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Bioportrait : La Fourche, le distributeur spécialisé bio en ligne et partenaire de Biolait, sort son épingle du jeu !
Marion LE DU, AuteurDepuis 2018, le magasin bio en ligne La Fourche distribue des produits de consommation bio, avec l'ambition de rendre la consommation bio accessible à toutes et à tous. Grâce à sa communauté d'adhérents (abonnement à 59 /an) qui limite les frais de marketing, La Fourche peut diminuer ses marges et pratiquer des prix plus attractifs que dans le commerce physique. Certifié Agri-Éthique France, label de commerce équitable français, le magasin sélectionne ses producteurs et des marques bio engagées dans le respect de la santé des consommateurs, de l'environnement et des producteurs. Courant 2021, La Fourche a mis en place la vente de lait demi-écrémé, de marque La Fourche, en partenariat avec Biolait.
Communiqué de presse : Avec 2 % de croissance, le commerce équitable résiste à l'inflation : Son modèle continue de parler aux Français·es
En France, en 2022, alors que les achats alimentaires sont en baisse de 4,6 % en raison de l'inflation, le commerce équitable a poursuivi son développement, avec une progression de 2 %, et représente désormais un marché de 2,1 milliards deuros. Ce modèle économique, basé sur la sécurisation de revenus décents pour les producteurs, continue d'être soutenu par les Français·es. De plus, il a su maîtriser les hausses de prix, en ne répercutant aucune spéculation sur le prix payé par les consommateur·rices. Dans ce communiqué, Commerce Équitable France publie les données économiques du secteur, décrypte la situation et présente les propositions de ses adhérents visant à engager les distributeurs dans la transformation des modes de consommation et de production vers des modèles qui allient justice sociale et transition agroécologique.
Contractualiser en grandes cultures : Une assurance sur lavenir
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa contractualisation pluriannuelle et souvent multipartenaire (agriculteurs, collecteurs, transformateurs, par exemple) est mise en avant comme étant la « pierre angulaire de la structuration des filières » en AB, notamment en grandes cultures. Cependant, le contexte de baisse des prix (avec une offre trop importante) et le manque de visibilité du marché malmènent cette approche. Les prix du marché sont en net recul et, parfois, sont « en deçà du niveau bas de la fourchette à payer aux producteurs » prévue dans certains contrats. Des transformateurs peuvent alors préférer jouer les prix et se fournir sur le marché libre. Or, la stratégie de jouer le court terme et de ne plus privilégier la contractualisation peut amener à fragiliser durablement les filières grandes cultures bio. Dans un contexte où lorigine France est un point bien ancré dans les habitudes des consommateurs, la sécurisation des approvisionnements, qui plus est les plus locaux possible, est un élément essentiel. Avoir une vision pluriannuelle reste donc un gage davenir : lensemble des acteurs semblent en être conscients, y compris la distribution. Les logiques de partenariat, autour de démarches de qualité, type commerce équitable, sont des réponses plus que jamais pertinentes. Néanmoins, chaque filière doit « se pencher sur ses particularités ».
Galerie des acteurs de la bio 2023
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 24 acteurs bio présentés dans ce dossier (grossistes, fournisseurs, entreprises, importateurs, gestionnaires de marques, distributeurs, transformateurs), qu'ils soient historiques ou start-ups innovantes, sont tous animés par une volonté de résilience, de rigueur et de performance sur leurs marchés. Ces entreprises sont de tailles différentes : certaines sont des PME, d'autres des réseaux de magasins indépendants. Dans ce dossier, chacun de ces 24 acteurs présente ses produits et ses engagements (santé humaine, biodiversité, conditions de vie des producteurs), ainsi que ses innovations.
Le marché alimentaire bio en 2022
C. RENAULT, Auteur ; C. LEPEULE, Auteur ; T. CHEVER, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL-SOUS-BOIS (12 Rue Henri Rol-Tanguy, 93 100, FRANCE) : AGENCE BIO (Agence Française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique) | 2023Ce rapport d'évaluation du marché alimentaire bio français 2022, réalisé par AND International pour l'Agence BIO, visait à estimer l'évolution du marché en 2022 et les perspectives pour 2023. D'après les réponses des opérateurs économiques des filières biologiques aux enquêtes d'AND International, les ventes de produits alimentaires bio sont en recul de près de 5 % en valeur et de 9 % en volume. Ce sont les ventes de viandes biologiques qui sont les plus impactées par la baisse de consommation des ménages. À ceci, s'ajoute un taux de déclassement atteignant les 40 % à certaines périodes de l'année pour le lait, les ufs et la viande de porc, ce qui pousse certaines exploitations à abandonner la certification bio. Quant à l'aval, le nombre d'emplois est en diminution pour la première fois depuis 15 ans, particulièrement dans le commerce de détail spécialisé. Des analyses transversales sont réalisées sur plusieurs autres thématiques : le commerce équitable bio, la situation dans les différentes régions, le marché de la restauration, les fruits et légumes frais, le vin bio, les céréales, les oléoprotéagineux, le secteur laitier, les viandes de boucherie, les productions avicoles, les produits alimentaires intermédiaires (farine, sucre, huile...).
Observatoire du commerce équitable 2022
En France, en 2022, le commerce équitable a résisté face à la crise : malgré le contexte défavorable, la vente de produits issus du commerce équitable a enregistré une hausse de 1,96 % entre 2021 et 2022 (à noter que 83 % des produits du commerce équitable sont également bio). Entre 2018 (année de référence avant la pandémie de Covid-19) et 2022, le nombre de références de produits équitables a augmenté de 47 %, malgré la période 2021-2022 qui a été particulièrement marquée par l'abandon de 18 % du nombre de références de produits équitables (-20 % pour les produits internationaux et -2,6 % pour les produits origine France). Dans ce document, l'Observatoire du commerce équitable présente les données 2022 de la consommation équitable en France : 1 - Évolution des ventes ; 2 - Focus sur les familles de produits ; 3 - Commerce équitable et bio ; 4 - Distribution et lieux de vente. Pour finir, une section est consacrée à la vente des "ingrédients" de commerce équitable (produits dont un seul ingrédient est issu du commerce équitable).
Les atouts du commerce équitable pour accélérer la transition agroécologique en France
Le commerce équitable, en fort développement dans les filières françaises depuis 10 ans, contribue activement à accélérer la transition agroécologique des modes de production. Ce document fait la synthèse d'une étude terrain, menée par Commerce Équitable France, qui a mis l'accent sur 3 engagements-clés du commerce équitable et qui a identifié 7 leviers sur lesquels s'appuyer pour accélérer la transition agroécologique des modes de production. Engagement 1 : Des moyens économiques plus équitables ; Engagement 2 : Une sécurisation économique avec des contrats longue durée ; Engagement 3 : Une gouvernance démocratique renforcée au service de projets collectifs.
Les atouts du commerce équitable pour accompagner la transition agroécologique en France : 14 filières passées à la loupe
Le commerce équitable instaure des partenariats économiques entre entreprises et groupements de producteur.rice.s visant à rééquilibrer les rapports de force et à réunir les conditions pour développer des pratiques agricoles respectueuses de la planète et des personnes. Afin denrichir cette compréhension, Commerce Équitable France a étudié les outils de pilotage de la transition agroécologique dont se sont dotés 14 groupements de producteur.rice.s engagés dans ces partenariats de commerce équitable (Biolait, Cavac, Les Compagnons Du Miel ) et a questionné lefficacité de ces outils pour une forte écologisation des pratiques agricoles. Commerce Équitable France a, en particulier, exploré deux engagements complémentaires du commerce équitable : le renforcement de la gouvernance collective des groupements de producteur.rice.s ; le partenariat économique (les acheteurs doivent, en effet, sengager sur la durée, payer un prix équitable et financer un fonds de développement).
Baromètre Max Havelaar France de la transition alimentaire : 4ème édition Novembre 2022
MAX HAVELAAR FRANCE, Auteur ; OPINIONWAY, Auteur | NANTERRE (Château Etic, 75 Allée des Parfumeurs, 92 000, FRANCE) : MAX HAVELAAR FRANCE | 2022Ce document présente les résultats du sondage OpinionWay réalisé, en 2022, pour Max Havelaar, sur les attentes des consommateur·rices français·es. Ce sondage a mis en lumière l'attachement à la consommation responsable et la sensibilité aux valeurs qu'elle permet de défendre, et ce, malgré la crise économique et l'inflation. Si les Français.es sont contraints, face à linflation, d'accentuer leur attention portée au prix, lalimentation responsable et le commerce équitable se maintiennent et continuent dêtre plébiscités par les citoyens.nes, que ce soit au sein du foyer ou dans les cantines scolaires des enfants. Les achats en vente directe sont en hausse, ce qui permet de soutenir et de rémunérer justement les producteurs locaux. Malgré l'inflation, des consommateur·rices priorisent la qualité au prix et attendent des entreprises et des collectivités locales qu'elles maintiennent leur part defforts pour amorcer la transition alimentaire.
La bio au salon CFIA de Rennes : Miser sur la proximité
Frédéric RIPOCHE, AuteurLe Carrefour des fournisseurs de lindustrie agroalimentaire (CFIA) sest tenu du 8 au 10 mars 2022, à Rennes. Un pôle réservé à lagriculture biologique a réuni, pour la seconde fois, une quinzaine dentreprises. Cet article apporte des informations sur les productions et la gestion des approvisionnements de trois dentre elles : lUfab, la Minoterie Suire et Biolintec. LUfab (Union française dagriculture biologique) est une filiale de la coopérative Le Gouessant. Une part de sa production est destinée à lalimentation humaine. Depuis deux ans, elle travaille sur une gamme dingrédients végétaux (protéines, amidons et fibres), à base de pois et de fèves, qui offrent des applications culinaires en fast-food, sauces, tartinades, etc. Les approvisionnements ont été difficiles en 2021 suite à des récoltes catastrophiques. Lobjectif est de multiplier par dix les volumes de pois et de féveroles transformés dici sept ans. La Minoterie Suire fait partie des moulins pionniers de la bio (depuis 1979). Actuellement, 90 % de sa production est bio. Une partie de son blé bio est également certifié Agri-Ethique : la plupart des achats passent par des contrats pluriannuels, avec des volumes fixes et des fourchettes de prix minimum et maximum. Le moulin sest rapproché du Gabb Anjou et de Florent Mercier (producteur bio) pour proposer de la farine issue de blés de population. La Minoterie Suire propose ainsi des séries limitées de farine. Biolintec, précurseur en protéines de soja texturées, produit également des huiles à base de tournesol et de soja. Pour sapprovisionner en matière première de qualité, lentreprise passe par des organismes stockeurs et des coopératives, mais a mis également en place des contrats tripartites ou quadripartites directement avec des producteurs, sur plusieurs années.
Chocolat durable : Une étiquette, et après ?
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Domitille VEY, AuteurJugés en partie responsables du désastre écologique lié au marché mondialisé du cacao, les grands groupes de négociants et de transformateurs industriels déclarent s'engager pour développer la durabilité de la filière cacao d'ici 2025. Cependant, l'origine des fèves de cacao reste difficilement traçable, le niveau de vie des agriculteurs demeure très bas et la transition de la filière vers un label équitable est très lente. Aujourd'hui, à peine 8 % des volumes mondiaux sont labellisés équitables, les grands groupes soutenant plutôt la certification environnementale Rainforest Alliance-UTZ, moins contraignante, qui néglige cependant la durabilité sociale. Rémunération des cacaoculteurs, lutte contre le travail des enfants, lutte contre la déforestation, qualité des produits transformés... Le chemin sera long pour répondre à ces enjeux. UFC-Que Choisir livre son enquête.
Dossier : Le commerce équitable cest notre choix
Christophe POLASZEK, AuteurSelon Commerce équitable France, en 2020, 90 % des produits importés et 59 % des produits dorigine France labellisés équitables étaient aussi certifiés bio. Dans ce dossier, laction et le positionnement de Biocoop dans le commerce équitable sont présentés, dans les relations avec les petits producteurs des pays du Sud et avec les producteurs français partenaires.
Dossier : Le commerce équitable, un incontournable de la bio
Laura DUPONCHEL, Auteur ; Antoine LEMAIRE, Auteur ; BIO PANEL, AuteurCe dossier traite, d'abord, de l'historique du mouvement équitable, des liens de longue date avec la bio, ainsi que des dernières avancées et des enjeux du secteur. Dans un second temps, Bio Linéaires et son partenaire Bio Panel partagent les résultats de l'enquête consommateurs menée auprès de clients effectuant principalement leurs achats en magasins bio, premier circuit de distribution des produits équitables origine France. Pour finir, plusieurs articles sont consacrés aux labels équitables. Au sommaire : - Commerce équitable, l'enjeu du développement ; - Commerce équitable, qu'en pense le consommateur bio ? ; - Fairtrade/Max Havelaar ; - World Fair Trade Organization ; - Biopartenaire® ; - Fair for Life ; - SPP ; - Agri-Ethique ; - Bio Équitable en France ; - Label Fnab Bio France Équitable.
La face cachée de nos consommations : Quelles surfaces agricoles et forestières importées ?
Philippe POINTEREAU, Auteur ; Augustin BILLETDOUX, Auteur ; Isabelle CHAROTTE, Auteur ; ET AL., Auteur | TOULOUSE CEDEX 3 (75 Voie du TOEC, CS 27608, 31 076, FRANCE) : SOLAGRO | 2022Cette étude, menée par Solagro, apporte un éclairage sur la question des importations françaises. Elle sest intéressée aux surfaces agricoles et forestières qui produisent des produits importés par la France pour produire des biens de consommation courants, dordre alimentaire (viande, café, cacao, etc.) et non-alimentaire (coton, caoutchouc, bois duvre, etc.). Elle présente les différents impacts (environnementaux, sociaux, économiques) induits par lexploitation de ces surfaces à lautre bout de la planète. Loriginalité de cette étude repose sur le fait quelle ne quantifie pas seulement les importations en euros et en tonnes de marchandises, mais qu'elle mesure aussi ces importations en surfaces, ce qui permet de souligner les enjeux environnementaux. La France est exportatrice nette de 2,7 millions dhectares. Néanmoins, ce solde positif cache de nombreux flux dimports et dexports. La France reste, en effet, très dépendante de létranger. Les produits importés nécessitent une surface de 14 millions dhectares (soit un quart de la surface de la France), et la plupart de ces produits génèrent de fortes pressions environnementales dans les pays exportateurs : déforestation, assèchement des nappes phréatiques, usage massif de pesticides... Ce document effectue un focus sur huit principaux produits importés en France (le soja, le cacao, le café, lhuile de palme, le coton, les fruits et légumes, les produits issus du bois, ainsi que les produits issus de la pêche et de laquaculture) et détaille les conséquences. Il présente également des leviers pour réduire lempreinte carbone de ces produits importés : sobriété, efficience, relocalisation, substitution et équité.
Marché du commerce équitable : +11 % en 2021
BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, malgré le contexte de crise, la vente de produits issus du commerce équitable a continué de croître (+11 %) en 2021. Cette croissance illustre l'attachement des consommateurs aux valeurs de juste rémunération des producteurs, tant localement (+9 % de ventes sur les filières françaises) que pour les pays du Sud (+12 % de ventes sur les filières internationales). Les entreprises, elles aussi, s'engagent dans des relations de commerce équitable avec les producteurs agricoles : en 2021, le nombre de références-produits équitables a augmenté de 36 %. Ces engagements économiques stimulent le développement d'un marché équitable et bio : en 2021, 88 % des produits du commerce équitable étaient labellisés bio.
Observatoire du commerce équitable 2021
En France, la vente de produits issus du commerce équitable continue de progresser, avec une hausse de 11 % entre 2020 et 2021, dépassant ainsi les 2 milliards d'euros. Pour mémoire, 88 % des produits du commerce équitable sont également bio. Depuis l'ouverture du commerce équitable aux filières françaises en 2014, la vente des produits équitables (filières françaises et internationales), en France, a quadruplé. Cet Observatoire du commerce équitable 2021 compile et présente des données sur les thèmes suivants : 1 - Évolution des ventes ; 2 - Focus sur les familles de produits ; 3 - Commerce équitable et bio ; 4 - Distribution et lieux de vente. De plus, une section est consacrée à la vente des "ingrédients" de commerce équitable (produits dont un seul ingrédient est issu du commerce équitable).
Avec la Boussole des Labels, fais le tri dans ton caddie !
Alexia DELFOSSE, Auteur ; Marion DORÉ, Auteur ; Alissa SCHOLL, Auteur ; ET AL., Auteur | MONTREUIL (10 Rue Beaumarchais, 93 100, FRANCE) : BIO CONSOM'ACTEURS | 2021De nombreux labels ont fait leur apparition dans le commerce ces dernières années, et il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Ce document, réalisé par Bio ConsomActeurs, Fair(e) un monde équitable et Actionaid, aide à décrypter les labels, marques et logos et ce qu'ils apportent comme garanties dun point de vue environnemental, social et sociétal. Un tableau comparatif permet notamment de saisir rapidement ces éléments. Même si plus de 80 % des produits issus du commerce équitable sont également labellisés bio et que de plus en plus de labels privés bio sont également équitables, la meilleure solution, pour la planète et pour une plus juste rémunération des agricultrices et agriculteurs, reste de consommer de préférence bio, local, de saison et équitable.
Biobreizh : Économie vertueuse
Franck JOURDAIN, AuteurBiobreizh, le spécialiste du légume bio en Bretagne qui est approvisionné par 84 producteurs (15 000 tonnes/an de légumes bio), vient dentrer dans le dispositif Bio équitable. Ce référentiel national garantit des produits bio origine France et issus de relations commerciales durables. La rémunération des producteurs par les entreprises de laval doit seffectuer sur la base dun prix équitable, calculé, pour chaque produit, à partir du coût de production, de la rémunération du producteur et de la marge opérationnelle de lentreprise (frais de fonctionnement et besoins en investissements).
Book of abstracts: Supply and Value chain Forum
Charles PERNIN, Auteur ; Flavio PAOLETTI, Auteur ; Michel REYNAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2021Ces dernières années, la demande mondiale en produits biologiques na cessé de croître. Ceci sest traduit par un développement des filières biologiques. Toutefois, pour être cohérent, il faut que ce développement s'effectue dans le respect des quatre principes établis par IFOAM : santé, écologie, équité et précaution. Lors du Congrès Mondial de la Bio, qui sest déroulé à Rennes du 6 au 10 septembre 2021, les différents acteurs des filières et des chaînes de valeurs, allant du producteur au consommateur, ont été invités à partager des expériences inspirantes, ainsi que des initiatives novatrices pour développer, transformer, faire évoluer dans le sens des principes IFOAM les filières agro-alimentaires et non-alimentaires biologiques. Ce document compile les résumés de ces différentes contributions (plus dune soixantaine, conférences et présentations de posters confondues). Les contributions pouvaient sarticuler autour de six thèmes : 1 - Expériences et innovations pour une réduction continue des impacts environnementaux dans les processus de production ; 2 - Transformation des aliments et des produits non alimentaires : comment maintenir/améliorer la qualité et la sécurité des produits ? ; 3 - Comment mieux partager la valeur le long des chaînes dapprovisionnement, comment obtenir des produits biologiques équitables et améliorer les conditions de travail ? ; 4 - Assurer lapprovisionnement tout au long des filières ; 5 - Rôle des cahiers des charges dans le développement de pratiques respectueuses des principes de lagriculture biologique ; 6 - Élaboration de politiques favorables à lagriculture biologique pour les chaînes de valeurs et les filières.
Centre-Val de Loire : Un partenariat structurant
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurBio Centre Loire est né en 2017, grâce à la volonté dune poignée de producteurs biologiques, alors adhérents à Val Bio Centre (groupement plutôt tourné vers la vente directe) qui souhaitaient élargir leur réseau de commercialisation, notamment en souvrant aux plateformes de distribution. Bio Centre Loire sest ensuite développé : il est devenu une coopérative en 2020 et regroupe maintenant 35 producteurs de fruits et légumes bio. La coopérative a ainsi commercialisé 2 590 t de fruits et légumes bio en 2020, générant quatre millions deuros de chiffre daffaires. Pour se développer de manière cohérente, Bio Centre Loire souhaite consolider ses valeurs et sécuriser les revenus de ses adhérents. En septembre 2021, il a été le second groupement à signer un contrat de commerce équitable avec Biocoop, selon le référentiel Bio Équitable en France. Ce contrat, dune durée de trois ans, engage les deux parties sur des volumes par produit, des prix planchers (sous lesquels rien ne sera vendu) et des prix dobjectifs équitables. Les coûts de production servant au calcul de ces prix peuvent être rediscutés chaque année en cas de fluctuation.
Le commerce équitable à la loupe !
Le commerce équitable représente 1,827 milliard d'euros de ventes en 2020, avec des ventes qui ont triplé en valeur entre 2014 et 2020. À l'échelle internationale, 90 % des produits de commerce équitable sont également bio (59 % à l'échelle française). Cette infographie, publiée par lassociation Commerce Équitable France, présente les informations suivantes : 1 - Les 7 principes du commerce équitable, ses labels et ses systèmes de garanties sur le marché français, ainsi que les évolutions de son cadre légal ; 2 Le commerce équitable, en quelques chiffres : un marché économique qui se structure, avec une croissance forte de la vente de produits labellisés, de plus en plus diversifiés, et un impact sur les producteurs ; 3 Les politiques publiques encadrent le commerce équitable, afin de lutter contre le fairwashing et de soutenir linvestissement des acteurs de la transition écologique et sociale.
Dossier : Galerie des acteurs B to B de la Bio : Vive la diversité !
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 58 entreprises bio présentées dans ce dossier, qu'elles soient jeunes ou moins jeunes, sont toutes animées du même esprit pionnier et de la volonté d'agir pour des produits de qualité, et sont engagées pour porter haut la durabilité, l'écologie, les valeurs environnementales et sociales. Certaines de ces entreprises sont des sociétés avec plusieurs centaines de collaborateurs, d'autres des TPE de moins de dix salariés, ou des entreprises familiales indépendantes avec des dirigeants appartenant à la 3ème génération, ou encore des fondations... Les certifications sont nombreuses, avec de plus en plus d'entreprises labellisées commerce équitable et solidaire ou labellisées RSE. Leurs actions pour préserver l'environnement et ménager les ressources de la planète (emballages, bâtiments, énergie...) témoignent également de leur engagement. Dans ce dossier, chacune des 58 entreprises présente les missions qu'elle s'est données, les moyens mis en uvre, les innovations et les valeurs qu'elle porte.
Etude de démarches de durabilité dans le domaine alimentaire : Rapport d'analyse transverse
Christophe ALLIOT, Auteur ; Marion FEIGE-MULLER, Auteur ; Delphine MC ADAMS-MARIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2021Depuis plusieurs années, les démarches de durabilité alimentaire se sont multipliées : labels, certifications, marques privées, démarches de progrès... Si cette multiplication a pu générer un manque de lisibilité pour les consommateurs, elle a également amené les pouvoirs publics à mettre en place des politiques de soutien favorisant certaines de ces démarches. Forts du constat qu'il nexiste pas, à lheure actuelle, détude analysant de façon systémique les impacts sociaux, économiques et environnementaux engendrés par les différentes démarches de durabilité alimentaire, les auteurs ont souhaité répondre à ce besoin, afin d'éclairer les consommateurs et les décideurs politiques. A partir d'une grille de durabilité comportant 14 problématiques (7 associées aux limites écologiques de la planète et 7 associées aux droits fondamentaux des personnes), 11 démarches françaises de durabilité alimentaire ont été étudiées : Agriculture biologique, Bio Equitable en France, Demeter, Nature & Progrès, Agri Confiance, Zéro Résidu de Pesticides, Haute Valeur Environnementale, Bleu-Blanc-Cur (filière bovine et filière porc-volaille), Appellation dOrigine Protégée (filière Comté et Cantal), Label Rouge (filière volaille de chair et filière porcine), Cest qui le Patron ? (filière lait liquide et filière jus de pomme). Pour chacune de ces démarches, les impacts environnementaux et socio-économiques sont analysés. Les auteurs énoncent ensuite des recommandations visant à attirer l'attention des politiques publiques sur des démarches dont les impacts réels ne sont pas à la hauteur des intentions affichées, au vu des résultats de l'étude. L'utilité de disposer d'une grille d'indicateurs et d'analyse de la durabilité des démarches alimentaires est soulignée, tant pour les acteurs à l'origine des démarches alimentaires, pour les acteurs économiques (opérateurs de l'industrie agroalimentaire, de la restauration collective, etc.), que pour les décideurs publics.
