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Recherche de nouveaux débouchés et structuration de filière
Pierre-Louis BERGER, AuteurLe séminaire professionnel fruits à pépins bio intitulé "Quelles stratégies de commercialisation des filières pommes et poires biologiques ? Repères et perspectives", organisé par la Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France (Fnab), était placé dans un double cadre national et de développement durable. Les enjeux pour la filière pommes et poires bio sont nombreux : il y a, d'une part, un développement important et rapide des surfaces arboricoles et, parallèlement, un besoin de structuration de la filière Dans les prochaines années, à l'horizon 2015, les volumes sur les marchés seront plus importants, car beaucoup de vergers bio seront en production. Il faudra mieux prendre en compte les besoins de la consommation des ménages et de la restauration collective. L'Agence Bio a dressé un état des lieux de cette filière, puis le séminaire a abordé la question des débouchés futurs (transformation à développer sur l'Hexagone et répartition des ventes en pommes et poires bio). La Fnab a proposé aux professionnels, arboriculteurs, transformateurs, distributeurs, un projet de calendrier de commercialisation pour les arboriculteurs. Richard Laizeau, consultant indépendant en gestion et arboriculture bio en Vendée (85), intervient depuis trois ans pour la Fnab. Il a exprimé comment la gestion, conçue comme une forme d'anticipation sur les évènements extérieurs et sur les comptes chiffrés de l'exploitation, pouvait répondre aux questions relevant du juste prix et de la détermination des prix de revient en pommes et poires bio. Il a rappelé, par ailleurs, l'importance d'éviter de travailler en mono-variété (les risques en agriculture biologique étant plus nombreux (maladies, insectes)).
Séminaire Formabio : A l'école de la bio sans frontières
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe réseau Formabio, mis en place par la DGER (Direction générale de l'enseignement et de la recherche), a pour objectif de promouvoir l'enseignement bio en France. Le salon Tech&Bio qui a eu lieu les 7 et 8 septembre 2011, à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, a permis de réunir le comité de pilotage de la licence professionnelle « Agriculture biologique conseil et développement » (ABCD) et d'amorcer des échanges avec d'autres pays lors d'un séminaire. Dans certains pays, comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, l'enseignement supérieur est très investi et propose notamment un master reconnu en agriculture biologique. En France, les écoles d'ingénieurs ne proposent pas encore de master sur la bio. Mais une réflexion est en cours dans le réseau pour proposer une qualification de type bac +5 sur l'agriculture biologique.
Aquitaine : L'huilerie Biopress mise sur la graine de proximité
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'huilerie Biopress, située à Tonneins dans le Lot-et-Garonne, créée en 1989, est une huilerie 100 % bio. Afin d'améliorer le potentiel de cette entreprise, des investissements de l'ordre de 2 millions d'euros sont en cours de réalisation avec la mise en place d'une nouvelle ligne d'embouteillage sous atmosphère contrôlée, l'équipement d'un laboratoire d'analyses et d'un système de désodorisation des huiles. Pour consolider sa place dans un marché très concurrentiel, l'entreprise favorise les approvisionnements locaux et nationaux, notamment pour les graines de soja et de tournesol. L'approvisionnement national est plus difficile pour le colza, en raison de difficultés techniques au niveau de la production. Les débouchés des huiles vierges de 1ère pression à froid et des huiles désodorisées se font essentiellement en magasins spécialisés et en vrac pour l'industrie agroalimentaire, 27 % de ces produits sont dédiés à l'export. Les tourteaux représentent 40 % du chiffre d'affaires, les huiles conditionnées et en vrac en représentent chacune 25 %. L'entreprise, qui insiste sur l'importance de la qualité des produits et de la sécurité alimentaire, a obtenu la certification IFS (International Food Standard) en 2009.
