Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (21)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Dossier : Séminaire bio et eau
Louise PAILLAT, Auteur ; Vincent HOUBEN, Auteur ; Rebecca MASON, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du programme Pédagobio, la Chambre régionale d'agriculture des Pays de la Loire a organisé, en mars 2022, la 6ème édition du grand débat bio. Cet évènement, destiné à l'enseignement (formateurs et apprenants), rassemble des experts et des acteurs de terrain. Cette édition a porté sur la gestion quantitative et qualitative de l'eau en AB. En guise d'introduction, Hervé Ponthieux, de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, a fait le point sur l'état des masses d'eau du bassin Loire-Bretagne. Les objectifs de "bon état des eaux pour 2025" n'y sont malheureusement pas atteints. Puis, Étienne Simon, de la DREAL Pays de la Loire, a rappelé les différentes réglementations régissant l'usage de l'eau en agriculture. Une table ronde était ensuite organisée pour éclairer les participants sur la consommation d'eau en agriculture biologique. Si les leviers mobilisables pour une consommation économe ne sont pas propres à ce mode de production, l'esprit de l'AB tend vers une consommation raisonnée de l'eau (meilleures propriétés des sols, couverture des sols...). Cela est d'autant plus vrai en polyculture et en élevage, les productions végétales spécialisées (arboriculture, maraîchage...) étant de fait gourmandes en eau. Concernant la préservation de la qualité de l'eau, là encore l'AB bénéficie de sérieux atouts, comme l'a exposé Josette Garnier, du CNRS. Des programmes de développement de ce mode de production, associant une diversité d'acteurs, peuvent être de vraies clés de réussite pour améliorer la qualité de l'eau sur les aires d'alimentation de captage (conférence d'Audrey Vincent, de l'Isara). La journée s'est clôturée par des témoignages d'acteurs de terrain : le groupe Dephy, accompagné par le CIVAM AD 49 sur des systèmes d'élevage très herbagers ; Véronique Grolleau dont le système de culture, en bio, est géré de manière à préserver la ressource en eau ; un retour du Lycée du Fresne, à Angers, sur les actions pédagogiques mises en uvre avec les étudiants autour du changement climatique.
![]()
![]()
La géobiologie appliquée en élevage
Estelle RENAULT, AuteurDans les Côtes-d'Armor, un groupe d'éleveurs porcins s'est formé aux concepts de la géobiologie, avec une application pratique chez l'un d'eux, Mickaël Aveline. Dans cet entretien, ce dernier explique en quoi cette formation a été bénéfique et quels sont les principaux concepts à appliquer sur une exploitation d'élevage, notamment en amont de la construction d'un bâtiment. L'objectif est notamment de bien positionner les prises de terre pour minimiser la présence de courants vagabonds dans l'élevage. La géobiologie vise à identifier les éléments de l'environnement qui peuvent avoir une influence sur la santé et le bien-être des animaux - mais aussi des humains -, comme des failles géologiques, des courants d'eau souterraine, des courants électriques, etc.
![]()
![]()
Obernai : un pôle expérimental sur les digestats de méthanisation
Philippe COUSINIÉ, Auteur ; Véronique STANGRET, Auteur ; Guillaume BAPST, AuteurDepuis septembre 2018, le Lycée agricole dObernai (Alsace) accueille lun des plus grands pôles dexpérimentation sur les digestats issus de la méthanisation (projet DigeO). Lobjectif est de mesurer limpact des digestats sur lenvironnement (en étudiant les flux dazote vers les eaux souterraines) et, à long terme, sur la fertilité et la vie des sols carbonatés (sols particulièrement présents dans cette région). Plusieurs digestats vont être comparés : un à base de fumier de taurillons, de biomasse alimentaire issue du territoire (déchets de cantines et dindustries locales) et de lisier ; ce même digestat avec un ajout dargiles fixatrices dazote ; un autre digestat issu de cannes de maïs et de lisier de vaches laitières. Une équipe de trois personnes est dédiée à ce projet qui est financé pour quatre ans. Sa dimension importante (7,7 ha de SAU) et son niveau de technologie en font un excellent outil pédagogique pour tous les niveaux de formation (des Bac Pro aux BTS). Des enseignants sont dailleurs fortement impliqués dans DigeO.
