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MESURE DE LA QUALITE |
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Démarches et signes de qualité Partie 2 : Perception par les consommateurs
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2023En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, de nouvelles démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (HVE, nutri-score, mentions, labels...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension et l'intérêt des consommateurs pour de nouvelles démarches, en comparaison avec les références connues (AB, Label Rouge...), alors que ces nouvelles démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document, qui fait la synthèse de la seconde phase de cette étude, met en évidence l'intérêt limité des consommateurs pour de nouveaux signes ou labels et apporte notamment des éclairages sur les attentes des consommateurs français en matière de traçabilité et sur leur confiance dans les fruits et légumes français.
TOFoo : Résultats lait
Le projet TOFoo (True Organic Food) vise à mettre au point un procédé, se basant sur des analyses, pour déterminer si un produit est bio ou non. Dans ce cadre, 613 échantillons de lait de vache cru, ainsi que 343 de lait de vache UHT ont été collectés, en 2022, sur les différents bassins de production français. Les résultats sur le lait UHT, obtenus avec des modèles précédemment développés, montrent que 98 % des échantillons sont bien classés (les produits bio sont bien identifiés par rapport aux produits conventionnels). Concernant le lait cru, des difficultés liées à la dégradation des échantillons entre la collecte et les analyses ont empêché de finaliser les modèles permettant de distinguer les échantillons bio et conventionnels.
TOFoo : Résultats tomates de consommation
Le projet TOFoo (True Organic Food) vise à mettre au point un procédé, se basant sur des analyses, pour déterminer si un produit est bio ou non. Dans ce cadre, 530 échantillons de tomates de consommation ont été collectés pendant 2 ans sur les différents bassins de production français et analysés. Les résultats montrent que 99 % des échantillons sont bien classés (les produits bio sont bien identifiés par rapport aux produits conventionnels).
Le bon profil des pommes
Véronique BARGAIN, AuteurEn Loire-Atlantique (44), Côteaux nantais, producteur de fruits et légumes en biodynamie, lance le « radar du goût », un projet visant à valoriser la diversité de ses variétés de pommes. Chaque variété est analysée au niveau sensoriel (visuel, odeur, texture, saveur et arôme), afin de mieux informer le consommateur sur ses caractéristiques et ses usages.
Démarches et signes de qualité : Quelle en est la perception par les consommateurs ?
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2022En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, des démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (SIQO, Equitable, HVE, sans pesticides...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension des consommateurs, alors que ces démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document constitue la synthèse de la première phase. Il se compose dun bref descriptif de loffre existante et dun résumé des informations disponibles sur la demande.
Cuivre et soufre vs pesticides de synthèse : Leurs goûts et toxicités dans le vin
Frédérique ROSE, AuteurGilles-Eric Séralini (chercheur) et Jérôme Douzelet (artisan cuisinier, auteur et conférencier) ont cherché à mettre en évidence le goût et la toxicité des pesticides de synthèse dans les vins. Le cuivre et le soufre ont également été examinés. Dans une première expérience, 16 couples de vins ont été analysés afin de détecter les résidus de 250 pesticides. Un couple de vins étant composé dun vin bio et dun vin conventionnel produits la même année, sur le même terroir, avec le même cépage. Au total, 98 % des vins conventionnels présentent des résidus de pesticides (dont 11 récurrents), alors quun seul vin bio en contenait des traces. Un deuxième test a ensuite été réalisé en proposant des dégustations à laveugle à 71 professionnels des métiers de bouche. Ces derniers ont dégusté : les vins de chaque couple, des verres contenant uniquement de leau ainsi que des verres deau, dans lesquels les 11 pesticides ont été dilués à la même concentration que celle retrouvée dans les vins. 77 % des testeurs ont préféré les vins bio. 85 % arrivent à identifier au moins un pesticide et 58 % arrivent à tous les percevoir dans les verres deau. 57 % ont détectés les goûts des pesticides dans les vins. Le même type d'expérience a été réalisé avec du cuivre : 12 testeurs sur 30 lont reconnu à lodeur dans le verre contenant le mélange deau et de cuivre, et tous lont détecté au goût (eau + cuivre), ainsi que dans un vin. Pour les sulfites, tous lont détecté à lodeur et au goût (dans les verres deau et dans les vins).
Durabilité et qualité des aliments biologiques
Ursula KRETZSCHMAR, Auteur ; Mirjam SCHLEIFFER, Auteur ; Mike CURRAN, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2021Les attentes des consommateurs à l'égard des produits biologiques sont élevées en matière de qualité : ils doivent être sans résidus de pesticides, goûteux, sains, mais également produits dans des conditions respectueuses de l'environnement et socialement acceptables. Ce dossier, réalisé par le FiBL (Suisse), examine certains aspects de la durabilité et de la qualité et présente les différences entre les aliments biologiques et les aliments conventionnels. La publication passe également en revue les mesures prises par le secteur biologique pour répondre aux attentes élevées en matière de qualité.
Dossier : Santé des plantes : Entretien direct avec les plantes
Mathieu LECOURTIER, Auteur ; Anthony LE QUEMENER, AuteurLanalyse foliaire, encore appelée analyse de sève, se démocratise petit à petit en grandes cultures. Elle nest toutefois pas utilisée de manière routinière, puisque cette méthode reste assez coûteuse (une cinquantaine deuros par analyse), son échantillonnage est assez fastidieux et il faut attendre plusieurs jours pour connaître les résultats. Parallèlement, des outils se développent pour effectuer directement de telles mesures sur les plantes, sans passer par un laboratoire (ex : mesure du potentiel RedOx, du pH, du taux de Brix, de la conductivité ou encore de la teneur en différents éléments nutritifs). Les résultats obtenus ainsi sont moins précis que les analyses en laboratoire, mais ces outils permettent dobtenir des résultats en quelques minutes et de répéter facilement lopération. La société Senseen travaille notamment sur un spectromètre utilisable sur le terrain qui, conjugué à du deep learning, permettrait de mesurer le RedOx, le pH, le Brix et la conductivité électrique du jus de plante. Afin de mieux comprendre à quoi servent ces mesures, ce dossier explique plus précisément le lien entre la santé des végétaux et : le taux de sucre, la teneur en ions, le pH associé au potentiel doxydation-réduction.
Qualité nutritionnelle : Faut-il en faire tout un plat ?
Lucie GILLOT, AuteurLes facteurs influençant la qualité nutritionnelle dun aliment seraient de trois ordres : - le niveau de transformation, notamment de raffinement ; - le mode de production agricole ; - la matrice dun aliment, cest-à-dire sa forme, qui rendra plus ou moins disponibles les nutriments quil contient. Ainsi, si les aliments transformés sont fréquemment montrés du doigt, les aliments bruts, d'origines végétale et animale, souffriraient également d'une baisse de leur qualité nutritionnelle du fait de l'industrialisation des modes de production agricoles. Ambroise Martin, professeur de nutrition et membre du comité de pilotage du Programme National Nutrition et Santé (PNNS), apporte son regard sur cette question de la qualité nutritionnelle. Selon lui, cette notion doit s'évaluer à l'échelle du régime global et non pas de l'aliment. Il aborde par ailleurs le cas de l'agriculture biologique, qui a fait l'objet de nombreux débats. La conclusion d'un rapport remis en 2016 au Parlement européen ne montre pas de conséquence particulière, en matière de qualité nutritionnelle, d'un régime à base de produits bio, si ce n'est pour la teneur en polyphénols. Les critères nutritionnels dépendraient plus fortement des différentes variétés ou, pour les produits issus de lélevage, de lalimentation des animaux. Les mesures mises en place au niveau national dans le cadre du PNNS sont présentées.
Caisse de sécurisation chez Adatris : Traque aux contaminations
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurAdatris est une entreprise de production, séchage, tamisage, transformation et conditionnement de PPAM. Créée en 2009, la part de bio dans lentreprise, qui était restreinte (5%) au départ, atteint aujourdhui 95% et sera totale en 2018. Afin de garantir aux acheteurs et aux consommateurs labsence de résidus de produits chimiques dans leurs produits, lentreprise a décidé de réaliser des analyses régulières. Les produits contaminés sont déclassés et vendus en circuit conventionnel. Lobjectif est, à terme, de commercialiser des produits respectant la norme la plus stricte qui est celle de lalimentation pour bébés. Une caisse de mutualisation permet dindemniser les producteurs qui sont payés au prix du bio. La démarche déchantillonnage mise en place par Phytolia, association interprofessionnelle, est certifiée pour une traçabilité et une représentativité maximales.
Huiles d'olive bio
Marie-Noëlle DELABY, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurLhuile dolive est un produit très apprécié en France. La qualité la plus appréciée étant "vierge extra". La consommation dhuile dolive bio est croissante. La Revue Que Choisir a réalisé des analyses organoleptiques et physico-chimiques sur 15 huiles dolive bio, dont les étiquettes indiquaient la mention "vierge extra", pour vérifier si la mention "extra" était justifié. Sur le marché, de très bons produits, dont la qualité nest pas remise en cause, sont disponibles. Seules 6 huiles de marques différentes ont été déclassées en "vierge" par les analyses réalisées. Les causes possibles sont explicitées (olives cueillies très mûres avec risque de goût rance, mauvais assemblage, stockage défectueux...). Les conditions climatiques de 2016 ont fortement pénalisé les récoltes d'olives françaises et italiennes, conduisant à une hausse des cours et à des importations, parfois en fraudant sur l'origine du produit. Une interview de Cécile Le Gaillard, oléologue, et dOlivier Baussan, Directeur de lécomusée de lolivier à Voix, aborde le choix des huiles dolive de qualité et la typicité selon lorigine.
PaysBlé : de la recherche participative à l'appropriation de l'expérimentation dans la transformation du blé
En Bretagne, le projet PaysBlé s'est intéressé à la diversité cultivée des blés de terroir biologiques destinés à la panification, et ce, à travers une démarche de recherche participative, associant agriculteurs et boulangers aux chercheurs. Une partie de la démarche et des résultats concernant la transformation de trois types de blés (blé de Redon, blé Renan et un mélange de variétés anciennes) en pain au levain naturel est présentée dans cet article. Le dispositif expérimental mis en place visait à prendre en compte les savoirs et savoir-faire de l'ensemble des acteurs de la filière, notamment à travers des essais en fournils professionnels.
Évaluation de la qualité sensorielle de blé et de brocoli pour la sélection participative
Le développement de variétés adaptées et la réponse aux attentes des consommateurs sont des éléments déterminants du développement de l'agriculture biologique. Étant liés entre eux, la sélection doit ainsi prendre en compte ces différents critères du champ à l'assiette. De 2013 à 2015, une thèse Itab/Inra sur la sélection gustative a été réalisée. Elle propose une organisation décentralisée et participative de la sélection végétale, dans laquelle le critère de qualité sensorielle est intégré. Suite à différentes études, pour lesquelles le blé et le brocoli ont été utilisés comme modèles, plusieurs outils sont en cours d'élaboration, dont un guide d'expérimentation, des formations, etc.
Focus produit : Le sucre
Angélique HOULBERT, AuteurLe rayon des sucres ne cesse de s'agrandir au fil des années, et les édulcorants naturels venus des quatre coins de la planète permettent d'offrir aux clients une multitude de goûts et d'utilisations culinaires. L'article présente ces matières sucrantes que l'on peut se procurer désormais, et que l'on trouve aussi dans des produits transformés. Trois parties composent le dossier. Dans la première, l'auteur, nutritionniste, apporte un ensemble de connaissances pour mieux comprendre cette grande famille des sucres et des édulcorants naturels, en repérant tout d'abord leur degré de polymérisation, qui permet de les distinguer entre eux d'un point de vue chimique : monosaccharides ou oses, disaccharides, oligosaccharides, sucres alcools ou polyols (dont le xylitol). Sont ensuite présentées les différentes sources de substances sucrantes : sucres de betterave, de canne à sucre, de fleur de coco, de palme, miels, fructose, sirops de sucre à base de céréales, de racines, de fruits, etc. Les processus de fabrication des sirops de céréales sont expliqués, ainsi que la notion d'équivalent dextrose (DE). L'article fait également le point sur les édulcorants synthétiques utilisés dans l'agroalimentaire conventionnel, ainsi que sur leur impact sur la santé. En bio, des produits transformés peuvent contenir différents sirops de sucre, dont les caractéristiques (couleur, saveur, DE, fonction dans le produit et nombre de calories) sont présentées. La deuxième partie du dossier, "Le B.a.-ba de l'IG...", est consacré à la notion d'index glycémique (IG). Bien comprendre cette notion, selon l'auteur, est primordial pour conseiller les clients : que représente cet indice, comment est-il calculé, qu'est-ce qui détermine l'IG d'un aliment, pourquoi est-il important de connaître l'IG des aliments et à qui recommander des IG bas ? Dans la troisième partie, l'auteur donne des préconisations pour "Conseiller un diabétique non insulo-dépendant".
A. VOGEL : de la plante au produit en respectant totalement la nature
BIO-LINEAIRES, AuteurAlfred Vogel a voyagé de longues années dans le monde entier pour enrichir sa connaissance des plantes médicinales. Il a ouvert dès 1923, à Bâle, un magasin de diététique et d'herboristerie, développant ses propres extraits de plantes fraîches issues de son jardin et dispensant, avec une approche holistique, des conseils pratiques pour une vie saine. C'est en 1963 qu'il a fondé l'entreprise suisse "Bioforce", devenue aujourd'hui leader mondial dans la fabrication de produits naturels. Olivier Maurer en est aujourd'hui le directeur commercial. Il témoigne de son engagement dans la poursuite du succès de l'entreprise : qualité et fraîcheur des matières premières, garanties scientifiques et réglementaires, transmission et éducation aux bienfaits de la nature.
Bio Suisse et les preneurs de licence codéveloppent la durabilité
Karin NOWACK, Auteur ; Markus SPUHLER, AuteurLe cahier des charges de Bio Suisse comporte des exigences spécifiques à la transformation et au commerce, par exemple quant aux méthodes de transformation, de transport et d'emballage des denrées. Cependant, il n'existe pas encore de dispositions spécifiques quant à la durabilité écologique globale du processus de transformation et du commerce des produits biologiques. Bio Suisse a donc mis en place des groupes de travail destinés à proposer des exigences d'analyse de durabilité, celles-ci devant rester simples à contrôler. Outre les normes déjà existantes, comme l'ISO 14 001, Bio Suisse propose une méthode appelée Smart, pour Sustainability Monitoring and Assessment Routine, présentée ici par Christian Schader (FiBL). Les objectifs et techniques de cette méthode sont présentés, notamment le but d'obtenir une « neutralité CO2 absolue ».
Le point avec Ecocert : Mise à jour du Guide des produits de protection des cultures Nouveaux éléments pour le règlement vin bio
Jérôme VIEL, AuteurLa nouvelle édition du « Guide des intrants utilisables en Agriculture Biologique en France » s'intitule désormais « Guide des produits de protection des cultures utilisables en Agriculture Biologique en France ». Les matières fertilisantes et les produits de nettoyage notamment ne sont pas concernés. Mis à jour tous les trimestres par l'Itab, cet ouvrage décrit brièvement les procédures réglementaires nécessaires pour l'utilisation d'un produit en bio et liste les produits de protection des cultures concernés. Du côté du règlement vin bio, le Comité national de l'agriculture biologique de l'INAO a apporté, le 14 mars 2013, quelques précisions. Le pourcentage de sucre sera calculé à partir du poids du raisin et non plus du moût. Concernant l'assemblage de vins vinifiés avant le 1er août 2012, pratiqué pour l'écoulement des stocks, différents étiquetages sont possibles selon le règlement auquel se conforment les vins en question : vins issus de raisin bio ou vins bio.