Châtaignes et noix biologiques, des transformations spécifiques
Véronique BAILLON, AuteurLe châtaignier et le noyer sont des arbres fruitiers et forestiers, qui ont eu une grande importance dans l'alimentation de certaines régions (Corse, Limousin, Cévennes). La récolte de ces fruits doit intervenir dès leur chute pour ne pas favoriser les contaminations microbiennes. La châtaigne se récolte de mi-septembre à mi-novembre avec des filets sur le sol (de moins en moins de récolte manuelle). Sa conservation est assez délicate. Les méthodes sont différentes selon la durée de conservation désirée. Il faut effectuer un trempage court pour une vente immédiate ou une conservation de deux à trois semaines. Au-delà, un premier trempage doit durer neuf jours, suivi d'un ressuyage de cinq à douze jours et d'un deuxième trempage à l'eau chaude d'une heure. Le séchage des châtaignes se fait traditionnellement dans des clèdes. Le marron peut être vendu entier ou transformé : purée, crème de marron, farine de châtaigne Il existe deux procédés d'épluchage : l'épluchage à la vapeur et l'épluchage à la flamme. La noix se ramasse à deux stades optimums : fraîche et sèche. Elle doit être séchée dès la récolte, à l'aide d'un séchoir à faux fond, à pallox sous tunnel ou à étage. Elle est proposée en noix fraîche, en noix sèche et sous forme de cerneaux.
La collecte du lait biologique en Aquitaine
Rainer SUPAN, AuteurLa situation de la filière laitière en général est difficile en Aquitaine. La région bénéficiait il y a une quinzaine d'années du marché espagnol. Mais ce débouché s'est tari, et le GIE Sud-Lait a déposé le bilan en 2010. Ses adhérents, agriculteurs en conventionnel, ont eu du mal à trouver un nouveau collecteur. Certains se sont convertis à l'agriculture biologique, conversion encouragée par la Chambre d'agriculture et des laiteries locales. Cependant, ces laiteries ont désormais suffisamment de livraisons de lait bio, et de nouveaux producteurs bio se retrouvent sans débouchés à l'issue de leur conversion.
Dossier : Biolait : Stratégie d'avenir
Christophe BARON, Auteur ; Loïc DETE, Auteur ; Geoffroy PHILIPPOTEAUX, Auteur ; ET AL., AuteurLa SAS Biolait est engagée dans une politique active et volontariste de développement tant par une rémunération attractive du prix du lait, que par de nombreuses actions d'information et d'animation assorties d'un soutien financier à la conversion de 30 / 1 000 l... Le dossier revient sur la voie tracée par Biolait : - Pour un équilibre des territoires... et des volumes mis en marche : l'année 2010 marque une nouvelle étape de développement car la période de conversion ajoute un délai pour l'entreprise (le marché intérieur de la bio progresse plus vite en terme de demande que l'offre de lait biologique ; fort de ce constat Biolait a fait le choix de prolonger, dès la fin 2008, un partenariat avec un groupement de producteurs anglais...) et constitue un atout majeur (le temps des conversions est utile à un engagement de terrain visant à une bonne transition vers un cahier des charges "bio" ; il permet au groupement de producteurs Biolait de préparer des débouchés à l'horizon 2012...) ; - Des adhérents de Biolait témoignent sur le développement : lors de l'assemblée générale les 30 et 31 mars 2010, des groupes de travail ont été constitués sur différents thèmes dont un concernant "Les marchés, la politique de la filière, la stratégie de développement" ; - Biolait demain... : anticipation et projection vers l'avenir en accord avec le slogan "La bio partout et pour tous" ; - Regard libre sur l'évolution de Biolait : une entreprise ou plus qu'une entreprise ? pour quels débouchés ? Biolait doit-il aller jusqu'à la transformation ? ; - Salons tenus par Biolait & Unebio.
