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DESHYDRATATION |
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Dossier : Luzerne : La reine des légumineuses cumule les atouts
Jean-Martial POUPEAU, AuteurGrâce à ses atouts agronomiques, économiques et écologiques, et à sa capacité à faire face au réchauffement climatique, la luzerne est peu à peu devenue incontournable sur les exploitations biologiques. Comme en témoignent les différents articles de ce dossier, elle peut être valorisée de multiples façons : en ensilage, en enrubannage, en foin ou en déshydratée pour l'alimentation animale, mais aussi en multiplication de semences ou encore comme fertilisant. Dans une interview, Éric Masset et Yann Martinet, respectivement président et directeur de la Coopération Agricole - Luzerne de France, font le point sur les spécificités de cette culture et sur sa filière. En 2022, en France, elle était cultivée sur 70 000 ha, dont 15 % en bio (contre 10 % de bio en 2019). Aujourd'hui, l'un des principaux défis des producteurs est de faire face aux baisses de rendement imputables aux sécheresses récurrentes. Côté déshydratation, les acteurs de la filière se réjouissent de la diminution drastique du recours aux énergies fossiles (réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre par tonne de luzerne déshydratée entre 2005 et 2022). Dans un deuxième article, plusieurs semenciers (Cerience, Lidea, Bosc Izarn et Barenbrug) font le point sur leurs offres variétales et leurs stratégies pour répondre au mieux aux besoins des agriculteurs. Les trois derniers articles donnent la parole aux producteurs : - Dans la Sarthe, 10 éleveurs de ruminants et 6 céréaliers forment le GIEE "Promouvoir des échanges commerciaux bio locaux de protéines en Sarthe" ; - En Loire-Atlantique, depuis 2022, Didier Barbarit, de la ferme de Népri, fertilise ses terres avec de la luzerne ensilée ; - En Seine-et-Marne, David Roger, céréalier, a fait le choix de la jachère azotée à base de luzerne.
En fruits et légumes frais : Trouver des solutions sans plastique
Marion COISNE, AuteurLe loi Agec du 10 février 2020 (n°2020-105 article 77) interdit, sauf dérogations, de vendre des fruits et légumes frais non transformés dans des conditionnements plastiques pour des volumes inférieurs à 1,5 kg. Cette loi a de forts impacts sur les fruits et légumes bio vendus en GMS, car beaucoup dentre eux sont emballés (selon le projet Analyse de loffre du CTIFL, 87,8 % des fruits bio sont préemballés dans les supermarchés de 400 à 2 500 m2). Les emballages issus de la pétrochimie sont donc bannis, tout comme les matériaux biosourcés modifiés chimiquement (ex : lamidon de maïs modifié chimiquement). Les papiers ajourés, les papiers associés avec des fibres de cellulose, les barquettes en bois thermocollé ou agrafé, les cartons ajourés, etc. sont, en revanche, conformes à cette nouvelle réglementation. Pour évaluer les performances de différents emballages, le CTIFL a fait des essais, de 2019 à 2021, sur des fraises vendues en barquettes. La barquette ouverte (barquette seule) entraîne des pertes par déshydratation, mais peu de pourriture. La barquette recouverte dun film plastique entraîne leffet inverse : peu de perte de poids par déshydratation, mais plus de pourriture. Entre les deux, les différents matériaux biosourcés séchelonnent, avec des performances différentes selon que l'on considère la perte de poids ou la pourriture des fraises. Le bois peut entraîner plus de meurtrissures, car il est abrasif.
Des fruits et légumes toujours à portée de main
Marie CHIOCA, Auteur ; Delphine PASLIN, Auteur ; Luna KYUNG, Auteur ; ET AL., AuteurLa conservation des fruits et légumes fait l'objet de ce dossier qui remet au goût du jour deux méthodes : la déshydratation et la lactofermentation. Cette dernière est particulièrement intéressante, puisqu'elle enrichit les aliments de "bonnes bactéries", nourrit le microbiote et permet ainsi un meilleur fonctionnement du système immunitaire. Au sommaire : - Conservez vos fruits de saison : le b.a.-ba (confitures, bocaux de fruits, congélation) ; - Mangez sain, mangez fermenté ; - Les boissons fermentées : l'atout santé du microbiote intestinal (kéfir, kombucha, jun) ; - La déshydratation à basse température ; - Des légumes toute l'année ! (conseils de Blaise Leclerc, auteur de Produire tous ses légumes, toute l'année : Autonomie au potager).
