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Des légumes et une légumerie pour la restauration collective
Juliette LAKITS, AuteurInstallé en agriculture biologique dans les Yvelines depuis 2010, Xavier Dupuis a développé une activité de légumes de plein champ en complément de ses productions de blé, maïs et légumineuses. Son projet est désormais de mettre en place une activité de transformation (légumerie) pour proposer des produits adaptés aux besoins de la restauration collective. Le financement et la mise en place de cet atelier sont passés par la création d'une CUMA, en septembre 2011, qui compte déjà six adhérents.
La luzerne, clé de durabilité des systèmes de grandes cultures biologiques
Adeline CADILLON, Auteur ; Laetitia FOURRIÉ, Auteur ; Laurence FONTAINE, Auteur ; ET AL., AuteurDans des systèmes biologiques spécialisés en grandes cultures, la présence de luzerne dans la rotation présente de nombreux avantages, dont l'apport d'azote, la lutte contre les adventices, des effets structurants pour le sol en lien avec le réseau racinaire de cette espèce, une contribution à la lutte contre les ravageurs ou les maladies. Malgré ces avantages, deux freins limitent le développement de cette culture. Le premier concerne le volet technique, la luzerne pouvant être « délicate » à l'implantation ou à la récolte. Le second porte sur la difficulté pour trouver un débouché, surtout en l'absence d'élevages proches, très demandeurs en foin de luzerne ou en bouchons de luzerne déshydratée, ou s'il n'existe pas à proximité d'unités de déshydratation (usines ou encore unités de déshydratation solaires en fermes ou regroupement de fermes). La possibilité d'utiliser la luzerne pour fertiliser les cultures est alors à prendre en compte, cette pratique étant porteuse de perspectives intéressantes, à développer. De façon générale, apporter des réponses concrètes à cette question des débouchés favoriserait l'insertion de la luzerne dans les systèmes de grandes cultures biologiques et contribuerait à l'autonomie de ces derniers.
Portrait des AMAP en Ille-et-Vilaine
Camille BOTELLA, Auteur ; Elodie MERABTINE, AuteurL'Association des Amap (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) d'Armorique a réalisé un état des lieux détaillé et chiffré des Amap d'Ille-et-Vilaine. La première Amap en Ille-et-Vilaine a été mise en place en 2006. Aujourd'hui, il en existe 40. La majorité des Amap concerne des produits issus d'agriculture biologique, même si cela n'est pas une obligation de la charte des Amap. La moitié des Amap enquêtées ne concernent qu'un producteur (maraîcher souvent), l'autre moitié y associe plusieurs autres produits (et producteurs) : ufs, pain, viande, pommes, miel... La distribution a lieu le plus souvent à faible distance du lieu de production (sont détaillés aussi les lieux, fréquence, durée). Une moyenne de 50 paniers hebdomadaires est distribuée par Amap. La question du renouvellement des adhésions chaque année peut être problématique. Alors que certaines Amap aimeraient augmenter la distribution, d'autres souhaitent au contraire ne pas dépasser une certaine taille afin de garder un « esprit Amap ». La majorité des maraîchers ne distribuent que dans une seule Amap (contrairement aux autres produits), mais ils ont souvent d'autres circuits de distribution en parallèle. La vente en Amap représente en général plus de la moitié du chiffre d'affaires des producteurs. Enfin, si les prix de vente des produits sont censés être calculés sur les coûts de production et les volumes commercialisés, en réalité ils restent davantage fixés par les prix du marché. Deux encarts complètent cet article, l'un expliquant le principe général des Amap et leur évolution aujourd'hui, l'autre présente l'Association des Amap d'Armorique et d'autres réseaux existants.
Du producteur au consommateur : Des paniers de légumes bio pour les étudiants de Saint-Brieuc
Agathe PERRIN, AuteurJulien Scolan est maraîcher bio à Hillion, ville située dans l'agglomération de Saint-Brieuc. Il s'est installé en 2008 sur 3,5 hectares, avec l'objectif de commercialiser en direct et sous forme de paniers essentiellement. Aujourd'hui, il commercialise pour 80 % de son chiffre d'affaires en paniers, pour 10 % sur les marchés et pour 10 % en restauration commerciale ou collective. A la demande de l'association des étudiants de Saint-Brieuc, il propose, depuis mai 2012, des paniers à 5 à l'Université. L'article propose un bilan d'étape de cette expérience : historique, motivations, fonctionnement, nombre et type de paniers, évaluation économique et par rapport au temps de travail, atouts et contraintes. En outre, l'article relate un rapide entretien, conduit simultanément avec Florian Renault, Président de l'association des étudiants Briochins, Vincent Robert, Vice-président de cette même association et Monique Hervé, infirmière à l'Université.
