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RESTAURATION SCOLAIRE |
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Témoignage : School, une aide salvatrice pour la population malgache
Maya PENELI, AuteurCréée en août 2003, School est une association laïque, à échelle humaine, qui rassemble des particuliers, des producteurs et des entreprises bio et éthiques, et aussi des collectivités territoriales. L'objectif fondamental de School est de préserver la planète pour les générations futures. Outre la scolarisation des jeunes, l'association répond aussi à des problématiques basiques, mais fondamentales, comme l'accès à l'eau potable, l'initiation aux règles d'hygiène simples, ou encore la formation à l'agriculture biologique en tenant compte des potentiels du milieu. Elle vise l'autonomie des malgaches afin qu'ils puissent gérer eux-mêmes leur environnement et leur avenir et vivre décemment en perpétuant leur culture. L'activité de l'association est concentrée au Sud-Est de Madagascar, dans la région du Vatovavy Fitovinany, où près de 200 000 habitants bénéficient de son rayonnement. L'article revient sur certaines des actions mises en place par l'association grâce à différents partenaires : construction d'écoles, mise en place de cantines scolaires gratuites. Par ailleurs, l'association a envisagé la création d'une "Banque de Semences" pour pallier un manque immédiat, mais aussi améliorer le patrimoine rizicole de la région. Dans le même ordre d'idées, School a ouvert, en décembre 2009, une boutique solidaire en ligne sur son site internet...
Tous écocitadins : Pédibus, cantine bio, compost de quartier...
Nous pouvons tous, simples citoyens, nous mobiliser pour rendre chaque jour nos villes plus écologiques. La preuve : Carine Mayo présente dans cet ouvrage trente initiatives remarquables et réussies aux quatre coins de la France. Ainsi, des copropriétaires se mobilisent au sein de leur conseil syndical pour économiser l'énergie en faisant poser une isolation extérieure sur leur immeuble en Ile-de-France. D'autres militent dans des associations pour réduire le volume des déchets en créant un compost de quartier près de Nantes, ou pour instaurer des repas bio à la cantine de leurs enfants à Mougins et à Issy-les-Moulineaux. Des étudiants installent des panneaux solaires sur le toit de leur école à Marseille. Des parents d'élèves se mobilisent pour organiser un pédibus à Toulouse, ou créent un jardin partagé dans une école parisienne. Des salariés mettent en place des bus cyclistes pour effectuer le trajet domicile-travail, ou fondent une AMAP au sein de leur entreprise... Pour chacune de ces initiatives, l'auteure présente les personnes qui l'ont concrétisée, expose les problèmes rencontrés et les solutions trouvées... Bref, toutes les informations utiles permettant à chacun d'entre nous de s'en inspirer !
Du bio à la cantine : Mode d'emploi
Le SNRC (Syndicat national de la restauration collective) et le WWF France se sont unis pour la promotion du bio dans les cantines scolaires. Ce document, qui donne les clés d'une conversion des cantines scolaires au bio, est axé sur plusieurs sujets : - Qu'est-ce qu'un repas bio ? ; - Faut-il passer à une restauration 100 % bio directement ou une conversion progressive est-elle plus judicieuse ? ; - Vaut-il mieux privilégier le bio ou les produits de proximité ? ; - Quel est le "juste" prix du bio ? ; - Le bio peut-il sauver la planète ?
Brest choisit le bio en partenariat avec Sodexo
Isabel SOUBELET, AuteurGrâce à une relation durable entre les élus de Brest, Sodexo (leader mondial des services de restauration collective et de "facilities management") et la Maison de la bio Finistère, 5 500 enfants bénéficient depuis la rentrée de près de 22 % de produits biologiques dans leurs assiettes. C'est à l'Ouest de Brest, sur la zone d'activité commerciale du Vern, qu'est implantée la cuisine centrale de la ville. Elle y réalise notamment les repas de 43 restaurants scolaires, soit 65 écoles. Lors de la mise en service de ce nouvel outil de production, en juillet 2007, les élus ont décidé, dans le cadre du renouvellement du contrat de délégation de service public, d'établir un nouveau cahier des charges comprenant des options qualitatives plus élevées avec des produits biologiques. La réflexion avait débuté dès 2000, dans le cadre d'une mise à plat complète, par les élus, des questions de pollution de l'eau, très présentes dans la région. L'objectif majeur avancé étant de réduire les pollutions à la source dans une optique de respect de la santé, de la saisonnalité et de la proximité. La bio est apparue comme la bonne carte à jouer. "L'idée était aussi de donner une meilleure image de la restauration scolaire...", précise Thierry Velly, responsable du service périscolaire à la direction éducation-enfance, pôle vie des habitants. L'article témoigne de la réussite de cette démarche, des relations nouées avec les transformateurs locaux, du soutien aux agriculteurs en conversion et du prix des repas.