Les types anciens de tomate : Caractérisation des nouvelles variétés
Valentine COTTET, Auteur ; Raphael TISIOT, Auteur ; Brigitte NAVEZ, Auteur ; ET AL., AuteurEtant donné l'expansion des types anciens de tomates, le CTIFL a mené, en 2012, un essai de caractérisation sur 11 variétés issues des types Marmande, Cur de buf et Albenga. L'évaluation porte sur les caractéristiques agronomiques, sensorielles et physico-chimiques, mesurées en avril (début de production) et en juin (optimum de production). Les tomates sont cultivées au CTIFL, centre de Balandran, en agriculture conventionnelle, sous serre chauffée et en hors sol. Les variétés de type Marmande sont toutes très juteuses et peu farineuses, peu variables sur les critères de flaveur, mais variables concernant les critères de texture. Hérédia et DRK7020 ont un rendement supérieur au témoin Marbonne. Parmi les types Cur de buf cordiformes, Gourmandia a le meilleur rendement commercial, devant Petit Cur de buf, puis Cauralina. L'arôme global de ces trois variétés est similaire, mais des différences apparaissent sur les critères de texture. Enfin, trois variétés de type Albenga ont été évaluées. Leurs fruits sont peu fermes à la coupe, car souvent creux. Voluptuoso est la variété la moins sensible à la nécrose apicale. Pour les 11 variétés testées, les fruits gagnent en arôme, sucre et caractère juteux en juin par rapport aux fruits d'avril qui sont plus farineux. Les essais de caractérisation de variétés anciennes seront poursuivis, en 2013, avec les types allongés et beef et, en 2014, sur le segment des petits fruits.
Dossier : Blé
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes producteurs de blé destiné à la meunerie, soit 80 % du blé bio, doivent s'adapter face à l'augmentation des volumes, à la progression des utilisations possibles de la farine et à la concurrence soutenue par les importations. Pour répondre qualitativement aux besoins, l'Association nationale des meuniers de France actualise tous les ans les valeurs minimales des critères « standard » de qualité que sont le taux de protéines, la note de panification et la force boulangère. Le taux de protéines est le plus utilisé car c'est le plus rapide à mesurer. Toutefois, il semblerait mal adapté aux pratiques boulangères en bio et certains, comme Hubert Chiron, de l'Inra Angers-Nantes, aimerait voir se développer des méthodes d'évaluation spécifiques. Selon les acheteurs, les critères de qualité recherchés diffèrent et, dans la seconde partie de ce dossier sur le blé, plusieurs d'entre eux expliquent leurs choix. L'auteur présente également deux agriculteurs qui ont choisi de transformer eux-mêmes leur production céréalière en farine. La question de la carie, l'une des principales maladies du blé, est abordée dans une quatrième partie, avec le développement de méthodes de détection et de lutte. Enfin, dans la dernière partie de ce dossier sur le blé, l'auteur présente les avantages et inconvénients que pourraient avoir les mélanges variétaux cultivés pour une utilisation en meunerie. Trois agriculteurs, un distributeur de semences et un meunier témoignent sur cette pratique.
Le foin : vos fourrages dans tous leurs états
Bruno GIBOUDEAU, AuteurCet article du docteur Bruno Giboudeau, vétérinaire et concepteur de la méthode Obsalim® avec le GIE Zone Verte, fait suite à un article précédent de la Voix Biolactée (n°68) sur la qualité du foin, les techniques de fauche, l'intégration du foin dans la ration. Il présente quelques éléments permettant l'analyse du fourrage par l'éleveur mais aussi par les animaux utilisateurs, ces analyses étant essentiellement sensorielles : vue, odeur, toucher, goût. Celles-ci permettent en effet de compléter la réflexion de base permise par les laboratoires de chimie classique ou l'Analyse de Dynamique de Digestion. Des éléments d'interprétation sont présentés et l'auteur apporte quelques solutions pour renforcer ou limiter l'impact des odeurs ou du goût d'un fourrage sur sa consommation. Enfin, Bruno Giboudeau donne quelques éléments sur les différents modes d'alimentation du troupeau (pâture, râtelier, libre-service ) et leurs impacts sur la consommation des fourrages concernés.
Meat quality characteristics of lambs of three organically raised breeds
T. KOMPRDA, Auteur ; J. KUCHTIK, Auteur ; A. JAROSOVA, Auteur ; ET AL., AuteurDans un contexte où les consommateurs recherchent de plus en plus une alimentation bonne pour leur santé, la qualité de la viande, et notamment sa composition en acides gras, est un critère important. Ceci est vrai en particulier dans les pays d'Europe Centrale, dans lesquels les consommateurs préfèrent des agneaux lourds et bien conformés. Cette étude, menée en République Tchèque, avait pour objectif d'évaluer la qualité de la viande d'agneaux, en s'appuyant notamment sur sa composition en acides gras. L'échantillon était composé de 10 agneaux pour chacune des trois races majoritaires en République Tchèque (Zwartbles, Suffolk et Oxford Down), tous élevés dans des systèmes en agriculture biologique. Les résultats montrent un effet de la race sur la tendreté et la jutosité de la viande, mais pas sur son goût. Concernant la composition en acides gras, l'engraissement à l'herbe, majoritaire dans les exploitations biologiques, est favorable à un bon ratio entre acides gras oméga 3 et oméga 6.
Le système de pâturage influence-t-il les caractéristiques nutritionnelles et sensorielles des fromages ?
M. COPPA, Auteur ; Anne FERLAY, Auteur ; Françoise MONSALLIER, Auteur ; ET AL., AuteurDans les filières AOP, la valorisation des produits passe beaucoup par leur lien au territoire. Dans le cas des fromages AOP d'Auvergne, l'herbe représente un élément majeur de l'alimentation des vaches laitières. Dans cette étude menée dans le cadre du projet Casdar Prairies AOP, les caractéristiques nutritionnelles et sensorielles de fromages de type Cantal issus de deux systèmes de pâturage ont été comparées. Un premier système était basé sur un pâturage continu avec un chargement faible sur une pâture à la flore très diversifiée, un second système était axé sur un pâturage tournant avec un chargement plus élevé sur une ancienne prairie temporaire. Le pâturage continu sur la prairie à flore diversifiée a permis de produire un fromage fondant et jaune au printemps, en lien avec une teneur élevée en acides gras polyinsaturés dans le lait. Cette teneur a chuté au cours de l'année et a donc été moindre en période estivale. La texture, l'apparence, la flaveur et le goût des fromages sont apparus peu différents en fonction du mode de pâturage.
1er et 2 décembre 2011 - Paris : Approches globales d'évaluation de la qualité
Marc HENRY, Auteur ; Denis LAIRON, Auteur ; Machteld HUBER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2011Ces journées ont été organisées par l'Institut Technique de l'Agriculture Biologique, dans le cadre d'un projet transversal porté par PEUV (Pour l'Emergence d'une Université du Vivant), avec un financement de la FPH (Fondation pour le Progrès de l'Homme). Le document qui les restitue porte sur plusieurs approches ou méthodes globales d'évaluation de la qualité des aliments : - Approches générales : Structuration de l'eau en domaines de cohérence ; La métabolomique : une approche sophistiquée globale du vivant ; Résultats d'une large étude sur le lien alimentation/santé chez les poulets, incluant des méthodes holistiques ; - Approches techniques : Nouveau concept de naturalité d'un aliment transformé ; Bioélectronique et quantification de la qualité © ; Application des mesures de biophotons dans la recherche sur les plantes et les aliments ; - Approches sensorielles : Analyse sensorielle : la sensorialité humaine comme instrument analytique ; Approche sensible des huiles essentielles : la méthode de Goethe ; - Méthodes morphogénétiques : Une démarche de connaissance adaptée à l'étude du domaine qualitatif de la substance organique ; Le vin vivant à travers le cristal ; Conditions opératoires pour la production reproductible de cristaux de chlorure cuivrique en présence d'additif ; Computerized pattern evaluation of the biocrystallization Method For Carrot Samples ; Hautes dilutions et informations subtiles repérables en cristallisations sensibles ; Analyse critique de la morphochromatographie appliquée à l'étude qualitative des matières organiques.
Consumer perception of different organic certification schemes in five European countries
Meike JANSSEN, Auteur ; Ulrich HAMM, AuteurDepuis la mise en place du nouveau logo européen pour l'agriculture biologique, les producteurs et les distributeurs peuvent continuer à apposer d'autres logos, correspondant à d'autres systèmes de certification, à condition qu'ils apportent un plus par rapport au logo européen. Cette étude analyse les niveaux de connaissances de consommateurs tchèques, danois, allemands, italiens et anglais en matière de certification biologique et détermine leur préférence en termes de systèmes de certification. Quatre critères importants ressortent pour justifier une certification complémentaire : des conditions de production plus strictes, des contrôles plus stricts, une origine nationale, et des prix équitables pour les producteurs.
Ils le font en Allemagne : La bentonite pour éliminer les amines biogènes sur blanc
Magali-Eve KORALEWSKI, AuteurLa bentonite est une argile pouvant être utilisée sur vin blanc pour éliminer les amines biogènes. En Allemagne, la Chambre d'agriculture du Rheinland-Pfalz a étudié l'impact d'un traitement à la bentonite sur les quantités d'amines biogènes dans les vins blancs. Les résultats de cet essai ont montré que différentes bentonites utilisées à la dose maximale de 1,5 g/l ont permis de réduire de 86% les teneurs en histamine et de 22% à 44% les teneurs en autres amines biogènes (phényléthylamine, putrescine, cadavérine). Pascal Herr, de la CA du Rheinland-Pfalz, précise que les quantités d'amines biogènes ne sont pas limitées en Europe mais qu'il est préférable d'en réduire les concentrations, car elles sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques chez l'homme. Des analyses sensorielles n'ont pas montré de diminution des arômes pour ces vins traités à la bentonite.
L'outil Nir Case : Mesurer la qualité d'un fruit...sans le détruire !
Sébastien LUROL, Auteur ; Vincent MATHIEU-HURTIGER, Auteur ; Jérémie CIRON, Auteur ; ET AL., AuteurLa spectroscopie proche infrarouge ou Spir repose sur l'analyse de la partie proche infrarouge de la lumière appliquée sur un fruit. Sans détruire le fruit, le rayonnement pénètre dans la chair et la fraction du rayonnement réfléchie ou transmise est analysée par spectrométrie et apporte ainsi des informations sur la composition physique et chimique du fruit. L'outil Noir Case, développé en Italie et distribué en France, utilise cette technologie, utilisable sur la plupart des espèces de fruits et légumes, il a été testé au Ctifl sur pomme et sur pêche. Cet outil est de la forme d'une valise, il est donc facilement transportable. Des mesures réalisées avec cet appareil ont été comparées aux mesures classiques et destructives, les résultats montrent une bonne corrélation pour la prédiction du taux de sucre des pêches et des pommes, et une bonne performance pour détecter et quantifier le nombre de fruits avec brunissement interne dans un lot de fruits. En perspectives, l'outil Nir Case offre aussi la possibilité de mesurer d'autres paramètres comme l'acidité ou le taux de matière sèche. Concernant la fermeté, les premiers résultats ne sont pas satisfaisants si une valeur précise est exigée.
Rayon fruits : L'implantation du rayon raisin pour la cure de raisin...
BIO-LINEAIRES, AuteurEn fin d'été, au moment de la cueillette, la demande en raisin augmente significativement en magasins bio : le raisin est consommé en tant que dessert et surtout pour la "cure de raisin". Pour bien préparer le rayon et répondre aux demandes des consommateurs, l'article revient sur : le choix des variétés (Danlas, Muscat, Cardinal, Chasselas, Lavallée), les variétés pour la cure de raisin (raisins de type Chasselas en alternance avec le Muscat blanc ou noir...) ; la règlementation (calibrage, taux de sucre, grappes de variétés AOC (Appellation d'origine contrôlée)) ; la façon de positionner le raisin dans le rayon (mise en avant de la cure de raisin, conservation et stockage). Des précisions portent sur l'affichage en magasin bio et sur ce qu'est la cure de raisin.
Les variétés anciennes de tomate : une contribution à la diversité de l'offre
Brigitte NAVEZ, Auteur ; Valentine COTTET, Auteur ; Michel JOST, AuteurLa diversité variétale des tomates anciennes a été étudiée dans le cadre du projet QualiTomFil, afin de répondre aux attentes des producteurs en culture biologique. Ce projet, mené par plusieurs structures d'expérimentation (Civam bio 11, Grab, Ctifl et INRA d'Alénya), a étudié 43 variétés anciennes ou hybrides des années 80-90. Dans cet article, les résultats d'analyse sensorielle de tests consommateurs, menés en 2009, sur 16 variétés, sont présentés. Les variétés anciennes se caractérisent par un calibre plus élevé, une chair plus charnue, une fermeté moindre ainsi qu'une évolution plus rapide que les variétés classiques. Elles doivent être récoltées au bon stade afin de préserver leur intérêt gustatif.
Acceptabilité par le consommateur du jambon sec de mâles entiers : Rendement de séchage, qualité des gras et composés odorants
Patrick CHEVILLON, Auteur ; Pierre LE STRAT, Auteur ; Jean-Luc VENDEUVRE, Auteur ; ET AL., AuteurCette étude, financée par INAPORC (Interprofession nationale porcine), a pour objet d'évaluer les conséquences de la fabrication de jambon sec de qualité supérieure (plus de 7 mois de sèche) à partir de mâles entiers. Le rendement de séchage de ce jambon est inférieur par rapport au lot de mâles castrés et aux femelles. Néanmoins, l'épaisseur de lard plus faible dans le lot « mâles entiers » pourrait en être à l'origine, l'étude ne permet pas de conclure. Les dégustations par un panel de consommateurs n'ont pas permis de mettre en évidence des risques d'odeurs de verrats (qui sont liées à la teneur en androsténone et en scatol du jambon). Cependant, la bibliographie rappelle qu'il est important de mesurer les niveaux en composants odorants sur le jambon frais, afin de limiter les risques de gêne du consommateur. Les composés odorants sont en effet peu réduits lors de la transformation de plus de 7 mois. Quant à la composition des acides gras, elle ne diffère que très légèrement entre les jambons secs issus de mâles entiers, castrés, ou de femelles. Les jambons secs issus de mâles entiers présentent un peu plus d'acides gras polyinsaturés dans leur gras de couverture par rapport aux autres.
