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Élevages au pâturage et développement durable des territoires méditerranéens et tropicaux : Connaissances récentes sur leurs atouts et faiblesses
Alexandre ICKOWICZ, Auteur ; Charles-Henri MOULIN, Auteur ; Claire AUBRON, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2022Les élevages familiaux de ruminants au pâturage, en territoires méditerranéens et tropicaux, contribuent directement à huit des dix-sept objectifs du développement durable (ODD) du programme des Nations Unies pour 2030. Ces élevages ont été longtemps en marge des efforts d'investissement en agriculture. Ils disposent, néanmoins, d'atouts indéniables pour répondre à ces ODD, en interaction avec d'autres formes d'élevage présentes dans les territoires. Cependant, ils font face aussi à un ensemble de contraintes qui remettent en question leur pérennité. La synthèse interdisciplinaire présentée ici vise à répondre à trois questions essentielles : Comment renforcer les capacités d'adaptation de ces élevages pour répondre aux changements climatiques, sociaux et économiques ? Comment améliorer leur efficience à différents niveaux d'organisation et aux plans social, économique et environnemental ? Enfin, comment ces élevages peuvent-ils contribuer aux processus d'innovation pour la transition agroécologique ? Cet ouvrage s’appuie sur les recherches publiées récemment par l'UMR Selmet (Cirad-INRAE-Institut Agro) portant sur une diversité de sites dans le monde et dans un large partenariat international. Il s'adresse à la communauté enseignante et scientifique, aux étudiants, aux acteurs du secteur de l'élevage et des territoires, intervenant aux différentes échelles de décision dans ces territoires.
Le pâturage mixte bovins – petits ruminants : l’exemple des Antilles, intérêt et limites
Le pâturage mixte, associant deux espèces d’herbivores, a fortement régressé en France depuis le milieu du XXe siècle avec la spécialisation des élevages. Cette pratique a pourtant des avantages en termes de santé animale et de valorisation des biomasses fourragères. Aux Antilles françaises, la charge parasitaire de jeunes caprins sevrés a diminué d’environ 90 % avec la substitution de 50 % du chargement caprin par des bovins en pâturage tournant. De même, l’association de jeunes bovins et d’ovins (environ 2/3 – 1/3, en poids métabolique) a permis un gain de production à l’hectare de 23 - 24 %. Cependant, si le gain de production se vérifie aussi dans le cas de chèvres allaitantes, le parasitisme de celles-ci ne semble pas modifié par l’association avec des bovins (une hypothèse est étudiée : les chèvres ont acquis une connaissance très précise de la répartition des ressources fourragères sur les parcelles hétérogènes qu'elles exploitent, le chargement réel des zones les plus intéressantes et leur recontamination seraient donc les mêmes, que les chèvres adultes soient ou non associées à des bovins. Globalement, le pâturage mixte semble ainsi être un moyen de renforcer la durabilité des élevages.
La nature face au choc climatique : L'impact du changement climatique sur la biodiversité au coeur des Ecorégions Prioritaires du WWF
Dans ce rapport, le WWF évalue le nombre d’espèces en danger en fonction du réchauffement global de la planète. Le rapport présente une liste de 35 « écorégions » dans le monde, identifiées comme étant des sites exceptionnels par leur biodiversité et emblématiques pour l’avenir de la vie sur Terre. Les auteurs ont cherché à évaluer l'impact du climat sur la biodiversité de ces écorégions selon 3 scénarios de réchauffement, eux-mêmes basés sur 3 niveaux d'ambition : un monde à + 2 °C, ce que visent théoriquement les accords de Paris à l’horizon 2100 ; un monde à + 3,2 °C, conforme aux prévisions au cas où les engagements pris à la COP21 seraient tenus ; un monde à + 4,5 °C, correspondant à l’absence totale d’actions faites pour ralentir le rythme actuel des émissions. Dans cette dernière hypothèse, ce sont 48 % des animaux et 69 % des plantes des 35 écorégions listées qui seraient menacés d’extinction au niveau local. Le scénario des + 2 °C réduirait le risque de moitié. En Europe, 2 écorégions sont concernées : la Méditerranée et le bassin de la Mer Noire. Dans certaines régions étudiées, l’agriculture locale est identifiée comme une cause de fragilisation de la biodiversité. Les auteurs montrent le rôle que les mesures d'adaptation peuvent et doivent jouer au niveau local, afin de protéger certaines zones de refuge et de réduire les taux d'extinctions dans le scénario d'un respect de la limitation à 2°C. Au-delà, même des mesures d'adaptation complémentaires ne suffiront pas à la survie des populations locales. Ils appellent à des actions locales pour préserver les espèces, et globales pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Concernant l’agriculture, « beaucoup peut être fait pour encourager des pratiques plus durables telles que l’agroforesterie, que cela soit pour l’augmentation des rendements ou la réduction des atteintes portées à l’écosystème », précisent-ils. Le document propose un résumé des résultats pour 8 des 35 écorégions prioritaires : Amazonie et Guyanes, Amour-Heilong (fleuve du Nord-Est de l’Asie), Côtes est de l’Afrique, Madagascar, Méditerranée, Forêts du Miombo, Sud-Ouest de l’Australie, Bassin du Yang-Tsé-Kiang.
