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Documents disponibles dans cette catégorie (65)


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En direct de l'Inao : Matériel hétérogène biologique : c'est parti !
Chloé KEMPEN, AuteurLe nouveau règlement bio UE n°2018/848, entré en vigueur le 1er janvier 2022, prévoit de nouvelles catégories de semences et plants utilisables en agriculture biologique, et ce, afin d'élargir l'offre commerciale disponible pour les agriculteurs certifiés. Le matériel hétérogène biologique, ou MHB, fait partie de ces nouvelles catégories, aux côtés des semences C2 et des variétés bio adaptées à la production bio (VBAPB). Le MHB compte des semences de populations plus hétérogènes que les variétés commerciales, avec un plus fort potentiel d'adaptation aux attentes et conditions de production des exploitations, et ne nécessitant pas d'inscription au catalogue officiel. Dans cet article, l'Inao donne des explications détaillées sur les aspects réglementaires relatifs à ce matériel végétal.
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Nouvelle réglementation pour les plants bio : Les points de blocage se lèvent
Arnaud FURET, AuteurUn nouveau règlement européen relatif à l'agriculture biologique est entré en vigueur le 1er janvier 2022. L'une des nouveautés est que cette nouvelle mouture concerne désormais les plants bio. Les acteurs de la filière arboricole française ont fait part de diverses inquiétudes face aux nouvelles mesures à prendre, concernant notamment le matériel d'origine ou encore l'obligation d'anticipation de 18 mois pour commander des scions avant plantation. Lors d'un webinaire organisé par le Grab le 17 décembre 2021, professionnels, instituts techniques et administration ont pu échanger sur ces questions. L'Inao a souhaité rassurer les acteurs de la filière sur certains points qui, s'ils sont entrés en application, visent surtout à favoriser la mise en place d'une filière bio structurée à l'horizon 2036.
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Le point avec Certipaq : Productions végétales : nouvelles règles
Gwénaël LEREBOURS, AuteurCet article fait le point sur les nouvelles mesures du règlement (UE) 2018/848, en application à partir du 1er janvier 2022, qui concernent les productions végétales, et plus particulièrement le matériel de reproduction : - quelles sont les dérogations possibles pour l'utilisation de matériel de reproduction des végétaux en bio (semences, plants, boutures..., en conversion ou non bio non traité après récolte) ; - sous quelles conditions un agriculteur peut-il commercialiser du matériel de reproduction ; - quels sont les produits phytosanitaires utilisables ; - quelles sont les conditions de mixité et de durée de conversion.
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Pour assainir le matériel fruitier : Le traitement à leau chaude en test
Marion COISNE, AuteurLe projet ThermoFruit, piloté par le CTIFL, sest penché sur le recours au traitement à leau chaude (TEC), afin de lutter contre les maladies épidémiques et émergentes sur le matériel végétal fruitier. Cette technique est déjà connue en viticulture. ThermoFruit vise à la tester sur du matériel végétal issu de plusieurs espèces fruitières, afin détablir des références en matière de durée et de température dimmersion. Le but final étant détablir un protocole applicable par les pépiniéristes et les multiplicateurs. La difficulté réside dans le fait de ne pas trop impacter les tissus végétaux (pour assurer une bonne reprise du matériel végétal), tout en maîtrisant le développement des pathogènes. Huit couples hôte-pathogène ont été testés (six espèces fruitières et quatre pathogènes) : le HLB (Huanglongbing) sur agrumes ; le virus de la sharka et l'ECA (enroulement chlorotique) sur abricotier et prunier ; la sharka sur pêcher ; le feu bactérien sur poirier et pommier. Les tests ont été réalisés sur des rameaux aoûtés. Ces derniers ont ensuite été greffés sous serre, puis leur taux de reprise et la présence du pathogène ont été évalués. Pour le couple prunier-ECA, il faut réaliser un bain à 45 °C durant 50 minutes ou plus. Pour les autres couples hôte-pathogène, les résultats sont intéressants, mais restent à approfondir. Inrae se penche notamment sur la possibilité deffectuer des bains de vapeur pour augmenter la température tout en gardant un bon taux de reprise.
