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SURFACE AGRICOLE UTILESynonyme(s)SAU |
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Chiffres 2022 : Le marché bio baisse mais dans une moindre mesure
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2022, en France, le marché bio à domicile, qui représente 92 % des débouchés bio, a connu un recul de 4,6 % par rapport à 2021, plaçant ainsi la restauration hors domicile (en progression de 17 %) comme potentiel relais de croissance. La baisse de la consommation de produits bio a fortement impacté le chiffre d'affaires des magasins bio (-8,6 %), celui de la grande distribution (-4,6 %) et celui des artisans (-2,6 %). 2 % des entreprises de l'aval (notamment des boulangeries, des boucheries...) ont d'ailleurs renoncé à leur certification. Par contre, la vente directe tire son épingle du jeu, avec une progression de 3,9 % par rapport à 2021, confirmant l'intérêt des consommateurs pour le bio local. Avec 83 % du bio consommé en France d'origine France, le bio ressort comme un marché très territorialisé. Cet article présente les chiffres de l'AB pour 2022 : débouchés, évolution des ventes par circuit de distribution, évolution de la SAU bio, emplois, importations/exportations...
Marché de l'huile d'olive : Monde, Europe, France : Campagne 2020-2021
FranceAgriMer publie, comme chaque année, les données du marché de l'huile d'olive aux échelles mondiale, européenne et française, avec un focus sur le marché de l'huile d'olive bio. Ce document fournit une analyse de la production, de la consommation, des importations et des exportations aux différentes échelles. En 2020, l'Espagne est le plus grand producteur mondial, exploitant 20 % du verger, en conventionnel comme en bio. Tout comme l'agriculture biologique dans sa globalité, la filière oléicole biologique continue de progresser, avec une hausse des oliveraies mondiales cultivées en bio de 81 % en 9 ans. Le verger biologique est concentré essentiellement en Europe (69 %) et en Afrique (29 %). Si l'Espagne connaît la plus forte croissance en matière de superficie oléicole cultivée en bio, la France présente la plus grande part d'oliveraies en production biologique (49 % de la surface totale d'oliveraies conduites les exploitants professionnels).
Observatoire régional de l'agriculture biologique en Pays de la Loire Données 2020
En 2020, en France, l'agriculture biologique a poursuivi son développement. Les achats alimentaires de produits bio ont été multipliés par 2 en 5 ans, pour atteindre 13,2 milliards d'euros. La région des Pays de la Loire participe à cette dynamique nationale et se distingue par son fort engagement en agriculture biologique. En 2020, 3 977 exploitations de la région sont orientées en agriculture biologique, soit 15,1 % des exploitations ligériennes, et 234 147 ha sont conduits en bio (soit 11,3 % de la SAU régionale). Les conversions, très soutenues depuis 2015, se sont poursuivies sur un rythme élevé en 2020. Les estimations 2021 prévoient une part de 16,6 % des exploitations engagées en bio et de 12,3 % de la SAU. 31 % des exploitations ligériennes sont orientées vers la production bovine. La région a la 1ère place nationale en nombre de poulets de chair bio et de vaches laitières, la 2ème place en poules pondeuses et truies et a la 3ème en vaches allaitantes. Les exploitations légumières et viticoles sont particulièrement nombreuses. 28 % des installations bio, en 2020, l'ont été en maraîchage.
Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire : Données 2020 : Édition 2021
Chaque année, la publication de l'Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire permet de disposer d'un état des lieux chiffré de l'agriculture bio dans la région et de suivre son évolution. En 2020, en France, l'agriculture biologique a poursuivi son développement. Les achats alimentaires de produits bio ont été multipliés par 2 en 5 ans, pour atteindre 13,2 milliards d'euros. La région des Pays de la Loire participe à cette dynamique nationale et se distingue par son fort engagement en agriculture biologique. En 2020, 3 977 exploitations de la région étaient orientées en agriculture biologique, soit 15,1 % des exploitations ligériennes, et 234 147 ha étaient conduits en bio (soit 11,3 % de la SAU régionale). Les conversions, très soutenues depuis 2015, se sont poursuivies sur un rythme élevé en 2020. Les estimations 2021 prévoient une part de 16,3 % des exploitations engagées en bio et de 12 % de la SAU. 31 % des exploitations ligériennes sont orientées vers la production bovine. La région a la 1ère place nationale en nombre de poulets de chair et de vaches laitières, la 2ème place en poules pondeuses et en truies et la 3ème en vaches allaitantes. Les exploitations légumières et viticoles sont particulièrement nombreuses. 28 % des installations bio, en 2020, l'ont été en maraîchage.
L'approche paysagère accélératrice de la transition agro-écologique
Depuis les années 1960, on constate une évolution importante du paysage en France : 500 000 km de haies ont disparu en 30 ans, et la taille des parcelles a été multipliée par 2 en une quinzaine dannées. Cette situation saccompagne dune érosion des indicateurs écologiques. Or, les terres cultivées et la forêt occupent les quatre cinquièmes du territoire français (50 % pour lagriculture et 30 % pour la forêt). Aujourdhui, la société attend beaucoup de ses agriculteurs et de ses forestiers en termes denvironnement et de cadre de vie. Avec la loi Paysage de 1993, la politique paysagère quitte lexclusivité des paysages dexception (les sites classés) pour sintéresser aux paysages du quotidien. La Loi davenir pour lagriculture et la forêt de 2014 affirme le double défi économique et environnemental de lagro-écologie et marque une nouvelle étape dont les conséquences paysagères sont potentiellement majeures. Après avoir défini les démarches agro-écologique et paysagère et analysé leurs liens de synergie et de complémentarité, ce rapport met en évidence le lien indissociable entre ces deux démarches et montre lévolution de la prise en compte du paysage dans les politiques agricole et forestière et les outils de politique publique concernés. La question paysagère agricole et forestière devient un enjeu important dans le contexte de la redéfinition en cours de la politique agricole commune (PAC) post 2020 et des services que lagriculture et la forêt pourraient apporter. Le rapport propose des pistes pour améliorer les outils de politiques publiques en mettant en avant lapproche paysagère comme facilitatrice de cette transition agroécologique.
La distribution des produits naturels et bio en République d'Afrique du Sud
Michel KNITTEL, AuteurL'Afrique du Sud est un pays grand comme 2 fois la France et compte 58,8 millions d'habitants, la plupart d'entre eux se concentrant dans les zones urbaines. Avec un PIB par habitant se classant au 89ème rang mondial et un chômage important, l'Afrique du Sud n'offre pas l'environnement le plus favorable pour la distribution bio, d'autant que la production bio n'y est quasiment pas développée (280 agriculteurs certifiés). La SAU bio ne représente que 0,04 % de la SAU globale (pourcentage moyen de la SAU bio en Afrique : 0,2 %) et il n'existe pas de cadre légal pour les agriculteurs qui souhaiteraient produire en bio. Seule l'association bio South African Organic Sector Organisation (SAOSO) a publié un cahier des charges privé, reconnu par IFOAM en 2017. Fermement ancré dans le modèle conventionnel, le pays compte néanmoins 1,3 Mio d'ha consacrés à la cueillette sauvage (harpagophytum). L'émergence d'une classe moyenne a stimulé, ces dernières années, la croissance de produits "sains", dont les produits bio. Business France estimait le marché bio sud-africain, en 2019, à environ 27,3 Mio d'euros. L'Afrique du Sud serait cependant le premier marché bio du continent africain, une niche ne touchant que des consommateurs aisés des plus grandes zones urbaines, dont Cape Town et Johannesburg. Deux des plus importants distributeurs alimentaires du pays, Woolworths et Pick n Pay, proposent un assortiment significatif de produits bio et la plupart des enseignes conventionnelles possèdent des rayons bio. L'enseigne bio la plus connue et la plus ancienne est Wellness Warehouse, avec ses 34 magasins très modernes, n'offrant que des produits certifiés SAOSO et au maximum issus de petits producteurs. D'autres magasins spécialisés sont présents sur le territoire : Think Organic, Organic Footprints, Going Natural... Les producteurs bio ont la possibilité de vendre sur les marchés fermiers locaux et sur les marchés conventionnels, nombreux, très fréquentés et très festifs, ainsi que sur quelques marchés bio.
Dossier de presse Territoire BIO Engagé : Le label Territoire BIO Engagé sétend au niveau national !
A PRO BIO, Auteur ; BIO CENTRE, Auteur ; INITIATIVE BIO BRETAGE (IBB), Auteur ; ET AL., Auteur | SAINT-ANDRÉ-LEZ-LILLE (4 Rue de Dormagen, 59 350, FRANCE) : A PRO BIO | 2020Ce dossier de presse a été établi à loccasion de la conférence de presse, donnée le 3 septembre 2020 dans lHérault, pour annoncer le lancement national du label Territoire BIO Engagé. Ce label est porté par des Interprofessions bio régionales et valorise les collectivités et les établissements ayant engagé une démarche en faveur de lagriculture biologique sur leur territoire. Pour obtenir ce label, une collectivité doit avoir atteint un pourcentage donné de sa surface agricole utile en bio (pourcentage différent selon les régions) et/ou plus de 20 % dapprovisionnements bio dans son service de restauration (en valeur dachat). Actuellement, 220 communes et établissements sont labellisés en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie (les deux premières régions à sêtre engagées dans ce label). Territoire BIO Engagé est maintenant en train de se développer à l'échelle nationale puisquil sétend aussi aux régions Bretagne, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Pays de la Loire. Ce dossier de presse commence par apporter des détails plus précis sur ce label (contexte, déploiement en région, objectifs, critères, modalités dattribution, coût ). Il fournit également des chiffres-clés sur le marché de la bio en France (à partir des chiffres de lAgence BIO) et se termine en présentant les associations interprofessionnelles à la base de cette démarche et de ce dossier : Initiative Bio Bretagne, Bio Centre, A Pro Bio, Interbio Nouvelle-Aquitaine, Interbio Occitanie, Interbio des Pays de la Loire.
Dossier : Et si lalimentation de votre territoire devenait locale et durable ?
Hélène CLERC, AuteurLancé à lautomne 2019, loutil web PARCEL (Pour une Alimentation Résiliente Citoyenne Et Locale) permet de découvrir, de façon simple, ludique et gratuite, lempreinte spatiale, sociale et environnementale de lalimentation en fonction des modes de production et de consommation dans un territoire donné. Développé par Terre de Liens, la FNAB et le BASIC, PARCEL invite les citoyens et les élus à se saisir des enjeux actuels de lalimentation en leur proposant de jouer sur trois des principaux leviers de durabilité de lalimentation : la reterritorialisation des filières alimentaires, les modes de production agricole et la composition des régimes alimentaires. Larticle décrit les principes généraux de loutil PARCEL. Il explique que lutilisateur a la possibilité de choisir et de paramétrer 5 variables : un territoire, une population, un pourcentage de relocalisation dalimentation souhaité, un régime alimentaire plus ou moins riche en produits animaux et, enfin, la part de produits bio dans lalimentation. Ces 5 variables caractérisent la consommation alimentaire dont il souhaite connaître les impacts. PARCEL calcule alors 3 résultats : les surfaces agricoles nécessaires ; et, sur ces hectares relocalisés, les emplois agricoles que cela représenterait, ainsi que les impacts écologiques sur ces surfaces. Larticle présente un exemple territorialisé dutilisation de PARCEL : la commune de Crugny dans la Marne. PARCEL a aussi été conçu pour raisonner à des larges échelles. Il est aussi possible de faire tourner loutil sur le territoire de la France métropolitaine. Loutil est accessible à ladresse : https://parcel-app.org/.
Les revenus de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Données 2019
Fin 2019, la région Pays de la Loire comptait 3 636 exploitations certifiées bio ou en conversion. Létude présentée rassemble 741 exploitations ayant terminé leur phase de conversion bio (exploitations 100 % en AB, avec comptabilité). 14 associations de gestion et de comptabilité ont apporté leur concours pour réaliser cette étude, coordonnée par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par système de production, afin de permettre aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. Globalement, la dispersion de l'EBE par UTA est plus forte en grandes cultures, poules pondeuses et viticulture. L'EBE moyen, stable depuis 3 ans, s'élève à 47 800 euros/UTA en moyenne en 2019, avec un résultat courant de 22 422 euros. Les résultats économiques sont détaillés pour chacun des principaux systèmes de la région : - Bovins lait (215 exploitations) ; - Bovins viande (88) ; - Poules pondeuses (35) ; - Volailles de chair (25) ; - Grandes cultures (32) ; - Maraîchage (51) ; - Viticulture (40).
Agreste La Réunion : Filière bio - Octobre 2019
La Réunion est aujourd'hui le territoire ultramarin où l'agriculture biologique est la plus développée. Quasiment inexistante en 2005, on dénombrait, au 31 décembre 2018, 306 exploitations en AB ou en conversion, et 1 272 ha en AB, soit 2,5 % de la SAU réunionnaise. Comme en métropole, lagriculture biologique à La Réunion est en plein essor. Toutes les productions sont représentées, mais les secteurs des fruits et légumes et de lélevage de poules pondeuses constituent les plus importants volumes. Actuellement, près dun projet dinstallation en agriculture sur deux comporte un volet de production biologique. Outre les chiffres clés de la bio, cette brochure fournit des informations sur les acteurs de la filière et sa gouvernance à La Réunion, ainsi que sur les programmes de recherche-développement en cours. Elle propose également un focus sur les aides publiques en faveur de la bio et les perspectives de développement.
