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Bioportrait : La Fourche, le distributeur spécialisé bio en ligne et partenaire de Biolait, sort son épingle du jeu !
Marion LE DU, AuteurDepuis 2018, le magasin bio en ligne La Fourche distribue des produits de consommation bio, avec l'ambition de rendre la consommation bio accessible à toutes et à tous. Grâce à sa communauté d'adhérents (abonnement à 59 /an) qui limite les frais de marketing, La Fourche peut diminuer ses marges et pratiquer des prix plus attractifs que dans le commerce physique. Certifié Agri-Éthique France, label de commerce équitable français, le magasin sélectionne ses producteurs et des marques bio engagées dans le respect de la santé des consommateurs, de l'environnement et des producteurs. Courant 2021, La Fourche a mis en place la vente de lait demi-écrémé, de marque La Fourche, en partenariat avec Biolait.
Communiqué de presse : Avec 2 % de croissance, le commerce équitable résiste à l'inflation : Son modèle continue de parler aux Français·es
En France, en 2022, alors que les achats alimentaires sont en baisse de 4,6 % en raison de l'inflation, le commerce équitable a poursuivi son développement, avec une progression de 2 %, et représente désormais un marché de 2,1 milliards deuros. Ce modèle économique, basé sur la sécurisation de revenus décents pour les producteurs, continue d'être soutenu par les Français·es. De plus, il a su maîtriser les hausses de prix, en ne répercutant aucune spéculation sur le prix payé par les consommateur·rices. Dans ce communiqué, Commerce Équitable France publie les données économiques du secteur, décrypte la situation et présente les propositions de ses adhérents visant à engager les distributeurs dans la transformation des modes de consommation et de production vers des modèles qui allient justice sociale et transition agroécologique.
Contractualiser en grandes cultures : Une assurance sur lavenir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa contractualisation pluriannuelle et souvent multipartenaire (agriculteurs, collecteurs, transformateurs, par exemple) est mise en avant comme étant la « pierre angulaire de la structuration des filières » en AB, notamment en grandes cultures. Cependant, le contexte de baisse des prix (avec une offre trop importante) et le manque de visibilité du marché malmènent cette approche. Les prix du marché sont en net recul et, parfois, sont « en deçà du niveau bas de la fourchette à payer aux producteurs » prévue dans certains contrats. Des transformateurs peuvent alors préférer jouer les prix et se fournir sur le marché libre. Or, la stratégie de jouer le court terme et de ne plus privilégier la contractualisation peut amener à fragiliser durablement les filières grandes cultures bio. Dans un contexte où lorigine France est un point bien ancré dans les habitudes des consommateurs, la sécurisation des approvisionnements, qui plus est les plus locaux possible, est un élément essentiel. Avoir une vision pluriannuelle reste donc un gage davenir : lensemble des acteurs semblent en être conscients, y compris la distribution. Les logiques de partenariat, autour de démarches de qualité, type commerce équitable, sont des réponses plus que jamais pertinentes. Néanmoins, chaque filière doit « se pencher sur ses particularités ».
Galerie des acteurs de la bio 2023
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 24 acteurs bio présentés dans ce dossier (grossistes, fournisseurs, entreprises, importateurs, gestionnaires de marques, distributeurs, transformateurs), qu'ils soient historiques ou start-ups innovantes, sont tous animés par une volonté de résilience, de rigueur et de performance sur leurs marchés. Ces entreprises sont de tailles différentes : certaines sont des PME, d'autres des réseaux de magasins indépendants. Dans ce dossier, chacun de ces 24 acteurs présente ses produits et ses engagements (santé humaine, biodiversité, conditions de vie des producteurs), ainsi que ses innovations.
Le marché alimentaire bio en 2022
C. RENAULT, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Ce rapport d'évaluation du marché alimentaire bio français 2022, réalisé par AND International pour l'Agence BIO, visait à estimer l'évolution du marché en 2022 et les perspectives pour 2023. D'après les réponses des opérateurs économiques des filières biologiques aux enquêtes d'AND International, les ventes de produits alimentaires bio sont en recul de près de 5 % en valeur et de 9 % en volume. Ce sont les ventes de viandes biologiques qui sont les plus impactées par la baisse de consommation des ménages. À ceci, s'ajoute un taux de déclassement atteignant les 40 % à certaines périodes de l'année pour le lait, les ufs et la viande de porc, ce qui pousse certaines exploitations à abandonner la certification bio. Quant à l'aval, le nombre d'emplois est en diminution pour la première fois depuis 15 ans, particulièrement dans le commerce de détail spécialisé. Des analyses transversales sont réalisées sur plusieurs autres thématiques : le commerce équitable bio, la situation dans les différentes régions, le marché de la restauration, les fruits et légumes frais, le vin bio, les céréales, les oléoprotéagineux, le secteur laitier, les viandes de boucherie, les productions avicoles, les produits alimentaires intermédiaires (farine, sucre, huile...).
Observatoire du commerce équitable 2022
En France, en 2022, le commerce équitable a résisté face à la crise : malgré le contexte défavorable, la vente de produits issus du commerce équitable a enregistré une hausse de 1,96 % entre 2021 et 2022 (à noter que 83 % des produits du commerce équitable sont également bio). Entre 2018 (année de référence avant la pandémie de Covid-19) et 2022, le nombre de références de produits équitables a augmenté de 47 %, malgré la période 2021-2022 qui a été particulièrement marquée par l'abandon de 18 % du nombre de références de produits équitables (-20 % pour les produits internationaux et -2,6 % pour les produits origine France). Dans ce document, l'Observatoire du commerce équitable présente les données 2022 de la consommation équitable en France : 1 - Évolution des ventes ; 2 - Focus sur les familles de produits ; 3 - Commerce équitable et bio ; 4 - Distribution et lieux de vente. Pour finir, une section est consacrée à la vente des "ingrédients" de commerce équitable (produits dont un seul ingrédient est issu du commerce équitable).
Les atouts du commerce équitable pour accélérer la transition agroécologique en France
Le commerce équitable, en fort développement dans les filières françaises depuis 10 ans, contribue activement à accélérer la transition agroécologique des modes de production. Ce document fait la synthèse d'une étude terrain, menée par Commerce Équitable France, qui a mis l'accent sur 3 engagements-clés du commerce équitable et qui a identifié 7 leviers sur lesquels s'appuyer pour accélérer la transition agroécologique des modes de production. Engagement 1 : Des moyens économiques plus équitables ; Engagement 2 : Une sécurisation économique avec des contrats longue durée ; Engagement 3 : Une gouvernance démocratique renforcée au service de projets collectifs.