Fruits et légumes : Biobreizh et Poder consolident la filière bretonne
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPartenaires historiques basés dans le Finistère, Biobreizh (coopérative de fruits et légumes bio) et Poder (distributeur de fruits et légumes bio) ont signé leur première convention de mise en marché. Ces deux acteurs travaillent ensemble depuis 24 ans et sont déjà très engagés sur des aspects éthiques et responsables. Ils ont néanmoins décidé daller plus loin avec cette convention, afin de renforcer la filière des fruits et légumes bio bretons, tout en sécurisant les quantités et la qualité des approvisionnements. Pour Biobreizh, cette convention permet dassurer une rémunération équitable de ses producteurs : ces derniers se sont fixés des normes exigeantes (fermes 100 % bio, interdiction dutiliser des variétés obtenues à partir des nouvelles biotechnologies ), ce qui implique des coûts de production plus élevés. Ils doivent donc être rémunérés en conséquence. Pour sécuriser ses débouchés, Biobreizh a également signé une convention équivalente avec son autre client historique, le grossiste spécialisé dans la bio, Pronatura.
Pionniers du chocolat bio
Maya FROMMELT, AuteurMonica Müller est à la tête de lentreprise familiale Chocolat Stella Bernrain, le leader suisse de la fabrication de produits à base de chocolat biologique, biodynamique et issu du commerce équitable. Lentreprise a été créée en 1950 par son grand-père et emploie actuellement 170 personnes. La fabrication de chocolat bio a débuté en 1991. A cette époque, les matières premières bio de qualité étaient très peu disponibles, ce qui représentait un véritable défi. La situation a bien changé : les cacaos bio sont maintenant dexcellente qualité et permettent de répondre à la demande, qui est dailleurs grandissante. La transparence des filières dapprovisionnement et la traçabilité sont les leitmotivs de cette entreprise. Elle privilégie dailleurs les partenariats stables et durables avec les coopératives.
Le retour de la Cameline sativa : elle a tout dune grande !
Elodie DE MONDENARD, Auteur ; Romain COULON, AuteurLa cameline est une crucifère aux multiples avantages : elle permet de diversifier les rotations culturales, de casser le cycle des adventices avec son semis estival ; elle peut être implantée en culture principale ou en dérobée (cest une culture à cycle court), et ses besoins en eau sont relativement faibles. Pourtant, cette plante est principalement cultivée pour sa fonction tuteur avec la lentille, jamais en culture pure. Dans le Puy-de-Dôme, un paysan-huilier et un laboratoire de R&D (Greentech) ont décidé de monter une nouvelle filière de cameline bio et équitable à destination des cosmétiques. Après quelques mois déchanges et de premiers tests, les besoins en cameline ont été quantifiés : 10 tonnes dhuile, soit une cinquantaine dhectares de cameline. Le paysan-huilier sest alors rapproché du GIEE « Bio Motivés de Limagnes », accompagné par Bio 63. Ils ont alors, ensemble, monté un nouveau collectif, le « Collectif Bio-Diversifié », également suivi par Bio 63. Avec les conditions pluvieuses de lannée 2021, seuls 35 ha ont pu être emblavés, au lieu des 50 ha prévus. Ils ont néanmoins permis détablir des premiers résultats : limplantation a été difficile, mais les levées ont été belles ; il est possible dutiliser des semences fermières ; la densité de semis et la préparation du sol sont deux leviers importants pour limiter les adventices (plus que le désherbage mécanique), etc.
Synthèse : Etude sur les leviers pour stimuler l'intégration du commerce équitable dans la consommation responsable des collectivités
Malgré l'essor que connaît le commerce équitable, les volumes dachats en commerce équitable dans la commande publique des collectivités semblent peu évoluer. Il devient important de mieux comprendre les freins à ce développement, mais aussi denvisager les solutions qui pourraient permettre une montée en puissance des achats en commerce équitable.
Artisans du Monde : Le commerce équitable qui déplace les montagnes
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 1971, l'Abbé Pierre alertait sur les ravages de la guerre civile sévissant au Bangladesh et invitait les communes de France à se jumeler avec une commune de ce pays. Cet appel a donné lieu à la création d'un réseau associatif destiné à vendre, dans l'Hexagone, des marchandises importées du Bangladesh pour aider les habitants de ce pays. De là, est née l'idée d'un réseau de magasins de vente et d'information consacrés au "Tiers Monde", prélude à la création, en 1973, de la première boutique "Artisans du Monde". En 1984, naissait Solidar'Monde, destiné à mieux structurer la distribution avec une centrale d'achat pour organiser sa logistique. Artisans du Monde est alors devenue une fédération d'associations, dont le but était l'éducation et la sensibilisation du grand public au commerce équitable, initiant ainsi le commerce équitable en France. Le réseau bio a été l'un des premiers soutiens d'Artisans du Monde qui n'a eu de cesse, depuis sa création, de renforcer son engagement. Yannick Chambon, responsable des filières chez Solidar'Monde, explique quelles sont les exigences, au-delà du cahier des charges, nécessaires pour que le commerce équitable ne soit pas qu'un apparat, mais procure un véritable bénéfice sur le terrain, aussi bien social, qu'environnemental et économique. Il donne des exemples de cet impact souhaité comme, par exemple, en Equateur, où Solidar'Monde a créé un partenariat avec la coopérative Copropap et ses 47 producteurs de canne à sucre. Dans la filière café, au Honduras, un bel exemple d'impact environnemental a vu le jour, avec le soutien à la coopérative Comsa, qui mène des actions de biocompostage, crée de l'engrais à partir de microorganismes poussant au pied des caféiers et a ouvert une école pour diffuser ses pratiques. Yannick Chambon présente les actions qu'il conduit au sein de Solidar'Monde, qui propose aujourd'hui environ 250 références alimentaires.
Assises du commerce équitable : Et si le commerce équitable était la solution ?
Cécile PRALY, AuteurLes Assises du commerce équitable origine France se sont tenues à Paris, en décembre 2019. Les avantages des filières équitables, ainsi que certains points déterminants dans leur construction, ont été mis en avant. Cest un marché qui continue daugmenter : il a triplé entre 2015 et 2018, en France. Une question reste très débattue : la création, ou non, dun label public, comme référentiel commun du commerce équitable. En effet, face à la pluralité des marques et labels privés existant aujourdhui, certains acteurs ont peur de perdre la confiance du consommateur. Au contraire, dautres acteurs défendent cette diversité de labels, qui laissent un plus large choix au consommateur.
La bio équitable au salon Natexpo : Biopartenaire prend ses marques
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLes labels équitables fleurissent et sont de plus en plus présents sur les produits bio. Parmi ces labels, Biopartenaire est lun des seuls à conjuguer commerce équitable et bio dans un seul et même concept. Il affiche un chiffre daffaires de plus de 75 millions deuros et a connu une croissance de 38 % ces cinq dernières années. Ce label intègre tous les maillons de la filière (producteurs, organismes stockeurs, grossistes, transformateurs ). Des contrôles sont ainsi réalisés par un organisme tiers à tous les niveaux. Sur les 60 filières certifiées (soit 700 références), 16 dentre elles sont des filières nord-nord (300 références), et le tiers des ventes est issu de filières françaises. La dynamique saccélère dailleurs pour les projets de filières françaises puisque de nouvelles structures sont intéressées, notamment pour relocaliser leurs productions sur leur territoire. Cest le cas de Biodéal, un transformateur laitier de lEst de la France, dont lexemple est plus amplement détaillé dans larticle. Afin dêtre plus visible sur le marché, Biopartenaire a signé, en 2019, une convention avec Synadis Bio (le syndicat des distributeurs spécialisés) : elle les engage à travailler ensemble et elle permet de développer des contrats tripartites entre producteurs, transformateurs et distributeurs spécialisés engagés.
Biocoop : Sur tous les fronts
Cécile PRALY, AuteurBiocoop poursuit sa croissance tout en respectant ses principes fondateurs. Ces derniers guident lentreprise depuis 35 ans. Ce groupe milite pour le développement dune agriculture bio et durable. Pour cela, il propose des produits plus exigeants que le label AB : ils sont 100 % bio, de saison, sans OGM et ne sont pas transportés en avion. Biocoop uvre aussi pour la réduction des déchets en vendant plus de 400 références en vrac. Ce qui caractérise aussi Biocoop, ce sont ses relations avec ses producteurs et fournisseurs. Il faut rappeler que Biocoop est un groupe coopératif qui rassemble plusieurs familles de sociétaires : consommateurs, magasins, salariés des magasins, groupements de producteurs (100 % bio). Les partenariats quil développe avec des producteurs sont fondés sur le principe du commerce équitable Nord-Nord et sont identifiés sous la marque « Ensemble ». Biocoop développe également un autre label commerce équitable qui est voué à être utilisé dans dautres réseaux de distribution. Les magasins Biocoop se multiplient partout en France, mais, depuis deux ans, ce groupe limite volontairement le nombre douvertures à 70 pour être sûr dapprovisionner tous ses magasins en produits de qualité (lapprovisionnement devient le facteur limitant).
Le cocotier, l'arbre à tout faire
Laura DUPONCHEL, AuteurAux Philippines, au Sri Lanka, en Thaïlande ou en Inde (plus de 80 % des cocoteraies sont en Asie), le cocotier est souvent le seul patrimoine familial des producteurs. Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) estime que 10 millions de petits planteurs cultivent 96 % des surfaces plantées en cocotiers, et l'immense majorité ne dispose en moyenne que d'un hectare. Il est utile de rappeler que le commerce équitable lié au cocotier fait sens dans ces pays producteurs, et que c'est par la bio qu'il s'est très tôt mis en place. En bio, les planteurs associent très souvent d'autres cultures dans leurs cocoteraies. D'un point de vue botanique, le cocotier, qui pousse en zone tropicale humide, n'est pas un arbre, mais une plante. Et dans cette plante, tout est bon, chacune de ses parties trouvant un usage au quotidien. Le tronc, également appelé stipe, sert à la construction de maisons et à la fabrication de meubles. La partie centrale, fibreuse, est consommée en salade (c'est le "cur de palmier"). Les palmes, qui peuvent atteindre 7 m, sont utilisées entières pour couvrir les toits, et leurs folioles peuvent aussi être tressées en paniers, chapeaux, etc. La sève du tronc, récoltée après incision des inflorescences, est un jus sucré qui peut être consommé frais ou transformé en sirop, en sucre ou encore en vin. La chair blanche du fruit se déguste telle quelle ou transformée et sert à fabriquer le lait et la crème de coco. Cependant, la noix de coco impressionne aussi par ses possibilités de transformation et d'utilisations autres qu'alimentaires (huile pour la cosmétique, isolant, charbon, carburant...).
Le commerce équitable sinstalle dans le paysage ; « Nous travaillons à livre ouvert »
Véronique BARGAIN, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurCes deux articles portent sur des filières françaises pratiquant le commerce équitable. Le premier effectue un état des lieux : les initiatives de commerce équitable origine France fleurissent depuis 2014, date à laquelle la loi a défini le terme « commerce équitable » dans le cadre de relations franco-françaises. Lobjectif étant de garantir une rémunération juste aux producteurs (actuellement, près de 8 000 producteurs sont engagés dans de telles filières). Par exemple, Franck et Grégory Bluteau, deux agriculteurs bio, vendent 50 tonnes de blé à la coopérative Cavac, avec le label Agri-Éthique qu'elle a créé. Cette filière leur garantit un prix de 500 /t pendant cinq ans. Plus de la moitié des produits vendus sur le marché commerce équitable origine France sont des céréales transformées. Les produits bio représentent plus de 50 % des produits équitables français. Pour certifier ces produits d'origine française, trois labels privés coexistent (Biopartenaire, Fair For Life et Agri-Éthique), ainsi que deux marques (« Ensemble » de Biocoop et « Paysans dici » dEthiquable). Dautres marques dassociations de consommateurs ou de distributeurs revendiquent le fait de verser des prix rémunérateurs aux producteurs, sans forcément respecter lintégralité des critères du commerce équitable. Le second article se penche plus spécifiquement sur une filière labellisée par Biopartenaire : cette dernière porte sur 800 tonnes de blé bio produites en Seine-et-Marne, transformées par les Moulins Bourgeois, puis employées par la boulangerie Belledonne.
Commerce équitable : Suivez le bon logo
UFC-QUE CHOISIR, AuteurEn France, le commerce équitable est en forte croissance : alors que les ventes de produits équitables ne représentaient que 377 millions deuros en 2010, elles dépassent le milliard deuros depuis 2017. Ce marché a dailleurs suscité des convoitises et des dérapages. Depuis 2014, le terme « commerce équitable » est protégé juridiquement, et le mot « équitable » (employé seul) lest depuis 2019. Le commerce équitable implique un prix rémunérateur et une contractualisation dau moins trois ans afin de sécuriser les débouchés des producteurs. Lacheteur doit également sacquitter dune « prime de commerce équitable », encore appelée « fond de développement », dédiée à la mise en place de projets collectifs (formation, éducation, amélioration des conditions de travail, protection de la biodiversité ). Si, historiquement, le commerce équitable portait sur des produits alimentaires importés du Sud, les échanges Nord-Nord se sont fortement développés ces dernières années. Les logos de différents labels certifiés sont présentés en fin darticle : Fairtrade, Max Havelaar, Symbole des producteurs paysans, World Fair Trade Organization, BioPartenaire, Fair for Life, Ecocert équitable, Agriéthique. Quelques marques lancées par des acteurs historiques du commerce équitable sont également citées.
Consommation responsable : Pour soutenir les agriculteurs !
VEGETABLE, AuteurMax Havelaar France a publié les résultats de la première édition de son baromètre de la transition alimentaire. Il en ressort que la première motivation des français à consommer « responsable », c'est-à-dire équitable, bio ou local, est le soutien aux producteurs (59%). De plus, la consommation régulière de produits responsables augmente. Enfin, les enquêtés semblent reconnaître le rôle primordial du consommateur dans le changement de modèle, vers plus de durabilité et déquité.
La contractualisation dans les coopératives en grandes cultures biologiques pour la structuration des filières
En 2019, les grandes cultures biologiques occupaient 570 000 ha en France. En cinq ans, les nombres dagriculteurs et dhectares engagés en bio ont doublé. Cette dynamique se répercute également sur les différents maillons de la filière, avec une augmentation progressive du nombre de coopératives, de transformateurs et de distributeurs investis dans la bio. Toutefois, larrivée de nombreux acteurs vient bousculer lorganisation existante de la filière grandes cultures biologiques. Afin de préserver et daccompagner cette filière dans son développement, la contractualisation a rapidement été identifiée comme un outil de structuration efficace. Dans le cadre du Plan Ambition bio 2022, la Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé des enquêtes auprès de coopératives engagées en grandes cultures biologiques afin de collecter des informations relatives : 1 - à lusage de la contractualisation ; 2 - aux modèles contractuels utilisés ; 3 - aux effets structurants de ces modèles sur les relations commerciales amont et aval (à léchelle des coopératives). Cinq coopératives et deux filiales de groupes coopératifs ont ainsi été enquêtées. Ce document présente les sept retours dexpériences et effectue une synthèse des usages de la contractualisation au sein des coopératives rencontrées.
La distribution s'engage
Jean HARZIG, AuteurDans cet article, six enseignes de la distribution, dont Biocoop (les autres n'étant pas spécialisées en bio), répondent à plusieurs questions sur leur approvisionnement en fruits et légumes, ainsi que sur le devenir de leurs points de vente. Lune dentre elles concerne la régression des fruits et légumes français dans leurs rayons. A cette question, Biocoop répond que 80 % de son chiffre daffaires (tous produits confondus) est réalisé sur des produits français et que 30 % de ses fruits et légumes sont locaux (lapprovisionnement étant directement géré par les magasins). Une autre question concerne la répartition des risques et des bénéfices tout au long de la chaîne de valeurs : du producteur au consommateur, en passant par le commerce. Biocoop refuse que les agriculteurs soient une variable dajustement. Cest pourquoi cette enseigne développe le commerce équitable et travaille uniquement avec des groupements de producteurs, ce qui permet de mieux gérer les aléas du marché, tout en construisant une politique de prix à partir des coûts de production. Une autre question porte sur la crise Covid-19 qui a bousculé léchiquier de la distribution alimentaire. Face à ces changements, Biocoop explique vouloir développer le e-commerce.
Diversité des expériences et des méthodes relatives à la construction des prix payés aux éleveurs dans la filière bovin viande en Agriculture Biologique
La filière bovin viande biologique se développe depuis une dizaine dannées. Néanmoins, cette filière reste marginale, comparée à la filière conventionnelle. Différents facteurs limitent, en effet, la valorisation de la viande bovine biologique : un équilibre matière tourné vers la viande hachée, labsence de valorisation des animaux maigres, une filière voie mâle marginale, un manque de finition des animaux A terme, ces facteurs pourraient freiner le développement de la filière biologique et menacer la juste rémunération des éleveurs. Dans le cadre du Plan Ambition bio 2022, la Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé un travail denquêtes auprès de cinq coopératives, d'une union déleveurs et de 3 200 éleveurs engagés dans cette filière, afin de faire un état des lieux des méthodes appliquées pour construire les prix payés aux éleveurs, ainsi que des moyens de contractualisation mis en place entre éleveurs et coopératives. Ce document présente ainsi : - la fixation des prix selon la méthode de prix du marché ; - la fixation des prix selon la méthode de la grille de prix fixe ; - une comparaison et un bilan de ces deux méthodes ; - les premiers pas du commerce équitable dans la filière bovin viande ; - des actions complémentaires pour rechercher une meilleure valorisation de la viande bovine biologique.
Dossier de presse FNAB : « Biologique, Français, Equitable », la FNAB teste avec Picard son label paysan
Depuis plusieurs années, la FNAB (Fédération Nationale dAgriculture Biologique) et son réseau poussent les entreprises de lagro-alimentaire à développer une bio française équitable. Au terme dune collaboration de 3 ans avec le groupe Picard, dans le cadre dun projet pilote autour de la relocalisation des filières de légumes pour la transformation, la FNAB a lancé le label paysan « Bio.Français.Equitable ». Ce label garantit, aux consommateurs, des légumes biologiques produits en France et, aux paysan-ne-s, un prix rémunérateur et une relation commerciale équitable. Ce label est apposé pour la première fois sur 4 légumes (courgette, maïs, haricot vert, carotte), les premiers dune gamme construite avec Picard et distribués, depuis le 2 mars 2020, dans 87 magasins Picard de Nouvelle-Aquitaine et dOccitanie. L'ensemble des opérateurs (les 3 organisations de producteurs, le transformateur Antarctic Foods Aquitaine et Picard) seront audités chaque année pour vérifier le respect du cahier des charges de ce label. Dans ce dossier de presse, Stéphanie Pageot, secrétaire nationale de la FNAB, explique l'origine et la construction du partenariat avec le groupe Picard. Deux maraîchers bio qui ont participé au projet, Antoine Profitt et Marc Faugeron, apportent leur témoignage.
Gingembre : concentré de santé
Bettina BALMER, AuteurLe gingembre (Zingiber officinalis), originaire essentiellement d'Inde et de Chine, est connu depuis 5 000 ans. La moitié des volumes produits aujourd'hui provient de ces 2 pays. Le gingembre est également produit en Amérique et dans certains pays d'Afrique. Prisé pour ses qualités culinaires autant que pour ses atouts santé, sa consommation a fortement augmenté dans les pays occidentaux, ces dernières décennies. Les importations de gingembre bio en Europe sont issues de Chine et du Pérou. Côté certification, des sociétés françaises sont à l'origine de plusieurs initiatives : à Madagascar, une filière certifiée Biopartenaire® a été mise en place (huile essentielle de gingembre bio) ; une filière gingembre séché malgache a été certifiée bio et SPP (Symbole des Petits Producteurs) et, en Chine, une filière gingembre confit bio et Flocert a été construite. Une norme existe pour définir la qualité du gingembre (en conventionnel et en bio), en particulier en vue de sa commercialisation en rhizome frais. C'est sous cette forme en effet que ses bienfaits sur la santé sont réputés. Son principal principe actif, le gingérol, possède, entre autres, des propriétés antioxydantes et antibactériennes. Une grande diversité de produits transformés ont vu le jour, comme en a témoigné l'exposition des 80 produits à base de gingembre exposés au salon professionnel Biofach 2020.
L'interview du mois : Michel Reynaud : Recréer des liens entre citoyens et agriculteurs
Cécile PRALY, AuteurMichel Reynaud est cofondateur et vice-président dEcocert. Interviewé, il donne son analyse vis-à-vis de la crise agricole française actuelle, quil associe notamment à un problème de liens à recréer entre les citoyens et les agriculteurs. Pour en sortir, Michel Reynaud définit un ensemble de leviers possibles, allant de la définition dobjectifs ambitieux pour répondre aux enjeux contemporains, avec un fort engagement des opérateurs privés et des filières à la reconnaissance politique de lacte dachat du consommateur, en passant par un partage des coûts liés au changement de système. Michel Reynaud insiste sur les labels de commerce équitable, qui proposent déjà une méthode permettant de réunir les parties prenantes et de fixer des prix justes.
Natexpo à Lyon : Objectif : relocaliser !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2020 de Natexpo (salon national bio réservé au commerce inter-entreprises BtoB) a pu se tenir en présentiel, les 21 et 22 septembre à Lyon, avec des restrictions concernant le nombre de visiteurs présents en même temps sur le site. Ce rendez-vous annuel, dédié aux magasins bio, a accueilli 8 000 visiteurs et 700 exposants, dont la majorité proviennent du secteur alimentaire. Cet évènement a permis de constater que ce secteur est dynamique et boosté par la demande (ex : + 48 % pour les farines). Toutefois, selon les différents syndicats des filières aval de la bio, il ne suffit plus dêtre AB, il faut aller plus loin : authenticité, qualités nutritionnelles, liens avec les territoires et les producteurs, préservation de la biodiversité, bien-être animal Par ailleurs, même si le premier confinement a augmenté la croissance du marché bio, lenvol des ventes sest atténué au second semestre. En un an, les magasins spécialisés ont connu une hausse de 6 % de leur CA, ce qui se traduit par un ralentissement de leur croissance, tandis que les GMS progressent de 15 %, avec, comme devise, rendre la bio plus accessible. Cet article est complété par deux encarts : lun apporte le témoignage de Cyrille Moulin, un producteur engagé dans le label Bio Équitable en France, et lautre est dédié à lhuilier biologique Émile Noël, dont les ventes connaissent une forte croissance.
