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Etat des lieux de la filière ovins bio en 2019
Cette synthèse présente une photographie détaillée de la filière ovine allaitante biologique en 2019. Elle a été réalisée dans le cadre par ForéBIO, dans le cadre du projet Casdar ReVABio (la REgularité des Ventes, clé de développement de lAgneau Biologique) et a été obtenue grâce aux données 2019 de lObservatoire des volumes dagneaux bio de la Commission Bio Interbev, de lAgence BIO et des organisations économiques de producteurs. Elle montre que le marché de la viande dagneau bio a progressé de 19 % en 2019 par rapport à 2018 (en tonnage équivalent carcasse). Celui de la viande de brebis sest maintenu depuis quune reprise du marché a été observée en 2018. Globalement, les filières ovines biologiques sont bien organisées. Les groupements de producteurs drainent 71 % des volumes dagneaux bio abattus à l'échelle nationale (hors vente directe). La distribution des viandes ovines bio reste diversifiée, allant de la grande et moyenne surface à la boucherie artisanale, en passant par la restauration collective et les magasins spécialisés. Une part importante des ovins bio est valorisée en vente directe (23 % des agneaux et 19 % du chiffre daffaires). Si les opérateurs ont toujours du mal à faire coïncider sorties et besoins du marché, la couverture des besoins à Pâques continue à saméliorer, en partie grâce au partenariat entre abatteurs et producteurs. Ce partenariat permet de revaloriser les agneaux à cette période et délargir les approvisionnements entre le nord et le sud de la France (qui ont des périodes de production différentes dans l'année). En parallèle, des efforts ont été effectués par la Commission Bio Interbev pour relancer la consommation de la viande dagneau à lautomne.
Marchés lait : Bio
REUSSIR PATRE, AuteurCet article apporte des informations chiffrées sur la filière ovine laitière biologique, illustrées à laide de graphiques. Durant la saison 2020-2021 (octobre 2020 à juillet 2021), la collecte de lait bio de brebis a été en hausse : elle a atteint 30,4 millions de litres, soit 9 % de plus quen 2019-2020. Le démarrage de la production a également été plus précoce. Par ailleurs, le nombre de brebis laitières certifiées bio a augmenté de 13 % en 2020 (par rapport à 2019), pour atteindre un cheptel de 153 000 brebis. Une grande majorité de ce cheptel se situe en Occitanie, et plus particulièrement en Lozère et en Aveyron. Par ailleurs, durant les sept premiers mois de lannée 2021, les produits fabriqués à partir de lait de brebis bio ont connu des dynamiques diverses : les fromages de brebis bio (hors fromages frais) poursuivent leur dynamique avec une hausse de 24,8 %, tandis que les produits ultra-frais (fromages frais, yaourts et laits fermentés) ont légèrement reculé (environ 3 %). Les graphiques présentés ont été réalisés par le GEB Institut de lÉlevage, daprès des données de FranceAgriMer et de lAgence BIO.
Dynamiques de production et de marché, expertises et leviers en filières ovine et bovine
Ce diaporama a été présenté par Jean-François Deglorie (Commission bio Interbev), à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation illustre les dynamiques de production et de marché des filières ovine et bovine biologiques. Concernant la filière ovine, le nombre de brebis allaitantes bio a connu une augmentation de 10 % en 2019. Cependant, parallèlement, le nombre annuel de fermes ovines en conversion diminue depuis 2017. Quatre régions situées dans la partie sud de la France (Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et PACA) représentent 75% des ventes ovines biologiques en filières organisées. Les tonnages équivalent carcasse poursuivent une évolution régulière : + 10 % par an. Toutefois, la viande ovine bio représente de petits volumes et une faible part du marché de la viande bio (72 M ). Elle est majoritairement commercialisée par des boucheries artisanales (22 M ), des GMS (21 M ), des magasins spécialisés (16 M ) et par la vente directe (14 M ). Concernant la filière bovine, les troupeaux bovins laitiers et allaitants biologiques sont en croissance ; une dizaine de régions comptabilisent un cheptel de plus de 30 000 vaches en AB. De nombreux broutards ne sont toujours pas valorisés en bio et partent en filières conventionnelles. Les viandes bovines représentent plus de 51 % du chiffre daffaires des viandes bio (401 M ). Elles sont très majoritairement commercialisées par des GMS (261 M , soit plus de 65 % du CA), mais les artisans-bouchers permettent de valoriser les carcasses bien conformées (52 M ). Ces bouchers sont donc très importants pour léquilibre matière.
