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Abandon et artificialisation des terres agricoles
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Frédéric COULON, AuteurCet article présente un état des lieux de l'évolution récente des surfaces en terres agricoles françaises. Depuis le maximum de 34.5 millions d'ha de SAU en 1960 et jusqu'en 2007, la France a perdu 5.1 millions d'ha de terres agricoles. Deux phénomènes sont en cause : l'abandon et l'artificialisation de ces terres. Dans les années 1980, l'abandon était vu comme majeur. En fait, ce phénomène est moins important que l'artificialisation, les politiques publiques de maintien des exploitations ayant montré leur efficacité. De plus, 42 % de cet abandon se fait en zone urbaine, en amont de l'artificialisation (pour la construction de bâtis, routes, espaces verts ), et surtout au détriment de terres labourables. L'artificialisation, en extension, est la principale menace pour l'avenir. Or le territoire français ne suffit pas pour répondre aux besoins en nourriture de la population. La France était déficitaire d'un équivalent de 1.4 millions d'ha en 2006 pour produire son alimentation. S'ajoutent à cela des besoins à prendre en compte comme la fourniture en énergie renouvelable. Face à ce challenge de la maîtrise du foncier, des pistes sont envisageables : lutter contre l'étalement urbain, « casser » le mythe de la maison individuelle, revaloriser les espaces improductifs (ex : friches urbaines) pour l'alimentation, favoriser la production d'énergie à partir des déchets, du bâti (pour le solaire) ou des sols pollués (possibles producteurs de bois par exemple).
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L'accaparement des eaux : Le coût caché de l'acquisition des terres
Susanna THORP, AuteurDepuis 2007, 57 millions d'hectares de terres africaines ont été loués à des investisseurs étrangers. Si cet accaparement des terres est régulièrement discuté dans les médias et les milieux universitaires, il en va tout autrement de la perturbation de l'accès à l'eau. La plupart des contrats d'acquisition des terres ne précisent pas les conditions d'usage de l'eau et les propriétaires terriens ne sont en général pas avertis que le bailleur fait une demande d'utilisation de l'eau. Les frontières entre la légalité et l'illégalité sont souvent floues lorsqu'il s'agit de grands projets agricoles ou hydrauliques. L'article illustre les conséquences de ce flou avec la construction d'un barrage en Ethiopie qui va probablement entraîner une grave diminution du niveau d'eau dans le lac Turkana, au Kenya, allant même jusqu'à comparer cette situation avec celle de la mer d'Aral.
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Afterres2050 : Scénario d'utilisation des terres agricoles et forestières pour satisfaire les besoins en alimentation, en énergie, en matériaux, et réduire les Gaz à effet de serre
Solagro publie, avec le soutien de la Fondation Charles Léopold Mayer, un rapport sur un scénario d'utilisation des terres agricoles et forestières pour 2050. Ce scénario a été conçu en s'appuyant sur le modèle MoSUT et à l'aide de l'outil Climagri qui permet d'évaluer l'impact en matière d'émission de gaz à effet de serre. Les résultats montrent qu'une répartition avec 50% des terres en agriculture biologique et 50% en agriculture intégrée permettrait de nourrir les Français et d'exporter des matières premières, aux conditions que l'alimentation humaine soit plus riche en céréales et fruits et légumes et moins riche en viande, sucre et lait ; que les sols soient utilisés par plusieurs productions par campagne (associations végétales, agroforesterie...) et que le cheptel soit réduit. Le modèle permet également de prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre. Le scénario proposé permet de réduire d'un facteur 2 ces émissions. Le rapport présente un graphique sur l'évolution qui serait nécessaire par rapport à la proportion de protéines animales dans l'alimentation des Français entre 2010 et 2050. Le changement de pratiques en 2050 devrait entraîner un changement de l'utilisation des terres. Le rapport présente la future utilisation des terres agricoles et les utilisations possibles pour celles libérées par les changements de pratiques.