Nouveau label issu de Biocoop et dEthiquable : Bio Équitable en France, cest parti !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn mai 2020, Biocoop et la Scop Ethiquable ont annoncé le lancement dun nouveau label : Bio Équitable en France. Ces deux acteurs étaient déjà impliqués dans le commerce équitable : Biocoop est à linitiative de la démarche « Ensemble » lancée en 2001 et Ethiquable est à la base de la charte « Paysans dici » créée en 2011. Durant lannée 2019, les coopérateurs et partenaires des deux entreprises se sont concertés pour co-construire le cahier des charges de Bio Equitable en France. Au total, ce label fédère 27 groupements agricoles (qui représentent 4 000 producteurs bio), 26 entreprises, la Scop Ethiquable et Biocoop (637 magasins). Il est destiné aux fermes bio certifiées et de taille limitée afin de favoriser lagriculture paysanne et familiale. Les prix sont garantis sur trois ans et définis par les groupements de producteurs. Il sadresse à tous les circuits de commercialisation (GMS, réseaux spécialisés ). En parallèle de cet article, un encart est dédié à la profusion de labels Commerce Équitable France. Il effectue un point sur les différentes marques et labels privés qui existent et alerte sur limportance de clarifier et dunifier les messages pour le consommateur.
Partenariat Fnab et Picard : Nouveau label : Bio Français Équitable est né
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUn nouveau label, nommé « Bio Français Équitable », a vu le jour en 2020. Il est porté par la Fnab et est le fruit de trois ans de réflexions et de travail. Depuis plusieurs années, la Fnab avait la volonté de pousser lagriculture et les industries agroalimentaires à développer une bio française et équitable. Comme aucun label ne regroupait toutes les valeurs défendues par la Fnab, elle a souhaité développer son propre label. Ce dernier devait prendre en compte certains critères essentiels : certification bio, origine française des ingrédients, transformation effectuée en France, application de la loi sur léconomie sociale et solidaire de 2014, reconnexion de lalimentation avec les territoires (en privilégiant notamment la proximité). La Fnab a alors profité dune demande de Picard (qui souhaitait développer une gamme bio et locale) pour mettre en place ce label. Un premier test est en cours dans le Sud-Ouest : il porte sur la production de carottes, courgettes, haricots verts et maïs bio et surgelés pour Picard. Un contrat tripartite (producteur, transformateur-surgélateur et distributeur) dune durée de trois ans a été signé pour établir les volumes et les prix dachat (qui reposent sur les coûts de production réels de la ferme). Le témoignage dAntoine Proffit, lun des producteurs de carottes bio impliqués dans cette démarche, est retranscrit dans un encart. Un deuxième encart est réservé à une autre démarche, celle de la marque régionale équitable « Bio Sud Ouest France », qui a été créée en 2013.
Philippe Henry, président de lAgence Bio : « Plus de diversité, plus de résilience »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article retranscrit linterview de Philippe Henry, président de lAgence Bio depuis un an et polyculteur-éleveur bio depuis 23 ans en Meurthe-et-Moselle. Dans cette interview, il est tout dabord interrogé sur limpact de la Covid-19 sur la filière bio. Il explique que le confinement a globalement donné un coup daccélérateur à la bio, avant de présenter les impacts plus négatifs que cette crise a engendré sur les filières tournées vers la restauration collective. Les questions suivantes concernent le rôle de lAgence Bio : il détaille comment l'observatoire de lAgence Bio peut aider au développement de la bio en donnant des informations quantitatives et qualitatives sur la situation française, puis présente Cartobio, un nouvel outil numérique qui permet didentifier les parcelles cultivées en bio. Il se focalise ensuite sur les enjeux liés à leau et explique les liens que lAgence Bio aimerait développer avec les Agences de leau. Au cours de l'interview, Philippe Henry est également invité à donner son point de vue sur le fonds de structuration des filières, lévolution des prix de la bio, la multiplication des labels bio équitables français et sur les moyens déviter la conventionnalisation de la bio.
Priméal : le plaisir végétal made in France !
LA LUCIOLE, AuteurEkibio (Compagnie Léa Nature) détient la marque « Priméal », spécialisée dans la transformation de céréales et de légumineuses bio. Cette marque est engagée dans la production française et vient de créer une nouvelle usine destinée à la production de mélanges gourmands précuits conditionnés dans un sachet souple recyclable. Priméal est également engagée dans des filières bio, équitables et solidaires. Par exemple, elle a dernièrement développé une filière maïs doux, labellisée Biopartenaire, avec des producteurs du Centre Loire, ce qui permet aux agriculteurs de bénéficier dun engagement sur le volume, la durée (six ans) et le prix. De la même manière, Priméal avait aussi participé à l'introduction du quinoa (bio et équitable) en France et au développement du petit épeautre bio en Haute-Provence, du riz de Camargue bio, du chanvre bio du Sud-Ouest, de la châtaigne bio dArdèche, des haricots beurre ou des épinards bio en France
Sondage OpinionWay pour Max Havelaar : Baromètre Max Havelaar de la transition alimentaire
Un sondage OpinionWay pour Max Havelaar a mis en lumière l'impact de la crise de la Covid-19, en France, sur les attentes des consommateurs, en particulier en matière de consommation responsable. Les Français ont eu l'occasion de s'interroger sur leur consommation et, pour 73 % d'entre eux, le contexte de crise leur a donné (davantage) envie de consommer responsable. Pour 62 % des interrogés, la crise sanitaire de 2020 a été à l'origine d'une prise de conscience quant à la nécessité d'avoir des comportements plus vertueux, comme limiter les emballages, acheter local, équitable, etc. 78 % ont déclaré être favorables à une consommation de produits 100 % locaux. 58 % ont réalisé que de nombreux produits de consommation sont en effet importés (café, banane, chocolat), mais qu'il leur serait difficile de s'en passer définitivement, contrairement à d'autres produits. La notion de vrac a, elle aussi, fait son chemin.
Terra Madre, épices bio et premiums
Aurélie TRUFFAT, AuteurLa société Terra Madre, en Alsace, a été reprise en 2011 par Les Jardins de Gaïa, importateur, assembleur et distributeur de thés et tisanes bio Demeter. Elle commercialise épices et mélanges d'épices bio en vrac et en petits conditionnements. En plus des certifications bio et Demeter, l'entreprise est certifiée WFTO (commerce équitable) et le conditionnement des épices est réalisé par un ESAT (établissement et service d'aide par le travail).
Allowing for the Projective Dimension of Agency in Analysing Alternative Food Networks
Ronan LE VELLY, AuteurPour Ronan Le Velly, les réseaux alimentaires alternatifs, comme par exemple le commerce équitable, les circuits courts, lagriculture biologique, etc., se caractérisent par la promesse dune différence, par rapport au système conventionnel. Or, le terme « alternatifs » peut poser question, ces réseaux étant rarement complètement indépendants des réseaux alimentaires conventionnels. Lauteur plaide pour lutilisation de la notion de « projet » dans les analyses des réseaux alternatifs, ce qui permettrait didentifier les règles spécifiquement établies et mises en uvre pour réaliser cette « différence ». Il postule que la prise en compte du projet revient à reconnaître les capacités des êtres humains à imaginer et construire de nouveaux collectifs comme ceux qui sont étudiés dans le cadre de la recherche sur les réseaux alimentaires de proximité. En se basant notamment sur deux exemples de commerce équitable, Ronan Le Velly cherche à comprendre comment, à partir dun concept large, voire « flou », se met en place un secteur économique avec ses propres règles.
Commerce équitable : des atouts indéniables
BIO-LINEAIRES, AuteurUne étude, réalisée par Basic pour Commerce Équitable France, met en évidence les apports du commerce équitable pour les parties prenantes, en prenant appui sur l'exemple de Biolait, pour la filière lait bio, et sur l'exemple de la Ferme de Chassagne, groupement de 9 fermes bio, pour la filière grandes cultures bio. Pour Biolait, l'étude a observé le partenariat de Biocoop avec 2 transformateurs (marque Ensemble) et celui avec Système U (lait U bio). Pour la Ferme de Chassagne, les points étudiés étaient la vente de légumes secs à Biocoop et la vente de lentilles et de farine d'épeautre à une marque présente en GMS. Les résultats de cette étude ont montré de nombreux effets positifs du commerce équitable, au rang desquels : l'accélération des conversions bio, un impact environnemental allant au-delà du label bio (par exemple, en matière de biodiversité), et des prix rémunérateurs.
Le commerce équitable à Biolait
Isabelle PETITPAS, Auteur ; Jacques CHIRON, Auteur ; Jean-Marie POILVET, AuteurEn plus du label bio, Biolait va plus loin dans sa démarche qualité en sengageant dans des procédures plus exigeantes. Depuis 2014, ce collecteur a notamment mis en place la Démarche Qualité Biolait. Cette dernière nest pas un label, mais une démarche de progrès à suivre pour chaque ferme adhérente. Elle garantit notamment (en plus des obligations du label bio) la non mixité bio / non bio sur les fermes et lutilisation daliments concentrés composés de grains bio produits en France. Bien avant cela, dans les années 2000, Biolait (en partenariat avec Biocoop) a créé la marque « Ensemble pour plus de sens ». Cette dernière porte des objectifs de commerce équitable nord-nord et a été un précurseur dans ce domaine (la labellisation Commerce Équitable a commencé à se développer à l'échelle Nord-Nord vers 2010). Toutefois, cette marque nest pas un label et peu de communication a été réalisée sur ses engagements, ce qui limite sa portée et nen fait pas un élément de différenciation (contrairement à la labellisation Commerce Équitable). En revanche, au printemps 2019, Biolait a obtenu le label « Fair For Life » après plusieurs mois daudit. Ce label garantit le commerce équitable entre les acteurs dune filière et pour les produits issus de cette filière.
Commerce équitable France : « Une convergence entre bio et équitable »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurMarc Dufumier, président de Commerce équitable France, affirme quil existe une réelle convergence entre bio et équitable. Effectivement, en 2018, plus de 50 % du chiffre daffaires des produits estampillés Commerce équitable dorigine France concerne des produits bio. Pour les filières internationales, cela représente 84 %. La démarche française semble encore assez timide. Cependant, pour Marc Dufumier, le rapprochement entre bio et équitable devrait saccélérer. Il insiste sur la complémentarité du label Commerce équitable pour la valorisation sociale et éthique des produits certifiés bio. Une étude, sortie en janvier 2019, analyse les démarches de deux organisations de producteurs et permet de mettre en avant le rôle du commerce équitable dans la transition écologique. Les deux principaux effets positifs qui en ressortent sont la stimulation à la conversion et lamélioration de limpact environnemental au-delà du label bio. Le collectif des acteurs du commerce équitable souhaiterait une reconnaissance publique des labels privés de commerce équitable, ainsi quune protection du mot « équitable » afin den éviter lusage abusif.
Datte : l'or brun du désert
Bettina BALMER, AuteurCultivé depuis des millénaires, le palmier dattier est répandu dans tous les grands espaces désertiques chauds du globe situés aux latitudes tropicales et subtropicales, du Sahara jusqu'en Inde et au Pakistan, en passant par la péninsule Arabique. Il est également cultivé, dans une bien moindre mesure, dans les régions les plus arides des États-Unis et en Australie où il a été introduit aux XVIII et XIXèmes siècles. La production mondiale de dattes est estimée à plus de 8 millions de tonnes, en constante augmentation. Il en existe plus de 300 variétés, mais seules quelques-unes sont commercialisées en France : Deglet Nour, Kenta, Allig, Kouhat Allig, Medjoul et Mazati. Elle est consommée fraîche, séchée, extra-sèche, ou encore hachée ou en pâte. Les apports nutritionnels de la datte en font un aliment de choix pour les personnes actives : fibres, potassium, fer, magnésium, glucides. En bio, la surface mondiale représente 1,1 % de la surface totale. La variété la plus représentée en bio est la Deglet Nour, en partie issue du commerce équitable, notamment en partenariat avec la Tunisie depuis 2018.
Dossier : Bio et local, c'est l'idéal !
Gaëlle RUBEILLON, Auteur ; Yuna CHIFFOLEAU, Auteur ; Florent GUHL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, consacré à la consommation bio et locale, comporte les articles suivants : - Manger local, la nouvelle tendance ; - Amap, Ruche et Cie : les circuits courts sont de retour ! ; - Bio et local : quelles politiques agricoles ? ; - Du jardin à l'assiette : l'autonomie alimentaire ; - Consommer équitable, pour marier éthique et écologie ; - Produire local, un atout économique ; - Santé : redécouvrons les plantes de chez nous.
Entretien avec Ludovic Billard, président de Biolait : « Fair for Life, en phase avec notre projet collectif »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLudovic Billard, président de la SAS Biolait, explique le fonctionnement de la société et précise les valeurs du projet collectif. Les volumes collectés par Biolait continuent daugmenter chaque année et atteignent 30% de la collecte nationale en 2018. Un des points forts de l'entreprise : la contractualisation tripartite collecteur-transformateur-distributeur. Ces partenariats représentent actuellement 20 % du volume collecté, et font partie des objectifs de développement de la société. Une des ambitions de Biolait étant de démocratiser la bio, les partenaires sont diversifiés (Biocoop, Super U, Auchan, Mac Do). Les contrats signés sur 5 ans mettent en avant un développement équitable et solidaire et garantissent un prix rémunérateur aux éleveurs. En 2018, le prix moyen payé aux producteurs était de 450 /1 000L et prenait en compte toutes les actions menées par Biolait. Toute la collecte nest pas valorisée en bio afin de consolider la filière en évitant la baisse des cours (refus de vendre en-dessous d'un certain prix). Moins de 5 % du lait en 2018 a ainsi été écoulé en conventionnel ou en AOP. La récente labellisation Fair for life est un plus pour illustrer la démarche de Biolait et porter ses valeurs.
Guide international des labels de commerce équitable : Edition 2020
Nadine ARNOLD, Auteur ; Elizabeth BENNETT, Auteur ; Manuel BLENDIN, Auteur ; ET AL., Auteur | NOGENT-SUR-MARNE (Jardin dagronomie tropicale, 45 bis Avenue de la Belle Gabrielle, 94 736, FRANCE) : COMMERCE ÉQUITABLE FRANCE | 2019Dans un contexte de forte croissance des ventes de produits labellisés « commerce équitable » (+ 22 % en France en 2018), ce guide décrypte, analyse et compare les différents labels présents sur le marché, dans le monde. Les différents labels de commerce équitable partagent un socle commun dengagements économiques, sociaux, environnementaux qui constituent le fil conducteur de ce guide. Ils se différencient néanmoins par certaines de leurs approches, leurs modes de gouvernance, les modèles agricoles quils soutiennent ou encore les systèmes de contrôle et daudit quils mettent en uvre. Il ressort de cette analyse comparée que les labels de commerce équitable ont l'avantage de mettre en uvre des engagements économiques précis sur les relations commerciales entre acheteurs et producteurs. Les professionnels de lagro-alimentaire, du textile, des cosmétiques ou encore du tourisme trouveront, dans ce guide, des informations pour améliorer les relations avec leurs fournisseurs et pour valoriser leurs pratiques, via des labels de commerce équitable. Cette 5ème édition du guide présente les principales initiatives de commerce équitable local, ainsi que des labels de développement durable et des initiatives de multinationales.
Hors série : "Le meilleur du bio"
Sylvie METZELARD, Auteur ; Adeline TREGOUET, Auteur ; Christelle PANGRAZZI, Auteur ; ET AL., Auteur60 millions de consommateurs a testé de nombreux produits bio. Pour chaque type de produit, sont pointés les atouts (présence supérieure de nutriments intéressants, absence ou quantité très faible de pesticides, etc.), mais aussi les points de vigilance (emballages, quantité de sucre dans certains desserts, présence dadditifs, contaminations environnementales de certains produits bio, etc.). Des comparaisons avec des produits conventionnels sont parfois établies. Le sujet des dérives alimentaires (en bio comme en conventionnel) qui conduisent à la déforestation, à lexploitation de salariés, à des problèmes de santé publique, etc. est également abordé. Des explications pour mieux comprendre les labels bio sont apportées. Les moyens de consommer bio et éthique sont abordés en fin de document (circuits courts, vrac, magasins spécialisés, etc.).
Karité : L'arbre à beurre
Bettina BALMER, AuteurLa demande en beurre de karité augmente, en bio et en conventionnel. L'"arbre à beurre" pousse à l'état sauvage en Afrique, dans des zones de savane. Ses fruits se composent d'une pulpe sucrée comestible et d'une amande dont on tire le beurre. Deux sous-espèces se distinguent, l'une étant plus destinée à la confection alimentaire et l'autre plutôt à la cosmétique. L'industrie alimentaire (essentiellement confiserie) n'utilise en général que la stéarine, une fraction du beurre, mélangée à d'autres ingrédients. Souvent en remplacement du beurre de cacao, le beurre de karité est de plus en plus utilisé comme alternative aux dérivés de l'huile de palme. Dans la cosmétique, le beurre de karité est mis en avant comme un ingrédient naturel, soit utilisé en tant que tel dans des produits en contenant de 15 % à 50 %, pour les soins de la peau et du visage, soit dans des produits dérivés utilisant les ingrédients à base de karité (stéarine, oléine). En bio, le beurre de karité est principalement valorisé dans le secteur de la cosmétique. Il est souvent issu de filières éthiques et/ou équitables. Les procédés de transformation en bio sont exclusivement physiques, seule l'extraction par pression à froid étant autorisée. Le beurre de karité bio est ainsi souvent fabriqué dans le pays d'origine afin de laisser plus de valeur ajoutée aux producteurs.
Marché du commerce équitable : + 22 % de croissance en 2018
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon Commerce Equitable France, en 2018, le marché du commerce équitable a augmenté de 22 % pour atteindre 1,276 milliard d'euros en ventes. Le panier annuel moyen a triplé en 6 ans. La répartition des ventes selon les canaux de distribution sont présentés. Pour les filières internationales, les produits équitables sont aussi labellisés bio dans plus de 84 % des cas.
Melvita : profession expert
BIO-LINEAIRES, AuteurBernard Chevilliat, biologiste de formation, s'est installé à Lagorce, en Ardèche, au tournant des années 1980, pour y créer une ferme apicole. Rapidement, la production de cosmétiques est venue s'ajouter à celle des produits de la ruche. L'entreprise Melvita (de "miel" et "vie") a sorti sa première gamme complète de soins au miel en 1999. Melvita a été une des premières marques à recevoir la certification cosmétique écologique et biologique, et a activement participé à l'élaboration du cahier des charges de la cosmétique bio. Aujourd'hui, Melvita est intégrée dans le groupe international indépendant l'Occitane. Les 2 marques partagent les mêmes valeurs et sont complémentaires l'une de l'autre dans leurs propositions. Toute la production est faite en France dans les locaux de l'entreprise et le groupe maîtrise toute la chaîne de production. Les produits Melvita sont fabriqués sur des outils dédiés, 100 % bio. L'entreprise gère 16 filières bio françaises, dont celle qui concerne le miel et celles destinées aux eaux florales (bleuet, lis, lavande, géranium...). Pour les ingrédients exotiques, Melvita a développé 4 filières équitables certifiées Fair for Life (huile d'argan, rose, fleur d'oranger et huile de coco). Melvita s'appuie sur un service de Recherche et Développement interne, avec un panel de plus de 900 actifs. Devenu experte en formulation, Melvita a pour objectif de proposer des produits cosmétiques alliant qualité biologique (certification Cosmos) et efficacité. Melvita s'est engagée dans la réduction des emballages et le recyclage des matériaux. Via sa Fondation, elle est également mobilisée pour la sauvegarde des abeilles.
Occitanie : Les atouts de la contractualisation
Frédérique ROSE, Auteur« Lengagement durable des acteurs, une condition pour la réussite des filières bio » était le thème de lAG dInterbio Occitanie (IBO), le 6 juin 2019. Le développement des contrats entre producteurs de fruits et légumes et transformateurs est un enjeu de lassociation. Plusieurs entreprises régionales témoignent de leurs expériences. Pro Sain, conserverie bio, fonctionne avec des contrats pluriannuels et offre des primes de 10 /t de tomates pour fidéliser ses producteurs. La coopérative Qualisol collecte des céréales et oléoprotéagineux en bio et en C2. Chaque année, elle sengage sur un prix dachat avant le semis. Depuis 2016, Qualisol développe le commerce équitable en partenariat avec la Scop Ethiquable. Ethiquable sengage sur un prix pour trois ans, établi en concertation et en toute transparence, de façon à ce que 40 % du prix payé par le consommateur revienne au producteur. La Scop reverse aussi une prime de développement à la coopérative, que Qualisol affecte aux GIEE quelle suit.
La Route des Comptoirs : le thé, du bonheur concentré
BIO-LINEAIRES, AuteurLa Route des Comptoirs a été fondée en 1996 par François Cambell, à une époque où très peu d'entreprises proposaient des thés bio en France. Après un voyage en Inde où il a rencontré des petits producteurs de thé bio qui avaient du mal à vendre leur production, il a décidé de se lancer dans le thé bio en alliant passion et acte militant. Il a entrepris de créer des assemblages de thés aux saveurs originales, à partir d'ingrédients de haute qualité. Aujourd'hui, La Route des Comptoirs propose une gamme de 180 références de thés ou de mélanges de plantes, d'épices et de fleurs aux noms évocateurs : Le Temps des Cerises, Sirocco, Légende d'Afrique..., proposés en vrac ou en infusettes, avec parfois des innovations en matière de packaging, car le thé est souvent une occasion de partage, voire de cadeau. L'entreprise est engagée, depuis ses débuts, dans une démarche globale de qualité et de respect de l'homme et de l'environnement et elle est certifiée RSE.
Synthèse : Rémunération des producteurs et transition agroécologique : Quelles contributions du commerce équitable origine France ? : Une analyse tirée de deux cas détude dans les filières lait et légumes secs
BASIC (Bureau dAnalyse Sociétale pour une Information Citoyenne) Une étude, réalisée par le Bureau dAnalyse Sociétale pour une Information Citoyenne (BASIC), examine la réalité de deux partenariats dans les filières bio lait et légumes secs qui reprennent les critères de la loi de 2014 sur le commerce équitable : les relations de la SAS Biolait avec Biocoop et Système U et celles du GIE Ferme de Chassagne (16) avec Biocoop et Ethiquable. Après une présentation des 2 organisations, cette synthèse montre les effets des démarches qu'elles portent, sur la durabilité environnementale, la qualité, les relations entre acteurs et leur situation socio-économique au sein des filières concernées. Il ressort que ces démarches bio et équitables sont mieux parées contre les aléas économiques et ont un impact négatif moindre sur l'environnement et le climat. Les deux cas étudiés montrent des relations commerciales plus apaisées, avec une meilleure rémunération pour les producteurs et une plus grande part de valeur ajoutée, les prix dachat étant basés sur lidentification des coûts de production. Pour améliorer encore ses impacts, le commerce équitable « Origine France » gagnerait à bénéficier dune reconnaissance publique par lensemble des parties prenantes, et notamment par les consommateurs, ainsi que dun cadre légal plus incitatif.
TerraSana : partager le meilleur
BIO-LINEAIRES, AuteurL'entreprise TerraSana a été créée dans les années 1980 aux Pays-Bas, par Peter Jacobs, actuel directeur général, et Kees Barnhard. D'abord centrée sur la vente de produits biologiques, l'entreprise a diversifié ses activités au fil du temps. Aujourd'hui importateurs, conditionneurs et transformateurs, les responsables ont toujours le même credo depuis plus de 30 ans : le meilleur du bio, matières premières ou produits finis, partout dans le monde. L'entreprise transforme ou conditionne 43 % de ce qu'elle vend. Les purées d'oléagineux, par exemple, qui sont un des produits phares de la marque, sont fabriquées directement chez TerraSana. Dans l'assortiment, l'on trouve aussi 90 références de produits bio japonais de grande qualité, comme le tamari (fabrication traditionnelle, avec 18 mois de fermentation de soja), le furikake (condiment à base de sésame grillé), les nouilles japonaises... ; la gamme méditerranéenne, elle, compte 70 références (pestos, gaspacho...). Certains ingrédients sont importés dans le cadre de projets équitables.