Près de 2 800 exploitations engagées en bio
Damien HARDY, AuteurSelon l'Agence BIO, avec 8,5 % de surface agricole en bio en 2019 en France, l'espace consacré au bio a doublé en 5 ans, atteignant désormais 2,3 millions d'hectares. L'élevage bio est en augmentation, y compris l'élevage ovin. En 2019, 2 516 exploitations ovines (620 en lait et 1933 en viande) étaient certifiées bio, soit 8 % de plus qu'en 2018, et 282 élevages ovins étaient en conversion (30 en brebis laitières et 253 en ovins viande). Ces élevages totalisent plus de 238 000 brebis viande et 138 000 brebis laitières, ce qui représente 7 % du cheptel allaitant et 10 % du cheptel laitier français.
Production issue des élevages bovins biologiques
Eva GROSHENS, Auteur ; Michel DOUGUET, Auteur ; Philippe CHOTTEAU, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2020Présentée lors de la 7ème édition des conférences Grand Angle Viande, le 17 novembre 2020, cette étude de l'Institut de lÉlevage, commanditée par la Commission Bio d'Interbev, avait pour objectif de faire un état des lieux de la production issue des élevages bovins biologiques français. Pour ce faire, différentes bases de données ont été utilisées et croisées (Agence BIO, BDNI, Normabev), pour les campagnes de 2010 à 2018. Les cheptels ont fortement augmenté ces dernières années, passant de 58 000 vaches allaitantes bio au 1er janvier 2010 à 163 000 au 1er janvier 2018. Toutefois, nombre de ces animaux ne sont pas valorisés en bio, avec notamment une part importante de veaux mâles nés dans les élevages bio qui sont vendus en maigre dans la filière conventionnelle. Aussi, les enjeux sont importants pour limiter les non valorisations en bio. Sont également présentées les caractéristiques à l'abattage pour les vaches, bufs et veaux bio.
Retour des 2 rencontres filières porc bio en Pays de la Loire
Anne UZUREAU, AuteurLa CAB et lInterbio Pays de la Loire ont organisé deux rencontres, le 4 juillet 2019 : lune a porté sur la filière porcs bio et lautre sur la filière volailles bio (volailles de chair et poules pondeuses). Pour chacune de ces filières, ces réunions ont été loccasion dévoquer : lévolution de la production à léchelle nationale et régionale (nombre dexploitations, nombre danimaux en production, volumes produits ) ; lévolution du marché (dynamique de loffre et de la demande, circuits de commercialisation, prix de vente moyen en hard discount, GMS et magasins spécialisés ) ; des enjeux qui ont été identifiés par les différents acteurs de la filière afin que celle-ci poursuive un développement cohérent.
Développer et maintenir des ruchers en apiculture naturelle : Éléments et conseils pour une maîtrise de l'élevage naturel : Tome 2 - 2ème édition
Face au phénomène de mortalité des abeilles, acquérir une bonne maîtrise de l'élevage des abeilles est un enjeu réel pour compenser les pertes. Dans ce livre, lauteur, apiculteur, a souhaité transmettre sa façon de procéder tout en gardant un objectif : comment développer et maintenir une apiculture naturelle quelle que soit la taille de l'exploitation, qu'elle soit de loisir ou professionnelle. Il part de plusieurs constats : l'élevage naturel des abeilles n'est plus maîtrisé, comparativement aux techniques d'une apiculture moderne ; les rudiments concernant la pratique de sélection de l'abeille ancestrale Apis Mellifera Mellifera, dite Abeille noire, sont insuffisants ; et les enjeux que représente la sauvegarde de lAbeille noire sont trop méconnus... Au sommaire : - Qu'est-ce qu'une bonne ruche ? ; - Importer ou élever ? ; - La difficulté du maintien des ruchers ou des cheptels ; - Des abeilles, des maladies au varroa ; - La compréhension du cycle biologique de labeille ; - Lessaimage naturel ; - Lessaimage artificiel ; - Comprendre le développement dune colonie dabeilles ; - La supercédure ; - Les rudiments de la sélection ; - Augmenter son cheptel ; - Notions de montée en puissance dans le développement des colonies d'abeilles et sélection.
