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Jusquà 6 hectares par heure avec la faucheuse traînée
David LAISNEY, AuteurSébastien Selin, éleveur bio en Charente, a vu son assolement en herbe augmenter fortement depuis sa conversion, pour atteindre 200 ha sur les 250 ha de lexploitation. Auparavant, il utilisait des faucheuses conditionneuses de 3 m de la CUMA, mais il a investi individuellement dans la faucheuse traînée Kuhn GMD 5251 TC. Pour seulement 25 000 , Sébastien a pu acquérir cette faucheuse de 5,20 m dont le débit de chantier est élevé et la mise en uvre facile. Avec un tracteur de 220 chevaux, la fauche se réalise à une vitesse de 13 à 16 km/h, soit un débit de 6 ha/h. Les faucheuses sans conditionneur séduisent de plus en plus dexploitants du fait du faible investissement, du débit de chantier, mais aussi de la faible demande en puissance : 130 chevaux suffisent pour combiner une faucheuse arrière double avec une unité frontale.
Volailles de chair bio : Les médecines dites alternatives
Tiffany MASSALVE, Auteur ; Dominique PLASSARD, AuteurLe cahier des charges biologique limite le nombre de traitements antiparasitaires ou antibiotiques à un par an pour les volailles de chair. Les médecines dites alternatives comme la phytothérapie, laromathérapie ou lhoméopathie peuvent être prescrites en cas de besoin. Ainsi, après avoir rappelé limportance de penser dabord à la prévention (être vigilant sur la qualité des bâtiments, de lalimentation, de leau, de lair, veiller au bien-être animal, réaliser des vides sanitaires...), cet article fournit des éléments sur ces médecines alternatives et sur leurs usages possibles, notamment via des témoignages (éleveurs en particulier). Pour certains dentre eux, ces médecines représentent même lavenir.
Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 5
La Lettre Filières FNAB - Apiculture n° 5 est composée des articles suivants : - Focus sur la gestion dun cheptel de 1 000 ruches bio dans le Morvan ; - Pratiques et approvisionnements pour le nourrissement en apiculture biologique ; - Récoltes et prix du miel bio - Enquête 2017 ; - Point détape sur les évolutions règlementaires en apiculture bio ; - Achat de cire : anticipez vos approvisionnements en cire ! ; - Varromed, un nouveau médicament efficace pour la gestion de Varroa ?
Lutte contre la maladie de la suie des pommes : Lintérêt dun modèle de prévision dévolution
Jean-Michel NAVARRO, AuteurLa maladie de la suie, observée dans les vergers de pommes tardives, est une altération superficielle de lépiderme, sintensifiant au cours de la période de conservation. Comme elle ne sexprime réellement quen fin dété, les traitements sont délicats à positionner. Christophe Raucaz est arboriculteur bio à Verrens-Arvey, en Savoie. Pour mieux contrôler la maladie, il teste dans le cadre du programme DEPHY animé par l'ADABio - un modèle de prévision de lévolution de la maladie de la suie, nommé RIM pro. Ce dernier repère la première infestation, puis permet de faire le tri entre les périodes humides contaminatrices et celles qui ne le sont pas. Christophe Raucaz utilise également ce modèle pour positionner, en fonction de la prévision de production de spores, des traitements préventifs. Quant au coût, il faut compter 200 euros labonnement pour maximum 2 stations météo.
Protection des vergers
ARBO BIO INFOS, AuteurCet article fait le point sur les traitements hivernaux utilisables dans les vergers conduits en agriculture biologique. Ils concernent : - des traitements d'assainissement contre les mousses et les lichens ; - la prévention contre la cloque du pêcher, qui peut démarrer dès janvier ; - la taille et la lutte contre le chancre européen sur pommiers et poiriers, les maladies bactériennes comme le pseudomonas, et l'enroulement chlorotique sur pruniers et abricotiers ; - et enfin, la lutte contre le gel.
Cahier Technique : Mildiou sur vigne : 14 règles d'or : Une approche globale pour une gestion efficace en viticulture biologique
Le mildiou est la problématique principale des vignerons des Pays de la Loire. Ce cahier technique est le résultat de plusieurs années dobservations, dessais et dapprofondissement des connaissances des vignerons bio et biodynamistes des Pays de la Loire accompagnés par la CAB Pays de la Loire. Grâce à de bonnes pratiques, le risque peut être écarté. Ainsi, sont formulées et expliquées 14 règles à respecter : avoir un matériel de pulvérisation en bon état de fonctionnement ; savoir effectuer une pulvérisation de qualité ; avoir des produits en stock (cuivre, soufre, plantes, argile, huiles essentielles ) ; connaître les qualités et les caractéristiques des produits utilisés ; maîtriser la fabrication des préparations à base de plantes ; connaître la qualité de sa bouillie de traitement, donc de son eau ; créer une ambiance saine (badigeons, enduits ) ; pulvériser une décoction de prêle ; faire son premier traitement avec cuivre + soufre ; tenir compte de lenvironnement pour analyser la pression mildiou ; traiter avant la pluie, et non après ; pendant la période de sensibilité, encadrer la fleur ; être toujours prêt à aller traiter (planning sans cesse remis en question) ; échanger avec les collègues.