Les chiffres du bio en 2018
L'année 2018, en France, a vu l'ensemble de la filière bio progresser par rapport à 2017 : + 17 % pour la SAU, + 15,7 % d'achats en valeur, + 13 % de producteurs, + 12 % de transformateurs, + 41% de distributeurs, + 14 % d'emplois directs... Les chiffres clés 2018 de la bio, c'est aussi une production record en France, une dynamique des surfaces certifiées bio, un essor des conversions des élevages et un marché qui se démocratise.
Les revenus de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Données 2018
Fin 2018, la région Pays de la Loire comptait 3 182 exploitations certifiées bio ou en conversion. Létude présentée permet de rassembler 730 exploitations ayant terminé leur phase de conversion bio (exploitations 100 % en AB, avec comptabilité). 14 associations de gestion et de comptabilité ont apporté leur concours pour réaliser cette étude, coordonnée par la Chambre d'agriculture des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par système de production pour permettre aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. Globalement, la dispersion de l'EBE par UTA est plus forte en poules pondeuses, grandes cultures et viticulture. L'EBE moyen s'élève à 48 400 euros/UTA en moyenne en 2018, avec un résultat courant de 25 058 euros. Les résultats économiques sont détaillés pour chacun des principaux systèmes de la région : - Bovins lait (212 exploitations) ; - Bovins viande (74) ; - Poules pondeuses (19) ; - Volailles de chair (28) ; - Grandes cultures (26) ; - Maraîchage (64) ; - Viticulture (46).
Territoires : Le Douaisis a mis les petits plans dans les grands
Julie BEAUCÉ, AuteurDans le Nord, l'agriculture est historiquement tournée vers l'industrie et centrée sur les céréales, les oléo-protéagineux, la betterave sucrière, etc. Avec une forte densité de population, très urbanisé, le territoire est marqué par des difficultés socio-économiques importantes. En 2006, alors qu'elle commençait à élaborer sa Trame Verte et Bleue, l'agglomération du Douais (triangle Lille-Arras-Valenciennes) a pris conscience de la diminution du nombre des exploitations et a décidé duvrer pour préserver ses espaces ruraux et son activité agricole. Après une série d'actions pilotes, dès 2011, Douaisis Agglo (nouveau nom de la Communauté d'Agglomération) est devenue, en 2013, l'une des trois agglomérations à signer avec la Région un Contrat d'Agriculture et d'Alimentation Périurbaine (CAAP'Agglo). Grâce à un nouveau financement, elle a pu renforcer son programme d'actions. Une des actions a été dédiée au développement de l'agriculture biologique. Ainsi, alors qu'en 2013, on comptait 6 agriculteurs bio ou en conversion, on en dénombrait 14 en 2017, et la SAU bio est passée de 54 ha à 203 ha au cours de ces 4 ans. En 2016, Douaisis Agglo s'est engagée dans un PAT (Projet alimentaire territorial) et a fait le pari de le décliner à l'échelle de 2 communes et de 2 établissements scolaires, afin de toucher plus de bénéficiaires. L'agglomération est allée encore plus loin sur les questions d'alimentation et de santé en devenant, en 2018, l'un des premiers territoires à signer la charte "Villes et territoires sans perturbateurs endocriniens".
La distribution des produits naturels et bio en Israël
Michel KNITTEL, AuteurEn Israël, l'agriculture bio est née, au départ modestement, dès les années 1980, dans les kibboutz, ces structures agricoles à l'origine collectives qui ont grandement participé à la construction de lÉtat israélien. Les Israéliens ont eu très tôt une conscience élevée de la fragilité de l'environnement et entretiennent un lien culturel fort avec le sol et la nature. Le pays, très avancé en matière de Recherche & Développement, est leader des technologies agricoles, et auto-suffisant à 95 % pour ses besoins alimentaires. En 2015, la part de la SAU bio y était de 1,1 %, valeur relativement faible pour un pays développé. Un système de certification bio avec une équivalence avec l'UE et les USA a été mis en place en 2005. 60 % de la production bio est exportée. Le marché bio israélien, le principal du Moyen Orient, était de 90 millions de dollars (US) en 2015. La croissance de la consommation des produits bio transformés est estimée à 4,4 % par an pour les années 2015-2020. La demande en produits bio se concentre dans les grandes villes, comme Tel Aviv et Jérusalem. Cest là que se trouvent la majorité des 150 à 200 magasins spécialisés vendant des produits bio et/ou naturels. La forte tendance aux produits bio et naturels, mais aussi vegan ou sans gluten se traduit par la présence de rayons bio dans les supermarchés, avec parfois des produits bio et kasher en même temps. Des acteurs de la grande distribution offrent des rayons bio, comme Shufersal, un des principaux, qui propose des produits bio à sa marque, baptisée Green. La tendance vegan, peut-être en raison des liens de proximité entre véganisme et judaïsme, sest considérablement développée depuis environ 6 ans, et les produits vegan font partie des rayons bio et naturels. Enfin, en matière de distribution, il faut noter les innombrables marchés locaux, véritables institutions de consommation, très médiatisés en Israël.
Dossier : Agriculture bio
Valérie GODEMENT, Auteur ; C. JAHNICH, AuteurTrois articles composent ce dossier : 1) Le secteur bio a le vent en poupe. Il est fait état des chiffres 2017 de la bio en France. Ceux-ci montrent la progression importante de la bio, et, dans certaines régions, plus particulièrement dans les filières de la viticulture, des fruits, des légumes et des volailles (de chair et ufs). Un zoom sur la bio en Europe est proposé ; 2) "En viande, il faut aller jusqu'à la finition". Cézallier Bio, Bio 15 et Bio 63 ont organisé une journée portes ouvertes chez Jean-François Pagès, éleveur allaitant bio qui engraisse ses animaux pour les valoriser au maximum. Cette journée a été l'occasion de rappeler qu'il manque encore, en Auvergne, une filière pour valoriser les broutards bio. Un zoom sur l'abattoir de Neussargues (15), agréé en bio, est proposé ; 3) Collectif. Bio Massif, point de vente collectif de producteurs avec des produits 100 % locaux et bio à Besse (63), a été inauguré le 21 mars.
Environnement & agriculture : Les chiffres clés : Édition 2018
Clé de voûte de notre alimentation et secteur économique majeur, lagriculture française exerce également des pressions sur lenvironnement, selon la nature des pratiques utilisées et la vulnérabilité des milieux qui les supportent. Cette publication, qui présente une sélection de chiffres clés agro-environnementaux, est organisée selon cinq axes : les données de cadrage de lagriculture, les pressions sur lenvironnement, les conséquences de ces pressions sur létat des milieux, les pratiques agricoles plus respectueuses de lenvironnement, les relations entre lagriculture et le changement climatique.
Nouveaux bio au 1er semestre 2018 : Encore une belle année pour les conversions bio !
L'Observatoire de la production biologique en Bretagne réalise, depuis 4 ans, une enquête auprès des agriculteurs bretons nouvellement engagés en bio. Pour le 1er semestre 2018, 162 agriculteurs ont répondu à lenquête : 25 % sont en bovins lait, 19 % en légumes, 10 % en volailles, 8 % en grandes cultures, 6 % en fruits, 5 % en porcs et 1 % en PPAM. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Quest-ce qui a déclenché la conversion ? Quelle est leur SAU ? Comment commercialisent-ils leur production ? Des éléments de réponse sont apportés.
Observatoire régional de l'agriculture biologique des Pays de la Loire - Données 2016
En 2016, 2536 exploitations en bio ou en conversion ont été identifiées en Pays de la Loire (345 nouvelles conversions), portant la SAU en bio à 7,2 %. Ce document présente un panorama de lAB en Pays de la Loire : - Les chiffres clés de l'agriculture biologique en Pays de la Loire ; - Les exploitations ; - Les installations et les conversions ; - La main-d'uvre ; - Les surfaces ; - Les grandes cultures ; - La viticulture ; - Les fruits et les légumes ; - Les PPAM et les semences ; - Les surfaces fourragères ; - La production de bovins viande ; - La production de bovins lait ; - La production de volailles de chair ; - La production d'ufs ; - La production porcine ; - La production ovine ; - Les évolutions marquantes entre 2009 et 2016.
Les revenus 2017 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Edition décembre 2018
Les résultats comptables de 692 exploitations bio de la région Pays de la Loire ont été compilés par la Chambre régionale dagriculture. Ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de 14 centres de gestion et associations comptables de la région. Dans le premier chapitre de ce document, sont présentées les analyses de lensemble des 692 exploitations (productions, évolution de lexcédent brut d'exploitation, travail sur lexploitation, SAU, analyse financière, comparaison des systèmes, résultats économiques). Les chapitres suivants sont consacrés aux 7 sous-groupes correspondant aux systèmes de production AB : bovins lait, bovins viande, poules pondeuses, volailles de chair, grandes cultures, maraîchage, viticulture. Pour chacun, sont fournies des références technico-économiques. Ces données compilées constituent des références pour les porteurs de projet bio et permettent à chaque agrobiologiste de se situer par rapport à son projet, son système et ses ambitions.
Agriculture biologique : La Provence toujours en tête
VEGETABLE, AuteurFin 2016, la Région PACA était la première région française où l'agriculture biologique était la plus fortement représentée sur le territoire agricole, avec 19,4 % de sa SAU en bio. En 9 ans (2007-2016), les surfaces engagées en bio y ont été multipliées par 2,67 (2,76 au niveau national), et le nombre de fermes par 2,86 (2,69 au niveau national). La dynamique régionale de conversions y est moins forte qu'au niveau national, mais particulièrement perceptible au sein de trois filières : PPAM, fruits frais et céréales. Les chiffres clés de l'AB en PACA (Agence BIO) pour 2016 sont rappelés.
La bio dans les bassins versants : Un développement contrasté
Michaël DESPEGHEL, AuteurLa FRAB réalise chaque année, dans le cadre d'un partenariat avec l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, un état des lieux du développement de la bio dans les bassins versants du territoire breton. Des fiches sont établies pour chacun des bassins versants. L'article présente, sous forme de cartes et de tableaux, le nombre de fermes et la SAU bio, la SAU convertie en 5 ans, les productions dominantes, les assolements, les cheptels, pour l'année 2015. En parallèle, une carte montre la localisation des territoires à enjeux eau en Bretagne. Il est ainsi possible de comparer, territoire par territoire, la place occupée par la bio et les progrès réalisés ces 5 dernières années.
La distribution des produits naturels et bio en Australie et en Nouvelle-Zélande
Michel KNITTEL, AuteurA quoi ressemble la distribution des produits bio dans ces deux pays aux antipodes de la France que sont l'Australie et la Nouvelle-Zélande ? Ces deux pays ont des densités de population parmi les plus faibles au monde. L'Australie représente à elle seule 39 % de la surface bio de la planète, ce qui correspond à 4,2 % de la SAU du pays. Environ deux-tiers des Australiens sont consommateurs de produits bio et, selon Australian Organic (certificateur), 54 % d'entre eux achètent leurs produits dans les magasins spécialisés. La plus importante enseigne bio réellement structurée, Wray Organic, ne dispose que de 10 magasins. Par contre, sont très présents les health food stores, qui vendent des produits naturels et diététiques et des compléments alimentaires. Deux principales chaînes de GMS totalisent, à elles seules, 70 à 75 % des ventes. En Nouvelle-Zélande, cest seulement 1 % de la SAU qui est en bio. En 2015, lassociation Organics Aotearoa New Zealand, représentant la branche bio dans le pays (producteurs, transformateurs, exportateurs, distributeurs, consommateurs), estimait le marché national à 147 Mio . La production ne suffisant pas à la demande, les importations ont fortement augmenté. La distribution est en grande partie assurée par la GMS, avec 2 grands groupes qui en contrôlent aujourdhui 95 %. Le circuit spécialisé ne représente que 11,8 % du marché de la bio en magasin, fait qui na quasiment pas évolué entre 2012 et 2015. Comme en Australie, il existe peu de chaînes organisées pour les produits bio, qui sont par ailleurs aussi distribués dans de nombreux health food stores, dont la chaîne Binn Inn, qui possède 37 magasins à travers le pays.
Dossier : Les exploitations en agriculture biologique : quelles performances économiques ?
