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1/2 - Entretien avec Anton Sidler - La Vache Heureuse pour des Agriculteurs Heureux
Anton Sidler est co-fondateur de « La Vache Heureuse ». Suisse dorigine, il présente lhistorique de son exploitation, située en Normandie, en polyculture-élevage. Celle-ci dispose dun troupeau composé de 100 vaches laitières et 100 génisses et dune surface agricole utile de 145 ha. Pour changer de système, aller vers une agriculture plus naturelle et simplifiée et devenir aussi « éleveur de vers de terre », il sest renseigné et groupé avec dautres. Il souhaite pratiquer la double culture (cultures associées ou alternées) en conservation des sols, et aller vers lautonomie en protéines et en énergie. Anton Sidler termine par une liste de conseils pour ceux qui désirent changer de système (avoir des stocks ) et insiste sur le conseil suivant : s'entourer avant de se lancer.
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1 métier, 1 000 pratiques : EARL du Manoir de la Rivière
Jean-Marie POILVET, AuteurEntretien avec Stephan Zemp, EARL du Manoir de la Rivière (100 ha, 78 vaches laitières, 2,7 UTH), à Plusquellec (22), convertie en bio en 2011 : installation il y a 15 ans, et choix de la France ; situation de la ferme à Plusquellec lors de sa reprise ; évolution de cette ferme pour arriver en "bio" ; orientations pour limiter l'impact d'années sèches en 2010 et 2013...
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1 métier, 1 000 pratiques : La mise en place de la méthode Hérody sur une exploitation
GAUDIN, Loïc, AuteurLa ferme de Loïc Gaudin se trouve dans le bocage bourbonnais (Allier). La crise du lait de 2008, et, conjointement, la création de "la tournée Combrailles", ont déclenché son désir d'entamer une démarche de conversion en agriculture biologique. Grâce à un accompagnement par un conseiller formateur spécialisé dans la méthode HÉRODY, il réalise un diagnostic des sols, prend conscience des conséquences de ses pratiques et commence à opérer les changements nécessaires. Son témoignage illustre un ensemble de gestes qui, non seulement permettent de stopper la dégradation du sol et de réactiver la vie microbienne en vue d'une conversion, mais participent aussi à l'évolution de la ferme vers l'autonomie.
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1 métier, 1 000 pratiques : La Normande, l'herbe et le "Staph doré..." : Chronique d'une ferme angevine
Yann CLOAREC, AuteurYann Cloarec du Gaec Lortagne (éleveur en bio depuis 2001), est associé, depuis 2007, à Jean-Luc Denis, sur la commune de Plessis-Macé, dans le Maine-et-Loire. Ce partenariat en élevage laitier a débuté par l'évolution du troupeau Holstein vers la race Normande. Un bilan est présenté dans l'article : Un troupeau Holstein en absorption Normande ; Un système fourrager basé sur l'herbe et sécurisé par l'irrigation ; Un protocole draconien pour arriver à bout des dernières mammites subcliniques ; Cas particulier : présence d'un « Staphylocoque doré » dans les analyses individuelles de lait (réforme des animaux atteints, traitement antibiotique des quartiers atteints pour les autres).
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10 ans d'expérimentation de systèmes agricoles autonomes et 100 % bio
Damien FOISSY, AuteurL'Inra de Mirecourt (Vosges) mène, depuis 10 ans, deux systèmes de polyculture-élevage (PCE) bovin laitiers biologiques dans une perspective d'autonomie. L'un est 100 % herbager, l'autre est un PCE, visant au maximum l'autonomie alimentaire pour le troupeau. Les résultats des expérimentations qui y sont menées ont été synthétisés et montrent que l'autonomie est performante tant du point de vue économique qu'environnemental. La rentabilité économique des deux PCE est supérieure à celle des exploitations avant la conversion en agriculture biologique. L'article revient sur les conduites d'élevage respectives des deux systèmes et la méthode de conception du dispositif expérimental. Deux éleveurs, qui ont visité les fermes expérimentales, commentent ces performances.
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100 % cosmétique bio : Expériences croisées de deux magasins spécialisés en beauté naturelle
BIO-LINEAIRES, AuteurFrédérique Warnet (L'Herbe à Savon, à Paris) et Marlène Pernot (M & B Bio, à Nancy) sont toutes les deux gérantes de magasins spécialisés en cosmétique bio. Dans cet article, elles présentent tour à tour leur magasin, puis expliquent le concept de leur enseigne, sur quels critères elles ont choisi leurs marques et leurs gammes de produits, les relations avec les fournisseurs, avec les clients, leur implication dans la diffusion d'informations sur la cosmétique bio... Chacune à sa façon, elles contribuent au développement de cette filière et à la diversification de ses produits.