Vu par les spécialistes : Lutte biologique prometteuse contre la mouche du melon
Rachel GRAINDORGE, Auteur ; Laurent COSTET, AuteurA La Réunion, neuf espèces de mouches des fruits, dont la mouche du melon, causent des dégâts économiques considérables. Ce ravageur s’attaque principalement aux cucurbitacées. Afin d’enrichir la gamme des méthodes et produits de biocontrôle disponibles, le projet AttractMyFly a pour objectif de mettre au point deux alternatives : l’une basée sur l’attraction et le piégeage des mouches et l’autre sur l’utilisation d’un champignon entomopathogène ciblant les femelles responsables des dégâts. Pour disséminer ce champignon, les mâles sont attirés par des paraphéromones et contaminés à l’aide de spores. Ils les transmettent ensuite aux femelles lors de l’accouplement. Cette stratégie d’autodissémination a été validée pour l’une des souches de mouche du melon et un dispositif sur le terrain est en cours de développement. L’autre stratégie, reposant sur le piégeage à l’aide de kairomones (substances attractives émises par les plantes hôtes attractives des mouches femelles), a également été testée en milieu semi-contrôlé, puis en plein champ dans 13 exploitations. L’efficacité et l’attractivité d’un mélange de deux kairomones ont pu être validées.
Guide technique : Pratiques agroécologiques et agroforestières en zone tropicale humide
Justine SCHOLLE, Auteur ; Juliette DERIAN, Auteur ; Stéphane FAYON, Auteur ; ET AL., Auteur | NOGENT SUR MARNE CEDEX (Campus du Jardin tropical, 45 bis Avenue de la Belle Gabrielle, 94 736, FRANCE) : ÉDITIONS DU GRET | 2015Ce guide est né d'une demande de paysans africains qui souhaitaient s'engager dans des pratiques agricoles plus respectueuses de leur environnement et plus durables. Il a été conçu comme un outil d'accompagnement destiné à tous les paysans et techniciens souhaitant développer l'agroécologie et l'agroforesterie en zone tropicale humide. Après un rapide rappel du contexte et des enjeux actuels de l'agroécologie, il fournit des informations techniques, issues de l'expérience de quatre "terrains" (République démocratique du Congo, Myanmar, Cambodge et Inde). Dans une première partie, des fiches techniques exposent différentes techniques agro-écologiques facilement et rapidement mobilisables. Ces fiches sont regroupées selon leur fonction principale en six catégories : - Lutte intégrée contre les maladies et ravageurs ; - Gestion de la fertilité des sols ; - Système de riziculture intensive ; - Lutte antiérosive ; - Production de plants et de semences de qualité ; - Gestion des ressources naturelles. Dans une seconde partie, des fiches « plantes » présentent les plantes utilisées pour mettre en œuvre ces techniques. Conçu pour être opérationnel, ce guide permet de tester ces pratiques agroécologiques et de les adapter aux différents contextes (sociaux, agronomiques, climatiques...).