Dossier : Sylvopastoralisme : De nouvelles ressources avec le sylvopastoralisme
Denis GAUTIER, Auteur ; Gérard GUERIN, Auteur ; Laurence GEFFROY, AuteurCe dossier présente des expériences de sylvopastoralisme permettant de valoriser à la fois des espaces boisés et d'améliorer la gestion pastorale d'un troupeau dans le Grand Sud de la France. A l'échelle de l'exploitation, l'activité sylvicole constitue une activité complémentaire à l'élevage, en fournissant des ressources fourragères supplémentaires et également d'un point de vue économique. En effet, la valorisation des débouchés sylvicoles : bois-bûche, plaquettes forestières ou bois construction, constitue un complément de revenu intéressant qui permet d'amortir rapidement l'aménagement du parc boisé. A l'échelle d'un territoire, un projet sylvopastoral associant les différents usagers de l'espace permet de maintenir la présence d'un troupeau et de garantir l'entretien et l'ouverture des paysages tout en contribuant au développement économique territorial.
Elaboration d'un argumentaire technico-économique de sensiblisation à l'agriculture biologique dans le bassin Seine-Normandie
Avec l'agriculture intensive (utilisation d'engrais minéraux, pesticides), des points de captages d'eau potable sont fermés et les coûts engendrés pour dépolluer l'eau destinée à la consommation sont lourds. La Directive Cadre Européenne sur l'Eau indique pour objectif une maîtrise et une réduction des coûts de traitement de l'eau avec, d'ici 2015, l'atteinte du bon état écologique de l'eau. A cet effet, le bassin Seine-Normandie a opté pour la mise en place de mesures préventives sur les zones de captages d'eau potable telles que le développement de l'agriculture biologique et a souhaité pouvoir disposer de données témoignant des performances techniques et économiques des exploitations bio du bassin. Ce mémoire de fin d'étude, rédigé dans le cadre de l'obtention du diplôme d'ingénieur agronome (Agro Campus Ouest), et dans le cadre d'un stage auprès de l'Agence de l'eau Eau Seine-Normandie, est organisé comme suit : - I. Contexte de l'étude : 1. Le bassin Seine-Normandie : un bassin peuplé et consommateur d'eau ; 2. Un enjeu : la protection des bassins d'alimentation de captages (BAC) en Seine-Normandie ; 3. Les actions de protection des BAC dans le bassin Seine Normandie ; - II. Méthodologie de la collecte des données : 1. Identifier et préciser les besoins des différents acteurs ; 2. Quels types de références techniques et économiques collecter ? ; 3. La structure-type d'une fiche ; - III. Mise en uvre de la méthode et résultats : 1. Inventaire des données récoltées par région ; 2. Les résultats technico-économiques par région ; 3. Les diffrentiels de prix bio/conventionnel : un argument en faveur du bio pour les orientations agricoles dominantes du bassin Seine-Normandie ; 4. Les limites de la méthode ; - IV : Quel avenir pour l'agriculture biologique dans le bassin Seine-Normandie ? : 1. Prix et marchés des produits bio ; 2. Autonomie des exploitations et filières ; 3. Le devenir du bio : aides publiques et Grenelle ?
La filière lait et son avenir : Mieux vaut prévenir...
Frédéric RIPOCHE, Auteur« +30 % de lait bio en 2011, comment les producteurs s'organisent » a été le sujet de l'une des conférences du salon professionnel de Guichen « La Terre est notre métier » en octobre 2010. Face à l'augmentation des volumes de lait bio produits, les agriculteurs veulent s'organiser pour maîtriser ce développement, et maintenir les prix à un niveau équitable. Pour eux, la gestion collective des volumes nécessite davantage de transparence sur les filières bio des laiteries. De leur côté, les principaux opérateurs sont attentifs à ce que la collecte soit en adéquation avec le marché. La SAS Biolait (100 % bio, deuxième collecteur de lait bio après Lactalis) trouve les débouchés avant d'avoir les volumes réels, et contractualise les marchés de manière pérenne. Concernant l'origine du lait bio, les achats hors frontières représentent près de 120 millions de litres. Si les acteurs de la filière restent prudents sur l'évolution réelle de la production française, ils évoquent la concurrence des pays voisins comme l'Allemagne et le Danemark, notamment au niveau des zones frontalières. Quant au prix du lait, il est défini au niveau de l'interprofession (Cniel, Cil Ouest) et les producteurs regrettent qu'il n'y ait pas de discussion sur le sujet au sein de la Commission bio. Sept associations de producteurs ont été constituées par laiterie et bassin de production. Elles ont pour but d'assurer une cohérence entre tous les acteurs de la filière.