Guide pratique : Comment évaluer la qualité gustative d'un produit ? : 10 fiches pratiques : Quels tests mettre en place ; Comment préparer les échantillons ; Comment analyser les résultats
Ce guide pratique est issu des fiches réalisées par l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) dans le cadre du projet européen SOLIBAM (Strategies for Organic and Low-input Integrated Breeding and Management, 2010-2014). Piloté par l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), ce projet vise à "développer des approches combinant sélection végétale et pratiques agronomiques pour améliorer la durabilité, la qualité, les performances, ainsi que la stabilité des performances en agriculture biologique et à faibles intrants". La prise en compte des critères organoleptiques dans la sélection est un objectif fort du projet... Ce guide de dégustation, qui propose des outils pour l'analyse sensorielle, s'adresse à un public peu familier des méthodes. Composé de fiches méthodes (intégrer des critères gustatifs dans la sélection...) et de fiches produits (produits crus : exemple de la tomate...), il décrit : les différents tests de dégustation pouvant être mis en place suivant ses objectifs ; les outils statistiques correspondants pour analyser ses résultats ; les modes de préparation des échantillons à déguster. L'utilisation du logiciel "libre" SensomineR pour l'analyse statistique des résultats est recommandée (tout au long du document des captures d'écran du logiciel guideront dans son utilisation...). Pour clarifier les termes et les notions techniques, un glossaire est ajouté en fin d'ouvrage.
Mise en place et évaluation d'une méthodologie pour intégrer les aspects sensoriels des légumes dans la sélection pour l'Agriculture Biologique (AB)
Ce mémoire a été rédigé à l'issue d'un stage finalisant le Master 2 Pro Métrologie de la perception. Le stage a été effectué dans le cadre du projet européen SOLIBAM (Stategie for Organic and Low input Integrated Breeding and Management). Le projet vise à développer des approches combinées de sélection et de pratiques agronomiques, ceci afin d'améliorer la durabilité, la qualité, les performances et leur stabilité pour des cultures en agriculture biologique et à faible intrant. Depuis mars 2010 et pour une période de quatre ans et demi, 22 organisations, de l'Allemagne à l'Ethiopie, y sont impliquées. Les espèces concernées sont les céréales, les légumineuses et les potagères. Le stage, effectué au sein de l'Institut technique d'agriculture biologique (ITAB), a été essentiellement concentré sur la tomate, le brocoli, le chou pommé, le haricot grain et les pains. Sa visée a été de créer des méthodes simples d'évaluation de la qualité sensorielle pour intégrer plus facilement ce critère dans la caractérisation des variétés et orienter leur sélection. Les résultats de l'analyse sensorielle en production légumière montrent les améliorations à apporter sur l'épreuve de classement et sur l'épreuve hédonique.
L'outil NIR CASE - SACMI : Mesures non destructives de la qualité des fruits et légumes
Sébastien LUROL, Auteur ; Vincent MATHIEU, Auteur ; Jérémy CIRON, Auteur ; ET AL., AuteurLe Ctifl a étudié la spectroscopie proche infrarouge qui permet d'analyser de façon non destructive la composition chimique et certaines caractéristiques physiques d'un produit. Au cours des campagnes de récolte 2008 et 2009, l'outil NIR Case de la société Sacmi a été utilisé sur les pommes et pêches. L'appareil a donné de bons résultats pour la mesure non destructive du taux de sucres sur les deux espèces et pour la détection du brunissement interne des pommes. La non destruction des fruits permet une mesure rapide et une meilleure organisation des mesures d'agréages sur des échantillons de fruits plus représentatifs. Cet outil permet de mesurer d'autres paramètres comme l'acidité ou le taux de matière sèche. La phase d'étalonnage est primordiale et doit être réalisée de façon minutieuse. Un modèle statistique doit être calculé pour chaque espèce et chaque paramètre. Plusieurs graphiques montrent l'écart minime entre les résultats obtenus par la NIR Case et ceux obtenus par la méthode destructive de référence.
La référence scientifique : Le 8e Pangborn, symposium international des sciences sensorielles
Valentine COTTET, AuteurLe 8e Pangborn, symposium international des sciences sensorielles, s'est déroulé en Italie du 26 au 30 Juillet 2009. Le but était la présentation de nouvelles connaissances sur les fondamentaux de la perception sensorielle, l'intégration de différents horizons scientifiques, les connaissances et expériences dans la recherche autour du consommateur, la présentation des nouveaux défis et des tendances possibles dans l'utilisation de l'évaluation sensorielle et de la science de la consommation. De nombreux travaux on été présentés sur la physiologie des sens, les mécanismes de fonctionnement entre perception et récepteur et les aspects multimodaux de la perception sensorielle. L'étude des attitudes et des réactions hédoniques face à l'alimentation occupait une place importante dans la programmation du symposium.
Une sélection spécifique à l'AB pour une différenciation gustative
Camille VINDRAS, AuteurSavoir si les fruits et légumes biologiques ont meilleur goût est une question qui n'a encore obtenu que des réponses partielles et qui correspond pourtant à une attente des consommateurs. Les facteurs influençant le goût ont été identifiés et sont : la variété, le terroir, l'année climatique et le mode de production. Or, les variétés utilisées par les producteurs de légumes bio et conventionnels sont souvent les mêmes. Il est donc important de développer une sélection adaptée qui prenne en compte, en plus des critères d'adaptation à l'agriculture biologique, des critères gustatifs (les variétés ayant alors des rendements souvent inférieurs à ceux attendus en conventionnel). Le projet européen Solibam a pour objectif de développer des approches combinées de sélection et de pratiques agronomiques pour améliorer la durabilité, la qualité, les performances agronomiques et leur stabilité en système bio ou à faibles intrants. L'Itab est responsable de la tâche 1 du volet 7 qui s'intéresse aux aspects gustatifs. Une méthodologie a été élaborée qui consiste à classer les variétés selon l'intensité perçue de certains descripteurs (fondant, acidité ), puis à valider ces variétés auprès de consommateurs et de semi-experts à l'aide à la fois de tests consommateurs et de tests sensoriels. Un guide pratique détaillant les différents tests sera réalisé à destination de toute personne qui souhaite organiser des tests de dégustation.
Transformer les produits laitiers frais à la ferme
Installer une activité de transformation du lait à la ferme, diversifier une fromagerie, ou tout simplement se perfectionner, autant de projets que ce guide propose d'accompagner. Rédigé par des enseignants formant chaque jour des producteurs fermiers, il se présente comme un outil de mémorisation précieux, tant pour le stagiaire en formation que pour les personnes qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur les produits laitiers frais. Les principales questions auxquelles le producteur fermier est confronté sont abordées : où trouver des idées de recettes originales ? Quels sont les procédés de transformation, les erreurs à éviter, les astuces à connaître ? Comment construire un atelier de transformation ? Quels sont les équipements à utiliser ? Comment déclarer son activité au plan sanitaire ? Quelles sont les règles d'hygiène ? L'ouvrage fournit également les coordonnées des organismes de formation et d'information sur le sujet.
Apports des méthodes spontanées pour l'analyse sensorielle des vins
L. PERRIN, Auteur ; R. SYMONEAUX, Auteur ; I. MAITRE ; ET AL.Dans les sciences alimentaires, la caractérisation sensorielle est de plus en plus utilisée, en ayant habituellement recours à un panel de juges entraînés qui réalisent un profil conventionnel. Cette méthode, lourde à mettre en uvre, est basée sur la caractérisation par des descripteurs objectifs et non qualitatifs. Les méthodes spontanées, comme les profils libres et le Napping, sont des méthodes très rapides qui laissent une grande liberté dans le choix des descripteurs et dans l'utilisation du vocabulaire propre à chaque dégustateur. Cette étude compare l'intérêt d'un profil libre et d'un Napping, réalisés par des professionnels, à un profil conventionnel sur dix vins blancs du Val de Loire. Les résultats montrent que les méthodes spontanées permettent une caractérisation globale mais qu'il est difficile d'identifier les nuances entre les vins. Par ailleurs, si l'interprétation des données est plus simple avec le profil conventionnel, le profil libre apparaît mieux adapté aux professionnels. La technique du Napping s'y prête également, mais elle fournit une représentation légèrement différente des vins car seuls ressortent les critères les plus importants pour les juges.
Comment mesurer objectivement la jutosité des pommes
E. MEHINAGIC, Auteur ; E. MADIETA, Auteur ; R. SYMONEAUX, Auteur ; ET AL.La texture d'une pomme est l'un des principaux critères de qualité qui déterminent son acceptabilité par les consommateurs. Parmi les descripteurs gustatifs de la texture, la jutosité est l'un des critères cités par les consommateurs pour indiquer sa fraîcheur. Actuellement, il n'existe pas d'instruments permettant de mesurer ce critère. Seul un panel sensoriel d'experts est capable de fournir une mesure objective et précise de la jutosité telle qu'elle est perçue par le consommateur. L'étude présentée dans cet article propose une nouvelle méthode de mesure instrumentale simple et fiable (répétable et discriminante) et corrélée à la jutosité sensorielle. Cette méthode consiste à recueillir sur un filtre absorbant (papier buvard) le jus extrait du fruit après une double compression. Cette mesure semble prometteuse car elle est fortement corrélée à la perception sensorielle fournie par le panel d'experts.
Qualité sensorielle de la viande de porc : Incidence de l'âge à l'abattage et de l'utilisation de Duroc pour la production Label Rouge ou porcs lourds - Intérêt de d'une maturation de la longe
Patrick CHEVILLON, Auteur ; Antoine VAUTIER, Auteur ; Aude DUBOISCette étude, initiée par la filière Porc Label Rouge, évalue l'influence combinée d'une augmentation de l'âge à l'abattage et d'une modification de type génétique, sur la qualité technologique et sensorielle, sur la composition chimique et la tendreté de la viande fraîche, ainsi que sur l'aptitude à la transformation en jambons cuits label rouge et secs de qualité. Les résultats montrent que, par rapport à l'amélioration de la qualité sensorielle de la viande fraîche, les porcs issus d'un verrat Duroc sont intéressants pour un produit démarqué et un public averti. Il faut néanmoins veiller à commercialiser l'ensemble des pièces (poitrines, jambons avec couenne plus gras, etc.). Pour l'élevage, le Piétrain x Duroc est plus intéressant pour son efficacité alimentaire et la rémunération des carcasses.
Expérimentation : Résultats des tests 2007
Les principaux résultats de différents tests menés en 2007 sont présentés ici : - Les résultats de tests agronomiques et gustatifs réalisés sur 18 variétés de tomates et 10 variétés d'aubergines indéterminées, provenant de la collection nationale de l'INRA, et actuellement non diffusées en France, pour la plupart. -- Les résultats du test " ELARGI ", initié par Terre Vivante et le Biocivam 11, qui cherche à élargir au niveau national des test variétaux déjà réalisés par des maraîchers, ceci afin d'obtenir des données complémentaires sur le comportement des variétés dans des conditions pédoclimatiques diversifiées, grâce à la participation de jardiniers amateurs et volontaires. Une fiche de résultats synthétiques est présentée pour une variété. Les 15 variétés testées sont présentés succinctement mais l'ensemble des résultats est disponible dans un guide. - Un compte rendu de la journée d'initiation à l'analyse sensorielle et les méthodes utilisées sont présentés. Cette journée visait à donner les moyens aux acteurs de la sélection participative de décrire leurs produits pour pouvoir échanger et communiquer sur leurs caractéristiques.
Gestion des risques : Tourteau de soja contaminé à la mélamine
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurGrâce à une alerte européenne et à une gestion efficace des autorités sanitaires, un lot de tourteaux de soja bio d'origine chinoise, contaminé à la mélamine, a pu être retiré du marché pour être détruit. L'entreprise Bio Nutrition Animale, qui avait importé et analysé ce lot, a procédé à des échanges d'aliments auprès des éleveurs. Ces derniers s'inquiètent de l'origine de leurs approvisionnements et des conséquences de cette affaire sur la confiance des consommateurs. Elle pointe en effet la dépendance et la fragilité de la filière face aux importations et la nécessité de développer la filière française. Elle remet aussi en cause le système de certification et sa pertinence vis-à-vis des contaminants, malgré un niveau d'exigence très élevé. En effet, si le risque est bien maîtrisé pour les molécules répertoriées, il en existe des milliers d'autres qui ne sont pas recherchées. De plus, les analyses réalisées par les organismes certificateurs ne sont pas systématiques, ni harmonisées au niveau européen. La filière doit donc améliorer la fiabilité des analyses et des procédures, et ainsi de son système de contrôle. C'est une des priorités de Synabio, syndicat des transformateurs, qui commente des chiffres et évoque ses actions en la matière.
Qualité des fruits : mesure non destructive par spectroscopie proche infrarouge portable
C. CAMPS ; JP. SIEGRIST ; D. CHRISTEN ; ET AL.Dans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 40, n° 3 01/05/2008) / p. 151-157 (7)La spectroscopie proche infrarouge est un outil moderne qui permet de mesurer la qualité de nombreux produits alimentaires sans les détruire. L'application de cette technique à la mesure de la qualité des fruits frais est en cours de développement. A terme, elle pourrait constituer une aide à la récolte de certains fruits et permettre de minimiser les problèmes d'échantillonnages au verger. En laboratoire, la mesure est déjà performante pour un grand nombre de produits alimentaires, dont certains fruits (la pomme, le kiwi ou la mangue). Récemment, l'intérêt de l'application de cette technique au champ a conduit au développement d'outils mobiles et moins onéreux. Ces derniers sont certes moins performants que leurs cousins de laboratoire, mais doivent constituer une aide pratique pour mesurer la qualité des fruits en extérieur. Les essais suisses présentés avaient comme objectif la mesure non destructive par spectroscopie proche infrarouge de la qualité (sucre, fermeté et acidité) de deux variétés d'abricots et de deux variétés de poires. Les résultats sont prometteurs et permettraient d'espérer le développement d'une mesure non destructive de la qualité des fruits au verger.
Influence de la variété de blé sur le goût du pain
C. BRABANT ; D. FOSSATI ; G. KLEIJER ; ET AL.Le goût du pain est, depuis de nombreuses années, pris en compte dans la sélection du blé à la Station de recherche suisse Agroscope Changins. Des notes gustatives et olfactives sont octroyées à chaque variété par l'Ecole professionnelle de boulangerie de Richemont lors des tests de panification des essais officiels. Pour mieux connaître l'influence de la variété sur le goût du pain et promouvoir celles qui possèderaient un goût particulièrement agréable, un projet a été développé en Suisse. Deux approches d'analyses sensorielles ont été mises en place entre 2003 et 2005, avec un panel d'experts et un panel de consommateurs non formés. Les différences de notes gustatives et olfactives se sont révélées faibles entre les variétés. Le classement se conforme en général à la qualité boulangère : plus celle-ci est haute, plus le goût et l'odeur sont jugés bons. Les pains possédant une mie aérée et moelleuse de classe 1 ou top sont plus appréciés que les pains des variétés de classe 2 avec une mie compacte.
A la découverte des aliments : Tester, comprendre et partager les sciences de l'alimentation
Présenter pédagogiquement et simplement les mécanismes complexes liés à l'aliment et à l'alimentation, tel est l'objectif de cet ouvrage qui aborde ces questions de façon ludique en proposant des activités pratiques adaptables aux différents niveaux des apprenants, aussi bien en formation initiale qu'en apprentissage ou en formation professionnelle. Le livre présente l'état des connaissances sur l'aliment et la mise en application sur le terrain des éléments ainsi rassemblés. La première partie est consacrée à la chimie du goût et des perceptions gustatives, à l'influence de celles-ci sur nos choix alimentaires et au décryptage des aspects nutritionnels et « santé » des aliments contenus dans nos assiettes. Le rôle des ingrédients de base dans la chimie culinaire est également analysé. Tout au long des séquences, de nombreuses expériences sont proposées. La seconde partie propose trois types de projets où les rôles entre formateur et apprenants sont inversés, et où les apprenants se retrouvent en position de transmettre un savoir.
