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Documents disponibles dans cette catégorie (10)


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Promouvoir les protéines végétales : Les légumineuses relèvent le défi
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLors de lédition 2022 du Sival, le salon du végétal qui se tient à Angers, les interprofessions bio de lOuest (Initiative Bio Bretagne, Interbio Pays de la Loire et Bio Centre) ont choisi de zoomer sur les filières légumineuses, sources de protéines et fournisseuses naturelles dazote. En France, les surfaces de légumes secs sont en plein essor en bio : elles ont atteint 28 000 ha en 2020, soit 14 % de plus quen 2019. Mais, comment déployer cette production de manière cohérente et durable, tout en garantissant une rémunération correcte aux producteurs ? Les producteurs et les metteurs en marché présents à la table ronde ont insisté sur le besoin de structurer cette filière en pleine croissance, dautant que les aléas climatiques rendent les récoltes aléatoires. Lobjectif serait de diversifier les bassins de production et de stocker, mais tout nest pas si simple : les bonnes récoltes peuvent aussi engorger le marché. Par ailleurs, les agriculteurs bio ont besoin des légumineuses dans leurs rotations : ces cultures fixent lazote de lair et le restituent à la culture suivante. Elles présentent également lavantage de nettoyer la parcelle, ce qui nest pas négligeable, étant donné les coûts actuels de lénergie. Pour bien réussir ces cultures, il faut également du matériel spécifique. Le GIE Légumes secs de Vendée, fondé en 2010, qui rassemble 18 agriculteurs, a notamment recours aux Cuma et aux ETA. Lobjectif de ce GIE est de mieux valoriser ces productions diversifiées, en se regroupant pour vendre avec le moins dintermédiaires possible.
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Diversification : Cultiver et valoriser des légumes secs bio en Auvergne-Rhône-Alpes
Samuel L'ORPHELIN, Auteur ; Romain COULON, Auteur ; Elodie DE MONDENARD, Auteur ; ET AL., AuteurCet article effectue un point sur les différents travaux menés en Auvergne-Rhône-Alpes sur les conduites culturales et la valorisation de légumes secs bio (pois secs, haricots secs, pois chiches, lentilles, féveroles et fèves). Dans cette région, trois secteurs sont historiquement reconnus pour leurs productions de légumes secs : le Puy (lentille verte), St Flour (lentille blonde et pois blond), Mollans (haricot coco). Bien que les surfaces en lentilles et pois chiches se développent depuis 2018, elles ne suffisent pas à répondre à la demande qui est en augmentation. Le contexte régional est donc porteur. Après avoir détaillé le contexte, cet article effectue un bilan de la campagne 2020 : elle a été médiocre en lentille et mitigée pour le pois chiche, en raison de plusieurs aléas climatiques, de ravageurs et de maladies. Il fournit ensuite des éléments sur la conduite de ces cultures : fiches techniques disponibles (itinéraires techniques et recueil de pratiques), programme dexpérimentations PEPIT LegSecAuRA, leviers agronomiques pour lutter contre les adventices, conseils sur la récolte, le stockage et le tri (certains GAB prévoient dailleurs daccompagner les producteurs dans la mise en place doutils de tri et de conditionnement collectifs). Enfin, les débouchés sont abordés, avec des réflexions autour de la structuration des filières pour approvisionner la restauration collective.
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Diversifier la rotation : La lentille, une légumineuse qui ne manque pas dintérêts !
Romain COULON, Auteur ; Gaëlle CARON, Auteur ; Clément ROUSSEAU, AuteurUn groupe dagriculteurs bio des Monts du Lyonnais (Rhône et Loire) sest penché sur lintégration dune légumineuse, la lentille, dans leurs rotations culturales. Cette culture de printemps présente de nombreux avantages agronomiques : allongement et diversification de la rotation, fixation de lazote dans le sol, valorisation des sols pauvres et superficiels Néanmoins, des points de vigilance sont à prendre en compte pour conduire la lentille correctement. Plusieurs dentre eux sont détaillés : sensibilité à laphanomyces, sensibilité à une carence en bore dans le sol, gestion des adventices, précautions à prendre lors de la moisson, nettoyage de la récolte et gestion des bruches. Des données techniques sont ensuite apportées : litinéraire technique suivi par le groupe dagriculteurs durant la campagne 2019, les intérêts et les contraintes de cette culture, les estimations des coûts de production. Des informations sont également données sur les différents circuits de commercialisation : vente directe, circuits courts et circuits longs. Pour chacun dentre eux, les opérations à la charge du producteur sont listées et des prix de vente moyens sont indiqués. Toutes ces données sont complétées par linterview de Jean-Paul Onzon, céréalier bio double actif basé dans le Puy-de-Dôme (SAU de 35 ha) : il cultive, depuis plusieurs années, de la lentille et décrit les intérêts de cette culture dans son assolement.