Les atouts du commerce équitable pour accompagner la transition agroécologique en France : 14 filières passées à la loupe
Le commerce équitable instaure des partenariats économiques entre entreprises et groupements de producteur.rice.s visant à rééquilibrer les rapports de force et à réunir les conditions pour développer des pratiques agricoles respectueuses de la planète et des personnes. Afin denrichir cette compréhension, Commerce Équitable France a étudié les outils de pilotage de la transition agroécologique dont se sont dotés 14 groupements de producteur.rice.s engagés dans ces partenariats de commerce équitable (Biolait, Cavac, Les Compagnons Du Miel ) et a questionné lefficacité de ces outils pour une forte écologisation des pratiques agricoles. Commerce Équitable France a, en particulier, exploré deux engagements complémentaires du commerce équitable : le renforcement de la gouvernance collective des groupements de producteur.rice.s ; le partenariat économique (les acheteurs doivent, en effet, sengager sur la durée, payer un prix équitable et financer un fonds de développement).
Baromètre Max Havelaar France de la transition alimentaire : 4ème édition Novembre 2022
MAX HAVELAAR FRANCE, Auteur ; OPINIONWAY, Auteur | NANTERRE (Château Etic, 75 Allée des Parfumeurs, 92 000, FRANCE) : MAX HAVELAAR FRANCE | 2022Ce document présente les résultats du sondage OpinionWay réalisé, en 2022, pour Max Havelaar, sur les attentes des consommateur·rices français·es. Ce sondage a mis en lumière l'attachement à la consommation responsable et la sensibilité aux valeurs qu'elle permet de défendre, et ce, malgré la crise économique et l'inflation. Si les Français.es sont contraints, face à linflation, d'accentuer leur attention portée au prix, lalimentation responsable et le commerce équitable se maintiennent et continuent dêtre plébiscités par les citoyens.nes, que ce soit au sein du foyer ou dans les cantines scolaires des enfants. Les achats en vente directe sont en hausse, ce qui permet de soutenir et de rémunérer justement les producteurs locaux. Malgré l'inflation, des consommateur·rices priorisent la qualité au prix et attendent des entreprises et des collectivités locales qu'elles maintiennent leur part defforts pour amorcer la transition alimentaire.
La bio au salon CFIA de Rennes : Miser sur la proximité
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe Carrefour des fournisseurs de lindustrie agroalimentaire (CFIA) sest tenu du 8 au 10 mars 2022, à Rennes. Un pôle réservé à lagriculture biologique a réuni, pour la seconde fois, une quinzaine dentreprises. Cet article apporte des informations sur les productions et la gestion des approvisionnements de trois dentre elles : lUfab, la Minoterie Suire et Biolintec. LUfab (Union française dagriculture biologique) est une filiale de la coopérative Le Gouessant. Une part de sa production est destinée à lalimentation humaine. Depuis deux ans, elle travaille sur une gamme dingrédients végétaux (protéines, amidons et fibres), à base de pois et de fèves, qui offrent des applications culinaires en fast-food, sauces, tartinades, etc. Les approvisionnements ont été difficiles en 2021 suite à des récoltes catastrophiques. Lobjectif est de multiplier par dix les volumes de pois et de féveroles transformés dici sept ans. La Minoterie Suire fait partie des moulins pionniers de la bio (depuis 1979). Actuellement, 90 % de sa production est bio. Une partie de son blé bio est également certifié Agri-Ethique : la plupart des achats passent par des contrats pluriannuels, avec des volumes fixes et des fourchettes de prix minimum et maximum. Le moulin sest rapproché du Gabb Anjou et de Florent Mercier (producteur bio) pour proposer de la farine issue de blés de population. La Minoterie Suire propose ainsi des séries limitées de farine. Biolintec, précurseur en protéines de soja texturées, produit également des huiles à base de tournesol et de soja. Pour sapprovisionner en matière première de qualité, lentreprise passe par des organismes stockeurs et des coopératives, mais a mis également en place des contrats tripartites ou quadripartites directement avec des producteurs, sur plusieurs années.
Chocolat durable : Une étiquette, et après ?
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Domitille VEY, AuteurJugés en partie responsables du désastre écologique lié au marché mondialisé du cacao, les grands groupes de négociants et de transformateurs industriels déclarent s'engager pour développer la durabilité de la filière cacao d'ici 2025. Cependant, l'origine des fèves de cacao reste difficilement traçable, le niveau de vie des agriculteurs demeure très bas et la transition de la filière vers un label équitable est très lente. Aujourd'hui, à peine 8 % des volumes mondiaux sont labellisés équitables, les grands groupes soutenant plutôt la certification environnementale Rainforest Alliance-UTZ, moins contraignante, qui néglige cependant la durabilité sociale. Rémunération des cacaoculteurs, lutte contre le travail des enfants, lutte contre la déforestation, qualité des produits transformés... Le chemin sera long pour répondre à ces enjeux. UFC-Que Choisir livre son enquête.
Dossier : Le commerce équitable cest notre choix
Christophe POLASZEK, AuteurSelon Commerce équitable France, en 2020, 90 % des produits importés et 59 % des produits dorigine France labellisés équitables étaient aussi certifiés bio. Dans ce dossier, laction et le positionnement de Biocoop dans le commerce équitable sont présentés, dans les relations avec les petits producteurs des pays du Sud et avec les producteurs français partenaires.
Dossier : Le commerce équitable, un incontournable de la bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Antoine LEMAIRE, Auteur ; BIO PANEL, AuteurCe dossier traite, d'abord, de l'historique du mouvement équitable, des liens de longue date avec la bio, ainsi que des dernières avancées et des enjeux du secteur. Dans un second temps, Bio Linéaires et son partenaire Bio Panel partagent les résultats de l'enquête consommateurs menée auprès de clients effectuant principalement leurs achats en magasins bio, premier circuit de distribution des produits équitables origine France. Pour finir, plusieurs articles sont consacrés aux labels équitables. Au sommaire : - Commerce équitable, l'enjeu du développement ; - Commerce équitable, qu'en pense le consommateur bio ? ; - Fairtrade/Max Havelaar ; - World Fair Trade Organization ; - Biopartenaire® ; - Fair for Life ; - SPP ; - Agri-Ethique ; - Bio Équitable en France ; - Label Fnab Bio France Équitable.
La face cachée de nos consommations : Quelles surfaces agricoles et forestières importées ?
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Augustin BILLETDOUX, Auteur ; Isabelle CHAROTTE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022Cette étude, menée par Solagro, apporte un éclairage sur la question des importations françaises. Elle sest intéressée aux surfaces agricoles et forestières qui produisent des produits importés par la France pour produire des biens de consommation courants, dordre alimentaire (viande, café, cacao, etc.) et non-alimentaire (coton, caoutchouc, bois duvre, etc.). Elle présente les différents impacts (environnementaux, sociaux, économiques) induits par lexploitation de ces surfaces à lautre bout de la planète. Loriginalité de cette étude repose sur le fait quelle ne quantifie pas seulement les importations en euros et en tonnes de marchandises, mais qu'elle mesure aussi ces importations en surfaces, ce qui permet de souligner les enjeux environnementaux. La France est exportatrice nette de 2,7 millions dhectares. Néanmoins, ce solde positif cache de nombreux flux dimports et dexports. La France reste, en effet, très dépendante de létranger. Les produits importés nécessitent une surface de 14 millions dhectares (soit un quart de la surface de la France), et la plupart de ces produits génèrent de fortes pressions environnementales dans les pays exportateurs : déforestation, assèchement des nappes phréatiques, usage massif de pesticides... Ce document effectue un focus sur huit principaux produits importés en France (le soja, le cacao, le café, lhuile de palme, le coton, les fruits et légumes, les produits issus du bois, ainsi que les produits issus de la pêche et de laquaculture) et détaille les conséquences. Il présente également des leviers pour réduire lempreinte carbone de ces produits importés : sobriété, efficience, relocalisation, substitution et équité.