Cantines scolaires bio
Estelle MILLOU, AuteurLes projets de cantines scolaires bio se multiplient alors que ce mouvement atteint peu la restauration d'entreprise. La démarche autour d'un tel projet doit rassembler tous les acteurs concernés : les parents, les élus, les enseignants, le gestionnaire, le personnel de restauration et, bien entendu, les enfants. Au préalable, il faut trouver le maximum d'informations sur la façon dont sont préparés et servis les repas dans la commune, organiser des rencontres multipartites entre tous les acteurs et envisager une aide extérieure. Il convient ensuite de trouver des solutions d'approvisionnement : appel à des producteurs bio locaux, prises de contact avec des organismes qui fédèrent les agriculteurs bio, travail en partenariat avec les producteurs bio. Pour maîtriser les coûts d'un repas bio, il est nécessaire, par ailleurs, d'avoir une réflexion sur la composition des menus : produits locaux, de saison, préférence pour les protéines végétales plutôt qu'animales, respect des quantités... Outre la qualité des repas, la découverte d'aliments que les enfants ne connaissent pas toujours, la mise en place de la restauration collective bio peut participer à une démarche plus générale de promotion de l'agriculture biologique sur le territoire. Le Gard est très actif dans la promotion de l'agriculture et de l'alimentation bio. Les premiers repas bio y ont été servis en 1992. C'est également dans ce département que se trouve l'association "Un plus bio" qui appuie et accompagne les communes dans leur décision de proposer une alimentation bio aux enfants, dans toute la France. L'exemple de la cantine scolaire du village de Barjac (Gard) est très médiatique. Le film de Jean-Paul Jaud "Nos enfants nous accuseront" y est aussi pour beaucoup. Ce documentaire examine, en effet, la question des risques sur la santé de résidus de produits phytosanitaires employés notamment en agriculture.
Comment introduire durablement des produits biologiques dans un restaurant scolaire : Guide d'accompagnement à l'attention des gestionnaires et des cuisiniers des collèges et des lycées d'Ile-de-France
Eric GRUNEWALD, Auteur ; Hélène LEPROVOST, Auteur ; Angélique PITEAU, Auteur ; ET AL. | SAVIGNY-LE-TEMPLE (Domaine de la Grange-la-Prévôté, 77 176, FRANCE) : GAB ILE DE FRANCE | 200920 % d'ingrédients biologiques dans les restaurations scolaires d'ici 2012. C'est là l'une des recommandations du Grenelle de l'Environnement. Mais sur le terrain, le parcours menant à l'implantation d'un restaurant scolaire bio peut paraître compliqué. Convaincre sa direction de la viabilité du projet, faire face aux a priori qui entourent, parfois encore, le bio, (ré)adapter ses cuisines et sa gestion aux spécificités du bio : il est nécessaire de réfléchir à tous ces points avant de se lancer dans l'aventure. Ce guide, dont les auteurs sont la FNAB et le GAB Ile-de-France, se présente comme un mode d'emploi pour tous les gestionnaires et cuisiniers qui souhaiteraient intégrer des produits bio aux repas qu'ils servent. Des exemples et des témoignages sont exposés tout au long du guide afin de pouvoir alimenter les réflexions de chacun avec des éléments issus du contexte régional francilien. Ce livre a également pour objectif de soulever des questions sur notre alimentation, de remettre en cause des idées reçues et de donner à chacun les moyens d'agir à son niveau. Ce guide pratique présente les démarches à mettre en place pour introduire des produits biologiques à la cantine. Il synthétise les résultats des expérimentations menées de 2005 à 2007 dans des établissements pilotes franciliens (témoignages sur l'approvisionnement, la gestion du surcoût...) et donne des outils pour réussir son projet (diagnostic à remplir, exemples de menus, liste de fournisseurs...). Ce guide montre également à quel point il est important, pour la réussite du projet, que l'introduction de produits bio en restauration collective s'inscrive dans un projet global (travail d'équipe, information du personnel, animations pédagogiques ) auquel chacun peut apporter ses compétences et son savoir-faire et qui permettra à chacun de les valoriser et de les développer.