Le cacao ne compte pas pour du beurre
Fortin BLEY, AuteurLa Côte d'Ivoire est le premier pays producteur et exportateur de cacao. La filière est construite autour d'un modèle d'agriculture familiale qui permet à environ cinq millions de personnes de subvenir à leurs besoins. Or, ces dernières sont mises en grande difficulté par la forte chute des cours mondiaux survenue fin 2016 avec, comme dommage collatéral, une accentuation de l'exode rural vers les villes. Pour Fortin Bley, producteur de cacao en Côte d'Ivoire, président du réseau des producteurs Fairtrade d'Afrique de l'Ouest, membre du conseil d'administration de la coopérative CANN et auteur de cet article, deux pistes sont à développer pour maintenir le nombre de producteurs : leur assurer un niveau de vie décent et développer des modes de culture plus durables, notamment pour faire face au changement climatique, à l'appauvrissement des sols et à l'apparition de nouvelles maladies du cacaoyer. Le commerce équitable, en assurant un prix minimum garanti, est une des pistes à développer selon l'auteur. Par ailleurs, dans le cadre d'un système coopératif, il insiste sur l'importance du partage des décisions et de la mise en place d'un système démocratique.
Commerce équitable et local : Blé et ufs labellisés Agri-Éthique
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe label Agri-Éthique, créé en 2013, lance en 2018 son premier pacte bio. Ainsi, quatre acteurs du Grand Ouest se sont engagés mutuellement sur cinq ans : un producteur de blé bio, un producteur dufs bio, la minoterie Girardeau et la société La Boulangère, qui produit notamment des viennoiseries et des pains de mie. Pour le céréalier, cette contractualisation est très sécurisante, et permet de sortir de la logique de volatilité des prix. Pour les transformateurs, c'est aussi un moyen de sécuriser les approvisionnements et de soutenir l'agriculture locale. La Boulangère, dont le chiffre d'affaires atteint 300 millions d'euros, commercialise 21 références labellisées bio, dont 30 % porteront désormais le label Agri-Éthique.
Commerce équitable : un marché qui dépasse pour la 1ère fois le milliard d'euros
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2017, et pour la 4ème année consécutive, les ventes en commerce équitable ont observé un taux de croissance à 2 chiffres, pour atteindre 1,04 milliard d'euros. Parmi ces ventes, l'Origine France des produits représente 31 % du chiffre de vente global de produits issus du commerce équitable. La proportion de produits équitables et bio est passée de 63 % en 2012 à 80 % en 2017. Les produits issus du commerce équitable sont à 95 % des produits alimentaires (aux premiers rangs : café, fruits frais, chocolat).
Dossier : Made in France : être leader sur son territoire
BIO-LINEAIRES, AuteurCe dossier propose d'aider à y voir plus clair dans la profusion des mentions se réclamant d'une "origine France". Le consommateur est de plus en plus exigeant en matière d'identification de l'origine des produits qui lui sont proposés, en particulier lorsqu'il s'agit de consommer "made in France", bio et local. Au sommaire du dossier : - Des produits bio très majoritairement "Made in France" ; - Appellations d'origine : précurseur du "Made in France" ; - Mentions "Made in France" : comment s'y retrouver ? ; - Filières : la structuration en ligne de mire ; - Filière authentique : le bio gagnant ! ; - Conversion : y aura-t-il des aides pour tout le monde ? ; - Le commerce équitable made in France ; - Le bio "Made in France" national et en région ; - Made in France : Synthèse des divers logos ; - Le Made in France, une valeur sûre.
Thé : une boisson chargée d'histoire
Bettina BALMER, AuteurLe thé est aujourd'hui la boisson la plus consommée au monde (après l'eau et devant le café). Chargé d'histoire, connu depuis 5 000 ans, le thé n'a été consommé en Occident qu'à partir de 1610, grâce à la Compagnie des Indes Orientales. En 2015, 5,3 millions de tonnes ont été produites, dont presque les 3/4 dans 4 pays : Chine (38 %), Inde (22 %), Kenya (8 %) et Sri Lanka (6 %). La production de thé a été décriée pour son intensité d'usage de produits phytosanitaires et ses pratiques sociales abusives. Les principaux acheteurs de thé en aval ont aidé à mettre en place des pratiques durables pour faire face aux enjeux environnementaux et sociaux. Une initiative collective d'entreprises britanniques, allant dans ce sens, a abouti à la création, en 1997, d'Ethical Tea Partnership, qui compte aujourd'hui plus de 40 membres internationaux, des producteurs aux distributeurs de thé. L'organisation centre ses actions à divers échelons de la filière : petits producteurs, domaines, fabricants de thé. L'industrie du thé a, par ailleurs, adopté des normes durables, avec 4 principales labellisations : bio, Fairtrade International, Rainforest Alliance / Sustainable Agriculture Network, UTZ. Un graphique présente les principaux pays producteurs de thé en bio. Les pays africains sont quasi-absents du marché du thé bio, mais bien présents sur les autres labellisations. Selon les évaluations du FiBL, la surface en bio aurait représenté 2 % de la surface totale cultivée en thé en 2015, soit 75 000 ha. La Chine déclarait 40 000 ha en bio, l'Inde plus de 14 000 ha.
2016 : La bio continue son développement...
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon les données de l'Agence BIO, la bio a connu un essor sans précédent en 2016. Le marché a progressé de + 21,7 % contre + 14,7 % en 2015, atteignant désormais un total de 7,147 milliards d'euros, dont 411 millions d'euros pour la RHD. Les chiffres clés de la bio pour 2016 sont à retrouver dans cet article : marché, lieux de vente, produits les plus consommés, évolution des achats des ménages par catégorie de produits et par circuit, nombre de producteurs, surfaces en conversion, nombre d'opérateurs, etc.
Approvisionnements bio : Avec Picard, la FRAB teste un nouveau type de partenariat
Goulven MARÉCHAL, Auteur ; Anne RANDALL, AuteurEn 2016, la FNAB a été sollicitée par l'entreprise de surgelés Picard pour l'accompagner dans son projet de relocalisation de ses approvisionnements bio dans le but de développer une gamme de produits bio locaux. Pour la FNAB, ce projet est l'occasion de démontrer que des acteurs de la distribution peuvent s'engager aux côtés des producteurs dans des démarches de co-construction de filières biologiques, rémunératrices et pérennes pour les producteurs bio, et sur le long terme. L'article présente les étapes du projet à partir de 2016. La filière surgelés pourrait, par ailleurs, ouvrir des perspectives dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, tout en générant une meilleure valorisation pour les producteurs. Pour Jean-Paul Gabillard, maraîcher bio en Ille-et-Vilaine et administrateur de la FRAB, cette initiative est un véritable test grandeur nature d'une relation de type commerce équitable nord-nord. Les partenariats privés, en outre, ont été identifiés par le réseau GAB-FRAB comme un levier potentiel important de son autonomie financière.
Biopiraterie : Comment en sortir ?
Charlotte KRINKE, Auteur ; Frédéric PRAT, Auteur ; Eric MEUNIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier remonte aux origines de la biopiraterie et relate plusieurs cas, anciens ou récents, relatifs à des plantes autochtones ou non, sauvages ou cultivées (pillage des semences paysannes). Les ONG veillent, mais les règles internationales sont floues. Thomas Burelli, professeur en droit de lUniversité dOttawa, et lentreprise Aïny proposent une esquisse dun commerce équitable sans biopiraterie. Mais finalement, à qui appartiennent les ressources ? Aux États, aux entreprises, à lhumanité ? Légalement, aux États et aux communautés autochtones depuis 1992. Le dossier apporte des éléments plus précis sans négliger la vision éthique.
Café : une denrée rare à terme ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLe café est la première matière agricole échangée dans le monde. 9 millions de tonnes ont été produites en 2016. Cet article présente les 5 démarches durables existantes en matière de production et de commercialisation de café, parmi lesquelles l'agriculture biologique et le label Fairtrade. Le café bio enregistre une belle expansion : sa surface a quintuplé entre 2011 et 2015. Comme le cacao, l'industrie du café est menacée par le réchauffement climatique. Certains experts évoquent même l'extinction pure et simple de l'Arabica sauvage, plus sensible que le Robusta, dès la fin de ce siècle.
Coton tracé : il peine à trouver sa place
Bettina BALMER, AuteurLa filière coton fait l'objet d'attentions pour la rendre plus éthique. Le coton représente dans bien des cas une industrie essentielle, par exemple au Mali où il compte pour plus de 50 % des exportations. Le paysage mondial de cette filière est contrasté, avec des grosses exploitations au Brésil, en Australie, mais aussi de petites fermes à forte intensité en main-duvre, en Inde et au Mali. Culture très gourmande en eau et en pesticides, le bilan écologique global du coton n'est pas bon, et le travail des enfants vient l'alourdir encore. Parallèlement au coton bio (19 pays en proposent, 350 000 ha sont certifiés), trois principaux standards de développement durable et de commerce équitable sont en place depuis une douzaine d'années : Fair Trade, Cotton Made In Africa (CmiA) et Better Cotton Initiative (BCI) (présentés dans un tableau). En 2014, avec 2,2 millions de tonnes, la fibre tracée représentait 8 % de la production mondiale, dont seulement 20 % était commercialisée en tant que telle. Cette faible demande, notamment en France, pourrait s'expliquer par un manque de sensibilisation des consommateurs, une absence de volonté et d'implication des transformateurs pour développer ce marché, la structure complexe de la filière ou encore une visibilité réduite des standards disponibles.
Ekibio : fabricant 100 % bio et 100 % végétal
BIO-LINEAIRES, AuteurL'aventure de l'entreprise Ekibio a commencé en 1987. Elle s'appelait alors Euro-Nat. Thierry Chiesa, l'actuel directeur général d'Ekibio, explique comment l'entreprise a opéré un tournant majeur de son existence lorsque Didier Pérréol, à l'origine de l'entreprise, a découvert le quinoa, alors inconnu en Europe. Il a contribué au montage d'une filière et à la valorisation de la petite graine sous de nombreuses formes différentes. Aujourd'hui, le Groupe Ekibio, c'est 4 marques importantes dans le paysage alimentaire biologique : Priméal (céréales et graines), Ma Vie Sans Gluten, Pain des Fleurs (alternative au pain craquant et sans gluten) et Bisson (biscuiterie). L'entreprise dispose d'un savoir et d'une expertise qui lui ont permis d'être également un acteur majeur d'autres filières, comme celle du petit épeautre de Haute-Provence, de la châtaigne d'Ardèche ou du riz de Camargue. Thierry Chiesa explique la conception de l'innovation qui sert le projet de l'entreprise, mais aussi les valeurs et les engagements qui guident son développement depuis sa création.
La filière des légumes secs bio, expérience équitable avec le GIE Chassagne
Cest suite à la baisse des cours subie au début des années 1990 que 7 producteurs bio de légumes secs de Charente ont décidé de sassocier au sein dune structure collective pour valoriser leur production. Le GIE Ferme de Chassagne (1995) sest ainsi spécialisé dans la culture, la transformation et la commercialisation de céréales et de légumes secs. La culture des légumes secs, qui sont économes en eau et autonomes en intrants, est particulièrement adaptée aux terroirs calcaires séchants de la Charente, mais reste très vulnérable aux aléas climatiques. Dès le départ, le GIE a souhaité commercialiser un produit prêt à être vendu au consommateur. Grâce à un partenariat commerce en équitable avec Biocoop (démarche « Ensemble »), le GIE a progressivement renouvelé et perfectionné ses outils : création dateliers de transformation et de vente, investissement de 200 000 euros sur une ligne de tri avec 1 nettoyeur-séparateur, 2 tables densimétriques, 2 alvéolaires. Le GIE a également noué un partenariat avec la SCOP Ethiquable qui souhaitait développer sa gamme « Paysans dIci ». Aujourdhui, après 22 ans dexistence, le GIE, qui comprend 13 membres, a pour projet daccueillir de nouveaux producteurs bio. Leur objectif, lui, ne change pas : maintenir des fermes à taille humaine, participer au développement local à travers la création demplois, et garder la valeur ajoutée sur les fermes et les territoires.
Fruits et légumes : Uni-Vert, première coopérative certifiée bio et équitable
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPrésente au salon Medfel, la coopérative Uni-Vert, spécialisée en fruits et légumes, est certifiée bio et équitable selon le référentiel ESR (Équitable, solidaire et responsable). Cette coopérative, créée en 1991 à St-Gilles, dans le Gard, est une pionnière de la bio. Pour cette structure, lobjectif est de privilégier lhumain, avec un développement raisonné et des contrats commerciaux stables sur le long terme, permettant de garantir une répartition des ressources à tous les niveaux. La coopérative privilégie les circuits courts et diversifiés, pour la sécurité et la réduction des intermédiaires. Même si elle est aussi présente sur Rungis, elle livre parallèlement directement des plateformes ou des magasins en direct, partout en France et notamment en région parisienne. Uni-Vert cherche à avoir un impact positif sur lemploi (emploi de salariés locaux et sur lannée chez les producteurs et au sein de la coopérative) et sur lenvironnement (filière locale, panneaux photovoltaïques, etc.). La coopérative est aussi impliquée dans la coopération agricole, au Sénégal, où elle mène un projet agroécologique.
Galerie des acteurs B to B de la Bio : Portrait(s) de la Bio qui gagne
BIO-LINEAIRES, AuteurCe panorama non exhaustif d'entreprises bio montre la grande richesse de ceux qui font vivre la bio au quotidien. 61 portraits sont présentés, composant une galerie d'acteurs emblématiques de la profession. Chaque portrait met en valeur la ou les missions de l'entreprise, ses engagements et les moyens mis en uvre pour produire et/ou distribuer des produits qui soient bons, sains, équitables et accessibles, ainsi que pour répondre aux critères de la RSE. Ces entreprises sont spécialisées dans les produits alimentaires (huiles, pâtes, charcuterie, fruits, laits végétaux, épicerie...), les cosmétiques, les produits d'hygiène, etc. Les produits sont d'origine française ou viennent d'autres régions du monde (thé, baobab, produits du Brésil...).
Un modèle de développement équitable et biologique au service de la paysannerie palestinienne
Axelle BERRY, Auteur ; Marine CERAN, Auteur ; Julie DENIS, AuteurEn Palestine, dans un contexte compliqué, des paysans s'organisent pour faire exister une filière oléicole bio. L'association "Palestine Fair Trade" (PFTA), fondée par Nasser Abufarha, regroupe plus de 1 700 paysans répartis en 43 micro-coopératives produisant principalement de l'huile d'olive et des amandes, ainsi que 6 micro-coopératives de femmes qui fournissent d'autres produits traditionnels et artisanaux. S'appuyant sur un cahier des charges certifié équitable et biologique pour l'ensemble de la chaîne de production, la PFTA, associée à la société Canaan Fair Trade, a mis en place une filière de qualité permettant l'accès au marché international, à des prix rémunérateurs et stables. La PFTA pilote plusieurs programmes pour accompagner les producteurs sur le terrain : fourniture de plants d'oliviers, accompagnement pour des femmes souhaitant créer leur activité agricole, bourses d'études pour les jeunes issus de familles marginalisées ou réfugiées, etc. Dans ce pays, l'accès à la terre est un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire. Cependant, rien n'est acquis dans le contexte qui est celui de Gaza et de la Cisjordanie, où le peuple vit désormais sur 15 % du territoire de la Palestine historique.
Naturland : l'agriculture biologique et sociale
BIO-LINEAIRES, AuteurCet article fait le point sur le label bio allemand Naturland : son histoire, ses grands principes, son cahier des charges qui laisse une large place aux critères sociaux. La certification parallèle, Naturland Fair, associe par ailleurs, sous un même logo, l'agriculture biologique et le commerce équitable.
Pays de la Loire : Bio Loire Océan affirme sa différence
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLassociation Bio Loire Océan, créée en 1997, a pour but de fournir des produits bio de qualité, solidaires et équitables, au travers du respect de son cahier des charges. Cet article présente les valeurs et la démarche de cette association de producteurs de légumes et fruits. En 2016, BLO a vendu 2 300 tonnes de fruits et légumes. Lassociation propose, depuis 2010, des Paniers bio solidaires, dans le cadre d'un partenariat avec des structures dinsertion sociale et professionnelle. Ainsi, 75 000 paniers ont été vendus en 2016.
La transition en actions : Des initiatives qui marchent pour une agriculture et une alimentation plus durables
La Fondation Daniel et Nina Carasso a édité ce recueil de projets quelle soutient et qui contribuent, chacun à sa manière, à la transition vers des systèmes agricoles et alimentaires plus durables. Ce document met en valeur la richesse et le potentiel des initiatives portées par des acteurs de la société civile partout en France. Parmi ces initiatives, figurent notamment des projets en lien avec : - lalimentation, à destination des étudiants, des hôpitaux, des personnes démunies... ; - lagriculture durable : agroforesterie, espaces-tests, agriculture urbaine et sociale... ; - la citoyenneté (entreprises sociales, espaces multifonctionnels, valorisation des déchets, insertion professionnelle, etc.).
Biocoop : entreprendre autrement
BIO-LINEAIRES, AuteurLe développement de l'agriculture bio passe notamment par le développement d'un réseau de magasins bio professionnels, attractifs et militants. C'est ainsi que se définit le réseau de magasins Biocoop, initié il y a trente ans. Né en 1986 du regroupement de plusieurs coopératives de consommateurs bio, le projet avait pour objectif ambitieux de développer l'AB en France, avec des exigences élevées. Aujourd'hui, Biocoop propose des produits 100 % bio, dont 24 % des références proviennent du commerce équitable, privilégie les produits locaux et refuse l'importation par avion. Plus de 380 magasins Biocoop sont répartis sur le territoire, chacun indépendant et travaillant en moyenne avec une quinzaine de fournisseurs locaux, explique Gilles Baucher, Directeur du Développement et des Services Magasins. Réseau n°1 de la bio en France, Biocoop est en phase avec les aspirations des consommateurs. Gilles Baucher décrit le fonctionnement coopératif de l'entreprise et la professionnalisation des équipes, et présente les objectifs du réseau pour les années qui viennent.
Recette innovante : Matahi, « l'énergie du baobab »
Quentin DUPETIT, AuteurRaphaël Girardin et Alexandre Giora, deux ingénieurs agronomes, ont créé, en 2013, l'entreprise Matahi Company. Le produit développé est une boisson bio, énergisante, produite à partir du fruit du baobab. Ce projet s'inscrit dans une démarche de commerce durable et équitable, avec la création d'une coopérative agricole au Nord du Bénin, en charge de la collecte des fruits via quatre associations de femmes.
Durabilité et qualité des aliments biologiques
Les consommateurs de produits biologiques ont certaines attentes vis-à-vis de ces produits. La notion de qualité alors considérée est globale : elle concerne aussi bien les qualités organoleptiques et l'absence de résidus de pesticides que les modes de production, de transformation, de distribution. Les consommateurs ont également des critères de durabilité. Ainsi, qualité et durabilité semblent indissociables. A travers un concept moderne et global pour évaluer la qualité des aliments, ce dossier, en s'appuyant sur divers aspects de la durabilité et sur des exemples, apporte quelques éléments de comparaison entre produits biologiques et conventionnels. Les thématiques suivantes sont abordées : - ce que dit la science ; - fruits et légumes ; - produits de grandes cultures ; - produits animaux ; - aliments prêts à consommer ; - transformation ; - durabilité ; - authenticité ; - l'aliment comme un tout ; - commerce équitable et responsabilité sociale ; - emballages.
Marc Dufumier : Pour un monde bio
Marie-Pierre CHAVEL, AuteurDans cet entretien, Marc Dufumier aborde la question des liens entre agriculture biologique dans les pays du Nord et autonomie des pays du Sud. Pour lui, même si le commerce équitable est, sans conteste, un outil de lutte contre la pauvreté, une agriculture bio de qualité non seulement renforcerait l'autonomie des pays du Sud, réduirait la faim dans le monde et la malnutrition, mais uvrerait même pour la paix dans le monde. En tant que président de la Plate-forme pour le commerce équitable, il s'exprime sur la façon dont il voit évoluer celui-ci dans les années qui viennent, et sur l'idéal de l'agroécologie. Pour lui, un des éléments décisifs pour les progrès de l'AB sera sa capacité à ne plus utiliser du tout de pesticides, même naturels, à "vivre avec" les ravageurs en développant encore plus les associations végétales.
La production du coton biologique et équitable au Mali : Au delà du don et du marché
L'auteure, diplômée en relations internationales et en études diplomatiques à l'université de Naples, docteure en anthropologie sociale et ethnologie à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, se penche sur la chaîne de production du coton biologique et équitable au Mali. Elle décrit par le détail cette chaîne de production et analyse les éléments qui rendent compte de l'impact sur l'organisation sociale et politique des villages. Le commerce équitable tel qu'il se révèle au Mali constitue-t-il un moyen de développement alternatif pour les producteurs ? Se distingue-t-il sur le marché des autres types d'échanges ? L'auteure reconstruit l'histoire de vie des bogolans, tissus maliens teints suivant une technique traditionnelle, en suivant leur trace : du tapis rouge de Paris (exposition à l'Ethical Fashion Show), à l'atelier de Ballakissa Arts, installé sur la colline de Lassa à Bamako, jusqu'aux parcelles de terre, où des productrices et des producteurs cultivent le coton bio-équitable au Mali. Le livre aborde des réalités humaines très actuelles, centrées sur des enjeux de commerce équitable, de production biologique agricole dans un pays d'Afrique où se mêlent des aspects historiques de don et de dette. L'observation des modes d'intervention des ONG que l'auteure propose se situe aux frontières des questions d'économie sociale et solidaire, de travail social, de principes associatifs
Pukka : simply unique and wonderfully delicious !
BIO-LINEAIRES, AuteurEn hindi, "pukka" signifie "authentique, véritable". C'est le mot qu'ont choisi les co-fondateurs pour nommer leur entreprise de thés et de tisanes. Tim Westwell (expérimenté dans le commerce) et Sebastian Pole (herboriste), tous les deux britanniques, souhaitaient, par ce choix, évoquer la notion de qualité supérieure. Pukka Herbs (Angleterre) propose des mélanges à partir de 150 plantes en provenance de plus de 30 pays dans le monde, dont une proportion de plus en plus importante de plantes bio, et 60 % qui sont issues de la cueillette sauvage. Pukka a été à l'initiative de la certification "Fair Wild", qui garantit le respect du travail des producteurs de plantes tout autant qu'une protection et une gestion durable des habitats des plantes. L'entreprise emploie des herboristes, des botanistes, des phytochimistes et des agronomes bio. Certains des mélanges proposés à la vente sont originaux sur le marché. Les tisanes et thés "haut de gamme" que propose la marque, aujourd'hui présente sur les rayons en France, trouvent une clientèle désireuse de saveurs originales et de bien-être.