Marché du commerce équitable : +11 % en 2021
BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, malgré le contexte de crise, la vente de produits issus du commerce équitable a continué de croître (+11 %) en 2021. Cette croissance illustre l'attachement des consommateurs aux valeurs de juste rémunération des producteurs, tant localement (+9 % de ventes sur les filières françaises) que pour les pays du Sud (+12 % de ventes sur les filières internationales). Les entreprises, elles aussi, s'engagent dans des relations de commerce équitable avec les producteurs agricoles : en 2021, le nombre de références-produits équitables a augmenté de 36 %. Ces engagements économiques stimulent le développement d'un marché équitable et bio : en 2021, 88 % des produits du commerce équitable étaient labellisés bio.
Observatoire du commerce équitable 2021
En France, la vente de produits issus du commerce équitable continue de progresser, avec une hausse de 11 % entre 2020 et 2021, dépassant ainsi les 2 milliards d'euros. Pour mémoire, 88 % des produits du commerce équitable sont également bio. Depuis l'ouverture du commerce équitable aux filières françaises en 2014, la vente des produits équitables (filières françaises et internationales), en France, a quadruplé. Cet Observatoire du commerce équitable 2021 compile et présente des données sur les thèmes suivants : 1 - Évolution des ventes ; 2 - Focus sur les familles de produits ; 3 - Commerce équitable et bio ; 4 - Distribution et lieux de vente. De plus, une section est consacrée à la vente des "ingrédients" de commerce équitable (produits dont un seul ingrédient est issu du commerce équitable).
Avec la Boussole des Labels, fais le tri dans ton caddie !
Alexia DELFOSSE, Auteur ; Marion DORÉ, Auteur ; Alissa SCHOLL, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL (10 Rue Beaumarchais, 93 100, FRANCE) : BIO CONSOM'ACTEURS | 2021De nombreux labels ont fait leur apparition dans le commerce ces dernières années, et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Ce document, réalisé par Bio ConsomActeurs, Fair(e) un monde équitable et Actionaid, aide à décrypter les labels, marques et logos et ce qu'ils apportent comme garanties dun point de vue environnemental, social et sociétal. Un tableau comparatif permet notamment de saisir rapidement ces éléments. Même si plus de 80 % des produits issus du commerce équitable sont également labellisés bio et que de plus en plus de labels privés bio sont également équitables, la meilleure solution, pour la planète et pour une plus juste rémunération des agricultrices et agriculteurs, reste de consommer de préférence bio, local, de saison et équitable.
Biobreizh : Économie vertueuse
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh, le spécialiste du légume bio en Bretagne qui est approvisionné par 84 producteurs (15 000 tonnes/an de légumes bio), vient dentrer dans le dispositif Bio équitable. Ce référentiel national garantit des produits bio origine France et issus de relations commerciales durables. La rémunération des producteurs par les entreprises de laval doit seffectuer sur la base dun prix équitable, calculé, pour chaque produit, à partir du coût de production, de la rémunération du producteur et de la marge opérationnelle de lentreprise (frais de fonctionnement et besoins en investissements).
Book of abstracts: Supply and Value chain Forum
Charles PERNIN, Auteur ; Flavio PAOLETTI, Auteur ; Michel REYNAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ces dernières années, la demande mondiale en produits biologiques na cessé de croître. Ceci sest traduit par un développement des filières biologiques. Toutefois, pour être cohérent, il faut que ce développement s'effectue dans le respect des quatre principes établis par IFOAM : santé, écologie, équité et précaution. Lors du Congrès Mondial de la Bio, qui sest déroulé à Rennes du 6 au 10 septembre 2021, les différents acteurs des filières et des chaînes de valeurs, allant du producteur au consommateur, ont été invités à partager des expériences inspirantes, ainsi que des initiatives novatrices pour développer, transformer, faire évoluer dans le sens des principes IFOAM les filières agro-alimentaires et non-alimentaires biologiques. Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus dune soixantaine, conférences et présentations de posters confondues). Les contributions pouvaient sarticuler autour de six thèmes : 1 - Expériences et innovations pour une réduction continue des impacts environnementaux dans les processus de production ; 2 - Transformation des aliments et des produits non alimentaires : comment maintenir/améliorer la qualité et la sécurité des produits ? ; 3 - Comment mieux partager la valeur le long des chaînes dapprovisionnement, comment obtenir des produits biologiques équitables et améliorer les conditions de travail ? ; 4 - Assurer lapprovisionnement tout au long des filières ; 5 - Rôle des cahiers des charges dans le développement de pratiques respectueuses des principes de lagriculture biologique ; 6 - Élaboration de politiques favorables à lagriculture biologique pour les chaînes de valeurs et les filières.
Centre-Val de Loire : Un partenariat structurant
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBio Centre Loire est né en 2017, grâce à la volonté dune poignée de producteurs biologiques, alors adhérents à Val Bio Centre (groupement plutôt tourné vers la vente directe) qui souhaitaient élargir leur réseau de commercialisation, notamment en souvrant aux plateformes de distribution. Bio Centre Loire sest ensuite développé : il est devenu une coopérative en 2020 et regroupe maintenant 35 producteurs de fruits et légumes bio. La coopérative a ainsi commercialisé 2 590 t de fruits et légumes bio en 2020, générant quatre millions deuros de chiffre daffaires. Pour se développer de manière cohérente, Bio Centre Loire souhaite consolider ses valeurs et sécuriser les revenus de ses adhérents. En septembre 2021, il a été le second groupement à signer un contrat de commerce équitable avec Biocoop, selon le référentiel Bio Équitable en France. Ce contrat, dune durée de trois ans, engage les deux parties sur des volumes par produit, des prix planchers (sous lesquels rien ne sera vendu) et des prix dobjectifs équitables. Les coûts de production servant au calcul de ces prix peuvent être rediscutés chaque année en cas de fluctuation.
Le commerce équitable à la loupe !
Le commerce équitable représente 1,827 milliard d'euros de ventes en 2020, avec des ventes qui ont triplé en valeur entre 2014 et 2020. À l'échelle internationale, 90 % des produits de commerce équitable sont également bio (59 % à l'échelle française). Cette infographie, publiée par lassociation Commerce Équitable France, présente les informations suivantes : 1 - Les 7 principes du commerce équitable, ses labels et ses systèmes de garanties sur le marché français, ainsi que les évolutions de son cadre légal ; 2 Le commerce équitable, en quelques chiffres : un marché économique qui se structure, avec une croissance forte de la vente de produits labellisés, de plus en plus diversifiés, et un impact sur les producteurs ; 3 Les politiques publiques encadrent le commerce équitable, afin de lutter contre le fairwashing et de soutenir linvestissement des acteurs de la transition écologique et sociale.
