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Réussir le sevrage des porcelets bio
Barbara FRÜH, Auteur ; Werner HAGMÜLLER, Auteur ; Michael WALKENHORST, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Le sevrage des porcelets constitue un défi de taille pour nombre d’éleveuses et d’éleveurs. La perte d’appétit, le déficit immunitaire et la diarrhée post-sevrage entraînent souvent une baisse des performances et des pertes d’animaux. La réussite ou l’échec de l’élevage se révèle souvent dès les premiers jours suivant le sevrage. L’optimisation des conditions de logement, de la gestion du sevrage (mesures à prendre avant et après le sevrage) et de l'alimentation à cette période peut contribuer, de manière décisive, à éviter les pertes d’animaux et à limiter l’utilisation de médicaments. Cette fiche technique, éditée par le FiBL, aborde les difficultés liées au sevrage des porcelets et présente des mesures visant à prévenir les problèmes, voire à y remédier en cas d’urgence.
Elevage - Méthodes de santé alternatives en bovins
Frédéric RIPOCHE, AuteurEn santé animale, certains vétérinaires proposent, aux éleveurs qu'ils accompagnent, de recourir, au moins en première intention, aux médecines alternatives : homéopathie, phytothérapie, aromathérapie, acupuncture... C'est notamment le cas de Claudine Fouquet, vétérinaire dans la Loire, qui associe ces différentes méthodes, ainsi que l'allopathie lorsque cela s'avère nécessaire. Elle présente, dans une interview, son approche et ses pratiques en élevage de bovins. Dans un second article, Jean-Pierre Siméon, vétérinaire membre du GIE Zone Verte et installé en Saône-et-Loire, présente sa pratique de l'ostéopathie avec, pour maître-mot, la prévention. On retrouve ces pratiques alternatives sur l'élevage laitier d'Amandine et de Carl Cheminal (GAEC La Route du Basalte), dans la Loire. Partis d'un système intensif, ils ont peu à peu changé leurs pratiques en allant vers un système herbe et foin et en convertissant la ferme à l'agriculture biologique. Le changement de système a conduit à diminuer la pression sur les vaches. Avec une alimentation équilibrée et un travail de sélection dans le troupeau, ils gèrent la santé principalement avec des médecines alternatives. Aujourd'hui, la législation ne permet pas l'automédication en élevage, mais le collectif d'experts Plantes en élevage, coordonné par l'Itab, s'est mobilisé, en 2017, pour faire bouger les lignes concernant notamment la phytothérapie et l'aromathérapie. L'Anses s'est saisi de ces questions et, fin 2021, a rendu un avis plutôt favorable.
Les esprits scientifiques : Savoirs et croyances dans les agricultures alternatives
Jean FOYER, Auteur ; Aurélie CHONE, Auteur ; Valérie BOISVERT, Auteur ; ET AL., Auteur | GRENOBLE CEDEX 9 (Université Grenoble Alpes, CS 40700, 38 058, FRANCE) : UGA ÉDITIONS | 2022La biodynamie, la permaculture, l’homéopathie rurale et tout autre type d’agriculture alternative ou paysanne ne peuvent se réduire à la seule question de la production. Elles engagent un rapport au monde, en particulier aux sciences et à des courants spirituels ou religieux qui dépassent l’humain. Cet ouvrage explore les entrecroisements et les hybridations entre différentes formes de savoirs et de croyances à l’œuvre dans les agricultures alternatives. En associant de façon inextricable le sensible et le matériel, le pragmatisme et le spirituel, ces agricultures déjouent toute tentative de catégorisation qui reposerait sur l’opposition binaire entre scientificité et spiritualité. Emerge alors une pluralité d’« esprits scientifiques » pour traiter des aspirations qui les animent et des assemblages singuliers auxquels leur quête de rigueur et d’intégrité et leur ambition de faire modèle donnent lieu. Pluraliser l’esprit scientifique de Bachelard, c’est aussi bien pluraliser les manières de faire science que laisser la porte ouverte aux « esprits », c’est-à-dire à des visions du monde où le naturalisme physique n’est pas le seul horizon.