Colloque international : In the name of quality : What kind of quality, for Which kinf of demand(s) ? : Actes du colloque SFER - Enita Clermont - 5 et 6 octobre 2005
Alain BLOGOWSKI, Auteur ; Louis LAGRANGE, Auteur ; Egizio VALCESCHINI, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (Site de Marmilhat, BP 35, 63 370, FRANCE) : ENITA CLERMONT | 2005Actes du colloque SFER/ENITA, organisés en six chapitres : préférences et disposition des consommateurs à payer la qualité ; valeur du territoire et des méthodes de production pour les consommateurs ; consommateurs, citoyens et attentes sociétales ; qualité et politiques publiques ; les stratégies de qualité ; la qualité dans les négociations internationales.
Consommation bio et qualité
Ce dossier regroupe des témoignages d'agriculteurs, consommateurs, cuisiniers, microbiologistes sur la qualité des produits alimentaires bio. Des informations concernant les procédés de transformation et de conservation des aliments, la commercialisation d'aliments contaminés par des produits radioactifs, la comparaison de la valeur nutritionnelle des produits bio et conventionnels, l'analyse sensorielle sont également données dans ce dossier.
Le point sur l'évaluation sensorielle des fruits et légumes frais
L'évaluation sensorielle apparaît comme un outil complémentaire aux mesures physico-chimiques couramment utilisées pour identifier les caractéristiques des produits. Descriptif de son utilisation dans cet article.
Rencontre technique sur l'évaluation sensorielle des fruits et légumes : Un outil au service du goût
Présentation des techniques d'évaluation sensorielle des fruits et légumes pour mesurer leur qualité. Restitution des ateliers proposés aux acteurs de la filière organisés par le Ctifl dans le cadre de la Semaine du goût le 14 octobre 2004.
Les Comissions d'Agréments et les vins issus de l'agriculture biologique et biodynamique : Comment ça marche ?
Frédéric Daumas, oenologue et chargé de cours à Montpellier, présente dans cet article le fonctionnement des Commissions d'Agréments. C'est par un décret-loi du 16 novembre 1979, applicable en 1980, que la pratique du contrôle qualitatif par l'analyse chimique et sensorielle (dégustation) a été appliquée à l'ensemble des vins produits sur le territoire français. Cette disposition a été rendue nécessaire pour garantir une qualité devenue indispensable face à la concurrence des pays viticoles voisins.
e-CERT = contrôle sans montagne de papier
Avec son nouveau programme e-CERT, bio.inspecta révolutionne le contrôle et la certification biologique suisse. Cette solution apporte une simplification administrative du contrôle pour tous les agriculteurs, transformateurs et commerçants qui ont un ordinateur et un accès à internet. Les montagnes de papier disparaissent et les informations deviennent plus rapidement transparentes, ce qui permet d'économiser beaucoup de temps et d'argent, tout en améliorant la crédibilité des produits biologiques et la confiance qu'ils inspirent.
Hygiene- und Gesundheitsmanagement optimieren ! : aus Sicht der Tierernährung
L'article présente des critères pour juger le statut d'hygiène des aliments du bétail et explique des effets possibles d'une hygiène insuffisante dans les aliments et les outils d'alimentation. L'article évoque également des mesures qui peuvent optimiser le statut d'hygiène.
Transformation fermière : Porteuse d'image, elle sort de l'ombre
Alors que seulement 5 % des produits biologiques, en Suisse, se vendent directement à la ferme, l'impact de cette technique de commercialisation est très important sur l'image de l'agriculture biologique. Et pourtant, la transformation fermière et la vente directe restent dans une sorte de "zone grise", située entre la production agricole et la transformation.
Allemagne : crise de croissance pour le bio ?
Bilan contrasté pour l'agriculture biologique en Allemagne. D'une part, l'ambitieux programme lancé en 2001 par Renate Künast, la Ministre fédérale de l'Agriculture et de la Protection des consommateurs, commence à porter ses fruits, l'objectif de ce programme étant de porter la part du bio à 20 % de la production agricole d'ici dix ans. Mais l'année 2002 a aussi été ternie par le scandale du Nitrofen, qui a éclaboussé toute la filière bio allemande. Cette affaire a révèlé la fragilité de la filière bio, en pleine crise de croissance. Explications.
Celnat veille au grain
Fabricants de produits biologiques à base de céréales destinés à l'alimentation humaine, l'entreprise familiale Celnat, située en Haute-Loire, ne voit que par l'agriculture biologique depuis près de 25 ans. Son savoir-faire, son souci de la qualité et de la traçabilité ainsi que son sens de l'innovation lui assurent une notoriété qui dépasse les frontières de l'Hexagone. La priorité de Celnat est un approvisionnement direct auprès des agriculteurs biologiques. Ainsi, la moitié des 3 000 tonnes de céréales et oléoprotéagineux stockés est collectée par l'entreprise elle-même dans la région, en Haute-Loire et dans le Puy de Dôme essentiellement. Cette sélection est suivie de contrôles stricts, puis les céréales sont transformées. De nouveaux produits sont réguliérement mis au point et lancés sur le marché, dans les magasins spécialisés, à l'internationnal et, petit à petit, pour la restauration hors-domicile, restaurant ou cantine.
Les OGM aux portes des chais
Le problème est soulevé depuis une dizaine d'années, les OGM ne sont pas encore dans les caves, mais les choses pourraient s'accélérer. Avec certaines rumeurs qui font état d'avancées politiques probables en faveur des OGM, l'Organisation internationale de la vigne et du vin devrait faire des OGM en viticulture et oenologie un thème phare de son assemblée générale. En France, l'Union des oenologues parle de lancer dans les prochains mois une vaste enquête auprès de ses adhérents pour savoir s'ils sont prêts à utiliser des MGM, microorganismes génétiquement modifiés. Pour l'heure, alors que les scientifiques affirment que les choses ont évolué, l'INAO et des associations de vignerons invoquent le principe de précaution. Analyse dans ce dossier, avec trois articles : - Levures et bactéries génétiquement modifiées : MGM : état des lieux, - Santé, Environnement : Faut-il avoir peur ? , - Produits issus d'un procédé MGM : Les enzymes "purifiées".
Plus de 5 000 entreprises agricoles biologiques certifiées sans problèmes
En Suisse, au cours de la dernière saison de contrôle et de certification, bio.inspecta a certifié en tout 6 251 entreprises agricoles biologiques. Lors du contrôle principal, 78 % d'entre elles ont été certifiées sans problèmes, et 72 % lors du contrôle supplémentaire. Les deux séries de contrôles ont révélé de légers problèmes dans environ 16 % des fermes. Le non-respect des directives sur les sorties des animaux ou sur leur alimentation forment le motif de blâme le plus fréquent.
L'évolution de la réglementation bio va-t-elle dans le bon sens ?
Aujourd'hui un latifundiste espagnol peut exploiter à mort des ouvriers marocains sur sa ferme de 1 000 ha, mais le petit paysan bio de montagne n'a pas le droit de mettre ses vaches à l'attache ! Curieux mélange de réglementarisme tatillon et d'ultra-libéralisme. Telle est la réflexion de Gérard Bricet, producteur de lait en Ille-et-Vilaine. Ayant eu à participer dernièrement à plusieurs réunions de la Commission Réglementation, il nous fait part des questions qu'il s'est posées sur le sens même du règlement imposé en France. Que cherche-t-on en faisant de la bio ? Quelle logique y a-t-il derrière les règlements ? Ne sont-ils pas devenus trop complexes ? A quoi sert le contrôle ? Point de vue.
Le label NESO, un outil pour enrichir la bio
Plusieurs aspects des activités d'un agriculteur bio sont ignorés par les cahiers des charges AB, alors qu'il serait bon de communiquer dessus. C'est à partir de ce constat que Jacques Cleret, producteur et transformateur en petits fruits au Roc St André (Morbihan), a entrepris, en partenariat avec ASPAARI la constitution du label NESO. Quatre paramètres entrent en ligne de compte (Naturel, Energie, Social, Origine) et l'évaluation commune de ces derniers crée une étoile, chaque branche représentant un domaine. Explications.
Marque AB : C'est parti pour le nouveau dispositif de contrôles
"Avec l'année 2002, le logo AB devient plus exigeant. Ce n'est pas la forme qui change, mais bel et bien le fond qui évolue. Les critères d'attribution de la marque AB sont devenus plus stricts. L'objectif ? Garantir des produits respectant la réglementation ""à la française"" avec une traçabilité sans failles. Depuis le 1er janvier 2002, les organismes certificateurs chargés de veiller à l'application des règles d'usage revues et corrigées mettent en place leurs dipositifs de contrôles. Explications."
Quality of Organic Foods : Perception and Criteria
La qualité alimentaire est composée de différents aspects partiels et représente la somme de toutes ces caractéristiques. Six critères sont utilisés pour identifier ces caractéristiques : authentique, fonctionnel, biologique, nutritionnel, sensuel et éthique. Cet article définit chacun de ces critères, avant de traiter de la perception des aliments bio et des préoccupations et attentes principales des consommateurs.
Assurance-qualité des vins bio
L'année passée, les vins bio ont été à l'origine d'une tempête médiatique. En effet, le laboratoire des Cantons du centre de la Suisse avait cherché des résidus de pesticides dans 83 vins bio et 15 vins conventionnels en utilisant une nouvelle méthode d'analyse qui permet d'affiner considérablement le seuil de détection. Tous les échantillons de vins bio contenaient des résidus. Une campagne générale d'analyse des vins bio suisses et étrangers qu'on trouve sur le marché suisse est actuellement en cours.
Attention au faux bio !
Du fait de la progression de la demande et des délais de conversion, le marché national demeure déficitaire pour la plupart des produits végétaux et pour le lait. Pour satisfaire la demande, les transformateurs et distributeurs ont recours à des importations en provenance des pays de la Communauté et des pays Tiers, ce qui n'est pas sans poser de problèmes quant aux contrôles des matières premières. Mais la fraude existe aussi au niveau national. Les récentes affaires de fausses céréales bio en témoignent et devant l'opportunité du marché, la tentation est grande pour les trafiquants en tout genre. Pour traquer le faux bio, un plan d'actions correctives a été lancé, l'an dernier, par la DGAL et la DGCCRF et les acteurs de la filière se mobilisent : audit conduit sur les organismes certificateurs, renforcement des contrôles et de la traçabilité avec la création d'une base de données pour enregistrer tous les flux de céréales bio, circuits privilégiant la notion de proximité...
Biocoop et le contrôle bio
Dans un souci de transparence en France, six organismes agréés effectuent des inspections annuelles chez les producteurs biologiques : Ecocert France, Qualité France, Ulase, Certipaq, Aclave et Agrocert. Ces organismes sont eux-mêmes contrôlés par le COFRAC, Comité Français d'Accréditation. Cette synthèse nous indique les membres de ces organismes de contrôle et leur mode de fonctionnement, précisant l'implication des biocoops, engagés en faveur de la crédibilité de la profession.
Biograins : Céréales françaises traçées
Rachetée en 1997 par François Pasquereau, Biograins est aujourd'hui une des entreprises leader de la fourniture de céréales et oléoprotéagineux bio d'origine française. Des investissements importants, tant du point de vue humain que matériel, ont été faits pour répondre aux exigences toujours plus élevées de qualité et de traçabilité de la part de l'aval de la filière. Il y a un an et demi, Biograins a engagé une démarche HACCP, a mis en place un nouveau système d'échantillonnage à l'achat et a investi dans un logiciel qui lie toutes les opérations d'achat et de ventes à la comptabilité. En plus des analyses qualitatives traditionnelles, les résidus de pesticides, les mycotoxines et les OGM sont également recherchés. Par ailleurs, Biograins participe au projet "Tracebio" piloté par le Setrab car "la traçabilité est vitale pour la survie de la filière".
Contrôles dans la distribution : Exemple de magasins spécialisés
La réglementation sur les produits bio comporte encore des lacunes dans le contrôle de la distribution. Celle-ci ne pose pas de problème particulier quand les produits sont emballés, mais qu'en est-il des produits en vrac, comme par exemple les fruits et légumes ? Pour clarifier la situation, une modification de l'annexe 3 du règlement européen est en cours, et de nouvelles exigences devraient paraître courant 2001. Les distributeurs n'ont pas attendu cette nouvelle réglementation pour rassurer leur clientèle. Les magasins du réseau Biocoop ont été les premiers à mettre en place, en 1993, une charte contrôlée par un organisme certificateur. Synadis, le syndicat national des distributeurs spécialisés de produits biologiques et diététiques vient d'établir, à son tour, une convention des règles institutionnelles avec un plan de contrôle, qui sera diffusée à l'ensemble des adhérents du réseau Synadis. Quoi qu'il en soit, ces chartes vont plus loin que l'obligation de contrôle de la distribution.
Le Danemark - Un pays bio
Est-ce la proximité de la mer et de ses vents ? Une nécessité économique ou écologique plus marquée ? En tout cas, au Danemark, les signes d'une volonté de vie plus écologique sont présents : une multitude d'éoliennes (10% de l'énergie pour 2005), des transports collectifs développés, une agriculture, certes majoritairement aussi intensifiée que dans d'autres pays d'Europe, mais où la bio a été et demeure encore soutenue, en cohérence avec la politique énergétique et environnementale du pays. Rapide tour d'horizon de l'agriculture biologique au Danemark, avec à l'appui, le portrait de deux fermes bio danoises.
Etudes pesticides : Moins de résidus en bio
Entre 1993 et 1997, le Setrab a réalisé une étude de la teneur de résidus de pesticides dans les produits biologiques bruts et transformés, afin d'estimer les résultats obtenus en application de l'obligation réglementaire de moyens. Cette étude avait permis de collecter, auprès des professionnels de l'agriculture biologique et des organismes certificateurs, plus de 9000 résultats d'analyses, et ainsi, de dresser une photographie de contamination des produits biologiques par des résidus de pesticides. Reconduit sur 1998-1999, le programme a permis de faire la synthèse de près de 16 000 résultats d'analyses et de traiter diverses questions telles que la nature des substances recherchées, le niveau de contamination des produits par catégories de produits... Globalement, sur l'ensemble de la période d'étude, 6,3% des produits analysés présentent des résidus de pesticides dont 3,3% à des taux pouvant correspondre à un usage direct ou à une contamination environnementale.
Logo AB : contrôle, garanties et évolutions
Une étape importante vient d'être franchie avec la validation, par les organisations professionnelles de la filière biologique et le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, d'un dispositif de contrôle des règles d'usage de la marque AB qui entrera en vigueur à partir de juin 2002. Ce dispositif précise les règles de traçabilité exigées tout au long de la filière et prévoit une différenciation entre producteurs et transformateurs en matière de coût de contrôle quant à l'utilisation de la marque AB. Mais les discussions et réflexions sur l'avenir de la marque AB se poursuivent, certains thèmes suscitant encore de fortes divergences.
