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OGM en Espagne : Un boom qui fâche
Markus BÄR, AuteurL'Espagne cultive 116 000 hectares de maïs transgénique (le maïs Bt « Mon 810 »). Bioactualités a rencontré Risa Binimelis, une experte des conséquences des cultures GM et de la coexistence entre les cultures GM et les autres cultures. Sont notamment abordés des points tels que : les raisons pour les agriculteurs de cultiver des OGM, ce qui est entrepris pour protéger les cultures bio et autres non-GM, la déclaration de présence d'OGM dans les denrées alimentaires (peu usitée car surtout utilisée en production animale), le paiement pour les contrôles et la certification, l'absence de registre des surfaces des cultures GM, la présence de contaminations de cultures non-GM, l'impossibilité d'exporter du miel, la difficulté de trouver encore des semences non-transgéniques.
L'ostéopathie n'est pas réservée aux chevaux !
Cyrielle DELISLE, AuteurL'ostéopathie est une pratique médicale, ancienne, qui a tout son intérêt en élevage bovin. C'est ce que montrent les témoignages d'un vétérinaire et d'un éleveur repris dans cet article. S'appuyant sur l'observation et l'élaboration d'un diagnostic permettant de définir où et comment manipuler (directement avec les mains ou avec l'aide de certains outils vue la taille des animaux en cause), l'ostéopathie peut apporter des solutions à de nombreux problèmes pathologiques touchant avant tout, mais pas seulement, le système ostéo-articulaire et musculaire. Cependant, pour augmenter les chances de succès, il faut intervenir tôt. Certains gestes peuvent même faire l'objet de formations pour les éleveurs, par exemple pour intervenir sur le veau à la naissance, au niveau du crâne et favoriser la prise du colostrum.
Paille et dolomie assèchent la litière puis amendent les sols
Damien HARDY, AuteurDes éleveurs d'une EARL, spécialisée en élevage caprin, dans la Vienne, témoignent de leur expérience et de leur utilisation de sables dolomitiques dans la litière. Ils épandent pendant une partie de l'année une couche d'une dizaine de centimètres de dolomie sous la paille de litière. Ceci assèche, réduit la quantité de paille consommée de près d'un tiers, limite aussi la présence de mouches et, après compostage du fumier, permet d'amender les sols et de jouer sur le pH, la dolomie contenant 30 % de calcaire et 20 % de magnésie.
Le pain biologique
ALTERNATIVES BIO, AuteurA l'échelle nationale, les ventes de pains et de farines sont réalisées pour 42 % en magasins spécialisés, 40 % en grande surface, 12 % en boulangerie artisanale, et 6 % en vente directe. Côté consommation, parmi les 62 % de Français consommant des produits biologiques, 42 % d'entre eux consomment du pain biologique. Bioconvergence et les Chambres des métiers et de l'artisanat de la région Rhône-Alpes accompagnent les artisans qui souhaitent développer une gamme de pains biologiques. Au sommaire de ce dossier : Le pain bio plébiscité par les consommateurs ; Le nombre de boulangers bio en Rhône-Alpes a triplé ; Côté recherche ; Sensibiliser les boulangeries à la bio ; Pain bio en restauration scolaire et chasse au gaspillage. Des encarts : Des ingrédients bien choisis ; Une fabrication organisée ; Une communication claire pour le consommateur ; Entretien avec Christian Rémésy, nutritionniste, directeur de recherche à l'Inra ; Paysan boulanger. Des témoignages : Marché de la restauration collective chez Pain de Belledonne ; Le point de vue d'un minotier ; Une boulangerie traditionnelle qui vient au bio.
La parole aux acteurs du pastoralisme : « Quelques réflexions autour de l'installation hors cadre familial et l'accès au foncier en système extensif et pastoral »
Paul LAPEYRONIE, AuteurLe mouvement Terre de Liens s'est construit autour de la volonté de développer une agriculture paysanne et nourricière et de la problématique de l'accès au foncier pour les porteurs de projets agricoles. Après une présentation de l'association et de ses outils de finance solidaire, l'installation en système pastoral est plus spécifiquement abordée. Le pastoralisme, avec un certain nombre d'éleveurs vieillissants, doit faire face à un besoin de renouvellement de générations important. Or, pour permettre les installations nécessaires à la pérennité de cette activité, il faut trouver des terres. Les parcours, peu productifs, sont généralement moins chers, mais une surface relativement importante peut être nécessaire. Pour faciliter les échanges entre propriétaires et éleveurs, ceux-ci s'organisent : en association foncière pastorale pour les premiers, et en groupement pastoral pour les seconds. Un exemple d'installation, réalisée notamment grâce à l'intervention de Terre de Liens, est présenté.