Difficile réduction des fongicides
Alison PELOTIER, Auteur ; Mylène COSTE, AuteurSur la station expérimentale fruits Rhône-Alpes, la Serfa, dans la Drôme, un hectare de pêchers est suivi dans le cadre du dispositif Ecopêche depuis 2012. L'objectif est notamment de trouver des solutions alternatives aux produits de synthèse pour faire baisser les indices de fréquence de traitement (IFT). Un système de culture classique est comparé à un système à faibles intrants et à un système conduit en agriculture biologique (AB). Si la baisse des IFT pour les insecticides a été permise (confusion sexuelle, huile de paraffine en pré-floral ), ceux des traitements fongicides sont plus complexes à gérer, peu d'alternatives étant disponibles. L'oïdium a pu être traité avec du soufre, autorisé en AB, mais c'est plus compliqué pour la cloque et le monilia. La seule alternative possible en AB est le cuivre, avec une part d'inconnu encore importante quant à l'efficacité du traitement selon les conditions annuelles. Toutefois, en 2015, les résultats pour le verger bio ont été satisfaisants. Laurent Chaussabel, arboriculteur bio depuis 1996 en Ardèche, témoigne. Il y a quelques années, il est passé d'une dose totale de 6 kg/ha de cuivre par an sur ses pêchers à une dose de 3,5 kg/ha.
Flavescence dorée : sus aux traitements superflus !
Xavier DELBECQUE, AuteurLa flavescence dorée, et donc son vecteur, la cicadelle, font l'objet de périmètres de lutte obligatoire. En agriculture biologique, ce sont des traitements au pyrèthre, insecticide naturel mais non sélectif, qui sont réalisés. Agrobio Périgord et le SRAL Aquitaine (Service Régional de l'alimentation) ont travaillé sur un protocole qui permettrait aux viticulteurs bio de s'affranchir du dernier traitement obligatoire. Basé sur l'observation et le comptage de larves de cicadelles présentes dans les vignobles dès leur premier stade et plus tard dans la saison, ce protocole doit être encadré par un technicien et une demande de dérogation doit être faite auprès de l'État pour pouvoir supprimer ce dernier traitement obligatoire. En 2016, 35 ha en agriculture biologique, sur 42 concernés, en ont bénéficié.
Fiche technique : Conseils phytosanitaires pour la culture maraîchère biologique
Cet ouvrage de référence suisse, régulièrement actualisé, présente des conseils phytosanitaires pratiques sur des cultures particulières ou des groupes de cultures. Il traite les troubles physiologiques, les maladies et les ravageurs. Ces conseils complètent les informations diffusées chaque semaine pendant la campagne agricole dans "Gemüsebau Info", publié par Agroscope et le FiBL pour la culture maraîchère biologique suisse. Au sommaire : - Composées : Salade : types Lactuca (pommée, iceberg, lollo...) ; - Crucifères : Choux de type pommé, chou de Bruxelles, chou-fleur, brocoli et chou de Chine ; Radis ; - Ombellifères : Carotte ; Céleri ; - Liliacées : Oignon ; Poireau ; - Légumineuses : Haricot nain ; - Chénopodiacées : Betterave rouge (Betterave à salade) ; Épinard ; - Valérianacées : Mâche (rampon) ; - Cucurbitacées : Courgette ; Concombre ; - Solanacées : Tomate ; Poivron (péperoni) ; - Annexe : Filets de protection.
Les limites de la comparaison « agriculture conventionnelle » versus « agriculture biologique » dans la définition de stratégies de sélection. Exemple des céréales à paille
Antonin LE CAMPION, Auteur ; François-Xavier OURY, Auteur ; Emmanuel HEUMEZ, Auteur ; ET AL., AuteurPlusieurs études portent sur des comparaisons agriculture conventionnelle versus agriculture biologique, notamment en termes de sélection, avec en toile de fond la question de savoir si les stratégies de sélection pour lAB doivent être directes (faites en AB) ou indirectes (extrapolation de résultats détudes faites en conventionnel). En prenant le cas des céréales à paille, les auteurs ont fait un travail dinventaire des études de ce type dans la littérature. Or, ce travail danalyse de la littérature montre de très grandes diversités de pratiques derrière aussi bien les termes dagriculture conventionnelle (ex : de très intensif à extensif) que ceux d'agriculture biologique. Ceci explique que les études comparatives AB/conventionnelle montrent parfois des résultats contradictoires. Par ailleurs, en AB, il est essentiel de prendre en compte les interactions génotype x environnement x pratiques. Or, toute comparaison, pour être solide, voire pour envisager une généricité des résultats, doit comparer ce qui est comparable. Les auteurs proposent donc une ébauche de classification permettant de « repérer la proximité entre études », classification basée sur un indicateur de fertilité des milieux. Ceci permettrait de faciliter les échanges et de tenter « daméliorer les stratégies de sélection en clarifiant les comparaisons ».