Manger biologique
"Le bio, qu'est-ce que c'est ? Dans cet article, le magazine ""60 Millions de consommateurs"" tente d'apporter des réponses aux consommateurs qui se posent aujourd'hui bon nombre de questions sur le bien fondé d'une alimentation bio. L'histoire de l'agriculture biologique, les règles de base, comment reconnaître un produit bio, les garanties du logo AB, le contrôle et ses limites... Un vrai produit bio peut être animal ou végétal, brut ou transformé, mais il a forcément été produit selon les règles rigoureuses d'un cahier des charges. Cette forme de production, respectueuse de l'environnement, requiert un travail compliqué et exigeant. Consommer biologique, c'est avant tout un acte citoyen, une étape supplémentaire vers le respect quotidien de l'environnement."
Schwerpunkt: Qualität von Bioprodukten
La revue Ökologie & Landbau consacre une partie de ce numéro au thème "la qualité des produits bio". Ce dossier regroupe 6 articles : - Les produits bio sont-ils d'une meilleure qualité ? Résultats d'une étude néerlandaise menée en 1998. - Le FiBL donne une vue d'ensemble des nouvelles études comparatives de la qualité des produits alimentaires et conclue sur la nécessité de mettre au point des méthodes d'analyses innovantes et plus adaptées. - Analyse de la qualité : mesurer les bio photons (technique basée sur l'analyse de Popp). - Les rats préfèrent le bio : des expérimentations d'alimentation bio et non bio en "libre service" menées sur diverses espèces animales mettent en évidence la préférence instinctive des animaux pour les aliments bio. - "L'analyse de vitalité" permet d'évaluer la qualité des denrées alimentaires, non seulement selon leurs teneurs en éléments essentiels (vitamines, minéraux, lipides, protéines...) mais aussi, selon leurs "formes de vitalité", c'est-à-dire l'arrangement cellulaire et la structure cristallographique des produits. - Les pommes bio sont-elles meilleures et plus saines ? L'article compare des méthodes d'analyses classiques (analyses sensorielle et gustative, analyse de la composition, évaluation de la qualité technique) à des méthodes dites alternatives (analyse de la vitalité, analyse de l'auto décomposition des produits).
Les 3° Rencontres de l'agriculture biologique : Les Actes
Les 3° Rencontres Ecocert se sont déroulées le 28 septembre 2000 à Paris. Au sommaire de ces Actes : - quelles politiques de développement pour l'agriculture biologique en Europe ? - tour d'Europe de la bio : Allemagne, Belgique, Italie et France, - quelle harmonisation pour l'Europe ? - règlement européen pour les productions animales, - traçabilité et élaboration de nouveaux systèmes de sécurisation, - environnement et obligation de résultat, - quelle place pour la bio face aux agricultures émergentes ? - restauration hors foyer biologique : offres, demandes, contraintes et contrôles, - l'évolution des techniques et moyens de contrôles et de certification à Ecocert.
L'agro-biologie : Une agriculture avec laquelle il faut compter
"L'agriculture bio se ""démarginalise"". Contrecoup des crises alimentaires à répétition, l'agriculture biologique fait des adeptes, chez les consommateurs et les producteurs. Des aides et des mesures encouragent les agriculteurs à se convertir à l'AB. Les filières s'organisent pour produire, structurer l'offre et valoriser au mieux ce qui correspond à une forte demande. Naissance et croissance de l'agriculture biologique en France et en Europe, structuration de la filière sur le plan institutionnel, professionnel et réglementaire, harmonisation européenne, ce dossier fait le point sur la filière bio."
Les céréaliers aux USA... A la conquête d'un marché bio attractif. Synthèse des enquêtes de la filière céréalière biologique
Cette annexe comprend trois parties : la première partie, synthèse de la filière céréales biologiques aux Etats-Unis présente les différents intervenants de la filière depuis le producteur qui stocke les grains jusqu'aux distributeurs en passant par les transformateurs. Des schémas permettent de visualiser le cheminement d'un produit bio selon qu'il est destiné à l'export ou au marché intérieur, avec des exemples à l'appui. Les deux autres parties sont en fait les questionnaires et les compte-rendus des enquêtes qui ont permis de faire la synthèse présentée en première partie.
Le dispositif de contrôle en agriculture biologique : Quelle crédibilité ?
L'agriculture biologique est aujourd'hui protégée par un cadre de règles communautaires de production, d'étiquetage et de contrôle. Ce cadre garantit des conditions de concurrence loyales entre les producteurs, et conduit à une plus grande crédibilité des produits bio aux yeux des consommateurs. Toutefois, malgré ce cadre réglementaire et malgré un dispositif de contrôle très important, l'agriculture biologique connaît depuis quelque temps une multiplication de fraudes. Malheureusement, ces fraudes mettent en évidence l'existence des failles importantes qui contribuent à fragiliser la crédibilité de l'agriculture biologique. Différents facteurs de risque en terme de fraude peuvent aujourd'hui être identifiés. Certains sont liés à la réglementation, qui ne prévoit pas le contrôle de certains maillons faibles de la filière ou qui autorise la mixité. D'autres sont plutôt liés à une mauvaise mise en oeuvre de la réglementation. Ainsi le dispositif de contrôle ne semble pas être aussi fiable qu'il y paraît, et l'impartialité des organismes de contrôle est sujette à caution. La simple volonté des professionnels de l'agriculture biologique ne suffira pas pour résoudre les problèmes identifiés. Il appartient donc désormais aux pouvoirs publics de prendre les mesures nécessaires pour faire évoluer la réglementation et de veiller à sa bonne mise en pratique.
Essai d'enherbement et de fumure azotée sur Gamay dans le bassin lémanique : résultats analytiques et organoleptiques
D. MAIGRE ; J. AERNYDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° vol. 32, n°5 01/10/2000) / (7 p. 279-285)Un essai d'enherbement et de fumure azotée sur Gamay a été mis en place dans le vignoble expérimental de Pully (VD) de la station fédérale de Changins. L'enherbement et l'absence de fumure azotée ont provoqué une diminution de la teneur en composés azotés dans les moûts et, dans les vins, une augmentation de la concentration des alcools supérieurs phényl-2-éthanol et 3-méthyl-1-butanol. Lorsque l'alimentation azotée était limitée, le taux de phosphore des moûts et des vins a eu tendance à augmenter. La durée de la fermentation alcoolique n'a pratiquement pas été influencée. D'une manière générale, les vins issus des parcelles enherbées ont été un peu moins bien appréciés à la dégustation que ceux des parcelles en non-culture. Les arômes étaient moins typés et les tanins de moins bonne qualité. La qualité olfactive des vins a eu tendance à s'élever avec l'augmentation des composés azotés du moût.
Etude des Teneurs en Résidus de Pesticides dans les Produits Biologiques Bruts et Transformés : 1993-2000
L'agriculture biologique est réglementairement définie comme un mode de production excluant l'usage des produits chimiques de synthèse. Afin d'évaluer l'impact de cette disposition sur les matières premières mises en oeuvre et les produits livrés au consommateur, le SETRAB a réalisé, dans le cadre d'une convention avec le Ministère de l'Agriculture et de la pêche, une étude consistant en une collecte des résultats d'analyses effectuées par les professionnels de l'Agriculture Biologique et les organismes de contrôle. 15 772 résultats d'analyses, effectuées par des laboratoires accrédités COFRAC, ont été recensés de 1993 à 1999 et dix familles de produits ont ainsi été étudiées (céréales, fruits, légumes, produits laitiers, produits carnés, soja, huiles et condiments, boissons alcoolisées, plantes aromatiques et médicinales, produits non alimentaires). L'étude a mis en évidence l'existence d'un fond résiduel de pollution touchant 6,3% des produits biologiques analysés, les contaminations étant soit issues de l'environnement (air, eau, sol), soit de process (en particulier dans le cas des activités mixtes). Les investigations menées au cours de cette étude ont également montré que la mise en place de mesures de prévention, le choix d'un laboratoire, l'élaboration d'un plan de contrôle ciblé, l'interprétation des résultats d'analyses relèvent d'un sujet complexe tant pour les professionnels que pour les organismes de contrôle.
Gare au virus du melon
Comme sur la tomate, la pression virale menace la culture du melon. Aux virus déjà connus s'ajoutent de nouveaux venus, encore non identifiés en France. Les symptômes sont variables selon les virus : mosaïques ou déformations des feuilles, marbrures ou boursouflures sur les fruits. Ces virus sont transmis par des pucerons : Aphis gossypii est le plus courant, mais il existe d'autres espèces de pucerons vecteurs de virus.
L'industrie alimentaire passe à la contre-offensive
Victor Scherrer, président de l'A.N.I.A, veut rassurer le consommateur. Il met en évidence la position de l'industrie française, qui est la première en Europe devant l'Allemagne, et qui est porteuse d'un modèle, le modèle alimentaire franco-européen. Le consommateur doit prendre pleinement conscience de la valeur de cette industrie, en termes de santé, de plaisir, de richesse économique et surtout de modèle alimentaire.
Intérêt d'une souche aviaire régionale en production biologique
La production de poulets biologiques représente environ 0.3% de la production française. Elle a connu une croissance de l'ordre de 30% par an mais il semble qu'on assiste à un ralentissement de celle-ci. Devant ce constat, deux explications peuvent être avancées : - une certaine insatisfaction d'une partie de la clientèle qui ne distingue pas les différences organoleptiques entre les poulets biologiques et les poulets labels, - un prix élevé. Dans ces conditions, une étude a été mise en place pour appréhender les performances zootechniques et la qualité organoleptique de deux souches de poulets élevés avec deux régimes alimentaires différents par leurs niveaux nutritionnels sur la période croissance-finition, et pour comparer les résultats obtenus avec ceux des poulets labels standard.
La production "bio" est-elle sûre ?
Quelle est l'influence des conditions d'élevage sur la qualité de la viande de porc ?
Pour répondre à cette question, Robert Kerisit a retenu les facteurs le plus souvent évoqués lorsque l'on parle des problèmes de qualité de viande, c'est à dire l'alimentation, les bâtiments, l'âge des animaux, le poids d'abattage, etc. Les influences des facteurs génétiques et des conditions d'abattage, relativement bien connues, ne sont pas ici discutées. L'analyse des différentes études menées sur le sujet montre que dans la tranche d'âge (5-7 mois) et de poids (90-120kg) durant laquelle les porcs sont abattus, les conditions de production ne semblent pas avoir d'influence sur la qualité de la viande qu'elle soit destinées aux transformateurs ou à la vente en frais.
Rencontre avec Ecocert
"Compte-rendu des deux demi-journées de rencontre avec Ecocert. Après un rappel sur les différentes étapes pour être certifié bio, sont présentés : - les sanctions prises en 1998 selon le barème de l'organisme certificateur ; - les résultats d'analyse, notamment pour la recherche de pesticides ; - la croissance d'Ecocert en France et à l'international ; - le site internet de l'OC ; - les perspectives 2000."
Rentabilité - Agriculture bio, l'exemple suisse
Tour d'horizon de l'agriculture biologique en Suisse (historique, contrôles, certification,...). L'AB connaît un fort développement, dans le pays, depuis une dizaine d'années. De 800 en 1990, le nombre d'exploitations bio ou en reconversion est passé à 5300 en 1999. 8,5 % des surfaces sont cultivées en bio, alors que dans l'ensemble de l'Europe, elles sont de 2,5 %.
Signes officiels d'identification de la qualité et de l'origine
AOC, IGP, Label, AB, Certificat de conformité, etc., autant de signes qui correspondent à une politique de qualité menée depuis longtemps pas les pouvoirs publics français. Ce numéro spécial fait le tour des "garanties officielles de qualité", de leur caractéristiques, des moyens pour les obtenir, de leur impact auprès des consommateurs et détaillants, ainsi que des contrôles effectués pour assurer la transparence des filières. A lire en particulier, un article consacré au label AB, "Agriculture Biologique : une mention en plein essor".
Suisse : Le modèle helvétique
L'histoire commune de la Suisse et de l'agriculture biologique débute dès 1924 avec Steiner qui adresse l'anthroposophie, philosophie à la base de la biodynamie, à la noblesse suisse alémanique. Une vingtaine d'années plus tard, le suisse Hans Müller développait l'agriculture bioorganique basée sur l'importance de la fertilité du sol. Aujourd'hui, le pays compte environ 5 300 fermes biologiques soit 8,2 % du nombre total d'exploitations agricoles. Jusqu'en janvier 1998, date où le cahier des charges national Ordonnance Bio est entré en vigueur, l'agriculture biologique suisse avait trois cahiers des charges privés dont Bio Suisse, le plus ancien. La Suisse a également son Institut de Recherche en Agriculture Biologique, l'IRAB, créé en 1974 et qui s'occupe exclusivement de la bio : information et documentation, recherches sur les cultures spéciales, la comptabilité, les marchés bio, les aspects écologiques, la santé... Etat des lieux de la filière en Suisse, pays bio, mais aussi et avant tout, pays où l'agriculture en général se conjugue avec respect de l'environnement.
L'agriculture biologique acquiert ses lettres de noblesse
Le point de vue de différents acteurs de la filière bio (industrie laitière, ministère, chambre d'agriculture, consommateur, distributeur, éleveur) sur les garanties que l'agriculture biologique doit offrir en matière de contrôles.
Agriculture biologique : fiches techniques*
Bio : une crédibilité à préserver
Devant les différents scandales qui se sont déroulés cette année, la filière bio constitue une valeur refuge et bénéficie d'une envolée importante. La crédibilité du bio est toutefois à préserver et, pour cela, la filière doit encore progresser au plan de la maîtrise de la traçabilité des produits et aussi en terme d'obligation de résultats ; Des questions se posent au niveau de la profession : comment instaurer une traçabilité des quantités (question aigue en céréales et en lait) ? Faut-il étendre l'obligation de certification aux opérateurs de transactions commerciales sur les matières premières ? Comment se protéger des problèmes de résidus de pesticides qui affectent les produits bio ?
Dossier tomate : Comment définir la qualité de la tomate ?
En interrogeant les ingénieurs du CTIFL, qui publient un article sur les critères de qualité de la tomate dans Infos CTIFL, il ressort que des composants du goût de la tomate comme les sucres et acides sont facilement quantifiables et peuvent servir de moyens partiels d'évaluation de la flaveur. En revanche, les composés aromatiques sont plus difficilement identifiables. Seule l'analyse sensorielle par des dégustateurs permet de caractériser et quantifier leur niveau d'expression. Quant à la texture, premier critère qualitatif perçu par le consommateur, elle est délicate à apprécier sur ce fruit hétérogène composé de parois charnues et de loges occupées par les graines entourées de gel.
Dossier tomate : Facteurs de variabilité de qualité
"Même s'il est encore difficile d'établir des ""règles de conduite"" précises dans la quête de la qualité, les travaux menés par le CTIFL montrent que le choix variétal, le stade de maturité et la température de conservation interviennent sur les composants de la qualité gustative de la tomate."
De la dure habilité à parler de durabilité
La durabilité fait depuis quelques années régulièrement son apparition dès qu'il est question des perspectives de développement urbain, industriel ou rural. Actuellement, les diagnostics de durabilité mesurent des indicateurs quantitatifs. L'objectif de l'étude de Véronique Leblay était de réfléchir à une approche qualitative pour évaluer la durabilité environnementale d'une ferme. Cette approche est basée sur une réflexion concertée entre l'agriculteur et le conseiller technique. Le diagnostic ne délivre plus de note mais fait le point sur les plaies sérieuses que l'on choisit de soigner en priorité.