La parole des paysans
En 60 ans, le monde paysan a connu une vraie révolution. La retracer est essentiel pour comprendre la Bretagne d'aujourd'hui. Paul Goupil, journaliste, puis rédacteur en chef adjoint à Ouest-France, est allé à la rencontre de ceux qui l'ont vécue... A travers quinze tableaux sensibles, trois générations de paysans, et ceux qui les côtoient - responsables économiques, enseignants agricoles, chercheurs, militants écologistes - expriment plus de diversité qu'on ne l'entend souvent... Outre la passion de leur travail, au fil des confidences, on devine la pression administrative trop pesante, le poids des difficultés financières, celui de la solitude, la lassitude parfois. Ces parlers vrais retranscrits dans l'ouvrage, et illustrés par les photographies de Vincent Michel, invitent à un débat, entre Bretons, sur l'avenir d'un "modèle" à la recherche d'un nouveau souffle.
Partout dans le monde, des semences paysannes
Delphine DIVE, Auteur ; Bernard BOUTIAU, Auteur ; Yves BAUDAUT, Auteur ; ET AL., AuteurLes Rencontres Internationales des Maisons des Semences Paysannes (organisées par le Réseau Semences Paysannes) se sont tenues à Périgueux (Dordogne), en septembre 2012. Trois cents participants sont venus d'une vingtaine de pays différents, de tous les continents : des paysans essentiellement, mais aussi des chercheurs (INRA, CNRS), des animateurs de structure, des agronomes Le Réseau Semences Paysannes (RSP), créé en 2003, est à l'origine de cette conscience commune en faveur des semences paysannes comme une résistance créatrice, pour la biodiversité cultivée et pour l'autonomie des paysans La définition de semences paysannes par le RSP est la suivante : « Nous entendons par « variétés paysannes », les variétés que nous, paysans, sélectionnons et que nous ressemons et continuons à faire évoluer dans nos champs pour les adapter à de nouvelles nécessités agronomiques, alimentaires, culturelles, ou dues aux changements climatiques. Nous considérons que ces activités sont un droit imprescriptible de chaque paysan, chaque jardinier ». Ailleurs dans le monde, il est question de semences créoles, natives Ces rencontres ont été marquées par la présence de fortes personnalités (François Delmond, Guy Kastler, Philippe Catinaud ) et l'émergence de nombreux collectifs. Nature & Progrès Belgique a présenté le projet de Maison de la Semence Citoyenne Des encarts sont réservés à la présentation de collectifs en faveur des Semences paysannes : "Centre de Développement Agricole et Artisanal" (Togo), Association Deccan Development Society (Inde), association Pétanielle (France), association Arche Noah (Autriche), « casa de sementes » (Brésil), réseau SEED (Luxembourg), association Kaol Kozh (Bretagne).
Pas à pas vers la modernité
Véronique BARGAIN, AuteurEric Souffleux est maraîcher bio, installé depuis 2009 en Loire-Atlantique, sur 5,5 ha, dont 3 ha de plein champ et 2000 m² de tunnels. Il utilise la traction animale pour être moins dépendant du pétrole. Il produit ainsi une trentaine de légumes, de quoi alimenter 120 à 130 paniers vendus chaque semaine en AMAP. Il a appris peu à peu à travailler avec le cheval et avec des outils adaptés : deux kassines, un polynol et un bucher, des porte-outils permettant de travailler sur buttes sur différentes largeurs. Pour Eric Souffleux, la traction animale permet une meilleure maîtrise du désherbage, moins de compaction et de feuilles écrasées dans les passe-pieds. Il estime avoir augmenté ses rendements de 15 % la première année d'utilisation des chevaux. Le temps de travail est équivalent et la pénibilité n'est pas la même : il marche beaucoup mais n'a pas de torticolis, pas de secousses, pas de bruit, etc. De nombreuses améliorations seraient encore possibles en traction animale, mais il faudrait pour cela que des constructeurs s'y intéressent. Les outils et méthodes qu'il utilise lui ont été fournis par Prommata, une association qui aide les personnes souhaitant travailler en traction animale.