Dossier : Galerie des acteurs B to B de la Bio : Vive la diversité !
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 58 entreprises bio présentées dans ce dossier, qu'elles soient jeunes ou moins jeunes, sont toutes animées du même esprit pionnier et de la volonté d'agir pour des produits de qualité, et sont engagées pour porter haut la durabilité, l'écologie, les valeurs environnementales et sociales. Certaines de ces entreprises sont des sociétés avec plusieurs centaines de collaborateurs, d'autres des TPE de moins de dix salariés, ou des entreprises familiales indépendantes avec des dirigeants appartenant à la 3ème génération, ou encore des fondations... Les certifications sont nombreuses, avec de plus en plus d'entreprises labellisées commerce équitable et solidaire ou labellisées RSE. Leurs actions pour préserver l'environnement et ménager les ressources de la planète (emballages, bâtiments, énergie...) témoignent également de leur engagement. Dans ce dossier, chacune des 58 entreprises présente les missions qu'elle s'est données, les moyens mis en uvre, les innovations et les valeurs qu'elle porte.
Etude de démarches de durabilité dans le domaine alimentaire : Rapport d'analyse transverse
Christophe ALLIOT, Auteur ; Marion FEIGE-MULLER, Auteur ; Delphine MC ADAMS-MARIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2021Depuis plusieurs années, les démarches de durabilité alimentaire se sont multipliées : labels, certifications, marques privées, démarches de progrès... Si cette multiplication a pu générer un manque de lisibilité pour les consommateurs, elle a également amené les pouvoirs publics à mettre en place des politiques de soutien favorisant certaines de ces démarches. Forts du constat qu'il nexiste pas, à lheure actuelle, détude analysant de façon systémique les impacts sociaux, économiques et environnementaux engendrés par les différentes démarches de durabilité alimentaire, les auteurs ont souhaité répondre à ce besoin, afin d'éclairer les consommateurs et les décideurs politiques. A partir d'une grille de durabilité comportant 14 problématiques (7 associées aux limites écologiques de la planète et 7 associées aux droits fondamentaux des personnes), 11 démarches françaises de durabilité alimentaire ont été étudiées : Agriculture biologique, Bio Equitable en France, Demeter, Nature & Progrès, Agri Confiance, Zéro Résidu de Pesticides, Haute Valeur Environnementale, Bleu-Blanc-Cur (filière bovine et filière porc-volaille), Appellation dOrigine Protégée (filière Comté et Cantal), Label Rouge (filière volaille de chair et filière porcine), Cest qui le Patron ? (filière lait liquide et filière jus de pomme). Pour chacune de ces démarches, les impacts environnementaux et socio-économiques sont analysés. Les auteurs énoncent ensuite des recommandations visant à attirer l'attention des politiques publiques sur des démarches dont les impacts réels ne sont pas à la hauteur des intentions affichées, au vu des résultats de l'étude. L'utilité de disposer d'une grille d'indicateurs et d'analyse de la durabilité des démarches alimentaires est soulignée, tant pour les acteurs à l'origine des démarches alimentaires, pour les acteurs économiques (opérateurs de l'industrie agroalimentaire, de la restauration collective, etc.), que pour les décideurs publics.
Fruits et légumes : Biobreizh et Poder consolident la filière bretonne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPartenaires historiques basés dans le Finistère, Biobreizh (coopérative de fruits et légumes bio) et Poder (distributeur de fruits et légumes bio) ont signé leur première convention de mise en marché. Ces deux acteurs travaillent ensemble depuis 24 ans et sont déjà très engagés sur des aspects éthiques et responsables. Ils ont néanmoins décidé daller plus loin avec cette convention, afin de renforcer la filière des fruits et légumes bio bretons, tout en sécurisant les quantités et la qualité des approvisionnements. Pour Biobreizh, cette convention permet dassurer une rémunération équitable de ses producteurs : ces derniers se sont fixés des normes exigeantes (fermes 100 % bio, interdiction dutiliser des variétés obtenues à partir des nouvelles biotechnologies ), ce qui implique des coûts de production plus élevés. Ils doivent donc être rémunérés en conséquence. Pour sécuriser ses débouchés, Biobreizh a également signé une convention équivalente avec son autre client historique, le grossiste spécialisé dans la bio, Pronatura.
Pionniers du chocolat bio
Maya FROMMELT, AuteurMonica Müller est à la tête de lentreprise familiale Chocolat Stella Bernrain, le leader suisse de la fabrication de produits à base de chocolat biologique, biodynamique et issu du commerce équitable. Lentreprise a été créée en 1950 par son grand-père et emploie actuellement 170 personnes. La fabrication de chocolat bio a débuté en 1991. A cette époque, les matières premières bio de qualité étaient très peu disponibles, ce qui représentait un véritable défi. La situation a bien changé : les cacaos bio sont maintenant dexcellente qualité et permettent de répondre à la demande, qui est dailleurs grandissante. La transparence des filières dapprovisionnement et la traçabilité sont les leitmotivs de cette entreprise. Elle privilégie dailleurs les partenariats stables et durables avec les coopératives.
Le retour de la Cameline sativa : elle a tout dune grande !
Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Romain COULON, AuteurLa cameline est une crucifère aux multiples avantages : elle permet de diversifier les rotations culturales, de casser le cycle des adventices avec son semis estival ; elle peut être implantée en culture principale ou en dérobée (cest une culture à cycle court), et ses besoins en eau sont relativement faibles. Pourtant, cette plante est principalement cultivée pour sa fonction tuteur avec la lentille, jamais en culture pure. Dans le Puy-de-Dôme, un paysan-huilier et un laboratoire de R&D (Greentech) ont décidé de monter une nouvelle filière de cameline bio et équitable à destination des cosmétiques. Après quelques mois déchanges et de premiers tests, les besoins en cameline ont été quantifiés : 10 tonnes dhuile, soit une cinquantaine dhectares de cameline. Le paysan-huilier sest alors rapproché du GIEE « Bio Motivés de Limagnes », accompagné par Bio 63. Ils ont alors, ensemble, monté un nouveau collectif, le « Collectif Bio-Diversifié », également suivi par Bio 63. Avec les conditions pluvieuses de lannée 2021, seuls 35 ha ont pu être emblavés, au lieu des 50 ha prévus. Ils ont néanmoins permis détablir des premiers résultats : limplantation a été difficile, mais les levées ont été belles ; il est possible dutiliser des semences fermières ; la densité de semis et la préparation du sol sont deux leviers importants pour limiter les adventices (plus que le désherbage mécanique), etc.