Mesure de la qualité : l'analyse sensorielle
Produire pour approvisionner régulièrement le marché n'est plus une fin en soi. En effet, le produit doit garder un bon niveau qualitatif de la récolte jusqu'aux rayons. Des caractères physico-chimiques à l'analyse sensorielle jusqu'aux tests consommateurs, les fruits et légumes peuvent être désormais contrôlés tout au long de la filière.
Poids, état d'engraissement, conformation : trois critères officiels
Face à la concurrence étrangère, la filière ovine a fortement orienté sa politique commerciale autour d'un objectif qualité. Certaines caractéristiques de la carcasse bénéficient d'un consensus chez les professionnels. Parmi elles, le poids, l'état d'engraissement et la conformation, pris en compte lors du paiement à l'éleveur, méritent d'être étudiés de près. En premier lieu le poids de carcasse qui détermine la proportion des différents morceaux, ainsi que leur dimension, et qui de plus influe largement sur l'état d'engraissement. Ce dernier peut être maitrisé en prenant en compte les facteurs suivants : poids et format adulte, poids à la naissance, génétique, sexe, race et alimentation (lait, apports en énergie et en azote, nature des aliments). Quant aux facteurs influençant la conformation, on peut noter la génétique, le poids, l'âge et le sexe.
QC or not QC : is that the question ?
La demande de produits biologiques a progressé de façon importante ces deux dernières années. De nouveaux opérateurs venant du conventionnel sont ainsi arrivés sur le marché avec leur équipement et leurs compétences commerciales. Avec la culture et le savoir-faire de ces opérateurs, la qualité des produits biologiques aura de plus en plus d'importance et le contrôle qualité (QC) des produits biologiques sera de plus en plus incontournable.
Qualité du gras et couleur de la viande ; Des qualités qui rapportent
Le paiement des carcasses ovines prend en compte le poids, l'état d'engraissement et la conformation de l'animal. Mais la rude concurrence étrangère des dernières années a fait naître d'autres attentes chez les clients potentiels. Ainsi la qualité du gras sous-cutané et la couleur de la viande font-elles souvent partie intégrante de la qualité d'un agneau.
Reines Trinkwasser durch ökologischen Landbau
Face à des problèmes croissants de présence de résidus de pesticides et de nitrates dans l'eau potable, la ville de Munich a décidé de protéger ses captages d'eau potable par une vaste campagne de conversion à l'agriculture biologique sur une surface de 6 000 hectares. Ce programme bénéficie de conseils de techniciens agronomes et d'aides financières pour surmonter les nombreuses réticences des agriculteurs concernés et pour compenser les pertes de rendement. L'initiative commence à porter ses premiers fruits, car les teneurs en nitrates et en pesticides baissent et les coûts de 1,5 millions de DM par an semblent peu élevés si on tient compte des frais bien supérieurs qu'engendrerait la solution alternative du retraitement des eaux usées. Description d'un tel programme, raisons et résultats envisagés.
The weakest go to the wall
Les produits biologiques connaissent une grande popularité en Europe, et une large gamme de produits est maintenant proposée sur le marché. Bien sûr, se pose le problème de la réglementation et de la certification des produits venant de l'étranger (Amérique Latine, Afrique,...). Un produit vendu à l'intérieur de l'Union Européenne et portant la mention bio doit avoir subit au moins une inspection par an (application du règlement européen 2092/91 ; ce règlement s'applique que le produit soit originaire d'un autre pays de l'UE ou bien d'un pays non-membre). L'inspection annuelle des coopératives d'agriculteurs biologiques est un réel défi pour l'inspecteur, d'autant plus que plusieurs de ces coopératives comptent parmi leurs membres plusieurs centaines "de petits exploitants". Certains organismes certificateurs internationaux ont développé un nouveau système de contrôle de la qualité qui connaît un véritable succès. Description des critères pour le contrôle de la qualité des organisations de petits exploitants et fonctionnement du système de contrôle de la qualité.
Welche Chancen haben Bioprodukte im südbadischen Lebensmitteleinzelhandel ?
"Une étude comparative a été réalisée entre la région du sud de Bade et le nord-ouest de la Suisse sur le choix et la préférence des consommateurs par rapport aux produits biologiques. Pour les deux régions, l'étude montre une part de clientèle biologique potentielle de 75 à 80 % et décrit comme principaux obstacles la différence de prix trop élevée par rapport aux produits conventionnels (surtout pour le pays de Bade), le manque de disponibilité des produits biologiques et le manque de confiance dans le sérieux de la bio. Les consommateurs suisses achètent en moyenne beaucoup plus de produits biologiques, toutes gammes confondues. Dans les deux régions, les clients sont prêts à payer plus cher pour des produits biologiques, surtout en ce qui concerne ceux des commerces spécifiques ""bio""."
Les assises de la qualité en GMS
Organisées pour la première fois, les Assises de la Qualité ont été l'occasion d'un débat riche entre les producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs. Ce dossier est la synthèse de la conférence du 3 février 1998 qui s'est tenue dans le cadre du Salon des Produits d'Origine et de Terroir.
Détermination de la qualité interne des pommes à l'aide du laboratoire d'analyse "Pimprenelle"
J. ROSSIER ; W. PFAMMATTER ; J. AERNYDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 30, n° 4 01/07/1998) / p. 247-252 (6)Dans les analyses qualitatives de fruits, différents facteurs peuvent introduire un certain degré d'imprécision dans les résultats. Des comparaisons entre différentes méthodes d'échantillonnage et d'analyses ont été réalisées sur des lots de fruits prélevés de 1993 à 1996. Ces comparaisons ont laissé apparaître que : * les méthodes d'extraction jouent un rôle sur la qualité du jus obtenu ; elles influent ainsi directement sur les résultats d'analyse du taux de sucre et de l'acidité totale ; * la personne qui prélève l'échantillon peut influer sur le type de fruits choisi en verger. L'expérience démontre que la formation, l'entraînement et l'assiduité peuvent diminuer fortement l'influence du préleveur ; * dans une parcelle homogène, la méthode d'échantillonnage n'influe pas sensiblement sur le résultat des analyses de la qualité interne des fruits ; * pour une variance donnée, il est possible d'établir une relation théorique entre le nombre de fruits à prélever et la précision souhaitée ; * l'application de cette relation sur des parcelles valaisannes de pommiers Maigold pour les années 1994 et 1996 permet d'établir qu'un échantillon de 25 fruits garantit une précision de +/- 0,5 % Brix par rapport à la moyenne réelle.
Engraissement des porcs avec un apport supplémentaire de vitamine E dans la ration
Etude sur l'adjonction supplémentaire de vitamine E dans la ration des porcs, son influence sur les paramètres qualitatifs de la viande et sur le comportement à l'achat des consommateurs. L'étude est présentée en deux parties, la première montre que le supplément de vitamine a peu d'effets sur les performances d'engraissement et sur le comportement à l'achat du consommateur ; la deuxième par contre met en évidence le pouvoir antioxydant de la vitamine E, avec un apport de 40mg par kilo d'aliment, la stabilité de la couleur et la résistance à l'oxydation de la viande de porc ont atteint de très bons niveaux.
Qualité comparée des viandes bovines importées et indigènes - 1ère partie : étude de préférence
Une étude de préférence "grand public" - selon la méthode de dégustation à l'aveugle - a été réalisée dans le cadre d'un essai visant à comparer la qualité de la viande de boeuf importée à celle de la viande indigène. L'Argentine, le Brésil et les Etats-Unis ont été choisis comme principales provenances d'importation et la France en tant que pays frontalier dans le contexte du "tourisme alimentaire". La viande suisse provenait de taurillons engraissés dans diverses exploitations représentant les deux principales races bovines du pays (Simmental et Brune) et une qualité standard du point de vue de la conformation bouchère. Au total, 150 faux-filets ont été collectés sur une période de trois mois. Cette étude s'est déroulée sur deux jours dans le cadre des journées portes ouvertes de la Station fédérale de recherches en production animale. Plus de 1 780 personnes ont participé à cette dégustation. Un classement a été établi selon l'ordre de préférence : la viande suisse occupe la première position, suivie par celles des Etat-Unis, de l'Argentine, de la France et du Brésil.
Agriculture biologique : à quand un logo européen ?
Le logo "AB", certifiant qu'au moins 95 % des ingrédients d'un produit alimentaire (produits végétaux, transformés ou non) proviennent de l'agriculture biologique contrôlée, commence à être bien connu aujourd'hui. Ce logo appartient au Ministère de l'Agriculture. Pourtant il n'est pas universel : certains produits certifiés bio n'arborent pas ce sésame, et ce en toute légalité. Quel est donc ce mystère ? Eh bien, tout simplement il faut se rappeler que ce logo est typiquement français et que les produits étrangers ne peuvent y prétendre (sauf accords de reconnaissance mutuelle). En effet, chaque pays développe ses propres logos (mentionnés et présentés, pour la plupart, dans cet article). Depuis l'affaire de la vache folle, les médias n'ont jamais autant parlé de la qualité de notre alimentation et vanté les vertus des produits bio, en mettant en exergue - avec raison - le logo "AB". Il faut cependant se garder de toute simplification en se rappelant que le logo "AB" n'est pas obligatoire en France (et non applicable aux produits bio en provenance d'autres pays) ; seule la mention "système de contrôle CEE", suivie du nom de l'organisme de contrôle, est obligatoire (et ce dans toute l'Union Européenne). Alors, en attendant la création d'un logo européen unique (pas encore à l'ordre du jour, hélas, mais ô combien souhaitable !), pistez la (trop) discrète mention "Système de contrôle CEE", qui seule est présente sur tous les produits bio vendus en Europe. Un bio-consommateur averti en vaut deux, paraît-il...
Biocoop : les précurseurs de la distribution bio en France
Face à l'agriculture conventionnelle et aux risques de conséquences écologiques - à court et à long terme -, des groupes de personnes soucieuses de la préservation de l'environnement décident de créer des coopératives de consommateurs. Celles-ci ont pour but d'assurer l'approvisionnement de produits sains (et sans risque) à moindre prix, en s'adressant directement aux producteurs. Naissance et évolution de l'association Biocoop. Les produits bio, partenaires de l'environnement, de l'homme et du palais. La bio : un contrôle très rigoureux. Une charte garante d'une éthique forte (les conventions qui régissent les principes-clé du mode de fonctionnement de ce réseau). L'enseigne Biocoop (créée en 1997 - 10ème anniversaire) : la montgolfière de l'éco-consommation.
L'eau dans l'espace rural - Production végétale et qualité de l'eau
L'agriculture de demain devra prendre en compte une double préoccupation : valoriser au mieux la ressource en eau et en maintenir la qualité. Cet ouvrage présente les connaissances fondamentales sur les relations eau-plante, la régulation de ces échanges, le fonctionnement du système racinaire, les méthodes génétiques visant à améliorer la tolérance à la sécheresse, les processus physico-chimiques de la diffusion des produits qui peuvent affecter la ressource en eau et le rôle de l'eau dans la chimie de l'atmosphère. Il propose de nouvelles pratiques d'agriculture et d'élevage qui mettent en application l'économie de l'eau et la maîtrise de la pollution. Ecrit par des chercheurs, mais à la portée du non spécialiste avec un glossaire et un index, ce livre nous donne les clés d'une nouvelle gestion agronomique de l'eau.
Examen de nouvelles variétés de pommes de terre pour l'industrie alimentaire. Résultats des essais principaux avec de nouvelles variétés pour la transformation industrielle de 1993 à 1995 (série 65)
W. REUST ; FA. WINIGER ; W. MAAG ; J. REKUn choix de variétés précoces à mi-tardives a été examiné - de 1993 à 1995 - dans 21 essais et à l'aide de nombreuses analyses complémentaires. Il s'agit de variétés prévues pour la transformation industrielle en pommes chips et pommes frites, ainsi que d'une variété de consommation. Aucune variété n'a satisfait aux exigences de la transformation industrielle. Parmi les plus prometteuses, Santana ne convient pas, en raison du taux élévé de taches de rouille qu'elle présente dans la chair. Malgré le bel aspect des frites obtenues avec Helena, cette variété ne se prête pas à la transformation industrielle en raison de sa teneur trop faible en amidon. Karlena n'apporte pas d'amélioration par rapport aux témoins et son rendement est faible. Quant à Exquisa, il s'agit d'une variété du type chair ferme destinée à la consommation, ses aptitudes sont insuffisantes pour la transformation industrielle.
Faire ses courses en région parisienne
"La filière biologique se décline, en France, de la manière suivante : les producteurs exploitent aujourd'hui 130 000 ha en bio sur 4 000 exploitations. Les produits bruts sont: - vendus en vente directe sur les foires et les marchés locaux (O,3MF), - ou vendus à la ferme (0,1MF), - ou fournis aux quelques 800 entreprises qui transforment et préparent des spécialités à partir de ces denrées brutes ; ces produits finis seront enfin distribués et vendus au sein des 1800 magasins spécialisés, dans la trentaine de supérettes bio en hexagone, dans les quelques 160 biocoops, ainsi que dans les grandes et moyennes surfaces. Visite de quelques-unes de ces boutiques en région parisienne."
Influence de la qualité de l'herbe sur le fonctionnement de la panse des bovins
L'herbe ingérée à un stade précoce a une valeur nutritive élevée, mais elle présente souvent une structure insuffisante. L'enregistrement en continu du pH ruminal chez des bovins recevant une ration d'herbe a bien démontré la diminution du pH après le repas. Cette diminution était plus rapide avec de l'herbe fauchée au stade précoce qu'avec de l'herbe fauchée au stade tardif. Un complément d'orge a encore accéléré la baisse du pH. Lorsqu'une herbe jeune est consommée en grandes quantités par la vache laitière, il est important de compenser son manque de structure par un apport de fourrage sec. Celui-ci doit avoir une structure maximale pour une teneur en énergie supérieure à 4,9 MJ NEL/kg de matière sèche. Riche en graminées, ce foin régularise les fermentations microbiennes et n'encombre pas le tube digestif.
Influence de la température de fermentation alcoolique sur la qualité gustative et la composition de l'arôme des vins de Chasselas
P. CUENAT ; C. BREGY ; E. ZUFFEREYDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 29, n° 4 01/08/1997) / p. 209-213 (5)La maîtrise de la température de fermentation alcoolique détermine, dans une large mesure, la qualité des vins de Chasselas. L'utilisation de capteurs de température couplés à une centrale de mesures reliée à un ordinateur permet de régler et d'enregistrer aisément les températures de fermentation. Une différence gustative marquée a été constatée en faveur des vins issus de moûts fermentés à une température comprise entre 20°C et 15°C par rapport aux vins élaborés sans régulation de température. Il est préconisé d'appliquer une température de 20°C. Il ne faudrait pas trop descendre au-dessous de cette valeur, afin de favoriser un déroulement suffisamment rapide et complet de la fermentation. L'analyse des composés volatils montre que l'amélioration gustative constatée à température de fermentation contrôlée peut s'expliquer par une teneur plus élevée en esters éthyliques d'acides gras et en acétates d'alcools supérieurs par rapport à une fermentation non régulée.