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Dossier : Linnovation en AB
Nathalie DELAGNES, Auteur ; Céline MEFFE, Auteur ; Clémentine ROBIN, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier compile des expériences innovantes mises en place par des éleveurs laitiers bio (adhérents de Biolait) pour augmenter leur confort de travail, le bien-être des animaux, ou encore pour être plus respectueux de lenvironnement. La première innovation présentée est celle du GAEC de Loran (Gers) qui a implanté des haies pour augmenter le bien-être de ses vaches Jersiaises. La deuxième est celle du GAEC le Pont des Noues (Loire-Atlantique) qui a investi dans un boviduc pour faciliter son passage à lagriculture biologique et modifier son système de production. Le GAEC Bioloval (Vendée) implante, depuis trois ans, un mélange céréalier dans une prairie dégradée afin dassurer une récolte de grains et de régénérer la prairie (alors que les semis de prairies sont rendus difficiles par les étés et les automnes secs). La SCEA Zins (Meuse) teste, depuis 2014, lisothérapie contre les adventices (nanification des adventices) et lhoméopathie contre certains ravageurs des cultures (bruches). Le Groupement dEmployeurs des Montagnes du Matin (Loire) regroupe sept fermes. Ces dernières partagent un salarié afin de répondre à la surcharge de travail et d'assurer la sécurité de certains travaux en les effectuant à deux. Le GAEC PhilHolstein (Deux-Sèvres) sest tourné vers le financement participatif pour créer une yaourterie avec le réseau Invitation à la Ferme. LEARL des Biaux dElle (Manche) a investi dans un système de séchage en grange il y a une douzaine dannées, avec un ascenseur pour accéder à la plateforme en hauteur. Par ailleurs, les bénéfices des prairies pour le climat ont été abordés lors des journées du projet Nefertiti 2019.
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Féverole : Des solutions expérimentales contre la bruche
CULTIVAR, AuteurPlusieurs équipes de recherche testent différentes méthodes de biocontrôle pour lutter contre la bruche, un insecte ravageur de la féverole. A l'Inra de Versailles, en collaboration avec Arvalis-Institut du Végétal et Terres Inovia, ce sont des pièges ayant l'odeur des boutons floraux, attractifs pour les bruches, qui sont testés. Après deux années de résultats intéressants, les essais se poursuivent chez deux agriculteurs de Seine-Maritime. A l'Arad2 (atelier régional d'agronomie et de développement durable du CERFrance Normandie-Maine), ce sont des infradoses de sucre (fructose) qui sont apportées sur les plantes afin que ces dernières enclenchent leurs mécanismes de défense naturelle. Des travaux sur la résistance variétale sont, par ailleurs, menés à l'Inra de Dijon.
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La lentille cultivée au potager
Jean DE LA VAISSIERE, Auteur ; Ariane DESMOULINS, Auteur ; René GALLAUD, AuteurLa culture de la lentille au potager ne nécessite qu'une superficie de 50 m² pour une production de 8 à 10 kg de lentilles. Cette quantité est amplement suffisante pour satisfaire les besoins d'une famille de quatre personnes. Connue depuis la plus haute antiquité, la lentille, Lens culinaris, appartient à la grande famille des légumineuses (fabacées) et au genre Lens. Les légumineuses permettent la fixation de l'air dans le sol par des nodosités et leurs graines contiennent de nombreuses protéines végétales. La lentille présente l'avantage de s'accommoder d'une terre peu enrichie, voire en fin d'assolement... Présentation de sa culture (modalités de semis, nécessité de 2 binages et démariage éventuel) ; des précautions à prendre (traitement fongicide contre le mildiou et la rouille, prévention contre la bruche (qui peut détruire jusqu'à 50 % de la récolte)) ; de la période et des modalités de récolte ; des variétés ; des nombreuses utilisations de la lentille.
