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Le point avec Certipaq : Quels semences et matériel de reproduction végétative ?
Gwénaël LEREBOURS, AuteurLa réglementation bio impose lusage de semences et de matériel de reproduction végétative biologiques. En cas de non-disponibilité en bio, des dérogations peuvent être accordées. Des semences et du matériel de reproduction végétative C2 peuvent être utilisés, à condition de prouver leur non-disponibilité en bio. À défaut de disponibilité en bio et en C2, et dans certains cas (espèces particulières, mélanges de semences fourragères...), lusage de matériel conventionnel est autorisé mais les semences ne doivent pas être traitées. La base de données du site www.semences-biologiques.org recense les disponibilités en semences et matériel de reproduction végétative bio. Cest également sur ce site quun producteur peut obtenir une dérogation. 24 espèces sont classées hors dérogation : leurs choix en variétés et leurs quantités en bio sont considérés comme suffisants. Pour les cas spéciaux et les espèces non listées, il faut vérifier la disponibilité sur les catalogues des fournisseurs. Concernant les mélanges de semences fourragères, ils doivent comporter au moins 70 % de bio (des dérogations sont possibles). Concernant lautoproduction de semences, les semences fermières C1 peuvent être semées en C1 ou en C2, et les C2 peuvent être implantées en C1, en C2 et en bio.
Semences potagères : Vers du matériel hétérogène
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe nouveau règlement européen bio 2018/848 bouscule le monde de la semence. Il stipule que "deux nouveaux types de matériel génétique, caractérisés par une grande diversité génétique et phénotypique pourront être commercialisés : le matériel hétérogène bio, et des variétés adaptées à lagriculture bio" (ce texte de loi a déjà été voté, mais les textes dapplication ne sont pas encore finalisés). Autoriser le matériel végétal hétérogène remet en cause lun des piliers de la sélection végétale : les critères DHS (distinction, homogénéité et stabilité). Lors de lédition 2020 du Sival (Angers), les professionnels de ce secteur ont pu échanger sur ce sujet sensible et stratégique. Afin de mieux comprendre cette petite révolution, cet article commence par retracer un historique de la sélection végétale. Il effectue ensuite un point sur lévolution des attentes qui ont engendré cette autorisation dans la réglementation européenne. Il aborde également les pratiques actuelles (recours à des semences paysannes en partie illégales), ainsi que la notion de variété libre de droits et reproductible par tous. Le travail déjà effectué par certains obtenteurs et semenciers sur des variétés populations et anciennes est également présenté (des encarts détaillent la stratégie et loffre de quatre dentre eux : Bejo, Agrosemens, Graines Voltz et Vitalis). Les impacts de lhétérogénéité sont aussi précisés : rendements moins réguliers, choix de règles minimales à respecter, gestion des fraudes, etc. Enfin, Jacques Gautier, directeur général de Gautier Semences (investi dans le bio depuis 1998), explique comment son entreprise essaie de sadapter aux évolutions de la demande.
Vitae, un pas vers une viticulture nouvelle
Xavier DELBECQUE, AuteurLe projet Vitae a pour objectif de mettre au point un itinéraire technique de rupture pour se passer de produits phytosanitaires en viticulture. Ce projet est lauréat de lappel à projets « Cultiver et protéger autrement » lancé par lAgence nationale de la recherche. Il va être doté dun financement de trois millions deuros pour six ans. Avec les systèmes de production actuels, il existe un plancher en matière de diminution des traitements, en dessous duquel il est difficile de descendre. Cest pourquoi il devient nécessaire de travailler sur des systèmes en rupture. Pour cela, plusieurs voies seront explorées dans Vitae, notamment les variétés résistantes (travail sur le pyramidage des gènes, sur la résistance au black-rot et à la flavescence dorée ) et le biocontrôle (lutte contre le mildiou par perturbation de la reproduction sexuée, travail sur les microorganismes du sol pour voir si certains dentre eux peuvent réduire linoculum de certaines maladies ). Vitae sintéressera aussi à la performance globale de ces systèmes sans pesticides, de la production du raisin jusquà la vinification.
