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CERTIFICATIONSynonyme(s)CERTIFICATION D'ENTREPRISE CERTIFICATION DES PRODUITS |
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Une certification pour du bio produit sans céréales
Sophie BOURGEOIS, AuteurL'ADVEH, Association pour le Développement et la Valorisation de l'Élevage à l'Herbe, est née en 2020, à l'initiative de groupes d'éleveurs des Deux-Sèvres et du Sud-Ouest. Elle permet aux éleveurs de ruminants (bovins, ovins, caprins, en lait et viande), en agriculture biologique et qui ont fait le choix du tout herbe pour nourrir leurs troupeaux, de valoriser leurs systèmes à travers une certification spécifique et une marque dédiée, appelée Pâtures et Papilles. À ce jour, douze élevages sont d'ores et déjà certifiés, et dix autres ont lancé les démarches. Bien que tous soient 100 % à l'herbe, ces systèmes se distinguent par des pratiques variées. Sébastien Quinault, co-président de l'ADVEH et éleveur de Salers dans les Deux-Sèvres, apporte son témoignage.
Chaire agriculture bio : 1er séminaire scientifique sur la biodiversité
BIOFIL, AuteurCréée en 2022, la Chaire agriculture bio a pour vocation de rapprocher les entreprises avec les acteurs de la formation et de la recherche pour accompagner le développement des filières biologiques. Elle est financée par une dizaine dentreprises et d'organismes mécènes, en partenariat avec Inrae, lUniversité de Bordeaux et Interbio Nouvelle-Aquitaine. Des ateliers thématiques sont organisés dans ce cadre, sur des axes de travail considérés comme prioritaires à questionner et à explorer : la fertilité des sols, le changement climatique, la biodiversité, la résilience des fermes, la consommation et la formation. Cette Chaire travaille également sur la structuration dune offre de formation (initiale et continue) sur lagriculture biologique. Des webinaires sont également proposés pour diffuser des résultats de recherche. Le premier séminaire de vulgarisation scientifique a été organisé le 28 juin 2023, à Bordeaux Sciences Agro. Il a questionné les liens entre agriculture biologique et biodiversité. La bio favorise labondance des espèces et, parallèlement, ce mode de production dépend étroitement des services rendus par la biodiversité. AB et biodiversité se rendent donc des services mutuels, mais comment valoriser ces interactions ? Lors de la certification bio, la biodiversité nest pas contrôlée. Le cas des labels bio mieux-disants, axés sur la biodiversité, a été abordé, ainsi que loutil Biodiv-score dInrae.
Démarches et signes de qualité Partie 2 : Perception par les consommateurs
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2023En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, de nouvelles démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (HVE, nutri-score, mentions, labels...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension et l'intérêt des consommateurs pour de nouvelles démarches, en comparaison avec les références connues (AB, Label Rouge...), alors que ces nouvelles démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document, qui fait la synthèse de la seconde phase de cette étude, met en évidence l'intérêt limité des consommateurs pour de nouveaux signes ou labels et apporte notamment des éclairages sur les attentes des consommateurs français en matière de traçabilité et sur leur confiance dans les fruits et légumes français.
L'expérience du Système Participatif de Garantie chez BioEspuña
Julie HUGUES DIT CILES, Auteur ; Stéphane MAILLARD, AuteurEn février 2023, un groupe de consommateurs dagrumes bio est parti rencontrer des paysans en Murcie (dans le sud-est de lEspagne), en vue de créer un Système Participatif de Garantie (SPG). Lobjectif de cette initiative était de rapprocher, au maximum, les producteurs de la coopérative BioEspuña (agrumes, fruits méditerranéens et tropicaux et huile d'olive) des consommateurs finaux, en Occitanie, à travers un réseau de circuits courts (AMAP, groupement d'achats...), afin de limiter la dépendance de ces agriculteurs biologiques paysans aux intermédiaires et aux spéculateurs. Au-delà de l'objectif de certification citoyenne, les visites de fermes effectuées lors de ce voyage ont permis, au groupe, de découvrir le contexte local (zone semi-aride) et ses enjeux, d'échanger et de créer du lien avec les producteurs.
Gender-Sensitive Assessment on Participatory Guarantee Systems (PGS) in the Pacific Small Island Developing States (SIDS)
IFOAM Organics International et Mountain Partnership ont collaboré pour promouvoir la mise en place de systèmes alimentaires durables dans des régions aux écosystèmes fragiles, en développant des pratiques agroécologiques. Ils se sont notamment intéressés à la place des femmes et aux opportunités quoffrent les systèmes conduits en agriculture biologique pour les aider à sémanciper. Pour certifier et garantir le respect des pratiques bio, il est possible de mettre en place des systèmes participatifs de garantie (SPG). Ces systèmes sont principalement mis en uvre dans des pays en voie de développement, en alternative à la certification par tierce partie. Cette étude porte ainsi sur le rôle des femmes et sur leurs initiatives au sein des SPG, en prenant les îles du Pacifique comme cas détude (Fidji, Palau, Papouasie de Nouvelle Guinée, Samoa, Îles Salomon, Tonga et Vanuatu). Ce rapport commence par apporter des éléments de contexte, en décrivant le type dagriculture pratiqué dans ces îles, en apportant des informations sur le niveau de sécurité alimentaire et en détaillant le rôle des femmes dans le système alimentaire. Il effectue, ensuite, un état des lieux des SPG déjà existants, des besoins pour mieux encadrer/certifier les pratiques biologiques et de la place des femmes dans les systèmes bio. Il effectue notamment un focus sur le Système de garantie biologique du Pacifique (POGS) et sur le rôle de POETCom (Pacific Organic and Ethical Trade Community) qui sefforce de développer des SPG, notamment dans les îles Tonga. Globalement, lintégration du genre dans les systèmes en AB en est encore à ses débuts et POETCom est lune des rares organisations à prendre clairement des mesures pour combler cette lacune. Par ailleurs, la crise Covid-19 a de forts impacts sur le financement des SPG : les aides extérieures qui permettent de les financer sont plus précaires depuis cette crise sanitaire.
Le point avec Ecocert : Certificats bio : sur le site européen Traces NT
Gaëtan SIRVEN, AuteurConformément à la réglementation européenne, tous les certificats bio émis depuis le 1er janvier 2023 au sein de lUnion européenne sont disponibles sur la plateforme de la Commission européenne « Traces NT ». Lobjectif de cette démarche est daméliorer la traçabilité. Les certificats vont être mis en ligne au fur et à mesure de leur renouvellement. Lobjectif étant quen 2024, une forte majorité dentre eux soient disponibles sur Traces NT. Autre modification applicable depuis le 19 février 2023 : une mise à jour de la liste des organismes de certification (OC) reconnus aux fins de l'équivalence en pays tiers (les principaux OC retirés de cette liste sont cités, ainsi que les pays tiers concernés). Par ailleurs, pour les exports de produits certifiés bio par la réglementation européenne, un Certificat de Transaction (TC) peut être exigé par les autorités ou les organismes de certification des pays de destination (USA, Corée, Japon, Australie, Émirats Arabes Unis, Maroc ). Il faut alors se rapprocher des clients et de son OC pour se renseigner sur les documents nécessaires à la réalisation de la transaction. Par ailleurs, depuis le 1er octobre 2022, les alcools bio peuvent être certifiés selon la réglementation japonaise JAS (ce qui était jusqualors interdit). Une période de transition allant jusquau 1er octobre 2025 permet aux viticulteurs de se préparer à passer sous la certification JAS. Après cette période, la certification JAS sera obligatoire, et il ne sera plus possible de vendre, en tant que vin bio, du vin uniquement certifié bio UE.