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100% d'IA sexée femelle et un maximum de vêlages à deux ans
Sophie BOURGEOIS, AuteurYohan et Adeline Baudoin, éleveurs à Fenioux, dans les Deux-Sèvres, de vaches allaitantes de race Blonde d'Aquitaine et Parthenaise, ont commencé leur conversion en bio en 2018. Ils sont aujourdhui en pleine restructuration de la conduite de reproduction, avec larrêt de lengraissement des mâles pour se concentrer sur la vente de jeunes femelles de boucherie en filière bio, qui sont mieux valorisées (environ 2750 ). Pour cela, les reproductrices sont toutes inséminées avec de la semence sexée femelle (surcoût de 30 par paillette par rapport à la semence non-sexée, avec un taux de fiabilité de 90%). Les vêlages sont groupés sur une seule période de deux mois à lautomne et une grande partie des génisses vêlent à deux ans. Un schéma de fonctionnement prévisionnel du troupeau (reproduction, ventes, vêlages) explique leur démarche. Lobjectif est datteindre 90 femelles de boucherie vendues par an, pour 100 vêlages prévus.
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110 truies biologiques nourries avec de l'aliment fabriqué à la ferme
Antoine ROINSARD, AuteurGildas Mustière est naisseur-engraisseur de porcs en Loire-Atlantique depuis 1990. Son parcours, présenté dans cet article, est marqué par la volonté de proposer des produits de qualité aux consommateurs : élevage en plein air, porcs marqués, conversion à l'agriculture biologique en 2007 La conversion du système de culture à l'AB a été la plus délicate pour l'éleveur, liée à un manque d'anticipation (pas de changement de rotation, pas de cultures de protéagineux ). Progressivement, Gildas a corrigé ses éléments pour aboutir aujourd'hui à un outil cohérent d'un point de vue agronomique et zootechnique. L'intégration de mélanges céréales-protéagineux permet d'optimiser l'autonomie protéique du cheptel, ainsi que la culture de féverole. Les parcs à truies ont également été intégrés dans la rotation (trois ans sur six). Le passage à l'AB a entraîné peu de changements sur l'atelier animal, si ce n'est pour la densité des animaux et la mise en place de litières paillées au lieu des caillebotis. Une part de l'aliment nécessaire aux animaux est fabriqué à la ferme (mélange triticale-pois-féverole, mélange orge-pois, féverole). 97 à 98 % de la ration est certifiée AB actuellement, l'achat de levures de bière et de protéines de pommes de terre riches en acides aminés spécifiques étant encore nécessaire pour répondre aux exigences de la filière.
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12 ans d'essais à Thorigné d'Anjou : La flore variée sied aux prairies ; Comment gérer les rumex dans les prairies ? : "On s'attaque à un géant" ; Gaec Perrault, dans le Maine-et-Loire : 27 ans d'expérience en prairies multi-espèces (Dossier : Optimiser les prairies)
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans le cadre d'un dossier « Optimiser les prairies », l'auteur a réalisé trois articles sur les prairies temporaires multi-espèces, encore dites à flore variée, et sur la gestion du rumex dans les prairies en AB. Les deux articles sur les prairies à flore variée présentent, l'un, l'expérience de 12 ans dans ce domaine de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, et l'autre, le témoignage d'un GAEC situé aussi en Maine-et-Loire, en cours de conversion, mais « utilisateur » de ce type de prairies depuis 27 ans. Ces articles, tout en présentant les principaux avantages de ces prairies (adaptation aux aléas climatiques, rendement important en fourrage, meilleure ingestibilité, bonne valeur nutritive ) donnent aussi des exemples de mélanges de fauche et/ou de pâture. L'article sur le rumex propose des axes d'intervention pour lutter contre cette plante très difficile à contrôler. Trois modes d'intervention sont possibles à ce jour : le maintien d'un gazon dense et ferme, le pâturage précoce et le désherbage mécanique. La lutte biologique reste peu satisfaisante.
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12ème forum végétable : Alimentation et attentes sociétales : La bio fait partie de la solution
Claire BOUC, Auteur ; Franck JOURDAIN, AuteurLe 9 avril 2019, se tenait le 12ème Forum végétable sur le thème « La bio est-elle la réponse ? », au cours duquel 175 participants ont pu écouter les interventions de 16 experts. Cet article revient sur certains messages clés issus dacteurs de laval (notamment de grandes enseignes ou de la restauration collective) ou de lamont. Si, pour tous, lAB fait bien partie de la solution pour répondre aux attentes sociétales en matière dalimentation, les défis restent nombreux dans un contexte de forte augmentation de la consommation de produits bio, avec une question clé : Comment faire de lAB un succès sur le long terme et que lon ne reproduise pas le modèle actuel très concurrentiel, visant à baisser les prix, quitte à ne pas payer au juste prix les producteurs ? De plus, il existe de nombreuses démarches pouvant concurrencer lAB, au moins brouiller son message, comme le « sans pesticide/résidu ». Avoir une démarche claire et cohérente (traduite dans le cahier des charges), viser lexcellence et la qualité, sappuyer toujours plus sur des logiques agroécologiques (« les fondamentaux de la nature »), favoriser les produits bio locaux, travailler sur la notion de haute valeur environnementale (notamment en matière de packaging), respecter le travail des agriculteurs, bien communiquer, travailler à garder la confiance du consommateur , autant de chantiers pour relever le défi dune bio durable répondant aux demandes des consommateurs. Ainsi, pour lun des intervenants à ce forum, « si lagriculture prouve que ses produits sont bio, locaux, et bons, le pari dune alimentation durable sera gagné ».
