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Une culture oubliée avec un potentiel d'avenir
Katrin ERFURT, AuteurLes cultures de protéagineux sont intéressantes, tant pour l'agriculteur (fixation d'azote, structure et fertilité des sols...) que pour la consommation humaine et animale (richesse en protéines végétales). En Suisse, peu à peu mises de côté, elles ne représentent, en 2024, qu'à peine 3 % de l'assolement. La plupart sont, en effet, sensibles aux conditions pédoclimatiques, aux maladies et aux ravageurs, ou encore à la verse. Toutefois, la gesse cultivée, ou lentille d'Espagne, encore peu connue, représente une culture intéressante car moins sensible à tous ces facteurs, et à condition de la cultiver en culture associée avec une céréale. Plusieurs essais ont été conduits avec de l'avoine, de l'avoine nue, du triticale, du blé de printemps et du blé dur ; sur quatre sites d'essais différents, à différentes densités de semis, et avec des semis fin mars-début avril pour des récoltes fin juillet-début août. Les rendements obtenus s'échelonnent de 4,4 à 18,1 q/ha. Du côté de la consommation, il reste à faire connaître cette graine riche en protéines (18 à 34 %). Seule petite ombre au tableau : sa teneur en acide oxalyldiaminopropionique (ODAP), une toxine présente en faible quantité qui reste cependant peu problématique dans le cadre d'une consommation normale.
Transformation : « Chiche ! Vous pouvez me fournir des graines ? »
Jean-Martial POUPEAU, AuteurL’entreprise Chiche transforme des graines de légumineuses bio pour l’alimentation humaine. Elle a été fondée en 2016, par Adeline Cadillon et Coralie Honajzer, à Belleville-en-Beaujolais (69). Elle transforme aujourd’hui environ 35 t de graines bio par an, dont 80% de pois chiches, en plus des féveroles, pois et gesses. Les produits sont salés et sucrés. L’entreprise de 10 salariés est en croissance, visant 30 salariés en 2028 grâce à un second atelier prévu pour 2024. L’entreprise recherche donc de nouveaux fournisseurs, plutôt en région AuRA, via des coopératives ou directement auprès des producteurs. Les pois chiches fournis doivent être triés et calibrés (minimum 7-8 mm de diamètre) et doivent respecter des normes sanitaires (pas de bruche, ni d’héliothis notamment). A noter que l’entreprise propose aussi de griller les graines des agriculteurs en prestation de services, pour leur propre vente directe. Hari&Co est une autre entreprise du secteur des protéines végétales bio, et cherche aussi de nouvelles surfaces en pois chiches.
Analyse des alcaloïdes des lupins : Condition préalable à la production alimentaire
Ivraina BRANDLE, Auteur ; Christine ARNCKEN, Auteur ; Ursula KRETZSCHMAR, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Le lupin est une plante intéressante pour la grande culture en Suisse. Cette légumineuse offre, en effet, une source de protéines végétales, est capable de fixer l’azote dans le sol et possède un bon potentiel de commercialisation en raison des utilisations très diverses. Cependant, les lupins contiennent des alcaloïdes (défenses immunitaires propres aux végétaux) qui peuvent être toxiques pour les humains et les animaux au-delà d’un certain seuil. La teneur en alcaloïdes peut varier en fonction de la variété et des conditions de culture et doit être quantifiée après la récolte. Cette fiche fournit des informations et des conseils sur l’analyse et la réduction (après récolte) des alcaloïdes des lupins. En Suisse, il n’existe pas de valeur maximale réglementaire d’alcaloïdes, mais seulement une recommandation de suivre le seuil défini par l’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques (BfR) : 200 mg d’alcaloïdes par kg pour l'alimentation humaine (0,02% de la masse sèche), et 500 mg/kg pour les aliments pour animaux. Après la récolte des lupins, leur teneur en alcaloïdes doit être mesurée grâce à l’analyse d’un échantillon représentatif ; la fiche technique décrit les méthodes d’analyse. Si le taux est trop élevé, les lupins peuvent être dirigés vers la consommation animale ou être désamérisés. Les alcaloïdes étant solubles dans l’eau, la désamérisation peut s’effectuer par trempage des lupins pendant plusieurs jours ; l’ajout de sel ou d’acide citrique accélère le processus. En revanche, la chaleur sèche (torréfaction) n’a pas d’impact sur les alcaloïdes.