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Agriculture et alimentation : Idées reçues et propositions
A travers la dénonciation de dix-sept idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation, ce livre décrypte les objectifs qui se cachent derrière ces affirmations apparemment de bon sens. Il analyse cinquante ans d'industrialisation de l'agriculture et dénonce la suprématie actuelle de l'industrie agro-alimentaire. Il pointe ses conséquences sur le monde paysan, au Nord comme au Sud, ainsi que sur notre alimentation, son goût et ses impacts sur notre santé. Après avoir déconstruit ces idées reçues, ce livre invite à aller plus loin. En s'appuyant sur des travaux et des études de spécialistes et de chercheurs de l'agriculture et de l'alimentation, il propose seize principales mesures ou orientations pour combattre ce double fléau incarné par les souffrances de la faim au Sud et, au Nord, par la montée de l'obésité et des maladies dues à une mauvaise alimentation.
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Agriculture biologique et changement climatique : Actes du colloque organisé le 24 février 2010, à l'auditorium des Moulins de Beez
Francis GIOT, Auteur ; Sophie MAERCKX, Auteur ; Jean-Pascal VAN YPERSELE, Auteur ; ET AL., Auteur | JAMBES (520 Rue de Dave, 5100, BELGIQUE) : NATURE & PROGRES BELGIQUE | 2010
Le climat se réchauffe sous l'effet des émissions anthropiques de gaz à effet de serre. Au même titre que d'autres secteurs, l'agriculture a sa part de responsabilité dans ces émissions. En Wallonie, le secteur est directement responsable de 9 % des émissions de gaz à effet de serre. Mais si l'on prend en compte l'ensemble des gaz émis pour produire les aliments, tant en amont qu'en aval de la production, le bilan est bien plus lourd. L'agriculture biologique par contre, de par ses méthodes de production, possède de nombreux atouts pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Les actes du colloque reviennent sur de nombreux points : - L'agriculture biologique au secours du climat ? ; - Causes, impacts et défis soulevés par la problématique du changement climatique aux niveaux mondial et régional ; - Émissions de gaz à effet de serre et de gaz acidifiants du secteur agricole en Wallonie ; - Évolution des stocks de carbone dans les sols agricoles en Belgique et potentiel de séquestration ; - Émissions de protoxyde d'azote par les sols agricoles ; - Impacts de l'alimentation, du type de stabulation, du niveau de paillage et du compostage sur les émissions de gaz à effet de serre liées aux déjections bovines ; - Valorisation des engrais de ferme : opportunités et limites ; - Synthèse de diagnostics énergétiques d'exploitations agricoles wallonnes ; - L'agriculture, quelles évolutions possibles ? Avec quels impacts en termes de consommation d'énergie et d'émissions de gaz à effet de serre ? ; - Bonnes pratiques agricoles pour limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'échelle de l'exploitation tout en l'adaptant au changement climatique ; - Table ronde : Agriculture wallonne et changement climatique : quel impact et quelles adaptations nécessaires ? ; - Conclusion : protéger les sols, la priorité absolue.
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Agricultures familiales et sociétés civiles face aux investissements dans les terres dans les pays du Sud
Céline ALLAVERDIAN, Auteur ; Bruno ANGSTHELM, Auteur ; Antoine BOUHEY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (14 Passage Dubail, 75 010, FRANCE) : COORDINATION SUD | Etudes et Analyses | 2010A travers le monde, les investissements étrangers dans les terres ont pris une ampleur et une nature différentes à partir de 2008. En dehors des cas de spéculation pure, les investissements sont motivés par la recherche de sécurité en alimentation, en eau et en énergie des pays investisseurs. L'essor des acquisitions et des locations de terre à grande échelle, la marchandisation de la ressource foncière et l'importance des surfaces concernées confèrent aussi à ces investissements étrangers une dimension nouvelle. Bien que le phénomène demeure impossible à quantifier de par l'inaccessibilité des contrats, l'introduction au document avance certains chiffres dont ceux retenus par Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation. Selon lui, 15 à 20 millions d'hectares de terres agricoles ont fait l'objet de transactions ou de négociations entre les pays en développement et des investisseurs étrangers depuis 2006 Pour nourrir le débat sur la question, la Commission Agriculture et Alimentation « C2A » de Coordination SUD, déjà active dans le plaidoyer de défense des agricultures familiales, a donc décidé de réaliser une étude originale sur les investissements massifs dans les terres. Le document est organisé en deux parties. Une première partie, dite « de synthèse », qui, à partir de six études de cas d'investissement massif dans les terres en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, se propose de : caractériser ce qui est spécifique ; identifier les risques que comportent ces investissements ; analyser la mobilisation de la société civile.... Une seconde partie, dite « étude de cas », restitue les six études réalisées au Bénin, à Madagascar, au Guatemala, au Pérou, en Chine et en Inde.
