Thésaurus


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
15 novembre 2011 - Retour sur la journée "Viandes Bio"
BIO BRETAGNE INFO, AuteurLes participants à la journée Filières et Techniques consacrée à la filière Viandes bio ont pu échanger sur la production, la structuration et les débouchés. Cette discussion a été suivie des visites d'une exploitation du Morbihan et de l'entreprise Monfort Viandes présentées dans cet article. Sur la Ferme de la Haye, conduite en AB, les broutards sont vendus sur le circuit conventionnel. Les éleveurs souhaiteraient pouvoir valoriser leurs mâles en bio et s'interrogent aujourd'hui sur les possibilités qui s'offrent à eux. Dans l'entreprise de découpe et de transformation Monfort Viandes, les produits biologiques représentent 20 % du chiffre d'affaires, part qui devrait augmenter dans les années à venir. Le « Pôle Viande Bio Bretagne », créé en 2010, a pour objectifs de sécuriser les volumes et les débouchés pour les transformateurs et de garantir un prix rémunérateur aux éleveurs. Le marché de la viande biologique est actuellement en développement et les efforts importants de structuration de la filière sont indispensables pour assurer la bonne valorisation des produits.
![]()
![]()
Actualités : Filières - Journées filières et techniques : Orge brassicole et Bière : un fort potentiel de conversions et de débouchés en Bretagne : Le 27 novembre à Querrier et Trégunc (29)
Goulven OILLIC, Auteur ; Stanislas LUBAC, AuteurLe 27 novembre 2012, la dernière journée bretonne Filières et Techniques de l'année était dédiée à la filière "Orge brassicole bières Bio". Cette journée a rassemblé, dans le Finistère, une trentaine de participants (producteurs, porteurs de projets, acteurs de la filière "Bières"...) La France est le 1er producteur d'orge brassicole en Europe Aujourd'hui, en Bretagne, on recense une trentaine de brasseries artisanales et une douzaine de brasseries produisent de la bière bio. Trois brasseries fabriquent 70 % de la bière Bio bretonne (Coreff, Lancelot et la Brasserie de Bretagne). La production totale de bières (Bio + conventionnelle) des brasseries bretonnes avoisine 70 000 hl, dont près de 20 % en bio. Après estimation des besoins de ces brasseries, l'article présente le projet de production du Gaec des Radicaux Libres ; les exigences des brasseurs (important taux de déclassement de l'orge mais bonne valorisation économique...) ; le type de sol apte à la réussite de la culture de l'orge (bon état structural, non hydromorphe ). Concernant les variétés, les malteries n'acceptent que les lots sans mélanges variétaux : au cours de la journée, le besoin de recherche de variétés d'orges brassicoles adaptées au contexte pédoclimatique breton a été formulé. Les activités de l'association « De la Terre à la Bière », de Malt Fabrique et de la Brasserie de Bretagne sont présentées, ainsi que le témoignage de Jean-René Cotten, producteur d'orge brassicole biologique.
![]()
![]()
L'agglomération recherche des maraîchers bio
Guy DUBON, AuteurDans l'objectif de protéger ses ressources en eau, la communauté d'agglomération Seine-Eure a choisi de favoriser le développement de l'agriculture biologique sur son territoire. Pour cela, elle a acquis les terrains autour des points de captage et propose une trentaine d'hectares à des maraîchers engagés en agriculture biologique (installation, agrandissement), via des baux ruraux environnementaux. Environ 80 hectares permettront également l'installation d'exploitations de grandes cultures, toujours en bio. L'agglomération assure une diversité de débouchés pour les futurs installés.
![]()
![]()
Les agriculteurs du magasin Couleurs Paysannes ouvrent un snack
Agnès CATHALA, AuteurDans les Alpes-de-Haute-Provence, à Valensole, près de Manosque, le magasin de producteurs Couleurs Paysannes (magasin sous forme de coopérative) est ouvert depuis 2012. Il est approvisionné par 70 agriculteurs coopérateurs et réalise un volume de ventes annuel de plus de 4 millions deuros. Deux autres points de vente ont ouvert, en 2014 (dans le centre de Manosque) et en 2015 (près dAix en Provence). En 2017, les producteurs de la coopérative se sont lancés dans un nouveau défi : celui de la restauration. Leur objectif était de faire goûter leurs produits, de créer de nouveaux débouchés et de limiter le gaspillage alimentaire en employant les fruits et légumes non vendables mais encore consommables. Ils ont décidé douvrir un snack (La Toque Paysanne). Un an a été nécessaire pour monter ce projet. Ils ont construit et aménagé un bâtiment (100 000 dinvestissements), et ont embauché un cuisinier et un commis. Ils ont commencé la saison avec 50 couverts et ont terminé à 200. Leur objectif est à présent de maintenir lactivité hors-saison.