Un paysan fournisseur d'Enercoop
Benoît DUCASSE, AuteurPaysan depuis 1983, Joachim Rauhut vit sur une petite ferme de 13 hectares dans l'Aude, conduite en bio, avec des vaches laitières dont toute la production est transformée et vendue en direct sur les marchés locaux. Peu de gens dans sa région, mais beaucoup de vent : il n'en fallait pas plus pour que Joachim installe deux éoliennes sur sa ferme, d'une puissance totale de 30 à 35 000 kW. Cela correspond en gros à sa consommation, mais lorsqu'il produit trop, Joachim revend le surplus à Enercoop, la seule coopérative en France à ne fournir que de l'électricité « verte » (hydraulique, photovoltaïque, éolien, biogaz...) à ses clients. Coût de l'installation : 33 000 euros par éolienne, pour un matériel allemand haut de gamme (l'une appartient à un ami, l'autre a été payée par son père). Le contact avec Enercoop est simplifié : Joachim prend une photo du compteur chaque année, et Enercoop le paye.
Des performances agronomiques au service des agriculteurs
Le projet PerfCom avait pour objectif l'étude des performances agronomiques, économiques et environnementales des associations blé/légumineuse en agricultures biologique et conventionnelle. Les essais en bio, réalisés chez des agriculteurs du Sud-Ouest, ont notamment porté sur les composantes du rendement, la qualité du produit récolté, les populations de pucerons verts et de sitones et l'enherbement. Ainsi, il a été montré que les associations peuvent représenter un moyen efficace de réduire l'impact des ravageurs des cultures. Toutefois, si un tel effet a pu être observé avec le puceron vert, cela n'a pas été le cas avec le sitone. L'intérêt des associations de cultures s'avère donc variable en fonction des mécanismes propres à chaque ravageur. Concernant l'enherbement, il est réduit dans les associations par rapport aux cultures pures de protéagineux, mais est proche de celui observé dans les cultures pures de céréales. Ce meilleur contrôle des adventices serait lié à la moindre disponibilité en ressources (lumière, eau, nutriments). Dans le cas où une intervention de désherbage mécanique serait nécessaire, des précautions particulières sont à prendre. Dans une dernière partie de l'article, l'opinion des agriculteurs face aux associations, leurs avantages et leurs inconvénients est rapportée.
Pesticides : Un homme en révolte !
Philippe LAMOTTE, AuteurLes propos sur les pesticides d'un scientifique, responsable depuis 2004 du Laboratoire de Phytopharmacie au sein de l'Unité « Analyse Qualité Risque » de Gembloux Agro-bio Tech (université de Liège), sont repris dans cet article. Pour ce scientifique, les impacts négatifs des pesticides sont mal pris en compte et leurs gains au final à réévaluer. La législation européenne, même si elle évolue, ne s'est pas dotée des moyens idoines : défauts dans les protocoles d'évaluation des risques des pesticides pour les utilisateurs, les consommateurs ou l'environnement, mauvaises intégrations des coûts en termes de pollution de l'eau ou de santé ou encore non prise en compte des problèmes de résistance croissants. Le modèle agricole intensif, développé à partir de l'après guerre, a montré ses limites, en termes de pollution, santé ou même social (pertes d'emplois drastiques en agriculture notamment). L'ensemble de ces éléments n'est pas suffisamment pris en compte et le scientifique interviewé ici, en réaction à la pression des industriels, a décidé de prendre une plus large part au débat public, quitte à se faire de nombreux ennemis, afin de promouvoir l'idée d'un vrai débat social autour des pesticides, de leur coût réel et des alternatives proposées.
Petits fruits, grands effets
Gaëlle POYADE, AuteurCe dossier consacré aux petits fruits est organisé comme suit : - Petits fruits, grands effets ; - Jean-Luc Thibault, transformateur de petits fruits à la ferme (Maine-et-Loire) ; - A la ferme, dans son jardin : plantez, cueillez, dégustez ! (cueillette à la ferme, chez Julien Bertrand, à Saint-Just-le-Martel (87)) ; - L'interview de Linda Louis, auteur de Baies et petits fruits.