Les premières preuves du lien entre le terroir et l'arôme des fromages.
On le savait empiriquement, les scientifiques l'ont démontré : il existe des liens forts entre le milieu physique, les pratiques d'élevage et les caractéristiques sensorielles des fromages.
Tomate de pleine terre : comparaison de nouvelles variétés traditionnelles et long life
J. PERKO ; G. COPPEY ; F. BERTHOUZOZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 29, n° 4 01/08/1997) / p. 203-205 (3)La variété Paola, cultivée ces dernières années en pleine terre, montre des signes de diminution de qualité. Parmi les nouvelles variétés traditionnelles, c'est Laurella (épiderme assez ferme) qui s'avère intéressante sur le plan cultural et gustatif. Parmi les nouvelles variétés de type long life (épiderme ferme), Shirley et Eternova ont été retenues. Cette dernière a donné en 1996 le rendement de 1er choix le plus élevé : environ 11kg/m2. Le goût de Shirley et d'Eternova est jugé bon à très bon, de même que leur conservation durant 10 jours après la récolte à une température ambiante de 18°C.
Bilan des activités liées à la qualité de la viande et perspectives
La RAP (Station Fédérale de Recherches en production animale de Posieux) a, durant ces deux dernières décennies, tenté d'aborder tous les domaines sensibles touchant à la qualité de la viande au niveau de l'animal et de son environnement, malgré les moyens très réduits dont elle disposait. Le thème des races et des croisements a été abordé chez les bovins et ovins ; celui des systèmes de production chez le porc, les ovins et les bovins. L'alimentation a fait l'objet, mais dans une moindre mesure, d'essais ponctuels, notamment chez le porc et le veau. L'influence de l'âge sur la qualité de la viande, spécialement sur la tendreté et la couleur, a été étudiée en production chevaline. La question d'une différence de qualité entre la viande importée et la viande indigène est traitée pour plusieurs espèces. Pour compléter cette approche objective, des études de préférence à grande échelle sont réalisées ponctuellement. A l'avenir, les fluctuations de qualité devront être encore mieux connues et maîtrisées dans un marché où la qualité est appelée à être irréprochable. Dans cette optique, la recherche doit contribuer par ces travaux à en connaître l'origine, pour être en mesure, dans certains cas, de traiter le problème à la source.
Le blé biologique fait son chemin
Forte demande d'un côté, production insuffisante de l'autre. Telle est la curieuse position dans laquelle se trouve la filière des produits bio en France. Mais le déficit de production est maintenant suffisamment important, notamment dans le secteur des céréales, pour que les intervenants cherchent à susciter une relance. Radioscopie de la filière céréales : depuis la conversion jusqu'à la consommation, en passant par la production, la commercialisation, la politique agricole (aides nationales, aides régionales), la législation (alignement de l'Europe au 1er Janvier 1998 sur le rigoureux système d'agrément français), les données économiques (marché) et le renforcement actuellement bien engagé de cette filière.
Carotte biologique : quels critères de différenciation ?
C'est certain, l'agriculture biologique, par la qualité de ses produits, offre actuellement un intérêt croissant chez les consommateurs, les producteurs et les gouvernements, dans de nombreux pays. Mais qu'en est-il réellement de cette qualité ? Le point avec la carotte.
Du champ au supermarché : la recette d'un pain biologique
Carrefour commercialise un pain biologique. Cultivar a suivi l'itinéraire du blé qui sert à fabriquer sa "boule bio", de son producteur au boulanger du supermarché.
Conservation des fourrages : la qualité en point de mire
En Suisse, pays d'herbages, les fourrages et leur conservation jouent un rôle prépondérant dans les productions performantes des ruminants et dans le concept d'un cycle des éléments nutritifs respectueux de l'environnement. Durant ces dernières années, la section "Conservation des fourrages" de la RAP a effectué de très nombreuses recherches dans le domaine des ensilages, l'objectif visé étant toujours l'obtention d'un fourrage de haute qualité. Une attention particulière a été portée sur l'aptitude à l'ensilage de diverses espèces et associations fourragères. L'importance de facteurs relevant de la technique d'ensilage sur la qualité des produits conservés, tels que le préfanage et le hachage, a aussi été mise en évidence dans plusieurs essais. L'utilisation d'agents conservateurs constitue une autre possibilité d'améliorer la qualité des ensilages ; c'est la raison pour laquelle, chaque année, les produits nouvellement mis sur le marché font l'objet de tests d'efficacité.
Nouvelles variétés précoces de pommes de terre de consommation - Résultats des essais principaux 1991-1993 (série 64)
W. REUST ; FA. WINIGER ; W. MAAG ; J. REKUn choix de variétés précoces a été examiné pendant trois ans, dans 21 essais au champ et à l'aide de nombreuses analyses complémentaires. Cette publication fournit une sélection de résultats concernant les caractéristiques agronomiques des variétés, leur comportement envers les maladies virales, fongiques et d'autres défauts potentiels, ainsi que sur leurs possibilités d'utilisation. L'expérimentation a été réalisée dans le cadre de l'activité de l'Association suisse pour les variétés de pommes de terre (ASP), sous la direction des Stations fédérales de recherches agronomiques de Changins et de Reckenholz. La variété française Iroise a été inscrite dans la liste officielle en 1994.
Qualité de la graisse chez le porc et le bovin
L'étude de la qualité de la graisse est un domaine de travail relativement jeune à la RAP. Ce n'est qu'en 1991 qu'ont commencé les travaux sur les relations entre l'alimentation et la qualité du tissu adipeux chez le porc, vu sous l'angle de la composition des aliments, de l'intensité alimentaire, du sexe ainsi que des systèmes de production. La liste de toutes les réalisations entreprises en Suisse pour l'amélioration de la qualité de la graisse chez le porc ne serait pas complète sans citer les travaux du Professeur Prabucki de l'EPF (Ecole Polytechnique Fédérale à Zurich) et les évaluations entreprises par la MLP (Dr Schworer - à Sempach). Chez les ruminants, les travaux ont été limités à une évaluation visuelle de la qualité (couleur de la graisse) ainsi qu'à la réalisation d'un essai pour établir les causes de la coloration jaune de la graisse chez le bovin à l'engrais. A l'avenir, l'objectif sera toujours de produire, avec des systèmes et des conditions de production en mutation, des tissus adipeux d'origine animale d'une qualité répondant aux exigences, et de mesurer objectivement leur qualité.
Terres du Sud
A la section bovine de Terres du Sud, les éleveurs ont engagé dès 1980 une politique de labellisation de la production de viande en Lot-et-Garonne. En effet, cette année-là, le groupement a mis en place la certification Label Rouge pour sa production de veaux sous la mère. En 1991, ce sont les gros bovins qui ont accédé à la même démarche sous la marque "Boeuf Blond d'Aquitaine". Sollicitée par quelques éleveurs certifiés en agriculture biologique dont la production de viande était commercialisée sur le marché traditionnel, et connaissant la demande existante à SELVI (Société privée abatteur-grossiste à Alençon), la section bovine de Terres du Sud a décidé d'apporter dans un premier temps sa logistique (recensement, achat, transport...) des animaux certifiés. A ce jour, l'offre faite à SELVI couvre difficilement les besoins. Les ventes de poulets biologiques de Terres du Sud se sont fortement accrues. Pour cela, une filière complète a été organisée et structurée (fabrication d'aliment biologique, mise en place d'élevages, abattage et commercialisation par l'abattoir de Terres du Sud, achat de céréales bio aux agriculteurs de la région, contrôle Ecocert). Pour l'instant, les débouchés pour ces produits haut de gamme ne sont pas limités et Terres du Sud recherche toujours de nouveaux producteurs.
Tourteau d'extraction de colza : effets sur la qualité du lait
Du point de vue du fabricant de produits laitiers, il n'y a pas d'objection majeure à l'intensification de l'emploi de tourteau de colza dans l'alimentation de la vache laitière. Des avantages se manifestent dans certains constituants du lait comme la matière grasse et les protéines. Toutefois, la qualité de matière grasse contenue dans le tourteau de colza varie en fonction du procédé d'extraction de l'huile utilisé et peut avoir plus ou moins d'influence sur la composition du lait.
Viande de qualité et son contrôle dans l'Union européenne - Situation actuelle et perspectives
Actuellement, de nombreux pays européens développent des systèmes de contrôle de qualité de la viande. Les programmes les plus prometteurs sont ceux dont la portée est la plus large ; ils commencent par le choix des races, la garde, l'alimentation jusqu'à l'abattage, et se poursuivent jusqu'à la vente de la viande au consommateur. Des conseils de préparation sont même prodigués au consommateur. Pour évaluer les caractéristiques de la qualité, des méthodes, des lieux, des moments de mesure ont été établis et sont recommandés pour certains domaines d'utilisation. Les perspectives de réussite de ces concepts, bien que plus onéreux pour le consommateur, dépendent également du développement économique.
Ajustement automatique des ions nitrates dans les solutions nutritives pour cultures hors sol
A. REIST ; D. PIVOT ; F. GREUTTERTDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 3 01/05/1995) / p. 185-189 (5)Dans une culture de chrysanthèmes sur laine de roche, on a créé une boucle de régulation de la concentration des nitrates. La mesure s'est faite avec une électrode sélective qui nécessite l'adjonction d'une solution ISA (ionic strength adjustor) dont le dosage doit être plus précis que ne le permet la pompe péristatique utilisée. Néanmoins, on a pu vérifier que la stratégie de régulation choisie donne la possibilité d'améliorer le contrôle de la qualité de la solution nutritive en modulant la concentration des nitrates et du potassium sans influencer sensiblement la teneur des autres éléments.
Analyse et contrôle des huiles essentielles - Chromatographie en phase gazeuse et spectrométrie de masse
Pour garantir l'authenticité de chaque lot d'huile essentielle et en déterminer les propriétés thérapeutiques, il est nécessaire de le soumettre à une série de tests : analyse olfactive ; mesures physiques ; analyse chimique, c'est-à-dire profil chromatographique. Ce N°1 des "Cahiers de l'Aromathérapie" fait une approche générale de ces techniques, et notamment de l'analyse chromatographique : description et fonctionnement de l'appareil CPG/SDM, principe de l'analyse et interprétation des mesures, avantages et inconvénients de la technique.
Conférence IFOAM de Décembre 1994 à Christchurch (Nouvelle-Zélande)
La Conférence 1994 de l'IFOAM s'est tenue en Décembre 1994 en Nouvelle-Zélande. Formidable creuset pour des échanges et des débats à l'échelle mondiale. Six représentants du réseau AB en France y participaient. Visites d'exploitations, conférences techniques et Assemblée Générale : les représentants français y ont assuré une présence fort active. Première partie d'un compte-rendu par C. Beau et J. Rousseau : - Présentation des thèmes débattus : gestion des ressources en agriculture, autosuffisance et sécurité alimentaire (dans le respect des équilibres sociaux et écologiques), liens agriculture-société, communications et échanges techniques, pratiques agrobiologiques (en particulier au niveau élevage, questions phytosanitaires et fertilité des sols) - Impressions des représentants français sur les débats : . l'AG de Christchurch marque indiscutablement un nouveau tournant. Elle devait être celle d'un bond en avant sur les standards internationaux de production et transformation agrobiologiques. Mais, pour la première fois, il est apparu au grand jour un clivage contrôle/confiance ; la complexification de la qualité (et de la quantité) des normes fait aboutir à des impasses (exemples concrets donnés ici). Cette inflation sur les critères et mécanismes de contrôle amène, sinon à s'inquiéter, du moins à s'interroger, sachant qu'auparavant la qualité des productions était clairement le résultat de liens directs et étroits entre producteurs et consommateurs. Proximité... et confiance, contre éloignement... et contrôle. . Au niveau des décisions qui ont (ou n'ont pas) été prises lors de l'AG, en matière de Cahier des Charges, il est à constater que, d'une manière générale, les motions portant sur des mesures plus strictes ont été refusées. - Enfin, description utile, par J. Rousseau, de ce qu'est pour tous l'IFOAM (sa structure, son programme).
Entretien des sols viticoles et qualité des vins de Chasselas : influence de l'enherbement permanent et de la fumure azotée
D. MAIGRE ; J. AERNY ; F. MURISIERDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 4 01/08/1995) / (13 p. 237-249)"Depuis 1976, divers essais d'entretien du sol ont été mis en place sur les vignobles expérimentaux de la Station fédérale de recherches agronomiques de Changins. Tous les essais ont été plantés avec le cépage Chasselas. De 1989 à 1993, la vendange des principales variantes a été vinifiée séparément. Dans certaines conditions, lorsque la concurrence exercée par l'enherbement permanent a été très forte, la qualité des vins a été altérée. Le bouquet de ces vins était masqué ou dénaturé ; au palais, une amertume et une astringence marquées ont été observées. Dans un cas, un phénomène identique a également été observé avec une variante de non-culture sans fumure azotée. Les moûts des parcelles expérimentales ayant subi un stress azoté (fumure et/ou enherbement) étaient en général caractérisés par une faible teneur en composés azotés. La durée de la fermentation alcoolique s'est montrée assez étroitement corrélée avec la teneur en composés azotés du moût et le taux d'azote du diagnostic foliaire. Des perturbations de la fermentation ont été observées lorsque ce taux était inférieur à 1,6 %. Au niveau analytique, d'autres observations ont pu être faites lorque la vigne était très stressée : augmentation du phosphore apparaissant dans le diagnostic foliaire, dans le moût et le vin ; augmentation du calcium dans le diagnostic foliaire et le moût ; baisse de l'acide malique dans le moût ; augmentation de la concentration de deux alcools supérieurs, le phényl-2-éthanol et le 2+3 méthyl-1-butanol dans le vin."
Maîtrise de la récolte et de la qualité des fruits en culture de pommiers Maigold 2e partie : Influence de la charge sur la qualité des fruits
C. DARBELLAY ; J. AERNY ; A. DESSIMOZ ; N. EVEQUOZDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 3 01/05/1995) / p. 151-156 (6)Dans une première partie a été examinée l'influence de la charge sur la production, sur le développement végétatif et sur l'alternance. Dans cette seconde partie, sont étudiées les relations entre le niveau de charge et la qualité des fruits. Une taille légère alliée à une limitation de charge bien ciblée permet d'obtenir des rendements réguliers et des fruits de haute qualité. Une limitation trop sévère de la charge entraîne un déclassement massif de fruits trop gros. L'absence de limitation de charge provoque l'alternance totale des récoltes et la production de fruits de mauvaise qualité. Une taille, même très sévère, ne constitue pas une alternative valable à la limitation de la charge par éclaircissage. Ces résultats ont été obtenus par la mise en valeur d'un essai réalisé dès 1986 au Centre des Fougères RAC-Conthey dans une culture de Maigold greffée sur M27.