Le point avec Ecocert : Guide de lecture : les nouvelles modifications
Stéphane LEROYER, AuteurSuite au Comité national de lagriculture biologique (Cnab) du 25 octobre 2022, des modifications ont été apportées au Guide de lecture de lInao. Les trois principales modifications touchent les productions animales. La première concerne la laine issue des ovins, caprins, lapins, lamas et alpagas. Si la laine nétait pas certifiable dans lancien règlement européen bio, il est maintenant possible de la certifier AB en respectant les règles précisées dans le Guide de lecture. La laine doit impérativement provenir danimaux certifiés bio (et non danimaux en conversion) et la tonte doit être effectuée par du personnel qualifié, tout en respectant les bonnes pratiques délevage et le bien-être des animaux. Le deuxième point porte sur lélevage de lapins. Il est indiqué dans le règlement européen bio que des matériaux à ronger doivent être mis à disposition à lintérieur et à lextérieur des bâtiments pour répondre à un besoin éthologique de ces animaux. Le Guide de lecture précise les matériaux utilisables : blocs de bois non traités après abattage, branches darbres, foin bio, herbe bio, racines bio, paille bio, etc. Les graines entières et les aliments granulés ne sont pas considérés comme des matériaux à ronger. La troisième modification porte sur la distinction entre ébourgeonnage et écornage. Lébourgeonnage peut être pratiqué sous dérogation et doit être privilégié à un écornage (qui est plus douloureux). Lépointage peut toujours être pratiqué sans dérogation préalable.
Produits bio : Guide pratique pour la transformation 2ème édition
Cyril BERTRAND, Auteur ; Philippe COTTEREAU, Auteur ; Claire DIMIER-VALLET, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS Cedex 12 (RMT ACTIA TRANSFOBIO, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ACTIA | 2023Au fil des évolutions réglementaires et depuis ses débuts, lagriculture biologique a fait lobjet de nombreuses améliorations pour toujours mieux sadapter aux attentes des consommateurs, en préservant ses valeurs dorigine. Dans ce contexte évolutif, les transformateurs ont besoin dêtre accompagnés pour démarrer une gamme de produits bio ou pour approfondir leurs connaissances sur la transformation des produits issus de lagriculture biologique. Cet ouvrage, fruit dun travail collectif des membres du RMT Actia TransfoBio, est un outil opérationnel destiné aux entreprises. Il propose l'accès à un outil d'auto-diagnostic comportant les principales questions quil faut se poser au moment de se lancer dans la transformation de produits biologiques. Les éléments-clés de la transformation bio sont ensuite détaillés, en sappuyant sur les spécificités de la règlementation bio : marché, démarches de certification, approvisionnement, formulation, transformation. Des cas concrets issus dentreprises, des outils pratiques et de nombreuses données sont fournis au fil de cet ouvrage. Lengagement des transformateurs en agriculture biologique se traduisant également par une recherche continue damélioration, ce guide apporte des informations pour aller au-delà de la stricte application des exigences du règlement bio et tendre vers plus d'engagements, comme le proposent les valeurs fondatrices de la bio.
Technical report: Exploring opportunities to increase the synergy between Participatory Guarantee Systems (PGS) and Third-Party Certification (TPC) in organic agriculture
IFOAM Organics International et Mountain Partnership ont collaboré pour promouvoir la mise en place de systèmes alimentaires durables dans des régions aux écosystèmes fragiles, comme les montagnes et les îles, en développant des pratiques agroécologiques. Pour certifier et garantir le respect de ces pratiques, il est nécessaire de mettre en place un système de contrôle. Cependant, tous les producteurs nont pas accès à une certification individuelle par tierce partie (cest-à-dire par un organisme certificateur agréé). Il existe néanmoins des systèmes alternatifs, tels que les systèmes participatifs de garantie (SPG) et les systèmes de certification de groupe, aussi appelés systèmes de contrôle interne (SCI). Ce rapport explore le potentiel et les opportunités de synergies entre ces différents systèmes, et apporte des recommandations. Il se base sur des entretiens réalisés avec des experts et avec diverses parties prenantes impliqués dans des systèmes alimentaires durables. Dans sa première partie, il commence par définir et contextualiser les SPG et les SCI, puis décrit leurs enjeux communs. La seconde partie de ce rapport montre les synergies possibles entre les différents types de certification en se basant sur des exemples concrets. Le premier se situe en Tanzanie, où les SPG et les SCI permettent de soutenir l'adoption de pratiques agricoles durables. Le deuxième est celui de la coopérative brésilienne COOPFAM, qui, grâce aux SCI et aux SPG, offre aux femmes les moyens de cultiver et de commercialiser leurs cafés biologiques.
U.S. Organic Production, Markets, Consumers, and Policy, 200021
Andrea CARLSON, Auteur ; Catherine GREENE, Auteur ; Sharon RASZAP SKORBIANSKY, Auteur ; ET AL., Auteur | WASHINGTON (355 E Street SW, 2002434221, UNITED-STATES) : ECONOMIC RESEARCH SERVICE - USDA | 2023Pour les auteurs, l'agriculture biologique présente plusieurs avantages : elle élargit les choix pour les consommateurs, améliore la rentabilité des exploitations et accroît la durabilité de l'agriculture. Aux États-Unis, la demande des consommateurs pour des produits issus de l'agriculture biologique a entraîné une expansion de ce mode de production à partir des années 2000. Les politiques publiques ont également joué un rôle déterminant dans le développement de lagriculture biologique. Ce rapport fournit des éléments chiffrés sur lévolution de lagriculture biologique aux États-Unis entre 2000 et 2021. Après avoir détaillé les politiques mises en uvre pour développer ce mode de production, il apporte des éléments chiffrés sur le marché (ventes, prix, caractéristiques des consommateurs de produits biologiques ), ainsi que sur les différents composants des filières bio : les exploitations biologiques et leurs productions, les acteurs de laval (structuration de lindustrie agroalimentaire et circuits de distribution) et le système de certification.
Comment la mention Nature & Progrès est-elle attribuée ?
Zoé EBELLA, AuteurDans cette interview, Samuel Souchay, pépiniériste en Aveyron, raconte comment s'est déroulé le processus d'obtention de la mention Nature & Progrès pour son exploitation. Il explique qu'il est, tout d'abord, devenu adhérent à l'association locale Nature & Progrès, ce qui lui a permis d'adresser, à la COMAC (Commission Mixte d'Agrément et de Contrôle) locale, sa demande d'obtention de la mention en tant que producteur. Ensuite, le producteur a fixé un rendez-vous avec les enquêteurs pour la visite de son exploitation et a préparé les documents nécessaires (déclarations, parcellaire, factures, listes de fournisseurs). Samuel explique comment s'est déroulée la visite : le producteur est questionné sur ses pratiques, la gestion des cultures, son calendrier, la liste de ses fournisseurs, les solutions qu'il met en uvre pour répondre aux différents enjeux et aux exigences du cahier des charges (biodiversité, préservation des sols, saisonnalité, etc.)... Être producteur sous mention Nature & Progrès est un engagement qui demande un investissement, tant pour le temps de l'enquête que pour remplir des tâches à l'association. Samuel, pour sa part, a été secrétaire de la COMAC, mais aussi enquêteur. Fort de sa connaissance des deux versants de l'enquête de la COMAC, Samuel témoigne d'une expérience riche en partage entre enquêteurs et enquêtés ; il fournit également des informations sur les critères qui construisent la fiabilité de la mention.