![]()
![]()
L'agriculture bio en Auvergne-Rhône-Alpes : Les chiffres de la production, transformation et distribution : Edition 2019 ; Repères 2017-2018
Alice ODOUL, Auteur ; Thibault PECLET, Auteur ; Marithé CASTAING, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (16B Rue Aimé Rudel, BP 45, 63 370, FRANCE) : DRAAF AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2019Les données 2018 de lAgence Bio ont placé Auvergne-Rhône-Alpes au 3ème rang des régions françaises en nombre de fermes bio : 5 858 exploitations bio ou en conversion, soit 10 % des exploitations régionales, marquant une progression en 5 ans de 50 % ; La région compte également 251 776 ha en bio, dont 195 357 ha certifiés et 56 419 ha en conversion, portant à 8,9 % la part de la SAU bio AuRA dans la SAU bio nationale. 2 755 opérateurs de laval sont également présents dans la région. Auvergne-Rhône-Alpes reste la première région française en ce qui concerne le réseau aval, très développé et dynamique. Les fermes bio dAuvergne-Rhône-Alpes pratiquent souvent la vente directe. Lâge moyen des producteurs ayant démarré une conversion bio récente (avant 2017-2018), se situe autour de 46 ans, 39 % dentre eux ont 50 ans et plus. Lagriculture bio semble être considérée comme un atout pour faciliter la transmission dune exploitation. La part des projets bio enregistrés dans les points daccueil installation en 2018 a progressé (36 % vs 29 % en 2017), mais en nombre variable selon les départements. Les chiffres clés 2018 de la filière bio en Auvergne-Rhône-Alpes sont détaillés et commentés : collecte, distribution, transformation, coopératives, débouchés de la restauration collective. Sont ensuite présentés les chiffres par filière et par département.
![]()
![]()
Agroecologia del cañamo
Le chanvre poussait à l'état sauvage et était cultivé dans plusieurs endroits de la planète bien avant qu'il y ait des lois et des réglements sur sa culture. Les références sur cette plante sont présentes à travers l'histoire et pratiquement dans toutes les cultures (utilisations médico-spirituelles, des fibres, des semences...). La première référence à son utilisation textile date de 8000 avant notre ère en Europe et en Asie (Chine). Les égyptiens cultivaient le chanvre en 4000 avant notre ère, et s'en servaient comme substitut du papyrus pour fabriquer du papier et des vêtements. Actuellement, ses potentialités agroécologiques sont diverses ; l'histoire de la culture du chanvre en Espagne, les différentes utilisations de la plante, ses avantages écologiques et agricoles, sa culture...
![]()
![]()
L'agroforesterie ? Oui mais...
Mickaël DAURIOS, AuteurL'agroforesterie fait de plus en plus d'émules. Toutefois, cette pratique n'est pas simple et elle nécessite du temps, des soins et des techniques bien spécifiques. Cet article apporte quelques éléments de réflexions sur le développement de la filière et sur les conditions de ce développement. Pour cela, l'auteur, de la structure Arbres et Paysages 33, s'appuie sur l'exemple de la Ferme du Moulinat, en Gironde. Un premier bilan rapporte les dégâts liés au gibier, l'inadaptation de certaines essences implantées ou encore les effets de l'emploi de Bois Raméal Fragmenté (BRF). Par ailleurs, des effets bénéfiques sont observés, notamment sur la croissance des arbres qui profitent d'une présence plus forte de l'agriculteur-sylviculteur et donc de soins particuliers. Question débouché, la création d'une coopérative régionale pourrait faciliter les ventes.