Marie-Sophie DEDIEU, Auteur ; Alice LORGE, Auteur ; Olivier LOUVEAU, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTROUGE Cedex (88 Avenue Verdier, 92 541, FRANCE) : INSEE - Institut national de la statistique et des études économiques | 2017L'agriculture biologique ne cesse de progresser en France depuis 20 ans. Avec des surfaces et/ou des cheptels plus petits quen conventionnel, les exploitations bio spécialisées en viticulture, en maraîchage ou dans la production de lait de vache ont enregistré en moyenne en 2013 une meilleure rentabilité par unité physique de production et par capitaux engagés que les exploitations conventionnelles. Ce différentiel de performance peut avoir plusieurs sources : une meilleure valorisation des productions biologiques du fait de prix plus élevés qui compensent une productivité plus faible, une meilleure maîtrise des consommations intermédiaires, parfois des subventions dédiées qui viennent soutenir les résultats, ou encore un recours plus systématique à la commercialisation des produits en circuit court. Dautres facteurs, indépendants du mode de production, sont néanmoins susceptibles de contribuer aux différences observées.
Les revenus 2016 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire - Edition décembre 2017
La Chambre dAgriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec les centres de gestion et les associations comptables, a compilé les chiffres des revenus agricoles bio 2016 de cette région. 532 exploitations des Pays de la Loire ayant terminé leur phase de conversion en AB ont été étudiées, réparties dans 7 catégories : 177 exploitations bovins lait, 49 exploitations bovins viande, 18 exploitations poules pondeuses, 14 exploitations volailles de chair, 18 exploitations grandes cultures, 46 exploitations maraîchage, 30 exploitations viticulture. Dans le premier chapitre, sont présentées les analyses de lensemble des 532 exploitations. Les chapitres suivants sont consacrés aux résultats de chacune des sept catégories. Ces résultats concernent : le travail sur lexploitation, la SAU, lanalyse financière, les résultats économiques et les ateliers animaux. Ces données compilées constituent des références pour les porteurs de projet bio et permettent à chaque agrobiologiste de se situer par rapport à son projet, son système et ses ambitions.
Le bio progresse de plus en plus vite en Europe
Valérie NOËL, AuteurLes surfaces en bio de l'Union européenne ont progressé de 2,3 % entre 2013 et 2014, contre 0,2 % entre 2012 et 2013. L'agriculture biologique couvre désormais 5,9 % de la SAU européenne, soit 10,3 millions d'hectares. Une carte montre, pour chaque pays de l'UE, les superficies cultivées en bio, certifiées et en conversion, pour l'année 2014.
Projets économiques territorialisés : Élus et agriculteurs mobilisés autour du diagnostic rural de Séverac d'Aveyron
Philippe BARTHAS, AuteurLa commune de Séverac d'Aveyron (12) s'est nouvellement constituée. Depuis le 1er janvier 2016, elle regroupe l'ensemble des 6 communes constituant la Communauté de communes de Séverac le Château, s'étendant dorénavant sur 209 km2, avec une densité de population de 19,4 habitants/km2, au carrefour de l'Aveyron, de la Lozère et du Cantal. 13 % des exploitations de ce territoire sont certifiées en bio (ovins lait et viande, bovins lait et viande). Fin 2015, sur la base du programme "Un Territoire, un Projet, une Enveloppe" lancé à l'initiative du Conseil départemental, la (future) commune a engagé un diagnostic rural. Réalisé avec l'aide de la Chambre d'agriculture, il a fortement impliqué les agriculteurs et les élus. La première étape a consisté à établir un état des lieux des problématiques liées à l'agriculture du territoire. Les points saillants sont présentés (données chiffrées et analyse). Au printemps 2016, à partir de cet état des lieux, 4 axes de travail ont été définis pour consolider les exploitations et maintenir la dynamique économique via l'activité agricole, dans ce territoire où le nombre d'exploitations a chuté de 50 % en 35 ans. L'aménagement foncier est apparu comme un point essentiel (sur l'ensemble du département) pour pérenniser les exploitations en place et favoriser la reprise par de jeunes agriculteurs. Des groupes de travail, impliquant l'ensemble des parties prenantes, dont les agriculteurs qui se sont mobilisés à plus de 80 %, ont approfondi les 4 thématiques identifiées comme prioritaires : les échanges amiables, la transmission succession, les circuits courts et l'agrotourisme, la conduite des prairies.
Les revenus 2015 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire
Pour la 7ème année consécutive, les Chambres dagriculture des Pays de la Loire, en partenariat avec les centres de gestion, ont compilé les chiffres des revenus agricoles bio 2015 de cette région. Lannée 2015 a connu une vague de conversions importante en Pays de la Loire (153 conversions pour environ 11 800 ha), et cette dynamique sest amplifiée en 2016 avec près de 320 conversions et 22 000 nouveaux ha en bio. Aussi, les chiffres de cette édition vont pouvoir servir de références, notamment pour les agriculteurs récemment engagés et pour ceux qui pensent reprendre une ferme bio ou qui envisagent une conversion. L'étude a pris en compte 577 exploitations bio (dont 183 en production laitière bio). Le document rassemble des références technico-économiques en agriculture biologique par grands systèmes de production.
Le bio explose en grandes cultures
Emmanuel DESSEIN, AuteurSur les six premiers mois de l'année 2015, 769 nouveaux producteurs en grandes cultures bio ont notifié leur activité auprès de l'Agence Bio, soit + 22 % en comparaison des chiffres de fin 2014. Au premier semestre, 60 000 ha ont été convertis. Ces nouveaux producteurs se trouvent plus spécialement en Midi-Pyrénées.
Observatoire régional de l'agriculture biologique d'Auvergne : Édition 2015
Ce document présente les chiffres clés 2014 de l'agriculture biologique en Auvergne : ovin viande, porc, volaille de chair, grandes cultures, fruits et légumes, vigne, PPAM, bovin lait, bovin viande. Il fait un zoom sur les conversions et les installations en AB (nombre d'exploitations, surfaces), et présente la répartition des productions, la SAU en bio par département, les chiffres de la transformation et de la distribution des produits bio en Auvergne.
Rapport mai 2015 : Conférence de presse Semaine BIO : Les chiffres du bio 2014
De manière générale, en Belgique, tout le secteur du bio jouit d'une forte croissance depuis 2005. Les chiffres 2014 du secteur sont positifs. Ce document propose une compilation des chiffres les plus récents concernant la production, la distribution et la consommation en Belgique. Un focus est également fait sur la production bio wallonne qui a franchi un cap en 2014. À présent, un dixième des agriculteurs wallons est bio.
Les revenus 2014 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire : Édition décembre 2015
Les Chambres dagriculture des Pays de la Loire, en collaboration avec plusieurs centres de gestion, ont conduit une étude sur les revenus 2014 de lagriculture biologique. Ces données compilées constituent des repères pour les agriculteurs bio de la région et servent de références pour les porteurs de projet. Le document établit des références technico-économiques en AB par grands systèmes de production. Concernant lexcédent brut d'exploitation des exploitations bio de la région, en 2014, il reste relativement stable, mais les résultats sont hétérogènes suivant les productions. Les exploitations en grandes cultures ont dû faire face à une hausse importante des charges, ce qui a fortement diminué leur résultat courant. Pour les autres productions, on constate une certaine stabilité. Lannée 2014, par son climat, a été propice aux cultures et a permis de faire des stocks de fourrages, ce qui a favorisé lautonomie des exploitations. Dans lensemble, les prix de vente des différentes productions se sont maintenus. Les produits bio trouvent de plus en plus leur place dans le panier des consommateurs, ainsi que dans la restauration hors domicile. Les filières se développent. Les conversions ont repris en viande bovine dès 2014, puis en production laitière depuis mi-2015. Les installations bio représentent 15 à 20 % des installations aidées dans la région.
La bio française poursuit sa croissance : +9% pour le marché, +9% pour la SAU
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurMalgré un contexte économique toujours difficile, les produits biologiques poursuivent leur développement, comme le montrent les derniers chiffres de l'Agence Bio. Le marché bio a progressé de 9 % entre 2012 et 2013, pour atteindre 4,56 milliards d'euros, soit 2,5 % du marché alimentaire total. Les grandes surfaces alimentaires restent les principaux lieux de vente des produits bio, mais les autres circuits de distribution leur prennent du terrain, notamment la vente directe, qui connaît le meilleur taux de croissance. Les surfaces agricoles certifiées bio progressent également de 9 % entre 2012 et 2013, et atteignent ainsi 3,9 % de la SAU française.
Les chiffres de la bio 2013
Jean-Christophe GRANDIN, Auteur ; Edith LEMERCIER, Auteur ; Jean-Marie MAZENC, Auteur ; ET AL., AuteurSelon l'Agence Bio, l'agriculture biologique a continué de progresser, en 2013, sur l'ensemble du territoire français. Les surfaces cultivées en bio en France ont augmenté de 9% et dépassent le million d'hectares. La surface agricole utile est en moyenne de 3,93% et l'agriculture biologique représente, au niveau national, 5,4% du nombre de fermes et 7% de l'emploi agricole. Bio Centre présente un état des lieux et les chiffres-clés de l'agriculture biologique pour la région Centre : - L'évolution dans les départements, une grande disparité ; - Filières végétales : Les surfaces dédiées aux productions végétales demeurent stables ; Les grandes cultures en Région Centre : une filière en pleine évolution ; Une étude sur les conditions de production du soja en Région Centre ; - Filières animales : Les filières animales globalement stables ; La filière ovine en développement ; - Filière bovin lait : la stabilité en Région Centre ; - Filière aval : Etat des lieux de la transformation biologique en Région Centre.
La consommation de produits bio à la hausse
Antoine BESNARD, AuteurEn 2013, les ventes de produits bio pour la consommation à domicile ont progressé de 9% par rapport à 2012. D'après le baromètre Agence Bio/CSA, les Français sont désormais 49% à consommer des produits bio une fois par mois, plus de 25% à en consommer chaque semaine et 9% tous les jours. Le marché des produits bio représentait, en 2013, un chiffre d'affaires de 4,56 milliards d'euros. En matière de circuits de distribution, les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés par la vente directe, les artisans commerçants et les magasins organisés en réseau. Du côté de la production, les surfaces françaises certifiées en bio ont augmenté de 9% en 2013, la moitié se situant dans 5 régions : Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Provence Alpes Côtes d'Azur. La Bretagne occupe la 6ème place, avec un total de surfaces en bio et en conversion en hausse de 4% par rapport à 2012. L'article rappelle que, lors du lancement du Printemps Bio, le ministre de l'Agriculture a précisé que 160 millions d'euros par an seraient dédiés au Plan Ambition Bio 2017.
Observatoire de la bio dans les bassins versants : La bio entraîne la bio
Michaël DESPEGHEL, AuteurLes États européens, pour mettre en application la réglementation sur la qualité des eaux de surface et souterraines, se sont fixés, dès 2000, trois objectifs : atteindre un bon état des eaux en 2015, réduire progressivement les rejets, émissions ou pertes pour les substances prioritaires, et supprimer les rejets d'ici à 2021 des substances prioritaires dangereuses. Le développement de l'agriculture biologique a été identifié comme un moyen pour atteindre ces objectifs. En Bretagne, ces intentions sont, entre autres, concrétisées par un partenariat entre l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, les syndicats de bassins versants et le réseau GAB-FRAB Bretagne. L'auteur fait le point sur les résultats des actions conduites : classement des bassins versants bretons en fonction du % de SAU bio.
Observatoire de la production biologique en Bretagne - Édition 2014 : Chiffres 2013 : Les chiffres de la production biologique en Bretagne en 2013
Cette brochure sur le développement de la production biologique en Bretagne en 2013 a été éditée par la FRAB Bretagne : chiffres synthétiques de la bio dans les 4 départements bretons et par filières de production. L'enquête a été réalisée directement auprès des producteurs bio bretons, en complément d'autres sources : Statistique agricole annuelle 2013 et Recensement agricole 2010 (Agreste Bretagne), L'agriculture biologique française (Chiffres 2013, Agence Bio). Les éléments clés de cette édition 2014 sont, entre autres : 1 837 fermes bio en 2013, dont 142 nouvelles (+75% en 5 ans) ; 5,3% des fermes bretonnes en bio ; 4,1% de la surface agricole utile bretonne en bio au 1er janvier 2014 ; La Bretagne est la 7ème région française en nombre de fermes bio et la 10ème région française en pourcentage de bio dans la SAU régionale.
Les revenus agricoles 2012 de l'agriculture biologique en Pays de la Loire Edition décembre 2013
Didier DESARMENIEN, Auteur ; Bertrand GALISSON, Auteur ; Fabrice MORINIERE, Auteur ; ET AL., Auteur | ANGERS CEDEX 02 (9 Rue André-Brouard, CS 70510, 49 105, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE | 2013En 2012, les Pays de la Loire comptaient 1951 exploitations biologiques ou en conversion. L'analyse des comptabilités de 508 exploitations certifiées a permis d'établir ce référentiel des revenus agricoles. Les résultats présentés concernent le travail sur l'exploitation, les surfaces, les ateliers animaux, l'analyse financière et les résultats économiques. D'abord présentées pour l'ensemble des productions, ces références sont ensuite décrites par filière : bovins lait, bovins viande, poules pondeuses, volailles de chair, grandes cultures, maraîchage et viticulture. Cette étude, dont la méthodologie est décrite en début de document, a été coordonnée par la Chambre d'agriculture de Maine-et-Loire, en collaboration avec les autres Chambres d'agriculture et 14 associations de gestion et de comptabilité de la région. Elle permet notamment aux agriculteurs biologiques de positionner leur exploitation par rapport à une moyenne régionale, et leur fournit ainsi un outil d'analyse supplémentaire sur le fonctionnement de leur système.