Nouvelles perspectives dans la production de plants de pommes de terre
De nouvelles mesures sont proposées pour rendre plus performante la production de plants de pommes de terre certifiés. L'introduction de la gestion des générations améliore partiellement la qualité sanitaire des plants certifiés et rendrait le système de certification suisse conforme aux normes ECE-ONU. Le modèle de simulation des transmissions de virus Tuber-Pro est un moyen d'aide à la décision permettant d'assouplir la fixation de la date de défanage ; de plus, il permet de cibler les lots à tester. Un effort particulier doit être fait pour améliorer la qualité sanitaire des lots de prébase et base. Plusieurs propositions sont décrites. Les exigences techniques et les contrôles pour la production de plants certifiés pourraient alors être assouplis tout en garantissant la même qualité sanitaire qu'aujourd'hui.
Pollution atmosphérique et santé
Un taux historique de pollution atmosphérique (483 microgrammes/m3) a été enregistré à Paris le mardi 10 Octobre 1995. On peut aujourd'hui parler de taux record ; la série d'alertes, additionnée notamment aux 27 jours au cours desquels un niveau de la procédure d'alerte a été déclenché cet été, fait de l'année 1995 l'année la plus désastreuse en matière de pollution urbaine (depuis que AIRPARIF, chargée de la surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France mesure les différents taux de pollution). La pollution urbaine de la capitale émane à 80 % du trafic routier. Etant donné les efforts - même insuffisants et tardifs - entrepris dans ce secteur pour combattre la pollution des véhicules, comment expliquer la quarantaine de jours d'alerte qui ont eu lieu cette année ? Y a-t-il urgence ? Il est évident que la pollution atmosphérique a un fort retentissement sur les maladies respiratoires, allergiques et infectieuses. Le rapport ERPURS, établi en novembre 1994 par l'Observatoire régional de la Santé fait apparaître qu'il y a augmentation des hospitalisations et consultations lorsqu'un pic de pollution est atteint. Quelles conséquences la pollution a-t-elle, à long terme, sur la santé ? Sachant qu'"il vaut mieux prévenir que guérir", il est grand temps d'affronter réellement la pollution urbaine ; c'est un sujet d'actualité des plus importants.
Produits bio : ce qui se cache derrière les étiquettes
"La bio se construit peu à peu une réglementation ; complète, mais aussi, pour l'instant, complexe. Ce dossier est avant tout destiné aux consommateurs qui s'intéressent de plus en plus nombreux aux aliments biologiques, c'est-à-dire sans recours à des produits chimiques de synthèse. Vous voulez savoir la différence entre contrôle et certification ; pourquoi les étiquettes des produits biologiques accumulent les logos, les marques et les indications ""contrôle CEE"", ""certifié par..."" ? Toutes les explications vous sont données ici pour connaître à quelles conditions un produit alimentaire peut être appelé ""biologique"", à quoi se rapportent les marques collectives et les indications de contrôle et de certification (Tableau synoptique résumé de la certification des produits biologiques en France - produits végétaux / produits animaux et dérivés. Organismes gestionnaires)."
Produits "Bio" : plus de rigueur et une meilleure valorisation
Le Ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation a réédité en 1995 sa plaquette pédagogique "Produits Bio - Mode d'emploi". L'occasion pour la Direction Générale de l'Alimentation, qui l'a conçue, d'expliquer les dernières modifications de la réglementation européenne. Produire "bio" exige désormais encore plus de rigueur mais, en contrepartie, la valorisation des produits est meilleure.
Qualité des tomates : une comparaison des types traditionnels, mid life et long life - Premiers résultats
A. GRANGES ; A. LEGER ; V. PRODUITDans REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 5 01/10/1995) / p. 277-283 (7)D'importants changements qualitatifs ont été apportés aux tomates à fruits ronds, au cours de cette dernière décennie. Un essai réalisé en serre en 1994 visait à caractériser les qualités agronomiques, commerciales et intrinsèques des tomates traditionnelles (2 variétés), mid life (9) et long life (2). Outre les observations et mesures habituelles, ont été effectuées des dégustations et des analyses dans les tomates, principalement les sucres, acides, la vitamine C et le lycopène, ce dernier étant le principal caroténoïde présent dans la tomate. Nous savons aujourd'hui que les vitamines antioxydantes comme les vitamines C, E et les caroténoïdes jouent un rôle préventif contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers chez l'homme. Les variétés mid life ont montré les avantages suivants (comparées aux tomates traditionnelles Recento, Paola) : une excellente fertilité, une bonne régularité de la forme et du calibre, mais surtout une meilleure fermeté des fruits et durée de conservation. Toutefois la structure interne des tomates mid life est généralement inférieure à celle des traditionnelles.. En effet, la fibrosité de la paroi externe, peut se traduire, en période de forte chaleur, par des taches blanchâtres à jaunâtres, plus ou moins prononcées selon la variété. Il en est de même pour les deux variétés long life examinées. Les teneurs en sucres et en vitamines C sont comparables dans les trois types de tomates. La teneur en acides est plus élevée dans les tomates traditionnelles que dans les mid life et long life. Les teneurs en lycopène, au contraire, sont plus élevées dans les mid life et long life que dans les tomates traditionnelles. La moyenne de deux dégustations n'a pas permis de déceler des différences nettes entre les valeurs gustatives des trois types comparés. Les tomates traditionnelles, récoltées tournantes ou rouges et conservées à 12°C, ont gardé une fermeté suffisante durant 8 jours. Les meilleures variétés mid life et long life ont conservé une bonne fermeté durant 15 jours (récoltées rouges) et durant 22 jours (récoltées tournantes).
Utilisation de graisses dans l'alimentation de la vache laitière
L'addition de graisses dans la ration de vaches laitières a fait l'objet de trois essais avec des rations de base différentes et avec deux formes de lipides (triglycérides ou acides gras libres). Un complément de 450 g par jour de graisse animale partiellement hydrogénée et "cristallisée" dans une ration composée de pâture et d'ensilage de maïs,n'a eu d'influence ni sur la production laitière (31,0 comparé à 31,2 kg/jour), ni sur la composition du lait (matière grasse : 4,15 par rapport à 4,05 % ; matière azotée : 3,02 par rapport à 3,04 %). Contrairement aux observations rapportées fréquemment lors d'une addition de graisse dans la ration de vaches laitières, le taux d'acides gras longs dans le lait n'a pas augmenté. L'adjonction journalière de 470 g de graisse partiellement hydrogénée et "cristallisée" dans une ration à base de foin a conduit à une augmentation non significative de la production laitière (33,1 par rapport à 32,0 kg/jour) et de la teneur en matière grasse du lait (respectivement 4,29, 4,17 %), et aussi, en revanche, à une réduction du taux protéïque (3,12 par rapport à 3,22 %). La digestibilité de la matière organique et celle de la cellulose ont baissé respectivement de 3,2 et de 2,5 points pourcent . L'ingestion n'a pas été influencée. La comparaison de deux formes de graisses protégées (des triglycérides "cristallisés" (TG) et des acides gras libres "prillés" (AG) dans une ration de base composée de foin et d'ensilage de maïs a mis en évidence une influence négative de l'adjonction de graisse sur l'ingestion du fourrage (14,1 kg de matière sèche avec AG, 15,2 avec TG et 16,0 kg dans le groupe de contrôle). La production laitière du groupe TG se situait au même niveau que celle du contrôle (32,6 par rapport à 32,5 kg/jour), tandis que celle du groupe AG était inférieure (30,8 kg). La teneur en matière grasse du lait des animaux TG était plus élevée que dans le contrôle (4,41 par rapport à 4,30 %) ; dans le groupe AG, par contre, elle était plus basse (4,19 %). Les deux variantes avec graisse avaient des taux réduits de matière azotée dans le lait (TG : 3,10 % ; AG : 3,14 % ; Contrôle : 3,22 %). Aucune influence sur les digestibilités apparentes de la matière organique et de la cellulose n'a pu être observée.
Agriculture biologique
Les auteurs de cet ouvrage ont voulu faire le point sur le développement actuel de l'agriculture biologique. Ce document n'est pas conçu uniquement pour l'enseignement dans les écoles d'agriculture ; il l'est également pour la formation continue ou pour d'autres cours. Il peut donc aussi servir de livre de référence pour les personnes qui désirent approfondir des thèmes particuliers. Les auteurs ont une longue expérience de la vulgarisation en agriculture biologique, des cours , ainsi que de la conduite d'essais pratiques. Ils désirent ici encourager le lecteur à devenir lui-même actif et à mettre lui-même en pratique une agriculture respectueuse de l'environnement. Tous les thèmes de l'agriculture biologique sont traités : - Bases de l'agriculture biologique : notions, histoire, principes, méthodes, organisations professionnelles, contrôles, certifications), - Exemples d'exploitations : viti-vinicole, herbagère, polyvalente de plaine, biologique polyvalente, - Production végétale : sol, nutrition des plantes, engrais de ferme, rotation culturale, choix des semences et des variétés, régulation des adventices, protection des plantes, directives de culture, production fourragère, cultures spéciales, aménagement écologique du paysage rural, - Production animale : bovins, porcins, poules pondeuses, médecine vétérinaire, - Economie : commercialisation des produits de l'agriculture biologique, rentabilité et travail en AB, avantages de l'AB du point de vue de l'économie politique, développement international de l'AB, - Reconversion à l'agriculture biologique : motifs, conditions, planification (avec exemple), formation professionnelle et formation continue, - Annexes : fiches techniques, bibliographie, adresses...
Bon et bio à la fois
Manger biologique se mérite : produits et circuits de distribution encore mal connus, confusion des étiquettes, le consommateur s'y perd. C'est vrai, la prudence s'impose parfois car il y a encore des déviations : certains prix prohibitifs, législation incomplète, problèmes de distribution, dérogations sur certaines importations, confusion sur l'emballage, vrais faux-bio. Cependant, l'alimentation biologique acquiert aujourd'hui ses lettres de noblesse, et ceci jusque dans les rayons des hypermarchés : le mot s'affiche sur les emballages, s'immisce dans le dictionnaire de la consommation ordinaire et fleurit dans le langage des hommes de marketing. Alors, ce marché est-il appelé à grandir ? De bonnes raisons pour y croire : - Les petits exploitants "purs et durs" sont là, hardis défenseurs d'une économie alternative, soucieux d'environnement et d'écologie, réfléchissant à un code éthique et social, - De plus en plus de grands groupes s'intéressent au marché de la bio (même si le label bio leur sert souvent de faire-valoir pour promouvoir les autres produits de leurs gammes). Ce sont des "locomotives", - L'agriculture biologique a aujourd'hui sa cote, ses cours, - Tout le monde s'entend à reconnaître les avantages des produits biologiques : moindre risque quant aux teneurs en résidus de pesticides, nitrites, nitrates ; plus grande variété sur le plan du goût, - L' agriculture biologique et les produits qui en sont issus sont étroitement encadrés et surveillés par les organismes gestionnaires de la marque, et sont soumis à deux législations complémentaires : l'une nationale, l'autre européenne. (Les Biocoop se distinguent par un contrôle sévère sur les produits proposés et un code déontologique exemplaire. D'autres distributeurs commencent à suivre et renouer avec le respect du consommateur). Le Cahier des charges est le même pour tous les Etats Membres de la CEE en ce qui concerne les "produits agricoles végétaux non transformés" (céréales, fruits, légumes, légumineuses) et les "produits transformés composés essentiellement d'un ou de plusieurs ingrédients d'origine végétale" (pain, biscuits). Huit cahiers des charges nationaux ont été homologués pour les produits animaux transformés (lait, produits laitiers et matières grasses, volailles, lapins, veaux, boeufs, moutons). Le consommateur qui sait ce que représente le label AB peut acheter en toute connaissance de cause. Cet article propose des adresses, guides, etc... pour savoir où trouver des produits bio et donne le résultat d'une étude comparative de prix entre panier bio et panier traditionnel. La "vraie" bio, alternative et artisanale, doit désormais trouver son public. Manger bio, c'est faire preuve d'exigence culinaire et culturelle ; c'est aussi prendre le temps, simplement, d'entrer dans l'alchimie de la cuisine. Alors, pourquoi l'alimentation biologique ne se marierait-t-elle pas enfin avec gourmandise ?
Le café biologique
La consommation totale du café en France, en 1992, a atteint 240 450 Tonnes (dont 218 500 en grains et moulu). * Le marché du café bio : Il approché les 250 Tonnes. Il semble que la majorité des cafés biologiques disponibles actuellement sur le marché provienne des pays d'Amérique centrale (Costa Rica, Mexique...). Le choix s'est porté sur le type Arabica (pour sa faible teneur en caféine). Il est vrai qu'il s'agit d'un produit exclusivement d'importation, dont la production s'effectue loin de nos bases françaises et européennes, ce qui rend encore plus difficile son cheminement dans la filière biologique. Mais, du fait des qualités gustatives qu'apporte le bio, les opérateurs bio savent que les français (au 7ème rang mondial des consommateurs) en réserveront sous peu quelques tasses supplémentaires sur les 700 qu'ils consomment chaque année. * Les opérateurs bio : La liste en est donnée sous forme de tableaux : - Les torréfacteurs : Société, Marques, Torréfaction, Tonnes/An, Adhérent, Contrôle, Destination (surtout GMS, Grossistes, Coop), - Les distributeurs : Société, Marques, Tonnage actuel, Adhérent, Contrôle, Destination (Magasins spécialisés, Grandes Surfaces) * La réglementation bio : En tant que produit d'importation, le café est traité par l'article 11 du Règlement CEE 2092/91. Pour cette raison, il ne peut bénéficier du Logo "AB". Ce café importé doit être accompagné des certificats exigés (délivrés par les organismes habilités) pour pouvoir bénéficier de la garantie bio. En matière d'étiquetage, la référence "Produit de l'agriculture biologique" peut apparaître en facing. Toutes les procédures de contrôle décrites dans ce règlement sont pleinement applicables au café biologique, en particulier : - Le certificat d'importation doit être tout à fait conforme, - La torréfaction du café bio doit être réalisée séparément (dans le temps) de celle du café classique, - Aucun produit de synthèse de conservation ne doit être utilisé, - Au niveau stockage, tout au long de la chaîne, toutes les précautions doivent être prises pour éviter la possibilité de mélange avec des produits conventionnels.
L'humidité relative dans les entrepôts frigorifiques : mesure, contrôle et influence de facteurs discrets
Trop ou trop peu d'humidité relative provoque des difficultés bien connues avec les fruits et légumes au cours de l'entreposage frigorifique : développement de moisissures, entrave au développement aromatique des fruits, éclatement en cas d'excès ou flétrissement lors d'insuffisance. Les avantages et les inconvénients des divers appareils de mesure sont examinés. L'obtention et le maintien de l'hygrométrie optimale peuvent être assurés par une installation d'humidification. Les frais d'exploitation sont cependant élevés si l'on n'a pas tenu compte de certains facteurs lors de la conception et de la construction de l'entrepôt. Un entrepôt frigorifique moderne bien conçu prend en compte une série de paramètres susceptibles de contribuer passivement à l'obtention d'une humidité relative optimale. La qualité et l'épaisseur de l'isolation, de même que la température des locaux environnants, influencent directement le flux de chaleur avec l'impact conséquent sur la durée de fonctionnement du système de réfrigération et de l'hygrométrie. La différence des températures et la surface des évaporateurs conditionnent la quantité d'eau soustraite de l'atmosphère en circulation. Selon le type de brassage de l'air choisi, asservi à la réfrigération (automatique), continu ou retardé, le taux d'humidité relative peut avoir tendance à se stabiliser à des valeurs notablement différentes.