Quitte à tailler des haies, autant les valoriser
Costie PRUILH, AuteurLa filière Bois énergie est un moyen, pour les agriculteurs, de valoriser le bois issu de l'entretien des haies et bosquets, tout en fournissant une ressource renouvelable pour accompagner les projets de chaufferies. Le réseau Cuma et la Chambre d'Agriculture de la Manche ont montré la rentabilité de cette filière, à condition que les débouchés existent, ce qui n'est pas forcément évident aujourd'hui. Toutefois, les projets de chaufferies se développent, notamment dans les collectivités territoriales. Les producteurs intéressés doivent s'engager dans un plan de gestion des ressources boisées afin de répondre à la demande de leurs clients. Une étude, menée par la Chambre d'agriculture de la Manche, montre que la valorisation en bois plaquette, avec une coupe tous les 10 à 15 ans, est la plus intéressante.
Résultats de l'enquête 2011 sur les pratiques de tournesol en agriculture biologique
Cette enquête vise à décrire la diversité des pratiques liées à la conduite du tournesol bio et les résultats à la récolte 2011. Le questionnaire a été envoyé, début octobre 2011, à 920 agriculteurs répartis sur tout le territoire français. 169 fiches ont été analysées, ce qui porte le taux de réponses à environ 18 %. Pour traiter et interpréter les données, 4 grandes régions ont été distinguées : Auvergne/Rhône-Alpes ; Nord ; Ouest ; Sud. Les résultats sont présentés comme suit : - Caractéristiques des exploitations ; - Sols et potentiel des parcelles enquêtées ; - Le tournesol dans la rotation ; - L'interculture avant tournesol ; - L'implantation du tournesol ; - La conduite du tournesol ; - La récolte du tournesol ; - Les débouchés du tournesol.
Le sarrasin en agriculture biologique
Cette fiche technique présente les atouts, les contraintes, la place dans la rotation, la préparation du sol, le semis, la lutte contre les pigeons, les variétés, la fertilisation, le désherbage, la récolte & stockage, les débouchés, la valeur alimentaire du sarrasin (ou blé noir), plante traditionnelle bretonne, en agriculture biologique.
Les tonnages de viande bio continuent de progresser
REUSSIR BOVINS VIANDE, AuteurSelon la commission Bio d'Interbev, les tonnages en viande bio ont progressé de 15 % en 2011, conséquence directe de la dynamique des conversions des exploitations en bio de ces dernières années. Côté débouché, la grande distribution confirme son rôle clé. Cependant, la part des magasins spécialisés dans les produits alimentaires bio tend à progresser. En 2012, les tonnages de viande bio valorisés en vente directe ont fait l'objet d'une estimation après enquête auprès des outils d'abattage : pour la viande bovine, ils approcheraient 2 000 tonnes.
Valorisation des fruits en Provence : Trouver ses débouchés
Julie MARTIN, AuteurAu vu des importantes surfaces en conversion actuellement, l'offre en fruits biologiques, notamment en pommes, devrait augmenter et devra faire face à une demande stagnante. Pour mieux appréhender ces changements, la filière doit se structurer. Lors d'une journée technico-économique, le Grab (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon et Bio de Provence ont abordé, avec les acteurs concernés, la question des débouchés, que ce soit en grandes surfaces, en transformation ou encore en restauration scolaire. Parmi les grossistes qui ont participé à cette journée, Lionel Félix, de Relais Vert, indique qu'aujourd'hui, ce sont les producteurs qui viennent le démarcher, alors que c'était l'inverse il y a encore quelques années. Toutefois, une progression de la consommation est largement envisageable, chaque ménage français ne consommant que quatre pommes bio par an en moyenne. Grâce à la transformation, les producteurs peuvent également trouver un débouché important, en proposant des produits adaptés aux goûts des consommateurs.
15 novembre 2011 - Retour sur la journée "Viandes Bio"
BIO BRETAGNE INFO, AuteurLes participants à la journée Filières et Techniques consacrée à la filière Viandes bio ont pu échanger sur la production, la structuration et les débouchés. Cette discussion a été suivie des visites d'une exploitation du Morbihan et de l'entreprise Monfort Viandes présentées dans cet article. Sur la Ferme de la Haye, conduite en AB, les broutards sont vendus sur le circuit conventionnel. Les éleveurs souhaiteraient pouvoir valoriser leurs mâles en bio et s'interrogent aujourd'hui sur les possibilités qui s'offrent à eux. Dans l'entreprise de découpe et de transformation Monfort Viandes, les produits biologiques représentent 20 % du chiffre d'affaires, part qui devrait augmenter dans les années à venir. Le « Pôle Viande Bio Bretagne », créé en 2010, a pour objectifs de sécuriser les volumes et les débouchés pour les transformateurs et de garantir un prix rémunérateur aux éleveurs. Le marché de la viande biologique est actuellement en développement et les efforts importants de structuration de la filière sont indispensables pour assurer la bonne valorisation des produits.
