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Documents disponibles dans cette catégorie (411)


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Nouveau label de la Fnab : Biodiversité et social : deux briques en plus
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurDans l'objectif de faire progresser la bio et de combler les lacunes du cahier des charges bio européen, la FNAB, Fédération nationale d'agriculture biologique, développe un nouveau label privé qui se veut être le reflet des valeurs de l'organisation : production d'une alimentation saine, mais aussi respect de l'environnement, de l'humain, du bien-être animal et du climat. Début 2022, deux premières briques de ce label ont été présentées. La première concerne les aspects sociaux de l'agriculture bio, à travers neuf critères relatifs à l'ensemble des personnes travaillant sur les fermes, et ce, afin de "créer les conditions de travail et de vie des acteurs agricoles favorisant leur épanouissement". La seconde, avec onze critères, vise à améliorer les performances des exploitations bio en matière de préservation de la biodiversité.
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"Organisons collectivement le développement des conversions"
Costie PRUILH, AuteurLa commission lait de "Bio en Hauts de France" a organisé ses premières assises de l'élevage laitier bio. L'objectif, pour les acteurs présents, était de proposer des solutions à la filière qui doit faire face à un certain contexte de crise et notamment au déclassement de lait au printemps. Parmi les solutions rapportées dans cet article par Sophie Tabary, administratrice de cette commission lait, figurent, par exemple, l'organisation collective, à l'échelle nationale, des conversions, ou encore la mise en place d'une caisse de solidarité ou de péréquation pour maintenir un prix du lait minimum toute l'année.
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Avec la Boussole des Labels, fais le tri dans ton caddie !
Alexia DELFOSSE, Auteur ; Marion DORÉ, Auteur ; Alissa SCHOLL, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL (10 Rue Beaumarchais, 93 100, FRANCE) : BIO CONSOM'ACTEURS | 2021De nombreux labels ont fait leur apparition dans le commerce ces dernières années, et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Ce document, réalisé par Bio ConsomActeurs, Fair(e) un monde équitable et Actionaid, aide à décrypter les labels, marques et logos et ce qu'ils apportent comme garanties dun point de vue environnemental, social et sociétal. Un tableau comparatif permet notamment de saisir rapidement ces éléments. Même si plus de 80 % des produits issus du commerce équitable sont également labellisés bio et que de plus en plus de labels privés bio sont également équitables, la meilleure solution, pour la planète et pour une plus juste rémunération des agricultrices et agriculteurs, reste de consommer de préférence bio, local, de saison et équitable.
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Biocoop : La forteresse assiégée
Florence HUMBERT, AuteurDepuis sa création, le réseau coopératif Biocoop est un cas particulier dans le paysage de la distribution alimentaire. Fondé sur la volonté de développer une agriculture biologique équitable, Biocoop, malgré des résultats à deux chiffres, voit son contexte se durcir : plus de concurrence de la part de la grande distribution qui capte un volume important du marché bio ; la reprise de ses valeurs fondatrices par d'autres acteurs du commerce ; une évolution de sa clientèle, peut-être moins militante et plus regardante sur les prix. Comment garder son âme et en même temps survivre face à la concurrence ? Biocoop a besoin de prendre en compte la guerre des prix engagée par la concurrence et, pour ce faire, vise à être plus performant en matière de productivité. Par ailleurs, le nombre de magasins de lenseigne se développe, mais de plus en plus avec des dirigeants de points de vente qui ont une vision plus centrée sur le chiffre daffaires. Ceci se traduit notamment par le fait que les magasins Biocoop ayant le statut de Scop (société coopérative et participative) sont devenus minoritaires dans le réseau face aux magasins avec des structures juridiques plus classiques, type SARL. Par ailleurs, les conflits sociaux sont maintenant plus fréquents au sein du réseau, surtout quand la recherche du profit se fait au détriment des salariés. Aux clients de rester vigilants sur les pratiques de leur magasin (ex. part de produits locaux, niveau du turn over du personnel ) et peut-être, ainsi, de limiter les dérives.