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Des alternatives au bail rural
Lucie DEBUIRE, AuteurLa location de terres par des exploitants agricoles à leurs bailleurs est encadrée par le statut du fermage. Dun point de vue contractuel, cela se traduit par la signature dun bail entre les deux parties. Si le bail rural est le plus courant, il existe dautres types de contrats : le bail rural à long terme, le bail emphytéotique, le bail environnemental, et le bail cessible. Les spécificités de chacun sont présentées dans cet article (prix, durée, cessibilité, droit de reprise ). Le bail environnemental permet au propriétaire dimposer certaines clauses environnementales au preneur, comme la pratique de lagriculture biologique. Cela concerne les propriétaires publics et les associations, ainsi que les propriétaires privés en zone de protection écologique ou dont les terres étaient déjà exploitées selon un système de production pouvant entrer dans le cadre de ce type de bail (maintien de terres en AB par exemple).
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L'approche paysagère accélératrice de la transition agro-écologique
Depuis les années 1960, on constate une évolution importante du paysage en France : 500 000 km de haies ont disparu en 30 ans, et la taille des parcelles a été multipliée par 2 en une quinzaine dannées. Cette situation saccompagne dune érosion des indicateurs écologiques. Or, les terres cultivées et la forêt occupent les quatre cinquièmes du territoire français (50 % pour lagriculture et 30 % pour la forêt). Aujourdhui, la société attend beaucoup de ses agriculteurs et de ses forestiers en termes denvironnement et de cadre de vie. Avec la loi Paysage de 1993, la politique paysagère quitte lexclusivité des paysages dexception (les sites classés) pour sintéresser aux paysages du quotidien. La Loi davenir pour lagriculture et la forêt de 2014 affirme le double défi économique et environnemental de lagro-écologie et marque une nouvelle étape dont les conséquences paysagères sont potentiellement majeures. Après avoir défini les démarches agro-écologique et paysagère et analysé leurs liens de synergie et de complémentarité, ce rapport met en évidence le lien indissociable entre ces deux démarches et montre lévolution de la prise en compte du paysage dans les politiques agricole et forestière et les outils de politique publique concernés. La question paysagère agricole et forestière devient un enjeu important dans le contexte de la redéfinition en cours de la politique agricole commune (PAC) post 2020 et des services que lagriculture et la forêt pourraient apporter. Le rapport propose des pistes pour améliorer les outils de politiques publiques en mettant en avant lapproche paysagère comme facilitatrice de cette transition agroécologique.
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Beaumont : objectif « jeunes »
Véronique LEON, AuteurBeaumont est une commune de 250 habitants, en Ardèche. Avec le tourisme, le village compte jusquà 1 200 personnes lété. Le maire, Pascal Waldschmit, mène, depuis plusieurs mandats, une politique favorisant les installations agricoles. Pour cela, les élus ont effectué un gros travail de recensement de biens vacants afin de récupérer les parcelles abandonnées. La commune a également acquis 45 ha supplémentaires avec laide de la communauté de communes. Une ferme communale a ainsi pu être créée. Un appel à porteurs de projet a permis de sélectionner le projet dun couple qui s'est installé sur une quarantaine d'hectares en porcs sur paille, PPAM et miel. La mairie a "avancé" les matériaux qui ont servi à la construction du bâtiment et le couple a pu tout racheter en 2018 pour 90 000 . En parallèle, de la pédagogie a été réalisée pour convaincre les gens de laisser les terres à des jeunes afin de maintenir lécole et des espaces de vie. Le PLU a aussi été revu pour mettre un maximum de terres en zone agricole. Pour attirer de nouveaux habitants (jeunes), des logements ont été construits sur danciennes ruines, et une voiture électrique est mise à disposition des habitants pour favoriser les liens sociaux entre les différents hameaux. Lancien presbytère a aussi été racheté par la mairie et va être réaménagé en bistrot-auberge de pays, gîte détape, médiathèque et salle pour les associations.