André Bergot, Vigneulles-Lès-Hattonchâtel (Meuse) : Indispensable maîtrise technique
L'ARBORICULTURE FRUITIERE, AuteurDans ARBORICULTURE FRUITIERE (L') (N° Supplément Bio - Septembre 2011 Septembre 2011) / p. 11-12 (2)André Bergot est arboriculteur biologique depuis 1998. Installé à Vigneulles-Lès-Hattonchâtel dans la Meuse, il témoigne de son expérience de production biologique en cerises aigres, cerises douces, poires, coings, reines-claudes, quetsches et mirabelles. A son installation, il n'existait que peu de renseignements portant sur l'agriculture biologique. Il s'est donc formé « sur le tas », avec quelques difficultés lors de la conversion car la conduite des mirabelliers est difficile en agriculture biologique. Il n'effectue que les interventions nécessaires avec des traitements à base de cuivre, de soufre et de Bt, et se trouve néanmoins confronté à un problème de dépérissement important de ses vergers causé par les xylébores. Ses mirabelles sont vendues en frais et en direct, mais il cherche à multiplier les débouchés, notamment en Amap. Il utilise le prix comme moyen de fidélisation de ses clients. Il travaille, avec d'autres producteurs, à un projet de construction d'un centre de stockage des fruits écologiques.
Du bio et des circuits courts
Véronique BARGAIN, AuteurInstallé depuis 1978 à Sion-les-Mines (Loire-Atlantique), François Lebret converti ses terres en bio en 1989, puis son troupeau en 2000, par conviction écologique. En 2008, son association avec Elodie Crossouard lui a permis de se dégager du temps tout en assurant sa succession. Aujourd'hui, l'exploitation compte 146 ha et 510 brebis. La moitié de la surface est en herbe, le reste en culture pour la vente et l'autoconsommation. Les éleveurs ont basé leur troupeau sur la race Romane, qui se désaisonne bien, afin de produire des agneaux toute l'année. Le troupeau compte également d'autres races. La production d'agneaux toute l'année est néanmoins la difficulté de leur système. Leurs débouchés sont des coopératives bio, des supermarchés bio et deux bouchers, en circuit court (le Gaec fait abattre les bêtes et les livre lui-même à ses clients). Les associés remarquent que les débouchés dans les magasins biologiques spécialisés ont tendance à baisser, au profit des grandes surfaces.
Au bonheur des plantes
Stéphane PERRAUD, Auteur ; Nadia FARGEIX-BONDIA, AuteurLa surface cultivée en plantes aromatiques et médicinales (ppam) a crû d'un tiers ces quinze dernières années, dopée par une demande croissante du public. Sur les 35 000 hectares cultivés dominent le lavandin, la lavande et la sauge sclarée, les trois principales plantes à parfum (20 000 ha), ainsi que le pavot (10 000 ha). La France en importe massivement des pays de l'Est, du Maghreb et de Chine. Il existe pourtant un potentiel avec 1 500 plantes recensées, mais 250 seulement sont régulièrement commercialisées Le chiffre d'affaires des plantes aromatiques et médicinales est évalué à 85 millions d'euros par an. Les principales zones de production se trouvent en Rhône-Alpes et en Provence Alpes Côte d'Azur et progressent dans l'Ouest, les Cévennes et l'Auvergne. Mais, comme le précise Nadine Garcia, responsable de la cellule "marché des ppam" à FranceAgriMer, on peut s'installer partout. L'article expose comment devenir producteur et vivre des débouchés en plantes aromatiques et médicinales. Cette dynamique attire de nouveaux candidats à l'installation majoritairement en bio. Ainsi sont présentés des témoignages de producteurs en plantes aromatiques et médicinales, installés en agriculture biologique : Sabine Couvent qui cultive des plantes médicinales et tinctoriales en bio avec l'aide de ses ânes, à La Bégude-de-Mazenc (Drôme) ; Le Groupement d'intérêt économique "Plante Infuse" qui réunit des producteurs de plantes, à Saint-Croix-Vallée-Française (Lozère). En outre des points sont faits sur : le métier de cueilleur, la part du bio, se former, le statut d'agriculteur...
La carotte se mange bio
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn Allemagne, 21% des ventes de carottes concernent la carotte biologique, alors que la tomate biologique ne concerne que 5% des ventes et les concombres, poivrons et oignons atteignent 2 à 3% des ventes. L'écart de prix entre la carotte issue d'agriculture conventionnelle et celle issue de l'agriculture biologique tend à diminuer. Ainsi, en août 2010, la carotte biologique était vendue au consommateur 0,18 euro/kg de plus que la carotte conventionnelle.
Céréales : Triticale : des débouchés encore limités
Danielle BODIOU, AuteurCet article fait un état des lieux de la production et surtout de l'utilisation du triticale en France. La production de cette céréale, croisement entre le blé et le seigle, est en forte progression, aussi bien en conventionnel qu'en bio : les surfaces ont doublé en 15 ans. En fabrication d'aliments biologiques pour le bétail, son utilisation pour la campagne 2009/2010 a augmenté de 21 % par rapport à l'année précédente. Mais l'utilisation de cette céréale reste essentiellement l'alimentation du bétail, surtout pour l'autoconsommation. Certes, l'apparition de nouvelles variétés font que cette céréale, la cinquième cultivée en France, n'est plus cantonnée à la Bretagne ou au Massif Central. Mais les débouchés, autres que l'alimentation animale, restent encore limités. La difficulté d'approvisionnement est un des freins. Autres freins : sa sensibilité aux mycotoxines, la nécessité de faire évoluer les process industriels ou encore le manque de variétés panifiables.