Les médecines alternatives en élevages ruminants
En 2022, Bio en Grand Est a conduit une étude sur l'usage réel des médecines alternatives au sein des élevages biologiques ruminants de la région. Le travail a consisté en deux étapes : - l'envoi d'un sondage à destination de la totalité des éleveurs bio possédant des ateliers ruminants en région Grand Est ; - des enquêtes semi-directives, sur une trentaine de fermes du territoire, pour un premier diagnostic. Ce document concentre des données issues de ces travaux, en réponse aux questionnements suivants : Quelles sont les médecines complémentaires les plus utilisées par les éleveurs ? ; Pourquoi y font-ils appel ? ; Qu’utilisent-ils (en préventif et en curatif) ? ; Comment s’approvisionnent-ils ? ; Font-ils appel à des professionnels de santé ou interviennent-ils eux-mêmes sur le troupeau ? ; Quels types de prévention autres que par ces médecines ? ; Quelles limites à leur recours ? ; Quel accompagnement des éleveurs dans l’apprentissage et l’appréhension de ces médecines ? Le document est constitué de deux parties : - la première propose une description rapide des médecines alternatives utilisées dans l’échantillon d’éleveurs étudiés ; - la seconde présente les témoignages de 9 éleveur·euse·s bio sur leur utilisation des médecines alternatives.
Alternative Medicines on the Farm: A Study of Dairy Farmers' Experiences in France
Florence HELLEC, Auteur ; Claire MANOLI, Auteur ; Manon DE JOYBERT, AuteurLes médecines alternatives sont régulièrement utilisées dans les exploitations laitières (biologiques ou conventionnelles) afin de réduire l'utilisation d'antibiotiques. Cette étude a examiné la manière dont des producteurs laitiers français abordent ces médecines et les utilisent, en se concentrant plus particulièrement sur l'homéopathie, l'aromathérapie et la phytothérapie. Elle repose sur une approche interdisciplinaire, combinant sciences animales et sociologie, pour analyser comment l'utilisation de ces médecines alternatives s'inscrit : 1- dans une approche holistique de la gestion de la santé des troupeaux ; 2 - dans les réseaux professionnels des éleveurs. Les résultats montrent que les agriculteurs s'intéressent aux médecines alternatives pour des raisons à la fois techniques, éthiques et économiques. En l'absence de vétérinaires locaux spécialisés en homéopathie et en aromathérapie, les agriculteurs s'inscrivent à des formations de courte durée pour apprendre à les utiliser. Toutefois, pour les éleveurs, les médecines alternatives ne remplacent pas la médecine conventionnelle. Ces médecines s'inscrivent plutôt dans une approche holistique de la santé du troupeau qui combine des mesures préventives et curatives. Les éleveurs placent ainsi l’observation au cœur des médecines alternatives vétérinaires. Il est intéressant de noter que les agricultrices semblent jouer un rôle important dans l'introduction de ces pratiques. Enfin, l'intérêt des agriculteurs pour les médecines alternatives est révélateur de leurs attentes plus larges en matière de conseil et d'accompagnement pour une gestion intégrée de la santé du troupeau (élément-clé de la transition agroécologique). Reconnaître ces attentes offre des éclairages utiles pour repenser le rôle des vétérinaires dans l'élevage laitier.
Dossier : Davantage de soins avec les médecines complémentaires
Bérenger MOREL, Auteur ; Robin HORRIOT, AuteurDe plus en plus d’éleveurs ovins ou caprins ont recours aux médecines dites alternatives ou complémentaires pour gérer la santé de leurs animaux et, ainsi, limiter le recours aux produits chimiques et les frais vétérinaires. Ces médecines sont diverses : phytothérapie, aromathérapie, manipulations, homéopathie, acupuncture, Reiki… Cependant, leur utilisation nécessite d’être formé et d’avoir l’appui d’un vétérinaire. Certaines plantes à tanins, consommées au pâturage, peuvent aider à enrayer les infestations parasitaires chez les petits ruminants. Par ailleurs, tout traitement, même avec des produits naturels, nécessite de tenir compte des possibles effets secondaires et des délais d’attente. De plus, les produits à base de plantes dépendent de la même réglementation que tout autre traitement vétérinaire. Ce qui pose problème pour les éleveurs qui font de l’automédication sur leur troupeau. En effet, le cadre réglementaire actuel n’est pas adapté aux pratiques et le faire évoluer permettrait de répondre aux attentes des éleveurs et même de la société. Certains acteurs travaillent à l’assouplissement de cette réglementation auprès des différentes instances. Au final, il faut éviter les dérives dans la pratique de la phyto-aromathérapie et, ainsi, ne pas « jeter l’opprobre sur des pratiques pourtant d’avenir ».