![]()
![]()
Bilan de présence des micropolluants dans les milieux aquatiques continentaux : Période 2007-2009 (Etudes & documents n° 54 - Octobre 2011)
Ce bilan s'inscrit dans la continuité des précédents bilans. Il s'élargit aujourd'hui aux autres micropolluants suivis dans les milieux aquatiques continentaux. Il valorise les résultats des analyses réalisées sur l'ensemble des points des réseaux de surveillance. Les résultats présentés ne portent ni sur des eaux distribuées en vue de la consommation humaine ni sur les polluants dits « émergents ». De 2007 à 2009, près de 950 micropolluants différents, dont près de 60 % sont des pesticides, ont été recherchés par les réseaux de surveillance des milieux aquatiques continentaux. Des pesticides sont quantifiés dans 91 % des points suivis dans les cours d'eau et 70 % des points en eaux souterraines. Les teneurs mesurées sont parfois très faibles mais une grande diversité de molécules entre en jeu, surtout dans les cours d'eau métropolitains. Les normes ne sont pas respectées au moins une année, sur les trois étudiées, pour 11 % des points suivis dans les cours d'eau. Les normes étant plus strictes dans les eaux souterraines, les cas de non respect y sont plus importants. Ainsi, 27 % des points sont dans ce cas. Les pesticides les plus présents dans les milieux aquatiques sont essentiellement des herbicides en métropole et des insecticides dans les DOM. Certains pesticides interdits, mais autrefois très utilisés, sont encore très présents. Les micropolluants autres que pesticides appartiennent à des familles chimiques diverses et ont des origines très variables. Les hydrocarbures aromatiques polycyliques sont très souvent présents dans les eaux superficielles, auxquels s'ajoutent dans les sédiments des retardateurs de flamme. Ces familles sont d'ailleurs la source de la majorité des dépassements de normes. Dans les eaux souterraines, les solvants chlorés sont plus présents. À l'exception des métaux, dont l'origine peut être naturelle, ces micropolluants sont plus présents en métropole qu'en outre-mer et, de manière générale, plus présents dans les cours d'eau que dans les eaux souterraines. Ainsi, 40 % des points suivis dans les cours d'eau et 7 % de ceux suivis en eaux souterraines ne respectent pas les normes. Le nombre important de dépassements dans les cours d'eau est pour l'essentiel dû à des substances pour lesquelles les normes sont très strictes. Cette publication s'inscrit dans le programme de valorisation des données du système d'information sur l'eau.
![]()
L'état des eaux derrière une information officielle déficiente, des évaluations et des données inquiétantes
P. ROBINET, Auteur ; I. LAUDON, Auteur ; Cyrille DESHAYES, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2011Cette synthèse, réalisée à partir de données publiques disponibles en 2007, s'intéresse à l'état réel des eaux brutes en France. Dans la première partie, WWF s'interroge sur les données officielles et les informations diffusées. Les auteurs mettent en évidence les défauts des données officielles, qui n'autoriseraient pas la plupart des calculs statistiques effectués en vue de générer l'information officielle. La deuxième partie aborde le traitement indépendant des données publiques. Un corpus de cartes de contaminations par substance à l'échelle de la France fait apparaître un état dégradé et généralisé des cours d'eau, des eaux souterraines et des sédiments. Les substances présentées sont : phosphates, nitrates, pollution organique, micropolluants, pesticides, HAP (Hydrocarbure Aromatique Polycyclique), PCB et les métaux (Zinc, Plomb, Cadmium, Nickel, Mercure, Chrome). La dernière partie du document présente la mise en place d'un site internet interactif et citoyen présentant une information pédagogique, ainsi qu'un glossaire et des annexes rappellant les seuils officiels fixés pour certaines substances.
