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PUNAISESynonyme(s)HETEROPTERESVoir aussi |
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La fraise bio? Multiplier les efforts pour rendre la production plus viable
Francine SAINT-LAURENT, AuteurUne trentaine de fermes du Québec cultivent des fraises en régie biologique. Les principaux défis auxquels font face les producteurs sont les coûts liés au désherbage, le renouvellement plus rapide des champs, les maladies et les ravageurs comme la punaise terne. Les producteurs affirment que des efforts de recherche doivent être déployés afin de faire face à ces divers problèmes. Des essais terrain, basés sur des méthodes utilisées aux États-Unis, ont été réalisés au Québec. L'idée est d'utiliser la luzerne, comme plantes pièges pour la punaise terne. Les résultats ne sont pas aussi concluants que prévu et d'autres idées restent à vérifier. Pour la lutte contre les ravageurs, des acariens prédateurs peuvent être utilisés en lutte biologique. Des tests sont également en cours sur un produit à utiliser contre les ravageurs et sur une faucheuse rotative modifiée pour lutter contre les mauvaises herbes.
Protection : Un transfert inter-cultural à coût modéré
Gilles RIDRAY, Auteur 2011Sur la tomate, la lutte biologique contre les aleurodes et les ravageurs dits secondaires peut se faire par l'introduction de la punaise miride polyphage Macrolophus caliginosus. L'augmentation de la pression parasitaire et de nouveaux ravageurs nécessite de multiplier les doses de punaises. Le transfert inter-cultural permettrait de maintenir les coût. Cette technique nécessite de récupérer les populations de punaises d'une ancienne culture et de les transférer à l'aide de plantes-relais sur la nouvelle culture. Cette méthode a été testée par l'INRA d'Alénya (Roussillon) avec succès. Le protocole du transfert est ici présenté. Un encart fait également le point sur la fabrication d'un aspirateur à insectes, à l'aide d'une pompe à vide électrique de type laboratoire.
Biodiversité fonctionnelle : Contre les ravageurs, des bandes florales prometteuses
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes essais menés sur la biodiversité fonctionnelle pour lutter contre des ravageurs sont de plus en plus nombreux, notamment au GRAB (Groupement de recherche en agriculture biologique) d'Avignon. Le but est de favoriser les prédateurs des ravageurs dans leur milieu, au lieu de les « importer » (lâchers d'auxiliaires). La punaise miride, présente naturellement en région méditerranéenne, est un très bon prédateur d'aleurodes, d'acariens, de noctuelles et d'un nouveau ravageur tenace, la Tuta absoluta. La première étape pour les chercheurs a été d'étudier plusieurs espèces de plantes susceptibles de plaire à cette punaise. Quatre plantes ont été mises en avant par le GRAB, dont le souci officinal et l'inule visqueuse, pour leur adaptation au climat local et leur rôle d'attraction pour les punaises. L'essai montre que ces plantes sont plus « efficaces » semées en mélange et permettent l'augmentation de la population d'auxiliaires. Une végétation spontanée diversifiée donne encore de meilleurs résultats. Le projet Biodivleg étudie la protection biologique naturelle contre les mouches légumières, dans le cadre du projet Casdar 2008.
Cultures transgéniques en Chine, ça va être coton
Hélène BUSTOS, AuteurExcellente démonstration d'un écosystème dans ce court article qui relate les résultats d'une recherche chinoise sur du coton génétiquement modifié. Approuvé depuis 1997, ce coton, transformé pour produire une toxine Bt, occupe 95% des surfaces de coton en Chine. La toxine Bt tue très efficacement les noctuelles. Conséquences : la niche écologique laissée vide par les noctuelles est aussitôt remplie par des miridés (punaises), devenues en quelques années un problème pour les cultures non seulement de coton, mais aussi d'autres cultures alentours, notamment fruitières. Il semble que ce soit la première étude qui démontre ce phénomène (résultats publiés dans la revue Science).
Implantation de bandes florales pour favoriser les punaises prédatrices ; pour contrôler le puceron cendré du pommier (Dossier : Auxiliaires)
Les bandes enherbées fleuries procurent un écosystème favorable aux auxiliaires. Des essais ont débuté en 2007 au GRAB d'Avignon pour déterminer les plantes hôtes les plus adaptées aux punaises Macrolophus melanotoma et Dicyphus errans, deux punaises mirides prédatrices des acariens tisserands et des aleurodes. Deux espèces (l'inule visqueuse et le souci officinal) apparaissent être les plus intéressantes. Leur densité de semis optimale a été déterminée. De la même manière, le projet TRANSBIOFRUIT, mis en place en 2009, dans le Nord Pas de Calais, le Nord et la région Wallonne, a pour objectif d'évaluer la corrélation entre la présence d'une bande fleurie et le contrôle des populations de pucerons cendrés, et de déterminer la distance jusqu'à laquelle cet aménagement peut être efficace. Au cours de cette étude, différents mélanges d'espèces seront testés.