Entre pratiques et réglementation : Les préparations naturelles s’adaptent ; PNPP : les producteurs de légumes témoignent : Plantes en meilleure santé et coût modique
Arnaud FURET, AuteurLes PNPP peuvent fournir un soutien aux cultures maraîchères et aux plantes aromatiques. Mais comment s’y retrouver dans la réglementation mouvante ? Dans les années 2000, Eric Petiot, spécialiste français des solutions naturelles pour la santé des plantes, avait été inquiété par la DGAL – Direction générale de l’agriculture et de l’alimentation. Depuis, les travaux techniques de l’Itab et de ses partenaires, ainsi que le lobbying actif de l’AsproPNPP et de la Confédération paysanne permettent d’utiliser, dans un certain cadre, ces substances naturelles. Cependant, il faut du temps pour qu’une substance naturelle soit reconnue par la Commission européenne comme une substance de base : 34 dossiers sont encore en dépôt à Bruxelles, dont certains sont suivis depuis cinq ans. Parallèlement, Eric Petiot a poursuivi ses recherches et a développé la théorie du triangle, dont le but n’est pas de soigner les maladies, mais de rendre le sol vivant et équilibré pour avoir des plantes en bonne santé. Cet article est accompagné d’un encart contenant des rappels réglementaires sur les PNPP. Il est également complété par des témoignages de maraîchers bio : Timothée Chatelain met en pratique la théorie du triangle, tandis que Thomas Seguin et Flora Bardelli testent différentes solutions naturelles (infusion de sureau, huiles essentielles, homéopathie…).
Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si l’on veut être sûr d’avoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités s’offrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux… Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans l’eau (décoctions, infusions, macérations) ou dans l’alcool, distillation par la vapeur d’eau, etc. Les modes d’administration sont également détaillés.
Santé des arbres fruitiers : Opter pour des soins alternatifs
Arnaud FURET, AuteurDe nombreux arboriculteurs cherchent des solutions alternatives en matière de protection des végétaux (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, etc.). Alors que, dans les années 2000, ils cherchaient des insecticides, insectifuges et fongicides alternatifs, leurs attentes sont maintenant de plus en plus tournées vers une bonne santé globale de la plante. En Ardèche et en Haute-Loire, des producteurs ont suivi des formations dispensées par Eric Petiot (expert des plantes et préparations naturelles). Afin de pouvoir mettre en œuvre ces préparations et les évaluer sur le terrain, un groupe Ecophyto Dephy-ferme a été formé en 2016. Grâce à ce dernier, les producteurs ont pu affiner leurs stratégies de lutte. Les effets de certaines pratiques alternatives ont pu être quantifiés à travers diverses analyses (ex : suivis de la conductivité, du pH et du redox des sols). Cet article présente également des résultats obtenus dans divers projets de recherche-développement : efficacité d'infradoses de sucre contre le carpocapse, des mélanges d’huiles essentielles contre Drosophila suzukii, d'infusions contre les pucerons non migrants… Dans des encarts, Christophe Francès, producteur bio de petits fruits et Gilbert Leouffre, arboriculteur bio, expliquent comment ils arrivent à produire des fruits en altitude.