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Do organic standards have a real taste of sustainability? A critical essay
Felipe Alexandre DE LIMA, Auteur ; Daiane MÜLLING NEUTZLING, Auteur ; Marcus GOMES, AuteurLes normes biologiques visent non seulement à garantir le respect des exigences des consommateurs (notamment en termes de transparence), mais également à promouvoir des systèmes alimentaires durables. Elles sappuient essentiellement sur deux mécanismes : Les systèmes de certification par tierce partie (TPC) ou les systèmes de garantie participatifs (SPG). Actuellement, les impacts de ces mécanismes en matière de durabilité sont peu connus : les normes biologiques contribuent-elles à générer des systèmes alimentaires durables, dun point de vue social, écologique, économique et politique ? Cet essai critique a examiné ces deux mécanismes de contrôle et présente les potentiels et les pièges de l'institutionnalisation des normes biologiques. Il montre que les TPC ne sont pas garants de la durabilité globale des produits biologiques car ils se concentrent uniquement sur les aspects écologiques et économiques. Inversement, les SPG favorisent la durabilité sociale, écologique, économique et politique des systèmes alimentaires biologiques, en impulsant des dynamiques plus durables, telles que le rapprochement des agriculteurs et des consommateurs. Cependant, il est nécessaire dévaluer de façon critique les tendances du marché privé en ce qui concerne linstitutionnalisation des normes biologiques, celle-ci pouvant conduire à des contradictions avec les valeurs pionnières du mouvement bio.
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Dordogne : Lhomme qui voulait des voisin.es
Michèle ROUX, AuteurPatrick Busselet est paysan bio dans le Périgord Vert. Il sest installé en 1994, en bovins viande, et a été rejoint par sa femme, salariée de lexploitation, en 2003. Sensible à la désertification des milieux ruraux, il pense très vite à la transmission de sa ferme. Dès 2009, il cherche à accompagner linstallation de nouveaux paysans sur sa ferme. Il décide alors de mettre à disposition de porteurs de projets 2 ha de vallon, ainsi quun bâtiment de stockage et une maison dhabitation quil a rénovée. Julien et Elodie sinstallent ainsi en maraîchage diversifié en 2012. En 2019, ces deux maraîchers créent une SCI et commencent à cultiver un autre site. Ils libèrent ainsi un hectare sur la ferme de Patrick Busselet, ainsi que la maison dhabitation. Ceci permet linstallation de deux nouvelles porteuses de projet en maraîchage diversifié : Caroline et Valentine. Ces dernières sont accompagnées par Paysen graines (réseau périgourdin despaces-test agricoles). À 12 km de là, Patrick a aussi souhaité mettre en place un parc photovoltaïque de 8,8 ha et tient à ce que ce projet sintègre dans le territoire. Pour cela, il va expliquer le projet à son voisinage et fait des compromis pour que le projet convienne à tous. Ce parc va permettre linstallation de Josie, une éleveuse de moutons qui entretiendra le parc. Cette dernière a également signé des contrats de pâturage avec dautres paysans.
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Dossier de presse INRAE Agriculture biologique : vers un changement déchelle
Ce dossier de presse présente les différentes recherches en lien avec lagriculture biologique menées par INRAE (Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement). Après avoir énuméré les 17 dispositifs expérimentaux dINRAE conduits en agriculture biologique, il détaille une trentaine de projets de recherche, ainsi que leurs principaux résultats. Les projets sont classés selon trois thèmes : 1 Du champ à lassiette : santés et qualités à la loupe ; 2 Quelles clés pour les dynamiques de transitions ; 3 A la recherche de la multi-performance de lagriculture biologique. Les thématiques abordées sont variées, par exemple : « Des vers bien pleins... de pesticides ! » ; « La bio, rempart efficace contre les bioagresseurs » ; « Les vertus du régime bio » ; « Du bio et de la diversité chez les maraîchers » ; « Circuits courts : une belle dynamique collective dans les territoires » ; « PAC : il est urgent de passer au vert » ; « Demain, la panne dazote ? » ; « Notation du bio : lACV doit revoir sa copie » ; « LAB fait aussi pousser les emplois »
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L'entraide en partage
Antoine BESNARD, AuteurAlbert et Patricia Béchu (35) sont heureux d'avoir réussi à transmettre leur ferme dans de bonnes conditions. Noémie, ingénieure agronome, a été la première candidate à se présenter. Pour elle, c'était sa dixième visite de ferme. Avec un projet d'élevage de chèvres, la ferme d'Albert et Patricia aurait pu ne pas lui convenir. Mais, Noémie s'est décidée rapidement, prenant un peu de court les propriétaires. Albert et Patricia n'ont cependant pas hésité et ont eu très vite envie d'aider Noémie dans son projet. Ils ont su nouer une relation de confiance mutuelle et d'entraide avec la jeune éleveuse. Chacun apprend de l'autre, avec la volonté de trouver un équilibre dans l'échange. Albert prête souvent la main à Noémie, la rassure, lui fait part de son expérience, lui apporte des conseils, partage du matériel et s'assure que tout va bien. Il avoue aussi apprendre de Noémie, qui apporte un regard nouveau sur la ferme et propose de nouvelles façons de faire, notamment avec les cultures. Pour Albert et Patricia, la réussite de la transmission de leur ferme doit beaucoup au relationnel. Un encart présente l'historique de leur ferme.