Contrôles bio : gage de confiance pour les consommateurs
BIOFIL, AuteurCebio, lassociation qui regroupe les onze organismes de contrôle agréés, en France, à certifier le label Agriculture Biologique, a fait un point sur lactivité de certification. Cette dernière apporte des garanties indispensables au logo AB : elle est à la fois un gage de confiance pour les consommateurs et elle est une assurance pour les professionnels. En 2021, les 84 429 opérateurs bio enregistrés (68 % sont des producteurs, le reste sont des transformateurs) ont été contrôlés par 773 contrôleurs. Plus de 133 000 inspections ont ainsi été réalisées, contre 91 292 en 2020 (année perturbée par le covid). Cebio dénombre 64 708 non conformités (contre 57 011 en 2020), dont 57 347 avec des sanctions mineures (avertissement ou demande dactions correctives) et 7 360 actions majeures qui ont provoqué une sanction (déclassement ou retrait dhabilitation). Les organismes de contrôles ont également réalisé 4 384 analyses de surveillance.
Démarches et signes de qualité : Quelle en est la perception par les consommateurs ?
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2022En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, des démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (SIQO, Equitable, HVE, sans pesticides...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension des consommateurs, alors que ces démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document constitue la synthèse de la première phase. Il se compose dun bref descriptif de loffre existante et dun résumé des informations disponibles sur la demande.
En direct de l'Inao : Garantir la conformité des produits importés aux règles européennes
Olivier CATROU, AuteurLa réglementation bio européenne traite des règles de production et de contrôle dans lUnion Européenne, mais également des règles dimportation de produits biologiques issus de pays tiers. Ces importations représentent le tiers du marché biologique français. Les consommateurs expriment leurs craintes et se posent des questions sur les garanties des produits biologiques importés. Les producteurs bio ont également peur dune concurrence déloyale. Dans ce contexte, quapporte la nouvelle réglementation, entrée en vigueur au 1er janvier 2022, en matière dimportations de produits bio ? Les échanges avec les pays tiers reposent sur le principe déquivalence au cahier des charges européen. Cette équivalence peut être appréciée au niveau de lorganisme certificateur établi dans le pays tiers, ou faire lobjet dun accord de réciprocité des échanges entre lUnion Européenne et un pays tiers. Ce second mécanisme contribue à une convergence des cahiers des charges à léchelle mondiale. Il est mis en place avec treize pays, dont lArgentine, le Canada, les Etats-Unis En plus du principe déquivalence, la nouvelle règlementation prévoit un passage à la conformité des produits importés : ce passage est prévu au 1er janvier 2025 pour les organismes certificateurs des pays tiers, et au 1er janvier 2027 pour les pays dits « équivalents ». La conformité est différente de léquivalence : pour être conforme, il faut respecter la réglementation biologique européenne, il ne suffit pas dêtre équivalent.
Dossier : Le commerce équitable, un incontournable de la bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Antoine LEMAIRE, Auteur ; BIO PANEL, AuteurCe dossier traite, d'abord, de l'historique du mouvement équitable, des liens de longue date avec la bio, ainsi que des dernières avancées et des enjeux du secteur. Dans un second temps, Bio Linéaires et son partenaire Bio Panel partagent les résultats de l'enquête consommateurs menée auprès de clients effectuant principalement leurs achats en magasins bio, premier circuit de distribution des produits équitables origine France. Pour finir, plusieurs articles sont consacrés aux labels équitables. Au sommaire : - Commerce équitable, l'enjeu du développement ; - Commerce équitable, qu'en pense le consommateur bio ? ; - Fairtrade/Max Havelaar ; - World Fair Trade Organization ; - Biopartenaire® ; - Fair for Life ; - SPP ; - Agri-Ethique ; - Bio Équitable en France ; - Label Fnab Bio France Équitable.
Dossier de presse : Millésime Bio 2022 : Mondial du vin et des autres boissons alcoolisées biologiques
Après une édition 2021 bouleversée par le contexte sanitaire, le salon professionnel mondial des vins, cidres, bières et spiritueux bio, Millésime Bio, s'est déroulé en deux temps en 2022, afin de garantir à tous les professionnels leur participation. Ainsi, Millésime Bio a débuté le 24 janvier pour deux jours, sur le modèle de lédition digitale 2021. À cette occasion, des milliers de visiteurs ont pu échanger avec les 500 exposants certifiés bio connectés, en amont du salon physique. Le rendez-vous physique, du 28 février au 2 mars, s'est tenu à Montpellier et a accueilli plus de 1450 exposants venus de 20 pays, qui ont présenté environ 40 % de loffre française de vin bio et un bel échantillon de loffre internationale. Et, comme chaque année, Sudvinbio et ses partenaires avaient imaginé un programme de conférences dédiées à la filière biologique. Au sommaire de ce dossier de presse : - Qu'est-ce qu'un vin bio ? ; - La certification bio ; - La viticulture bio en France : une dynamique très positive ; - Le marché du vin bio ; - Évolution de la consommation de vin bio en Europe ; - Bière bio : un marché en pleine progression ; - Concours Challenge Millésime Bio : La vitrine de l'excellence ; - Autres boissons alcoolisées bio ; - Ils aiment Millésime Bio : Paroles de professionnels ; - Un salon organisé par Sudvinbio.
Grandes cultures : Fertiliser dans un contexte tendu : S'adapter en privilégiant l'autonomie ; Quelles alternatives en engrais du commerce ? ; Les engrais perlés végétaux : très controversés ; "Mieux intégrer la disponibilité de l'azote pendant la rotation"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier, consacré à la fertilisation en grandes cultures bio, comporte 4 articles : - Fertiliser dans un contexte tendu : S'adapter en privilégiant l'autonomie : Les fortes tensions sur les volumes et les prix des fertilisants utilisés en grandes cultures bio remettent en cause les pratiques de fertilisation en vigueur. Pour s'adapter, un nombre croissant de praticiens misent sur l'autonomie ; - Fertiliser dans un contexte tendu : Quelles alternatives en engrais du commerce ? ; - Fertiliser dans un contexte tendu : Les engrais perlés végétaux : très controversés : Depuis 2019, un nouveau type de fertilisant a été introduit en France : les EPV - engrais perlés végétaux -, qualifiés par certains de "billes noires". Ils sont sujets à controverse. Qu'en est-il aujourd'hui ? ; - Fertiliser dans un contexte tendu : "Mieux intégrer la disponibilité de l'azote pendant la rotation" : Gilles Salitot, ingénieur méthodes et références en bio à la Chambre d'agriculture de l'Oise, interpelle sur les stratégies à adopter pour adapter la fertilisation au contexte actuel.