![]()
![]()
Dossier : Pour une agriculture compétitive plus économe en pesticides
Pascale MOLLIER, Auteur ; Géraud CHABRIAT, AuteurLe plan Ecophyto a été lancé en 2007 avec l'objectif de réduire de 50 % l'utilisation de pesticides d'ici à 2018. Ce plan d'action national est plus exigeant que la réglementation européenne. Il vise à retirer du marché les 53 molécules les plus dangereuses. La qualité de l'eau est un sujet récurrent et les impacts sur la santé publique inquiètent les chercheurs et la population. Les produits phytosanitaires sont partout, dans l'air, dans les sols et dans les eaux naturelles. Il faut donc amorcer une évolution, qui passe tout d'abord, pour l'INRA, par la détermination de niveaux de pratiques : intensives, raisonnées, de protection intégrée, de production intégrée et d'agriculture biologique. Un nouvel indice a été créé, IFT (Indice de fréquence de traitements). L'engagement de réduire de 50 % l'utilisation des pesticides serait tenu si l'ensemble de l'agriculture française passait en production intégrée (modification profonde du système de cultures, diversification des rotations en grandes cultures, variétés plus résistantes). Si l'ensemble de l'agriculture française passait en protection intégrée (utilisation de variétés résistantes, de semis moins denses, retardés, désherbage mécanique, lutte biologique), la réduction de pesticides serait de 33 %. Ces changements de comportement engendreraient une diminution de la production globale allant de 6 à 25 % selon les cultures. Une des propositions consiste à développer de meilleurs outils d'aide à la décision et de changer les pratiques culturales. La recherche doit concevoir de nouveaux systèmes pour conjuguer performances environnementales, techniques et économiques. L'innovation des systèmes se fait aussi par les agriculteurs souvent regroupés en GIE. Une mobilisation est nécessaire à tous les niveaux : producteur, transformateur, distributeur et consommateur, en soutenant l'effort de reconception des systèmes de culture et le développement de dynamiques territoriales. Des expérimentations sont menées actuellement sur les variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques, résistantes aux maladies, des agents de lutte biologique et de nouveaux outils d'aide à la décision. L'amélioration variétale prend beaucoup de temps. Il faut dès à présent identifier les nouveaux modes de culture pour sélectionner les variétés adaptées. Ces « nouvelles » variétés doivent être performantes au niveau du rendement, être résistantes aux maladies et s'adapter facilement aux conditions locales. Il faut considérer les interactions génotype-environnement-conduite de culture. Après avoir trouvé une variété résistante, il faut gérer les contournements de résistance par les pathogènes. La recherche étudie et modélise des systèmes de production d'un point de vue agronomique et économique, mais ces modèles ne pourront jamais remplacer les expérimentations sur le terrain. Des études globales sur les systèmes de production sont encore menées par l'Inra et dans le cadre de l'étude Ecophyto.
![]()
![]()
Les pesticides dans les milieux aquatiques - Données 2007 (Etudes & documents n° 26 - Juillet 2010)
Ce document dresse un état de la contamination des cours d'eau et des eaux souterraines par les pesticides en 2007, en France métropolitaine. Il a été réalisé à partir des données produites par les services de l'Etat, les établissements publics et certaines collectivités locales dans le cadre de leurs actions de contrôle et de surveillance, sous la responsabilité des agences de l'Eau. Cette synthèse s'inscrit dans la suite des travaux réalisés depuis 1998 par l'Ifen (Institut français de l'environnement), puis par le SOeS (Service de l'observation et des statistiques). En préambule du document, sont mis en évidence plusieurs éléments du contexte de l'étude : définition des pesticides ; réorganisation de la surveillance liée aux pesticides dans les eaux (directive cadre sur l'eau (DCE), intégration des réseaux mis en place localement dans les réseaux de contrôle gérés par les agences de l'eau, mise en uvre du réseau de contrôle de surveillance (RCS)...) ; périmètre de l'étude ; exploitation des données pesticides (adaptation aux nouveaux critères d'évaluation résultant de la DCE). Les résultats montrent une présence de pesticides dans 91 % des points suivis dans les cours d'eau et dans 59 % des points en eaux souterraines. Les normes de qualité environnementales définies à ce jour ne sont pas respectées sur 11 % des points en cours d'eau et sur 18 % des points en eaux souterraines.
![]()
![]()
Energie sous serre : Stockage dans des réserves d'eau
Ariane GRISEY, Auteur ; Sacha MELAMEDOFF, AuteurAfin de limiter la consommation énergétique des serres et d'optimiser l'utilisation de l'énergie solaire, une des principales pistes consiste à récupérer et stocker cette énergie dans des réserves d'eau. Plusieurs systèmes possibles sont exposés dans cet article : - le stockage d'énergie journalier (dans des citernes souples, des tubes en plastique ou des réservoirs installés à l'intérieur de la serre ou encore des réservoirs ou bassins installés à l'extérieur) ; - le stockage d'énergie saisonnier dans des aquifères. Les principales caractéristiques d'installations existantes et représentant les différents types de stockages sont exposées dans plusieurs tableaux. Certaines sont présentées plus en détail dans l'article. Un test grandeur nature dans une nouvelle serre au centre Ctifl de Balandran devrait permettre d'évaluer ces systèmes dans les conditions climatiques du sud de la France.
![]()
![]()
Métaux lourds : Les plantes peuvent nous aider à dépolluer le sol
L'activité humaine pollue l'air, l'eau, mais aussi la terre. La présence de métaux dans le sol pose de gros problèmes, notamment en terme de santé publique. Mais tandis que les hommes continuent de salir leur environnement, les plantes, elles, fournissent des solutions. En effet, certains végétaux accumulent les polluants dans leurs tissus, débarrassant ainsi l'environnement de ces produits dangereux.