Nouveautés
Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article présente onze nouveautés qui ont été exposées au salon La Terre est Notre Métier ou au Space. 1 - Lentreprise Thomas Plants propose des plants de betteraves fourragères certifiés bio au stade cinq feuilles sous forme de minimottes. 2 - La coopérative Deshyouest, spécialisée dans la déshydratation de luzerne bio, permet à ses éleveurs adhérents de récupérer leur fourrage sous forme de granulés ou en balles de brins longs. Elle fournit également des semences, ainsi que des analyses fourragères. 3 Éric Juncker a créé une machine de récolte dite fractionnée pour la luzerne et le trèfle violet. Elle sépare les tiges, les feuilles et les parties terminales ; ces deux dernières peuvent alors être déshydratées ou fermentées (elles sont alors nommées massaï). 4 Eilyps a créé un mélange « prairie pharmacie » composé de plantes riches en tanins condensés pour mieux valoriser lazote soluble et réguler les parasites gastro-intestinaux. Les semences du mélange « prairie pharmacie » sont à ajouter à un mélange de base et coûtent 130 /ha. 5 Valorex, transformateur spécialisé en cuisson-extrusion, a mis au point le process Prodival afin daugmenter la digestibilité des protéagineux (gain de 30 % en volailles et 50 % chez les ruminants). 6 Bionature présente ses compléments alimentaires et engrais foliaires obtenus par macération et dynamisation de mélanges de plantes et doligoéléments. La majorité de sa gamme est certifiée bio et est utilisable pour toute espèce animale et toutes cultures. 7 Bio 3 G a mis au point deux nouveaux produits : le Pré Digest (bloc à lécher visant à optimiser la digestion des fibres, des glucides et de lazote) et lactivateur de sol Orga Sol Tonic. 8 Le produit Rumi NFE est destiné aux élevages laitiers herbagers et vise à améliorer la dégradation de la cellulose. Il a été agréé bio en 2018. 9 Deltavit sadresse aux éleveurs bio du groupe CCPA en leur proposant plusieurs produits, dont Delta Pastus pour améliorer la transition à lherbe et Delta Fibrae pour augmenter la digestibilité des rations. 10 Lodi Group propose de nouveaux contenants pour sa terre de diatomée en 5 kg et 20 kg. 11 Caribou TG offre une large gamme de compléments alimentaires à utiliser principalement autour des périodes de mise-bas, de reproduction et de démarrage des jeunes.
Déshydratation de la luzerne : Un outil industriel au service de la bio
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'Eure, les Usines Coopératives de Déshydratation du Vexin (UCDV) ont déshydraté, en 2015, plus de 2000 ha de luzerne, dont un quart en bio. La luzerne connaît en effet un regain d'intérêt, de la part d'agriculteurs en conversion, pour parfaire leur rotation, mais aussi de la part d'agriculteurs en bio de longue date, qui trouvent désormais plus de débouchés pour cette culture. Dans cet article, Aurélie Oliviero, responsable du dossier bio des UCDV, décrit le fonctionnement et la stratégie de la coopérative : nombre de récoltes, traçabilité, réduction des consommations d'énergie et utilisation d'énergies renouvelables, approvisionnement local, etc.
Le sainfoin, un champ de possibles dans l'Aube
Elsa EBRARD, AuteurEn 2008, la coopérative de déshydratation dArcis-sur-Aube, dans le département de lAube (Champagne-Ardenne), connaît des difficultés économiques liées principalement à la volatilité des prix de la luzerne. Dans leurs recherches pour diversifier les activités, les administrateurs redécouvrent le sainfoin, légumineuse fourragère historiquement adaptée au territoire de la Champagne Crayeuse. Cet article présente la création dune filière de sainfoin déshydraté, ainsi que des recherches sur cette plante délaissée et méconnue mais intéressante dun point de vue agronomique et zootechnique.
Structuration de filière : Appuyer sur le champignon
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurSoutenue par le Fonds Avenir Bio de l'Agence Bio, l'association Champignons bio de France a été créée fin 2014. Ensemble, les producteurs, transformateurs et distributeurs adhérents souhaitent organiser au mieux la filière pour en faire un secteur « viable et pérenne ». La production de champignons biologiques en France est estimée à 800 t/an, avec des débouchés en frais, en conserve et en déshydraté. Ce dernier débouché est prometteur pour ce produit fragile qu'est le champignon. Il permet d'en préserver les qualités nutritionnelles et gustatives.