Commercialisation des produits agricoles : Un producteur sur cinq vend en circuit court
Catherine BARRY, AuteurEn 2010, pour au moins une de ses productions, un exploitant sur cinq a opté pour des circuits courts. Les producteurs de miel ou de légumes optent fréquemment pour les circuits courts. C'est en Corse et dans les départements d'outre-mer que la vente en circuit court est la plus ancrée. Dans les régions productrices où les exploitants sont présents sur un produit, ils sont regroupés dans des organisations collectives qui assurent une commercialisation en filière longue et vers d'autres régions ou d'autres pays. Par ailleurs, l'article indique comment, en dehors de la viticulture, les exploitants qui commercialisent en circuit court valorisent une superficie agricole (SAU) plus faible que ceux qui n'ont choisi que les circuits longs, et donne des indications sur la part du chiffre d'affaires total que représente la commercialisation en circuit court (plus des trois quarts du chiffre d'affaires total des exploitations qui optent pour ce type de commercialisation). La part des agriculteurs biologiques est plus importante pour ceux vendant au moins un produit en circuit court : 10 % sont convertis au bio contre 2 % pour ceux qui ont choisi un autre mode de distribution. 7 % envisagent même une conversion dans les cinq ans, contre 3 % pour le reste des producteurs En outre, l'article met l'accent sur l'activité de diversification des exploitants optant pour les circuits courts, l'âge moyen d'un agriculteur vendant en circuit court (49 ans), ainsi que sur la mobilisation plus importante de main d'uvre (quels que soient la taille de l'exploitation et les produits vendus).
Informations économiques : Tableau de bord de la production de PPAM biologiques en France en 2010
HERBA BIO, AuteurLes données brutes présentées dans l'article sont issues de l'observatoire de l'agriculture biologique de l'Agence Bio. L'analyse des données et les commentaires ont été réalisées par l'Antenne nationale de Volx de FranceAgriMer pour le Comité Bio de la filière PPAM. Plusieurs aspects sont abordés : - En 2010, une très forte croissance des surfaces implantées en PPAM bio (4 929 ha (bio et conversion confondus), soit un accroissement de + 37 % des surfaces en bio et de + 25 % des surfaces en conversion ; 1 472 exploitations et une demande toujours supérieure à l'offre ) ; - Des types d'exploitation très variés (surface moyenne par exploitation de 3,35 ha avec une grande diversité) ; - Le bio, un mode de production très présent dans la filière PPAM (15 % de la surface totale implantée en PPAM en France) ; - Les principales régions de production en PPAM biologiques en France en 2010 (régions Rhône-Alpes et PACA leaders, la Drôme est le premier département français) ; - Lavandins, lavandes et autres plantes aromatiques : principales plantes cultivées en bio (les plantes les plus représentées sont les plantes typées « provençales », il existe plus de 120 variétés de PPAM cultivées en France) ; - Répartition des surfaces de culture de PPAM biologiques en 2010 en bio et conversion ; - Sud Aroma Bio, un exemple de projet collectif de structuration de filière.
L'agriculture biologique et ses filières : Chiffres clés en Auvergne - Edition 2011
En 2010, l'Auvergne comptait 818 exploitations certifiées en agriculture biologique (+ 21 % par rapport à 2009). Plus de 190 projets de conversion ont vu le jour en 2010, soit 14 951 ha. Avec un total de 42 004 ha, les surfaces biologiques représentent 2,8 % de la SAU régionale en 2010 (2,2 % en 2009). Plus de 178 entreprises de transformation et une soixantaine de distributeurs ont une activité en bio sur le territoire régional. L'Auvergne est devenue la 4ème région de France en termes de dynamisme de développement de l'agriculture biologique. Le document précise, pour chaque département de la région Auvergne (Allier, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme), le nombre d'exploitations, la surface agricole utile en bio et en conversion, le nombre de projets en AB en 2010 et 2011, ainsi que les principales productions. Par ailleurs, le document présente les filières biologiques : Céréales et oléo-protéagineux ; Plantes aromatiques et médicinales ; Fruits, légumes et viticulture ; Apiculture ; Viandes et volailles ; Lait et produits laitiers. Il présente également le marché des produits biologiques : Consommation (marché en hausse, variété de produits, circuits de distribution) ; Restauration collective.
Observatoire régional de la production biologique en Basse-Normandie (Chiffres 2010)
Stéphanie ESNEAULT, AuteurL'Observatoire régional de la production biologique en Basse-Normandie fait état, sous forme de graphique (évolution de 2005 à 2010), de l'évolution du nombre de fermes bio. Entre 2009 et 2010, leur nombre s'est accru de + 25 % (faisant passer le nombre de fermes bio en Basse-Normandie de 590 à 739). Entre 2009 et 2010, dans l'Orne, le nombre des fermes bio est passé de 195 à 232 ; dans la Manche, de 217 à 273 ; dans le Calvados, de 178 à 234. L'Observatoire présente, par ailleurs, l'évolution des surfaces en mode de production bio. Entre 2009 et 2010, la SAU (Surface agricole utile) bio a augmenté de 14 %. En 2010, la SAU bio représente 25 974 ha certifiés AB, et 10 176 ha en conversion à l'agriculture biologique.
Les revenus agricoles de l'agriculture biologique en Pays de la Loire 2010
Pour la deuxième fois, l'analyse des revenus agricoles de l'AB a été établie à l'échelle de la région Pays de la Loire. Ce travail est réalisé par la Chambre d'Agriculture du Maine-et-Loire, en collaboration avec douze centres de gestion des Pays de la Loire. L'objectif est de déterminer des références économiques par grand système de production pour proposer aux agriculteurs bio de la région d'analyser leurs résultats par rapport à ceux d'exploitations comparables. 345 exploitations bio, avec un échantillonnage par production, ont été enquêtées sur le travail dans l'exploitation, la SAU, les ateliers animaux, l'analyse financière et les résultats économiques, afin de fournir des références technico-économiques pour les exploitations de la région, par systèmes de production. Cette étude propose d'abord une analyse globale des résultats des exploitations participantes, puis une description par groupe de production : lait, viande bovine, volailles pondeuses, volailles de chair, grandes cultures, maraîchage et viticulture. Elle confirme que l'agriculture bio n'est pas une niche ou une mode, mais qu'elle tient toute sa place dans le contexte agricole des Pays de la Loire et répond aux critères du développement durable.
Avec l'herbe pâturée, viabilité maintenue voire améliorée : L'observatoire économique du RAD confirme...
Catherine LE ROHELLEC, AuteurEn 2008, l'observatoire technico-économique du RAD (Réseau agriculture durable) a comparé les résultats économiques de 128 fermes de son réseau (107 laitières et 21 en bovins viande) à ceux des exploitations du RICA (Réseau d'information comptable agricole). Pour les exploitations laitières, celles du RAD font vivre plus de personnes (1.95 UTH contre 1.76) avec des quotas et des surfaces plus faibles. Elles sont également plus efficaces pour dégager de la richesse à partir du lait produit et vivent avec moins de primes. Pour arriver à ces résultats, elles économisent sur l'alimentation en favorisant la pâture, ainsi que sur leurs autres charges opérationnelles (engrais..). Parmi les exploitations du RAD, 36 sont en agriculture biologique, celles-ci valorisant encore davantage l'herbe en chargeant moins les parcelles. En bovins viande, au RAD, les exploitations sont moins spécialisées mais possèdent plus de moyens de production (SAU, VA) par UTH. L'efficacité globale est toujours supérieure d'au moins 30% au RAD (charges opérationnelles plus faibles et valeur ajoutée (VA) par vache allaitante supérieure aux exploitations du RICA).
Efficacité économique en bovin lait : Produire économe et autonome
L'ATOUT TREFLE, AuteurIl s'agit d'une comparaison, au niveau économique et de l'autonomie, entre deux systèmes laitiers, le premier très herbager et le deuxième en zéro pâturage. Les deux exploitations ont été choisies car elles maîtrisent leur système de production et sont équivalentes au niveau du matériel et de sa vétusté. Elles travaillent différemment : la première exploitation fait du lait à moindre coût, limite les investissements, utilise toute sa SAU pour nourrir les bovins et reçoit peu d'aides PAC. La deuxième exploitation essaie d'avoir le plus de lait possible par vache laitière, intensifie ses surfaces fourragères principales pour produire des céréales et reçoit beaucoup d'aides PAC. Leur taux d'endettement, la valorisation des mâles, l'exploitation des prairies, l'achat de concentrés et leur production de lait sont différents. Le prix du lait est le même. Il est démontré que les deux exploitations ont les mêmes résultats courants, avec des charges différentes. La 1ère exploitation obtient ce même résultat avec trois fois moins de charges. Cette différence est due aux économies réalisées grâce à son autonomie maximale : moins d'engrais, de semences, et de produits phyto, moins d'achats de protéines et autre compléments, moins de frais liés au travail du sol (pérennité des prairies). Cette efficacité économique est associée à une efficacité sociale (création d'emplois), une demande d'aide publique diminuée, et un investissement moindre, ce qui est favorable au maintien de « petites » exploitations et à l'installation des jeunes. La conclusion est donc que « Produire économe et autonome ». Des tableaux détaillent les critères choisis pour cette comparaison.
Progression de la bio en Rhône-Alpes
CORABIO, AuteurGrâce à une géographie très variée, l'agriculture rhônalpine est très diversifiée. Du coup, l'agriculture biologique recouvre aussi un grand nombre de productions. Comme au niveau national, l'agriculture biologique a connu un regain d'intérêt en 2007 et 2008 pour atteindre 1 568 exploitations bio, fin 2008, soit 161 nouveaux bio et 53 650 ha, ce qui correspond à une hausse de 6,3 % pour atteindre 3,6 % de la SAU régionale. La Drôme conserve sa place de 1er département bio de France avec 615 producteurs, mais, en 2008, les progressions les plus fortes ont été observées dans la Loire, le Rhône et les Savoie. Rhône-Alpes est la première région française en nombre d'exploitations, les départements de la Drôme et de l'Ardèche regroupant près de 60 % des exploitations bio de la région. L'article détaille les filières contribuant le plus à ce dynamisme de l'agriculture biologique en Rhône-Alpes : viticulture, céréales, oléagineux et protéagineux, maraîchage et fruits... En outre, il réfère à la situation particulière de la production laitière biologique. L'agriculture biologique était pratiquée en 2007 par 125 éleveurs bovins laitiers répartis dans la région, notamment sur le Pilat et le Vercors, pour un volume de 18 millions de litres de lait. Depuis un an, une forte dynamique de conversion s'est mise en place, pour répondre aux besoins des laiteries. Ainsi, à la fin mai 2009, on compte désormais 46 élevages en conversion pour un quota de 9,4 millions de litres de lait, ce qui portera le potentiel à 27 millions de litres... Côté transformation, Rhône-Alpes compte une quinzaine de transformateurs laitiers certifiés en agriculture biologique. Concernant les exploitations laitières et la transformation, les données régionales sont précisées.
Revenus agricoles Bio 2008 : Et la Bio, pourquoi pas vous ?
Cette étude présente l'ensemble des résultats économiques de 80 exploitations bio du Maine-et-Loire (échantillon 2008) identifiées en trois sous-groupes dont les effectifs étaient suffisants pour être ressortis : un groupe production laitière (28 exploitations), un groupe viande bovine (7 exploitations) et un groupe viticulture (8 exploitations). Pour chacun des groupes, sont principalement présentés : le travail sur l'exploitation, la SAU, l'analyse financière, les résultats économiques, ainsi que les ateliers animaux dans le cas des deux premiers groupes.
Abandon et artificialisation des terres agricoles
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Frédéric COULON, AuteurCet article présente un état des lieux de l'évolution récente des surfaces en terres agricoles françaises. Depuis le maximum de 34.5 millions d'ha de SAU en 1960 et jusqu'en 2007, la France a perdu 5.1 millions d'ha de terres agricoles. Deux phénomènes sont en cause : l'abandon et l'artificialisation de ces terres. Dans les années 1980, l'abandon était vu comme majeur. En fait, ce phénomène est moins important que l'artificialisation, les politiques publiques de maintien des exploitations ayant montré leur efficacité. De plus, 42 % de cet abandon se fait en zone urbaine, en amont de l'artificialisation (pour la construction de bâtis, routes, espaces verts ), et surtout au détriment de terres labourables. L'artificialisation, en extension, est la principale menace pour l'avenir. Or le territoire français ne suffit pas pour répondre aux besoins en nourriture de la population. La France était déficitaire d'un équivalent de 1.4 millions d'ha en 2006 pour produire son alimentation. S'ajoutent à cela des besoins à prendre en compte comme la fourniture en énergie renouvelable. Face à ce challenge de la maîtrise du foncier, des pistes sont envisageables : lutter contre l'étalement urbain, « casser » le mythe de la maison individuelle, revaloriser les espaces improductifs (ex : friches urbaines) pour l'alimentation, favoriser la production d'énergie à partir des déchets, du bâti (pour le solaire) ou des sols pollués (possibles producteurs de bois par exemple).