Agroécologie : Expérimenter à l'échelle du paysage et du territoire
L'agroécologie est un mode de production agricole qui cherche à valoriser autant que possible les processus biologiques régulant le fonctionnement de l'agroécosystème à l'échelle de la parcelle et du paysage. Ces régulations biologiques doivent permettre d'assurer une production tout en limitant le recours aux intrants, aux ressources non renouvelables, aux pesticides, pour réduire les impacts environnementaux. Concevoir des systèmes agricoles relevant de l'agroécologie nécessite de réfléchir aux aménagements du paysage constituant des réservoirs de biodiversité. L'agroécologie nécessite également d'adapter les pratiques culturales de façon importante, bien au-delà de la seule question de l'utilisation des pesticides. Le pilotage de la transition vers l'agroécologie implique une bonne connaissance du fonctionnement de l'agroécosystème, ainsi qu'une bonne maîtrise des liens avec la production de services écosystémiques. Autant de questions débattues au cours du séminaire de travail organisé en avril 2013 par l'INRA de Dijon. Ce DVD restitue l'intervention de quelques experts sur le thème de l'agroécologie et son expérimentation à l'échelle du paysage et du territoire.
Atlas européen de la biodiversité des sols
Rebekka ARTZ, Auteur ; Dimos ANASTASIOU, Auteur ; Dominique ARROUAYS, Auteur ; ET AL., Auteur | LUXEMBOURG (2 Rue Mercier, L-2995, LUXEMBOURG) : OFFICE DES PUBLICATIONS DE L'UNION EUROPEENNE | 2013Produit par des scientifiques européens lors de l'année internationale de la biodiversité (2010), ce document met à l'honneur la biodiversité des sols comme composante essentielle du maintien des écosystèmes sur la Terre. De nombreux processus et fonctions des écosystèmes sont liés aux organismes vivant dans le sol, qui permettent ainsi la vie en surface. Cependant, malgré le fait que les sols abritent un quart des espèces vivantes de la planète, la vie du sol reste souvent oubliée. Quelles formes de vie sont présentes dans le sol ? Qu'entendons-nous par « biodiversité du sol » ? Quelles sont les particularités de la biologie des sols ? En quoi l'activité humaine affecte-t-elle les écosystèmes du sol ? Quels sont les liens entre les organismes du sol et le changement climatique ? Ce premier « Atlas européen de la biodiversité des sols » tente de répondre à toutes ces questions, en proposant des textes informatifs, des photographies, et des cartographies. Il a pour objectif de fournir aux non spécialistes un ensemble très vaste de connaissances. Dans la première partie, sont étudiés les thèmes de l'environnement souterrain, des organismes du sol et de leurs rôles dans les fonctions des écosystèmes et les cycles biogéochimiques globaux, des menaces qui pèsent sur la biodiversité du sol, des différentes politiques en matière de gestion de la biodiversité des sols... La seconde partie présente l'ensemble des groupes taxonomiques présents dans le sol, comme les champignons, les nématodes, les insectes et la macro-faune, pour illustrer l'étonnante diversité de la vie dans le sol.
Intérêts et limites des systèmes pâturés pour caprins en zone tropicale
Gisèle ALEXANDRE, Auteur ; Maurice MAHIEU, Auteur ; Pierre MULCIBA, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 212 - Faire pâturer les chèvres : Retour vers le futur Décembre 2012) / p. 307-317 (11)Près de 95 % des caprins vivent en zones tropicales où, élevés pour leur viande mais aussi pour leur lait, leur poil ou encore leur peau, ils valorisent principalement des zones arbustives et des parcours. Toutefois, leur élevage sur des pâturages herbacés est de plus en plus étudié, comme le montre l'ensemble des recherches passées en revue dans cet article. Les travaux réalisés par la station URZ Antilles-Guyane de l'Inra sont présentés plus en détail. Ils montrent l'intérêt d'un système basé sur le pâturage en rotation du pangola par des chèvres allaitantes ou des jeunes en croissance ou en engraissement. La gestion de ce système est basée sur la conduite des prairies, les stratégies de complémentation, la maîtrise intégrée du parasitisme, l'efficience agro-écologique… L'avenir de l'élevage caprin en zones tropicales nécessite de concilier l'augmentation de la productivité par une intensification de la surface et des ressources disponibles, mais aussi par l'adoption de techniques d'élevage durables.