Désialis : luzerne déshydratée bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurL'usine de déshydratation Désialis se trouve en Champagne-Ardenne et transforme 35 000 tonnes de luzerne biologique, soit 5 % de sa production totale. Ses principaux clients sont les fabricants d'aliments, majoritairement pour la volaille. Le marché de la luzerne déshydratée biologique se développe peu en France du fait de la tendance à l'autonomie alimentaire des élevages et du ralentissement des conversions en élevages bovins. Désialis doit donc exporter afin d'éviter de déclasser sa production en conventionnel. Quant au concentré protéique de luzerne, la demande des fabricants d'aliments est forte, mais le processus industriel est trop coûteux du fait de l'interdiction d'utiliser des auxiliaires technologiques tels que l'ammoniac ou la potasse. Pour ce fournisseur, la prolongation de la dérogation des 5 % d'aliments conventionnels dans la ration des monogastriques risque d'empêcher la filière luzerne de se consolider.
Sival, salon des productions végétales : Incontournable pour les bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe Sival, salon angevin des productions végétales spécialisées, voit une affluence de visiteurs croissante aux stands de l'agriculture biologique, notamment en arboriculture. Des producteurs témoignent de leur expérience. L'article présente aussi des témoignages d'autres acteurs de la filière, comme Fruitofood, spécialisé en déshydratation et dont 30 % de l'activité est en bio. Une nouvelle variété de carotte biologique de conservation sélectionnée par Bejo est présentée.
Conservation des produits bio
BIO-LINEAIRES, AuteurPour bien comprendre les différences dans la conservation entre le bio et le conventionnel, ce dossier reprend les principaux procédés utilisés pour la conservation des aliments bio. L'objectif en bio étant de garantir non seulement une qualité sanitaire mais aussi organoleptique et nutritionnelle Au sommaire : - Conservation : trouver le bon procédé ; - La lactofermentation ; - La déshydratation et la lyophilisation ; - Le froid : la réfrigération, la surgélation, la congélation ; - Les procédés utilisant le sel, le sucre et l'huile ; - Les procédés thermiques ; - Le fumage et l'atmosphère ; - Les procédés chimiques ; - L'azotage pour des huiles bio de haute qualité.
Technique : Utilisations possibles du marc de pommes
Joseph POUSSET, AuteurJoseph Pousset fait un point sur les meilleures façons de tirer partie du marc, "résidu" de l'extraction du jus de pommes. Après présentation de la composition des marcs frais et séchés, Joseph Pousset précise leurs utilisations possibles en aliment du bétail pour les bovins, les moutons, les porcs. La richesse nutritive du marc de pommes est comparable à celle de la betterave fourragère, quoique moins grande en énergie. Son faible prix le rend économiquement intéressant. Si une grande quantité de marcs est disponible, il est alors possible de le déshydrater ou de l'ensiler. Le marc de pommes peut s'utiliser en engrais pour le sol, en le compostant en surface comme du fumier, par exemple. Certains reconnaissent une efficacité au marc de pommes épandu en fine couche sur une prairie envahie de mousses
Ile-de-France : Nouvel élan pour la luzerne
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans la zone de grandes cultures d'Ile-de-France, la luzerne présente des atouts incontestables dans les systèmes sans élevage, notamment en agriculture biologique. Cependant, pour une mise en culture de façon plus large, les agriculteurs doivent encore faire face à certains problèmes techniques et à un manque de débouchés. De leur côté, les usines de déshydratation recherchent aujourd'hui de la matière première après l'abandon de la luzerne par de nombreux agriculteurs conventionnels (plus de subventions directes à la déshydratation). Ainsi, elles ont fait le choix d'élargir leurs zones de collecte et offrent dès lors de nouvelles perspectives pour les agriculteurs biologiques de la région qui souhaitent cultiver de la luzerne. Thierry Legris, céréalier bio dans les Yvelines, témoigne : l'introduction de luzerne dans son assolement va lui permettre de réduire sa dépendance aux intrants.