L'agriculture bio française en 2008
Dominique JOURDAN, AuteurNouveau décollage de la bio en 2008, vues les sources de l'Agence Bio (Groupement d'intérêt public en charge du développement et de la promotion de l'agriculture biologique) : plus 11% d'exploitations par rapport à 2007 (contre plus de 2,5% par an en moyenne depuis 2001). En SAU bio, plus 4,8%, mais surtout plus 36% de nouvelles surfaces en conversion. L'ensemble des productions est concerné, avec 25% pour la vigne, et 13,5% pour les fruits. En élevage bovin et en volailles, le nombre d'exploitations est stable, mais le cheptel augmente ; c'est le contraire pour les ovins et caprins. Les régions évoluent de façon inégale : forte progression pour certaines (+200% en Outre mer), douze régions stables, et six régions en régression. Au final, la bio représente 2,12% de la SAU en France. Guyane et Drôme sont en tête, avec 10% de leur SAU en AB.
Chiffres 2008 (France) : Nouveau "décollage" pour la production bio
BIO-LINEAIRES, AuteurLes chiffres de la production biologique qui ont récemment été publiés par l'Agence Bio semblent plutôt encourageants pour l'avenir de la filière. En effet, selon elle, la production aurait fait un nouveau décollage en atteignant des taux de progression rares depuis quelques années. Encore plus rassurant, les quatre premiers mois de 2009 confirmeraient cette évolution, voire indiqueraient des progressions plus fortes. L'article reprend les éléments de cette progression : - + 11 % d'exploitations bio ; - + 5 % de surfaces bio ; - + 36,4 % de surfaces en conversion ; - Les productions végétales (en 2008, progression des surfaces en vignes, des PPAM, des légumes frais, des fruits, des céréales) ; - Les productions animales en hausse (hausse du nombre d'animaux bio en particulier pour les bovins laitiers et allaitants...).
Chiffres : Tour de l'Europe bio
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurDu 4 au 7 juin 2009, se sont déroulées les élections européennes : l'occasion de rassembler quelques données sur une bio qui a le vent en poupe. Si désormais les 27 Etats membres suivent un même réglement, chacun affiche un développement particulier. Les pays qui ont une histoire bio déjà ancienne disposent de référentiels et de filières, alors que l'agriculture de la plupart des nouveaux entrants est en pleine restructuration. Ils se convertissent toutefois de plus en plus au bio, parfois de façon spectaculaire. Le classement présenté correspond au nombre d'hectares cultivés en bio, rapporté à la SAU bio, en pourcentage, de chaque pays (France, Portugal, Pays-Bas, Belgique...). Pour chaque Etat membre, sont également indiquées l'évolution de la production biologique, ainsi que celle de la consommation de produits biologiques. Les informations les plus caractéristiques (chiffres 2006-2008) ont été retenues.
Données observatoire : Le cap des 1 000 producteurs bretons franchi
Emmanuelle DERAEVE, AuteurDepuis 15 ans, le réseau GAB-FRAB réalise l'observatoire de la production bio en Bretagne. Cet outil permet d'avoir une vision très précise des différentes productions biologiques (localisations par département, par canton et par commune ; modes de commercialisation ; situation démographique des exploitants qui permet d'anticiper les départs et les cessions d'exploitations). La production bio en Bretagne s'est largement développée lors des années 1998 à 2000 du fait de la dynamique lancée par le plan Riquois en 1998, jusqu'à atteindre presque le millier de fermes en bio, dès l'année 2000. Depuis l'arrêt des CTE (Contrat Territorial d'Exploitation) en 2001, la situation s'est stabilisée, puis a progressé avec le plan Barnier. L'article revient sur la situation actuelle de la production biologique en Bretagne : - En progression continue (reprise des conversions, installations, structuration des filières...) ; - Les fermes (en 2008, la barre symbolique des 1 000 producteurs bio bretons est franchie et, en 2009, renforcement de la tendance observée en 2008...) ; - Les surfaces (chiffres clés, poursuite de la hausse des surfaces bio...).
Dossier emploi : Qui recrute ? - Agriculture : La bonne santé du bio
Cécile NIVET, AuteurLa vente de produits alimentaires issus de l'agriculture biologique a progressé de 25 % en 2008. Le bio séduit les Français et toute la filière s'en ressent : existence de 100 000 emplois, augmentation de distributeurs et de préparateurs certifiés en 2008. Le circuit de distribution des magasins spécialisés, qui représente 40 % des ventes de produits bio en France, se classe en tête de la filière en termes de recrutement. "2 000 emplois ont été créés l'année dernière", explique Christian Lafaye, secrétaire général du Syndicat national des distributeurs spécialisés de produits biologiques et diététiques (Synadis). Or, le développement spectaculaire des ventes de produits issus de l'agriculture biologique s'accompagne d'une forte création d'emplois à tous les niveaux de la filière. L'article revient sur cette situation propice à la création d'emplois : conquête des villes par les surfaces de vente (ouverture prévue de 200 à 300 points de vente spécialisés) ; création de sites de transformation ; progression du nombre d'agriculteurs convertis en bio (en 2010, croissance prévue du nombre de fermes bio supérieure à 15 % (Agence bio)..., "la production biologique génère entre 20 et 25 % d'emplois supplémentaires..." (Dominique Marion de la Fnab - Fédération nationale des agriculteurs biologiques)) ; structuration de la filière laitière entraînant de nouvelles recrues ; débouchés de la restauration collective (obligation d'atteindre, d'ici 2012, 20 % de produits biologiques dans les commandes de la restauration collective publique d'Etat).
Dossier : Le marché bio
SILLONS D'EUROPE, AuteurL'analyse du marché bio dans quelques pays d'Europe est exposée et concerne l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, l'Irlande, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. L'analyse est fondée sur des critères distincts d'un pays à l'autre, dépendant notamment de la politique agricole menée dans chacun de ces pays, des réactions du consommateur face à la crise : chiffres d'affaires, types de produits vendus, modalités de distribution, surface agricole consacrée à l'agriculture biologique, soutien à l'agriculture biologique, promotion de l'agriculture biologique, état de la production, comportement du consommateur...
Europe : Les leçons de la restauration collective bio en Italie
Fabio SARMENTO DA SILVA, Auteur150 000 repas quotidiens servis à Rome, composés à 70 % d'ingrédients biologiques : il y a de quoi faire rêver tout agriculteur bio français. L'article décrit comment l'Italie, en l'espace de quelques années, est arrivée à cette situation. Attachés à la qualité de leur alimentation, les Italiens ont développé l'agriculture bio pour arriver aujourd'hui à 9 % de leur SAU (2% en France). Puis, progressivement, les cahiers des charges des entités publiques ou territoriales ont intégré la demande de produits bio... et de produits locaux (en utilisant l'argument de fraîcheur et de faible impact environnemental, car l'origine locale ne peut être retenue comme un critère dans les cahiers des charges). Des formations de cuisiniers, beaucoup d'efforts de pédagogie.. ont fait le reste.
Observatoire Régional de l'Agriculture Biologique en Bourgogne - Résultats 2008
Ce document, co-édité par le CGAB (Confédération des groupements des agrobiologistes de Bourgogne) et le SEDARB (Service d'écodéveloppement agrobiologique et rural de Bourgogne), fait état de la situation de l'agriculture biologique en Bourgogne (résultats 2008). Plusieurs éléments sont traités : - SAU bio en Bourgogne ; - La bio en Bourgogne en 2008 (chiffres régionaux clés, chiffres Côte d'Or, Nièvre, Saône-et-Loire, Yonne, les conversions, les arrêts de certification, profil des fermes, la mixité) ; - Les secteurs de production en 2008 (élevage, lait, céréales, viticulture, maraîchage, légumes, fruits, plantes aromatiques et médicinales, miel) ; - Commercialisation ; - Transformation ; - Distribution ; - Restauration collective ; - Méthodologie.
Perspectives : Le seuil des 1 000 fermes engagées en Bio dépassé en Bretagne
Régine MARTIN, AuteurFin 2008 en France, 13 298 exploitations agricoles (soit 2,4% des exploitations agricoles françaises) étaient engagées dans l'agriculture biologique (11% de plus qu'en 2007), soit 1 830 nouveaux producteurs Bio. La superficie totale en mode de production biologique était de 583 799 ha (soit 2,12% de la SAU nationale), soit une progression de près de 5% par rapport à 2007. L'article dresse un état des lieux : relance de la dynamique des conversions ; la Bretagne, toujours n° 1 pour la production de légumes frais ; + 25% pour le chiffre d'affaires du marché des produits biologiques !
Quel avenir pour les prairies et cultures fourragères dans les prochaines décennies ?
Dans les 50 années à venir, la demande mondiale en produits animaux, notamment issus des ruminants, va s'accroître, de façon différenciée selon les continents et les pays, essentiellement en Asie, dans les pays en développement et en Europe de l'Est. Certains pays semblent privilégiés pour accroître leur offre (Brésil notamment) ; la plupart seront confrontés à la raréfaction de l'espace productif à haut potentiel du fait d'une compétition entre ses différents usages. La filière « prairies-ruminants » connait, en France, des limites, mais l'analyse des opportunités et contraintes souligne la nécessité de miser sur la qualité des produits (par un retour à l'herbe), la réduction des pollutions, la recherche de productivité (par une diversification des espèces) et de compétitivité (par une réduction des charges).
Répartition variétale des céréales biologiques 2008
FranceAgriMer réalise depuis plusieurs années une enquête sur la répartition variétale des céréales biologiques. La bonne représentativité des répondants a permis de faire évoluer cette base d'informations pour permettre une première estimation des rendements en céréales, donnée importante pour renforcer la connaissance de cette filière biologique. Le document présente, en particulier : la structure des exploitations dans l'échantillon (bonne représentativité des répondants à l'enquête caractérisés par 4 244 producteurs de céréales bio, des écarts constatés), les rendements (une première estimation de l'évolution des rendements, tendance à la hausse pour toutes les céréales entre 2007 et 2008), les critères de choix des variétés, la répartition variétale blé tendre (93% des surfaces de l'échantillon en blés panifiables, prépondérance des variétés "rustiques", Renan : première variété cultivée), le maïs (recul des variétés demi-précoces, explosion de la variété Texxud), les orges (orges d'hiver : 60% des surfaces enquêtées, Vanessa : première variété cultivée), le triticale.
Interview d'Alexandra Pohl : "L'agriculture bio en Autriche n'est plus une niche"
De passage en France pour un séminaire INRA sur le développement durable, Alexandra Pohl (qui prépare un master dans une école d'agriculture à Vienne et a travaillé pendant dix ans à Bio Austria), originaire d'Autriche, explique comment son pays est parvenu à développer l'agriculture biologique en une dizaine d'années seulement. Aujourd'hui, l'Autriche est le premier pays de l'Union européenne en nombre d'hectares cultivés en bio et en nombre de producteurs bio. Dans un entretien, elle évoque plusieurs caractéristiques du développement de l'agriculture biologique en Autriche, donne son avis sur le plan bio proposé par le ministre de l'Agriculture français, indique quelques pistes à suivre pour que la France développe la bio et s'exprime sur le positionnement de la PAC quant à un modèle agricole qui tendrait vers la "bio", ainsi que sur le refus des OGM en Autriche.
Agriculture biologique : Les bons résultats se confirment
Lors du Salon International de l'Agriculture, une journée débat était organisée par l'Agence Bio, sur le thème : "Quelles évolutions des marchés et des stratégies en Europe et aux Etats-Unis pour le développement de l'agriculture biologique et des filières ?". Après un tour d'horizon de la place de l'agriculture biologique dans le monde, aux Etats-Unis, en Europe, en Espagne (70% de sa production est exportée), l'accent est mis sur la nouvelle réglementation applicable en 2009, ainsi que sur le plan de développement rural, présenté en France, pour la période 2007-2013.
La bio en Europe, regard sur les voisins européens
Un premier article fait état de la production bio en Europe à travers cinq pays : L'Autriche, la Finlande, le Portugal, la République Tchèque, la Suède. Un second article observe le positionnement de l'Italie où la production bio domine la scène européenne. Un troisième article, grâce à un entretien avec Patrice Baillieux, permet de faire le point sur les aides au développement de l'agriculture biologique dans le Règlement de Développement Rural et détaille les aides à la bio en Italie, Autriche, Pologne. Un quatrième article s'attarde sur l'Allemagne vue comme un modèle de consommation. Un cinquième article relate un entretien avec Felix Prinz zu Löwenstein, président de BÖLW (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft), en Allemagne, une organisation qui regroupe des associations de producteurs, ainsi qu'une association de transformateurs de produits biologiques et des associations de distributeurs spécialisés en bio. Un sixième et dernier article met en avant un entretien avec Paolo Carnemolla, Président du FederBio, en Italie.