Dossier spécial : Biodiversité fonctionnelle : Bénéficier des mirides, prédateurs naturels d'aleurodes et de tétranyques
Jérôme LAMBION, Auteur ; Clément AMOUR, Auteur ; C. MAZOLLIERLa lutte biologique en culture maraîchère sous abri est surtout basée sur les lâchers d'auxiliaires. Ceux-ci doivent être répétés chaque année, coûtent cher et sont d'une efficacité aléatoire. Implanter autour des cultures des espèces végétales pouvant attirer, héberger et nourrir des auxiliaires indigènes (base de la biodiversité fonctionnelle) est une alternative à étudier. Cet article présente les premiers résultats d'une étude menée par le GRAB Avignon depuis 2007 pour lutter contre les tétranyques et les aleurodes par le biais de cette méthode. Par le passé, des études menées avaient montré l'intérêt des mirides indigènes pour contrôler ces ravageurs en particulier sur les tomates. Après une recherche bibliographique, une sélection de plantes a été faite selon divers critères (capacité à accueillir des mirides et à se développer en Provence, pré-existence dans cette région, apprivoisement possible à un coût raisonnable, absence d'incompatibilité avec la proximité de cultures). Divers essais de semis de ces plantes ont été menés à l'issue desquels ont été analysés deux types de données : des résultats botaniques (couverture, résistance aux adventices, capacité à se ressemer d'une année à l'autre ) et des aspects entomologiques (espèces d'arthropodes indigènes présentes et leur quantité). Les analyses montrent l'existence de quatre plantes avec un potentiel intéressant : Calendula offinalis (Souci), Dittrichia viscosa (Inule visqueuse), et dans une moindre mesure, Geranium robertianum (Herbe-à-Robert) et Achillea millefolium (Achillée millefeuille). Mais d'autres études doivent être menées pour conforter les connaissances avant de pouvoir proposer aux maraîchers un système fiable, facile, pluriannuel et peu coûteux.
Au rythme des saisons : pas si bête, les insectes ! (2ème partie)
En été, les insectes se cachent partout : c'est le bon moment pou observer les sauterlles, cigales, coccinelles, etc...
La tomate sous serre dans le Sud-Est de la France : Protection contre la punaise Nesidiocoris tenuis
La punaise miride Nesidiocoris tenuis est rencontrée fréquemment en culture de tomate sous abri dans le Sud-Est de la France et peut provoquer de sévères dégâts. Suite à plusieurs études expérimentales et observations en serres de production, un essai a été mis en place en 2004 sur le centre Ctifl de Balandran, en serres expérimentales de tomates étanches aux insectes et en conditions d'infestations artificielles. Il a eu pour objectifs, d'une part, de préciser la nuisibilité de N. tenuis et son action prédatrice sur aleurodes et, d'autre part, de tester deux stratégies de limitation des populations de la punaise, l'une, biologique, et l'autre, mécanique.
La punaise verte
Ravageur des zones tropicales, notamment sur le soja, la punaise verte se rencontre aussi sous abris, en France, sur plusieurs espèces cultivées (aubergine, concombre, tomate, poivron, haricot, etc...). La fiche présente des éléments de biologie, les dégâts observés et les moyens de lutte (prophylaxie, protection chimique et biologique avec des parasitoïdes).
La punaise verte
Conseils pour lutter contre la punaise verte qui fait beaucoup de dégâts dans le jardin : symptômes, identification de l'insecte, mode de vie et moyens de lutte.
Lygus rugulipennis Poppius (Heteroptera, Miridae), ravageur de porte-graines de haricot en production biologique
S. FISCHERDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol.35, n°5 01/09/2003) / p. 291-294 (4)La punaise Lygus a été à l'origine d'importants dégâts sur des semences de haricot nain produites en plein champ dans une exploitation biologique de Suisse Romande (30 % des graines avec déformation et baisse de la faculté germinative). L'étude de la phénologie de l'insecte indique que la première des trois générations annuelles se développe dans des prairies riches en luzerne. La meilleure méthode de lutte a été de transférer la production des porte-graines de haricots sous tunnel.
Les aleurodes
Fiche de synthèse sur l'aleurode, puceron qui attaque les tomates, les concombre et les aubergines, et ses ennemis : Encarsia et Macrolophus. Le premier est un hyménoptère parasite qui se nourrit du miellat et qui pond ses oeufs dans le troisième ou quatrième stade larvaire de l'aleurode. La seconde est une punaise qui se nourrit des oeufs, larves ou pupes d'aleurode. La protection des cultures peut se faire en utilisant en duo ces précieux auxiliaires.
Le thrips
Le thrips cause des dégâts, en suçant les cellules de l'épiderme, dans beaucoup de cultures légumières et ornementales. Le lutte biologique contre ce petit insecte s'effectue avec trois prédateurs : les arachnides Amblyseius cucumeris et Amblyseius degenerans, et la punaise Orius. Cycle biologique et mode d'action de ces auxiliaires.