Synthèse : Etude sur les leviers pour stimuler l'intégration du commerce équitable dans la consommation responsable des collectivités
Malgré l'essor que connaît le commerce équitable, les volumes dachats en commerce équitable dans la commande publique des collectivités semblent peu évoluer. Il devient important de mieux comprendre les freins à ce développement, mais aussi denvisager les solutions qui pourraient permettre une montée en puissance des achats en commerce équitable.
Artisans du Monde : Le commerce équitable qui déplace les montagnes
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1971, l'Abbé Pierre alertait sur les ravages de la guerre civile sévissant au Bangladesh et invitait les communes de France à se jumeler avec une commune de ce pays. Cet appel a donné lieu à la création d'un réseau associatif destiné à vendre, dans l'Hexagone, des marchandises importées du Bangladesh pour aider les habitants de ce pays. De là, est née l'idée d'un réseau de magasins de vente et d'information consacrés au "Tiers Monde", prélude à la création, en 1973, de la première boutique "Artisans du Monde". En 1984, naissait Solidar'Monde, destiné à mieux structurer la distribution avec une centrale d'achat pour organiser sa logistique. Artisans du Monde est alors devenue une fédération d'associations, dont le but était l'éducation et la sensibilisation du grand public au commerce équitable, initiant ainsi le commerce équitable en France. Le réseau bio a été l'un des premiers soutiens d'Artisans du Monde qui n'a eu de cesse, depuis sa création, de renforcer son engagement. Yannick Chambon, responsable des filières chez Solidar'Monde, explique quelles sont les exigences, au-delà du cahier des charges, nécessaires pour que le commerce équitable ne soit pas qu'un apparat, mais procure un véritable bénéfice sur le terrain, aussi bien social, qu'environnemental et économique. Il donne des exemples de cet impact souhaité comme, par exemple, en Equateur, où Solidar'Monde a créé un partenariat avec la coopérative Copropap et ses 47 producteurs de canne à sucre. Dans la filière café, au Honduras, un bel exemple d'impact environnemental a vu le jour, avec le soutien à la coopérative Comsa, qui mène des actions de biocompostage, crée de l'engrais à partir de microorganismes poussant au pied des caféiers et a ouvert une école pour diffuser ses pratiques. Yannick Chambon présente les actions qu'il conduit au sein de Solidar'Monde, qui propose aujourd'hui environ 250 références alimentaires.
Assises du commerce équitable : Et si le commerce équitable était la solution ?
Cécile PRALY, AuteurLes Assises du commerce équitable origine France se sont tenues à Paris, en décembre 2019. Les avantages des filières équitables, ainsi que certains points déterminants dans leur construction, ont été mis en avant. Cest un marché qui continue daugmenter : il a triplé entre 2015 et 2018, en France. Une question reste très débattue : la création, ou non, dun label public, comme référentiel commun du commerce équitable. En effet, face à la pluralité des marques et labels privés existant aujourdhui, certains acteurs ont peur de perdre la confiance du consommateur. Au contraire, dautres acteurs défendent cette diversité de labels, qui laissent un plus large choix au consommateur.
La bio équitable au salon Natexpo : Biopartenaire prend ses marques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes labels équitables fleurissent et sont de plus en plus présents sur les produits bio. Parmi ces labels, Biopartenaire est lun des seuls à conjuguer commerce équitable et bio dans un seul et même concept. Il affiche un chiffre daffaires de plus de 75 millions deuros et a connu une croissance de 38 % ces cinq dernières années. Ce label intègre tous les maillons de la filière (producteurs, organismes stockeurs, grossistes, transformateurs ). Des contrôles sont ainsi réalisés par un organisme tiers à tous les niveaux. Sur les 60 filières certifiées (soit 700 références), 16 dentre elles sont des filières nord-nord (300 références), et le tiers des ventes est issu de filières françaises. La dynamique saccélère dailleurs pour les projets de filières françaises puisque de nouvelles structures sont intéressées, notamment pour relocaliser leurs productions sur leur territoire. Cest le cas de Biodéal, un transformateur laitier de lEst de la France, dont lexemple est plus amplement détaillé dans larticle. Afin dêtre plus visible sur le marché, Biopartenaire a signé, en 2019, une convention avec Synadis Bio (le syndicat des distributeurs spécialisés) : elle les engage à travailler ensemble et elle permet de développer des contrats tripartites entre producteurs, transformateurs et distributeurs spécialisés engagés.
Biocoop : Sur tous les fronts
Cécile PRALY, AuteurBiocoop poursuit sa croissance tout en respectant ses principes fondateurs. Ces derniers guident lentreprise depuis 35 ans. Ce groupe milite pour le développement dune agriculture bio et durable. Pour cela, il propose des produits plus exigeants que le label AB : ils sont 100 % bio, de saison, sans OGM et ne sont pas transportés en avion. Biocoop uvre aussi pour la réduction des déchets en vendant plus de 400 références en vrac. Ce qui caractérise aussi Biocoop, ce sont ses relations avec ses producteurs et fournisseurs. Il faut rappeler que Biocoop est un groupe coopératif qui rassemble plusieurs familles de sociétaires : consommateurs, magasins, salariés des magasins, groupements de producteurs (100 % bio). Les partenariats quil développe avec des producteurs sont fondés sur le principe du commerce équitable Nord-Nord et sont identifiés sous la marque « Ensemble ». Biocoop développe également un autre label commerce équitable qui est voué à être utilisé dans dautres réseaux de distribution. Les magasins Biocoop se multiplient partout en France, mais, depuis deux ans, ce groupe limite volontairement le nombre douvertures à 70 pour être sûr dapprovisionner tous ses magasins en produits de qualité (lapprovisionnement devient le facteur limitant).
Le cocotier, l'arbre à tout faire
Laura DUPONCHEL, AuteurAux Philippines, au Sri Lanka, en Thaïlande ou en Inde (plus de 80 % des cocoteraies sont en Asie), le cocotier est souvent le seul patrimoine familial des producteurs. Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) estime que 10 millions de petits planteurs cultivent 96 % des surfaces plantées en cocotiers, et l'immense majorité ne dispose en moyenne que d'un hectare. Il est utile de rappeler que le commerce équitable lié au cocotier fait sens dans ces pays producteurs, et que c'est par la bio qu'il s'est très tôt mis en place. En bio, les planteurs associent très souvent d'autres cultures dans leurs cocoteraies. D'un point de vue botanique, le cocotier, qui pousse en zone tropicale humide, n'est pas un arbre, mais une plante. Et dans cette plante, tout est bon, chacune de ses parties trouvant un usage au quotidien. Le tronc, également appelé stipe, sert à la construction de maisons et à la fabrication de meubles. La partie centrale, fibreuse, est consommée en salade (c'est le "cur de palmier"). Les palmes, qui peuvent atteindre 7 m, sont utilisées entières pour couvrir les toits, et leurs folioles peuvent aussi être tressées en paniers, chapeaux, etc. La sève du tronc, récoltée après incision des inflorescences, est un jus sucré qui peut être consommé frais ou transformé en sirop, en sucre ou encore en vin. La chair blanche du fruit se déguste telle quelle ou transformée et sert à fabriquer le lait et la crème de coco. Cependant, la noix de coco impressionne aussi par ses possibilités de transformation et d'utilisations autres qu'alimentaires (huile pour la cosmétique, isolant, charbon, carburant...).
