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Cahier DVD n°1 : Plantation et taille d'un arbre de plein champ
Ce cahier décrit les techniques de plantation et de taille des arbres de plein champ, différentes de celles des arbres qui poussent en forêt. Au sommaire du cahier : - Plantation : Le bon arbre au bon endroit (choisir l'essence, le plant, le conditionnement) ; Disposer les arbres (la bonne densité, la bonne orientation, l'aspect paysager) ; Préparation du sol ; Piquetage ; Planter les arbres (la mise en terre, la protection, l'entretien de la ligne) ; - Taille : L'arbre : un être vivant ; Les mécanismes en jeu (la construction d'un arbre, les conséquences de la taille) ; Taille : les grands principes (obtenir une bille de pied, quand tailler ?, le soin de la coupe, quel matériel ?) ; La taille de formation ; L'élagage ; L'émondage. Des appendices (annexes) complètent le cahier (liste des essences feuillues soumises à la réglementation forestière, règlementation des plants forestiers, signification des étiquettes des plants forestiers...). Le DVD vidéo, qui accompagne le cahier, met l'accent sur : le matériel, choisir ses plants, préparer le chantier, planter, protéger, le peuplier.
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Cas de gestion : Agroforesterie : la rentabilité vient de la vente du bois
Rémy LORIN, AuteurL'agroforesterie permet de diversifier ses revenus tout en répondant à des enjeux environnementaux. L'investissement à l'implantation (50 arbres/ha) après subventions n'est pas très important. Un projet agro-forestier se raisonne sur du long terme, entre 30 et 50 ans. Il faut attendre la vente des arbres pour estimer l'intérêt financier d'un tel projet. Pour une bonne rentabilité, il faut produire des billes droites et exemptes de blessures en entretenant régulièrement les arbres. La taille est importante les cinq premières années. Ensuite, il s'agit d'élaguer pour favoriser la pousse. Le choix de l'essence ne doit pas se faire par rapport au prix mais à son adaptabilité au terroir. La deuxième partie de l'article est une simulation de la rentabilité d'un projet agroforestier. Sa rentabilité est estimée à plus de 15 % par rapport à un système en culture pure. Trois études sont à prendre en compte dans le calcul final de la rentabilité : la perte de marge brute pour les grandes cultures, la valorisation du bois de taille au bout de 5 ans, et la vente des billes de bois au bout de 50 ans.
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Dossier châtaigne : le châtaignier, arbre d'avenir
La châtaigne est le fruit symbole de l'Ardèche, département fournissant à lui seul la moitié de la production française. Avec 12 000 tonnes commercialisées, la France se classe au 8ème rang des pays producteurs (Premier pays : la Chine, avec 100 000 tonnes). Cependant, la France importe tout autant qu'elle produit, soit 10 000 à 12 OOO tonnes par an. Durant plusieurs siècles, chaque partie du châtaignier avait son utilité : le bois, comme combustible ou pour l'industrie d'extraits tannants, les charpentes, le mobilier, les tonneaux, les paniers... ; les feuilles pour les litières dans l'étable ; les bogues pour l'humus ; les fruits pour la nourriture de l'homme et des animaux (cochons, poules) ; l'enveloppe brisée des fruits secs pour le feu... La culture de cet arbre généreux a cependant été peu à peu délaissée (concurrence d'autres cultures, diversification de la consommation, maladie de l'encre...) Cependant, depuis plusieurs années, une relance de la châtaigneraie mobilise syndicats de producteurs et une partie du monde agricole ardéchois. Des actions s'organisent autour de 3 axes de travail : protection du fruit traditionnel, qualité du produit et respect des milieux naturels, création d'un parc national naturel de la châtaigneraie. En février 1993, une partie de la châtaigneraie a reçu, à Saint-Pierreville, le label "Paysage de reconquête" de la part du Ministère de l'Environnement. Des restaurateurs, des boulangers, des pâtissiers s'attellent également à une véritable redécouverte d'un fruit injustement oublié. La châtaigne constitue un aliment de premier choix, comparable aux céréales, et une matière première de grande qualité. Mais, pour assurer une bonne récolte chaque année, il faut cependant un minimum de soins culturaux, de l'attention et une bonne taille de rénovation. En effet, deux maladies touchent actuellement le châtaignier : l'encre (phytophtora) et le chancre de l'écorce (endothia) ; elles l'affaiblissent souvent considérablement. Pourtant, bien soigné, grâce à un sérieux élagage et une fertilisation adaptée, cet arbre donne une bonne production - (la technique de rénovation par taille sévère est ici expliquée en détail pour une période de 6 années).
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Des haies qui aiment prendre le temps
Vous avez peut-être choisi de renouveler votre haie... ou d'en créer une. Prévoyez dès à présent les travaux de taille, d'élagage, d'élimination de déchets verts qui vous attendent et, tout bien considéré, choisissez de préférence des essences qui poussent lentement.