Performances de deux associations fourragères, triticale-bersim et triticale-vesce, dans un milieu semi-aride de Tunisie
Sadreddine BEJI, Auteur ; E. KHEMIR, AuteurDans FOURRAGES (N° 212 - Faire pâturer les chèvres : Retour vers le futur Décembre 2012) / p. 337-342 (6)En Tunisie, les éleveurs sont confrontés à un déficit fourrager chronique. Dans ce pays, l'orge et l'avoine, seules ou associées à la vesce, constituent près de 85 % des surfaces fourragères semées. Le triticale est également de plus en plus utilisé, mais ses teneurs en matières azotées totales (MAT) sont particulièrement faibles. La station expérimentale de l'École Supérieure d'Agriculture du Kef (Nord-ouest du pays) a alors mis en place des essais pour mesurer la production fourragère, la répartition annuelle et la teneur en MAT de trois associations à base de triticale-bersim (trèfle d'Alexandrie) ou de triticale-vesce. Les résultats les plus intéressants, aussi bien en termes de production qu'en termes de MAT, ont été obtenus avec l'association Triticale 25 % - Vesce 75 %.
L'élevage en régions chaudes : un enjeu pour la recherche (Dossier : Troupeaux sous les Tropiques)
INRA MAGAZINE, AuteurCet article ouvre un dossier présentant divers travaux de recherche menés conjointement par l'INRA et le CIRAD sur la question de l'élevage en pays chauds. Cette thématique est un enjeu de recherche en développement, avec des prospectives internationales qui tablent sur un doublement des productions animales d'ici 2050, surtout dans les pays dits du « sud ». La demande en viande croît, d'où une augmentation des élevages, surtout spécialisés, en particulier en monogastriques et en périphérie des villes (+ 280 % pour les effectifs de volailles et 200 % pour les porcs depuis 1960 contre + 50 % pour les ruminants). Mais se pose la question des impacts environnementaux ou encore de la compétition entre les terres destinées à l'élevage et celles pour l'alimentation humaine directe. Le but des recherches menées est de mieux comprendre les différents systèmes dans leur diversité et leurs composantes (l'animal et son adaptation, son alimentation, les produits, les filières, les marchés, les impacts et services environnementaux et sociaux...) afin de voir si des pistes pour des élevages durables peuvent être mises en évidence.
A la recherche d'une production durable et locale (Dossier : Troupeaux sous les Tropiques)
INRA MAGAZINE, AuteurCet article, issu d'un dossier sur l'élevage en pays chauds, présente les principaux axes de recherche développés au centre INRA des Antilles-Guyane. Ces études sont basées sur la prise en compte de toutes les composantes de l'élevage. Ainsi les travaux menés concernent divers thèmes : i) la génétique des races locales et le développement d'une sélection plus axée sur les capacités d'adaptation des animaux, par exemple à la chaleur ; ii) l'étude des valeurs nutritives et parfois médicales des ressources alimentaires locales comme le manioc ou la banane, le but étant de produire, d'ici 2013, 700 fiches descriptives d'aliments ; iii) l'étude des synergies entre élevage et agriculture au sein de systèmes polyculture/élevage très développés dans les pays du sud, systèmes aux potentiels élevés, notamment en termes de revalorisation des ressources locales ; iv) l'analyse des pratiques traditionnelles, avec l'exemple donné ici de l'élevage au piquet, qui concerne encore 90 % des élevages bovins en Guyane et qui révèle une importante efficience en termes de chargement ou de croissance des animaux. Autre sujet d'étude développé : l'analyse des facteurs de flexibilité, caractéristique forte des élevages du sud, moins axés sur la productivité que sur le maintien et le développement des potentiels du troupeau face à un environnement changeant, principe qui pourrait inspirer les élevages du nord face aux aléas climatiques ou économiques.