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"15 ans après l'installation, ça commence à aller mieux"
A. RENAULT, AuteurEmmanuel Geslot, maraîcher dans le Tarn, témoigne, dans cet article, de la période difficile qu'il a dû traverser suite à son installation en 1997. En effet, les gros investissements liés à cette installation hors cadre familial ont engendré une rémunération faible pendant une dizaine d'années pour le producteur et son épouse. En 2003, un voisin lui propose de s'associer dans un projet de vente de paniers bio via un groupement d'intérêt économique. Emmanuel fait alors le choix de la conversion. Ce projet lui aura permis de relancer l'exploitation et de s'ouvrir à de nouveaux débouchés. Pour les futurs installés, ce maraîcher conseille de bien délimiter son projet et de se poser les bonnes questions.
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15 ans déjà !
Jacques CHIRON, Auteur ; Yannick ALLARD, Auteur ; Christophe BARONLe dossier évoque la nécessité de regroupement de l'offre de lait bio (pour sa valorisation), telle qu'elle est apparue à des producteurs de lait bio de Loire-Atlantique et du Morbihan, en 1994, et l'évolution de la collecte par BIOLAIT au fil du temps : - Il fallait la faire ! ; - Coup d'oeil sur les 15 années d'activité de Biolait ; - Biolait des "valeurs à vivre".
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180 hectares d'un seul tenant pour 400 vaches laitières, le modèle classique néozélandais
Jean-Marie POILVET, AuteurÀ travers le témoignage de Tony Clayton, éleveur laitier conventionnel en Nouvelle-Zélande, l'article présente les particularités des systèmes d'exploitation des producteurs de ce pays. Tony Clayton est installé au centre de l'île du nord, une région très laitière. Les exploitations ont, en moyenne, 144 ha de surface, le nombre moyen de vaches par ferme y est de 413 pour une production par exploitation de 1,7 million de litres. La main d'uvre est peu nombreuse en regard de la taille des fermes. Tony possède une ferme de 180 ha, et 410 laitières de race très rustique et très bien adaptées au pâturage. Il a déjà changé 4 fois de ferme, ce qui est assez fréquent en Nouvelle-Zélande, où beaucoup de fonds d'investissement achètent des exploitations qui sont gérées ensuite par des managers salariés.
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1958-59, années déclic pour Raoul Lemaire qui lance la bio...
BIO-LINEAIRES, AuteurDans la préface du "Guide Pratique de culture biologique - Méthode Lemaire-Boucher" d'Antoine Ayrault de Saint Henis, publié en 1972, aux Editions "Agriculture et Vie", le professeur Raoul Lemaire rappelle une partie de son cheminement à la recherche de la supériorité dans la qualité, objectif qu'il pût enfin atteindre avec la mise en place d'une agriculture biologique fiable. Présentation de quelques extraits où la nécessité d'une alimentation naturelle pour les animaux, de traiter la terre avec des amendements biologiques est relatée.
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1er colloque national Dephy Arboriculture : Des résultats, des témoignages, des perspectives
Baptiste LABEYRIE, AuteurLancé en 2010 et action majeure du Plan Ecophyto, le réseau Dephy déploie, éprouve et valorise des techniques et systèmes de culture réduisant l'usage des produits phytosanitaires tout en étant performants sur les plans économique, social et environnemental. Pour la filière arboriculture, un premier colloque, organisé le 29 janvier 2019, a permis de faire un point détape sur les avancées du réseau. Les résultats de baisse dIFT (Indice de fréquence de traitement) sont là, variables selon les espèces et les contextes. Les résultats économiques aussi, illustrés notamment par le témoignage dagriculteurs du réseau Dephy Ferme. Ces agriculteurs, les ingénieurs réseau qui les accompagnent et les expérimentateurs du réseau Dephy Expe échangent au quotidien sur de nouvelles solutions, de nouvelles pratiques et de nouvelles stratégies. Dans ce colloque, certains thèmes ont été particulièrement abordés : - Les techniques alternatives pour la gestion de lenherbement sans herbicide : désherbage mécanique, pâturage, application de bâches, etc. ; - Limportance de la sélection dun matériel végétal moins sensible aux bioagresseurs ; - Lintégration de la biodiversité dans les stratégies de réduction des intrants phytosanitaires.