Le GAB Région Île-de-France : Une structure régionale intégrée à un réseau national
BIO-LINEAIRES, AuteurLe Groupement des Agriculteurs Biologiques de la région Ile-de-France (GAB IdF), créé en 1988, rassemble les producteurs franciliens Bio ou en conversion. Il est membre du réseau des Groupements Régionaux d'Agriculteurs Biologiques coordonné à l'échelle nationale par la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique). Ces groupements soutiennent, à l'échelle locale, en lien avec divers partenaires, les agriculteurs qui souhaitent s'installer ou se convertir en bio et défendent leurs intérêts. En phase avec les annonces du Grenelle, l'objectif principal est de faciliter le développement de l'agriculture bio en local. L'article présente : - Ses missions ; - Le PARC Bio (Plan d'Action Régional Concerté pour le Développement de l'Agriculture Biologique) ; - Le contrat eau ; - Des produits bio dans les établisements scolaires d'Île-de-France ; - Le pain bio Île-de-France ; - La bio en chiffres en Île-de-France.
"Nos enfants nous accuseront"
Estelle MILLOU, AuteurLe dossier traite de l'avenir des générations futures, en termes de santé et d'alimentation. En référence au film de Jean-Paul Jaud "Nos enfants nous accuseront", l'Âge de Faire est allé à la rencontre des principaux acteurs. Depuis 2007, la commune de Barjac, dans le Gard, a décidé de privilégier l'alimentation biologique pour les enfants qui mangent au restaurant scolaire. Aujourd'hui, la cantine prépare 250 repas. Environ 80 enfants mangent sur place, et le reste est livré à des écoles aux alentours. Les cuisiniers Johan Ozil et Thierry Baude expliquent en quoi le passage de la cantine en bio est une démarche complète et ne consiste pas en un simple changement des aliments de base. Edouard Chaulet, maire de Barjac, qui est à l'origine de la cantine bio, évoque, dans un entretien, sa volonté de proposer des repas sains et équilibrés, le surcoût pris en charge par la commune... Dans le cadre d'une journée portes ouvertes, l'Âge de Faire est allé à la rencontre de l'Eaerl Saveurs bio, principal fournisseur en légumes bio de la cantine de Barjac. Suite à la diffusion du film de Jean-Paul Jaud, la réflexion sur l'alimentation fut telle, à Barjac, qu'une association de consommateurs bio "Nena bio" a été officiellement créée, en mars 2009.
Près d'Avignon : Une cuisine 100 % bio
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurL'école Steiner en région d'Avignon (Vaucluse), ouverte en 1995, accueille les enfants de la maternelle à la seconde. Elle a été créée par des parents et des pédagogues impliqués au point d'en construire les premiers bâtiments. Deux ans après son arrivée comme mère d'élève, Ina Chesnier s'est engagé dans la gestion de la cantine bio. En 2006, l'école s'est dotée d'une cuisine et d'une salle de restauration pro accueillant l'association Labelbio (créée après plusieurs initiatives de préparation des repas par des parents, puis par un fournisseur bio). Jusqu'à 2009, l'école n'était pas sous contrat avec l'Education nationale. Elle s'est donc débrouillée sans subventions. A la rentrée, avec l'augmentation du coût des matières premières, un menu 100 % bio revenait à 4,10 par enfant (sauf une baisse à 3,50 pour les maternelles). Pour des raisons "économiques, mais aussi hygiéniques et éthiques", l'école a adopté "des menus végétariens, avec de temps en temps des oeufs et des laitages", témoigne Ina Chesnier. Elle précise, par ailleurs, le travail réalisé avec des producteurs locaux sur les produits de base..., le temps d'adaptation pour les enfants qui ne sont pas tous bio-végétariens...