Guide Conversion à l'agriculture biologique : Edition Normandie
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur | CAEN CEDEX 4 (Chambre Régionale d'Agriculture Normandie, 6 Rue des Roquemonts - CS 45346, 14 053, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE NORMANDIE | 2022Ce guide contient une série de fiches présentant la conversion en agriculture biologique. Réalisé à l'échelle du Grand Ouest, il comporte aussi des données spécifiques à la Normandie. Cet outil permet aux agriculteurs et aux techniciens de connaître les démarches administratives liées à la conversion. Ce guide fournit aussi des repères concernant les prix de vente pour les agriculteurs en filières longues, ainsi que des coordonnées de fournisseurs et de collecteurs régionaux, en Normandie. Au sommaire : Fiche 1 : Lagriculture biologique, c'est quoi ? ; - Fiche 2 : Les bonnes questions à se poser avant d'aller plus loin ; - Fiche 3 : Les démarches pour engager sa conversion en AB ; - Fiche 4 : Le déroulé de la conversion bio ; - Fiche 5 : Certification, Contrôle, Traçabilité, Étiquetage ; - Fiche 6 : La mixité entre agriculture biologique et conventionnelle ; - Fiche 7 : Les aides à l'agriculture biologique ; - Fiche 8 : Fournisseurs et collecteurs en Normandie ; - Fiche 9 : Repères de valorisation en filières longues ; - Fiche 10 : Les incidences techniques sur les systèmes de production ; - Fiche 11 : Pour en savoir plus.
Label FNAB : une opportunité pour valoriser votre engagement environnemental et sociétal
Yanis ESSAOUDI CARRA, AuteurFace à l'effondrement de la biodiversité, la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) a développé un nouveau label, conçu dans un premier temps à l'échelle des fermes, et dédié à celles qui respectent les critères de biodiversité (infrastructures agroécologiques, réduction du travail du sol, limitation des intrants controversés...) et les critères sociaux (rémunération des agriculteur.rice.s, fidélisation de la main duvre...) du cahier des charges du label. Le processus de labellisation FNAB est détaillé dans cet article : candidature, autodiagnostic, audits, droits de licence... Les labellisations à la ferme ont démarré à l'automne 2022. Dans un second temps, les produits des transformateurs pourront être labellisés avec ce label FNAB, s'ils respectent les critères du commerce équitable. Sébastien Fayard, polyculteur-éleveur (bovins viande et volailles de chair) bio dans l'Allier, et Ludovic Desbrus, castanéiculteur bio en Ardèche, tous deux engagés dans le processus de labellisation FNAB, partagent leurs témoignages.
Marketing channels and the adoption of organic certification in the French fruit sector
Magali AUBERT, Auteur ; Geoffroy ENJOLRAS, Auteur ; Zouhair BOUHSINA, AuteurPour les agriculteurs, le choix de l'agriculture biologique est dicté par plusieurs facteurs (structure de l'exploitation, situation financière...). Parmi ces facteurs, l'influence du ou des circuits de commercialisation a été étudiée à travers une enquête réalisée par l'Insee auprès d'arboriculteurs français en 2012 (enquête "Vergers"). Cette étude s'est appliquée à considérer à la fois les circuits courts et longs, ainsi que leurs hétérogénéités. La forte corrélation entre circuits courts et agriculture biologique a pu être confirmée, ces deux stratégies étant orientées vers une amélioration de la qualité des produits. Concernant les circuits longs, les résultats montrent que lorsqu'un agriculteur connaît la destination de ses produits, il est plus impliqué dans la qualité de ceux-ci et plus enclin à adopter des pratiques respectueuses de l'environnement. Une relative transparence dans la chaîne de distribution est donc un critère-clé pour favoriser l'adoption de pratiques biologiques. Les auteurs concluent sur la pertinence de renouveler cette enquête pour s'appuyer sur des données plus récentes et de l'étendre à d'autres productions végétales.
La mission TOFoo : Développer des analyses pour authentifier les produits bio dont le lait AB Episode 2/2
Hélène DEBETENCOURT, Auteur ; Guillaume NARET, AuteurEn 2020, le projet TOFoo (True Organic Food) est né de la nécessité de réassurer le consommateur sur la conformité des produits biologiques. Pour cela, les équipes des partenaires du projet (dont Biolait) travaillent à développer de meilleurs outils d'analyse des produits biologiques, pour compléter les moyens de contrôle qui étaient, jusqu'ici, limités à la détection des résidus de pesticides ou d'OGM. Les travaux, ciblés sur les végétaux et les produits laitiers, reposent sur la comparaison des produits analysés avec des échantillons de référence, contenus dans une base de données. L'analyse couvrira l'ensemble des critères définis par le cahier des charges de l'agriculture biologique, afin d'authentifier les produits. Les premières techniques d'analyses biochimiques qui permettent d'obtenir un taux de classification correcte des produits en AB ou en conventionnel, à plus de 90 %, sont présentées.
Participatory Guarantee Systems for Organic Agriculture: Case studies in Central and West Africa: Burkina Faso, Cameroon, Ghana, Mali, São Tomé and Príncipe
Flávia MOURA E CASTRO, Auteur ; Sara ANSELMI, Auteur ; Alexandra JOSEPH, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2022Les Systèmes Participatifs de Garantie (SPG) représentent un outil alternatif et complémentaire au système de certification par une tierce partie. Les petits exploitants agricoles préfèrent souvent recourir à un SPG pour certifier leurs produits, car ils sont plus accessibles et mieux adaptés à leurs réalités locales. IFOAM - Organics International soutient ces mécanismes qui permettent de vérifier et dassurer la conformité des produits aux normes biologiques. IFOAM-OI est dailleurs la seule organisation à collecter et à publier des données sur les SPG. Cette nouvelle publication compile des informations sur cinq SPG basés en Afrique Centrale et en Afrique de lOuest : 1 - BioSPG au Burkina Faso : faire progresser l'alimentation saine, la biodiversité et le bien-être pour tous ; 2 - SPG Etso Mbong au Cameroun : rendre l'agriculture plus rentable et plus saine ; 3 - SPG au Ghana : cultiver en agriculture biologique pour une production alimentaire plus saine ; 4 - BioLocal au Mali : permettre l'accès à une alimentation saine et équitable pour tous grâce à la certification SPG ; 5 - SPG à São Tomé et Príncipe : produire des aliments biologiques pour le bien de notre population. Les informations contenues dans ce rapport ont été collectées entre 2020 et 2022, en collaboration avec des mouvements nationaux d'agriculture biologique et d'autres parties prenantes. Elles permettent notamment de répondre aux questions suivantes : comment ces initiatives de SPG fonctionnent-elles et traitent-elles la conformité ? Quelle gouvernance est mise en place ? Quels sont leurs principaux canaux et stratégies marketing ? A quels défis ces groupes dagriculteurs sont-ils confrontés ? Cette publication donne ainsi un aperçu des similitudes et des diversités au sein des SPG.
Pâtures & Papilles, un label pour la viande à lherbe
Orlane LEU, AuteurLassociation pour le développement et la valorisation de lélevage à lherbe (ADVEH) de Nouvelle-Aquitaine et le CIVAM de Gâtine (Deux-Sèvres) se sont associés pour proposer un label « système », dans lequel la ferme est labellisée dans sa globalité, afin de mettre en avant des animaux engraissés exclusivement à lherbe. Pour le moment, le label « Pâtures & Papilles » est utilisé pour les viandes bovines et ovines, issues de lensemble du territoire français.