![]()
![]()
Agronomie - Fiche n° 2 : Cultiver des associations en AB récolter des interactions
Le Réseau Mixte Technologique pour le Développement de l'Agriculture Biologique (RMT DévAB) est composé d'instituts techniques agricoles (dont l'ACTA, tête de réseau), de chambres d'agriculture (dont l'APCA, tête de réseau), d'organismes de recherche, de structures spécifiques de l'AB (dont l'ITAB), de lycées agricoles (du réseau Formabio) et d'écoles d'ingénieurs en Agriculture. Il a pour ambition d'identifier des stratégies de développement de ce mode de production agricole et de consolider un réseau de compétences, en recherche, développement et formation, spécifiques à l'AB, permettant de construire des projets intégrateurs pour l'AB et développer la visibilité européenne de la France. L'axe 1 du programme du RMT vise à accompagner l'AB comme mode de production innovant et performant pour l'ensemble de l'agriculture. L'objet du chapitre introductif et des fiches qui l'accompagnent (organisées en 4 chapitres : Systèmes de production ; Agronomie ; Santé des plantes et des animaux ; Partenariats) est de caractériser des systèmes de production innovants et performants et d'identifier leurs clés de réussite. Ainsi, cette fiche (Agronomie - Fiche n° 2 : Cultiver des associations en AB récolter des interactions) a été réalisée dans le cadre du RMT DEVAB. Le maintien de la biodiversité est l'un des principes fondamentaux de l'agriculture biologique. L'association de cultures est une des manières d'y répondre. De multiples formes d'associations sont possibles : en bandes (agroforesterie, cultures intercalées ), en relais (espèces prairiales sous couvert de céréales), en mélanges (cultures récoltées en même temps). Cette fiche a pour objectif de présenter essentiellement les mécanismes et intérêts des différentes déclinaisons des associations sous forme de mélanges. Les préconisations techniques seront d'ordre général car elles sont bien souvent à réfléchir en fonction du contexte pédoclimatique et du mode de valorisation visé.
![]()
![]()
André Bergot, Vigneulles-Lès-Hattonchâtel (Meuse) : Indispensable maîtrise technique
L'ARBORICULTURE FRUITIERE, AuteurDans ARBORICULTURE FRUITIERE (L') (N° Supplément Bio - Septembre 2011 Septembre 2011) / p. 11-12 (2)André Bergot est arboriculteur biologique depuis 1998. Installé à Vigneulles-Lès-Hattonchâtel dans la Meuse, il témoigne de son expérience de production biologique en cerises aigres, cerises douces, poires, coings, reines-claudes, quetsches et mirabelles. A son installation, il n'existait que peu de renseignements portant sur l'agriculture biologique. Il s'est donc formé « sur le tas », avec quelques difficultés lors de la conversion car la conduite des mirabelliers est difficile en agriculture biologique. Il n'effectue que les interventions nécessaires avec des traitements à base de cuivre, de soufre et de Bt, et se trouve néanmoins confronté à un problème de dépérissement important de ses vergers causé par les xylébores. Ses mirabelles sont vendues en frais et en direct, mais il cherche à multiplier les débouchés, notamment en Amap. Il utilise le prix comme moyen de fidélisation de ses clients. Il travaille, avec d'autres producteurs, à un projet de construction d'un centre de stockage des fruits écologiques.
![]()
![]()
APLFBB : L'OP souhaite accueillir de nouveaux producteurs
Goulven MARÉCHAL, AuteurL'Association des Producteurs de Fruits et Légumes Biologiques Bretons (APLFBB) a tenu son assemblée générale le 3 juillet dernier. L'article retranscrit un entretien avec le chargé de communication de la structure, qui revient sur les bilans et perspectives de l'organisation de producteurs. Il met en avant un fonctionnement amélioré grâce à la planification entre producteurs, expéditeurs et distributeurs, ainsi que le développement d'une gamme d'environ 90 produits. Une réflexion a été engagée par tous les adhérents concernant les semences paysannes. Le cahier des charges BioBreizh, permettant de valoriser des variétés locales, fait partie des outils destinés à choisir les variétés population. L'OP souhaite accueillir de nouveaux producteurs afin de développer les circuits longs pour 6 ou 7 variétés de légumes. Enfin, la révision en cours des statuts de l'association devrait déboucher sur un nouveau statut de coopérative et la constitution d'un capital social.
![]()
![]()
Aquitaine : L'huilerie Biopress mise sur la graine de proximité
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'huilerie Biopress, située à Tonneins dans le Lot-et-Garonne, créée en 1989, est une huilerie 100 % bio. Afin d'améliorer le potentiel de cette entreprise, des investissements de l'ordre de 2 millions d'euros sont en cours de réalisation avec la mise en place d'une nouvelle ligne d'embouteillage sous atmosphère contrôlée, l'équipement d'un laboratoire d'analyses et d'un système de désodorisation des huiles. Pour consolider sa place dans un marché très concurrentiel, l'entreprise favorise les approvisionnements locaux et nationaux, notamment pour les graines de soja et de tournesol. L'approvisionnement national est plus difficile pour le colza, en raison de difficultés techniques au niveau de la production. Les débouchés des huiles vierges de 1ère pression à froid et des huiles désodorisées se font essentiellement en magasins spécialisés et en vrac pour l'industrie agroalimentaire, 27 % de ces produits sont dédiés à l'export. Les tourteaux représentent 40 % du chiffre d'affaires, les huiles conditionnées et en vrac en représentent chacune 25 %. L'entreprise, qui insiste sur l'importance de la qualité des produits et de la sécurité alimentaire, a obtenu la certification IFS (International Food Standard) en 2009.