1er colloque national Dephy Arboriculture : Des résultats, des témoignages, des perspectives
Baptiste LABEYRIE, AuteurLancé en 2010 et action majeure du Plan Ecophyto, le réseau Dephy déploie, éprouve et valorise des techniques et systèmes de culture réduisant l'usage des produits phytosanitaires tout en étant performants sur les plans économique, social et environnemental. Pour la filière arboriculture, un premier colloque, organisé le 29 janvier 2019, a permis de faire un point détape sur les avancées du réseau. Les résultats de baisse dIFT (Indice de fréquence de traitement) sont là, variables selon les espèces et les contextes. Les résultats économiques aussi, illustrés notamment par le témoignage dagriculteurs du réseau Dephy Ferme. Ces agriculteurs, les ingénieurs réseau qui les accompagnent et les expérimentateurs du réseau Dephy Expe échangent au quotidien sur de nouvelles solutions, de nouvelles pratiques et de nouvelles stratégies. Dans ce colloque, certains thèmes ont été particulièrement abordés : - Les techniques alternatives pour la gestion de lenherbement sans herbicide : désherbage mécanique, pâturage, application de bâches, etc. ; - Limportance de la sélection dun matériel végétal moins sensible aux bioagresseurs ; - Lintégration de la biodiversité dans les stratégies de réduction des intrants phytosanitaires.
Filières semences et plants biologiques en France : Les règles dutilisation des semences pour un agriculteur biologique
Emmanuel PLANTIER, AuteurUne semence (ou un matériel de reproduction végétative) biologique est issue dune plante mère (ou dune plante parentale) qui a été cultivée conformément aux règles de lAB durant au moins une génération, ou, pour les plantes pérennes, pendant deux saisons de végétation. En France, il existe deux bases de données pour connaître la disponibilité en semences et plants bio : celle de l'INAO et www.semences-biologiques.org, qui permet aux fournisseurs de faire connaître leurs disponibilités en variétés. Chaque année, lINAO examine la situation des différentes espèces végétales afin de cerner celles dont lapprovisionnement en semences ou plants bio est difficile. Sa base de données permet également deffectuer des demandes de dérogations en cas de déficit. Globalement, loffre en France est insuffisante, voire très insuffisante pour certaines espèces (en quantité et en choix de variétés). Les difficultés en matière dapprovisionnement sont récurrentes, et un manque de variétés adaptées a été observé, notamment pour certains légumes (ex : pas de semences de carottes bio adaptées au Sud-Ouest). Les investissements dans la sélection et dans les techniques de production de semences biologiques sont actuellement trop faibles. Il faudrait que la filière se structure et que les entreprises semencières répondent à cet enjeu.
Traitement à l'eau chaude pour l'assainissement du matériel fruitier : Le projet ThermoFruit évalue la faisabilité
Yoann BRANS, AuteurLe matériel fruitier multiplié et implanté sur le territoire français est soumis à une forte pression sanitaire, ce qui influe sur la compétitivité du secteur. Les multiplicateurs, comme les centres de ressources biologiques, sont de plus en plus sollicités pour produire et maintenir du matériel sain. En plus des solutions existantes de traçabilité et de certification, le projet ThermoFruit propose dévaluer la faisabilité du traitement à leau chaude pour lassainissement de matériels fruitiers multipliés et échangés sur le territoire. Après avoir évalué, dans un premier temps, limpact du traitement sur les tissus végétaux, leffet du traitement sera testé sur plusieurs pathogènes fruitiers préoccupants pour la filière (sharka, huanglongbing, feu bactérien, ECA). Une évaluation de la mise en uvre, à large échelle, sur le territoire, sera également effectuée.
Trois points clés du verger bio
Adrien LASNIER, AuteurEn Provence-Alpes-Côte dAzur, deux journées techniques consacrées à la production de pommes et de poires biologiques ont été organisées par la Chambre régionale dagriculture. Lune sest tenue dans le Vaucluse et lautre dans les Hautes-Alpes. Elles ont permis dévoquer certains points fondamentaux sur la conception et la conduite dun verger bio. Elles ont rappelé limportance du choix du matériel végétal, et notamment celui du porte-greffe, qui détermine la vigueur de larbre. La distance de plantation doit également être adaptée en fonction des variétés (elle peut être abaissée à 1,20 m voire 1 m pour les variétés à faible vigueur). Il est également important de réguler la charge des fruits. En bio, il nexiste pas de produit éclaircissant homologué, la taille des arbres est la principale méthode pour obtenir une charge de fruits adaptée. Certains produits peuvent cependant avoir des effets secondaires éclaircissants, tels que lhuile combinée au soufre ou la bouillie sulfocalcique. Il est également possible de poser des filets alt abeilles pour limiter la pollinisation. Autre point incontournable : la protection du verger. En bio, la régulation naturelle des ravageurs est importante. Même si elle ne fonctionne pas sur toutes les espèces de ravageurs, elle permet de limiter leur pression globale.