Le maraîchage dans les villes
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLe Groupement régional d'agriculture biologique de Haute-Normandie, en partenariat avec les collectivités territoriales, a pour projet d'implanter des zones de maraîchage biologique au sein de plusieurs agglomérations de la région. Des groupes de travail sont constitués pour répondre aux problématiques du foncier, des porteurs de projet et des filières de commercialisation. La première zone, de 22 ha, est en train de voir le jour sur la communauté d'agglomération Seine Eure. Elle permettra d'installer 3 à 6 jeunes agriculteurs, qui mutualiseront leurs moyens de production, de stockage, de conditionnement et de commercialisation. La phase de construction du projet a été lancée durant l'hiver 2010, pour un accompagnement efficace des maraîchers. Les conclusions de ce travail seront présentées lors du colloque « Maraîchage biologique et restauration collective en Haute Normandie » en janvier 2011.
Mélanger des variétés de céréales, pour valoriser les qualités de chacune
Cet article présente les essais réalisés depuis 2002 à la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou (Maine-et-Loire) et en Sarthe, par les Chambres d'agriculture des Pays de la Loire, sur les mélanges de variétés en blé tendre et triticale. Le poids spécifique, le poids de mille grains, ainsi que le taux de protéines n'enregistrent pas de différence entre le mélange cultivé et la moyenne des 3 variétés cultivées en pur, pour le blé comme pour le triticale. Le mélange de variétés ne permet pas de gain de rendement tous les ans, mais il en permet la sécurisation : il gomme en effet en partie des aléas liés au climat, à la prépondérance de certaines maladies Par ailleurs, la concurrence vis-à-vis des mauvaises herbes est mesurable au champ. Tous les débouchés conviennent aux associations, notamment la panification, pour laquelle des mélanges montrent une qualité supérieure à la culture en pur. Le choix des variétés du mélange est basé sur les apports que l'on en attend (couverture du sol, résistance aux maladies, valeur boulangère, rendement, rendement paille ).
De nouveaux outils pour planifier ses cultures
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurLa planification de la production est un des problèmes majeurs auxquels les maraîchers bio sont confrontés. Un handicap qui crée bien souvent un déficit de production et ne permet pas de répondre à la demande, même sur circuits courts. De fait, Alain Arrufat, chargé de l'expérimentation et de l'appui technique en maraîchage bio à Perpignan (66), a travaillé sur des cultures légumières d'hiver et a développé un outil de type logiciel, qui permet d'apporter un conseil de mise en place pratique de cultures associées avec l'objectif d'une planification des cultures sous abri. L'intérêt d'un tel outil pour le maraîcher et la démarche d'Alain Arrufat sont exposés dans l'article.
Performances technico-économiques en Agriculture Biologique dans le bassin Seine-Normandie
Pour chaque région du bassin Seine-Normandie sont présentées des données générales sur la bio, les aides nationales ou régionales à la bio, ainsi qu'un glossaire. Sont également présentées les performances technico-économiques, en agriculture biologique, propres à chaque région du bassin Seine-Normandie : - Ile-de-France : les grandes cultures et le maraîchage ; - Champagne-Ardenne : les cultures de vente, la production laitière, les systèmes polyculture-bovins viande, les systèmes bovins viande spécialisés (dans cette région et en Bourgogne), la viticulture biologique, les cas-types de simulation de conversion à l'AB ; - Bourgogne : l'étude de systèmes biologiques en commun avec la Champagne-Ardenne, les "fermoscopies" du SEDARB (Service d'Eco-développement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) (deux systèmes céréaliers, trois systèmes laitiers, un système polyculture-bovins lait), la viticulture ; - Picardie : les cultures de vente, la production laitière ; - Haute et Basse Normandie : la production laitière, une exploitation maraîchère, les cas-types de Basse-Normandie (deux systèmes laitiers spécialisés herbagers, un système laitier spécialisé semi-intensif, un système naisseur herbager 100 % foin, un système naisseur engraisseur de bufs tout herbe, un système naisseur engraisseur de bufs et veaux sous la mère avec cultures de vente) et de Haute-Normandie (toutes productions biologiques : lait de chèvre, arboriculture, viande bovine, maraîchage, lait, grandes cultures, viande ovine, polyculture élevage).