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Grand-Est : Stimuler la dynamique de conversions
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBien que la région Grand-Est pointait à la 7ème place nationale en surfaces bio en 2020, elle a cependant connu une importante dynamique de conversions, avec 623 nouvelles fermes engagées cette année-là (soit un total de 3587 unités de production et 6,5 % des surfaces). Laurent Cousin, président de Bio en Grand-Est, témoigne de cette tendance au développement de l'agriculture biologique sur la région, tout en alertant sur : le flou concernant les aides dans les années à venir (notamment avec l'entrée en vigueur de la nouvelle PAC en 2023), le maintien de l'équilibre offre-demande, ou encore la transmission des fermes bio après les départs à la retraite d'agriculteurs.
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Kit à destination des agriculteurs bio : Comment réduire le risque de contamination à la parcelle ? : Kit n°1
Ce document fournit des outils concrets aux producteur-rices bio pour réduire le risque de contamination de leurs parcelles par les traitements de pesticides du voisinage. Les solutions proposées s'adaptent au type de relations entretenues avec le voisinage. Elles ne sont donc pas les mêmes si le dialogue est possible ou s'il est plutôt difficile. Au sommaire : - Je souhaite trouver des solutions avec mon voisin (échange de parcelles, traitement des bordures avec des produits UAB...) ; - Le dialogue est difficile : Je souhaite dissuader mon voisin et/ou me protéger (connaître la réglementation sur les pesticides, connaître les instances chargées de faire respecter la réglementation...) ; - Haies, filets... des outils pour intercepter la dérive (barrières artificielles, bandes de non-traitement...) ; - Comment réaliser une analyse de résidus ?
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Label bio privé français : Bio Cohérence déploie ses atouts
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn 2009, était créé le label privé Bio Cohérence. L'objectif, pour l'association porteuse de cette marque collective - regroupant des producteurs, des transformateurs, des distributeurs, mais aussi des consommateurs -, était de proposer un label plus exigeant que la réglementation européenne qui se mettait alors en place. En effet, leur crainte était de voir se développer une bio plus éloignée de ses fondamentaux. Dans cet article, Dominique Techer, président, et Cécile Guyou, déléguée générale de la marque, présentent les règles et les principes fondamentaux de ce label : non-mixité bio-non bio des exploitations ; origine française des produits (matières premières et ingrédients) disponibles sur le territoire ; lien au sol maximal ; exigences accrues sur le bien-être et la santé des animaux ; liste des additifs non admis élargie ; emballages évités, limités ou recyclables ; etc. Les aspects sociaux sont également pris en compte avec, par exemple, l'interdiction du recours à des travailleurs détachés ou la limitation des écarts de salaires au sein des entreprises.
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Médias sociaux et transition agro-éc@logique
Agnès CATHALA, AuteurLe projet Casdar Agor@gri (2019-2022), piloté par lActa, avait pour objectif doptimiser lutilisation des médias sociaux pour le déploiement de lagroécologie. En mars 2021, Agreenium et lActa ont organisé un webinaire pour restituer les premiers résultats de ce projet. Magali Prost, enseignante-chercheuse à lUniversité de Bretagne Occidentale, a tout dabord présenté les résultats dune enquête menée auprès de 112 agriculteurs, qui avait pour objectif de mieux appréhender le profil des utilisateurs des médias sociaux, de savoir comment ils les utilisent et pourquoi. Globalement, les agriculteurs utilisent plusieurs médias sociaux, notamment des groupes de discussions privées (Facebook, WhatsApp). Les informations recherchées sont diverses, aussi bien en matière de contenu (échanges sur le métier, échanges techniques, évènements à venir ), que sur la forme (écrits, photos, vidéos). Benoit Chorro a effectué un retour dexpérience sur le groupe WhatsApp quil animait au sein dune coopérative céréalière. Ce groupe réunissait 150 personnes sur la thématique de la réduction des pesticides. Pour lanimer, Benoit Chorro prenait régulièrement des photos et des vidéos lorsquil allait voir des fermes ou faire des tours de plaine, afin de partager des innovations, des réussites, échecs Brice Thollet (stagiaire) a analysé les données de cette conversation WhatsApp. Il a montré que, selon lapproche utilisée pour animer le groupe, il était possible de faire réagir un nombre plus ou moins important de personnes engagées dans la communauté.