Un climat en plein bouleversement : Rapport d'activité 2021/2022 du FiBL
Jannick SCHERRER, Auteur ; Sofia BARTSCH, Auteur ; Deborah BIERI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2023Dans son rapport d’activité 2021/2022, le FiBL offre un aperçu des travaux menés sur l’ensemble de ses 6 sites (Suisse, Allemagne, France, Autriche, Hongrie et Europe). Un large éventail de projets sont présentés, de la promotion de la biodiversité dans les grandes cultures au potentiel des lentilles d’eau et à la durée de vie productive des vaches laitières suisses, en passant par un projet éducatif sur l’alimentation durable en coopération avec un établissement scolaire, ainsi que des mesures pour améliorer l’agriculture et l’élevage dans la région du Sahel. Les projets abordent aussi le changement climatique, le sol, le microbiome, les alternatives au cuivre, les bandes fleuries, les semences, le pâturage des vergers, la réduction des produits vétérinaires, la sélection d’une nouvelle race de porc bio suisse…
OléoProtéines : L'observatoire du marché des protéines végétales à destination de l'alimentation humaine – Édition 2023
L'observatoire OléoProtéines permet le suivi annuel d'un large éventail d'indicateurs autour du marché des protéines végétales à destination de l’alimentation humaine. Il traite plus particulièrement de la production, de la consommation de la Restauration Hors Domicile (RHD) et d'innovations pour les produits à base de légumineuses à graines (soja, pois sec, lentille, pois chiche, féverole, lupin, haricot sec). L'édition 2023 vient consolider les données existantes, avec les données 2022 des ventes des produits issus de la filière. Plusieurs chiffres sont précisés pour l'agriculture biologique. Les pourcentages de bio dans la collecte de légumes secs varient de 3 % (pois et lupin) à 30 % (lentille). Les achats de légumes secs bruts en RHD ont augmenté de 30 % en valeur entre 2021 et 2022. Dans ce domaine, la part de marché du bio atteint 8 % en brut et 2 % en surgelé. Dans le commerce de détail, les ventes de légumes secs bio ont diminué de 7,8 % en volume, malgré des hausses de prix inférieures aux produits conventionnels. Les produits au soja bio en GMS représentaient 43 % des parts de marché.
Propositions d’hypothèses pour le scénario AMS de la SNBC 3 pour le secteur Agriculture
Suite à une demande du Ministère en charge de l’agriculture, un groupe de travail, composé d’experts INRAE, a produit des éléments permettant d’établir des scénarios et des hypothèses de trajectoire pour réduire les émissions de gaz à effets de serre pour les secteurs de l’élevage et des grandes cultures, à l’horizon 2030 et 2050. Ces travaux ont été menés dans le cadre de la nouvelle version de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC3) et portent uniquement sur la faisabilité technique et agronomique de ces évolutions. Concernant les trajectoires de l’élevage français d’ici 2050, trois hypothèses ont été étudiées : 1 – une baisse des émissions directes pilotée par les tendances socioéconomiques, accompagnée d’une réduction de la consommation de produits animaux ; 2 - une réduction de 40 % des émissions directes et indirectes (liées à l'alimentation animale), accompagnée d’une baisse de la consommation qui s'ajuste à cet objectif ; 3 - une augmentation du taux d’autoapprovisionnement en produits carnés issus d’élevages français (dans un objectif de souveraineté alimentaire), tout en veillant à ce qu'il soit compatible avec une baisse des émissions directes et indirectes de 40 %. Côté grandes cultures, le scénario étudié prédit une légère progression des rendements d’ici 2050, grâce à des investissements en matière d’adaptation au changement climatique, mais avec des pertes de récolte accrues sous l’effet de chocs climatiques. Le rapport met en avant le potentiel de stockage de carbone dans les sols, notamment grâce aux cultures intermédiaires. Par ailleurs, le potentiel de réduction des pertes d’azote (minéral et organique) est estimé à 50 %. A l’échelle nationale, le bilan d’azote pourrait être bouclé grâce à la réduction de ces pertes combinée à d’autres leviers (ex : le développement des légumineuses). Toutefois, la spécialisation des régions agricoles nécessite des études complémentaires sur le bouclage du cycle de l’azote.