Le commerce équitable sinstalle dans le paysage ; « Nous travaillons à livre ouvert »
Véronique BARGAIN, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurCes deux articles portent sur des filières françaises pratiquant le commerce équitable. Le premier effectue un état des lieux : les initiatives de commerce équitable origine France fleurissent depuis 2014, date à laquelle la loi a défini le terme « commerce équitable » dans le cadre de relations franco-françaises. Lobjectif étant de garantir une rémunération juste aux producteurs (actuellement, près de 8 000 producteurs sont engagés dans de telles filières). Par exemple, Franck et Grégory Bluteau, deux agriculteurs bio, vendent 50 tonnes de blé à la coopérative Cavac, avec le label Agri-Éthique qu'elle a créé. Cette filière leur garantit un prix de 500 /t pendant cinq ans. Plus de la moitié des produits vendus sur le marché commerce équitable origine France sont des céréales transformées. Les produits bio représentent plus de 50 % des produits équitables français. Pour certifier ces produits d'origine française, trois labels privés coexistent (Biopartenaire, Fair For Life et Agri-Éthique), ainsi que deux marques (« Ensemble » de Biocoop et « Paysans dici » dEthiquable). Dautres marques dassociations de consommateurs ou de distributeurs revendiquent le fait de verser des prix rémunérateurs aux producteurs, sans forcément respecter lintégralité des critères du commerce équitable. Le second article se penche plus spécifiquement sur une filière labellisée par Biopartenaire : cette dernière porte sur 800 tonnes de blé bio produites en Seine-et-Marne, transformées par les Moulins Bourgeois, puis employées par la boulangerie Belledonne.
Commerce équitable : Suivez le bon logo
UFC-QUE CHOISIR, AuteurEn France, le commerce équitable est en forte croissance : alors que les ventes de produits équitables ne représentaient que 377 millions deuros en 2010, elles dépassent le milliard deuros depuis 2017. Ce marché a dailleurs suscité des convoitises et des dérapages. Depuis 2014, le terme « commerce équitable » est protégé juridiquement, et le mot « équitable » (employé seul) lest depuis 2019. Le commerce équitable implique un prix rémunérateur et une contractualisation dau moins trois ans afin de sécuriser les débouchés des producteurs. Lacheteur doit également sacquitter dune « prime de commerce équitable », encore appelée « fond de développement », dédiée à la mise en place de projets collectifs (formation, éducation, amélioration des conditions de travail, protection de la biodiversité ). Si, historiquement, le commerce équitable portait sur des produits alimentaires importés du Sud, les échanges Nord-Nord se sont fortement développés ces dernières années. Les logos de différents labels certifiés sont présentés en fin darticle : Fairtrade, Max Havelaar, Symbole des producteurs paysans, World Fair Trade Organization, BioPartenaire, Fair for Life, Ecocert équitable, Agriéthique. Quelques marques lancées par des acteurs historiques du commerce équitable sont également citées.
Consommation responsable : Pour soutenir les agriculteurs !
VEGETABLE, AuteurMax Havelaar France a publié les résultats de la première édition de son baromètre de la transition alimentaire. Il en ressort que la première motivation des français à consommer « responsable », c'est-à-dire équitable, bio ou local, est le soutien aux producteurs (59%). De plus, la consommation régulière de produits responsables augmente. Enfin, les enquêtés semblent reconnaître le rôle primordial du consommateur dans le changement de modèle, vers plus de durabilité et déquité.
La contractualisation dans les coopératives en grandes cultures biologiques pour la structuration des filières
En 2019, les grandes cultures biologiques occupaient 570 000 ha en France. En cinq ans, les nombres dagriculteurs et dhectares engagés en bio ont doublé. Cette dynamique se répercute également sur les différents maillons de la filière, avec une augmentation progressive du nombre de coopératives, de transformateurs et de distributeurs investis dans la bio. Toutefois, larrivée de nombreux acteurs vient bousculer lorganisation existante de la filière grandes cultures biologiques. Afin de préserver et daccompagner cette filière dans son développement, la contractualisation a rapidement été identifiée comme un outil de structuration efficace. Dans le cadre du Plan Ambition bio 2022, la Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé des enquêtes auprès de coopératives engagées en grandes cultures biologiques afin de collecter des informations relatives : 1 - à lusage de la contractualisation ; 2 - aux modèles contractuels utilisés ; 3 - aux effets structurants de ces modèles sur les relations commerciales amont et aval (à léchelle des coopératives). Cinq coopératives et deux filiales de groupes coopératifs ont ainsi été enquêtées. Ce document présente les sept retours dexpériences et effectue une synthèse des usages de la contractualisation au sein des coopératives rencontrées.
La distribution s'engage
Jean HARZIG, AuteurDans cet article, six enseignes de la distribution, dont Biocoop (les autres n'étant pas spécialisées en bio), répondent à plusieurs questions sur leur approvisionnement en fruits et légumes, ainsi que sur le devenir de leurs points de vente. Lune dentre elles concerne la régression des fruits et légumes français dans leurs rayons. A cette question, Biocoop répond que 80 % de son chiffre daffaires (tous produits confondus) est réalisé sur des produits français et que 30 % de ses fruits et légumes sont locaux (lapprovisionnement étant directement géré par les magasins). Une autre question concerne la répartition des risques et des bénéfices tout au long de la chaîne de valeurs : du producteur au consommateur, en passant par le commerce. Biocoop refuse que les agriculteurs soient une variable dajustement. Cest pourquoi cette enseigne développe le commerce équitable et travaille uniquement avec des groupements de producteurs, ce qui permet de mieux gérer les aléas du marché, tout en construisant une politique de prix à partir des coûts de production. Une autre question porte sur la crise Covid-19 qui a bousculé léchiquier de la distribution alimentaire. Face à ces changements, Biocoop explique vouloir développer le e-commerce.
Diversité des expériences et des méthodes relatives à la construction des prix payés aux éleveurs dans la filière bovin viande en Agriculture Biologique
La filière bovin viande biologique se développe depuis une dizaine dannées. Néanmoins, cette filière reste marginale, comparée à la filière conventionnelle. Différents facteurs limitent, en effet, la valorisation de la viande bovine biologique : un équilibre matière tourné vers la viande hachée, labsence de valorisation des animaux maigres, une filière voie mâle marginale, un manque de finition des animaux A terme, ces facteurs pourraient freiner le développement de la filière biologique et menacer la juste rémunération des éleveurs. Dans le cadre du Plan Ambition bio 2022, la Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé un travail denquêtes auprès de cinq coopératives, d'une union déleveurs et de 3 200 éleveurs engagés dans cette filière, afin de faire un état des lieux des méthodes appliquées pour construire les prix payés aux éleveurs, ainsi que des moyens de contractualisation mis en place entre éleveurs et coopératives. Ce document présente ainsi : - la fixation des prix selon la méthode de prix du marché ; - la fixation des prix selon la méthode de la grille de prix fixe ; - une comparaison et un bilan de ces deux méthodes ; - les premiers pas du commerce équitable dans la filière bovin viande ; - des actions complémentaires pour rechercher une meilleure valorisation de la viande bovine biologique.