Culture de la pomme de terre
Originaire des Andes péruviennes où les peuples indigènes la cultivent depuis près de 6000 ans, la pomme de terre a été rapportée en Europe par les conquistadores ; néanmoins, elle n'y est devenue populaire qu'à la fin du XVIIIème siècle. Historique de la pomme de terre, ses propriétés et sa valeur nutritive, les différentes catégories et variétés, un itinéraire technique de sa culture, la lutte contre le parasitisme et les désordres physiologiques, la récolte et la production de semences,... Tout ce qu'il faut savoir sur la culture de cette solanacée.
Nim, un insecticide naturel
"Le nim est un arbre originaire d'Asie tropicale du Sud-Est, où il est considéré comme une plante médicinale importante. C'est un arbre qui a de nombreuses utilisations possibles : il peut être ""fournisseur de bois"", l'huile extraite de ses amandes permet de fabriquer du savon, ses feuilles et ses amandes servent également à lutter contre les ennemis des cultures. Cette brochure contient des informations relatives à l'utilisation des extraits de l'arbre de nim en tant qu'insecticide naturel. Elle en donne l'origine, les principales caractéristiques (récolte, séchage et conservation des graines de nim, préparation de l'extrait de nim,...), et le mode d'action sur les insectes (chenilles, larves de coléoptères, criquets, cicadelles,...) : comment l'appliquer sur les plantes, fréquence des applications, les ravageurs que l'on peut combattre avec le nim,..."
Tomate : stratégies de protection contre les ravageurs (2ème partie)
Quatre ravageurs sont étudiés : les pucerons, les mineuses, les thrips et les punaises. Pour chacun, nous trouvons : leur description, les dégâts causés, la biologie et les stratégies de protection.
Punaises prédatrices et lutte contre le Thrips
Les expérimentations décrites dans cet article, qui consistent à lâcher à grande échelle diverses espèces d'Orius, ont nettement démontré qu'une lutte efficace contre le thrips de Californie en poivrons peut être réalisée à l'aide de punaises prédatrices du genre Orius. Et ceci, sans la moindre intervention au moyen de produits chimiques de lutte, à condition que les punaises prédatrices soient introduites lorsque les thrips se trouvent dans la culture en faible densité, c'est-à-dire dès la première observation visuelle de thrips sur les jeunes plantes.
Méthodes de lutte biologique et intégrée applicables contre les principaux ravageurs de la vigne
Cet article a pour objectif d'exposer l'évolution en cours dans les méthodes de contrôle et les stratégies de lutte contre les principaux ravageurs. Ces derniers sont ensuite énumérés (par ordre alphabétique) afin de résumer pour chacun d'entre eux les informations permettant d'opérer un contrôle valable avec les seuils de tolérance actuellement recommandés.
Stratégies de lutte contre les principaux ravageurs des arbres fruitiers
En principe, la protection intégrée des cultures se base sur la notion de seuil de tolérance ou de seuil d'intervention : un ravageur n'est combattu que si des attaques occasionnent une perte financière égale ou supérieure au coût du moyen de lutte à engager. Les seuils de tolérance sont, par conséquent, plus faciles à définir pour des ravageurs qui s'attaquent directement aux fruits, mais beaucoup plus difficiles à établir pour les phytophages qui affaiblissent l'arbre en vivant aux dépens du feuillage ou du bois. Dans de tels cas, des seuils d'intervention ont été établis, en se basant sur l'expérience pratique acquise au fil des ans. Plusieurs nouveaux moyens homologués, comme la technique de confusion ou les inhibiteurs et régulateurs de croissance d'insectes à mode d'action ovicide, sont essentiellement préventifs. Ainsi, l'arboriculteur base certaines de ses décisions sur les informations et les enseignements de la saison précédente. Plus que jamais, il doit rassembler un maximum de données concernant l'évolution à terme des divers ravageurs dans ses différentes parcelles, s'il veut bénéficier des avantages écologiques que présentent les moyens modernes de protection des plantes. Par conséquent, la conception du seuil de tolérance ne peut plus se restreindre à l'évaluation du risque immédiat, mais doit s'élargir à la notion de gestion ou de régulation des populations de ravageurs à moyen ou long terme. Dans cet article, vous trouverez : - des stratégies d'intervention pour les principaux ravageurs, - des méthodes d'échantillonnage, - des seuils de tolérance, - des descriptions des modes d'action des moyens de lutte (de façon à intervenir à bon escient et au moment optimal). L'article "Stratégies de lutte contre les principales maladies des arbres fruitiers" fournit des explications et informations supplémentaires ; graphiques et tableaux se complètent. (Des informations plus détaillées sur la biologie des ravageurs figurent sur des planches en couleur).