Soja bio : Guide de culture 2023
Cécile LE GALL, Auteur ; Thomas MEAR, Auteur ; Benjamin DELHAYE, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2023Le soja bio est une culture de printemps présentant de nombreux avantages, tant au niveau agronomique (atout pour gérer les adventices – particulièrement dans les rotations à base de cultures d’hiver ; autonomie en azote...) qu'au niveau économique (débouché très porteur en alimentation animale, valorisation possible en alimentation humaine, prix élevés...). Ce guide technique, élaboré par Terres Inovia avec la collaboration de l'ITAB et des Chambres d'Agriculture, aborde différents points de la culture du soja bio : avant de semer ; couvert végétal avant soja ; variétés ; implantation ; inoculation ; fertilisation ; irrigation ; gestion des adventices ; maladies ; ravageurs ; récolte et conservation.
Autonomie en protéines : un enjeu pour sécuriser son système en bovins lait bio
Jean-Pierre MONIER, AuteurEn élevage biologique, autonomie et maîtrise du coût alimentaire sont fortement corrélées à l'obtention de bons résultats technico-économiques. Pour les éleveurs de bovins laitiers, la conjoncture tendue observée en 2022 rend la sécurisation des systèmes d'autant plus cruciale. Dans cet article, Jean-Pierre Monier, de la Chambre d'agriculture de la Loire et référent technique bovins lait bio pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, présente un ensemble de conseils et de repères pour aider les éleveurs à ajuster au mieux leurs rations, notamment en protéines, dans l'optique d'optimiser les performances des vaches laitières. Les stratégies à mettre en œuvre dépendent évidemment du potentiel de chaque exploitation. L'une des clés est de maximiser l'apport de protéines par le pâturage - l'herbe étant la première ressource des élevages de ruminants bio - et d'envisager la mise en culture de protéagineux utilisables en substitution du tourteau de soja.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent – Témoignages d'éleveurs bovins lait bio
Marie REDON, Auteur ; Mathilde JOUFFROY, Auteur ; Stéphane LARTISANT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître l’autonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur l’ensemble du territoire français) favorisant l’autonomie protéique de l’exploitation ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Une vingtaine d’entre elles portent sur des élevages bovins lait conduits en agriculture biologique. Ces derniers ont mis en place plusieurs stratégies : diversifier les fourrages, optimiser la gestion de l’herbe, travailler sur la qualité des fourrages… Pour cela, ces éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des prairies ou des cultures (séchage en grange, implantation de luzerne, de prairies multi-espèces, de cultures dérobées riches en légumineuses, de méteil grain, production et toastage de protéagineux…) ou au niveau de la conduite d’élevage (pâturage tournant, pâturage tournant dynamique, pâturage au fil avant et arrière, topping, vêlages groupés au printemps pour valoriser au mieux la pousse de l’herbe…). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur l’exploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en œuvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à l’aide d’indicateurs portant sur différents aspects : l’autonomie protéique, la facilité de mise en œuvre, le coût de mise en œuvre, le délai de réponse et l’impact environnemental. D’autres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent – Témoignages d'éleveurs bovins viande bio
Jean-Marie GUERET, Auteur ; Etienne FALENTIN, Auteur ; Francis BOUGAREL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître l’autonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur l’ensemble du territoire français) favorisant l’autonomie protéique de l’exploitation ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Au moins dix d’entre elles portent sur des élevages bovins allaitants en agriculture biologique. Ces élevages ont mis en place plusieurs stratégies : produire de la viande bovine avec le maximum d’herbe, favoriser les synergies entre les cultures et l’élevage, mettre en place des pratiques pour récolter des fourrages riches en protéines, implanter des cultures riches en protéines… Pour cela, ces éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des cultures (culture de luzerne pure, de prairies multi-espèces, de méteils grains, de méteils immatures, de cultures dérobées semées sous couvert…) ou au niveau de la conduite d’élevage (maximiser le pâturage, faire du pâturage tournant intensif…). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur l’exploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en œuvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à l’aide d’indicateurs portant sur différents aspects : le niveau d’autonomie protéique, le niveau de facilité de mise en œuvre, le coût de mise en œuvre, le délai de réponse et l’impact environnemental. D’autres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent – Témoignages d'éleveurs caprins lait bio