Le point avec Certipaq Bio : Du contrôle à la certification : réussir sereinement son audit
CERTIPAQ BIO, AuteurEn agriculture biologique, laudit annuel, réalisé par un organisme certificateur indépendant, évalue la conformité entre les pratiques des vignerons et les exigences du règlement. Si les contrôles inopinés seffectuent sans rendez-vous, les contrôles annuels sorganisent en amont (en général, quinze jours à lavance). Ces derniers commencent par lexplication des objectifs et du déroulé du contrôle. Un contrôle documentaire précède la visite de terrain. Un second contrôle documentaire vient ensuite compléter les observations visuelles. Avoir lensemble des documents nécessaires au contrôle facilite les échanges : plans et surfaces des parcelles, plans des bâtiments, documents de comptabilité, cahier de culture, fiches techniques et certificats des intrants Pour le contrôle visuel, le contrôleur se rend dans les parcelles (vérification de labsence de contamination croisée) et dans les bâtiments de stockage, au chai et à la cave (pour vérifier les intrants, la concordance entre achats et récolte ). Il arrive que le contrôleur réalise un prélèvement de terre, de végétaux, de vin ou de vigne. Ces prélèvements sont réalisés pour un contrôle de routine, une analyse obligatoire (en lien avec lanalyse de risque), ou encore en cas de suspicion dutilisation de produits non autorisés en bio.
Le point avec Certipaq Bio : Les démarches dengagement en bio
Gwénaël LEREBOURS, AuteurSengager en bio et obtenir un certificat pour la commercialisation de produits bio nécessitent deffectuer plusieurs démarches. Dans un premier temps, lagriculteur doit compléter une demande de certification auprès dun ou de plusieurs organismes de contrôle (OC). Ceci permettra aux OC de sassurer de la recevabilité de la demande et de transmettre un devis adapté. Une fois que lagriculteur a choisi son organisme de contrôle, il doit lui transmettre les documents contractuels (devis et contrat), ainsi que la déclaration dengagement, après les avoir complétés, datés et signés (cet article apporte plus de détails sur ce que doit contenir la déclaration dengagement). Parallèlement, et sans attendre, lagriculteur doit se notifier auprès de lAgence BIO, via une démarche en ligne sur le site internet de cet organisme. Lorsque ces deux démarches (engagement avec un organisme certificateur et notification auprès de lAgence BIO) sont effectuées, lengagement officiel en agriculture biologique est effectif.
Le point avec Certipaq Bio : Que faire en cas de contamination par des résidus de pesticides ?
Gwénaël LEREBOURS, AuteurSi un opérateur suspecte quune partie de sa production a été contaminée par un produit ou par une substance non autorisés, il doit : identifier et isoler la partie de sa production contaminée ; vérifier si le soupçon peut être étayé ; ne pas commercialiser ou utiliser la partie de la production concernée. Si la contamination ne peut pas être écartée ou si elle est vérifiée, lopérateur doit immédiatement informer son organisme de contrôle. Ce dernier mènera alors une enquête pour établir lorigine et les causes de la contamination. Lobjectif est, entre autres, de déterminer si la contamination est intentionnelle, survenue à cause dun manque de mesures de précaution, accidentelle ou fortuite (les causes de contamination peuvent, en effet, être multiples, et sont listées dans larticle). Cette enquête conclura aussi sur létat de certification de la production contaminée.
Le point avec Ecocert : Nouvelle réglementation : rappel des exigences
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article fait le point sur les principales exigences du règlement bio (UE) 2018/848 en matière d'enregistrements obligatoires et de registres à tenir. Parmi ces exigences, listées pour les productions végétales et animales, certaines sont des nouveautés ou sont, depuis peu, clairement explicitées dans le cahier des charges.
Quelles sont les difficultés rencontrées par les éleveurs pour respecter les exigences du cahier des charges Demeter en termes de bien-être animal ? Et comment Demeter peut améliorer son évaluation du bien-être animal au cours des audits et de la certification ?
Ce mémoire a été réalisé suite à un stage au sein de l'association Demeter France, qui gère la marque certificatrice pour les produits issus de l'agriculture biodynamique, dans le cadre de la Licence Professionnelle "Agriculture Biologique Conseil et Développement" (ABCD). L'étude a d'abord porté sur la présentation de la structure Demeter, son fonctionnement, ses missions et son ancrage sur le territoire français. Des tableaux, comparant la réglementation européenne biologique 2018/848 et le cahier des charges Demeter 2022, mettent en évidence les points communs et les différences quant à leurs exigences en termes d'élevage. Afin de recueillir les difficultés des éleveurs face aux exigences du cahier des charges Demeter, des entretiens ont été menés avec 13 éleveurs, permettant de collecter des données telles que : le contexte de l'entreprise, la présentation des productions animales, la réflexion sur le bien-être animal, le déroulement de l'audit, la certification... Les résultats de ces entretiens sont présentés dans ce document.
Retour sur l'Assemblée Générale 2022 de la Fédération des Paysans Herboristes
LETTRE FILIÈRES FNAB - PPAM, AuteurCréée en 2016 par des producteurs de plantes médicinales et aromatiques pratiquant la vente directe, la Fédération des Paysans Herboristes (FPH) a pour mission de promouvoir et de favoriser la profession de paysan·ne-herboriste en vente directe. Pour cela, lors de l'AG de janvier 2022, une Charte définissant le métier et les valeurs défendues par les paysan·ne·s-herboristes a été votée, afin de mieux communiquer sur cette profession auprès du grand public, des porteur·euse·s de projets, des producteur·rice·s, des partenaires et des élus. La FPH travaille également, en partenariat avec le syndicat SIMPLES et la FNAB, et avec le soutien de FranceAgriMer, au dépôt d'un référentiel « Paysan-herboriste » au Répertoire national des certifications professionnelles, pour faire reconnaître la profession par lÉtat et permettre la formation de futur·e·s paysan·ne·s-herboristes. Cet article fait également le point sur les travaux en cours, notamment : - l'élargissement de la liste des plantes en vente libre ; - la création d'une base de données, afin de rendre accessibles aux producteur·rice·s les allégations de santé utilisables et permettant d'informer les clients sur les propriétés des plantes.
Signes de qualité : La Bio dans la jungle des labels
Maude CHABERT, AuteurLa consommation de produits alimentaires bio est en baisse. Ceci s'explique, notamment, par une perte de confiance des consommateurs en la valeur ajoutée de la bio. Le prix étant le premier frein à l'achat du bio, les consommateurs se replient sur des produits affichant certaines qualités (produits locaux, sans pesticides...). Dans le but de rappeler ce qui différencie la bio des autres signes de qualité, Greenpeace, le WWF France et le BASIC ont étudié les impacts socio-économiques et environnementaux de 11 démarches alimentaires, afin d'évaluer leur durabilité. Un schéma reprend les résultats obtenus par les différents labels, certifications et démarches alimentaires. Stéphanie Constant, maraîchère bio à Languédias (22), décrit la commercialisation de ses produits, intégralement en circuits courts.
Book of abstracts: Stakeholder Forum
Vianney LE PICHON, Auteur ; Stéphane BELLON, Auteur ; Philippe BARET, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Lors du Congrès mondial de la bio, qui sest déroulé à Rennes du 8 au 10 septembre 2021, lun des forums a été consacré au leadership. Son objectif était de réunir des praticiens, des penseurs et des décideurs politiques pour discuter de nouveaux concepts et idées afin de faire progresser lagriculture, et plus particulièrement lagriculture biologique, vers un plus haut niveau de durabilité. Ces différents acteurs ont été invités à apporter des contributions autour des neuf thèmes suivants : 1 - Les politiques comme leviers et expériences de plaidoyer : messages et cibles ; 2 - La bio à travers les générations : apprendre de lexpérience revivifiée par lénergie des jeunes générations ; 3 - Elever le niveau dexigence du secteur bio : pour plus dimpact dans le développement durable ; 4 - Comptabilisation des coûts réels et son intérêt pour lagriculture biologique : examen objectif des « solutions miracles » ; 5 - Pourquoi ny a-t-il pas plus de paysans qui se convertissent à lagriculture biologique : comment approcher les pas encore convaincus ? ; 6 - Agriculture biologique pour le développement : comment intégrer lagriculture biologique dans le discours des donateurs internationaux ? ; 7 - Partenariats stratégiques : faire équipe dans des problématiques inhabituelles ; 8 - atteindre et responsabiliser les consommateurs dans leur rôle de citoyens : quels intermédiaires cibler et avec quels messages ? ; 9 - Les orientations de lagriculture biologique : que signifie être un agent de changement ? Cet ouvrage compile les résumés de ces différentes contributions (une cinquantaine, conférences et présentations de poster confondues). Ces dernières ont abordé diverses productions et problématiques.