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Paillis de bois sec et Bois raméal fragmenté : des économies réelles ? (Dossier : Déchets agricoles)
Cyril CHAMPENOIS, AuteurLe Bois raméal fragmenté (BRF) est en progression constante depuis son apparition en France vers la fin des années 1990. Dans la gestion des espaces verts, il permet par exemple aux villes de valoriser les déchets d'élagage, normalement acheminés en déchèterie, en intégrant une opération de broyage à leurs chantiers pour produire un paillage de qualité. La rentabilité de l'opération est cependant variable en fonction des cas et des différents postes de dépense. Après avoir détaillé les avantages et inconvénients de cette technique, l'article propose une analyse comparée des pratiques et des coûts de production de BRF dans les villes de Grenoble et de Valence.
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Des plaquettes de bois pour assainir l'aire paillée
Bernard GRIFFOUL, AuteurGabrielle et Samuel Maymard, du Gaec des Piades en Aveyron, élèvent 50 vaches laitières en conventionnel. Leur troupeau était victime de nombreuses mammites cliniques, en partie dues à une aire de couchage paillée trop petite. Les éleveurs ont alors commencé à utiliser des plaquettes de bois en sous couche de la paille, pour drainer et assainir laire paillée. Tous les mois et demi, laire de couchage est curée et 5 cm de plaquettes sont ajoutés en plus du paillage quotidien. Les mammites sont devenues plus rares et le temps de travail de Samuel, qui devait ébouser tous les jours, a été considérablement réduit. Plusieurs façons dutiliser les plaquettes existent. Par exemple, pour ses génisses, le Gaec des Piades utilise uniquement une couche de plaquettes (25 à 30 cm) jusquà la sortie des animaux. Cette méthode est adaptée puisque les génisses bougent beaucoup, contrairement aux vaches taries, pour lesquelles un paillage régulier est nécessaire. Dans tous les cas, le fumier est utilisable comme amendement. Pour Bernard Miquel, conseiller forêt à la Chambre dAgriculture de lAveyron, le coût de fabrication des plaquettes peut fortement varier et est à comparer avec le prix de la paille. Les plaquettes sont intéressantes pour les exploitations qui possédaient déjà du bois délagage et qui peuvent maintenant le valoriser. Cette méthode permet, en plus, de ramener la matière nutritionnelle exportée par les arbres sur la parcelle. Il faut néanmoins prévoir les outils nécessaires et des lieux de stockage.
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La poire sans histoires
Le poirier est réputé assez difficile à cultiver ; il est considéré comme un arbre qui demande beaucoup à l'arboriculteur. Pourtant, avec un minimum de connaissances, il est tout à fait possible à un amateur de récolter les poires suaves et fondantes que chacun rêve de déguster.
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Scies d'élagage : test réussi
Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurLe Centre Terre Vivante a testé 16 scies d'élagage nouvelle génération : ergonomie, denture, qualité des aciers, prix...
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Valoriser les déchets d'élagage
L'article passe en revue les différents atouts de la filière "bois énergie" (le développement des énergies renouvelables - dont le bois - constitue l'un des engagements des Etats signataires du protocole de Kyoto, une ressource facile à renouveler, des stocks suffisants, le développement local favorisé, des avantages fiscaux), décrit les différents sous-produits (bûches, plaquettes, granulés, bûches densifiées) et leur rendement énergétique et se penche sur la structuration de la filière et la récente valorisation des déchets d'élagage (création d'une filiale de l'O.N.F., O.N.F.-Energie, place des petites structures artisanales, arrivée dans la filière d'entreprises non spécialisées).
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Vers "l'Autonomie" des vergers biologiques : La conduite libre du pommier (2ème partie, suite du Tech Innov n°7)
Arnaud DUTHEIL, AuteurLa conduite libre du pommier suppose de se laisser guider par les arbres une fois que le verger est conçu. Dès que l'architecture principale de l'arbre est établie, il faut se concentrer sur le fonctionnement des branches pour qu'elles aient un comportement fruitier. Les premières années, le travail principal, hormis quelques tailles, sera l'observation du comportement morphologique de chaque couple variété / porte-greffe. La préservation des mécanismes naturels de croissance / développement favorise l'obtention d'une architecture adaptée à la variété et révélatrice du porte-greffe. Les premières interventions artificielles se feront au moment de l'évolution des branches vers la production de fruits. Les pommiers ne présentent pas toujours la capacité d'auto-réguler leur fertilité, il convient alors de la maîtriser par l'extinction et l'éclaircissage. La conduite centrifuge favorise l'exposition des fruits à la lumière et à l'aération de la frondaison.