Bretagne : la filière bio cherche à recruter des producteurs
En Bretagne, dans le domaine de l'agriculture biologique, des perspectives de développement existent et renvoient à une hausse de la demande. C'est ainsi que l'interprofession bretonne Interbio a annoncé, lors de son assemblée générale qui s'est tenu fin mars, que la filière recrute des producteurs. La Bretagne consacre 2,1% de la surface agricole utile à l'agriculture biologique et espère atteindre, en 2013, 10% de la surface agricole utile.
Communiqué de presse : 2001-2006 : + 2,5% d'exploitations bio par an
A l'occasion de la huitième édition de Printemps BIO, du 1er au 15 juin 2007, l'Agence Bio a annoncé les premiers chiffres de l'Observatoire National de l'Agriculture Biologique. Fin 2006, 11 640 exploitations agricoles étaient engagées dans le mode de production biologique, sur une superficie de 548 308 hectares en bio ou en conversion, soit 2% de la Surface Agricole Utile (SAU) nationale. En étudiant les données sur 5 ans, de 2001 à 2006, on note une progression moyenne du nombre d'exploitations bio de près de 2,5% par an, dans un contexte où le nombre total d'exploitations agricoles baisse chaque année. (Ce document est téléchargeable sur le site www.agencebio.org).
La consommation des produits bio : 10% de croissance par an !
La hausse de la consommation des produits bio est confirmée à travers divers critères d'évaluation : profil-type du consommateur, raisons de l'engouement pour la bio, surfaces consacrées à l'agriculture biologique, évaluation du marché alimentaire bio, merchandising des produits bio.
Dossier : L'agriculture biologique en Europe
L'agriculture bio s'est développée rapidement dans le monde ces dernières années, elle est aujourd'hui pratiquée dans 120 pays environ et continue sa croissance. Plus de 31 millions d'ha sont conduits en bio, dans au moins 623 174 fermes. Le marché des produits bio augmente aussi, non seulement en Europe et en Amérique du Nord (principaux marchés), mais aussi dans d'autres pays, PVD inclus. Au total, l'Océanie détient 39 % de la SAU bio mondiale, suivie par l'Europe (21 %) et par l'Amérique Latine (20%). Cet article fait le point sur l'Agriculture Biologique au niveau de l'Union Européenne.
Evolution de la bio française : un pallier de consolidation
Depuis 2003, la bio française a tendance à stagner, passant de 517 965 ha en 2002 à 552 824 ha en 2006, année où elle atteint pour la première fois les 2% de la SAU nationale. Cette pause dans son évolution est considérée comme un pallier de consolidation : après avoir progressé sans interruption depuis 1995, elle devait ajuster l'offre à la demande et organiser ses filières.
De l'huile produite sur la ferme plutôt que du fuel dont on ne maîtrise pas le cours
Témoignage de deux agriculteurs bio qui persistent à produire l'huile végétale utile sur leur ferme et à leur tracteur. Bien que la rentabilité de ce carburant ne soit pas avéré sur le court terme, les deux agriculteurs défendent l'intérêt d'un carburant bio plutôt que d'un biocarburant (nécessité d'intrants chimiques pour leur fabrication) et s'engagent sur la voie de l'autonomie.
Pays de Loire : Diversité des systèmes grandes cultures
Depuis 2004, un réseau de 15 fermes de références grandes cultures a été constitué dans les Pays de la Loire. Le premier objectif visé est de se doter d'indicateurs techniques et économiques pour le conseil. L'article donne les caractéristiques de ces fermes (SAU, UTH, surface consacrée aux grandes cultures ), les assolements et rotations réalisés, le temps passé à l'hectare et le nombre de passages moyens pour une culture, le coût de production moyen et extrêmums pour une culture, les rendements observés et les marges directes des principales cultures. A ce stade de l'étude, il apparaît que la disparité des résultats est très importante et qu'il ne faut pas s'en tenir à des données par culture mais considérer le système dans son ensemble. Il ressort malgré tout que les résultats économiques des fermes de grandes cultures en Pays de la Loire sont très sensibles aux éléments de marché et au contexte politique.
Pression foncière : La terre à tout prix
Dans un contexte d'urbanisation intensive et de course à l'agrandissement des exploitations, le prix des terres agricoles ne cesse de grimper. A tel point que l'installation de jeunes agriculteurs est devenue compliquée. Des initiatives, locales ou nationales, sont apparues ces dernières années, telles que Terre de liens, qui accompagne les acquisitions collectives du foncier pour installer un agriculteur ou des collectivités qui achètent des terres et des bâtiments agricoles.
La production de produits bio a du mal à suivre
La demande en produits biologiques progresse fortement et des enseignes spécialisées se développent, telles Biocoop, mais la production française reste à la traîne. Cette faiblesse est soulevée par l'article, en référence à des données chiffrées.
L'agriculture biologique en Europe
Ce "Statistiques en bref" décrit le développement de l'agriculture biologique dans l'UE-15 entre 1998 et 2003. L'analyse est effectuée sur les données de la superficie consacrée à l'agriculture biologique (totalement convertie et en cours de conversion), y compris la relation entre la superficie consacrée à l'agriculture biologique et la superficie agricole utilisée totale (SAU), et les données des opérateurs biologiques enregistrés (producteurs, transformateurs, importateurs).
Coup de frein dans les régions
Pour la première fois depuis l'essor de la bio en France, les chiffres de l'observatoire de l'Agence Bio enregistrent un recul de 3 % en surfaces et autant en nombre d'exploitations. Mais la situation est très disparate : si les régions de l'ouest, plutôt laitières, sont les plus touchées, celles du sud, aux productions plus diversifiées, s'en sortent mieux.
L'agriculture biologique française : Chiffres 2003
Fin 2002, la France comptait 11 359 exploitations pratiquant l'agriculture biologique, soit près de 70 de plus qu'en 2002. L'augmentation des surfaces conduites en bio est plus importante (+6 %), ce qui porte la surface agricole utile (SAU) bio à plus de 550 000 hectares. Ce mode de production représentait ainsi, fin 2003, 1,9 % de la SAU française. Présentation détaillée des principaux chiffres de la bio en France, mais aussi dans le monde et en Europe.
L'agriculture biologique en Europe : Une croissance soutenue au cours de la période 1998-2000
En 2000, 3,8 millions d'hectares étaient consacrés à l'agriculture biologique dans l'UE-15, soit 3 % de la superficie agricole utilisée totale et une augmentation de 67 % depuis 1998. Le nombre d'exploitations biologiques était, en 2000, un peu supérieur à 132 000, ce qui représentait 2 % du nombre total d'exploitations agricoles et une augmentation de 32 % depuis 1998. Dans l'UE-15, la superficie moyenne d'une exploitation biologique est supérieure à celle de toutes les exploitations agricoles, même si elle varie considérablement d'un Etat membre à l'autre et par type de culture. En Europe du Nord, les surfaces biologiques sont essentiellement couvertes de céréales, plantes fourragères, prairies et pâturages. Dans le Sud, la répartition est plus équilibrée entre prairies et pâturages, fourrages, céréales, olives et autres cultures. L'élevage biologique semble aussi en très forte augmentation, mais les seules données disponibles à l'heure actuelle ne sont pas forcément représentatives.
L'agriculture biologique française : Chiffres 2002
Fin 2002, la France comptait 11 288 exploitations pratiquant l'agriculture biologique, soit près de 900 de plus qu'en 2001 (+ 9 %). Les surfaces conduites en bio, pour leur part, connaissent une très forte croissance (+ 23 %), et dépassent 500 000 hectares. Ce mode de production représentait ainsi, fin 2002, 1,75 % de la surface agricole utile (SAU) française. Présentation détaillée des principaux chiffres de la bio en France, mais aussi dans le monde et en Europe et avec une nouveauté cette année, un chapitre consacré aux transformateurs.
Observatoire Régional de la production biologique : Résultats 2002
L'observatoire de l'agriculture biologique bretonne existe depuis 1994. Il présente de manière synthétique les chiffres de la bio en région et dans les 4 départements bretons, et donne ensuite un état des lieux de chaque production. Le nombre des producteurs bretons n'a connu qu'une légère augmentation, notamment à cause de l'arrêt des CTE. Les surfaces continuent à augmenter de 10 % même si le nombre de producteurs biologiques stagne. La Bretagne ne se situe cependant qu'au 10 ème rang des régions françaises en pourcentage de SAU. 10 % des fermes bretonnes en agriculture biologique ont encore un atelier conventionnel : une partie d'entre elles sont en cours de conversion progressive (mixité temporaire), les autres possèdent de manière permanente un ou plusieurs ateliers conventionnels (mixité figée).
Production agrobiologique Nord Pas de Calais : Données 2002
Pour cette 4ème édition de l'observatoire régional de la production agrobiologique, l'enquête a été réalisée auprès des 152 producteurs de la région. La croissance du nombre de producteurs bio en région Nord Pas de Calais suit globalement la croissance nationale. En 2002, on note une augmentation de 7 % par rapport à 2001. La superficie bio atteint 3 361 ha et progresse ainsi de 22 %. Cependant, les chiffres restent bas par rapport aux superficies agricoles de la région Nord Pas de Calais. En 2002, la production bio régionale occupe 0,4 % de la SAU Nord Pas de Calais.
L'agriculture biologique en Bretagne : recherche des facteurs d'évolution
L'agrobiologie bretonne connaît depuis 1994 une augmentation du nombre d'exploitations de l'ordre de 25 %. Malgré tout la SAU ne représente que 1,6 % de la SAU régionale et de fortes disparités intra-régionales existent. Catherine Laudrin , lors de son stage de fin d'études à la FRAB de Bretagne, a cherché à identifier les facteurs qui influencent l'évolution de l'agrobiologie. En premier lieu, il ressort que le passage à l'agrobiologie est lié à des facteurs territoriaux. D'autre part, l'agriculture biologique est un moyen d'assurer la pérennité de l'exploitation, d'augmenter le revenu ou d'améliorer la qualité de vie. Pour un groupe, les pratiques biologiques traduisent des convictions personnelles. Le déterminant commun à toutes les personnes enquêtées est qu'elles se sentent bien dans ce qu'elles font. L'avenir de l'agrobiologie en Bretagne pourrait dépendre de la reconversion éventuelle des agriculteurs actuellement engagés dans une démarche d'agriculture durable.
L'agriculture biologique française : Chiffres 2001
Au cours de l'année 2001, un peu plus d'un millier d'exploitations ont entamé leur passage au mode de production biologique, ce qui a permis de dépasser le seuil des 10 000 exploitations pratiquant l'agriculture biologique. Les surfaces s'élèvent à près de 420 000 hectares, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2000. Cela représente 1,4 % de la surface agricole utilisée (SAU) française. Les surfaces en conversion se maintiennent à plus de 130 000 hectares par an. Présentation détaillée des principaux chiffres de la bio en France.
Agriculture biologique : mise en place d'un observatoire économique
Après la publication par l'Agence bio de données économiques sur l'année 2001, le GRAB, les DDA et DDRAF de Normandie publient à leur tour des données affinées au niveau régional et local. Cet article fait la synthèse de ces données pour présenter l'évolution de l'agriculture biologique en France et la place de la Normandie au niveau national. Une augmentation de la SAU en mode biologique de 15 % par rapport à 2000, mais avec d'importantes disparités suivant les départements. Pour les productions animales, les ruminants restent en tête, notamment les bovins, alors que les volailles et les porcs marquent le pas. Sensuit la comparaison des données nationales avec celles de la Normandie, production par production. La région arrive en 7ème position au niveau national, avec une nette orientation vers l'élevage en général et celui de bovins lait particulièrement. Les productions végétales suivent donc logiquement ce schéma puisque 85% de la SAU est consacrée aux fourrages.
Le biologique en Italie
L'agriculture biologique a connu un développement considérable au cours des dernières années en Italie. Alors qu'en 1993 le nombre d'exploitations orientées vers la production biologique était de 4 189, il est passé à 4 800 en 2000. Dans le même temps, les surfaces consacrées à cette production sont passées de 70 674 en 1993 à 788 070 ha en 2000 d'après le Mipaf, en hausse de 12,2 % par rapport à 1999. Ainsi, 6,5 % de la SAU italienne sont dédiés à l'agriculture biologique, 30 % de la surface cultivée en Europe en cultures biologiques. En ce qui concerne les exploitations zootechniques, plus de 750 élevages étaient certifiés en 2001 pour un CA de 15 Mln environ, 54 % sont des élevages de bovins et 24 % d'ovins-caprins. L'Italie reste en Europe le premier pays en terme de superficie consacrée à l'agriculture biologique, devant l'Allemagne, l'Espagne et l'Angleterre.