Book of abstracts: Supply and Value chain Forum
Charles PERNIN, Auteur ; Flavio PAOLETTI, Auteur ; Michel REYNAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ces dernières années, la demande mondiale en produits biologiques na cessé de croître. Ceci sest traduit par un développement des filières biologiques. Toutefois, pour être cohérent, il faut que ce développement s'effectue dans le respect des quatre principes établis par IFOAM : santé, écologie, équité et précaution. Lors du Congrès Mondial de la Bio, qui sest déroulé à Rennes du 6 au 10 septembre 2021, les différents acteurs des filières et des chaînes de valeurs, allant du producteur au consommateur, ont été invités à partager des expériences inspirantes, ainsi que des initiatives novatrices pour développer, transformer, faire évoluer dans le sens des principes IFOAM les filières agro-alimentaires et non-alimentaires biologiques. Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus dune soixantaine, conférences et présentations de posters confondues). Les contributions pouvaient sarticuler autour de six thèmes : 1 - Expériences et innovations pour une réduction continue des impacts environnementaux dans les processus de production ; 2 - Transformation des aliments et des produits non alimentaires : comment maintenir/améliorer la qualité et la sécurité des produits ? ; 3 - Comment mieux partager la valeur le long des chaînes dapprovisionnement, comment obtenir des produits biologiques équitables et améliorer les conditions de travail ? ; 4 - Assurer lapprovisionnement tout au long des filières ; 5 - Rôle des cahiers des charges dans le développement de pratiques respectueuses des principes de lagriculture biologique ; 6 - Élaboration de politiques favorables à lagriculture biologique pour les chaînes de valeurs et les filières.
Conduire son exploitation viticole selon les principes de l'agriculture biodynamique
Sandra BENNAMANE, Auteur ; Antoine CUEGNIET, Auteur ; Emma CARROT, AuteurBien qu'elle divise encore, la biodynamie recrute toujours plus d'adhérents, certifiés en France par deux organismes : Demeter (toutes filières) et Biodyvin (production viticole seulement). Dans cet article, les principes fondamentaux de l'agriculture biodynamique sont présentés : utilisation de préparations biodynamiques et d'extraits végétaux, travail en lien avec les rythmes cosmiques, sans oublier le respect des grands principes de l'agriculture biologique. Il est, en effet, nécessaire d'être certifié agriculture biologique pour obtenir une certification en agriculture biodynamique. Deux viticulteurs, installés dans le Languedoc-Roussillon, témoignent de leurs pratiques et de leurs observations, et prodiguent quelques conseils aux viticulteurs qui souhaiteraient se lancer.
Contrôles bio 2020 : un bilan rassurant malgré la crise
Sabrina ALBRECHT, AuteurEn collaboration avec Cebio, Bio Linéaires présente les chiffres-clés français des contrôles bio. Malgré la crise sanitaire, ces données rassurent le secteur et confirment le sérieux des contrôles bio en 2020 : en plus des audits annuels réalisés à 100 %, près de 20 % des opérateurs de la bio ont été inspectés de façon inopinée, contre 10 % de contrôles inopinés demandés par la réglementation.
Conversion à la viticulture biologique : Quels impacts économiques et techniques sur mon système d'exploitation ?
Nicolas MOUSSERIN, Auteur ; Alice ODOUL, Auteur ; Thibault CHATELAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | VALENCE CEDEX 9 (INEED Rovaltain TGV, 1 Rue Marc Seguin - BP 11150 Alixan, 26 958, FRANCE) : FRAB AUVERGNE-RHÔNE-ALPES | 2021Avec une demande des consommateurs de plus en plus orientée vers des produits locaux, de qualité et respectueux de l'environnement, la filière viticole bio poursuit son expansion. En région Auvergne-Rhône-Alpes, cela s'est traduit par une seconde vague de conversions des vignobles, soit une augmentation de 77 % de vignes engagées en bio entre 2016 et 2020. Le passage en bio, souvent initié par les préoccupations du viticulteur sur la santé humaine, est aussi motivé par une volonté de limiter son impact environnemental. Néanmoins, produire en bio engendre des coûts supplémentaires. Cette étude de la FRAB AuRA et de CERFRANCE Auvergne-Rhône-Alpes a pour objectif d'aider les viticulteurs dans leur réflexion sur l'évolution de leurs pratiques. Elle fournit, notamment, des informations sur la réglementation bio en viticulture, ainsi que des données chiffrées sur l'impact technico-économique d'une conversion d'un vignoble.
En direct de l'Inao : Gérer la transition en douceur
Olivier CATROU, AuteurLe nouveau règlement relatif à la production biologique entrera en application le 1er janvier 2022. Ce nouveau règlement (connu sous le numéro 2018/848) met un terme au règlement n°834/2007, qui a été en vigueur durant douze années. Néanmoins, comment va seffectuer la transition ? Contrairement aux directives européennes, les règlements européens entrent directement en application, sans requérir de transposition en droit national. Le Guide de lecture tenu par lInao ne vient quexpliquer les zones floues du règlement, et, même sans clarification dans le Guide, les règles doivent sappliquer. Comme la continuité de lactivité doit être assurée, les opérateurs nont pas besoin de se notifier de nouveau auprès de lAgence Bio, et les certificats délivrés par les organismes certificateurs resteront valides jusquà leur renouvellement. Concernant les produits, les produits certifiés bio avant le 31 décembre pourront continuer à être mis sur le marché jusquà épuisement des stocks. En revanche, ceux préparés à partir de 2022 doivent respecter la nouvelle réglementation. Comme la conversion bio a pu générer des investissements importants, notamment dans des bâtiments délevage, les éleveurs pourront, dans certains cas particuliers, garder leurs installations existantes jusquau 1er janvier 2030. Par ailleurs, lInao pourra continuer à délivrer des dérogations individuelles pour certaines situations strictement encadrées par la nouvelle réglementation.
Do organic standards have a real taste of sustainability? A critical essay
Felipe Alexandre DE LIMA, Auteur ; Daiane MÜLLING NEUTZLING, Auteur ; Marcus GOMES, AuteurLes normes biologiques visent non seulement à garantir le respect des exigences des consommateurs (notamment en termes de transparence), mais également à promouvoir des systèmes alimentaires durables. Elles sappuient essentiellement sur deux mécanismes : Les systèmes de certification par tierce partie (TPC) ou les systèmes de garantie participatifs (SPG). Actuellement, les impacts de ces mécanismes en matière de durabilité sont peu connus : les normes biologiques contribuent-elles à générer des systèmes alimentaires durables, dun point de vue social, écologique, économique et politique ? Cet essai critique a examiné ces deux mécanismes de contrôle et présente les potentiels et les pièges de l'institutionnalisation des normes biologiques. Il montre que les TPC ne sont pas garants de la durabilité globale des produits biologiques car ils se concentrent uniquement sur les aspects écologiques et économiques. Inversement, les SPG favorisent la durabilité sociale, écologique, économique et politique des systèmes alimentaires biologiques, en impulsant des dynamiques plus durables, telles que le rapprochement des agriculteurs et des consommateurs. Cependant, il est nécessaire dévaluer de façon critique les tendances du marché privé en ce qui concerne linstitutionnalisation des normes biologiques, celle-ci pouvant conduire à des contradictions avec les valeurs pionnières du mouvement bio.