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Vu au Sival 2022 à Angers
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article décrit plusieurs produits et innovations vus à lédition 2022 du Sival, le salon dédié aux matériels et aux services pour les productions végétales spécialisées : 1 Lentreprise Cichorium, basée en Espagne, propose un process clé en main pour cultiver des endives ; 2 Degravagri, distributeur de plants de fraisiers, de petits fruits rouges, dasperges et de rhubarbe, élargit sa gamme certifiée bio, notamment en fraisiers et framboisiers ; 3 - De Sangosse présente le Checkmate puffer, un diffuseur de phéromones contre le carpocapse et les tordeuses en arboriculture ; 4 Feldklasse propose deux nouvelles bineuses pour les cultures en planche (bineuse Rukaby) et les cultures sur butte (bineuse Pacorel) ; 5 Koppert, spécialiste dans la sélection de nématodes entomopathogènes contre les ravageurs, élargit sa gamme pour les cultures sous abris ; 6 Partner & Co présente sa gamme de semences Demeter de couverts végétaux ; 7 Sumi Agro propose un fongicide composé de terpènes pour lutter contre les maladies de conservation des fruits à pépins.
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Biobreizh : Travailler sur la diversité des choux-fleurs
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh continue davancer dans sa sélection de choux-fleurs. Cette coopérative bretonne de légumes bio a décidé de mettre en place sa propre sélection pour disposer, à terme, de variétés de choux-fleurs qui ne soient pas à CMS (stérilité mâle cytoplasmique). Les légumes à CMS sont issus dune méthode de sélection variétale qui consiste à stériliser le caractère mâle en introduisant une cellule externe dans la graine. Cette technique est particulièrement utilisée sur les crucifères afin déviter lautofécondation et de garantir une production plus homogène. Biobreizh a banni dès 2002 les variétés à CMS de son catalogue, refusant les manipulations biotechnologiques.
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Comment s'adapter au changement climatique en climat méditerranéen : les viticulteurs audois en pleine réflexion
Anaïs BERNEAU, AuteurDans l'Aude, comme ailleurs, les effets du changement climatique sur l'agriculture se font d'ores et déjà sentir : pluviométrie en baisse et de plus en plus épisodique sur l'année (épisodes cévenols violents), températures moyennes en hausse... Les viticulteurs, très présents dans ce département, cherchent à s'adapter. Pour les aider, un cycle de formations Vivea autour du changement climatique a été créé. Sont notamment abordés dans ces formations : l'introduction d'arbres (agroforesterie), de couverts végétaux (enherbement) ou de troupeaux (pâturage) dans les vignes, cette nouvelle diversité étant vue comme l'un des piliers d'une viticulture plus durable et résiliente. Les préparations "alternatives" (à base de plantes, d'huiles essentielles, etc.) font également des émules. D'autres travaux, initiés notamment par des groupes de viticulteurs, portent également sur la vinification et le matériel végétal.
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DiversiGo Séminaire de lancement : Vers un réseau des acteurs de la biodiversité cultivée en PACA
Ce diaporama a été présenté, le 25 janvier 2021, lors du séminaire de lancement du projet DiversiGo La biodiversité cultivée pour adapter lagriculture régionale au changement climatique. Ce projet est mené par les Groupes opérationnels du PEI (partenariat européen pour linnovation), à léchelle de la région PACA, et poursuit plusieurs objectifs : 1 prospecter, récupérer et multiplier du matériel végétal adapté aux conditions climatiques ; 2 expérimenter de manière participative ce matériel végétal ; 3 valoriser et organiser la logistique nécessaire au développement de filières ; 4 créer un réseau régional. DiversiGo concerne à la fois les grandes cultures, le maraîchage et larboriculture. Ce diaporama commence par détailler les caractéristiques de ce projet. Il présente ensuite les trois tables rondes organisées lors du séminaire de lancement. La première portait sur « Prospection, protection, multiplication », la deuxième sur « Evaluation, amélioration », et la troisième sur « Valorisation, structuration de filière ». Dans chacune dentre elles, des acteurs locaux (Bio de PACA, la Maison de semences paysannes Maralpine, le Grab, Agribio 04), ayant déjà mis en place des initiatives ou des projets en lien avec les objectifs de Diversigo, ont partagé leur expérience.