GONEM : Groupe Opérationnel sur la gestion des NEMatodes à galles en maraîchage en PACA
Hélène VEDIE, AuteurGONEM est un projet des groupes opérationnels du Partenariat Européen pour lInnovation (PEI). Il est porté par le GRAB et soutenu par des fonds du Feader et de la région PACA. Il a commencé en 2018, pour une durée de 4 ans. Son objectif est de développer et dévaluer différentes stratégies de lutte alternatives contre les nématodes à galles en maraîchage. Il sinscrit dans une démarche de recherche participative. Le projet est en effet multipartenarial : chercheurs, expérimentateurs, conseillers et dix maraîchers. Une phase de co-conception a permis de mettre en place des systèmes culturaux innovants sur chaque exploitation. Ces systèmes ont été conjointement élaborés par tous les acteurs. Ainsi, dix expérimentations système ont vu le jour afin détudier des combinaisons cohérentes de pratiques (choix du matériel végétal, techniques culturales à visée assainissante). Ces expérimentations concernent principalement des systèmes sous abris froids. Leur évaluation se fera en collaboration étroite avec lensemble des acteurs. Lobjectif est de stimuler linnovation et le changement de pratiques chez des agriculteurs.
Le point avec Bureau Veritas : Guide de lecture : dernières mises à jour
Gilles BILLON, AuteurLes dernières modifications du guide de lecture français relatif à la réglementation européenne sur l'agriculture biologique ont été validées par le Comité national de l'agriculture biologique en juillet 2018. Elles concernent : - les semences et le matériel de reproduction végétative, notamment pour les PPAM et les petits fruits et dans le cadre d'essais ; - le contrôle des points de vente collectifs de producteurs ; - l'interdiction des cultures en hydroponie et en aéroponie ; - la justification de l'usage de matières fertilisantes ; - des précisions sur les fertilisants autorisés.
Réglementation des plants fruitiers : où en est-on ?
Le 1er janvier 2017, en application de la directive européenne 2008-90, un nouveau cadre réglementaire concernant la commercialisation des matériels de multiplication et des plantes fruitières a vu le jour. Le Réseau Semences Paysannes la analysé et en propose une lecture à travers une fiche de synthèse (accessible via cet article). La nouvelle réglementation impose : - quun matériel végétal « en vue dun usage commercial » doit être qualifié ou certifié (le minimum obligatoire étant la qualification CAC pour une commercialisation en France) ; lidentification variétale (possible soit par un enregistrement au catalogue officiel national des variétés, soit par lécriture au répertoire national) ; - lenregistrement des fournisseurs ; - lobligation détiquetage et demballage, variant selon le type de matériel. Le Réseau Semences Paysannes replace dans ce nouveau contexte les moyens de vente, déchange et de dons possibles nenfreignant pas les obligations citées ci-avant.
Variétés résistantes : L'Occitanie déploie ses plants
Frédérique ROSE, AuteurLe Conseil interprofessionnel des vins du Languedoc (CIVL) est, depuis longtemps, engagé dans le développement de variétés résistantes au mildiou et à l'oïdium (11 variétés françaises). Aujourd'hui, face à la dynamique de partenariats professionnels, scientifiques et techniques, en Occitanie, la Région annonce son soutien financier pour un plan de déploiement de ces cépages résistants. Eric Serrano, directeur de l'IFV Sud-Ouest, précise que le premier enjeu est de fournir aux professionnels les variétés résistantes déjà disponibles, le plus rapidement possible. Dix années étant nécessaires entre l'arrivée des sarments à l'IFV et leur mise en vente chez les pépiniéristes, le plan est également un moyen d'anticiper de nouveaux cépages (multiplication des premiers bois et tests). Une première phase de plantation est prévue en 2018, avec des variétés de l'INRA (Inra Resdur1 et Bouquet). Elles s'intègreront dans les réseaux de suivis et d'expérimentations tels qu'Oscar, annonce Loïc Le Cunff, du pôle national matériel végétal de l'IFV. L'analyse des marchés et une réflexion avec les ODG (organisme de défense et de gestion) et l'INAO seront essentielles car, pour le moment, ces vins ne peuvent pas être commercialisés sous label AOP. Des estimations prévisionnelles de la disponibilité en plants français des variétés résistantes sont fournies par le pôle national matériel végétal de l'IFV.