Agir face au gel : Des pistes de préventions testées en viticulture
Nathalie DALLEMAGNE, AuteurLes gels printaniers deviennent récurrents et représentent un véritable risque en viticulture et en arboriculture. En viticulture biologique et biodynamique, il existe plusieurs méthodes pour lutter contre le gel : pulvérisation de Valériane dynamisée 20 minutes (préparation biodynamique 507), tard le soir, sur les bourgeons et, si besoin, le matin (si les plantes sont couvertes de gelées blanches) ; pulvérisation d’un traitement homéopathique (Carbo Végétabilis en 200K) la veille du gel et, si nécessaire, le matin avant le lever du soleil ; poudrage la veille à l’aide de poudre de roche volcanique ou d’argile bentonitique (ces poudres absorbent et diminuent l’humidité, mais elles sont abrasives) ; utilisation de bougies fabriquées maison (charbon de bois) ou du commerce (paraffine) ; installation de câbles chauffants.
Colloque MEXAVI : Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ?
Francis ENJALBERT, Auteur ; Maxime QUENTIN, Auteur ; Géraldine CHANU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (7 Rue du Faubourg Poissonnière, 75 009, FRANCE) : ITAVI (Institut Technique de l'Aviculture) | 2020Ce diaporama regroupe toutes les présentations qui ont servi de supports lors du colloque « Intérêt des plantes chez les volailles : comment passer de la croyance à la science ? ». Ce colloque s’est tenu le 22 octobre 2020, dans le cadre du projet Casdar Mexavi (Méthodologie permettant d’évaluer la capacité des EXtraits végétaux à renforcer les défenses naturelles des espèces AVIcoles, 2017-2020). Dans un premier temps, une introduction rappelle l’intérêt de trouver des alternatives aux antibiotiques, ainsi que les enjeux auxquels tente de répondre le projet Mexavi. Les aspects réglementaires liés à l’utilisation d’extraits de plantes en alimentation animale sont ensuite rappelés, tout comme l’usage des plantes en santé animale (cette présentation démontre la nécessité d’adapter l’évaluation et la réglementation aux usages) et la caractérisation des extraits. Une étude sur des extraits végétaux et des poudres de plantes en alimentation animale est ensuite présentée. L’outil de sélection Check'Mex (aide à l’identification d’extraits de plantes d’intérêt) est ensuite détaillé et accompagné d’un retour d’expérience utilisateur. Suit une présentation de la mangeoire électronique Bird-e, un outil qui permet d’évaluer l’impact d’un extrait de plante sur le comportement alimentaire. Des explications sont également apportées sur des méthodes permettant : 1 - d’évaluer, sur les cellules, l’innocuité et les effets des extraits de plantes ; 2 - d’évaluer l’effet des extraits de plantes sur le système immunitaire ; 3 – de valider l’efficacité des extraits de plantes en ferme expérimentale. Toutes ces interventions sont également disponibles sous forme de vidéos.
Dossier élevages : Comment limiter le parasitisme des ruminants ? Retour d’expérience d’un GIEE ariégeois
Cécile CLUZET, Auteur ; Nathalie LAROCHE, Auteur14 éleveurs ariégeois de ruminants, tous en zones herbagères de coteaux ou de montagne, accompagnés par le Civam Bio 09, ont constitué un GIEE (Groupement d’intérêt économique et environnemental) autour de la question des alternatives à l’allopathie dans le traitement du poly-parasitisme. Pour produire aussi bien tout en traitant moins, il faut retenir 2 points d’importance : des animaux en bonne santé, développant une bonne immunité, et une pression parasitaire faible dans l’environnement. Il faut aussi s’appuyer sur une démarche de détection (avec collecte d’informations sur l’état d’infestation des animaux : signes cliniques, coproscopies, baisse de production) et, en cas d’alerte, agir de façon adaptée, selon la gravité, la classe d’âge ou encore la période de reproduction. Dans ce cas, on peut utiliser divers leviers : le soutien par les plantes, l’adaptation des pratiques de pâturage et d’alimentation ou en dernier recours, le traitement allopathique ciblé (sur les animaux les plus touchés). La prévention reste centrale, en tenant compte des parasites présents, des sensibilités diverses des animaux (selon l’espèce, l’âge, le stade de reproduction...) ou des effets liés au climat (ex. l’absence de gel important en hiver est favorable aux parasites). Des points-clés sont alors à retenir : éviter le surpâturage, favoriser si possible le pâturage mixte (ex. ruminants/équins), éviter les zones à risque (ex. zones humides), favoriser l’immunité naturelle de contact, avoir de bonnes conditions d’élevage et une alimentation adaptée, ou encore sélectionner les mères les moins sensibles.