The state of sustainable markets: Statistics and emerging trends 2015
Julia LERNOUD, Auteur ; Jason POTTS, Auteur ; Gregory SAMPSON, Auteur ; ET AL., Auteur | GENEVE 10 (Palais des Nations, 54-56 rue de Montbrillant, 1211, SUISSE) : ITC (International Trade Center/Centre du Commerce International) | 2015Dans certaines filières agricoles, de nouveaux standards et/ou labels, visant une production plus durable, émergent, et cela notamment pour répondre à une demande croissante des consommateurs en ce sens. Dans ce contexte, ce rapport présente différentes initiatives ayant établi des labels et/ou des normes volontaires de durabilité (Voluntary Sustainability Standards, ou VSS). Ces initiatives concernent parfois des produits précis (Cotton made in Africa, Bonsucro ® ) et sont parfois plus globales (IFOAM-Organics international, Fairtrade international, Rainforest Alliance ). Pour un certain nombre de ces labels ou normes, des données chiffrées pour la période 2008-2014 sont présentées : surfaces, volumes de productions, nombres de producteurs, etc. Des données concernent également certains produits (banane, cacao, café, coton, huile de palme, soja, sucre de canne, thé, forêt), selon différentes filières : commerce équitable, agriculture biologique, agriculture durable... Ce rapport, financé par le Secrétariat dÉtat des affaires économiques de Suisse (SECO), est le résultat d'un travail commun entre le Centre du commerce international (ou International Trade Center ITC), l'Institut de recherche en agriculture biologique (FiBL) et l'Institut international du développement durable (ou International Institute for Sustainable Development IISD).
Association Bio Partenaire : Des valeurs de solidarité dans la bio
Myriam GOULETTE, AuteurL'association Bio Partenaire regroupe, en 2014, 13 filières Bio Equitable à travers le monde et 14 filières Bio Solidaire en France. Lors de son assemblée générale du 19 juin 2014, l'association a émis la volonté d'accueillir coopératives et groupements de producteurs au sein de sa gouvernance. Ces structures étaient jusqu'alors impliquées seulement par l'intermédiaire des entreprises qui commercialisent leurs produits. D'ores et déjà mobilisée sur le commerce équitable nord/sud, l'association souhaite également développer le même type de démarche au commerce nord/nord, et pourquoi pas à l'échelle européenne. La plateforme du commerce équitable (PFCE), du réseau Inpact, a justement signé, en juin 2014, une charte nationale du « commerce équitable local ».
La banane : fruit de toutes les luttes
Alistair SMITH, AuteurAlistair Smith est coordinateur international de l'ONG britannique Banana Link (www.bananalink.org.uk), qui uvre depuis 1996 pour un commerce équitable et durable des bananes et des ananas, en sensibilisant l'opinion publique aux conditions de vie et de travail auxquelles sont exposés les travailleurs des plantations et les petits producteurs en Amérique latine, en Afrique et dans les Caraïbes. Il raconte ici les combats acharnés menés par ces acteurs depuis l'époque coloniale, et comment leur voix, souvent exclue, reste plus présente que jamais dans les débats sur l'avenir de la banane.
La banane n'a plus la pêche
Philippe LAMOTTE, AuteurFruit le plus consommé et le plus exporté au monde, la banane est cultivée dans près de cent vingt pays répartis sur les cinq continents, et occupe une surface de dix millions d'hectares. Sa culture agro-industrielle, en particulier celle de la variété la plus exportée (Cavendish), donne lieu à un traitement chimique inégalé dans d'autres productions : jusqu'à soixante traitements annuels de fongicides, herbicides et autres nématicides. Sa commercialisation relève d'un véritable empire constitué de cinq ou six multinationales. Suite à la contamination des sols, au Mozambique, par une maladie fatale au bananier, causée par un champignon, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé, en avril 2014, une alerte mondiale, stipulant que la maladie ne pouvait plus être contrôlée avec les pratiques et les fongicides actuellement disponibles. Si l'Amérique Latine devait être touchée par cette maladie, le choc économique et social serait catastrophique. Qu'en est-il, dans ce contexte, de la banane bio ? Selon l'organisation Max Havelaar, une banane sur trois issues du commerce équitable est bio dans le monde, et provient avant tout du Pérou, d'Équateur, de Colombie et du Mexique. Par ailleurs, la banane bio est plus facile à produire dans les zones tropicales sèches pour lutter contre les ravageurs, notamment la cercosporiose.
Charte du commerce équitable local : Principes fondamentaux du commerce équitable appliqués aux agricultures citoyennes et durables en France
La Charte du « Commerce Equitable Local » est le fruit de 3 ans de partenariat entre les acteurs du commerce équitable et les organisations françaises des agricultures alternatives et durables. Convaincus de la pertinence et de l'efficacité des outils mis en place par les acteurs traditionnels du commerce équitable afin de renforcer les agricultures familiales dans les pays du Sud, les signataires de ce projet inédit ont entrepris de les adapter aux réalités et au contexte français. Ainsi, rassemblées autour de valeurs communes, la PFCE (Plate-forme pour le commerce équitable) et INPACT (Initiative pour une agriculture citoyenne et territoriale), en association avec la FNAB, ont fait émerger 14 principes fondamentaux pour bâtir des relations commerciales équitables au service d'une agriculture paysanne et agro-écologique. Les signataires de la charte entendent garantir aux consommateurs des produits à forte valeur ajoutée sociale et environnementale, et aux producteurs les moyens de développer des agricultures d'avenir.
Commerce Équitable : Bio Partenaire : quand l'amont et l'aval se rencontrent...
BIO-LINEAIRES, AuteurL'association Bio Partenaire gère les labels Bio Équitable et Bio Solidaire. Elle a organisé, en juin 2014, à Bordeaux, une rencontre au cours de laquelle les adhérents ont fait le point sur les actions à venir, et où les acteurs de la filière amont et aval du commerce équitable et solidaire ont échangé. L'article résume le contenu de trois des interventions qui ont ponctué ce rendez-vous annuel. Rosa Perez, responsable qualité de la fondation Kaoka, et Victor Léon, gérant de l'organisation CECAO, ont tout d'abord présenté les enjeux actuels du cacao, en particulier ceux de la sélection variétale et de l'augmentation de la productivité des parcelles. Puis, Jean-Marc Lachat, gérant-fondateur des magasins So.bio, a souligné l'importance de renforcer la visibilité des labels Bio Solidaire et Bio Équitable. Enfin, Marc Dufumier, agronome et président de la PFCE (Plate-Forme pour le Commerce Équitable), a apporté sa vision holistique de l'agriculture tout au long des débats.
Commerce équitable : S'approprier la Charte du commerce équitable local
Romain BALANDIER, AuteurLe concept du commerce équitable est développé depuis quelques décennies et fonctionne plutôt bien. Dans son sillage, le réseau Inpact (pôle initiative pour une agriculture citoyenne et territoriale intégré par neuf réseaux associatifs agricoles, dont l'AFIP, FNCivam...) vient de signer la Charte avec la Plateforme française du commerce équitable (PFCE, qui regroupe les principaux acteurs du commerce équitable en France). Objectif : établir des règles assurant un prix rémunérateur aux producteurs, dans la durée, en garantissant de façon transparente des conditions de production qui respectent l'homme et la nature, au Nord comme au Sud. La charte est structurée autour de trois grands axes en faveur : d'une relation commerciale équitable et responsable ; d'une agriculture citoyenne et durable ; et du changement des pratiques commerciales. Cette charte ne prétend pas se substituer à la loi : un amendement de la loi sur l'économie sociale et solidaire a d'ailleurs été adopté au printemps dernier, qui étend le commerce équitable aux producteurs français.
Consommations et pratiques alimentaires durables : analyse de données nationales issues d'enquêtes d'opinion
Charlotte FOUQUERAY-MEREL, Auteur ; Aïnhoa PARE, Auteur ; Julien FOSSE, AuteurUn état des lieux a été mené par l'Observatoire de l'alimentation en France sur les tendances alimentaires durables. Il ressort que les préoccupations environnementales sont importantes mais en recul, qu'il y a un intérêt pour les produits bio et une tendance vers plus de « naturalité », (souvent définie par « sans produits chimiques »). Le commerce équitable désormais bien connu reste toutefois une niche. Les produits d'origine française sont privilégiés et, parmi eux, les produits locaux. Les produits locaux sont souvent perçus comme naturels, ils permettent aussi de limiter les émissions de CO2 et surtout le maintien de l'économie locale. Les motivations d'achat d'aliments durables peuvent aussi apparaître comme un engagement politique. Enfin, les choix alimentaires sont souvent liés à la santé, les consommateurs se tournent vers des produits rassurants dans un contexte de scandales alimentaires. On note également des évolutions : le « fait-maison » se développe, la frugalité et la lutte contre le gaspillage aussi. Ces tendances doivent être consolidées par des données sur les pratiques réelles (et non uniquement déclarées).
Les coulisses du commerce équitable
Véronique BOURFE-RIVIERE, AuteurTrois expériences illustrent la coopération entre Biocoop et des producteurs au sein d'une même démarche de commerce équitable. En Lozère, c'est une petite coopérative de producteurs qui est soutenue et qui propose, depuis 3 ans, ses fromages de chèvre au lait cru. Dans les Pyrénées, Biocoop soutient la coopérative des " Bergers de Saint-Michel " et ses adhérents durant leurs deux années de conversion, en complétant leur rémunération jusqu'à ce qu'ils puissent vendre leur fromage de brebis au prix du bio. En Lorraine, Biogam est également soutenue par Biocoop. Ensemble, les deux structures ont investi dans un outil de fabrication d'emmental. Biocoop, c'est aussi un soutien à la banane bio et équitable, du Pérou, de l'Équateur et de la République Dominicaine. Serge Le Heurte, responsable des filières végétales chez Biocoop, répond à quelques questions et rappelle les principes du commerce équitable.
Dossier : Café bio et équitable
BIO-LINEAIRES, AuteurLe marché du café représente un enjeu économique et social considérable pour les pays du Nord comme du Sud. Il est le 2ème produit dans les échanges internationaux après le pétrole, et ferait vivre directement ou indirectement 150 millions de personnes chaque jour. Dans ce contexte, les conditions d'exploitation de cette denrée restent parfois difficiles. C'est en particulier pour lutter contre certaines dérives économiques, écologiques et humaines que différentes filières bio et équitables ont été mises en place depuis une trentaine d'années. Aujourd'hui, seulement 5% de la production de café bio en 2011 serait issue du commerce équitable. Dans ce dossier, il s'agit, outre de rappeler ce qu'est une filière de commerce équitable labellisée, de faire plus ample connaissance avec ce produit unique : Café bio : 5,9% des surfaces mondiales ; La culture du caféier bio ; Cafés bio : Origines et choix variétaux (Arabica et Robusta) ; Récolte et traitement du café vert ; Torréfaction et mouture : le savoir-faire bio... ; Autres types de cafés bio : les connaître pour mieux les conseiller ; Café bio : les bons conseils ; Cafés bio : les bons arguments ; Les bienfaits nutritionnels du café bio ; Les cafés alternatifs : tous les bienfaits sans la caféine... ; Enquête exclusive : Café et consommateurs en magasin bio.
Dossier : Epices et condiments bio, saveurs et bienfaits garantis...
BIO-LINEAIRES, AuteurIndispensables pour apporter du goût à tous les plats, les épices et les condiments possèdent surtout de multiples vertus nutritionnelles. Leur qualité dépendra en grande partie de leur origine, du type de culture, de la cueillette, de leur traitement après récolte, de leur conservation, de leur traçabilité et des procédés de fabrication. Ce sont des garanties auxquelles le consommateur de ce type de produits est très attaché, comme semble le montrer une enquête. De la même façon, le soutien apporté à des petits producteurs via des filières équitables et solidaires constitue un élément influent. Le dossier fait un tour d'horizon en 8 articles : - Épices bio : des garanties qualitatives éthiques et bio du sol à la table (pays producteurs, filières bioéquitables, parcours de l'épice depuis la cueillette jusqu'au conditionnement) ; - Épices bio, bien les connaître pour mieux les conseiller (caractéristiques d'un produit de qualité, composantes actives des épices et plantes aromatiques, bonnes associations épices/aliments) ; - Les principales épices (qualités alimentaires et propriétés médicinales : les différences, utilisations culinaires de 18 épices parmi lesquelles cardamome, curcuma, genièvre, girofle, muscade ) ; - Vinaigre bio : les différences (types de vinaigre, bienfaits) ; - Moutarde bio (spécificités de la moutarde élaborée en bio, différents types, vertus et bienfaits) ; - Les différentes formes de sel (sources, comment réduire la consommation, solutions alternatives) ; - Condiments à base de soja : les incontournables de la cuisine bio (shoyu, tamari, miso) ; - Épices et client en magasins spécialisés bio (comportement d'achat, fréquence de consommation, motivations d'achat, perception de l'offre, information et conditionnement).
Marc Dufumier : « L'agro-écologie est un idéal ; la bio est la forme d'agriculture qui répond le mieux à cet idéal »
Dominique PARIZEL, AuteurMarc Dufumier, agronome, professeur émérite à AgroParisTech, conseiller auprès des Nations-Unies et de la Banque Mondiale, et Président de la Plate-forme française pour le commerce équitable, a été invité par Nature & Progrès pour présenter son dernier ouvrage (50 idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation). L'article est le compte-rendu de la conversation que l'auteur a tenue avec lui sur les thèmes majeurs de son combat : la transition écologique, l'éducation et l'information en matière d'agriculture et d'alimentation. Pour l'agronome, notre système alimentaire est toxique et vulnérable. Son expérience et sa connaissance des pays du Sud apportent un éclairage sur la notion d'appauvrissement de la paysannerie, qui va à l'encontre des discours des lobbies agricoles français (vocation exportatrice de la France). Augmenter les rendements grâce à une intensité en main-d'uvre et en emploi, faire un usage « intensif » des rayons du soleil, de l'azote de l'air sur la parcelle, des ressources naturelles renouvelables n'ont rien à voir avec l'appellation d'agriculture intensive qui renvoie, par exemple, à la mono-production de maïs comme on la trouve depuis la Charente jusqu'au Béarn. C'est pour cette raison que Marc Dufumier préfère utiliser l'expression « intensément écologique ». L'idée qu'avec le bio les rendements vont nécessairement diminuer est une idée fausse, répète-t-il. Il revient également sur la question du prix des produits bio proposés aux consommateurs, en montrant qu'il est nécessaire d'éduquer, d'expliquer pourquoi, au final, les produits bio reviennent moins cher à la collectivité. Il aborde la question de l'enseignement de l'agronomie qui, pour lui, n'aurait jamais dû cesser d'être celui de l'agroécologie. Les systèmes de production issus du bio montrent une plus grande capacité de résilience, en retrouvant, en cas d'accident climatique par exemple, un état d'équilibre plus rapidement. Il examine ensuite les problématiques des circuits courts, puis de la restauration collective.
Terre de partage : Accueillir à la campagne
Christèle GERVAIS, Auteur ; Jean-Marc VANHOUTTE, Auteur ; Jean-Paul ZIEGLER, Auteur | MONTAUBAN-DE-BRETAGNE (La Rue Guibert, 35 360, FRANCE) : ÉDITIONS AUTOUR DU LAC | 2014Les auteurs, photographe pour la première et sociologues pour les deux autres, ont produit neuf portraits en images et en mots mettant en scène neuf histoires. Ces hommes et ces femmes du réseau Accueil Paysan d'Ille-et-Vilaine sont des pionniers d'un monde où la rencontre, le bien vivre, le manger sain et l'apprentissage de la nature sont essentiels. Au travers de leur parcours d'installation, l'ouvrage expose leurs difficultés et leurs doutes, mais surtout les réussites qui ont mené ces accueillants, acteurs ruraux et paysans, à concrétiser des projets souvent innovants mêlant accueil à la campagne et autres activités : production de jus de pomme, accueil d'enfants, balades avec un âne, cuisine d'herbes sauvages, gîte et camping à la ferme, ferme auberge, ferme pédagogique, maraîchage en circuits courts, paysan boulanger, élevages ovin, porcin ou bovin biologiques Une large place est faite à la photographie, qui vient illustrer le dynamisme et les valeurs humaines dont témoignent ces portraits.
Actualité commerce équitable : Commerce équitable : des ventes qui repartent à la hausse en 2012
BIO-LINEAIRES, AuteurSelon les chiffres de la Plate Forme du Commerce Equitable (PFCE), après une forte augmentation au début des années 2000, le taux de croissance des ventes du commerce équitable avait ralenti ces dernières années. En 2012, le secteur renoue avec une croissance à deux chiffres : + 10 % de ventes (en valeur) par rapport à 2011. Les ventes dépassent, pour la première fois, les 400 millions d'euros, pour s'établir à 408 millions d'euros. Présentation : Une offre de produits équitables diversifiée ; La montée des ventes en boutiques bio et de la consommation hors domicile ; Le commerce Equitable en chiffres.
Best practice guideline for agriculture and value chains
Ce document, approuvé lors de l'assemblée générale 2013 d'Ifoam (fédération mondiale des mouvements bio), ambitionne de donner les moyens aux citoyens et aux organisations agricoles de mesurer et d'améliorer leurs performances et leurs pratiques vers une meilleure qualité de vie. La transition vers une agriculture durable implique des changements majeurs de comportements pour tous les acteurs d'une chaîne de valeur. A l'échelle d'une filière, ces changements souhaitables sont regroupés en cinq dimensions qui sont détaillées dans ce guide : 1) Les aspects sociaux, incluant l'équité, le travail des femmes, la santé et la sécurité au travail ; 2) La dimension écologique par des modes de production qui préservent les ressources ; 3) La dimension économique des filières (longues ou courtes) où le marché doit mener à la prospérité, et où la création de valeur doit bénéficier à tous ; 4) La dimension culturelle doit promouvoir le développement personnel, la sécurité et la souveraineté alimentaire, par exemple à l'échelle d'une communauté ; 5) La responsabilité et la transparence grâce à la « gestion holistique » et participative. Chaque chapitre se compose d'un exposé des valeurs et principes, suivis d'exemples de mesures.
Du commerce équitable à la neutralité CO2
Karin NOWACK, AuteurL'entreprise suisse Chocolat Bernrain se caractérise par une démarche forte en termes de durabilité. Son activité concerne avant tout la fabrication de produits sous marques privées (ex : marques magasins). Elle s'adapte au mieux aux besoins de ses clients avec une forte démarche qualité et propose des produits casher, halal ou, pour 50 % de sa production, bio ou commerce équitable (voire les deux pour la plupart). Elle s'implique auprès de ses fournisseurs à travers des partenariats avec des coopératives cacaoyères d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Asie. Au niveau de sa chaîne de production, tout est fait pour limiter la consommation d'énergie et obtenir un bon bilan carbone (installation pour récupérer la chaleur, limitation de la consommation d'eau, achat d'électricité produite par une ferme bio locale ). Au final, les émissions d'équivalents CO2 par tonne de chocolat produite sont deux fois plus basses que celles de la moyenne des fabricants chocolatiers suisses.
Comprendre : Aux sources du commerce équitable ; Au-delà du slogan, une démarche exigeante
Lisa GIACHINO, AuteurEn France, le commerce équitable doit ses origines au réseau Artisans du monde, et à la coopérative Andines. Aujourd'hui, les deux structures partagent un même refus de "monter dans le train de la grande distribution" A l'écart des supermarchés, des entreprises et des associations cherchent, non sans débats et questionnements, à construire une économie plus juste. Tour d'horizon avec Michel Besson, cofondateur de la coopérative Andines et du réseau Minga (qui réunit des professionnels et des citoyens autour d'un objectif de « transformation sociale »), et Jean Huet, coprésident de la fédération Artisans du monde : Quel commerce équitable ? Equitable sur toute la filière ? Du commerce équitable Nord/Nord ? Bénévoles ou professionnels ? Quelles relations avec les producteurs du Sud ? La division internationale du travail ; Quelles garanties ?
Evènement : Quinzaine du commerce équitable, tous concernés...
BIO-LINEAIRES, AuteurLa quinzaine du Commerce Equitable est prévue pour la 13ème fois, du 4 au 19 mai 2013. Ce rendez-vous annuel permet à tous les acteurs qui s'impliquent dans une consommation responsable de promouvoir les valeurs de ce type de commerce et, pour la filière bio, ce moment est important pour sensibiliser les consommateurs. Présentation : Pourquoi cette quinzaine ; Le commerce équitable : une réussite collective ! ; Un identifiant commun et rassembleur ; Le commerce équitable en quelques chiffres ; Un guide d'animation pour une meilleure mobilisation ; Quid pour faire une bonne Quinzaine du commerce équitable pour le magasin bio ; Comment repérer les produits issus du commerce équitable ; Bio Partenaire : des relations privilégiées avec le réseau spécialisé bio.
Labellisation : Bio Partenaire veut affirmer son empreinte
Frédéric RIPOCHE, AuteurBio Partenaire est né, il y a dix ans, de la volonté de transformateurs bio qui ont souhaité afficher leurs pratiques autour d'un cahier des charges commun. Aujourd'hui, les labels Bio Équitable (producteurs du Sud) et Bio Solidaire (producteurs régionaux, du Nord) comptent près de 700 produits, une trentaine d'entreprises et concernent respectivement 25 et 14 filières. Les partenariats pourraient s'étendre, mais certains transformateurs, comme Bioporc, craignent la multiplication des logos sur leurs produits, pouvant entraîner une certaine confusion pour les consommateurs. Par ailleurs, un travail avec Ecocert a conduit à un référentiel commun, Équitable, Solidaire, Responsable (ESR), adopté pour le label Bio Équitable. D'autres systèmes dans d'autres pays pourraient conduire à de nouveaux partenariats pour une meilleure traçabilité de ces produits et une plus grande ouverture des marchés.
Le plan gouvernemental sur le commerce équitable : tout pour la façade !
Emmanuel ANTOINE, AuteurUn plan de soutien au commerce équitable a été présenté, le 29 avril dernier, par Pascal Canfin, ministre délégué chargé du Développement. L'objectif de ce plan est de tripler la consommation de produits équitables en France. Sept millions d'euros sur trois ans seront engagés pour ce plan. Cependant, l'association Minga conteste ce plan : elle considère qu'il s'agit essentiellement de fonds déjà engagés, et qui vont contribuer essentiellement à soutenir la marque privée Max Havelaar et à encourager les grandes surfaces à faire des promotions sur ces articles. Elle déplore que rien ne soit fait pour améliorer les conditions de travail déplorables dans les usines du Bangladesh qui fournissent différentes marques de commerce équitable, et ce, malgré les dramatiques accidents de ces derniers mois. Minga aurait souhaité des engagements envers les leaders syndicaux des pays d'Asie du sud-est, et un renforcement des moyens de l'Organisation Internationale du Travail. L'auteur conclut que, pour évoluer, il faut s'adresser directement au monde du travail. Enfin, il faut souligner qu'il n'existe pas à l'heure actuelle de label officiel commerce équitable, ni de référence nationale officielle et d'organismes de contrôle.
Actualité associative : Bio Partenaire : des relations privilégiées avec le réseau spécialisé
BIO-LINEAIRES, AuteurL'association Bio Partenaire a pour vocation de promouvoir le développement des filières Bio Solidaire et Bio Equitable auprès des professionnels de la bio, du grand public et des institutions. Concernant ses relations avec la distribution spécialisée bio, elle cherche à savoir comment associer ses acteurs de l'aval à la logique de filière. Une étude a été faite en ce sens, coordonnée par Bio Partenaire avec les stagiaires de la licence professionnelle Agriculture Biologique Conseil Développement, et portant sur trois territoires (Bretagne, couronne Toulousaine et Rhône-Alpes). Depuis 2010, l'association s'attèle à sensibiliser les magasins bio à la démarche de filière. 74 responsables de magasins ont été rencontrés avec pour objectifs spécifiques d'identifier en quoi les magasins bio se différencient de la grande distribution, de connaître les actions mises en uvre par ces magasins afin de définir en quoi la démarche Bio Partenaire les complèterait Quelques résultats portent notamment sur les pratiques de différenciation recensées chez les magasins (conseils personnalisés ) et sur les positionnements concurrentiels des magasins (un tiers des magasins se disent en capacité de rivaliser avec la GMS...). Par ailleurs, une perception de la définition de magasin spécialisé bio a été proposée (au minimum 80 % des produits alimentaires proposés sont issus de la bio contrôlée, les vendeurs-conseillers du magasin sont formés ). La concurrence des GMS semble secondaire vis-vis de la concurrence propre au réseau spécialisé bio.