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Le bio peut-il nourrir le monde ?
La FAO a mis en évidence l'intérêt de développer des modes de production alternatifs pour faire face à la malnutrition qui touche aujourd'hui 854 millions de personnes dans le monde. Cette réorientation nécessite une volonté politique (accès des paysans à la terre, politique agricole incitative) et le changement des habitudes alimentaires (consommation moindre de viande).
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Bio-portrait : Les jardins de Salève : pas de pays sans paysans... ni militants !
Lise GUILLERMIN, Auteur ; Claire JULIEN, AuteurLe GAEC "Les jardins de Salève", dont Nathalie Daiguemorte est co-associée, est une ferme familiale en polyculture-élevage, engagée dans l'agriculture biologique depuis 1984 (située en Haute-Savoie). L'article fait une présentation de la ferme et de son activité, mais revient, surtout, sur la menace qui pèse sur cette ferme transmise de génération en génération : depuis 2009, ses terres sont convoitées par des promoteurs immobiliers et la mairie d'Arbusigny pour l'urbanisation. Depuis 1985, la loi Montagne permet de préserver les terres Dans le cas des Jardins de Salève, c'est une parcelle de 2,35 hectares qui est menacée par la mairie (construction d'une école et de logements sociaux). Dans ce contexte, la mairie a demandé une dérogation à la loi Montagne. C'est ainsi que le GAEC s'est vu signifier son expulsion par le CCAS (Caisse centrale d'activités sociales), propriétaire des terres. Le GAEC a porté plainte auprès du tribunal des baux ruraux et a été soutenu par la Fédération Nature & Progrès, par les "citoyens mangeurs" sensibilisés au projet sur les marchés de plein vent, ainsi que par différentes organisations : la Terre en Héritage, la FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) et l'ADABIO (Association pour le développement de l'agriculture biologique) Haute-Savoie, les Amis de la Terre... Des suites de ce combat, une association arbusignienne a vu le jour, il y a un an : Arbu Nature Environnement. La commune d'Arbusigny avait à l'étude plusieurs projets de construction, menaçant le foncier agricole. Après un appel auprès du tribunal des baux ruraux, la décision rendue le 29 septembre 2011 était en faveur du GAEC.
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Campagnes : résister au grignotage
Sandrine BOUCHER, AuteurAujourd'hui, en France, 35 % des exploitations agricoles sont en zone périurbaine, 9 % en zone urbaine (chiffres Agreste). Des agriculteurs, travaillant en maraîchage, grandes cultures et fourrage, implantés en périphérie de villes comme Lyon, Feyzin, Chassieu (Rhône), témoignent de l'impact de la proximité des villes sur leur activité. Christian Bardin, vice-président du Grand Parc, un espace naturel de détente et de baignade (Lyon), qui compte 17 exploitations agricoles dont deux en conversion bio, souligne l'évolution particulière de l'agriculture. Chaque jour, 35 hectares de terres agricoles sont urbanisés, ce qui représente, pour Serge Bonnefoy, responsable du réseau Terres en villes, créé en 2000, quatre fois plus d'espace consommé par la France que par l'Allemagne (à population égale). Alors que des paysans n'arrivent ni à acheter, ni à louer, des vergers et des prés sont abandonnés, et des terres agricoles sont vendues en terrain constructible. Outre les documents d'urbanisme (SCOT, PLU), des dispositifs existent qui permettent aux collectivités de pérenniser les terres cultivables : zones agricoles protégées (ZAP), créées en 1999, périmètres naturels et agricoles périurbains (Penap), depuis 2005. Bernard Giraudy, ancien maire de Vernouillet (Yvelines), a été à l'initiative de l'une des rares ZAP de France. L'agglomération lyonnaise a opté pour le Penap (comme le précise Véronique Hartmann, chargée de mission au Grand Lyon). Par ailleurs, des projets de soutien ou de réinstallation, pour la préservation des terres agricoles émergent : soutien aux circuits courts et développement du pâturage dans un marais (Besançon) Un encart est réservé à la relocalisation de l'agriculture au plus proche des villes (éléments de réponses avec Bernard Pecqueur, géographe, spécialiste du développement local et professeur à l'université Joseph Fourier (Grenoble)).