A la redécouverte du chanvre
Yann JAWORSKI, AuteurLe chanvre, dont la culture s'est peu à peu effacée du territoire breton, refait surface. Bien que les choix d'itinéraires techniques (variétés, densités de semis) permettent d'axer la valorisation sur la paille ou la graine, la double valorisation est importante pour rentabiliser au maximum la culture... La graine de chanvre (chènevis) est notamment tournée vers l'exportation en Allemagne (pour le marché de l'alimentation humaine). La graine est riche et équilibrée en acides gras essentiels, en acides aminés essentiels et en vitamines. Cependant, la valorisation du chènevis en alimentation humaine, l'un de ses débouchés pour les acteurs d'une filière régionale, requiert une certaine qualité et impose des contraintes techniques : séchage rapide, manipulation délicate. Côté transformation, le décorticage de la graine reste problématique. Concernant la mise en marché, les ventes des produits à base de chanvre sont confidentielles. Par ailleurs, d'un point de vue agronomique, le chanvre permet de diversifier les rotations.
S'impliquer dans la restauration collective biologique : Guide pratique à l'usage des organismes de développement et de formation souhaitant accompagner les producteurs
Julien LABRIET, Auteur ; Eric GRUNEWALD, Auteur ; Elodie CACHET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2010Ce guide, réalisé par la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique des régions de France (FNAB), avec le soutien du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche et de l'Agence Bio, a pour vocation de fournir les informations requises aux organismes de développement et de formation souhaitant accompagner les producteurs bio dans leur investissement pour servir la restauration collective. La restauration collective est un secteur d'activité peu connu des agriculteurs, tournés habituellement vers d'autres types de débouchés, et est souvent réputé comme contraignant et peu valorisant. Comme tous les secteurs de commercialisation, la restauration collective a des règles et des acteurs spécifiques, des budgets et des normes qui lui sont propres, parfois différents de ceux des autres secteurs mais qui ne sont pas forcément plus contraignants. Par ailleurs, la restauration collective présente beaucoup d'avantages sur le plan social. Les producteurs bio commencent à prendre la mesure de ce marché, à initier des regroupements au sein d'outils collectifs et à nouer un dialogue avec les collectivités. Ces dernières et l'Etat, poussés par les objectifs fixés par le Grenelle de l'Environnement (20 % de produits biologiques dans la restauration collective en 2012 en valeur d'achat) et les circulaires Etat exemplaire (15% de produits biologiques dans la restauration collective d'Etat 2010 et 20% en 2012 en valeur d'achat), se sont mis en quête d'un approvisionnement bio essentiellement tourné vers la production locale. Certaines de ces collectivités ont mis en place des solutions innovantes. Régularité, progressivité, planification, engagement dans la durée... sont les facteurs clés qui leur ont permis de se garantir un approvisionnement fiable, tout en maîtrisant les coûts. Ces exemples méritent d'être suivis afin que l'offre puisse augmenter corrélativement avec une demande cohérente et structurante. Ce guide présente le secteur de la restauration collective, en explicite les règlements et spécificités et donne des outils pour les acteurs travaillant auprès de producteurs souhaitant s'engager vers ce débouché.