Dossier de presse FNAB : « Biologique, Français, Equitable », la FNAB teste avec Picard son label paysan
Depuis plusieurs années, la FNAB (Fédération Nationale dAgriculture Biologique) et son réseau poussent les entreprises de lagro-alimentaire à développer une bio française équitable. Au terme dune collaboration de 3 ans avec le groupe Picard, dans le cadre dun projet pilote autour de la relocalisation des filières de légumes pour la transformation, la FNAB a lancé le label paysan « Bio.Français.Equitable ». Ce label garantit, aux consommateurs, des légumes biologiques produits en France et, aux paysan-ne-s, un prix rémunérateur et une relation commerciale équitable. Ce label est apposé pour la première fois sur 4 légumes (courgette, maïs, haricot vert, carotte), les premiers dune gamme construite avec Picard et distribués, depuis le 2 mars 2020, dans 87 magasins Picard de Nouvelle-Aquitaine et dOccitanie. L'ensemble des opérateurs (les 3 organisations de producteurs, le transformateur Antarctic Foods Aquitaine et Picard) seront audités chaque année pour vérifier le respect du cahier des charges de ce label. Dans ce dossier de presse, Stéphanie Pageot, secrétaire nationale de la FNAB, explique l'origine et la construction du partenariat avec le groupe Picard. Deux maraîchers bio qui ont participé au projet, Antoine Profitt et Marc Faugeron, apportent leur témoignage.
Gingembre : concentré de santé
Bettina BALMER, AuteurLe gingembre (Zingiber officinalis), originaire essentiellement d'Inde et de Chine, est connu depuis 5 000 ans. La moitié des volumes produits aujourd'hui provient de ces 2 pays. Le gingembre est également produit en Amérique et dans certains pays d'Afrique. Prisé pour ses qualités culinaires autant que pour ses atouts santé, sa consommation a fortement augmenté dans les pays occidentaux, ces dernières décennies. Les importations de gingembre bio en Europe sont issues de Chine et du Pérou. Côté certification, des sociétés françaises sont à l'origine de plusieurs initiatives : à Madagascar, une filière certifiée Biopartenaire® a été mise en place (huile essentielle de gingembre bio) ; une filière gingembre séché malgache a été certifiée bio et SPP (Symbole des Petits Producteurs) et, en Chine, une filière gingembre confit bio et Flocert a été construite. Une norme existe pour définir la qualité du gingembre (en conventionnel et en bio), en particulier en vue de sa commercialisation en rhizome frais. C'est sous cette forme en effet que ses bienfaits sur la santé sont réputés. Son principal principe actif, le gingérol, possède, entre autres, des propriétés antioxydantes et antibactériennes. Une grande diversité de produits transformés ont vu le jour, comme en a témoigné l'exposition des 80 produits à base de gingembre exposés au salon professionnel Biofach 2020.
L'interview du mois : Michel Reynaud : Recréer des liens entre citoyens et agriculteurs
Cécile PRALY, AuteurMichel Reynaud est cofondateur et vice-président dEcocert. Interviewé, il donne son analyse vis-à-vis de la crise agricole française actuelle, quil associe notamment à un problème de liens à recréer entre les citoyens et les agriculteurs. Pour en sortir, Michel Reynaud définit un ensemble de leviers possibles, allant de la définition dobjectifs ambitieux pour répondre aux enjeux contemporains, avec un fort engagement des opérateurs privés et des filières à la reconnaissance politique de lacte dachat du consommateur, en passant par un partage des coûts liés au changement de système. Michel Reynaud insiste sur les labels de commerce équitable, qui proposent déjà une méthode permettant de réunir les parties prenantes et de fixer des prix justes.
Natexpo à Lyon : Objectif : relocaliser !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2020 de Natexpo (salon national bio réservé au commerce inter-entreprises BtoB) a pu se tenir en présentiel, les 21 et 22 septembre à Lyon, avec des restrictions concernant le nombre de visiteurs présents en même temps sur le site. Ce rendez-vous annuel, dédié aux magasins bio, a accueilli 8 000 visiteurs et 700 exposants, dont la majorité proviennent du secteur alimentaire. Cet évènement a permis de constater que ce secteur est dynamique et boosté par la demande (ex : + 48 % pour les farines). Toutefois, selon les différents syndicats des filières aval de la bio, il ne suffit plus dêtre AB, il faut aller plus loin : authenticité, qualités nutritionnelles, liens avec les territoires et les producteurs, préservation de la biodiversité, bien-être animal Par ailleurs, même si le premier confinement a augmenté la croissance du marché bio, lenvol des ventes sest atténué au second semestre. En un an, les magasins spécialisés ont connu une hausse de 6 % de leur CA, ce qui se traduit par un ralentissement de leur croissance, tandis que les GMS progressent de 15 %, avec, comme devise, rendre la bio plus accessible. Cet article est complété par deux encarts : lun apporte le témoignage de Cyrille Moulin, un producteur engagé dans le label Bio Équitable en France, et lautre est dédié à lhuilier biologique Émile Noël, dont les ventes connaissent une forte croissance.
Nouveau label issu de Biocoop et dEthiquable : Bio Équitable en France, cest parti !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn mai 2020, Biocoop et la Scop Ethiquable ont annoncé le lancement dun nouveau label : Bio Équitable en France. Ces deux acteurs étaient déjà impliqués dans le commerce équitable : Biocoop est à linitiative de la démarche « Ensemble » lancée en 2001 et Ethiquable est à la base de la charte « Paysans dici » créée en 2011. Durant lannée 2019, les coopérateurs et partenaires des deux entreprises se sont concertés pour co-construire le cahier des charges de Bio Equitable en France. Au total, ce label fédère 27 groupements agricoles (qui représentent 4 000 producteurs bio), 26 entreprises, la Scop Ethiquable et Biocoop (637 magasins). Il est destiné aux fermes bio certifiées et de taille limitée afin de favoriser lagriculture paysanne et familiale. Les prix sont garantis sur trois ans et définis par les groupements de producteurs. Il sadresse à tous les circuits de commercialisation (GMS, réseaux spécialisés ). En parallèle de cet article, un encart est dédié à la profusion de labels Commerce Équitable France. Il effectue un point sur les différentes marques et labels privés qui existent et alerte sur limportance de clarifier et dunifier les messages pour le consommateur.