Jennifer BAUDRON, Auteur ; Benoit DESANLIS, Auteur ; Juliette BOTHOREL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître l’autonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur l’ensemble du territoire français) favorisant l’autonomie protéique de l’exploitation, ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Au moins six d’entre elles portent sur des élevages caprins lait conduits en agriculture biologique. Ces derniers ont mis en place plusieurs stratégies : diversifier les modes de récolte des fourrages, favoriser le pâturage, jouer sur les complémentarités entre différentes natures de sol afin de diversifier les cultures fourragères… Pour cela, ces éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des cultures (implantation de prairies multi-espèces, de luzerne, de sorgho, de sainfoin, de méteil grain, réintroduction d’un paysage bocager en zone de plaine pour favoriser le pâturage – ombre et effet coupe-vent -) ou au niveau de la conduite d’élevage (étaler la production des prairies pour répartir les besoins des animaux sur les différents pics de pousse d’herbe, affouragement en vert). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur l’exploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en œuvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à l’aide d’indicateurs portant sur différents aspects : le niveau d’autonomie protéique, le niveau de facilité de mise en œuvre, le coût de mise en œuvre, le délai de réponse et l’impact environnemental. D’autres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent – Témoignages d'éleveurs ovins lait bio
Alexine WOILTOCK, Auteur ; Camille BLAYAC, Auteur ; Antoine RONIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître l’autonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur l’ensemble du territoire français) favorisant l’autonomie protéique de l’exploitation ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Au moins sept d’entre elles portent sur des élevages ovins lait conduits en agriculture biologique. Ces élevages sont principalement basés en Bretagne et en Aveyron. Ils ont mis en place plusieurs stratégies : améliorer la qualité des fourrages, diversifier les cultures fourragères, jouer sur la mixité des troupeaux ovins-bovins… Pour cela, ces éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des cultures (recours à du séchage en grange, implantation de prairies multi-espèces et de mélanges riches en légumineuses…) ou de la conduite d’élevage (désaisonner pour profiter de la repousse automnale en début de lactation, favoriser le pâturage automnal et hivernal…). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur l’exploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en œuvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à l’aide d’indicateurs portant sur différents aspects : l’autonomie protéique, la facilité de mise en œuvre, le coût de mise en œuvre, le délai de réponse et l’impact environnemental. D’autres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Cap Protéines : Autonomie protéique : Les éleveurs témoignent – Témoignages d'éleveurs ovins viande bio
Alexine WOILTOCK, Auteur ; Marie-Line BARJOU, Auteur ; Claire GUYON, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2022Le volet « Élevage » du programme Cap Protéines vise à accroître l’autonomie protéique des élevages de ruminants et des territoires français. Dans le cadre de ce programme, les pratiques et les systèmes de production de certains élevages (répartis sur l’ensemble du territoire français) favorisant l’autonomie protéique de l’exploitation ont été détaillés sous forme de fiches techniques. Au moins huit d’entre elles portent sur des élevages ovins viande conduits en agriculture biologique. Ces élevages ont mis en place plusieurs stratégies : faire pâturer le plus possible le troupeau (agneaux d’herbe), augmenter la teneur en protéines des fourrages, produire ses aliments concentrés pour finir les agneaux en bergerie… Pour cela, les éleveurs ont actionné plusieurs leviers techniques, que ce soit au niveau des cultures fourragères (implanter des prairies multi-espèces et/ou des méteils, semer des prairies sous couvert, implanter des couverts végétaux pour favoriser le pâturage hivernal, planter des arbres fourragers, recourir à des plantes à tanins pour améliorer l’efficacité protéique des rations…) ou au niveau de la conduite d’élevage (faire des agneaux de report engraissés à l’herbe, recourir à des races favorables aux agnelages en plein air et à l’engraissement à l’herbe, pratiquer le pâturage tournant, adapter le pâturage pour faire face au changement climatique…). Chaque fiche contient ainsi : des renseignements sur l’exploitation qui a mis en place ces stratégies/leviers ; des informations techniques sur la mise en place de ces derniers ; des données technico-économiques liées à leur mise en œuvre. Ces fiches évaluent également ces stratégies et leviers à l’aide d’indicateurs portant sur différents aspects : l’autonomie protéique, la facilité de mise en œuvre, le coût de mise en œuvre, le délai de réponse et l’impact environnemental. D’autres fiches pourront venir compléter ces témoignages. Elles seront disponibles sur le site internet du programme Cap Protéines.