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Dossier : Remettre les porte-greffes au premier plan
Xavier DELBECQUE, Auteur ; Justine GRAVÉ, AuteurEn viticulture, l'importance du rôle des porte-greffes est passée peu à peu au second plan. Pourtant, ce matériel végétal qui fait le lien entre le sol et le reste de la plante est primordial et pourrait offrir de nombreuses possibilités d'adaptation face au changement climatique et aux évolutions des vignobles. Aussi, les recherches sur les porte-greffes pour en augmenter la diversité se développent. Parmi les pistes explorées, figure celle de la vigne sauvage Vitis sylvestris.
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Guide : Conversion & Conduite du KIWI en agriculture biologique dans le Sud-Ouest
En France, en 2019, plus de 400 vergers produisaient des kiwis bio sur une superficie totale de 1 038 ha, dont 438 ha basés en Nouvelle-Aquitaine. Dans cette région, les vergers de kiwis bio sont principalement localisés dans les vallées fluviales situées au sud de ce territoire. Les producteurs de cette région ont entamé une vague de conversions en 2018 et le développement du kiwi bio devrait encore saccentuer compte tenu de la demande des opérateurs économiques régionaux. Néanmoins, la conversion dun verger doit être mûrement réfléchie et les actions à mettre en place durant cette période doivent être anticipées. Ce guide technique est à la fois destiné aux futurs producteurs (éléments pour réussir sa conversion ou son installation) et aux producteurs biologiques déjà en activité (informations techniques). Il sappuie sur lexpérience de producteurs et dorganisations de producteurs, et apporte des informations sur : 1 Le matériel végétal à utiliser ; 2 La conversion ou la plantation dun verger de kiwis ; 3 La conduite du verger après plantation ; 4 La gestion de lenherbement ; 5 - Le recours aux engrais verts ou aux couverts végétaux ; 6 La gestion sanitaire du verger ; 7 Le canevas de traitement du kiwi en agriculture biologique ; 8 Les acteurs du kiwi en Nouvelle-Aquitaine.
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ECA et Prunus : nouvelles perspectives de lutte
Claudine GALBRUN, AuteurLe CTIFL a lancé deux projets de recherche et développement pour améliorer la lutte contre lECA (Enroulement chlorotique de labricotier) sur Prunus. Cette maladie est due à un phytoplasme, dont linsecte vecteur est le psylle. LECA affecte notamment les pruniers américano-japonais et peut entraîner la mort des arbres affectés. Le Casdar Thermofruit est lun des deux projets visant à proposer de nouveaux moyens de lutte aux arboriculteurs, notamment aux producteurs bio. Son objectif est dévaluer lefficacité du traitement à leau chaude pour assainir le matériel fruitier multiplié. Cette technique, qui consiste à tremper des organes végétatifs dans un bain deau chaude, a déjà fait ses preuves en viticulture pour lutter contre le phytoplasme associé à la flavescence dorée. Le deuxième projet est un programme variétal qui vise à évaluer le niveau de sensibilité des cultivars de pruniers à lECA. Ces deux projets se terminent en 2021.
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Liveseed : Report on the Cross-Visit: Germany and Switzerland
Ágnes BRUSZIK, Auteur ; Kaja GUTZEN, Auteur ; Katharina MEYER, Auteur ; ET AL., Auteur | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2020Ce rapport a été produit dans le cadre du projet européen Horizon 2020 Liveseed, qui vise à accroître la production de semences biologiques en Europe. Lune des actions menées au sein de ce projet s'intéressait à la multiplication et à la santé des semences bio afin dobtenir des semences de haute qualité. Pour cela, il était nécessaire de stimuler la production de semences biologiques dans les pays où le secteur était encore peu développé (Pologne, Hongrie, Roumanie ) et dencourager les échanges de connaissances, ainsi que les pratiques innovantes. Des visites croisées ont ainsi été organisées afin de favoriser ces échanges et de mettre en place des relations entre différents acteurs européens, dans le but de d'initier un réseau professionnel qui se maintiendrait après le projet. Lune de ces visites devait avoir lieu en Allemagne et en Suisse, du 12 au 14 mai 2020, mais elle a dû être annulée en raison de la pandémie de Covid-19. Quatorze experts, issus de différents pays européens, étaient conviés pour échanger sur plusieurs thématiques liées à la production de matériel végétal pour larboriculture et la viticulture : essais variétaux, aspects techniques et pratiques de sélection, protection des plantes lors de la multiplication, pratiques de conservation des variétés anciennes, organisation et contenu de la formation des agriculteurs pour la multiplication Ce rapport a pour but de compiler les connaissances qui ont été acquises malgré les circonstances, notamment à laide dentretiens approfondis réalisés à distance avec les experts.