Plus de 10 300 exploitations bio en France
Le seuil des 10 000 exploitations bio est dépassé. Les conversions se sont majoritairement effectuées dans le cadre du contrat territorial d'exploitation (CTE), mais il existe certains contrastes entre les régions. De plus, on enregistre une forte croissance des surfaces en céréales (20 %), une hausse également en oléagineux, tout comme pour les pâturages et les fourrages, sans compter les bovins qui sont toujours en tête (46 000 vaches laitières bio). Cependant, on ne remarque qu'une légère progression dans les cultures spécialisées et une stagnation pour les poulets, les poules pondeuses et les porcs. Enfin, on note une tendance à la stabilisation pour les transformateurs, dûe à la fusion de certains opérateurs.
Allemagne : Objectif 20%
Début 2000, près de 7500 agriculteurs étaient certifiés bio en Allemagne, sur un peu moins de 400 000 ha, soit plus de 2,6% de la SAU du pays. Dès son arrivée en janvier dernier, Renate Künast, nouvelle Ministre fédérale de l'agriculture, a affirmé sa volonté de développer la bio en Allemagne. L'objectif affiché est que le nombre de fermes biologiques atteigne 20% des exploitations agricoles du pays d'ici 2010. Pour se donner les moyens d'atteindre cet objectif ambitieux, la Ministre entend travailler sur le marketing, la création d'un label unique et sur l'image de la bio.
L'arboriculture biologique en Italie du Nord : une autre façon de voir les choses...
Les Italiens semblent avoir une prise de conscience bien plus rapide que leurs voisins français sur l'opportunité du marché biologique. Le développement se traduit par des exploitations fruitières qui se convertissent par dizaine chaque année malgré des problèmes techniques bien présents. Le marché industriel valorise les écarts de tri. Les nouvelles plantations de pommiers sont résistantes à la tavelure et si possible au puceron cendré. Les surfaces consacrées à la pêche sont bien plus importantes que chez nous et le marché est aujourd'hui destiné à 50 % vers l'exportation... Une toute autre façon de voir la bio. Mais où sont passés les fondements de l'agriculture biologique ?
Les Chiffres Bio 2000 en Midi-Pyrénées, en France et en Europe
En 2000, la région Midi-Pyrénées compte 24 158 ha de surface en bio et 11 065 ha de surface en conversion, pour 839 exploitations (soit une augmentation de 12,4 % par rapport à l'année 1999). Cet article restitue l'évolution de la bio en Midi-Pyrénées de 1993 à 2000, puis présente, par département, les rapports 99/00 pour les surfaces d'exploitation, les productions végétales (céréales, oléagineux, légumes, fruits, vignes, PPAM, fourrages) et les productions animales (bovins viande, bovins lait, brebis viande, brebis lait, chèvres, porcs, poules et poulets). Pour compléter ces données, un tableau récapitulatif permet de comparer la place de la bio en France et dans les autres pays d'Europe.
Le Danemark - Un pays bio
Est-ce la proximité de la mer et de ses vents ? Une nécessité économique ou écologique plus marquée ? En tout cas, au Danemark, les signes d'une volonté de vie plus écologique sont présents : une multitude d'éoliennes (10% de l'énergie pour 2005), des transports collectifs développés, une agriculture, certes majoritairement aussi intensifiée que dans d'autres pays d'Europe, mais où la bio a été et demeure encore soutenue, en cohérence avec la politique énergétique et environnementale du pays. Rapide tour d'horizon de l'agriculture biologique au Danemark, avec à l'appui, le portrait de deux fermes bio danoises.
Les promesses de la bio en France
Point de vue de Jean Glavany sur la situation actuelle et les perspectives de développement de la production biologique française. Le ministre revient ainsi sur le rôle qu'aura à jouer dans le futur l'Agence Bio, sur la montée en puissance des CTE Bio (1500 en novembre 2001), et également sur le positionnement de l'agriculture raisonnée qui s'inscrit dans une démarche de qualification des exploitations, et non sur un mode de production comme l'agriculture biologique. Quelques données statistiques à l'échelle européenne complètent cette interview.
L'"Agricultura ecologica" en Espagne
Approche d'une agriculture espagnole respectueuse de l'environnement, dite agriculture écologique, par une présentation de la législation en vigueur, des associations d'agriculteurs et consommateurs écologiques qui contribuent à son développement, des aides officielles à la conversion, ainsi que de son circuit de distribution.
Agriculture biologique au Chili
Développée au Chili depuis les années 70 par des organismes de développement privés, l'agriculture biologique chilienne s'encadre, depuis quelques années, de règles de production définies par l'Etat. Présentation de la production en chiffres et de la loi d'orientation qui coordonne les systèmes de production. L'organisation du secteur biologique est définie en tenant compte des difficultés techniques propres au pays (fertilisation, ravageurs, manque de compétences, problèmes d'approvisionnement en intrants biologiques, main d'oeuvre) ainsi que de ses atouts.
L'agriculture biologique au Liban
La topographie du Liban (pays au relief accidenté) ne convient pas à une agriculture intensive. L'agriculture biologique promet donc un développement certain, soit confondue avec l'agriculture traditionnelle, soit pratiquée comme une expérimentation scientifique. Approche de la production biologique, de son système de commercialisation et des organisations qui l'entourent, afin de dresser un bilan sur le potentiel du pays dans le développement de la bio.
L'agriculture biologique en Norvège
Présentation de l'AB en Norvège : historique, surfaces actuelles, aides publiques et réglementation, commercialisation des produits biologiques. Définition du pôle de compétences du Centre Norvégien de l'Agriculture Biologique, créé en 1987, de ses priorités, partenaires, expérimentations en cours. Cette présentation globale s'accompagne d'une conclusion sur les atouts et freins au développement de l'agriculture biologique dans ce pays.
L'agriculture biologique sort de la confidentialité
En 1999, nouvelle accélération des conversions, ce sont donc désormais 8140 agriculteurs et éleveurs qui pratiquent l'agriculture biologique. Les surfaces ont également augmenté représentant 1,1% de la SAU française. L'élevage reste le principal moteur de cette croissance avec une progression de plus de 40% du cheptel bovin et plus de 50% du cheptel ovin. Malgré la bonne progression des surfaces en grandes cultures, le déficit en alimentation animale s'accroît. Tous les résultats 1999 sont disponibles à l'Observatoire National de l'Agriculture Biologique - APCA - 9 avenue George V, 75008 Paris.
L'agriculture écologique en Afrique de l'Ouest
"Le contexte africain (après avoir connu des problèmes de pollution liés à la pratique d'agriculture ""chimique"") est favorable à une approche écologique du développementa gricole. Sont envisagés les potentialités du pays, les formations, les obstacles techniques et économiques, ainsi que les campagnes de sensibilisation et d'expérimentation qui encouragent une production diversifiée et continue."
Bio, la France passe le cap du 1 %
Avec 8140 agriculteurs et près de 316 000 ha, la France vient de passer la barre symbolique des 1 % de surface agricole utile en agriculture biologique. Quatre départements comptent désormais plus de 10 000 ha : la Lozère, l'Aveyron, la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire, mais l'immense majorité, 54 départements, reste en deçà de la moyenne nationale.
Boom de la production de lait bio en France en 1999
La production de lait de vache biologique en France a progressé de 77 % en 1999 pour atteindre 96 millions de litres. Le nombre d'élevages bovins laitiers devrait passer de 412 en 1998 à environ un millier à la fin de l'année 2000. Les exploitations biologiques sont plus grandes que les autres en terme de surface et surtout implantées en zones de plaines ; leur production est également plus importante même si elle ne remplissent pas leurs quotas.
Les chiffres de la bio bretonne 2000
En 2000, 88,7 % des producteurs enquêtés ont répondu au questionnaire destiné à l'observatoire de la production agricole biologique. Les résultats concernent bien évidemment l'année 1999 et sont extrêmement positifs : - 851 producteurs au 31 décembre 1999, soit plus de 10 % des agrobiologistes français, - près de 21 500 hectares représentant 7 % des surfaces bio et 1,2 % de la SAU bretonne. En terme de croissance, le nombre de fermes bio + conversion a augmenté de 30 % par rapport à l'année 1998. Ce fort développement est surtout dû aux productions animales, lait de vaches en tête.
Etat des lieux de la production céréalière
Si la surface céréalière bio française ne cesse de progresser, elle demeure encore nettement insuffisante pour répondre à la demande du marché. La forte croissance des productions animales bio et l'engouement des GMS ne permettent pas d'atteindre l'équilibre, et se traduisent d'une part par des importations massives (notamment d'Italie), d'autre part par des incertitudes sur l'origine et la qualité des produits importés. Il y a donc urgence à mettre en place une véritable traçabilité au sein de la filière, et c'est le dossier sur lequel travaillent actuellement tous les acteurs de l'aval de la filière, en partenariat étroit avec les O.C. Un article instructif et riche en données statistiques qui pose clairement le problème de la filière, problème d'autant plus criant suite aux fraudes détectées dans ce secteur, au printemps.
Europe bio : Vers 10 % de la SAU ?
Les crises alimentaires à répétition aidant, les produits issus de l'agriculture biologique sont, depuis quelques temps et dans tous les pays européens, l'objet de l'engouement des consommateurs inquiets. Face à cette demande, la superficie consacrée à l'agriculture biologique est passée de 900 000 ha en 1993 à près de 2,9 millions d'ha en 1998, avec un taux d'accroissement de 28 % par an susceptible de la faire passer de 5 à 10 % de la SAU européenne en 2005. Voici un tour d'Europe de la bio, présenté par Yvette Lasserre du Centre Français du Commerce Extérieur, lors des Rencontres Européennes de la Bio à Valence.
L'Europe en conversion
Le développement de la consommation bio se généralise à travers l'Europe. Parallèlement, la production bio augmente, dans des proportions moindres, encouragée par les dispositifs d'aide à la conversion mis en place par les gouvernements. C'est ce que révèle une étude du Centre Français de Commerce Extérieur diffusée lors des Rencontres Européennes de la Bio à Valence. Parmi les pays ayant une production bio développée en1998, on compte l'Italie (50 000 fermes biologiques sur 80 000 ha), l'Allemagne (6800 exploitations sur 2 % de la surface agricole utile) et l'Autriche (300 000 ha sur 8,62 % de la SAU). Les résultats des autres pays (Belgique, Danemark, Finlande, Pays-Bas, Grèce) font état d'une production bio plus faible mais en augmentation. En Grande-Bretagne, les aides gouvernementales en hausse depuis 1999 incitent à la conversion et, en France, 2000 producteurs sur 100 000 ha se sont convertis l'année dernière. Des chiffres qui confirment la progression de la bio en Europe.
Israel and its organic history
Les premiers pas pour développer l'AB, en Israël, datent d'à peine une trentaine d'années. Un petit groupe d'agriculteurs biologiques convaincus, menés par Mario Levy du Kibbutz Sde Elyiahu, prêchaient ce mode d'agriculture et communiquaient leurs savoirs à travers le pays. Aujourd'hui, Israël compte environ 5000 hectares cultivés en bio, soit 1,25% de la surface totale arable (400 000 hectares). Les principales productions sont : les cultures sous serre (poivrons doux, concombres, herbes aromatiques fraîches, tomates cerises,...), l'arboriculture fruitière, les oranges, les pamplemousses, les pommes de terre, les carottes, le maïs doux,...
Observatoire économique : production agrobiologique Nord Pas de Calais : Données 1999
Dans le cadre du PARC bio (Plan d'Actions Régional Concerté) 2000-2006, l'observatoire de l'agriculture biologique en Nord-Pas-de-Calais s'inscrit en tant qu'outil de diagnostic et de prospection au service du développement de l'agriculture biologique. La région Nord-Pas-de-Calais rassemble 110 producteurs bio pour une surface totale d'environ 2 200 ha bio soit moins de 0,5% de la SAU totale régionale. En 1999, ils étaient 13 à entamer une conversion bio. La région Nord-Pas-de-Calais se trouve donc marquée par une faible part de son territoire agricole consacrée à l'agriculture biologique comparativement à une moyenne nationale. Cependant sa progression annuelle est très encourageante puisque la SAU bio a été multiplié par 2 entre 1998 et 1999 pour un nombre de fermes bio ayant connu une progression de près de 30%.
OGM dans le Monde
"Numéro spécial entièrement consacré à la situation des organismes génétiquement modifiés dans le monde : définition, risques, législations, surfaces plantées, réactions citoyennes,... Commercialisées depuis 1994 seulement, les cultures transgéniques couvrent déjà des surfaces de millions d'hectares à travers le monde, principalement aux Etats-Unis, mais également au Canada, en Argentine, en Chine et depuis 1998 en Europe. Voici un numéro pour réfléchir et s'organiser afin que le ""transgénique"" ne devienne pas ""inéluctable""."
Ökolandbau in Europa: eine Bestandsaufnahme
"Cet article présente l'agriculture biologique dans les pays ""traditionnels"" européens tels que la France, l'Allemagne, la Suisse ou les Pays-Bas, mais également dans les pays candidats à l'adhésion à l'UE : la République Tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Slovénie, etc. Surfaces de production biologique (en % de SAU) et pourcentage des exploitations travaillant en bio en 1999, parts de marché et chiffre d'affaires représentés par les produits bio..., ces données sont illustrées sous forme de tableaux et expliquées. Pour mémoire, l'auteur récapitule les grandes lignes des plans de développement de l'AB dans les différents pays : Danemark, France, Pays-Bas, Norvège, Suède et Pays de Galles."