L'autonomie fourragère est essentielle en agriculture biologique
Jean ZAPATA, AuteurDéfinir le chargement optimal reste l'étape incontournable à toute adaptation de système en AB. Le bon effectif de vaches laitières et de son renouvellement est celui qui permet d'obtenir la période d'autonomie alimentaire la plus longue, sans pénaliser les animaux et avec un minimum de gaspillage de l'herbe. L'autonomie fourragère doit être raisonnée non pas annuellement, mais sur plusieurs années. L'auteur, conseiller en élevage (Établissement départemental de l'élevage), fait plusieurs préconisations pour l'optimisation des rotations culturales et pour la sécurisation du système fourrager.
Une pépinière pour faire essaimer les installations d'apiculteurs : Interview d'Emmanuel Rey, apiculteur en Ardèche
Fleur MOIROT, AuteurLe Syndicat des Apiculteurs Professionnels de Rhône Alpes (SAPRA) travaille depuis trois ans sur le projet d'une pépinière d'essaims destiné à favoriser et à soutenir l'installation de nouveaux apiculteurs professionnels. L'objectif est de confier des essaims au candidat à l'installation, que ce dernier fait fructifier durant deux/trois ans. Ensuite, le nombre d'essaims est restitué à la pépinière pour pouvoir soutenir un autre apiculteur, comme l'explique Emmanuel Rey, apiculteur en Ardèche et responsable technique de la pépinière. Pour pouvoir bénéficier de ce dispositif, l'apiculteur candidat doit justifier d'une compétence en apiculture, être dans une démarche d'installation professionnelle avancée, disposer déjà d'un minimum de 30 ruches et viser une augmentation de son cheptel. Un encadré rappelle les éléments de base du cahier des charges bio à prendre en compte pour augmenter son cheptel en apiculture biologique.
Projet Reine Mathilde - Ferme daccueil et de démonstration en Agriculture Biologique : Chiffres 2015
Cette brochure présente le Gaec Guilbert, élevage laitier biologique bas-normand qui est devenu, en 2010, la ferme d'accueil et de démonstration du projet Reine Mathilde : présentation du système, du cheptel, de l'assolement, de la chaîne de récolte de l'herbe, du matériel disponible sur l'exploitation, de quelques résultats économiques pour la campagne 2014-2015, et des leviers utilisés par les associés du Gaec pour atteindre l'autonomie alimentaire. Ce document a été réalisé dans le cadre du projet Reine Mathilde par l'Institut de l'Élevage, les Chambres d'agriculture de Normandie, Agronat, le Réseau Bio Normand et Littoral Normand.
Elevage biologique : Focus sur le marché de la viande bovine et ovine biologique
Stéphane DOUMAYZEL, AuteurEn France, la consommation de produits bio continue d'augmenter, avec une évolution de +6,2 % entre 2009 et 2010. En 2010, 5 % du cheptel bovin et 4 % du cheptel ovin français étaient conduits selon les principes de l'agriculture biologique. Cet article fait le point sur ces deux filières, dont la particularité est de pouvoir satisfaire les attentes du marché intérieur sans recours aux importations. Ces viandes sont valorisées dans l'ensemble des circuits de distribution, avec une orientation moins tournée vers les GMS en Aveyron que à l'échelon national. Sont également présentés les évolutions des différents cheptels et les opérateurs de l'aval présents en Aveyron. Lors d'une journée « amont-aval », ces derniers ont notamment mis en avant la nécessité de travailler sur une meilleure organisation des apports, sur la qualité de finition des animaux et sur le différentiel de prix entre bio et non-bio.
Réglementation : Zoom sur l'apiculture bio
Stéphanie ESNEAULT, AuteurLa Basse-Normandie compte, depuis 2011, quatre apiculteurs professionnels certifiés biologiques. L'article propose d'étudier la réglementation liée à l'apiculture bio : - Conversion ; - Origine des colonies ; - Ruchers ; - Matériaux de la ruche ; - Cire ; - Bien-être animal ; - Alimentation ; - Prophylaxie ; - Récolte et transformation des produits de la ruche ; - Documents et contrôle.