Maîtrise de la santé des volailles de chair : Mieux vaut prévenir ; Programme Synergies : Santé et bien-être avant tout ; Deux éleveurs témoignent : Vigilance à tous les stades
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe projet CasDar Synergies (2013-2016), piloté par lITAB, portait sur la question de la santé des volailles de chair, avec comme objectif de définir des repères pour renforcer léquilibre sanitaire, limiter les traitements et privilégier la prévention. Ce dossier présente, à travers notamment des témoignages dacteurs dont des agriculteurs impliqués dans ce projet, les principaux résultats obtenus. Ainsi, la prévention est la clé principale pour assurer une bonne santé et le bien-être des animaux. La bio demande de la rigueur, surtout pour des cheptels de 500 animaux ou plus. Les qualités du bâtiment, de leau ou encore des parcours sont déterminantes, de même que celle de lalimentation. Il faut aussi veiller à la densité des animaux et au nettoyage des bâtiments. Pour la prévention, l'éleveur peut aussi recourir aux vaccins ou encore aux vermifuges, souvent à base de phytothérapie. Létude épidémiologique réalisée dans ce projet auprès de 85 élevages bio a montré un bon niveau de santé des animaux. Cependant, des marges de progrès ont été identifiées, en lien direct avec les points clés précédemment cités, comme l'amélioration des mesures dhygiène avec la désinfection des bâtiments ; de la biosécurité avec le changement de chaussures entre les bâtiments ; la qualité de leau et celle de la litière ou l'application d'un vide sanitaire périodique complet.
Pommes / Poires : Spécial conservation
ARBO BIO INFOS, AuteurDes fruits paraissant sains à la récolte peuvent déclarer des maladies de conservation lors de lentreposage. Les maladies de conservation des pommes et des poires sont présentées : tavelure de conservation, Gloeosporium, Phytophthora, Botrytis et Monilia. Des traitements de conservation avant récolte sont possibles en agriculture biologique avec des variations selon la durée de conservation souhaitée et les conditions de récolte (pluvieuse ou sèche). Les résultats dun essai sur le traitement des gloesporioses en pommes sont également présentés. Enfin, il est très important de mettre en place une bonne prophylaxie : limiter les blessures et microblessures, limiter le potentiel dinfection des locaux, vérifier la fiabilité du matériel, respecter les conditions de mise au froid, utiliser des pallox fermés
Des pratiques pour limiter lutilisation des pesticides : Apports du programme de recherche « Pesticides »
Serge BOSSINI, Auteur ; S. BROCHOT, Auteur ; S. BROSSET, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du plan Ecophyto II, le programme « Évaluation et réduction des risques liés à l'utilisation des pesticides » a permis de conduire des recherches pour limiter l'utilisation des pesticides. Trois de ces projets de recherche sont présentés dans cet article. Le premier concernait la mise en place de filets Alt'Carpo pour lutter contre le carpocapse en vergers de pommiers. En agriculture biologique, cela a permis une réduction de 50 % de l'IFT lié aux insecticides (autorisés par le cahier des charges). Si ce résultat est similaire en agriculture conventionnelle (-60 %), l'IFT total pour ce mode de production n'a pas été significativement réduit, impacté par une augmentation de l'IFT lié aux fongicides, et ce, sans explication à ce jour. Les deux autres projets décrits concernaient deux méthodes de contrôle cultural : - avec de l'irrigation restreinte et de la taille manuelle en vergers de pêchers pour lutter contre la moniliose ; - avec l'introduction de plantes de services pour lutter contre les bioagresseurs en bananeraie.
Stop aux ravageurs dans mon jardin ! : Solutions bio préventives et curatives
La réduction de l'usage des insecticides, anti-limaces, anti-rongeurs... de synthèse dans les secteurs de l'activité agricole, horticole, forestière et les espaces verts est prévue par le plan Ecophyto 2, et leur usage sera interdit pour les jardiniers amateurs en 2019. C'est donc, dès aujourd'hui, le moment de se familiariser avec la protection biologique et le biocontrôle. Ces techniques comprennent de nombreuses solutions préventives et curatives efficaces pour faire face aux principaux ravageurs du potager, des fruitiers, de la pelouse et des arbres, arbustes, rosiers et vivaces d'ornement. Toutes sont détaillées dans ce livre (accueil des auxiliaires, choix de plantes résistantes, bonnes pratiques de culture...), qui dresse également les portraits d'environ 70 ravageurs et donne les moyens de lutte adaptés : pièges, voiles anti-insectes, barrières diverses, répulsifs, préparations biologiques...
Cloque du pêcher : Il vaut mieux traiter trop tôt que trop tard !
Fleur MOIROT, AuteurLa cloque du pêcher est induite par un champignon qui passe l'hiver dans les bourgeons et provoque des déformations des jeunes feuilles. Des traitements existent, mais ils doivent être effectués le plus tôt possible, au stade « allongement du bourgeon à bois ». Les traitements à base de cuivre restent aujourd'hui les plus efficaces, mais certains arboriculteurs testent la décoction de prêle ou encore la teinture mère de propolis.