L'argane de l'Indouzal
Renaud RUSSEIL, AuteurL'Argania spinosa est un arbre qui pousse principalement au Maroc, et dans la région de Tindouf, dans le Sud algérien. On peut tout utiliser de l'arganier dont son amande à partir de laquelle est extraite l'huile d'argane (ou d'argan). Dernier rempart devant la progression du désert, l'arganier retient les terres, assure la photosynthèse, draine les ressources en eau les plus profondes Pour recueillir l'amande de l'arganier, il faut ramasser, faire sécher les fruits, enlever la pulpe des fruits et concasser. Au Maroc, pour évoquer l'huile d'argane (cosmétique ou de consommation), les producteurs parlent d'huile torréfiée ou d'huile non torréfiée. L'huile cosmétique, issue des amandes non torréfiées, peut aussi se consommer comme une huile de table si elle est pure. Ses vertus sont nombreuses : antimicrobienne, antioxydante La torréfaction ôte certaines des propriétés de l'huile d'argane. Si l'on veut profiter de ses vertus sanitaires, il est préférable d'opter pour une huile bio non torréfiée. Depuis plusieurs décennies, la forêt d'arganiers du Maroc diminue régulièrement (agriculture intensive, rentabilité immédiate des sols, coupe de branches destinées à la fabrication du charbon de bois ). Selon les sources, cette forêt aurait perdu de 32 à 42 % de sa surface, entre 1994 et 2008 Alban s'est installé sur les collines de l'Indouzal (qui dominent le bassin de Taroudant) et, suite à la rencontre avec un notable du village Tazrilit, a décidé de se lancer dans la production d'huile d'argane. Entre la collecte et le concassage des fruits, la fabrique d'Alban fournit du travail à 380 femmes réparties entre plusieurs douars (villages). Par ailleurs, la fabrique d'huile finance 70 % de l'électricité publique, fournit l'eau à des habitations et a offert de planter 5 000 oliviers pour l'huile de cuisine. La production d'huile d'argane est certifiée bio et conforme aux règles du commerce équitable
Certification : Les coûts en question
SPORE, AuteurLes labels et signes de qualité sous certification sont de plus en plus nombreux. Conçus notamment pour aider les petits exploitants agricoles à valoriser leurs produits sur le marché mondial, les processus de certification restent coûteux et ne sont pas toujours au bénéfice des producteurs concernés. C'est ce que dénonce l'économiste Tim Harford, selon lequel seuls 10 % du supplément payé par le consommateur reviendrait au producteur, observation confirmée par d'autres études. Les programmes de certification peuvent avoir des objectifs différents : Agriculture Biologique, Fairtrade (commerce équitable), Rainforest Alliance (formation, conseils et accès au crédit pour les producteurs), Marine Stewardship Council (pêche durable). L'engagement dans un de ces programmes présente certains avantages (accès au marché facilité, formation des paysans pour améliorer la qualité de leurs produits et leurs techniques, organisation de la filière) mais aussi des inconvénients (frais élevés, contraintes administratives lourdes, problèmes techniques) qui posent la question de la viabilité de telles démarches. Autre problématique : la possible saturation du marché au vue du nombre toujours croissant d'engagements. Dans les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), des solutions se développent : mise en commun des ressources, systèmes de garantie participatifs, indications géographiques.
Le changement social
Stéphane BOULC'H, Auteur ; Inigo RETOLAZA EGUREN, Auteur ; Deogratias NIYONKURU, Auteur ; ET AL., AuteurDans ce numéro, les rédacteurs des Echos du COTA s'interrogent sur le changement social. Ce changement doit-il impliquer le changement des acteurs ? des solutions proposées ? des modes d'interprétation ? C'est aussi l'occasion pour eux de repenser la justification de leurs actions. Pour tenter d'apporter des réponses, plusieurs initiatives et réflexions sont exposées ici : - l'appui des ONG du Nord au changement social au Sud ; - fiche-outils ; - l'ADISCO et ses partenaires pour le changement politique et social ; - de la planification à la conversation stratégique ; - CNCD-11.11.11 : ensemble pour traduire le changement social dans des actions concrètes ? ; commerce équitable et changement social, vers un partenariat renforcé ; - changement social : de nouvelles stratégies s'imposent.
Du coton équitable en Inde
Patrick HOHMANN, AuteurLa Remei AG, dont Patrick Hohmann est le fondateur et directeur, produit des articles de prêt-à-porter en coton bio équitable dans une chaîne de production dont la transparence est contrôlée. Elle est active sur plusieurs continents. L'établissement du prix est pratiqué selon une gestion associative. L'économie associative exige généralement un sens des responsabilités très élevé et des compétences, à la fois économiques et humaines. Le travail sur le budget avec des Asiatiques, des Indiens, des Africains, des Européens et des Américains est sans cesse l'occasion d'éprouver les caractères spécifiques de chaque culture. Dans l'article, les perceptions d'un occidental, d'un Indien, d'un Africain sont citées en exemple. L'économie associative semble se présenter comme la solution aux questions sur l'économie mondiale, sur les prix. Un prix équitable n'est pas le même pour tous, mais c'est un prix qui laisse à chacun un espace de développement, un prix transparent
Dictionnaire du commerce équitable : Etat des lieux des recherches universitaires
Vivien BLANCHET, Auteur ; Aurélie CARIMENTRAND, Auteur ; Céline CRAVATTE, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012Le commerce équitable connaît un fort développement qui ne se dément pas depuis près de vingt ans. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Quels sont les acteurs locaux et internationaux ? Qui l'a inventé et quelles sont les filières concernées ? Voici un dictionnaire qui permet de répondre à ces questions fondamentales tout en présentant une synthèse des recherches menées depuis une quinzaine d'années. Il est le fruit d'un travail collaboratif mené par des chercheurs spécialistes du commerce équitable et des échanges alternatifs, réunis au sein de l'association Fairness. Les différents courants du commerce équitable sont décrits et analysés en prenant en compte les avis des acteurs concernés. L'analyse est pluridisciplinaire et couvre la sociologie, l'anthropologie, les sciences politiques, le droit, l'économie et les sciences du management. Les entrées proposées concernent trois grands domaines : les principes fondamentaux et l'éthique du commerce équitable ; les différents acteurs du commerce équitable ; le développement du commerce équitable. Cet ouvrage de référence s'adresse tout autant aux chercheurs désireux d'étudier le phénomène qu'aux étudiants en sciences sociales ou aux militants, entrepreneurs et citoyens s'interrogeant sur l'équité dans les relations commerciales.
Document de travail n°5 : L'évolution de l'alimentation en France
Pour connaître l'évolution des comportements alimentaires des Français sur une longue période, de nombreuses enquêtes, sondages et études sociologiques sont disponibles. Ce document de travail, qui tente de faire la synthèse des principales sources disponibles, dégage dans un premier temps les principales tendances lourdes à l'oeuvre : baisse de la part du budget consacré à l'alimentation, persistance des inégalités alimentaires, essor des produits transformés et de la restauration hors foyer, etc. La deuxième partie s'attache aux tendances émergentes et aux ruptures possibles, en observant tout d'abord l'essor des produits sous labels (produits locaux, biologiques, équitables, bien-être animal, etc.), puis en s'intéressant aux contradictions auxquelles les consommateurs sont confrontés : plaisir de cuisiner versus médicalisation de l'alimentation, différences selon les générations, risque de résistance possible contre les impératifs nutritionnels ou écologiques, etc. Au final, davantage qu'une typologie des mangeurs, émerge le portrait d'un consommateur à plusieurs facettes, moins prévisible et moins « cohérent » que par le passé, et dont les comportements représentent un nouveau défi pour les politiques nutritionnelles et alimentaires.
Dossier : Le sucre
Michel BESSON, Auteur ; Alain HUOT, Auteur ; Emmanuel ASTIER, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier est consacré au sucre et comporte les articles suivants : - De l'esclavage au commerce équitable ; - Notre carburant principal ; - Les glucides en cuisine ; - Les sucres de la cuisine santé ; - L'arnaque des édulcorants ; - Les polyols, pas si naturels... ; - J'ai le "Béguin" pour mes dents ; - Une drogue sournoise.
Evènement : Participez à la Quinzaine du Commerce Equitable...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe rendez-vous annuel de la Quinzaine du Commerce Equitable (qui s'est tenu, en 2012, du 12 au 27 mai, dans toute la France) permet, à tous les acteurs qui s'impliquent dans une consommation responsable, de promouvoir les valeurs de ce type de commerce. C'est pour la filière bio, engagée depuis très longtemps dans cette démarche, un moment important pour sensibiliser les consommateurs. L'article revient sur les engagements de la Plate Forme du Commerce Equitable (PFCE) et de Bio Partenaire : - Des moyens de communication : un logo officiel et un site internet ; - Engagement du réseau spécialisé bio : Bio Partenaire dynamise les premières réflexions ; - Vers une charte collective. Un encart "à savoir" dresse un panorama statistique, sur la façon dont la Quinzaine du Commerce Equitable sensibilise les citoyens et permet de développer fortement le secteur en France.
Normaliser au nom du développement durable
Pierre ALPHANDÉRY, Auteur ; Marcel DJAMA, Auteur ; Agnès FORTIER, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2012Nous assistons depuis quelques années à la prolifération de normes de "bonnes pratiques" sociales et environnementales encadrant de nombreux secteurs d'activité, au nom du développement durable. Longtemps cantonnée à la sphère de responsabilité des pouvoirs publics ou des instances professionnelles, la définition des bonnes pratiques fait désormais souvent appel à des modalités de coconstruction avec la société civile, notamment dans le cadre de forums de concertation mobilisant des parties prenantes. Au sein de ces nouveaux espaces, structurés à différentes échelles, le dialogue s'instaure entre une variété d'acteurs : entreprises, ONG et associations diverses, représentants de communautés locales... Cet ouvrage s'adresse aux chercheurs, aux enseignants du supérieur et à leurs étudiants de 3ème cycle, ainsi qu'aux acteurs de la normalisation. Il propose une lecture politique des processus de normalisation, en les abordant comme des technologies de gouvernement articulant des formes de savoirs et des relations de pouvoir. Les différentes études de cas rassemblées ici portent sur des aires géographiques variées et s'appliquent aux secteurs agricoles, agroalimentaires et forestiers, qui demeurent parmi les plus dynamiques en matière de normalisation.
Un nouveau monde en marche : Vers une société non-violente, écologique et solidaire
Laurent MURATET, Auteur ; Etienne GODINOT, Auteur | GAP (5 Allée du Torrent, 05 000, FRANCE) : ÉDITIONS YVES MICHEL | 2012L'agriculture et les menaces de crises alimentaires, la misère de centaines de millions d'êtres humains, l'empreinte écologique des sociétés industrielles, la perte de la biodiversité, le brevetage du vivant : voici des sujets graves. Cet ouvrage à plusieurs voix présente l'état du monde et les grands défis du troisième millénaire : l'écologie, la lutte contre la misère et le mal-développement, la nécessité d'un nouveau type de développement et d'une nouvelle civilisation. Il met en valeur le concept de non-violence appliquée aux grands défis contemporains : les luttes sociales et politiques, l'économie, l'écologie, le changement individuel et collectif. Les questions du réapprentissage des valeurs de la vie, de la revalorisation du travail manuel, de l'altruisme, de la transformation personnelle indissociable du changement sociétal et des moyens de cette transformation personnelle (la vie dans l'instant présent, la méditation, le yoga, l'art, l'apport des traditions spirituelles, la spiritualité laïque) sont autant de thématiques abordées. Un livre dense, à lire au fil des jours, en y piochant des inspirations et des idées pour se donner de l'énergie. Un livre fort qui parle à la raison, mais aussi au cur avec des raisons d'espérer et de s'engager.
Portrait of an organic trade company: DO-IT
Peter BRUL, AuteurPoppe Braam, fils d'agriculteur qui a eu lui-même une première expérience professionnelle comme éleveur, est aujourd'hui le PDG de la société qu'il a créée en 1991 : DO-IT, pour Dutch Organic International Trade (marché international biologique néerlandais) qui commercialise céréales, légumineuses, graines, huiles Cette société, dont les actionnaires sont les manageurs, les fournisseurs, les clients et les employés, travaille avec un réseau de fournisseurs de 15 pays du monde entier. Cet article dresse le portrait de cette société au fonctionnement atypique, et pour laquelle la « durabilité » est une base de fonctionnement.
Publireportage : Emile Noël : du bio équitable au bio solidaire
ORGANIC PRO, AuteurEmile Noël est la première huilerie en France à avoir trituré des graines issues de l'agriculture biologique en 1972 sous la mention Nature et Progrès. En parcourant le monde, à la recherche de nouveaux oléagineux cultivés en agriculture bio, l'huilerie a pu construire une gamme originale et variée de près de 30 huiles, ainsi que des relations de partenariat fortes avec des producteurs sur les 5 continents. L'huilerie est par ailleurs très impliquée dans l'association Bio partenaire, créée en 2002. Emile Noël s'est engagé, au début des années 80, pour une économie alternative en soutenant le commerce équitable et s'est tourné vers le Burkina Faso, puis vers le Mali pour développer des cultures de graines de sésame bio. Aujourd'hui, cette filière, située dans les secteurs nord-est de Bamako, regroupe 10 000 producteurs bio. Elle est animée en partenariat avec l'Office de la haute vallée du Niger (OHVN), chargé de la valorisation de l'agriculture locale. D'autres filières, bâties sur le même modèle et également certifiées, produisent pour Emile Noël le karité et la graine de baobab (Mali), ainsi que la noisette (nord de la Turquie) et l'argan (Maroc). En 2011, l'huilerie s'est engagée dans une nouvelle filière huile d'avocat bio au Kenya. Pour la filière sésame au Mali, 40 000 de fonds de développement ont été versés en 2011. Dans le cas d'Emile Noël, mieux que des filières labellisées, on peut parler de filières intégrées...
Le rooibos
Lise DOMINGUEZ, AuteurEn Europe, le rooibos est nommé "thé rouge". Légumineuse de la famille des acacias, le rooibos (Asphalteuse linearis) est une plante endémique qui pousse en Afrique du Sud. La récolte se fait de janvier à avril. Les tiges et les feuilles du buisson, moissonnées à mi-hauteur, sont broyées mécaniquement : la pâte obtenue est mise à fermenter. Le rooibos contient notamment de nombreux antioxydants. Toutefois, aucun essai clinique réalisé par les laboratoires de santé publique ne permet de confirmer les nombreuses vertus médicinales que l'on prête à l'infusion. Mais, sans caféine ni théine, cette infusion peut être consommée sans modération En Afrique du Sud, 60 % de la production nationale est réservée à l'export. Plus de 98 % du rooibos vendu sur le marché provient d'immenses domaines agro-industriels. C'est à Bokkeveld, au nord du Cap, en Afrique du Sud, unique région du monde productrice de rooibos, que la coopérative Heiveld est née de la détermination d'hommes et femmes à produire un rooibos artisanal 100 % bio. Le rooibos bio, commercialisé « équitable », participe à l'autonomie des petits producteurs et uvre à la promotion de la filière bio
Terre et liberté ! : A la conquête de la souveraineté alimentaire
Paul NICHOLSON, Auteur ; Xavier MONTAGUT, Auteur ; Javiera RULLI, Auteur | GENEVE (6 Rue Amat, 1202, SUISSE) : CETIM (Centre Europe - Tiers Monde) | 2012"Terre et liberté !", c'est avec ce cri que des milliers de paysans mexicains se soulevèrent contre les grands propriétaires terriens. Guidés par Emiliano Zapata, ils occupèrent leurs haciendas, au début du 20ème siècle, revendiquant la réforme agraire et la révolution sociale. Plus d'un siècle après, ce cri reste d'une actualité cuisante. L'orientation des politiques économiques imposées, le développement de l'agriculture industrielle et productiviste éjectent les paysans familiaux de leurs terres, les privant de leur rôle millénaire. En se regroupant au sein de La Vía Campesina, des organisations paysannes ont propagé dans le monde le "concept action" de la souveraineté alimentaire. A partir des questions agricoles et alimentaires Nord et Sud, la souveraineté alimentaire porte en elle les fondations nécessaires pour construire une autre société et d'autres manières de travailler. Mais elle s'inscrit dans une dynamique, un processus qui se conquiert et qui ne se décrète pas. Le but de ce livre est de préciser la portée politique et stratégique de la souveraineté alimentaire. Ce livre s'adresse à toute personne intéressée par l'agriculture, la solidarité internationale, le commerce équitable... Il s'articule autour d'un entretien avec Paul Nicholson, qui a joué un rôle de premier plan au sein de La Vía Campesina. Cette entrevue est complétée par un article de Xavier Montagut (commerce équitable) et de Javiera Rulli (coopération internationale).
Actualité salon : Biofach et Vivaness : un cru encourageant...
BIO-LINEAIRES, AuteurAprès une légère baisse de fréquentation en 2010, les éditions 2011 de Biofach et Vivaness ont connu un regain d'intérêt en passant la barre des 44 000 visiteurs (43 669 en 2010). Ces deux salons retrouvent ainsi leur dynamisme et restent des rendez-vous professionnels importants de la filière bio et du bien-être au naturel. Côté exposants, cette édition a été plutôt satisfaisante car, malgré la conjoncture, le nombre est quasiment resté équivalent avec 2 254 exposants contre 2 557 en 2010. Un point est fait sur le dynamisme de ces deux salons : - Premier bilan ; - Organic + Fair ; - Pôle textile bio : un secteur qui monte mais dépendant ; - Un accueil spécifique pour les magasins bio ; - Toute l'Afrique bio sur 350 m² ; - 20 ans d'Ecocert ; - Vivaness ; - Les vins "bio" français à Biofach ; - Les innovations soumises au vote...
Le bambou empile les atouts : Géré durablement
Philippe GUIBERT, AuteurLe bambou fait partie de la famille des poacées. Il en existe plus de 1 200 variétés. Il est présent naturellement sur tous les continents, à l'exception de l'Europe et de l'Antarctique, et se développe à partir de rhizomes souterrains. Cette plante représente notamment une alternative écologique à l'acier, au béton et même au bois... Toutefois, comme le précise, dans l'article, Simon Crouzet, directeur de la pépinière de la bambouseraie de Prafrance à Anduze, dans le Gard, les conséquences de sa production peuvent être désastreuses dans certains pays comme la Chine. Présentation des atouts de cette plante : Croissance rapide ; Energie restreinte ; Des maisons solides ; Des échafaudages résistants ; Large choix de parquets ; Commerce équitable.
Bretagne : Recentrage : les points sur les i
Gaëlle POYADE, AuteurFace à la croissance de l'agriculture biologique, certains opérateurs estiment nécessaire de rappeler aux nouveaux venus les principes fondateurs de ce mouvement (équité, développement durable, social ), comme cela a été le cas lors de la dernière assemblée générale d'IBB (Inter Bio Bretagne) et lors d'une conférence dans le Finistère. François Le Lagadec, vice-président d'IBB, précise que l'Interprofession diffuse un message sur l'éthique à travers une charte pour la restauration collective, des rencontres avec la grande distribution et les avis donnés aux financeurs sur les projets de recherche et d'expérimentation. Dans le Finistère, Sophie Duriez, directrice de la Maison de la bio, conseille de favoriser une consommation plus territorialisée (origine française, sinon européenne), de rechercher un caractère équitable pour les produits importés et que l'Etat fasse des contrôles plus importants aux frontières.
Colombie : ombre et lumière de la bio
Philippe BAQUÉ, AuteurCet article présente deux types d'exploitations biologiques en Colombie : les communautés paysannes, à l'instar de Faustina, qui cultive des caféiers à l'ombre d'une multitude d'autres cultures, et les monocultures, exploitées par de grandes familles. Les uns comme les autres peuvent prétendre à la certification, alors que leurs systèmes de production n'ont rien à voir (du point de vue du social, de la biodiversité ). Concernant les distributeurs, alors que certaines sociétés valorisent le travail des paysans de manière équitable, d'autres exploitent les producteurs en achetant leurs produits à très bas prix, pour les revendre très cher dans le marché intérieur. L'absence des critères sociaux dans la réglementation européenne ne permet pas de choisir entre ces différents systèmes. Le problème des agrocarburants est également relevé. Des milliers d'hectares de forêts et de cultures en plantation sont convertis à la fabrication de bioéthanol, chassant, par la même, de nombreux paysans. Afin de se démarquer, des groupes de producteurs, au Brésil, en Bolivie et au Pérou, pratiquent l'agrobiologie, mais refusent tout label. Ils se basent sur un système proche des systèmes à garantie participative et comptent sur la confiance entre producteur et consommateur.
Du commerce équitable pour préserver l'agriculture paysanne
Yann KERVENO, AuteurEthiquable, qui s'est spécialisée dans le commerce équitable en distribuant en France 120 produits issus de 29 pays du Sud, lance une gamme de produits du Nord, "Paysans d'ici", avec 15 produits de 9 groupements de producteurs. La charte met l'accent sur une démarche "équitable, bio et locale". Ethiquable va notamment distributer le vin des vignerons de Tornac (Gard) avec un premier essai portant sur 5 000 bouteilles ; un vin de Pays d'Oc rouge du Vignoble de la Voie d'Héraclès (Gard). Sur un prix de vente approximatif de 6 la bouteille, la rémunération du producteur est de 40 %...
Cosmétiques bio
Amel BOUVYER, Auteur ; Hélène BINET, Auteur ; Clément HUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurCe hors-série de "Quelle santé" n° 63 (septembre 2011) présente plusieurs aspects relatifs aux cosmétiques : Vote par le parlement d'une proposition de loi de Yann Lachaud visant à interdire l'utilisation des phtalates, des parabènes et des alkylphénols (trois catégories de perturbateurs endocriniens) ; Entretien avec Ghislaine Beilin, notamment spécialiste en médecine esthétique anti-âge à Paris ; Marché des cosmétiques bio (secteur en perpétuelle évolution avec l'apparition de nouveaux labels) ; Tendances de la cosmétique bio (emploi de végétaux, de fruits...) ; Supermarchés et cosmétique bio ; Entretien avec Vincent Bourgeteau, cosmétologue, à propos des marques de distributeurs (MDD) ; Conversion des marques conventionnelles au bio ; Entretien avec Nicolas Ruth, président des laboratoires Durance ; Eco-responsabilité des entreprises bio ; Labels ; Cosmétiques bio pour hommes ; Shampoings bio ; Entretien avec Fannay Marouani, fondatrice de Pomarium (vertus cosmétiques des pommes et débouchés inédits pour les agriculteurs) ; Cosmétiques bio et équitables ; Entretien avec Daniel Joutard, fondateur de Aïny ; Simplification des soins. Sont également présentés différents points : Cosmétiques (marque, produit testé, label, commentaire sur le produit, prix de vente) ; Produits convertis au bio ; Laboratoires bio et écolos ; Fragrances...
La démarche bio-solidaire
HERBA BIO, AuteurLors d'une rencontre, Dorothée Meyer, de l'association Bio Partenaire, a présenté la démarche Bio Solidaire qui est développée par certains producteurs de la filière PPAM. Bio Partenaire est une association loi 1901, réunissant des petites et moyennes entreprises soucieuses de produire dans le respect des critères environnementaux et qualitatifs de l'agriculture biologique et des critères du commerce équitable. Après une présentation des objectifs de Bio Partenaire, des 2 marques collectives en sa possession (Bio Equitable, Bio Solidaire), de sa démarche et de son engagement pour un projet de développement sur plusieurs années (répondant aux besoins des producteurs et de la filière), l'article présente la distinction faite par l'association entre deux types de structuration de filière Bio Solidaire (Système individuel, Système collectif). En outre, un encart est réservé à la charte Bio Solidaire.