Comparaison de variétés de céréales à paille en agriculture biologique : Protocole et modes opératoires : 2022
BUREL, Enguerrand, Auteur ; Hélène SICARD, Auteur ; Robin GUILHOU, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2022Ce document a été conçu pour répondre à deux objectifs : d’une part, aider les expérimentateurs dans la mise en place des essais visant à comparer des variétés de céréales à paille conduites en agriculture biologique ; d’autre part, harmoniser les observations et les mesures réalisées par les différents organismes d’Expébio (le réseau des céréales bio), de façon à faciliter le regroupement des résultats et leur analyse en commun. Ce document fournit des repères pour choisir la parcelle de l’essai et pour construire le dispositif expérimental, tout en détaillant les notations (observations et mesures) à réaliser. Ces notations concernent : la parcelle d'essai (historique, diagnostic climatique, reliquats azotés…), des critères de rendement et de qualité (taux de protéines, poids spécifique…), la plante elle-même (levée, nombre de pieds/m2, stade épi 1 cm, couverture du sol…) et le comportement de la variété face aux bioagresseurs (maladies, ravageurs, enherbement…). Pour chaque notation, il est précisé si elle est obligatoire ou facultative, sachant que les notations obligatoires sont indispensables pour l’élaboration des synthèses régionales et nationales. Les notations facultatives viennent en complément, elles sont laissées au choix de l’expérimentateur en fonction de ses objectifs et de ses moyens. Les différentes notations sont récapitulées dans un tableau, par ordre chronologique, selon le stade de la céréale.
Compilation bibliographique sur les scénarios, les prospections et les questionnements liés à l’élevage de ruminants à l’horizon 2030-2050
Cette compilation bibliographique regroupe une cinquantaine de références, éditées entre 2008 et début 2022, autour des scénarios prospectifs, des études prospectives et des controverses liés à l’élevage, et plus particulièrement à l’élevage biologique de ruminants, à l’horizon 2030 et 2050. Les études et scénarios prospectifs qui questionnent les systèmes alimentaires et les systèmes agricoles en abordant des thématiques pouvant impacter l’élevage (ex : place des protéines animales dans les régimes alimentaires, rôle des effluents d’élevage dans la fertilisation et les flux d’azote) ont également été pris en compte. Ces références ont été extraites de la Biobase, la plus importante base de données documentaire francophone spécialisée en agriculture biologique qui réunit actuellement plus de 43 000 références documentaires. Les documents sélectionnés ont été classés selon l’échelle géographique considérée (échelle mondiale, européenne, nationale ou régionale) et selon les grandes thématiques abordées (environnement, économie et sociologie). Cette compilation bibliographique a été réalisée dans le cadre du projet BioViandes (tranche 2, 2021-2022), dont une des actions consiste à mener collectivement un travail de réflexion et de prospective sur le développement et la durabilité des filières viandes biologiques basées sur l’herbe dans le Massif Central.