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DIOXYDE DE CARBONESynonyme(s)CO2 GAZ CARBONIQUEVoir aussi |
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Marché du carbone : une carte à jouer
L'agriculture en France est le troisième émetteur de gaz à effet de serre, après les transports et l'industrie manufacturière, avec, en 2003, 110 millions de tonnes équivalent CO2. Or, c'est le secteur qui a le moins réduit ses émissions de GES depuis 1990. A l'avenir, des instruments incitatifs visant à réduire les émissions agricoles seront mis en place. Par exemple, des " projets domestiques " pourront être mis en place dans le secteur agricole et seront rémunérés pour la réduction d'émissions de GES ou la substitution d'énergie fossile qu'ils apportent (projets tels que la production de chaleur à partir d'unités de méthanisation des déjections animales ou à partir de biomasse ). La Caisse des Dépôts va proposer au gouvernement un système de rachat dès 2008 des " actifs carbone " générés par les réductions d'émissions des projets domestiques à un prix fixé à l'avance, après appel d'offres.
Notre assiette réchauffe la planète
Pour lutter contre l'effet de serre, faut-il manger bio ? Explications sur les émissions de gaz à effet de serre différentes selon que soit pratiquée une agriculture conventionnelle ou biologique, selon les modes d'alimentation et les solutions proposées pour manger autrement.
La prairie séquestre le carbone
La planète se réchauffe. Parmi les gaz à effet de serre : le dioxyde de carbone. L'agriculture pourrait permettre d'enfouir une partie du carbone rejeté dans l'atmosphère, en convertissant des terres cultivées en prairies.
Evaluation de l'exposition au SO2 et CO2 pendant le procédé de vinification
S. MANN ; R. RAMELLI ; D. VERNEZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 37, n° 5 01/10/2005) / p. 265-268 (4)Une étude d'exposition aux gaz a été réalisée dans neuf caves de différents types avec divers procédés de sulfitage. Les résultats des mesures indiquent que la valeur limite de l'exposition de courte durée au SO2 est souvent dépassée, et cela plusieurs fois par jour. Des pointes d'exposition dépassant les 100 ppm sont fréquentes. Dans la majorité des cas, ces expositions de courte durée pourraient être aisément diminuées par une amélioration des méthodes de travail : en modifiant le produit utilisé et le procédé d'adjonction ou en améliorant la formation des employés. Les résultats des mesures de concentration de CO2 font état de taux de CO2 très élevés, de 1 à 4,7 %, pendant plusieurs heures, malgré la connaissance du danger des vignerons. Bien que toutes les caves visitées possédaient un système de ventilation, celui-ci n'a été enclenché que deux à quatre jours après le début des vendanges et, dans certains cas, seulement à la vitesse minimale.
La séquestration géologique du CO2 : Un enjeu économique et industriel majeur
L'idée de stocker le CO2 dans les profondeurs géologiques de la terre pour lutter contre l'effet de serre fait son chemin. Les conditions économiques d'émergences de cette technologie pourraient bientôt être réunies, et permettre de produire proprement de l'énergie à base de charbon ou d'hydrogène. La recherhce européenne s'active pour placer l'Union en bonne position sur ce marché.
Pollution d'origine agricole en France : 18 % des gaz à effet de serre sont dus à l'agriculture
L'INRA a fait le point sur l'émission de gaz à effet de serre liée aux activités agricoles en France. Le protoxyde d'azote est le principal : il représente environ 56 % des émissions de gaz à effet de serre dûes aux activités agricoles en France (pour le CO2, ces données ne comptabilisent que les émissions dûes à la consommation d'énergie. Elles ne tiennent pas compte du bilan entre le stockage et le déstockage du CO2 dans les sols agricoles et dans le bois sur pied) contre 33 % pour le méthane et 11 % pour le dioxyde de carbone.
Réchauffement climatique et effet de serre : Que peut faire l'agriculture ?
L'accroissement des gaz à effet de serre est dû principalement aux émissions de gaz carbonique (CO2) par l'activité humaine, notamment par l'utilisation de combustibles fossiles. Le protocole de Kyoto vise à limiter l'évolution dommageable de la concentration atmosphérique en gaz à effet de serre (GES). On sait que les activités agricoles seraient responsables de 16 % des émissions brutes de GES. Mais le monde agricole pourrait jouer un rôle important si on modifiait l'usage des sols ou certaines pratiques agricoles.
Besoin de lutter contre les campagnols ?... Trop tard !
Derrière ce titre provocateur, la réalité est toute aussi difficile. Ce dossier souligne l'importance cruciale de mettre en place des moyens préventifs et continus pour lutter contre les campagnols. La lutte curative restant aléatoire et coûteuse en temps, suivant les méthodes employées. Dans cet article, P. Delattre, spécialiste des populations de campagnols à l'INRA, livre quelques recommandations pour la mise en place d'un verger en production biologique : choix de l'environnement du verger, entretien du verger... Le GRAB présente les premiers résultats des essais menés en matière de lutte. Deux méthodes ont été testées : le gazage des galeries au CO2 et un épandage de produit répulsif et rodonticide.