![]()
![]()
L'Ardèche, vivier de plantes médicinales
Vincent Deschandol ramasse et cultive en bio des plantes médicinales depuis 1999. Rien qu'en bio, l'activité de cueillette occupe une cinquantaine de personnes en Ardèche. Entre 800 et 1 300 mètres d'altitude, chacun a, de manière tacite, ses coins, des espaces dont les propriétaires autorisent la cueillette en échange d'un sac de pommes de terre ou de fruits frais. Au cours de ses pérégrinations, Vincent Deschandol constate la difficulté à se procurer l'arnica tant la plante souffre des erreurs de l'agriculture conventionnelle. Par contre, le cueilleur collecte l'aubépine, le laurier, le thym de garrigue, le bourgeon de hêtre. En France, plus de 200 plantes à parfum, aromatiques et médicinales sont cueillies et plus de 120 sont cultivées. La lavande et le lavandin représentent plus de la moitié des surfaces de production bio. Sur 5 hectares seulement, l'exploitation de l'Ardéchois en renferme une grande diversité. Echinacée, mélisse, menthe poivrée, bardane, pissenlit, serpolet... couvrent la moitié de la surface. Plusieurs situations liées à la viabilité de l'exploitation de Vincent Deschandol sont évoquées : le contexte dans lequel évoluait son exploitation lors de son installation ; les débouchés de certaines de ses plantes aromatiques ; l'entretien de petites terrasses ou le choix de cultures sur bâches ; la livraison de végétaux à la coopérative Vivaplantes, située à Mercuer. Cependant, alors que la production de plantes à parfum est, en France, un secteur très dynamique et en pleine croissance (7% des PPAM sont bio, alors que la surface totale consacrée à ce mode de culture dépasse à peine 2%), Vincent Deschandol, pour compléter son revenu, travaille 10 heures par semaine à Vivaplantes.
![]()
![]()
Argousier : Une baie à découvrir
Emmanuel Cabanes produit de l'argousier (des pays alpins) sur six hectares, mais espère en implanter sur les 12 hectares de son exploitation. Il a débuté de façon empirique (sélection des plants sauvages, bouturage, alternance des formes de taille) et a fait le choix de l'agriculture biologique. La première plantation a eu lieu en 2000, la première récolte significative a été réalisée en 2005. Il produit du jus d'argousier en association avec un voisin. Il a aussi créé sa propre société de commercialisation de compléments nutritionnels Natvit. Sa gamme de produits est présente dans 150 pharmacies de la région PACA. L'argousier des pays alpins a des teneurs en antioxydants, acides aminés et vitamines C bien supérieures à celles des argousiers produits dans l'Europe de l'Est.
![]()
![]()
L'Assov face à une demande croissante en poulets "bio"
Crise de la dioxine belge, scandale des farines animales,... Depuis Juin, le groupement label Assov (Association des producteurs labels "Sud-Ouest Volailles") doit faire face à une accélération de la demande de ses débouchés abattoirs en poulets fermiers bio. Mais, présente sur ce créneau depuis 1991, cette organisation label du Sud-Ouest doit surmonter les nombreux obstacles qui freinent l'envol des volailles bio ("un délai incompressible de six mois prévu par la réglementation française pour assurer la reconversion des parcours extérieurs auxquels ont accès les volailles", "la difficulté pour les fabricants d'aliments de se procurer des matières premières bio, de préférence françaises et donc parfaitement tracées jusqu'à la parcelle d'origine", "la nécessité de rémunérer les éleveurs bio avec une marge substantiellement plus importante qu'en production label",...).
![]()
![]()
Basse-Normandie : Biopousses alimente la restauration collective
Frédéric RIPOCHE, AuteurMalgré une concurrence déjà forte sur la distribution de paniers ou concernant la vente sur les marchés, la demande en légumes bio pour la restauration collective en Basse-Normandie est relativement importante. Ainsi, pour favoriser l'installation, notamment de la quinzaine de personnes diplômées du BPREA option maraîchage bio du CFPPA de Coutances, la couveuse Biopousses a été mise en place à Lingreville. Mathieu Blin, le premier "couvé", a signé un contrat avec un établissement qu'il approvisionne. Ce contrat fixe les catégories de légumes à produire, les volumes et les prix, avec tout de même une certaine souplesse en cas d'aléas et la possibilité de se tourner vers le réseau de maraîchers locaux. Deux autres maraîchers ont rejoint Mathieu sur la couveuse. A eux trois, ils fournissent sept établissements. Pour les périodes creuses, ils bénéficient de débouchés en centres de vacances, maisons de retraite