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Le portrait du mois : La règle de trois
Antoine BESNARD, AuteurTravaillant depuis 30 ans ensemble, les trois associés du GAEC Saint-Lazare, situé en Ille-et-Vilaine, en bovins lait bio, ont commencé, dès 2014, à préparer les départs à la retraite de 2 dentre eux, prévus en 2021. Ils se sont alors faits accompagner dun juriste pour voir comment faire pour que la reprise de parts du capital social du GAEC ne soit pas trop importante et qu'elle ne représente pas un frein limité à larrivée de nouveaux associés. Côté organisation, ils ont lancé, dès 2018, des annonces pour trouver un premier candidat qui est arrivé en 2019 sous contrat de parrainage afin de sintégrer progressivement ; les deux associés sur le départ passant alors tous deux à mi-temps. Ainsi, peu à peu, Damien, le nouveau venu, sest formé au fonctionnement du GAEC et a trouvé sa place. Transition et transmission se font donc progressivement avec, en 2021, une nouvelle étape. En effet, une fois les associés sur le départ à la retraite, un nouvel associé, lui aussi en contrat de parrainage, va arriver en septembre prochain, pour une installation définitive en avril 2022, si tout se passe bien. Lanticipation est ici le maître-mot, pour faire de ce changement de 2 associés un succès, sans mise en péril de la structure.
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L'Agroécologie : Levier de redressement des exploitations fragilisées ?
Marie-Josèphe BIGEON, Auteur ; Jean-François BOUCHEVREAU, Auteur ; Amélie DUMEZ, Auteur ; ET AL., Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : SOLIDARITÉ PAYSANS | 2020Depuis 2015, Solidarité Paysans analyse les parcours dagriculteurs en difficulté ayant adopté des pratiques relevant dune agriculture plus cohérente, autonome et économe leur permettant de rebondir. De la Savoie au Morbihan, du Nord-Pas-de-Calais au Gard et aux Bouches-du-Rhône, en passant par la Creuse ou encore la Sarthe, ces témoignages couvrent une belle diversité de systèmes de production : viticulture, bovins, arboriculture, chèvres, maraîchage, volailles... Trois niveaux de changement ont été identifiés, depuis la parcelle, au système de production et jusquà la filière, sappuyant chacun sur des leviers divers. Ces changements de pratiques, et plus encore la démarche de questionnement qui les accompagne, ont participé au redressement des exploitations suivies. Ce document sadresse aux agriculteurs et aux agricultrices, quils rencontrent ou non des difficultés sur leur exploitation, et aux acteurs qui les accompagnent. Un outil permettant dinterroger son modèle de production et ses pratiques et témoignant de la « redressabilité » de la situation ouvre des horizons. Chacun pourra y trouver, non pas des modèles ou des solutions toutes faites, mais plutôt des idées, des questionnements et des témoignages pour sinspirer et alimenter sa réflexion.
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L'arbre va (re) trouver sa place dans les vignes
Justine GRAVÉ, AuteurLes essais dagroforesterie se multiplient dans les vignes. Le projet Casdar Vitiforest (2015-2017) avait notamment pour objectif dévaluer limpact agronomique environnemental et économique de la conduite de la vigne en agroforesterie. Des premières tendances ont pu être dégagées. A priori, il ny a pas de concurrence pour leau ou lazote, tant que lassociation vigne-arbre a moins de dix ans. En revanche, à Restinclières (contexte méditerranéen), où la cohabitation existe depuis plus de dix ans, une concurrence pour lazote a été observée. Cest pourquoi il est recommandé de respecter au moins 2,5 m de distance entre les arbres et les rangs de vigne. Lentretien de larbre (taille, cernage du système racinaire ) peut également participer à limiter cette concurrence. Dans tous les cas, larbre modifie le microclimat (ombre, convection dair) et a un réel impact positif sur la biodiversité. Par ailleurs, la mise en place dun système agroforestier se réfléchit sur le long terme et demande de lanticipation. Un encart est réservé à Landfiles, le réseau social des apprentis agroforestiers.