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Résultats des expérimentations conduites sur pois protéagineux biologiques : Campagne 2010-2011
Loïc PRIEUR, Auteur ; Laurent LAFFONT, Auteur | AUCH CEDEX 09 (LEGTA Auch-Beaulieu, 32 020, FRANCE) : CREAB MIDI-PYRENEES | 2011Le CREAB a réalisé des expérimentations sur la culture du pois protéagineux faites dans la région d'Auch, en 2011. Onze variétés ont d'abord été testées, en termes de rendement, de comportement, notamment face aux bio-agresseurs, ou de qualité. Deux essais complémentaires ont été faits sur l'effet de la densité du semis et sur des traitements contre les bio-agresseurs : l'argile calcine et le ravastop contre les pucerons et la bouillie bordelaise contre l'anthracnose. Les conditions climatiques particulières de 2011 ont perturbé ces divers essais, notamment pour les essais complémentaires : difficultés de levée, faible pression de l'anthracnose. Les auteurs présentent donc leurs résultats avec les réserves d'usage. L'essai semis montrerait l'intérêt d'un semis dense en nombre de pieds et nombre de gousses au m² mais aussi un nombre de grains buchés plus important qu'en semis moins dense. On peut aussi souligner, pour l'essai variété, l'intérêt d'Enduro en type d'hiver et Livia, voire Grégor (mais à confirmer) en type de printemps.
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Oléo-protéagineux : Etat des lieux, problématiques et pistes de recherche (Exemple de la bruche)
Delphine BOUTTET, Auteur ; Charlotte GLACHANT, Auteur ; Loïc PRIEUR, Auteur | PARIS (3 Rue Joseph et Marie Hackin, 75 016, FRANCE) : ARVALIS - INSTITUT DU VÉGÉTAL | 2009Ce document est édité en complément de l'article "Protéagineux en agriculture bio : une préférence pour les féveroles et les associations" (paru dans le Perspectives Agricoles n°360, d'octobre 2009). Ce complément est une reprise d'une présentation faite le 8 avril 2008 au cours d'un colloque sur le développement des grandes cultures biologiques. Cette présentation commence par un état des lieux de la production d'oléo-protéagineux en France de 2000 à 2006. Puis, suivent des focus sur le colza, le soja, le tournesol, les féveroles et les pois en bio, avec une synthèse assez complète des itinéraires techniques et des principaux problèmes rencontrés pour ces cultures. Puis, ce document se conclut par une présentation de travaux de recherche visant à mieux comprendre les relations entre les bruches du pois et des fèves et leurs plantes hôte, dans l'espoir de mettre en évidence des moyens de lutte contre ces ravageurs importants.
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Suivi des ravageurs des protéagineux : Campagne 2007-2008
Ce document reprend les résultats recueillis pour l'année 2007-2008 par le CREAB sur divers ravageurs des protéagineux afin d'étudier à l'avenir la mise en place d'actions de lutte et/ou d'évitement. Divers ravageurs ont été suivis sur culture de pois et de féverole : les sitones, le puceron vert du pois et la bruche du pois. Les données ont été recueillies sur différents sites de production au sein du réseau de partenaires du CREAB. Pour les sitones, les résultats obtenus montrent que la pression de ce ravageur diverge selon la culture (exemples : le pic d'attaque sur feuille semble plus précoce sur le pois protéagineux que sur la féverole, mais pour le pois, les jeunes feuilles sont moins attaquées). Pour ce qui est des pucerons, les semis tardifs semblent moins attaqués que les semis précoces. Enfin, pour les bruches, leur pression a été faible au cours de cette année d'étude, probablement pour raisons climatiques (pluies abondantes). De plus, les auteurs ont noté une plus forte présence du parasitoïde de la bruche, peut-être liée à une sénescence des pois plus tardive, là aussi à cause de la météorologie.
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Panique au cellier : Les bruches des légumineuses
Portrait des bruches, petits coléoptères bien connus des jardiniers quand ils découvrent leurs légumineuses ravagées : quelques caractéristiques comportementales et physiques pour bien les reconnaître et quelques conseils pour lutter efficacement contre leur développement.