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Le point avec Certipaq : Quels semences et matériel de reproduction végétative ?
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLa réglementation bio impose lusage de semences et de matériel de reproduction végétative biologiques. En cas de non-disponibilité en bio, des dérogations peuvent être accordées. Des semences et du matériel de reproduction végétative C2 peuvent être utilisés, à condition de prouver leur non-disponibilité en bio. À défaut de disponibilité en bio et en C2, et dans certains cas (espèces particulières, mélanges de semences fourragères...), lusage de matériel conventionnel est autorisé mais les semences ne doivent pas être traitées. La base de données du site www.semences-biologiques.org recense les disponibilités en semences et matériel de reproduction végétative bio. Cest également sur ce site quun producteur peut obtenir une dérogation. 24 espèces sont classées hors dérogation : leurs choix en variétés et leurs quantités en bio sont considérés comme suffisants. Pour les cas spéciaux et les espèces non listées, il faut vérifier la disponibilité sur les catalogues des fournisseurs. Concernant les mélanges de semences fourragères, ils doivent comporter au moins 70 % de bio (des dérogations sont possibles). Concernant lautoproduction de semences, les semences fermières C1 peuvent être semées en C1 ou en C2, et les C2 peuvent être implantées en C1, en C2 et en bio.
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Semences potagères : Vers du matériel hétérogène
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe nouveau règlement européen bio 2018/848 bouscule le monde de la semence. Il stipule que "deux nouveaux types de matériel génétique, caractérisés par une grande diversité génétique et phénotypique pourront être commercialisés : le matériel hétérogène bio, et des variétés adaptées à lagriculture bio" (ce texte de loi a déjà été voté, mais les textes dapplication ne sont pas encore finalisés). Autoriser le matériel végétal hétérogène remet en cause lun des piliers de la sélection végétale : les critères DHS (distinction, homogénéité et stabilité). Lors de lédition 2020 du Sival (Angers), les professionnels de ce secteur ont pu échanger sur ce sujet sensible et stratégique. Afin de mieux comprendre cette petite révolution, cet article commence par retracer un historique de la sélection végétale. Il effectue ensuite un point sur lévolution des attentes qui ont engendré cette autorisation dans la réglementation européenne. Il aborde également les pratiques actuelles (recours à des semences paysannes en partie illégales), ainsi que la notion de variété libre de droits et reproductible par tous. Le travail déjà effectué par certains obtenteurs et semenciers sur des variétés populations et anciennes est également présenté (des encarts détaillent la stratégie et loffre de quatre dentre eux : Bejo, Agrosemens, Graines Voltz et Vitalis). Les impacts de lhétérogénéité sont aussi précisés : rendements moins réguliers, choix de règles minimales à respecter, gestion des fraudes, etc. Enfin, Jacques Gautier, directeur général de Gautier Semences (investi dans le bio depuis 1998), explique comment son entreprise essaie de sadapter aux évolutions de la demande.
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Vitae, un pas vers une viticulture nouvelle
Xavier DELBECQUE, AuteurLe projet Vitae a pour objectif de mettre au point un itinéraire technique de rupture pour se passer de produits phytosanitaires en viticulture. Ce projet est lauréat de lappel à projets « Cultiver et protéger autrement » lancé par lAgence nationale de la recherche. Il va être doté dun financement de trois millions deuros pour six ans. Avec les systèmes de production actuels, il existe un plancher en matière de diminution des traitements, en dessous duquel il est difficile de descendre. Cest pourquoi il devient nécessaire de travailler sur des systèmes en rupture. Pour cela, plusieurs voies seront explorées dans Vitae, notamment les variétés résistantes (travail sur le pyramidage des gènes, sur la résistance au black-rot et à la flavescence dorée ) et le biocontrôle (lutte contre le mildiou par perturbation de la reproduction sexuée, travail sur les microorganismes du sol pour voir si certains dentre eux peuvent réduire linoculum de certaines maladies ). Vitae sintéressera aussi à la performance globale de ces systèmes sans pesticides, de la production du raisin jusquà la vinification.