Organic agriculture worldwide - marching on boundlessly
En 1999, Ökowelt GmbH, organisateur de Bio Fach, a demandé à l'organisme de recherche allemand, la Fondation Ökologie & Landbau, de réaliser une étude sur l'état actuel de l'agriculture biologique à travers le monde ; ce dernier, en collaboration avec IFOAM, s'est chargé de collecter les données statistiques disponibles au niveau mondial. L'étude initiale étant aujourd'hui terminée, les chiffres doivent être néanmoins régulièrement actualisés. Le point sur ces premiers résultats : 6,8 millions d'hectares sont cultivés en bio dans le monde entier, dont la plus grande surface est située en Australie (1,7 millions d'hectares), suivie des Etats-Unis avec 900 000 hectares ; cependant, la proportion de surface cultivée en bio, par rapport à l'agriculture conventionnelle, reste plus importante en Europe...
Pays de la Loire, berceau de la Bio
La région "Pays de la Loire" est généralement présentée comme un des berceaux de l'agriculture biologique française. Elle peut sans contestation revendiquer ce titre puisqu'il faut savoir que c'est dans cette région qu'est née la méthode Lemaire-Boucher. Aujourd'hui, la région continue d'être aux avant-postes avec 901 exploitations et près de 40 000 ha.
Quelques données sur la situation de la filière plantes à parfum, aromatiques et médicinales biologiques
Ce document rassemble des données relatives à la production de PPAM biologiques en France pour 1997, 1998 et 1999 (proportionnellement, l'AB est un mode de production beaucoup plus développé dans la filière PPAM que dans les autres filières : 4 % des surfaces contre 0,7 % dans les autres filières en 1998) et des informations sur le marché (perception de l'évolution des marchés des plantes aromatiques, des plantes médicinales, des huiles essentielles et extraits, les prix, les difficultés rencontrées par les producteurs et celles auxquelles font face les acheteurs des PPAM biologiques).
Rentabilité - Agriculture bio, l'exemple suisse
Tour d'horizon de l'agriculture biologique en Suisse (historique, contrôles, certification,...). L'AB connaît un fort développement, dans le pays, depuis une dizaine d'années. De 800 en 1990, le nombre d'exploitations bio ou en reconversion est passé à 5300 en 1999. 8,5 % des surfaces sont cultivées en bio, alors que dans l'ensemble de l'Europe, elles sont de 2,5 %.
70 millions de litres de lait de vache en 1997
Quelques commentaires sur les chiffres de l'Observatoire National de l'Agriculture Biologique. Les vaches laitières sont dans L'Est et le Grand Ouest de la France.
L'agriculture biologique en Bourgogne, état des lieux au 1er janvier 1999
L'agrobiologie bourguignonne a connu en 1998 un fort développement : + 16 % en surface et + 25 % en nombre de producteurs. Le point sur la bio en Bourgogne ainsi que dans chacun de ses départements.
L'agriculture biologique dans le Puy de Dôme (1999)
"Le développement de l'agriculture biologique se poursuit à un bon rythme. Les exploitations et les surfaces ont augmenté d'un tiers par rapport à 1998 ; les conversions ont également progressé. Les exploitations qui font le pas sont principalement orientées vers l'élevage, ce qui accroit leur part dans l'ensemble des exploitations bio. Au niveau de la commercialisation, la vente directe est en diminution relative au profit de la commercialisation dans des filières organisées. Quant aux entreprises de transformation bio, elles ont doublé en un an. Soit un bilan pour le Puy de Dôme très positif, mais un petit effort reste cependant nécessaire dans le secteur des céréales."
La bio en Bretagne : un développement qui se confirme
Un bilan de 1998 et quelques chiffres provenant de l'agriculture biologique dans la région Bretagne. L'Observatoire de la production bio en Bretagne, réalisé par la FRAB, dresse un bilan optimiste. Durant l'année 1998, le nombre de fermes en bio ou en conversion a progressé de plus de 38%, confirmant le fort dynamisme de la bio en Bretagne. Les résultats de l'enquête restent cependant contrastés selon les départements et les filières. La bio profite d'une embellie génarale sur la Bretagne, tendance qui devrait s'accentuer dans les années à venir. Les dossiers de conversion instruits par les GAB laissent présager pour l'année 1999 environ 200 nouvelles conversions.
Le "bio" encore dans la confidentialité
Selon la première enquête effectuée sur ce sujet par le SCEES du Ministère de l'Agriculture, le lait biologique ne représente, en 1998, que 0,2% de la collecte de l'industrie laitière (les ventes directes des éleveurs ou par le biais de distributeurs spécilisés ne sont pas comptabilisées). Plus de 40% de la production nationale de lait biologique provient de cinq laiteries. Même si 56% du lait biologique vient du Grand Ouest, la Franche-Comté est la région la plus spécialisée dans ce type de lait (1,2% de la collecte laitière franc-comtoise).
Les chiffres de l'Agriculture et de la Pêche
"Numéro Hors Série du magazine BIMA. Au sommaire : - l'agriculture dans l'économie nationale ; - les exploitations agricoles ; - la situation de l'emploi ; - la répartition du territoire ; - les productions végétales ; - les productions animales ; - la forêt et les productions forestières ; - les moyens de production ; - le revenu agricole ; - la protection sociale ; - l'enseignement et la formation professionnelle ; - les pêches maritimes et l'aquaculture ; - les industries agroalimentaires ; - la consommation alimentaire ; - la production d'outre-mer ; - le commerce extérieur ; - la place de l'environnement ; - les structures agricoles dans l'Union européenne ; - la production agricole dans l'Union."
Le développement de l'agriculture biologique en Espagne : les surfaces multipliées par 10 en 4 ans
L'Espagne a vu ses surfaces cultivées en production biologique augmenter de façon importante pour atteindre 270 000 ha en 1998 (la France perd ainsi encore une place au classement européen). Partant d'un niveau très bas, 4 235 ha en 1991, le décollage s'est réalisé lors de la mise en place des aides à la conversion à partir de 1996, et ce essentiellement dans trois régions : l'Extremadour, l'Andalousie et la Castille y Leon, sur les 19 provinces que compte l'Espagne. Quel sera l'impact sur le marché de ce formidable essor de la production ? Patrick Sivardière nous propose son analyse.
Evolution de la production et des reconversions
En Belgique, le développement de l'agriculture biologique a continué en 1999 et s'est même accéléré en Flandres. Les chiffres depuis 1994 montrent que cette croissance touche surtout la Wallonie. Les provinces du sud se sont plus particulièrement distinguées et présentent le plus grand nombre d'exploitations. Mais comparativement à d'autres pays d'Europe, le pourcentage de fermes bio par rapport aux fermes conventionnelles reste faible avec 1,75%. Le secteur ayant connu une forte croissance est celui de l'élevage bovin avec pour corollaire une forte augmentation des conversions des surfaces en prairies.
Les filières agro-alimentaires Bio en Auvergne
"Quelques chiffres concernant les productions agricoles biologiques en Auvergne pour l'année 1998 : 369 exploitations bio (111 pour l'Allier, 56 pour le Cantal, 110 pour la Haute-Loire et 92 pour le Puy-de-Dôme) soit une augmentation de 59%par rapport à 1997, 17 816 ha cultivés en bio ou en conversion,... En ce qui concerne les filières biologiques d'Auvergne, les productions animales ont progressé (1er cheptel ovin viande, 5ème pour les cheptels caprin et bovin allaitant, 3ème pour la production de poulets bio,...) ; il existe, de plus, une nécessité de développer les conversions en céréales bio car, actuellement l'Auvergne manque de céréales pour l'alimentation animale. Le marché des produits bio a subit une hausse de 46% lors de l'année 1998 et les produits les plus couramment achetés sont ceux à base de céréales, la crèmerie et les fruits et légumes,..."
Italie, le boom de la viticulture biologique
Quelques chiffres pour fixer les idées sur la production viticole bio en Italie. En 1999, cette production concerne 30 000 hectares, soit 7000 exploitations. En France, les chiffres cités concernent 1998, mais les surfaces s'établissent seulement à 4761 hectares auxquels s'ajoutent 3000 hectares en conversion. Les surfaces italiennes ont ainsi été multipliées par 10 en 6 ans. Les contrôles sont effectués par AIAB qui impose des limites de teneurs en anhydride sulfureux. Au plan phytosanitaire, on recherche des alternatives au cuivre, une piste est explorée avec une argile issue de source sulfureuse. Des larves de Phytoseiulus persimilis sont épandues pour maîtriser l'araignée rouge, et le Bacillus Thuringiensis permet d'enrayer les vers de la grappe.
Land use in Europe
La politique agricole commune connaît une nouvelle phase de réforme. Les objectifs originaux de la politique était d'augmenter la production et réduire le coût des aliments pour les consommateurs. Les objectifs ont largement été atteints mais avec un certain nombre d'effets négatifs. Les impacts sur la structure sociale, sur la nature et les paysages et sur l'environnement conduisent à l'identification de nouveaux objectifs pour la PAC. Cette thèse prospective sur l'utilisation des terres est une base pour l'étude des orientations politiques.
Noix : une filière bio
Le point est fait sur les deux filières de noix bio en France situées, l'une en Périgord avec 200 hectares, et l'autre dans l'Isère avec 250 hectares. Les superficies données incluent des surfaces importantes en conversion. La noix ne pose pas de problème technique majeur. Par contre, la gestion de l'enherbement est fastidieuse : l'enherbement est nécessaire pour la récolte mécanique et oblige à faire de 6 à 7 broyages par an. De plus, il faut tenir compte du couvert végétal pour les questions de consommation d'eau. Ces questions peuvent être critiques en période de sécheresse pour les situations non irriguées. Economiquement, la production de noix bio est un bon choix même si les coûts de production sont plus élevés et si le calibre peut diminuer. Les aides à la conversion s'élèvent à 5000 F/an/ha pendant 3 ans.
Organic agriculture un Poland
Avec environ 300 producteurs, l'agriculture biologique ou biodynamique s'étend sur 7000 à 8000 hectares en Pologne. Le développement du mouvement bio est relativement récent et confronté à de nombreuses difficultés : pas de conseil, pas d'organisation de filière, pas de circuit de commercialisation, des prix très élevés (dans un pays où la part de l'alimentation représente 50% du budget des ménages), peu de demande et peu de soutien financier de la part de l'Etat.
Premiers résultats 1998
La mise en oeuvre du plan pluriannuel de développement de l'agriculture biologique a contribué à accélérer le processus de conversion. Le nombre d'exploitations a augmenté de 28% passant de 4780 à 6130, tandis que la surface (bio + conversion) s'élève à 218 800 ha, soit une progression de 32%. Le développement est très dynamique dans l'Ouest et le Sud, et Midi-Pyrénées demeure la première région en surface. Au niveau des filières, les productions animales biologiques ont connu un essor très important, alors que le bilan pour les productions végétales est plus contrasté. D'après ces chiffres et des estimations, le déficit français en protéines bio pour l'alimentation animale a doublé en 1998, d'où la nécessité d'en importer.
La production agrobiologique bretonne - résultats 1998
Depuis 1994, le Conseil Régional a confié à la FRAB la réalisation d'un observatoire de la production pour l'agriculture biologique. Avec un taux de réponse de 80%, cet outil constitue une base de données très fiable. Entre 1994 et 1998, le développement de l'agriculture biologique a été sans précédent : +160% en nombre de fermes, +500% en surface. Cette année, une attention particulière a été portée sur l'analyse qualitative de certaines informations et sur la comparaison de l'agriculture bio avec celle conventionnelle bretonne.
Quel avenir pour le colza bio en Suisse ?
Cette belle culture oléagineuse indigène présente en bio de nombreux avantages, dont le moindre n'est certainement pas la bonne densité de la couverture hivernale du sol. L'huile vierge de colza peut avoir du succès, mais il faut au moins 100 ha de colza bio pour rationaliser la production et satisfaire la demande suisse et étrangère.
Quelques chiffres sur la bio
4 graphiques pour positionner le département du Puy de Dôme par rapport à la France, en nombres d'exploitations bio ou en conversion et en surfaces cultivées.
20% Flachenanteil bis zum Jahr 2010 waren moglich
A l'occasion de la présentation de l'étude "Avenir de l'agriculture biologique en Allemagne et en Europe-20% en l'an 2010", l'Alliance Allemande pour la Protection de la Nature (DNR) et l'Institut Ecologie et Agriculture (SOL) ont réclamé des mesures pour une percée de l'agriculture biologique.
L'agricultura biologica in Europa, l'agricultura biologica nel Mediterraneo
Après un point sur l'agriculture biologique en Europe, cet article s'intéresse au pourtour méditerranéen et dresse le portrait de la bio dans quatre pays : France, Espagne, Grèce et Portugal. Pour chaque pays, quatre points sont abordés : la production, le contrôle et la certification, la commercialisation et la consommation.