La filière lait écologique naissante au Chili
Léo FUZEAU, AuteurAu Chili, l'association de producteurs Ecoterra essaie de mettre en place une filière longue de lait écologique. Créée en 2011 par des éleveurs de poules pondeuses, l'association a déjà réussi à faire certifier les ufs produits dans son réseau. A partir de 2017, elle a décidé de s'ouvrir à d'autres productions. 40 petits producteurs de lait de vaches élevées à l'herbe ont reçu une certification qui leur impose le respect des conditions suivantes : pas d'antibiotiques, pas d'hormones, peu de concentrés et 95 % de pâturage dans l'année. Pour le moment, cela concerne seulement de petits volumes de lait, mais Ecoterra souhaite se développer dans tout le Chili. L'objectif est aussi de faire certifier les fermes en bio et de poursuivre sa contribution active à la structuration des filières bio, dans toute l'Amérique du Sud.
Focus OIV: The world organic vineyard
Ce rapport étudie l'évolution des surfaces viticoles certifiées bio dans le monde, entre 2005 et 2019 (surfaces viticoles destinées à la production de raisins de cuve, de raisins de table et de raisins secs). Il est constitué de deux parties. La première partie explique les principes et la réglementation qui encadrent la viticulture biologique, ainsi que les systèmes de certification mis en place. La seconde partie apporte des chiffres et des informations sur la répartition des vignobles biologiques dans le monde, avec des focus sur chaque continent (Europe, Asie, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Océanie et Afrique). Globalement, le taux de conversion bio des vignobles a considérablement augmenté, depuis les années 2000. Sur l'ensemble de la période analysée par ce rapport, la surface viticole biologique a augmenté, en moyenne, de 13 % par an. En 2019, la viticulture bio était présente dans 63 pays répartis sur tous les continents. La superficie du vignoble bio était estimée à 454 000 ha, soit 6,2 % de la superficie viticole mondiale. L'Espagne, la France et l'Italie rassemblent, à eux seuls, 75 % des vignobles biologiques mondiaux. Les pays européens possèdent, globalement, les ratios « superficie du vignoble bio par rapport à la superficie viticole totale du pays » les plus importants : l'Italie consacre 15 % de son vignoble à la bio, suivie par la France (14 %) et l'Autriche (14 %). Le seul pays non européen à avoir un ratio élevé est le Mexique, avec 8 % de son vignoble certifié bio.
From its roots, organic inspires science, and vice versa: Book of Abstracts of the Science Forum at the Organic World Congress 2021, September 8-10, 2021
Gerold RAHMANN, Auteur ; Frédéric REY, Auteur ; Reza ARDAKANI, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Les racines scientifiques des systèmes biologiques sont ancrées dans les quatre principes établis par IFOAM : lécologie, la santé, léquité et la précaution. Des compétences scientifiques sont nécessaires pour une amélioration continue des aliments et des systèmes de production biologiques. Dans le cadre du Forum scientifique du Congrès mondial de la bio 2021 (Rennes, du 8 au 10 septembre 2021), les chercheurs ont été invités à partager leurs travaux en lien avec les cinq thèmes suivants : 1 Approches écologiques de la santé des systèmes ; 2 Qualité des produits et des process en agriculture biologique : méthodes et défis ; 3 Transition vers des systèmes alimentaires biologiques et durables ; 4 - Innovation en agriculture biologique : « sortir des sentiers battus » ; 5 - Cadres politiques et économiques comme moteurs d'un développement dynamique du secteur biologique. Diverses productions et thématiques ont été abordées au sein de ces différents thèmes : lélevage (de monogastriques et de ruminants), les productions végétales, la fertilité des sols, la résilience des systèmes, lautonomie, la sélection génétique, la qualité des aliments, la santé humaine, la certification, les marchés, les attentes des consommateurs, les politiques publiques Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus de 200, conférences et présentations de posters confondues).
Growing beyond resilience - 2nd International Conference on Biodynamic Research : August 30th to September 2nd 2021 / Dornach, Switzerland (online) : Conference Contributions
Jürgen FRITZ, Auteur ; Finja LAUER, Auteur ; Anette WILKENING, Auteur ; ET AL., Auteur | DORNACH (Rüttiweg 45, 4143, SUISSE) : GOETHEANUM (École supérieure de sciences de l'esprit) | 2021La recherche en agriculture biodynamique est menée dans de multiples secteurs agricoles (viticulture, grandes cultures, élevage ) et dans de nombreux endroits à travers le monde. La deuxième conférence internationale sur la recherche biodynamique sest tenue du 30 août au 2 septembre 2021. Dix partenaires se sont réunis pour organiser un programme varié, composé de plus de 60 contributions provenant dune quinzaine de pays. L'événement s'est déroulé en ligne pour inclure des personnes du monde entier, en s'adaptant aux différents fuseaux horaires. Cette deuxième édition avait pour fil conducteur « Grandir au-delà de la résilience ». Ce livre des contributions contient les résumés des différentes contributions (présentations, posters et ateliers) présentées lors de cette conférence. Certaines d'entre elles sont davantage axées sur la recherche scientifique, tandis que d'autres sont davantage basées sur lobservation et la réflexion. Ces contributions sont classées selon les grands thèmes suivants : viticulture, sol, croissance des végétaux, préparations biodynamiques, comparaison des systèmes de production, certification, sélection végétale, production et transformation laitière, bien-être animal, prospectives
HVE et bio : Une histoire compliquée
Tanguy DHELIN, AuteurLe développement de la certification HVE Haute valeur environnementale a entraîné sa comparaison, voire sa confrontation avec la bio. Si certaines voix alertent sur les dangers de confusion pour le consommateur, dautres prônent lapaisement et la complémentarité. La HVE peut, en effet, être vue comme une première marche pour permettre aux producteurs darriver à la certification bio. Néanmoins, en 2021, lattribution de 76 millions deuros de crédit dimpôt à la certification HVE a engendré des tensions. Déjà, en décembre 2020, des syndicats et des ONG avaient tenu une conférence de presse pour dénoncer "lillusion de transition écologique" de la HVE. Certains producteurs bio cumulent les deux certifications. Ils sont notamment intéressés par la dimension biodiversité de la HVE. Pour autant, France Nature Environnement souligne que les critères de la HVE ne vont pas assez loin. De plus, les systèmes biologiques entraînent déjà le développement dune certaine biodiversité. La différence essentielle entre ces deux certifications réside dans la possibilité dutiliser des produits phytosanitaires de synthèse avec la HVE. Les IFT à respecter pour obtenir la certification environnementale font dailleurs débat (pas assez restrictifs), ainsi que la liste des produits de traitement autorisés.