Pierre Frick : La composition du monde
Thierry WEBER, Auteur ; Christophe BOHÈME, Auteur ; Denis PÉREZ, Auteur | MONTBELIARD (3 Rue du Bois Bourgeois, 25 200, France) : EDITIONS TONNERRE DE L'EST | 2013Révolutions dans les vins, et vigne dans la révolution : en première approche, ces quelques mots offrent une image fidèle du travail à l'uvre chez Pierre Frick. Le domaine viticole s'inscrit dans la biodynamie depuis près de trente ans, et cultive des vins que l'ouvrage qualifie de surprenants et subtils, partant de quelques terroirs semés autour de Pfaffenheim, près de Colmar, en Alsace. Il mène aussi des expériences sur les vins sans soufre ou le capsulage des flacons. Cette viticulture est inséparable d'une identité politique : Jean-Pierre Frick, qui chemine aujourd'hui à travers les vignes avec sa compagne Chantal et son fils Thomas, appartient aux faucheurs qui ont mis fin, le 15 août 2010, aux cultures génétiques de la vigne à Colmar. Selon un apparent paradoxe, le domaine se présente comme le défenseur d'une agriculture "généreuse" et ouverte sur le monde. A travers ses vins et ses engagements, Pierre Frick présente la vitalité de la subjectivité et l'expression de la qualité comme les seules solutions aux difficultés économiques et écologiques.
Pierre Pujos, lauréat des trophées de l'agriculture durable : « L'AB doit évoluer énormément »
SYMBIOSE, AuteurAprès avoir travaillé sur l'homologation des produits phytosanitaires au ministère de l'Agriculture, Pierre Pujos a démissionné pour s'installer comme agriculteur biologique. Depuis cette installation hors-cadre familial en 1998, sur 22 ha, l'exploitation s'est agrandie pour compter 200 ha en 2013, avec un deuxième associé. La particularité de cette ferme, récompensée par le trophée de l'agriculture durable, est la recherche constante de pratiques innovantes et durables en termes d'énergie, d'érosion et de biodiversité : arrêt du labour, limitation maximale des passages sur les parcelles, passage au semis direct, agroforesterie, quasi-absence de fertilisation Pour Pierre Pujos, l'énergie et l'érosion ont, en effet, un même niveau d'importance que la production elle-même. Il considère que l'agriculture biologique peut encore, et doit évoluer sur ces thématiques, trop peu considérées, selon lui, dans le cahier des charges.
Les pionniers de la biodynamie au Costa Rica : Finca Luna Nueva et Villa Vanilla
Karen DAVIS BROWN, AuteurAu Costa Rica, des initiatives d'agriculture biodynamique émergent. Rudolf Steiner, dans son Cours aux agriculteurs, en 1924, destiné à des européens, donna des indications substantielles sur la façon d'observer et de comprendre l'individualité physique, éthérique et astrale de la ferme, qui peuvent guider ceux qui veulent appliquer ces principes dans le contexte tropicale... Karen Davis Brown rend notamment compte de ce qui a motivé ce travail de pionniers de la biodynamie dans cette région ou d'autres régions du monde Fondée en 1994 par Paul Schulick (entreprise de compléments alimentaires New Chapter), Finca Luna Nueva, au Nord du Costa Rica, est une ferme de 80 ha, certifiée Demeter : production de légumes-racines (manioc, taro, gingembre, curcuma, galanga), de légumes, plantes condimentaires et fruits ; accueil d'animaux domestiques : moutons, chèvres, buffles ; accueil de la conférence annuelle de biodynamie et travail sur le rôle et l'élaboration des préparations biodynamiques en Amérique Centrale. Henry Karczynski a développé Villa Vanilla, située à l'est de Quepos (province de Puntarenas) : certifiée bio depuis 1992 et en biodynamie depuis 2000, la surface agricole comprend 10 ha de terres arables et 50 ha de forêt primaire et secondaire. Les cultures destinées à la vente sont la vanille, la véritable cannelle de Ceylan, le cacao, le poivre noir, le piment de Jamaïque ; des huiles essentielles sont élaborées.