GRAB : Bilan des principaux essais en maraîchage en 2016
Chloé GASPARI, Auteur ; Jérôme LAMBION, Auteur ; Catherine MAZOLLIER, Auteur ; ET AL., AuteurEn 2016, comme depuis plusieurs années, le GRAB (Groupe de Recherche en AB) a conduit différents essais en maraîchage, en partenariat avec dautres structures de recherche-expérimentation, des chambres dagriculture et des groupements dagriculteurs bio. Les principaux résultats de la campagne sont présentés dans cet article. Ces essais ont été mis en place sur la station expérimentale du GRAB mais aussi chez des maraîchers des régions Provence-Alpes-Côte dAzur et Languedoc-Roussillon. Ils sont répartis selon cinq grandes thématiques : I) la fertilité et lentretien des sols, avec des essais sur les couverts végétaux utilisés en paillage de surface avec travail du sol réduit et sur les engrais verts dété à base de légumineuses sous abri ; II) la gestion des bioagresseurs, avec des travaux sur les nématodes à galles ou encore les ravageurs aériens ; III) l'environnement et la biodiversité fonctionnelle, thématique qui concernait, entre autres, les punaises prédatrices contre les acariens et les bandes fleuries de vivaces ou dannuelles pour favoriser les ennemis naturels des pucerons, y compris en contexte agro-forestier ; IV) le matériel végétal adapté à lAB, avec des essais variétaux en espèces de diversification (fenouil, chou rave, mini blette, clayton de Cuba), et en espèces de poivron, patate douce, chou pointu, radis, salades, poireau, fenouil dautomne ; V) la valorisation de la biodiversité de pays et des semences paysannes, avec une participation à lanimation du réseau EDULIS (Ensemble Diversifions et Utilisons Librement les Semences) et une évaluation participative de variétés reproductibles. Les comptes rendus complets de ces essais sont accessibles sur le site du GRAB. Un zoom présente brièvement différents projets consacrés à la problématique des nématodes dans lesquels le GRAB est ou a été impliqué.
Rencontre technique châtaigne : Renaissance d'un fruit (presque) oublié ?
Bernard HENNION, AuteurLe 7 avril 2016, le Ctifl et le Syndicat national des producteurs de châtaignes ont co-organisé une rencontre technique consacrée à la filière castanéicole. Si celle-ci a connu un fort déclin en un siècle, passant d'une production de 500 000 tonnes à moins de 10 000 tonnes, elle connaît aujourd'hui un regain d'intérêt. Ses deux principales orientations sont : - la remise en valeur de cette production, bénéficiant d'une forte image de naturalité ; - la mise en adéquation de la production avec les contraintes technico-économiques et sociales actuelles. En termes de protection phytosanitaire, la recherche de méthodes de lutte biologique est apparue comme une priorité (utilisation de parasitoïdes, confusion sexuelle, utilisation d'infra-doses de sucre...).
Les rencontres techniques Ctifl-Itab agriculture biologique légumes : Gestion de la matière organique et matériel végétal
Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurLe 17 mars 2016, une centaine d'acteurs de la filière légumes biologiques (techniciens, conseillers, producteurs, chercheurs...) s'est réunie, à Carquefou, à l'occasion de la rencontre technique Ctifl-Itab consacrée à cette filière. A travers deux ateliers, deux thématiques majeures ont été abordées : la gestion de la matière organique et le matériel végétal. Après quelques rappels, notamment sur la réglementation en vigueur, les derniers résultats de recherche et d'expérimentation ont été présentés. En ce qui concerne la gestion de la matière organique, les travaux présentés portent sur : - les couverts végétaux en interculture (groupe de travail animé par l'Itab en partenariat avec l'APCA) ; - la composition et la valeur nutritive des engrais et amendements organiques ; - MUR2E, un nouvel outil d'aide au compostage ; - les cultures intermédiaires dans la gestion des nématodes sous abri ; - la gestion des bioagresseurs telluriques par l'utilisation de pratiques améliorantes en interculture. Pour l'atelier dédié au matériel végétal, les présentations ont porté sur : - le réseau national sur le criblage variétal des potagères en AB ; - l'inscription des variétés légumières ou comment valoriser leur résistance génétique aux bioagresseurs ; - le greffage : que peut-on attendre dans la maîtrise des bioagresseurs ? ; - le développement de différentes approches de sélection : intégration des pratiques agronomiques et de la qualité sensorielle.
Le salon Tech & Bio 2015 : Matériel végétal et maîtrise des ravageurs
Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Alain GARCIN, AuteurLes 23 et 24 septembre 2015, la cinquième édition du salon Tech & Bio, organisée sur le Lycée agricole du Valentin, dans la Drôme, a accueilli près de 16 000 visiteurs, dont la moitié provenant de l'agriculture conventionnelle. Les conférences co-organisées par le Ctifl et l'Itab avaient pour thématiques la sélection et l'évaluation du matériel végétal en arboriculture et la maîtrise des ravageurs par la biodiversité en maraîchage.