Partenariat Fnab et Picard : Nouveau label : Bio Français Équitable est né
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUn nouveau label, nommé « Bio Français Équitable », a vu le jour en 2020. Il est porté par la Fnab et est le fruit de trois ans de réflexions et de travail. Depuis plusieurs années, la Fnab avait la volonté de pousser lagriculture et les industries agroalimentaires à développer une bio française et équitable. Comme aucun label ne regroupait toutes les valeurs défendues par la Fnab, elle a souhaité développer son propre label. Ce dernier devait prendre en compte certains critères essentiels : certification bio, origine française des ingrédients, transformation effectuée en France, application de la loi sur léconomie sociale et solidaire de 2014, reconnexion de lalimentation avec les territoires (en privilégiant notamment la proximité). La Fnab a alors profité dune demande de Picard (qui souhaitait développer une gamme bio et locale) pour mettre en place ce label. Un premier test est en cours dans le Sud-Ouest : il porte sur la production de carottes, courgettes, haricots verts et maïs bio et surgelés pour Picard. Un contrat tripartite (producteur, transformateur-surgélateur et distributeur) dune durée de trois ans a été signé pour établir les volumes et les prix dachat (qui reposent sur les coûts de production réels de la ferme). Le témoignage dAntoine Proffit, lun des producteurs de carottes bio impliqués dans cette démarche, est retranscrit dans un encart. Un deuxième encart est réservé à une autre démarche, celle de la marque régionale équitable « Bio Sud Ouest France », qui a été créée en 2013.
Philippe Henry, président de lAgence Bio : « Plus de diversité, plus de résilience »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article retranscrit linterview de Philippe Henry, président de lAgence Bio depuis un an et polyculteur-éleveur bio depuis 23 ans en Meurthe-et-Moselle. Dans cette interview, il est tout dabord interrogé sur limpact de la Covid-19 sur la filière bio. Il explique que le confinement a globalement donné un coup daccélérateur à la bio, avant de présenter les impacts plus négatifs que cette crise a engendré sur les filières tournées vers la restauration collective. Les questions suivantes concernent le rôle de lAgence Bio : il détaille comment l'observatoire de lAgence Bio peut aider au développement de la bio en donnant des informations quantitatives et qualitatives sur la situation française, puis présente Cartobio, un nouvel outil numérique qui permet didentifier les parcelles cultivées en bio. Il se focalise ensuite sur les enjeux liés à leau et explique les liens que lAgence Bio aimerait développer avec les Agences de leau. Au cours de l'interview, Philippe Henry est également invité à donner son point de vue sur le fonds de structuration des filières, lévolution des prix de la bio, la multiplication des labels bio équitables français et sur les moyens déviter la conventionnalisation de la bio.
Priméal : le plaisir végétal made in France !
LA LUCIOLE, AuteurEkibio (Compagnie Léa Nature) détient la marque « Priméal », spécialisée dans la transformation de céréales et de légumineuses bio. Cette marque est engagée dans la production française et vient de créer une nouvelle usine destinée à la production de mélanges gourmands précuits conditionnés dans un sachet souple recyclable. Priméal est également engagée dans des filières bio, équitables et solidaires. Par exemple, elle a dernièrement développé une filière maïs doux, labellisée Biopartenaire, avec des producteurs du Centre Loire, ce qui permet aux agriculteurs de bénéficier dun engagement sur le volume, la durée (six ans) et le prix. De la même manière, Priméal avait aussi participé à l'introduction du quinoa (bio et équitable) en France et au développement du petit épeautre bio en Haute-Provence, du riz de Camargue bio, du chanvre bio du Sud-Ouest, de la châtaigne bio dArdèche, des haricots beurre ou des épinards bio en France
Sondage OpinionWay pour Max Havelaar : Baromètre Max Havelaar de la transition alimentaire
Un sondage OpinionWay pour Max Havelaar a mis en lumière l'impact de la crise de la Covid-19, en France, sur les attentes des consommateurs, en particulier en matière de consommation responsable. Les Français ont eu l'occasion de s'interroger sur leur consommation et, pour 73 % d'entre eux, le contexte de crise leur a donné (davantage) envie de consommer responsable. Pour 62 % des interrogés, la crise sanitaire de 2020 a été à l'origine d'une prise de conscience quant à la nécessité d'avoir des comportements plus vertueux, comme limiter les emballages, acheter local, équitable, etc. 78 % ont déclaré être favorables à une consommation de produits 100 % locaux. 58 % ont réalisé que de nombreux produits de consommation sont en effet importés (café, banane, chocolat), mais qu'il leur serait difficile de s'en passer définitivement, contrairement à d'autres produits. La notion de vrac a, elle aussi, fait son chemin.
Terra Madre, épices bio et premiums
Aurélie TRUFFAT, AuteurLa société Terra Madre, en Alsace, a été reprise en 2011 par Les Jardins de Gaïa, importateur, assembleur et distributeur de thés et tisanes bio Demeter. Elle commercialise épices et mélanges d'épices bio en vrac et en petits conditionnements. En plus des certifications bio et Demeter, l'entreprise est certifiée WFTO (commerce équitable) et le conditionnement des épices est réalisé par un ESAT (établissement et service d'aide par le travail).
Allowing for the Projective Dimension of Agency in Analysing Alternative Food Networks
Ronan LE VELLY, AuteurPour Ronan Le Velly, les réseaux alimentaires alternatifs, comme par exemple le commerce équitable, les circuits courts, lagriculture biologique, etc., se caractérisent par la promesse dune différence, par rapport au système conventionnel. Or, le terme « alternatifs » peut poser question, ces réseaux étant rarement complètement indépendants des réseaux alimentaires conventionnels. Lauteur plaide pour lutilisation de la notion de « projet » dans les analyses des réseaux alternatifs, ce qui permettrait didentifier les règles spécifiquement établies et mises en uvre pour réaliser cette « différence ». Il postule que la prise en compte du projet revient à reconnaître les capacités des êtres humains à imaginer et construire de nouveaux collectifs comme ceux qui sont étudiés dans le cadre de la recherche sur les réseaux alimentaires de proximité. En se basant notamment sur deux exemples de commerce équitable, Ronan Le Velly cherche à comprendre comment, à partir dun concept large, voire « flou », se met en place un secteur économique avec ses propres règles.
Commerce équitable : des atouts indéniables
BIO-LINEAIRES, AuteurUne étude, réalisée par Basic pour Commerce Équitable France, met en évidence les apports du commerce équitable pour les parties prenantes, en prenant appui sur l'exemple de Biolait, pour la filière lait bio, et sur l'exemple de la Ferme de Chassagne, groupement de 9 fermes bio, pour la filière grandes cultures bio. Pour Biolait, l'étude a observé le partenariat de Biocoop avec 2 transformateurs (marque Ensemble) et celui avec Système U (lait U bio). Pour la Ferme de Chassagne, les points étudiés étaient la vente de légumes secs à Biocoop et la vente de lentilles et de farine d'épeautre à une marque présente en GMS. Les résultats de cette étude ont montré de nombreux effets positifs du commerce équitable, au rang desquels : l'accélération des conversions bio, un impact environnemental allant au-delà du label bio (par exemple, en matière de biodiversité), et des prix rémunérateurs.