Distribution : Le double visage du commerce équitable
Fabienne MALEYSSON, AuteurSi tout le monde est d'accord sur les objectifs assignés au commerce équitable, les controverses se multiplient autour de la stratégie mise en oeuvre par Flo (Fairtrade Labelling Organization International). Cette association internationale, mère de Max Havelaar France et de ses dix-huit homologues nationaux, a une triple mission : développer et faire connaître le commerce équitable ; appuyer les producteurs défavorisés pour les aider à intégrer le marché ; établir les cahiers des charges. C'est sur cette fonction que son action est en butte aux critiques. En l'absence de label public, l'organisme, qui détient toujours le quasi-monopole de la certification équitable, décide des critères auxquels doivent se conformer ceux qui souhaitent utiliser son logo. L'article revient sur les points suivants : contrôle exercé par Flo ; contenu des "standards", les cahiers des charges établis par Flo ; vraie signification du logo Max Havelaar et stratégie de développement des ventes de Flo ; question des prix et des plantations ; même logo pour des méthodes différentes ; distribution... Des encarts sont réservés à plusieurs points : les grands principes du commerce équitable, la filière huile d'olive équitable dans le Nord marocain, prix, étiquetage (trio de logos).
Dossier : Consommer autrement
Véronique GALLAIS, Auteur ; Hugues TOUSSAINT, Auteur ; Sylvie SIMON, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier, intitulé "Consommer autrement", est composé des articles suivants : - Sortir du consommationnisme ; - Manger bio, ça veut dire quoi ? ; - Prenons en main notre santé ; - La consommation locale en question ; - Vers un hi-tech responsable ? ; - Vers la sobriété énergétique ; - Emballages jetables : le fléau ; - Comment consommer équitable et écologique ? ; - Publicité : un outil à apprivoiser ?
Dossier : Labels alimentation, cosmétiques, maison : que valent vraiment les produits bio ?
Carine MAYO, Auteur ; Virginie PLAUT, Auteur ; ÇA M'INTERESSE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier fait un point sur les labels bio relatifs à l'alimentation humaine, aux cosmétiques, à la maison, avec la volonté de répondre aux interrogations des consommateurs : Quelle garantie offrent les produits biologiques ? ; Quelles sont les bénéfices pour la santé ? ; Parmi les labels de qualité, les poulets labels Rouge sont-ils meilleurs ? ; Faut-il privilégier les produits sans huile de palme ? ; A quoi sert l'écolabel européen ? ; Les produits ménagers verts sont-ils assez efficaces ?... Le dossier est conçu comme suit : - Le bio ; - Les labels de qualité ; - Les produits verts.
Entretien avec Rebekka Belk : Le commerce au service du développement
Jean HARZIG, AuteurRebekka Belk, responsable de marché chez Max Havelaar France, explique ce que sont les valeurs du commerce équitable, et reprend l'historique du développement de ce concept, qui permet de connecter les consommateurs et les producteurs par le biais d'un label. Celui-ci garantit des revenus stables et équitables pour le producteur et assure au consommateur le respect de standards du commerce équitable, tout au long de la chaîne de commercialisation. La FLO (Fairtrade Labelling Organisations International), créée en 1997, a permis de structurer la filière. Depuis, tous les réseaux de producteurs du commerce équitable, ainsi que les associations nationales, en font partie. Le Fairtrade repose sur un cahier des charges et une certification, qui impose le collectif, et donc le regroupement des producteurs dans un réseau, ou une coopérative. Max Havelaar a une approche collaborative avec des multinationales et des GMS qui développent ou distribuent des produits issus du commerce équitable, consomment des produits en interne, ou habillent leur personnel avec du coton équitable. Certaines enseignes y ont bien trouvé leur compte, à l'instar du distributeur britannique Sainsbury's.
Evènement : Quinzaine du Commerce Equitable : renforcer les alliances...
BIO-LINEAIRES, AuteurA l'occasion de la 11ème édition de la quinzaine du commerce équitable (qui s'est tenue du 14 au 28 mai 2011), Bio Linéaires a fait un point sur ce rendez-vous annuel qui permet de mettre en avant tous ceux qui s'impliquent dans une consommation responsable. C'est, pour la filière bio toute entière, un moment important pour sensibiliser les consommateurs à découvrir ou à acheter ce type de produits... L'article présente plusieurs aspects de ce rendez-vous : - Un logo officiel et un site internet ; - Objectif 2011 : renforcer les alliances ; - Et promouvoir des valeurs communes ; - Comment se repérer ? ; - La Plate Forme pour le Commerce Equitable.
L'exportation des produits biologiques : Comment accéder au marché (Série Agrodok No. 48)
Freek JAN KOEKOEK, Auteur ; Marg LEIJDENS, Auteur ; Gerbert RIEKS, Auteur ; ET AL., Auteur | AA WAGENINGEN (P.O. Box 41, 6700, PAYS-BAS) : FONDATION AGROMISA | 2011Le but de cette série Agrodok est de donner, aux organisations de petits exploitants agricoles et à des groupes similaires, les informations nécessaires pour décider si les activités de marketing à l'exportation (export marketing) de produits biologiques pourraient leur convenir, et savoir ce qu'ils doivent faire pour se lancer dans ces activités. Il s'adresse autant aux hommes et femmes d'affaires qu'aux organismes de soutien tels que les ONG (Organisation non gouvernementale) de développement, les services gouvernementaux et les conseillers qui sont des intermédiaires dans le développement des filières biologiques. Après une introduction (Chapitre 1) relative au but de ce numéro d'Agrodok, et notamment aux enjeux à considérer (accès au marché biologique, organiser les agriculteurs...), sont présentés différents aspects de l'exportation de produits biologiques à l'échelle mondiale. Puis, sont présentés : Chapitre 2 : Le marché biologique (exigences du marché, aperçu des marchés biologiques, sécurité alimentaire et traçabilité, certification Fairtrade) ; Chapitre 3 : La production biologique et la certification (principes et pratiques de l'agriculture biologique, certification biologique, certification de groupe) ; Chapitre 4 : Faisabilité et fonds de roulement (faisabilité, capital d'investissement et financement commercial, analyse et gestion des risques) ; Chapitre 5 : Développer la filière (les agriculteurs et les organisations d'agriculteurs : leurs rôles et leurs responsabilités) ; Chapitre 6 : Le marketing à l'exportation des produits biologiques (la stratégie marketing, les 4 P : Place, Produit, Promotion, Prix, gestion marketing) ; Chapitre 7 : Planification, évaluation et gestion (évaluer l'entreprise, comment réussir des exportations biologiques) ; Chapitre 8 : Le cas de Zameen en Inde (le coton biologique et Fairtrade).
La gamme Greenage allie bio et Fair trade dans un emballage attrayant
ORGANIC PRO, AuteurAvec sa nouvelle gamme Greenage, l'entreprise néerlandaise Agro Bio Connection lance un assortiment de fruits à coques, dattes, tranches de mangue, riz et quinoa. La gamme est bio et toutes les références portent le label Fairtrade Max Havelaar ou un label Fair for Life. Présentation de la marque Greenage, de l'assortiment et du nouvel emballage.
Huilerie Emile Noël : créateur de filières intégrées
ORGANIC PRO, AuteurL'Huilerie Emile Noël est engagée dans le commerce équitable et l'agriculture biologique. L'entreprise s'approvisionne en sésame biologique, en karité et en graines de baobab au Mali, en noisettes en Turquie et en argan au Maroc. Pour le sésame, 10 000 producteurs permettent de produire 1 600 tonnes de graines sur 9 000 hectares. Cette filière permet d'assurer aux agriculteurs 70 % de leurs ressources annuelles. Cette filière est aussi associée à des programmes environnementaux, comme le reboisement ou la revalorisation des sols et des ressources. En France, l'entreprise a structuré une filière en tournesol. 250 producteurs bio de la région Centre et de la Vallée du Rhône cultivent 450 ha et fournissent 650 tonnes de graines à l'huilerie, chaque année. Ce programme est labellisé Bio Solidaire et l'huilerie travaille en contrat avec les producteurs.
Les multinationales se nichent dans l'équitable
Johanne VILLEGAS, AuteurUne étude d'AVSF (agronomes et vétérinaires sans frontières) révèle que les multinationales tentent d'investir le secteur du marché équitable pour freiner l'autonomisation des producteurs. En effet, depuis la mise en place de filières équitables en 2003, plusieurs organisations de producteurs ont décidé de commercialiser directement leur production. Comment s'y prennent les multinationales ? En créant par exemple une fondation qui verse la même prime aux producteurs que dans leurs propres filières de commerce équitable (c'est le cas au Pérou pour la production de bananes). Mais comment les multinationales ont-elles pu pénétrer la filière du marché équitable ? Simplement parce que les critères du label Flo (Fair trade labelling organisations international) s'inquiètent juste du prix payé au producteur, et non de l'ensemble de la chaîne de commercialisation...
Les produits verts
Claire COUSIN, Auteur ; ÇA M'INTERESSE, Auteur | GENNEVILLIERS (Rédaction, 13 Rue Henri Barbusse, 92 230, FRANCE) : ÇA M'INTERESSE | 2011Cette rubrique faisant partie du dossier "Labels alimentation, cosmétiques, maison : que valent vraiment les produits bio ?" de Ça m'intéresse (Hors-Série n° 1) et consacrée aux labels verts, revient sur plusieurs aspects : - A quoi sert l'écolabel européen ? (quelques aspects de l'écolabel européen sont traités, de sa création (1992) à l'établissement des cahiers des charges issu de discussions serrées entre industriels, associations de consommateurs, distributeurs et pouvoirs publics, et présentation de logos appliqués (papier, bureautique et télés, produits de la maison...) ; - Les produits ménagers verts sont-ils assez efficaces ? : les lessives, les produits vaisselle, les détergents, les aérosols ; - Un produit de beauté peut-il être 100 % naturel ? ; quand peut-on dire qu'un cosmétique est naturel ? ; à quoi servent les labels ? ; quelle est la différence entre naturel et bio ? ; par quoi les produits de synthèse sont-ils remplacés ? ; quelles sont les substances controversées ? ; par quoi ces substances sont-elles remplacées ?... ; reconnaître les ingrédients ; quels produits pour quel usage ? ; - 8 recettes beauté à faire soi-même : cosmétiques, dentifrices, shampoings ; - Rainforest Alliance et Max Havelaar, à qui profite le match ? : deux labels ("Rainforest Alliance vérifié", contre la déforestation, et Max Havelaar qui garantit les conditions de commerce équitable des marques Alter Eco ou Ethiquable) ont en commun de prôner une consommation dite responsable ; - Les produits d'hygiène et cosmétiques (présentation des labels : Cosmébio, Nature & Progrès, Na True, Cosmos, Ecocert cosmétique écologique...).
Rayon fruits : La banane, un fruit bio et équitable
BIO-LINEAIRES, AuteurL'article présente plusieurs aspects de la banane qu'il est conseillé de consommer bio et équitable : Culture de la banane bio (présentation du bananier, techniques culturales...) ; Banane bio et équitable (à côté du marché mondial de la banane détenu par cinq multinationales, il existe des filières biologiques paysannes et équitables comme au Pérou) ; Atouts nutritionnels (tonique, diététique...) ; Bien les positionner dans le rayon (deux types de présentation et deux choix possibles en fonction de la maturité) ; Le mûrissage (arrivées en France, les bananes sont acheminées vers des mûrisseries...) ; Conservation et conseils (à conserver entre 13 et 16°...).
Actualité : Associative : Bio Partenaire : actions en marche vers les magasins
BIO-LINEAIRES, AuteurBio Partenaire devient désormais un des acteurs principaux dans la création et le développement de filières équitables en renforçant ses activités avec Bio Equitable et Bio Solidaire. À ce jour, l'association compte près d'une trentaine d'adhérents et de nombreux autres projets de filières sont en cours de réalisation... L'article présente : 1) la mission principale de l'association qui consiste à fédérer et à accompagner les PME porteuses de projets Bio Equitable et Bio Solidaire, et à promouvoir les chartes de ces deux marques collectives spécifiques (Bio Equitable et Bio Solidaire) ; 2) les principales orientations de Bio Partenaire présentées lors de l'assemblée générale du 30 juin 2010 (développement de liens durables entre les producteurs et les entreprises, mise en uvre d'un nouveau plan de communication, projet de formation de "technicien-développeur" sur les filières d'agriculture biologique, équitable/solidaire, poursuite de la réflexion sur les liens d'engagements entre les PME et les magasins bio pour impliquer les acteurs de la filière) ; 3) les enseignements tirés de la table ronde (organisée à l'issue de l'assemblée générale par Bio Partenaire avec plus d'une soixantaine de professionnels) portant sur le thème "Comment pérenniser les filières bio avec l'engagement des acteurs de la distribution ?"
Agriculture bio et commerce équitable en Suisse
Annett ALTVATER, AuteurParallèlement au commerce équitable, outil de lutte contre la pauvreté dans les pays en voie de développement, concept aujourd'hui bien connu, on parle de domestic fairtrade, c'est-à-dire de commerce équitable intérieur. L'agriculture biologique est souvent assimilée à la préoccupation environnementale et au respect de la santé humaine. Mais, ce mode de production rime aussi avec équité d'autant plus que pour les pionniers de la bio, l'équité faisait partie intégrante des principes de leur philosophie. En Suisse, l'intégration d'un chapitre « commerce équitable » dans le cahier des charges de l'agriculture biologique est en discussion. Mais dans un pays riche comme la Suisse, il est évident que le commerce équitable doit se baser sur d'autres valeurs. « Il s'agit bien plus pour l'agriculture biologique et pas seulement en Suisse de transposer la fusion du bio et de l'équité à ses propres valeurs ». Bio Suisse n'a pas pour objectif d'obtenir des prix garantis fixes pour les agriculteurs mais son but est davantage de construire une chaine de valorisation équitable. Pour Bio Suisse, ce commerce doit se baser sur les valeurs suivantes : estime, respect et confiance mutuels entre les partenaires commerciaux de la filière de valorisation, collaboration et responsabilité partenariale, formation équitable des prix, collaboration constructive pour la promotion de l'agriculture biologique en Suisse.
Alimentation : Veille & innovation... : Alimentation naturelle : les leçons du présent (2/3)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurLa première partie de ce dossier, parue dans le numéro précédent (Bio Linéaires n° 28, de mars-avril 2010), présentait les dysfonctionnements de l'alimentation industrielle conventionnelle. Dans cette deuxième partie, M. Fernandez, consultant expert en marketing vert et innovation responsable, retrace les huit tendances du moment sur l'alimentation naturelle. Il nous apprend que le consommateur d'aujourd'hui privilégie les produits biologiques pour leur goût et est sensible aux produits du commerce équitable. Le consommateur souhaite respecter la saisonnalité des produits et s'intéresse aux qualités nutritionnelles des aliments (diététique, alicament). Il peut à la fois cuisiner des petits plats à la maison le week-end et être adepte de repas rapides hors du foyer. Il veut redonner de l'importance au temps de présence au foyer. Sous l'effet de la crise, le consommateur accorde une grande importance à l'achat de produits locaux avec une empreinte carbone la plus faible possible. Attention aux nombreux labels qui peuvent le désorienter.
Commerce équitable : De belles perspectives à l'horizon 2015
BIO-LINEAIRES, AuteurLe cabinet d'analyse indépendant PERCEPTA (Groupe XERFI), qui mène de multiples études stratégiques, vient de publier, après plusieurs mois d'enquêtes, une étude sur le marché du commerce équitable. Intitulé "Le marché du commerce équitable en France à l'horizon 2015", le recueil de 120 pages, présenté dans l'article, montre que ce secteur va, semble-t-il, continuer à progresser de façon importante dans les années futures. L'article reprend les principaux enseignements de cette étude : - Le commerce équitable résiste à la crise ! ; - Une offre de plus en plus étoffée ; - L'essor des marques de distributeurs (MDD) ; - Les stratégies de riposte des opérateurs spécialisés ; - L'incursion de la restauration hors foyer sur le marché du commerce équitable : une nouvelle piste de croissance ? L'article présente, par ailleurs, les prévisions exclusives XERFI concernant les ventes de produits issus du commerce équitable (qui seront multipliées par 3 entre 2007 et 2015).
Commerce équitable... BIO Partenaire une nouvelle association : Pour Bio Equitable et Bio solidaire...
BIO-LINEAIRES, AuteurL'année 2010 sera une année importante pour la nouvelle association Bio Partenaire. En effet, cette association d'entreprises qui a pour objectif de promouvoir l'alliance des valeurs de l'agriculture biologique et des principes du commerce équitable a été créée fin 2009. Elle entend affirmer le rôle des entreprises comme moteur du développement dans une démarche de partenariat étroit avec les producteurs. Aujourd'hui, cette association redéploie ses activités pour renforcer l'appui aux entreprises dans la création et le développement des filières Bio Solidaire et Bio Equitable. Présentation : - Une association, deux marques collectives (missions de l'association, Bio Equitable, Bio Solidaire) ; - Bio Partenaire dans le paysage du Commerce Equitable (création de l'association (2002), loi sur le commerce équitable (2005) suivie de l'accord Afnor limitant le concept de commerce équitable aux relations Nord/Sud, décret national établissant la création d'une Commission nationale du commerce équitable (2007)... et tendances à venir du commerce équitable). L'article est suivi d'un encart consacré aux services aux adhérents, à des chiffres sur Bio Partenaire.
Commerce équitable : Le plein boom
ORGANIC BIO, AuteurOuvert au grand public et aux professionnels, la 2ème édition du Salon International du Commerce Equitable, qui s'est tenu début octobre 2010 à Lyon, a rempli ses objectifs : mettre en relation l'offre avec la demande et valoriser innovation et bonnes pratiques à l'échelle européenne. Les organisations WFTO (World Fair Trade Organization) et FLO (Fairtrade Labelling Organizations International), qui ont chacune leur démarche de certification, ont présenté leurs activités et leur volonté d'avancer ensemble dans un esprit de cohésion du mouvement. L'article présente plusieurs des actions proposées : - Augmenter la reconnaissance du commerce équitable pour WFTO (pour cette organisation - 380 entités dans 75 pays, il faut notamment développer le système de contrôle intégré SFTMS (Sustainable Fair Trade Management System) ; - Multiplier les volumes par 10 à l'horizon 2015 pour FLO (partenaire de 750 organisations représentant plus de 5 millions de petits producteurs) ; - Des produits équitables de plus en plus bio : pas facile mais nécessaire (plusieurs des enjeux du 3ème pilier du développement durable consistent à éviter une agriculture uniquement destinée à l'export (Bernard Cressens (WWF)), à créer des formes de régulation face à un système écologique fragile (AVSF)...). Pour Chritine Delpal, créatrice avec Marc Carbonare de Karawan Authentic, le commerce équitable c'est aussi préserver les savoir-faire et expériences acquis au fil des siècles : un de leur projet équitable concerne le savon d'Alep traditionnel (Syrie).
Les consommateurs face à l'offre alimentaire bio en GMS 2010 : Résultats d'enquête
Burkhard SCHAER, Auteur ; Karla STEIGEL, Auteur | MONTPELLIER (1 Rue Saint Barthélémy, 34 000, FRANCE) : ECOZEPT | 2010L'étude a été réalisée par Ecozept, bureau d'études franco-allemand spécialisé dans le marché bio. En France, les produits bio se commercialisent via quatre circuits de distribution : les magasins spécialisés, les GMS, la vente directe et la vente via les artisans-commerçants. Après avoir abordé le développement des magasins spécialisés et la vente en GMS, les objectifs de l'étude sont présentés, ainsi que la structure du questionnaire et la méthodologie, les caractéristiques de l'échantillon (381 personnes interrogées dans trois villes différentes et dans ou devant les GMS). L'étude porte sur les aspects de la consommation, les marques, les perspectives bio, la comparaison entre l'étude réalisée en GMS et en magasins bio. L'analyse des résultats montre que la consommation bio gagne du terrain et que les consommateurs s'intéressent de plus en plus aux produits issus de l'agriculture biologique. Une comparaison est faite par rapport à l'enquête réalisée en 2007 sur l'offre alimentaire bio en France (hausse de la fréquence d'achat en GMS comme en magasin bio), un point est précisé sur l'image favorable qu'ont les consommateurs des produits bio. Cependant, quelques éléments nécessitent de la vigilance et de l'action : la notoriété des marques qui reste faible (sauf pour les marques de distributeurs), le sujet de la solidarité, le défi de la provenance régionale (urgent à relever), l'image des GMS en tant que distributeurs de produits bio...
Les consommateurs face à l'offre alimentaire des magasins bio 2010 : Résultats d'enquête
Burkhard SCHAER, Auteur ; Karla STEIGEL, Auteur | MONTPELLIER (1 Rue Saint Barthélémy, 34 000, FRANCE) : ECOZEPT | 2010L'étude a été réalisée par Ecozept, bureau d'études franco-allemand spécialisé dans le marché bio. En France, les produits bio se commercialisent via quatre circuits de distribution : les magasins spécialisés, les GMS, la vente directe et la vente via les artisans-commerçants. Après avoir abordé le développement des magasins spécialisés et la vente en GMS, les objectifs de l'étude sont présentés, ainsi que la structure du questionnaire et la méthodologie, les caractéristiques de l'échantillon (546 personnes interrogées dans trois villes différentes et dans ou devant les magasins bio). L'étude concerne les aspects de la consommation, les marques, les perspectives bio, la comparaison entre l'étude réalisée en magasins bio et en GMS. L'analyse des résultats montre que la consommation bio gagne du terrain et démontre l'intérêt croissant des consommateurs pour les produits bio. Comparée à l'enquête de 2007, la fréquence d'achat de produits bio a augmenté en GMS comme en magasins bio... Bien que les résultats soient rassurants pour les magasins bio, la concurrence sur le marché reste un challenge. Les résultats portent également sur la notoriété des marques bio qui reste faible (sauf pour les marques de distributeurs), le sujet de la provenance régionale (urgent à relever), le double défi des magasins bio (inciter les consommateurs existants à renforcer leurs achats en bio dans le magasin en question, élargir la clientèle).
Dossier : Tourisme
Isabel BABOU, Auteur ; Julien BUOT, Auteur ; Jean-Pierre LAMIC, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier sur le tourisme aborde différentes pratiques : - Des tourismes ? Non, un tourisme, un seul ! ; - Le tourisme équitable et solidaire ; - L'écotourisme, une approche territoriale ; - Le wwoofing : bio et bénévolat ; - Le congé solidaire ; - Les chantiers internationaux, une aventure humaine et culturelle ; - Solidarité internationale, missions pour les jeunes ; - Où trouver des "colos alternatives" ? ; - Tourisme responsable et solidaire, la déclaration de Cordoue.
Ecoproduit : Textiles écologiques : une croissance à contrôler...
BIO-LINEAIRES, AuteurLe marché du textile biologique, et plus particulièrement le coton, est en plein développement. Le coton biologique ne représente cependant que moins d'1 % de l'ensemble du marché du coton. Toutefois, sa croissance est remarquable car on estime qu'entre 2008 et 2009, sa récolte en bio a augmenté de 20 % (demande renforcée dans le monde...). Toutefois, il est difficile pour le consommateur de s'y retrouver car aucune règlementation officielle n'existe. Quelques conseils sont apportés pour bien choisir ses fournisseurs et bien connaître les labels présents sur les étiquettes... : - Textile bio : production déficitaire et conséquences... ; - Label bio ou équitable ou bio et équitable ? ; - Les principaux logos présents sur les textiles bio (GOTS Global Organic Textile Standard, Öko-Tex 100 et 1000...) ; - Textiles écologiques en chiffres.