L'essentiel de l'homéopathie en élevage laitier
Ce document a été réalisé pour les éleveurs laitiers qui ont suivi la formation « L’essentiel de l’homéopathie en élevage laitier », dispensée par Bio Nouvelle-Aquitaine. Il a été réfléchi afin de donner des repères simples permettant de commencer à utiliser l’homéopathie après avoir suivi la formation. L’utilisation de ce livret s’effectue en fonction de ce que souhaite soigner ou améliorer l’éleveur : le vêlage, la santé des veaux, les mammites, les boiteries ou encore le parasitisme. Pour chacune de ces parties, une situation observée est décrite. Par exemple, dans la partie boiteries, l’une des situations est « Boiteries d’origine traumatique », d’autres sont « Boiteries suite au temps humide », « Panaris sans complication », etc. Pour chacune de ces situations, une liste de remèdes homéopathiques est indiquée. En face de chaque remède, une description indique les symptômes plus précis pour lesquels il est recommandé de l’utiliser. La posologie et le mode d’administration ne sont pas décrits dans ce livret, mais ont été abordés lors de la formation dispensée par Bio Nouvelle-Aquitaine.
Homéopathie : des éleveurs, des vaches et des granules !
Lise FABRIÈS, Auteur ; Hubert HIRON, AuteurIl y a deux siècles, Samuel Hahnemann, médecin allemand, publiait les bases de l’homéopathie. Utilisée en élevage, elle permet de soigner des problèmes autant aigus que chroniques avec des remèdes issus de matières végétales, minérales ou animales. A l’issue d’une bonne observation des animaux, les symptômes relevés permettent de rechercher les remèdes homéopathiques adéquats, explique Lise Fabries, animatrice du groupement Bio15. Franck Jaulhac, éleveur bio à Vitratc, dans le Cantal, explique qu’après sa conversion en agriculture biologique en 2016, il a suivi une formation de deux jours sur l’homéopathie. Après avoir testé la pratique de l'homéopathie sur son cheptel de 60 vaches laitières, il est satisfait des résultats et continue aujourd’hui de l'appliquer.
Homéopathie, isothérapie, vie du sol… Une approche globale pour la vitalité de la vigne
Frédérique ROSE, AuteurLa Coordination agrobiologique des Pays de la Loire (Cab) a mis en place un essai pour tester l’efficacité de l’homéopathie, de l’isothérapie et des poivres (ces trois types de remèdes sont plus précisément définis dans l’article) sur certains ravageurs de la vigne : le mildiou, les cochylis et le cigarier. Pour mener à bien cet essai, cinq vignerons en biodynamie ont mis à disposition une parcelle d’un hectare. Sur chacune, trois modalités ont été testées. La modalité Témoin reprend les traitements habituels du vigneron (cuivre, soufre, biodynamie et bio-insecticide si nécessaire). Sur la modalité Vigne, le vigneron effectue ses traitements habituels et ajoute des remèdes d’isothérapie et des poivres. La modalité Vigne + Sol reprend la modalité Vigne qui est complétée par différents apports destinés au sol (compost, poudre de roche volcanique, bore…). L’objectif est d’avoir une approche globale et de voir comment la vigne répond aux soins quand on s’occupe aussi du sol. Au cours des cinq années d'essais, de nombreuses mesures ont été effectuées sur le développement des ravageurs, sur la vitalité de la vigne et de nombreuses analyses de sol ont été réalisées. Des résultats encourageants ont été obtenus pour mieux gérer le mildiou, les cochylis et le cigarier avec ces méthodes. Très souvent, les meilleurs résultats étaient observés sur la modalité Vigne + Sol. Les analyses de sol confirment d’ailleurs les bienfaits des apports réalisés sur cette modalité.