Label HVE : On frise la tromperie
UFC-QUE CHOISIR, AuteurLe label HVE (Haute valeur environnementale) a été mis en place par le ministère de l'Agriculture français, afin de promouvoir des exploitations avec de bonnes pratiques agricoles d'un point de vue environnemental. Celles qui décrochent ce label peuvent prétendre à certaines aides de la PAC, au même titre que les exploitations en agriculture biologique, et leurs produits font partie des exigences de 50 % de produits durables et/ou de qualité de la loi Egalim vis-à-vis de la restauration collective. Or, un rapport, réalisé par l'Office français de la biodiversité (OFB) en 2021, pointe les insuffisances de ce label. A ce jour, ce rapport a été classé confidentiel.
Lebensbaum : le bon goût du bio et plus encore
BIO-LINEAIRES, AuteurMarque allemande connue pour la qualité de ses épices, infusions et cafés, Lebensbaum est devenue un acteur majeur du marché bio en Europe et en Allemagne. Depuis plus de 40 ans, Lebensbaum construit des partenariats durables et équitables avec les producteurs ; ses produits, fabriqués avec des matières premières directement issues de la nature, sont certifiés bio. Cependant, l'entreprise va au-delà des exigences de la certification : utilisation de 100 % d'ingrédients bio, issus de productions aux critères stricts, notamment en biodynamie (certification Demeter). Grâce à son implication directement sur le terrain auprès de ses partenaires producteurs et par une batterie d'audits qualité assurés par ses collaborateurs, Lebensbaum garantit des produits goûteux et de qualité. Aujourd'hui, Lebensbaum affiche son engagement en devenant la première entreprise à obtenir la nouvelle certification de haut niveau We Care, portée par le FiBL.
Le point avec Certipaq Bio : Cumuler les certifications
François SOULARD, AuteurDe nombreux viticulteurs choisissent de cumuler plusieurs certifications comme, par exemple, la certification biologique et biodynamique. Cet article effectue un point sur les exigences générales de trois certifications : agriculture biologique (réglementation UE bio), Demeter et Haute valeur environnementale (HVE). Pour chacune dentre elles, un tableau récapitule les exigences en matière : de conditions dengagement et de contrôle, dutilisation de différents intrants (herbicides, insecticides, anti-mildiou, anti-oïdium, anti-pourriture grise), de fertilisation, de préservation de la biodiversité, de gestion de leau et de recours aux OGM.
Réforme du droit européen des semences : à vos marques, prêts, aux aguets !
RÉSEAU SEMENCES PAYSANNES, AuteurEn 2021, la Commission Européenne a lancé un important processus de réforme qui vise à revoir le droit européen de la production et de la commercialisation des semences et plants. Suite à plusieurs constats liés à la réglementation actuelle, et notamment face à des procédures d'enregistrement des variétés et de certification des semences peu adaptées aux variétés destinées à l'agriculture biologique, quatre options pour la réglementation future ont été identifiées par la Commission européenne (options 0, 1, 2A et 2B). Plusieurs propositions sont communes à ces différentes options : - la mise en cohérence du droit européen des semences avec les réglementations relatives à la santé des plantes, aux OGM et à l'AB ; - le renforcement de l'efficacité des systèmes d'enregistrement des variétés, de certification, d'inspection, d'étiquetage et de traçabilité des semences et plants ; - l'adaptation de la réglementation aux objectifs du "Pacte vert européen", aux stratégies "De la ferme à la fourchette" et "Biodiversité 2030", ainsi qu'au nouveau plan d'action sur le développement de l'AB.
Supplément Cosmébio : Changer de cosmétique, pour changer le monde !
Manon PARRET, Auteur ; Nicolas BERTRAND, Auteur ; Romain RUTH, Auteur ; ET AL., AuteurCréée en 2002, l'association Cosmébio est née dans un contexte où aucune réglementation n'existait pour encadrer la cosmétique bio et naturelle. Aujourd'hui, Cosmébio est la première référence mondiale pour les produits cosmétiques labellisés bio. Dans ce dossier, réalisé en collaboration avec Bio Linéaires, Cosmébio présente l'historique de l'association, de sa fondation jusqu'à la labellisation Cosmébio ; son évolution sur le marché bio ; et les événements grand public qu'elle propose pour guider les consommateurs, à travers la série d'articles suivants : 1 - Cosmébio, l'association professionnelle de la cosmétique bio et naturelle ; 2 - La certification Cosmos, préalable à la labellisation Cosmébio ; 3 - Les consommateurs de cosmétiques bio en quelques chiffres ; 4 - Les Trophées Cosmébio ; 5 - La Semaine de la cosmétique bio by Cosmébio ; 6 - In & Out : la tendance qui envahit la cosmétique bio ; 7 - Les allergènes dans les cosmétiques bio : l'exemple des huiles essentielles.
Accompagner un grand domaine vers la biodynamie
Stéphane COZON, Auteur ; Laurent DREYFUS, AuteurEn Allemagne, Christof Klemmer est conseiller agricole, spécialisé dans l'accompagnement de vastes domaines agricoles à grande technicité qui souhaitent passer en biodynamie et obtenir le label Demeter. Dans cet interview, il explique comment il travaille, montre les limites d'un "grand" domaine (jusqu'à 2 000 ha) pour travailler en biodynamie, mais aussi le changement qui s'opère au cours de la démarche. En Allemagne, ces grands domaines en agriculture biodynamique sont relativement bien acceptés par les consommateurs, à condition que les fermes soient diversifiées. A la fois conseiller et contrôleur, Christof décrit les principales difficultés qu'il rencontre. Il cite, par exemple, l'importance des relations humaines tout au long de la démarche, notamment celle de la confiance instaurée avec les agriculteurs pour une conversion réussie. Les agriculteurs apprennent à appliquer les préparations biodynamiques, mais aussi à changer leur regard sur ce qui les entoure. Christof réalise aussi un gros travail avec les distributeurs auprès desquels il défend le métier d'agriculteur biodynamique.
L'agriculture biologique : controverses et enjeux globaux de développement en Afrique
Ludovic TEMPLE, Auteur ; Hubert DE BON, AuteurEn se basant sur différentes situations en Afrique subsaharienne, un tour des controverses et des enjeux du développement de la bio en Afrique est réalisé, notamment autour des questions de sécurité alimentaire durable. Les normes des pays industriels ne pouvant rendre compte de la diversité des réalités agricoles africaines, de nouvelles formes de certification émergent. Un besoin de nouveaux indicateurs intégrant les questions de sécurité nutritionnelle et sanitaire est mis en avant, ainsi que de recherche de nouvelles méthodes pour comparer les systèmes biologiques et conventionnels.
Bilan de Cebio, association des OC : Les non-conformités en hausse
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLassociation Cebio regroupe les différents organismes certificateurs (OC) qui soccupent de la bio. En 2019, elle fédérait neuf OC (Alpes Contrôles, Biotek agriculture, Bureau Véritas, Certipaq bio, Certis, Certisud, Ecocert, Eurofins, Qualisud) et en comptabilisait trois de plus en 2020 (Afnor Certification, Ocacia et Control Union Inspections France). Lune des principales missions de Cebio est dharmoniser les mesures prises à l'échelle de lUnion Européenne et de la France : interprétations réglementaires, décisions de certification complexes En 2019, les neuf OC membres de Cebio avaient contrôlé 67 886 opérateurs, ce qui représente 106 649 inspections (les opérateurs se sont tous fait contrôlés une première fois, puis 50 % dentre eux ont été contrôlés une seconde fois de manière aléatoire). Ces contrôles avaient mobilisé 647 salariés. Au total, 59 814 non-conformités ont été relevées : 53 307 mineures (qui naltèrent pas le caractère biologique du produit), 6 334 majeures de type déclassement et 173 majeures de type suspension ou retrait de lhabilitation.