![]()
![]()
A la force de l'eau ou du vent : Un bélier ou une éolienne pour l'eau des vaches
L'éolienne de pompage et le bélier hydraulique sont deux moyens efficaces, écologiques et robustes, pour pomper de l'eau, sans moteur ni énergie coûteuse. Ces deux systèmes sont présentés dans cet article, complété par des témoignages de personnes les utilisant.
![]()
![]()
Principales substances actives de pesticides présentes dans les eaux
En France, plus de 200 substances actives différentes de produits phytosanitaires sont observées dans les eaux superficielles et souterraines, à des teneurs variables, sans toutefois permettre de conclure sur les tendances globales de l'évolution de la pollution. Les données de l'article sont extraites du rapport de l'Institut français de l'Environnement (IFEN) sur "Les pesticides dans les eaux", publié en 2004 sur les états des lieux en 2002. On y trouve par exemple que les herbicides sont les produits phytosanitaires les plus fréquemment détectés dans les eaux souterraines.
![]()
![]()
La bio préserve la qualité des eaux souterraines
Quels sont les impacts réels sur l'environnement des différents types d'agriculture (intégrée, durable, biologique, raisonnée, fermière, paysanne...) ? Une étude, réalisée par l'équipe Agriculture durable de l'UMR Inra-INPL de Nancy-Colmar, montre que le cahier des charges de l'agriculture biologique est celui qui répond le mieux à la préservation de la qualité des eaux souterraines. Mais en prenant en compte l'ensemble des composantes de l'environnement, il est devancé par celui de la production intégrée mis en oeuvre en Suisse. Quant à l'agriculture raisonnée, son impact sur l'environnement reste marginal.
![]()
![]()
Des pesticides qui coulent de source
73% des eaux de surface et 57% des eaux souterraines sur les 5400 points analysés en France contiennent des pesticides ! C'est le rapport de l'IFEN (Institut Français de l'Environnement), présenté en septembre 2003, qui l'affirme. Certes, l'agriculture n'est pas la seule responsable : jardinage domestique, traitement du bois, entretien des routes y contribuent aussi. Mais deux faits sont inquiétants : d'abord, que l'on retrouve dans les eaux souterraines des produits interdits depuis plusieurs années (lindane, dinoterbe ou dinosèbe...), ce qui confirme leur forte rémanence, et, a posteriori, la raison de leur interdiction. Mais, deuxième fait préoccupant, les analyses ne portent que sur 300 des 500 molécules actives utilisées en agriculture. Enfin, même si les triazines sont interdits pour la plupart depuis juin 2003, d'autres herbicides toxiques, comme le paraquat viennent d'être approuvées par l'UE, malgré la réticence de 5 pays qui l'accusent d'être "hautement toxiques". Syngenta, qui produit les triazines, produit aussi le paraquat. Faut-il y voir un rapport ?
![]()
![]()
Les nitrates dans les eaux
Il y a eu ces dernières années une montée inexorable du taux des nitrates dans les eaux en général, y compris certaines de nappes souterraines dites pures. La fertilisation des sols cultivés concernant directement les nitrates, la question de la rationalisation, de l'emploi ou du remplacement de cet élément pose un vaste problème agricole. La situation est d'autant plus alarmante, que l'arrêt, même immédiat d'apport de nitrates ne pourra provoquer qu'une lente décrue des concentrations de nitrates retenus dans les sols et par la même dans les eaux souterraines ou de surface. Cet article propose une approche de la problématique : les sources de nitrates et leur toxicité, les moyens de maîtriser les teneurs actuellement élevées de certaines eaux naturelles, les perspectives d'amélioration de la situation avec des mesures prises dans le secteur agricole et dans le secteur du traitement des eaux usées urbaines.
![]()
![]()
Reines Trinkwasser durch ökologischen Landbau
Face à des problèmes croissants de présence de résidus de pesticides et de nitrates dans l'eau potable, la ville de Munich a décidé de protéger ses captages d'eau potable par une vaste campagne de conversion à l'agriculture biologique sur une surface de 6 000 hectares. Ce programme bénéficie de conseils de techniciens agronomes et d'aides financières pour surmonter les nombreuses réticences des agriculteurs concernés et pour compenser les pertes de rendement. L'initiative commence à porter ses premiers fruits, car les teneurs en nitrates et en pesticides baissent et les coûts de 1,5 millions de DM par an semblent peu élevés si on tient compte des frais bien supérieurs qu'engendrerait la solution alternative du retraitement des eaux usées. Description d'un tel programme, raisons et résultats envisagés.