Agriculture bio : une conversion technique et psychologique
Jean-Sébastien MOIZAN, AuteurRencontre avec trois éleveurs (notamment en volailles) qui ont fait le choix de la conversion à l'agriculture biologique. Ce sont trois profils d'éleveurs différents qui expliquent leur démarche, leur perception du métier, et leur nouvelle manière de travailler. Benoît Drouin est un jeune agriculteur de 34 ans, situé à Rouez-en-Champagne (72) dans le pays de Loué. Arrivé sur l'exploitation familiale en 2002 (où sont produits du lait, des poulets et des céréales), son objectif est de passer à l'agriculture biologique à moyen terme. Alain Moysan, 42 ans, s'est installé en 1997 en centre Bretagne, à Plusquellec (22). Il cultive des terres et élève des poules reproductives. C'est en 2006, lorsqu'il reprend l'exploitation de ses beaux parents (des terres et un atelier lait qu'il transformera bientôt pour faire des vaches allaitantes), que germe en lui l'idée de faire autrement qu'en agriculture conventionnelle. Chez ces deux agriculteurs, trois mots pour résumer leur démarche de conversion vers l'agriculture biologique : autonomie, environnement, rentabilité. Dans les Landes, Jean-Michel Charles apprécie, lui aussi, la dimension agronomique de la production biologique. Il est responsable de l'exploitation du Lycée agricole de Sabres, entièrement convertie à la bio depuis 2008. Les poulets y sont pleinement intégrés dans la réflexion sur la rotation des cultures. Des encarts reviennent sur plusieurs points : évolution des cheptels bio : les poules pondeuses bien placées ; la conversion en chiffres : deuxième vague de conversion ; la conversion en question : entre deux et trois ans pour être certifié bio.
Dossier : Le point sur... Offre et Demande pour la filière "Grandes Cultures" en Agriculture Biologique
Michael BÖHM, Auteur ; BIO BRETAGNE INFO, AuteurAttentifs aux objectifs de développement affichés à la suite du Grenelle de l'environnement - 6 % de la SAU française en 2012 et 20 % en 2020 -, les professionnels réunis au sein d'Inter Bio Bretagne ont souhaité, dès 2009, analyser de manière fine chacune des filières bio plutôt que raisonner avec des objectifs globaux pour l'ensemble des filières. Chacune a en effet ses particularités et connaît un rythme de développement et des perspectives qui lui sont propres. Ainsi, Inter Bio Bretagne, s'appuyant sur l'expérience de l'étude menée en 2009 sur la filière "Lait bio", a décidé de travailler, en 2010, sur les filières "Légumes" et "Grandes cultures". Présentation des principaux résultats de l'étude sur l'offre et la demande de la filière "Grandes cultures" bio : la production des céréales et oléoprotéagineux (COP) bio en Bretagne ; les besoins des Organismes Stockeurs (OS) Bio bretons et des Fabricants d'Aliment du Bétail (FAB) ; les besoins des meuniers bio et autres opérateurs aval bretons ; les besoins du cheptel bio breton ; traduction des besoins actuels en surface ; l'offre bretonne à partir des surfaces en Grandes cultures bio ; l'offre future en COP bio d'origine bretonne ; enjeux et perspectives. Présentation également de TRAOU MAD de Pont-Aven (29), à l'origine d'un sablé épais (inventé en 1920 par un boulanger de Pont-Aven : Alexis Le Vilain) ; de la biscuiterie Penven. Des encarts présentent les besoins du cheptel bio breton en COP bio, l'estimation de l'évolution future des surfaces en COP Bio en Bretagne, la méthodologie de l'étude (étude qui peut être demandée à Inter Bio Bretagne), les adhérents d'Inter Bio Bretagne qui sont acteurs économiques de la filière "Grandes Cultures".
Dossier : Les produits de l'aquaculture biologique
BIO-LINEAIRES, AuteurLe dossier donne des éléments d'information relatifs aux produits de l'aquaculture biologique en France : - Produits de la mer et d'eau douce, le point de vue du client (selon une enquête réalisée par Senté Services pour Bio Linéaires) : évaluation du nombre de clients et de la fréquence d'achat ; évaluation de la satisfaction des clients ; désir du client, ses motivations, ses attentes (les poissons, les algues, les préparations et les conserves) ; un thème spécifique : les sushis ; - Le poisson bio, une règlementation stricte... : répartition des entreprises aquacoles biologiques ; situation réglementaire ; prise en compte environnementale ; mixité bio et conventionnel ; constitution du cheptel ; alimentation ; pratiques d'élevage ; quelques exemples de pratiques à respecter ; prophylaxie ; traitements vétérinaires ; - Les algues bio : enfin, leur officialisation... : principales règles de production d'algues marines ; de la récolte à la barquette ; exigence de contrôles spécifiques applicables aux algues marines ; conseils à la vente ; comment utiliser les algues ? ; atouts nutritionnels. Des encarts sont réservés à plusieurs aspects : indication en rayon du prix au kilo pour les conserves de poisson ; les + à la transformation ; autres utilisations des algues ; les mollusques.