Journée Technique Grandes Cultures Biologiques ITAB / ARVALIS-Institut du végétal : La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ? : 13 juin 2012, Ferme de la Bergerie, Villarceaux (95)
Laurence FONTAINE, Auteur ; Josselin ANDURAND, Auteur ; Jean-Marie BELIERES, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2012La Journée Technique Grandes Cultures Biologiques ITAB / ARVALIS-Institut du végétal a été organisée en partenariat avec La Bergerie de Villarceaux (95) , la Chambre d'agriculture Seine-et-Marne et la Chambre d'agriculture interdépartementale Ile-de-France, ainsi que le GAB (Groupement des agriculteurs biologiques) d'Ile-de-France. Le document fait une présentation de chacun de ces partenaires organisateurs, ainsi que de la journée, présentée en plusieurs points : - Séance 1 : Place de la luzerne dans les systèmes de grandes cultures biologiques : La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ? ; Luzerne bio et déshydratation ; Luzerne et déshydratation : témoignage sur le séchage solaire ; Flux d'azote et impact sur la production de blé tendre, comparaison précédent luzerne et féverole : Premières études, réflexions, enseignements ; Luzerne et fertilisation : mise en place d'un réseau d'expérimentation ; Implantation des luzernières : le semis de printemps sous couvert, une alternative à redécouvrir ; Luzerne : une légumineuse délicate à récolter ; Techniques d'implantation de la luzerne ; Exploitation et entretien de la luzerne ; Récolte en foin de la luzerne, attention aux pertes en feuilles ! ; De l'ensilage aux stocks sur pieds : quelles solutions pour récolter la luzerne ; Témoignages (La luzerne, incontournable en grandes cultures biologiques ?, L'exploitation de Thierry Legris, agriculteur biologique à Longnes (78)) ; - Séance 2 : Illustration d'un système de grandes cultures biologiques sans élevage basé sur la luzerne : l'essai de La Motte, un essai système bio de longue durée situé à Villarceaux (95) ; Maîtrise des adventices vivaces sur le dispositif bio de La Motte ; Méthodes d'observation du sol ; - Posters : Travaux liés à la thématique luzerne et travaux de recherche menés en Ile-de-France en AB.
Nouvelle réglementation pour la restauration commerciale biologique : Un accueil en demi-teinte
BIO CENTRE, AuteurL'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité), après 5 ans de réflexion et de concertation, a élaboré le cahier des charges de la restauration commerciale biologique, qui est entré en application le 1er octobre 2012. Les opérateurs concernés par cette nouvelle réglementation sont les restaurateurs (sédentaires ou mobiles) et les traiteurs (vente à consommer sur place ou « dans la rue ») qui font référence à l'agriculture biologique. Le cahier des charges est organisé autour de trois situations : « cas 1 » : est proposé un ingrédient bio ; « cas 2 » : sont proposés à la fois des plats ou menus bio et des plats ou menus conventionnels ; « cas 3 » : sont proposés des menus 100 % bio. Selon Thierry Stoedzel, directeur commercial Ecocert, les premiers à être favorables à cette nouvelle réglementation sont les restaurateurs 100 % bio. Les restaurateurs « mixtes » ont notamment l'obligation de tenir une comptabilité matière très pointue. Certains opérateurs de la région Centre ont des interrogations sur la saisonnalité et la composition des menus... Concernant cette nouvelle réglementation, Patrick Rosset (responsable du service AB chez Certipaq) et T. Stoedzel s'entendent pour dire que la certification bio est le seul moyen de clarifier le marché. L'objectif étant, selon le directeur commercial d'Ecocert, que la bio progresse. Des encarts sont réservés à des entretiens : Guy Reynard notamment responsable du groupe de travail « Restauration commerciale » à l'INAO ; des témoignages : Alain Lemirre, restaurateur à Montargis (45) ; Fabrice Chauveau, artisan boucher (Touraine) ; Pascal Lamotte et Mathieu Lesage, restaurateurs 100 % bio, à Tours (37) Deux initiatives sont également présentées : l'entreprise Fruitfood, spécialisée dans la déshydratation à température douce des fruits ; le boulanger de Vennecy (45) 100 % bio.
Quand jardiner conserve...
Virginie IRIARTE ARRIOLA, AuteurEn quittant la ville pour la campagne, le rapport aux saisons de Virginie Iriarte Arriola et sa famille s'est trouvé modifié. Elle a changé sa manière de cuisiner au fur et à mesure de l'agrandissement du potager et a appris à anticiper sur la saison creuse (réserves). Le séchage est un mode de conservation qu'elle apprécie : menthe, tilleul, mélisse, haricots grains, fèves (les haricots verts ne sont consommés que frais). L'investissement dans un séchoir électrique a permis de déshydrater les courgettes, navets, tomates Les panais, les betteraves, les poireaux ou encore les topinambours sont conservés en pleine terre (pas encore de jauge). Le congélateur permet de stocker les fruits rouges qu'elle transforme en hiver. Elle connaît le principe de la lactofermentation et l'adapte à la fabrication de la choucroute. Elle stérilise des fruits, des plats préparés... et, dans une des caves de sa voisine, elle stocke les pommes et les pommes de terre.