Produits bio locaux en restauration scolaire : Expérimentation dans huit lycées bretons
Ivan SACHET, AuteurEn 2009 et 2010, les producteurs bio et le Conseil régional de Bretagne accompagnent 8 lycées dans un programme de recherche-action. L'un des enjeux de ce programme, pour le Conseil régional est de mettre en adéquation sa politique de soutien au développement de l'agriculture biologique et durable sur le territoire avec sa politique d'encouragement des lycées à introduire des produits locaux de qualité dans la restauration des lycées. La recherche de qualité passe, dans ce programme, par la certification biologique (garantie sanitaire), renforcée par la proximité géographique des approvisionnements. Le Conseil régional a donc souhaité impliquer directement le réseau GAB-FRAB pour accompagner pendant une année scolaire 8 lycées (répartis sur deux départements : 5 lycées en Finistère et 3 lycées en Ille et Vilaine) dans l'introduction de produits bio locaux en restauration. L'article précise l'objectif du programme ; le nombre de repas bio servis (dont 13 millions de repas bio servis annuellement, dans les lycées bretons) ; la singularité du programme (mise en place au niveau de chaque lycée, ou d'un territoire cohérent, d'un comité de suivi du projet réunissant tous les acteurs locaux...).
Restauration collective et circuits courts : L'expérience des Petits Palais de Bouvron
L'ATOUT TREFLE, AuteurDepuis plusieurs années, le restaurant scolaire de l'école publique de Bouvron (44) travaille sur le "bien manger". La mairie a investi dans une cuisine équipée et dans l'embauche d'un cuisinier de métier. En 2003, à partir de l'association de parents d'élèves, une association spécifique à la gestion du restaurant est créée, "Les Petits Palais", qui regroupe parents, élus municipaux, enseignants Suite à des contacts avec le GAB 44 en 2006, la cantine est passée en approvisionnement en produits biologiques dès septembre 2007, sauf pour la viande et le poisson, avec une subvention de la mairie de 4 000 prenant en compte le surcoût du bio pour environ 20 000 repas annuels (le surcoût estimé du passage en repas bio est de 0,12 à 0,15 ).
Rhône-Alpes : Encourager les élus vers la bio
Pierre FONTAINE, AuteurCompte-rendu d'un colloque, organisé en septembre 2009, dans la Drôme, par Corabio (Coordination Rhône-Alpes de l'agriculture biologique), visant à motiver les élus à développer l'agriculture biologique. Trois tables rondes ont illustré les champs d'action où les collectivités peuvent intervenir : la protection de l'environnement et la maîtrise du foncier, le soutien aux producteurs bio et à la vente directe, la promotion des produits bio en restauration collective.
Dossier : Les cantines bio
Se positionner en faveur d'une alimentation bio en restauration collective implique un changement de comportement, une politique agricole affirmée, et ne peut qu'aller dans le sens d'un développement durable. Plusieurs articles composent le dossier : - Les enjeux de la restauration collective bio ; - Manger bio : l'état s'engage ; - Nutrition et troubles du comportement chez les jeunes ; - La formation des professionnels à la restauration collective bio : l'exemple breton ; - La perception de la restauration scolaire bio chez les jeunes ; - Solibio, une initiative solidaire au service de la bio alsacienne ; - Lycée Bartholdi : dix ans de bio ! ; - De la bio dans les lycées mais pas à n'importe quel prix ! ; - Implanter une cantine bio : mode d'emploi ; - Manger bio en prison ?
Manger bio et local en restauration collective
Corabio vient d'intégrer 9 lycées en plus (soit 20 au total) dans le programme pilote qu'elle développe avec le soutien de la Région Rhône-Alpes pour introduire régulièrement des aliments biologiques locaux dans les repas des lycées. Elle intervient pour informer, sensibiliser et former les personnes concernées (gestionnaires, cuisiniers, enseignants, et aussi convives) et pour faciliter au maximum l'approvisionnement en produits locaux, que ce soit sur la rédaction des marchés publics ou la mise en relation avec des fournisseurs.
Nos enfants nous accuseront
Chaque année, en Europe, 100 000 enfants meurent de maladies causées par l'environnement. Selon le réalisateur, 70% des cancers sont liés à l'environnement dont 30% à la pollution et 40% à l'alimentation. Chaque année en France, on constate une augmentation de 1,1 % des cancers chez les enfants. Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de réagir en faisant passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs, la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agrochimique. Dans ce village a commencé un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas. C'est dans ce contexte, et dans le cadre de l'initiative du maire du village de Barjac (Gard), que Jean-Paul Jaud a réalisé son film (sorti en DVD).