Conséquences du réchauffement climatique
Le climat se modifie et la responsabilité humaine est indéniable. L'ONU, via le GIEC (Groupement Intergouvernemental d'Etude des Changements Climatiques), l'Organisation Météorologique Mondiale reconnaissent que l'activité humaine (industrielle et domestique) modifie le climat depuis deux cents ans, sous forme d'une émission permanente de "gaz à effet de serre", dont le plus important, le CO2, provient surtout des pays les plus industrialisés. L'Homme, en déréglant les climats, modifie les paramètres essentiels qui sont à l'origine de la vie sur terre, et ne pourra donc être en mesure d'en maîtriser les conséquences. Cet article présente le problème qu'est le réchauffement climatique, et en expose les effets, à moyen et à long termes.
Evaluation du bien-être des porcs lors de l'anesthésie au CO2
La directive européenne 93/119/CE précise que l'anesthésie est obligatoire avant tout abattage par saignée de l'animal, afin d'éviter toute excitation, douleur et souffrance. Les deux techniques principales sont l'anesthésie électrique et l'anesthésie au dioxide de carbone (CO2). Cette dernière, qui consiste à conduire les animaux dans une nacelle immergée dans le gaz, a fait l'objet d'une étude. En effet, si certaines avancées techniques semblent intéressantes, l'utilisation du CO2 suscite des interrogations au regard du bien-être animal. Explications.
CO2 : l'option du stockage géologique
L'effet de serre donne a réfléchir sur les solutions éventuelles à mettre en place pour stocker le gaz carbonique. De nombreuses études sont en cours, plusieurs hypothèses se déclinent, à savoir le stockage en forêts ou dans les océans ou en encore dans les réservoirs géothermiques. Cet articles présentent ces différentes solutions et leur niveau de faisabilité.
Emission de gaz durant le compostage des déchets organiques
"Cet article est la traduction de l'article ""A laboratory Method To Investigate Gaseous Emissions And Solids Decomposition During Composting Of Municipal Solid Wastes"" écrit par Dimitris P. Komilis et Robert K. Ham et paru dans la revue ""Compost science & utilization"". Afin d'étudier la nature et l'impact sur l'environnement des gaz émis lors du compostage des déchets organiques, le processus de compostage a été simulé en laboratoire. La fraction organique des déchets municipaux solides est simulée en la séparant en ses trois composés principaux, déchets de papiers mélangés, déchets de jardins, et déchets de cuisine. Pour chacune des trois catégories de déchets, les quantités de gaz carbonique et de gaz ammoniacal émis sont mesurées durant le compostage. Voici les principaux résultats de l'étude."
Sécurité à la cave : le CO2 est encore mortel !
"La très grande majorité des encaveurs connaît les dangers dûs aux gaz dans les caves. Le CO2 ou dioxyde de carbone, gaz incolore et inodore, est toxique à deux titres : il possède une toxicité propre, mais aussi une toxicité induite lorsqu'il remplace l'oxygène. Cela rend plus difficile l'appréciation du danger. Effectuer des mesures de la concentration en CO2 est une possibilité, bien que pas très facile pour un résultat parfaitement fiable. Le test de la bougie n'est pas valable, car il ne tient compte que de la teneur en oxygène (et la présence dangereuse de dioxyde de carbone n'est pas détectée par la bougie). Pour éliminer le danger, la meilleure solution reste la captation du CO2 à la source, donc sur toutes les cuves (même les petites cuves transportables) et à tous les points de la cave. Cette captation nécessite une aspiration avec refoulement du gaz vers l'extérieur. Une ventilation générale de dilution de la cave est valable seulement si le CO2 est capté à la source, ou aspiré au point le plus bas. Lorsqu'on travaille au-dessus d'une cuve en fermentation ou dans une cuve vide, il faut respecter certaines règles pour éviter l'asphyxie : la cuve doit être : située dans un local bien aéré, aérée naturellement par ouverture du dôme et du trou d'homme en bas, rincée à l'eau ; le trou d'homme doit être assez bas, empêchant tout espace dangereux et accumulation de gaz ; la fermeture des canalisations allant dans la cave doit être garantie, pour éviter toute arrivée inopinée de liquide ou de gaz (CO2, N2, etc...). Si l'une de ces conditions n'est pas remplie, l'extraction et le renouvellement de l'air doivent être assurés par un ventilateur. Une personne située à l'extérieur de la cuve, et équipée pour intervenir en cas de besoin, doit surveiller celle qui travaille dans la cuve. En aucun cas, il ne faut travailler seul dans ces conditions !"