Effets de l'apport de bois raméal sur la plante et le sol : une revue des résultats expérimentaux
Bernard G. BARTHES, Auteur ; Raphaël J. MANLAY, Auteur ; Olivier PORTE, AuteurL'utilisation du BRF (Bois raméal fragmenté) comme amendement du sol s'inscrit dans une démarche d'imitation des écosystèmes arborés. Cependant, la validation scientifique de cette pratique reste incomplète. Cette publication fait la synthèse des résultats expérimentaux concernant les effets d'apports de BRF sur la plante et le sol. Des pratiques voisines comme le mulch de branches peu fragmentées sont également incluses dans la synthèse. L'article est présenté par type de variables : effets sur la plante, effets sur les propriétés physiques et hydriques du sol, effets sur les propriétés chimiques et d'échange du sol, effets sur la matière organique du sol et effets sur l'activité biologique du sol. L'article distingue deux zones : zone tempérée (Canada) et zone tropicale. Les résultats montrent que l'apport de BRF enrichit le sol en matières organiques et en nutriments, ce qui stimule l'activité biologique, notamment fongique. Toutefois, il provoque une baisse du rendement de la première culture s'expliquant par une immobilisation de l'azote par la microflore. Le rendement des cultures suivantes est souvent supérieur à celui du témoin. L'apport de BRF améliore les propriétés physiques et hydriques du sol (humidité, porosité, structure).
Spatialisation et modélisation de la dynamique des stocks de carbone et des flux de gaz à effet de serre
Dans les travaux de modélisation, en général, les modèles de la dynamique du C organique des sols sont basés sur des compartiments conceptuels définis selon leurs demi-vies. Or, depuis trente ans, se sont développées des recherches visant à identifier des compartiments fonctionnels de la matière organique des sols (MOS), que ce soit vis-à-vis de ses fonctions agronomiques ou environnementales. Toutefois, il n'existe pratiquement pas de liaison entre ces deux approches. Il y a également nécessité à coupler les modèles, à l'échelle de la parcelle, à des modèles spatialisés. Ainsi, le projet de recherche de ce mémoire s'intitule : "Intégration spatiale d'un modèle mécaniste du C organique du sol avec des compartiments biophysiques". Il a pour objectifs de développer un modèle de la dynamique du C organique du sol basé sur des compartiments mesurables de la MOS, de l'intégrer au sein d'un outil qui permet d'établir des stocks de C et leurs variations aux échelles régionales.
Dossier : Forêts, entre bien commun et intérêts privés
Ce dossier est composé de plusieurs articles consacrés aux forêts tropicales et à leur gestion. Le premier présente ce qu'est une forêt tropicale et les enjeux qui sont liés à ces milieux, ainsi que les dérives possibles de leur exploitation. Le second article traite du Moabi : arbre précieux d'Afrique qui risque de disparaître du fait de l'exploitation intensive des forêts par les grandes sociétés d'exploitation forestière. Le troisième article aborde la gestion des forêts de la République Démocratique du Congo. Les fonds internationaux attribués au pays pour lutter contre la pauvreté ne bénéficient pas aux populations locales mais à l'exploitation forestière, qui est par ailleurs très peu contrôlée. Le quatrième article informe sur le concept d'écocertification des bois tropicaux. La certification FSC (Forest Gestion Council) garantie le droit de propriété et de possession des peuples autochtones, sur les terres qu'ils occupent traditionnellement. Un article présente Pro-Silva, une association européenne qui tente de mettre en place une nouvelle gestion forestière, conciliant durabilité, économie et écologie. Christian Sunt traite, quant à lui, de la gestion paysanne des milieux boisés. Enfin, le dernier article concerne l'utilisation du bois pour se chauffer.
Moabi : arbre de vie ou de profit ?
L'exploitation des forêts tropicales dans le bassin du Congo se poursuit à un rythme effréné. L'exemple du moabi permet de mieux comprendre les incidences sociales et écologiques de cette exploitation. Cette année, La Garance voyageuse s'associe aux Amis de la terre dans le cadre d'une campagne de sensibilisation.