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Une charte pour l'agriculture périurbaine toulousaine
Mathilde LERICHE, AuteurComment lutter contre le grignotage des terres agricoles par l'étalement urbain ? La communauté urbaine du Grand Toulouse et la Chambre d'agriculture de Haute-Garonne ont signé, en juillet dernier, une « Charte pour une agriculture durable en territoires péri-urbains » (http://issuu.com/elusvertstoulouse/docs/charte_agri_cugt/3.). Tout d'abord, le constat : 548 exploitations en 2000, contre 346 aujourd'hui, et +29% d'artificialisation des terres entre 1990 et 2007. L'idée est donc de favoriser la protection des dernières fermes restantes en réduisant « de 50% la consommation annuelle des terres au profit de l'urbain et protéger strictement les espaces agricoles protégés et préservés non concernés par l'extension urbaine ». Mais la charte souligne aussi les potentiels points de blocage : transmissibilité des fermes, pollutions urbaines possibles, rareté et morcellement du foncier, tissu de chaînes de transformations alimentaires faible... Des réunions annuelles devront aborder ces problèmes. Pour l'heure, une ferme communale va être transformée en exploitation agricole et d'autres fermes vont être aidées.
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Climate Change and Land: An IPCC Special Report on climate change, desertification, land degradation, sustainable land management, food security, and greenhouse gas fluxes in terrestrial ecosystems
Almut ARNETH, Auteur ; Humberto BARBOSA, Auteur ; Tim BENTON, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVA 2 (c/o World Meteorological Organization, 7 bis Avenue de la Paix - C.P. 2300, CH - 1211, SUISSE) : IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) | 2019Ce document est le résumé, pour les décideurs, du rapport du GIEC sur le changement climatique et le foncier. Il fait suite à la publication d'autres rapports récents (rapport spécial du GIEC sur le réchauffement de la planète de 1,5°C ; évaluation de la dégradation et de la restauration des terres par lIPBES...) et fournit une évaluation actualisée et complémentaire des connaissances sur le réchauffement climatique et les problématiques quil engendre. Ce document traite à la fois des émissions de gaz à effet de serre (GES), de la gestion et de l'utilisation du foncier, de la dégradation des terres, de la désertification des zones rurales, de la sécurité alimentaire et des adaptations au changement climatique. Ce résumé est structuré en quatre parties : A - Les personnes, les terres et le climat dans un monde en réchauffement ; B Les possibilités en matière d'adaptation et d'atténuation ; C Les options de réponses possibles ; D Les actions à réaliser à court terme.
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Communes, intercommunalités, comment préserver les terres agricoles ? 21 exemples en Rhône-Alpes et ailleurs
En Rhône-Alpes, de plus en plus de collectivités ont identifié l'agriculture comme l'un des sujets à enjeux sur leur territoire. Approvisionnement de la cantine scolaire, préservation des paysages, maintien de l'activité et de l'attractivité en milieu rural, gestion de l'espace, urbanisme, protection des captages et développement de l'agriculture biologique : autant de sujets qui concernent l'agriculture et pour lesquels élus et techniciens ne savent pas toujours par où commencer. Parallèlement, nombreux sont les porteurs de projet qui recherchent des solutions pour s'installer dans la région, sans pouvoir y parvenir faute de disponibilité foncière. Terre de Liens Rhône-Alpes édite un recueil d'expériences récentes à destination des élus et des acteurs de la région pour préserver les terres agricoles. Il est conçu sous forme de fiches (21 fiches au total), réparties en 4 rubriques : - Protéger les surfaces agricoles sur mon territoire ; - Générer une opportunité foncière sur mon territoire ; - Maîtriser un bien foncier pour assurer sa vocation agricole ; - Valoriser un potentiel foncier pour dynamiser l'agriculture sur mon territoire.