Les Français et le commerce équitable
Ce document, édité par TNS Sofres, revient sur une enquête réalisée en face à face pour l'Institut de la Consommation, les 15 et 16 septembre 2010, auprès d'un échantillon national de 1 000 personnes, représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus. L'analyse porte sur la perception par le consommateur des produits issus du commerce équitable, lors de l'acte d'achat, ainsi que sur le niveau de connaissance du commerce équitable. L'analyse fait ressortir plusieurs points : le commerce équitable reste moins connu que le bio (56 % versus 76 % pour le bio) ; dans le détail, connaissance très floue du commerce équitable, même pour les acheteurs ; l'achat, un acte occasionnel : seuls 22 % des Français déclarent acheter équitable régulièrement ; freins à l'achat : cherté (34 %)... Les résultats reprennent chacun des points de l'enquête (questions posées, réponses obtenues) : le niveau de connaissance du commerce équitable, les freins à l'achat...
Le guide de l'entreprise biologique : Développer des filières durables avec les petits producteurs
Bo VAN ELZAKKER, Auteur ; Frank EYHORN, Auteur | BONN (Charles-de-Gaulle-Strasse 5, 53113, ALLEMAGNE) : IFOAM - ORGANICS INTERNATIONAL | 2010Les ventes de produits biologiques, de même que la production biologique dans les pays à faibles et moyens revenus, sont en augmentation constante. L'explication en est simple : cela permet aux petits producteurs d'augmenter leurs revenus tout en gérant leur terre d'une façon plus durable. Passer de la production dans les champs à la vente sur le marché nécessite un certain niveau d'organisation, mais aussi de gestion et de financement. L'entreprise biologique, qu'elle soit sous forme d'une coopérative de producteurs ou d'une société privée, doit être efficace, bien structurée et rentable. Ce guide a été conçu pour ceux qui sont activement engagés dans le lancement et la gestion d'entreprises biologiques avec des groupements de petits producteurs. Il fournit des éléments pratiques de savoir-faire et les informations essentielles nécessaires afin de mettre en place, gérer et développer une entreprise dans le domaine biologique. Cet ouvrage, qui traite de la conception de la production et des systèmes de contrôle internes, ou encore du plan de développement et du marketing, peut servir de livre de référence pour les entrepreneurs, les coopératives et les facilitateurs dans le domaine biologique. Ce guide a été développé suivant un processus participatif avec la contribution de personnes actives et expérimentées dans le domaine de la gestion ou l'aide au secteur biologique en Asie, Afrique et Amérique Latine. Il s'appuie sur un large éventail d'exemples et fournit des liens utiles sur Internet.
Label Fairtrade : Quand le commerce se veut équitable
Jean HARZIG, AuteurLa banane est produite à hauteur de 69, 2 millions de tonnes, principalement dans les pays en voie de développement (PVD), Amérique Latine..., et procure (fruit strictement) un travail à environ 4 millions de personnes dans le monde. Chaque européen consomme en moyenne 10 kg de bananes par an. Face à cette consommation massive, les enjeux sont particulièrement sensibles en termes économiques, sociaux et environnementaux. La banane est pourvoyeuse d'emplois, mais souvent précaires ; dans un contexte de prix bas historiques, la pression sur les rendements est forte... Depuis une vingtaine d'années, le label Fairtrade (marque déposée de la Fairtrade Labelling Organisations International (FLO)) s'efforce d'apporter des solutions pour tirer cette filière vers le haut : garantie d'un prix minimal ; le planteur qui s'inscrit obligatoirement dans une coopérative reçoit une prime de développement pour des investissements collectifs... ; organisations démocratiques ; encouragement financier au développement de filières de production biologique... Aujourd'hui 81 organisations de producteurs sont certifiées et bénéficient de l'ensemble du dispositif du commerce équitable : dix pays producteurs sont cernés. En 2009, la filière banane Fairtrade a traité 311 000 t, soit 2 % du commerce mondial. Les parts de marché sont très variables selon les pays. La France affiche 3 % de parts de marché. Cependant, la banane équitable représente 14 % du marché français de la banane biologique (100 % des bananes Fairtrade vendues en France sont biologiques). Un encart est notamment réservé à l'évolution actuelle du marché européen de la banane, ainsi qu'à des statistiques (produits labellisés Fairtrade/Max Havelaar dans le monde).
Labels à la loupe
Marie-Pierre GRASSI, AuteurLa démarche de certification des plantes (plants potagers, aromatiques, d'ornement..., fleurs, petits fruits) donne aux producteurs candidats le droit d'afficher un label, qui est un repère pour le consommateur. Dans le domaine de la production végétale, il existe la certification MPS (Milieu programma sierteelt, Programme environnemental pour l'horticulture). En France, cette certification a démarré en 2000. Du côté de l'agriculture biologique, le règlement applicable est européen. Concernant les marques privées, le label Demeter est attribué à des produits AB qui respectent de surcroît les principes de l'agriculture biodynamique ; Nature & Progrès a établi son propre cahier des charges auquel participent des paysans et des consommateurs. L'association Alternative Bio 2009 a lancé au printemps 2010 une nouvelle marque privée. Elle a une charte qui, outre les objectifs écologiques, prend en compte les dimensions sociale et économique. Un encart présente les labels Fairtrade Max Havelaar et Fair flowers fair plants.
Observatoire : Les consommateurs face à l'offre alimentaire des magasins
BIO-LINEAIRES, AuteurPour connaître le comportement du consommateur bio et mettre à disposition de nouvelles informations concernant la distribution en magasin bio, les aspects de la consommation et la perception des marques, le cabinet franco-allemand ECOZEPT a mené une enquête, en février et mars 2011, auprès de consommateurs de produits bio et dans trois villes françaises. Quelques éléments-clés de cette étude sont repris dans l'article : - Lieux d'achat (un peu plus d'un quart des consommateurs font leurs courses bio uniquement en magasin spécialisé, les autres achètent leurs produits bio également dans d'autres circuits de distribution..., les principaux autres lieux d'achats sont les super et hypermarchés conventionnels. Cependant, par rapport à 2007, les consommateurs réalisent plus leurs achats directement chez le producteur) ; - Comparaison magasin bio et super/hypermarchés (l'étude a comparé les forces et les faiblesses des deux canaux de distribution : magasin spécialisé et GMS, à travers notamment le critère du commerce équitable (concernant cette origine des produits bio, 51 % des personnes ne se prononcent pas, 18 % les achètent en super/hypermarché, 31 % en magasin bio)) ; - Exigences par rapport aux produits bio (l'origine régionale) ; - Perspectives par rapport au marché bio (49 % des personnes interrogées considèrent qu'il y aura plus de points de vente bio dans les années à venir) ; - Première conclusion (concernant des critères comme l'authenticité, la qualité des produits..., les magasins bio devancent les GMS, mais la concurrence sur le marché reste un challenge).
Partenariats : Notre commerce équitable Nord-Nord
CONSOM'ACTION, AuteurBiocoop n'est pas un simple distributeur de produits bio. Depuis plus de dix ans, Biocoop construit des filières, élaborant des partenariats avec des producteurs et des transformateurs. Le réseau peut ainsi en proposer le résultat aux consommateurs : pour chaque produit qui porte le logo "ensemble pour plus de sens" dont on sait la provenance, la composition, les acteurs se sont mis d'accord sur une décomposition juste du prix. Le producteur partenaire d'une filière portée par Biocoop est assuré d'écouler le fruit de son travail dans de bonnes conditions. Cette démarche concerne la majorité des familles de produits. Après le lait et ses dérivés, les céréales, les légumineuses, les fruits et légumes, elle touche la viande. Une filière viande de buf bio s'est mise en place récemment dans le Sud-Ouest, en complément d'une offre déjà existante en provenance de Bretagne. Un partenariat avec des producteurs de porcs bio de l'Ouest va fournir le réseau en une cinquantaine de produits différents (charcuterie, viande fraîche)... Au cours du premier trimestre 2010, le nombre de références "Ensemble pour plus de sens" est passé à 440, sans compter les fruits et légumes pour lesquels 70 % des achats français de Biocoop sont issus de ces filières (où les groupements partenaires assurent l'approvisionnement en matières premières).
Pour un commerce juste : La Route du Café : Des Yungas à la Bretagne
Tugdual RUELLAN, Auteur ; Bernard BRUEL, Auteur | SAINT-JACUT-LES-PINS (Couesnongle, 56 220, FRANCE) : EDITIONS RIVES D'ARZ | 2010En 1993, trois bretons se sont lancés dans le commercve équitable : Guy Durand, alors président de Max Havelaar France, Olivier Bernadas, gérant de la jeune société Lobodis, et Yves Thébault, directeur du centre d'aide par le travail de Bain-de-Bretagne. Leur défi : proposer un café de qualité, acheté au juste prix aux petits producteurs, transformé en France par des ouvriers en situation de handicap. Tugdual Ruellan, journaliste, et Bernard Bruel, enseignant, présentent la Route du café bolivien, depuis les Yungas jusqu'en Bretagne en passant par le port du Havre. Se faisant porte-parole des producteurs, ils racontent l'histoire de ces compagnons et coopérateurs qui ont pu, grâce à un commerce juste, améliorer leurs conditions de vie et retrouver la fierté de leur travail. L'ouvrage est accompagné d'un CD de musiques enregistrées en Bolivie ou offertes par des amis chanteurs et musiciens (réalisé par Cristian Tintaya).
Salon Biofach à Nuremberg : Fairtrade contre agrobusiness
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurMoins d'exposants, de surfaces, de visiteurs et d'enthousiasme que l'an passé : les salons bio internationaux Biofach et Vivaness de Nuremberg en Allemagne, tenus du 17 au 20 février 2010, n'ont pu ignorer la crise mondiale. Pourtant, malgré une croissance ralentie, le marché reste porteur. En vedette, le commerce équitable (fairtrade) s'impose auprès des entreprises, avec notamment Dewei Organic Products, société chinoise qui commercialise du soja ; Kaoka qui propose une gamme de chocolat bio et équitable ; la marque collective Bio Equitable d'Ecocert ; la nouvelle entité, Bio Partenaire, fondatrice de la marque qui regroupe actuellement une trentaine d'adhérents engagés avec des producteurs du sud, ainsi que Bio Solidaire, qui promeut les partenariats français de proximité. Un encart présente la coopérative allemande Bageno, ainsi que sa filiale française Partner and Co.
Schwerpunkt : Weiterentwicklung des Ökolandbaus
Alexander GERBER, Auteur ; Kurt-Jürgen HÜLSBERGEN, Auteur ; Christian VIETH, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les nombreux points abordés dans ce dossier, on peut mentionner : 1) Des questions techniques et notamment : - l'intérêt du biogaz, avec la question controversée de la valeur agronomique du digestat pour maintenir la teneur du sol en humus ; - le problème du phosphore, un fertilisant fossile qui sera épuisé d'ici 50 à 100 ans, avec le problème des sources comme les boues d'épuration, interdites en bio car polluées. Pistes proposées : un meilleur recyclage et la sélection de plantes pouvant mieux utiliser les réserves du sol. 2) Le problème de la pérennité des fermes bio, dont beaucoup, ou n'ont pas d'enfants, ou des enfants qui veulent faire autre chose. Un des obstacles à la reprise par les enfants étant l'insuffisance de perspectives économiques. Le risque de cette évolution est d'aller vers des exploitations de plus en plus grandes. 3) Le problème de l'innovation et de la recherche dans de nombreux domaines tels que l'intensification écologique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la séquestration de carbone dans le sol, le « zéro déchet », la sélection animale et végétale, une recherche plus transdisciplinaire, la recherche sur des modèles alimentaires alternatifs. 4) Une interview de Werner Scheidegger, un des pionniers du bio en Suisse, qui a travaillé avec Hans Müller, et qui dit notamment qu'on s'est trop focalisé sur les cahiers des charges, les contrôles et le marketing au détriment des fondamentaux et notamment du sol. 5) Une réflexion sur l'émergence de deux bio : le Premium-Bio et le Standard-Bio, c'est-à-dire une bio qui se limite strictement au respect du cahier des charges (Standard-Bio) et une bio qui va plus loin. Par exemple, les organisations allemandes, Bioland et Naturland, limitent les apports de cuivre à 3 kg/ha contre 6 kg autorisés par la règlementation européenne. 6) Un article sur le bio équitable, qui se développe en Allemagne comme en France avec, par exemple, un logo bio portant la mention « Fair&Regional ».
Aux sources de l'alimentation durable : Nourrir la planète sans la détruire
Grâce à une enquête de terrain inédite, en France et dans le monde entier, Lionel Astruc décrypte les enjeux de sept aliments exemplaires, souvent même avant-gardistes, garants de critères écologiques et sociaux très élevés. Il remonte les filières de chacun de ces produits (tous vendus en France) pour vérifier ce qui se cache derrière les engagements affichés. Les surprises - bonnes, parfois mauvaises - émaillent ce long périple qui nous emmène au Cambodge chez les grimpeurs de palmiers à sucre, en Bolivie sur les hauts plateaux où pousse le quinoa, sur un bateau de pêche suédois en mer du Nord, à Madagascar dans les bassins aquacoles les plus écologiques du monde, chez un éleveur de truites bio dans un lac au pied des Pyrénées, sur les pâturages cantalous et dans les jardins solidaires français de fruits et de légumes. Agriculture biologique, production locale en circuit court, protection des terroirs, commerce équitable : chacun des produits cumule plusieurs de ces atouts dans le cadre de filières cohérentes du champ jusqu'à l'assiette. Parallèlement, l'auteur donne de nombreux conseils pour que chacun puisse adopter les bons réflexes dans sa vie de tous les jours, facilement et à un coût raisonnable. Les parties pratiques qui jalonnent le livre s'adressent aussi à tous les budgets, afin qu'une alimentation saine et écologique soit rendue accessible à tous.
Viande de porc biologique : Bio Direct lance le commerce équitable avec Biocoop
Dominique POILVET, AuteurDepuis le mois de mai 2010, Biocoop - premier réseau de magasins bio en France (3 000 points de vente) - commercialise de la viande de porc et des produits de la charcuterie bio issus de la production des éleveurs réunis dans la filière Bio Direct (80 éleveurs, 35 000 porcs bio produits en 2010). L'accord, qui concerne également la charcuterie artisanale Société Bio Valeur (SBV), située à Louvigné du Désert en Ille-et-Vilaine, est qualifié par les partenaires de démarche "équitable". L'article revient, à travers les témoignages de Franck Bardet, responsable des filières animales à Biocoop, et de Samuel Chatellier-Lang, animateur à Bio Direct, sur le contexte et la démarche de contractualisation, sur l'impact de l'accord sur le maintien du prix payé au producteur (qui couvre le coût de production et assure un revenu "décent", soit 3,40 /kg de carcasse), ainsi que sur le cahier des charges plus restrictif à Biocoop. Par ailleurs, l'article évoque comment Bio Direct maîtrise le développement de sa production (55 % des abattages de porc bio en France) et comment Biocoop s'approvisionne chez des partenaires locaux (affirmant sa différence face au développement du bio dans les grandes surfaces). Le dossier est accompagné d'un témoignage de Philippe Dute, à la Bouexière (35), qui engraisse des porcs charcutiers bio depuis début 2010. Il est complété par des encarts : la filière porc bio direct, chiffres clés, cahier des charges porc bio européen/viande bio de France, chiffres clés Biocoop.
Le warana ou guarana : La graine du tonus
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurMiracle de la nature, cette petite baie nommée warana ou guarana, un des trésors de l'Amazonie, renferme des vertus énergisantes et stimulantes, sans effet secondaire, ni contre-indication et accoutumance. L'article aborde plusieurs points relatifs à la production de la baie, ainsi qu'à la diffusion du produit transformé. Les propriétés puissantes du guarana dues, notamment, à une très forte concentration de guaranine (molécule très proche de la caféine), sont stimulantes du tonus cérébral et physique.... Le savoir-faire des indiens Sateré Mawé (soutenus par Guayapi Tropical, société française qui est à l'origine de l'introduction du guarana en Europe dès 1990) repose sur l'implantation du guarana dans un biotope préservé et sur des méthodes de transformation du noyau en poudre respectueuses des traditions... Quant à la démarche équitable qui prévaut dans la conception du produit, elle s'inscrit dans l'essor de filières équitables, initiées par Claudie Ravel de Guayapi Tropical, ainsi que dans l'obtention par les indiens Sateré Mawé de la double certification FGP (Forest Garden Products) et Ecocert...
L'agriculture biologique au Sénégal
Annelaure WITTMANN, AuteurL'ONG ENDA, après avoir fait de la sensibilisation aux dangers des pesticides, organise depuis plus de 20 ans des expérimentations sur l'utilisation de la matière organique comme fertilisant et sur les associations de cultures. Certains projets visant l'exportation ont dû être abandonnés du fait du mécontentement des producteurs face aux retards de paiement ou au coût de la certification (par produit et non de la filière dans son ensemble). Le commerce équitable n'apporte pas de solution durable aux asymétries du commerce international, mais il est porteur de valeurs que peuvent s'approprier les producteurs locaux. Ainsi, on va vers un commerce équitable et une agriculture bio sud/sud.
En bio, on sait faire du bon café
Anne-Sophie MICHAT, AuteurLes critères pour qu'un café bénéficie de la certification bio sont de plusieurs ordres. En premier lieu, la culture doit être réalisée sans intrants chimiques. Cette règle est appliquée par les petits producteurs estampillés commerce équitable, puisqu'ils continuent à cultiver le café avec des méthodes artisanales. Mais, ceux-ci doivent également pouvoir assurer la traçabilité du café, de la plantation à la tasse. Sur les exploitations de petite taille, les caféiers grandissent dans un système agroforestier (les autres essences implantées, telles que les bananes plantain ou avocatiers fournissent au caféier l'ombre dont il a besoin et assurent, à la chute de leur feuille, la fertilisation du sol). Pour combattre le scolyte (coléoptère) qui ravage 15% de la récolte mondiale, des recettes artisanales utilisent un champignon qui le dévore ou un piège qui attire le ravageur. La qualité d'un café bio dépend, au final, de sa torréfaction. La méthode artisanale de torréfaction (d'une durée de 18 à 20 minutes) produit un café qui contient 2,8% d'humidité. Un tableau indique des marques existantes en bio, leurs plus et leurs moins, les prix et les points de vente où les trouver...
Biofach & Vivaness... : Le rendez-vous mondial du bio, du cosmétique naturel et du bien-être...
BIO-LINEAIRES, AuteurEn 2010, les deux salons pilotes du secteur bio : Biofach et Vivaness, débuteront un jour plus tôt avec le mercredi qui sera consacré au commerce spécialisé. Pour la 21ème fois, toute la filière internationale bio se retrouvera dans le cadre de cet évènement professionnel annuel qui a lieu à Nuremberg (Allemagne). En 2009, 46 771 visiteurs professionnels ont pu se convaincre de la diversité, de la saveur et du potentiel novateur des gammes proposées par les 2 733 exposants. Ces deux salons d'envergure mondiale auront lieu du mercredi 17 au samedi 20 février 2010. Parmi les nombreux évènements prévus, deux sont présentés dans l'article : - Première édition du Prix International du Vin Bio MUNDUSvini Bio-Fach (où seront reçus environ 700 vins) - Le Prix International du Vin a été créé en même temps que l'Académie Internationale du Vin, en 2001 - ; Organic + Fair : thème de l'année 2010 (le commerce équitable est mis au coeur des deux salons, en raison de son développement : l'Institut Organic Monitor basé à Londres estime le chiffre d'affaires réalisé, en 2008, dans le secteur du commerce équitable, à plus de 3,5 milliards d'USD...). Les deux salons s'organisent aussi autour de différents thèmes : textiles bio, alimentation biologique pour le marché allemand et association de producteurs allemands, fournisseurs de biens pour l'agriculture et conseils...
Bolivie : Le succès du quinoa révolutionne la vie des communautés andines
Shah-Dia RAYAN, AuteurComment une communauté paysanne passe d'une culture vivrière décriée (le quinoa) à une culture d'exportation en plein boum ? Pas sans heurts ni dégâts, on peut l'imaginer ! La valeur nutritive du quinoa, pseudo-céréale, n'a été découverte par les "pays riches" que dans les années 80. Auparavant, cette culture était considérée comme "celle des indiens", et deux unités de quinoa s'échangeaient contre une de farine de blé. Mais depuis que les occidentaux s'arrachent cette culture, tout a changé, et les retombées économiques dans les communautés paysannes sont considérables, avec une nette augmentation du niveau de vie. Pourtant, même exportée dans le cadre du commerce équitable, même cultivée de façon biologique, cette culture commence à montrer ses limites. Sur le plan agronomique, l'introduction de semis mécanisé augmente l'érosion d'une terre déjà pauvre, et la monoculture favorise les maladies. Sur le plan social, la culture du quinoa s'exerce au détriment de l'élevage des lamas et d'autres cultures vivrières. Enfin, un comble, le rôle vivrier du quinoa est abandonné, car il est plus rentable de l'exporter que de le consommer sur place. Les communautés andines sauront-elles rétablir à temps les équilibres ?
Commerce équitable, commerce solidaire et partenariat interentreprises
Benoît OLIVIER, AuteurLa filière du miel labellisé équitable bénéficie aujourd'hui d'une conjoncture favorable. Cela crée des tensions entre organisations apicoles certifiées par Fairtrade Labelling Organization (FLO) et les importateurs du commerce équitable. Les producteurs restent néanmoins attachés à cette forme de commerce. Maya Fair Trade scrlfs (MFT) est une organisation de commerce équitable spécialisée dans le miel ; avec l'ONG Miel Maya Honing asbl (MMH), elle existe depuis 1975. En 1988, le label Max Havelaar a été créé, d'abord pour le café, puis pour le miel. Aujourd'hui, tous les fournisseurs du miel Maya sont certifiés par FLO-Cert (le certificateur du commerce équitable créé par la coupole des associations nationales de labellisation Max Havelaar et assimilées). Le dossier s'interroge sur les raisons d'un attachement des producteurs de miel au commerce équitable (en ce qui concerne le miel en provenance du Mexique et du Guatemala, commercialisé en Belgique et dans les pays limitrophes), ainsi que sur les perspectives d'évolution offertes par cette forme de commerce, notamment en ce qui concerne le développement des partenariats. Sont décrites les modalités d'échange (transaction commerciale entre MFT et les fournisseurs ; filiale mexicaine en voie de constitution ; prix du miel sur le marché mondial ; réduction de l'écart entre le prix que paie le commerce équitable et celui des intermédiaires commerciaux mais maintien de la confiance dans ce mode d'échange par les organisations de producteurs ; commerce solidaire et partenariat interentreprises).
Commerce équitable : Gare à la suprématie des MDD
Patricia BACHELIER, AuteurEn 2008, les MDD ont pris le leadership de l'épicerie équitable, grâce à l'explosion de l'offre. Pénalisés, les acteurs historiques se démènent pour valoriser leur engagement. Reste à cohabiter en bonne intelligence car les pionniers sont indispensables à ce marché. L'article revient sur l'explosion des MDD et ses conséquences (pénalisation des marques du secteur mais démocratisation des produits équitables, mise en péril du marché par une trop forte domination des MDD, mise en question de la stratégie de certaines enseignes...). Les acteurs du commerce équitable se positionnent par de nouveaux engagements : Max Havelaar a formalisé, en début d'année 2009, une charte d'engagement signée par tous ses licenciés ; Alter Eco a décidé d'intégrer à sa démarche une compensation carbone ; Ethiquable s'est illustré avec un site Internet dédié à des recettes équitables...
Commerce équitable au Pérou : Les coopératives, modèles de développement ; Des lamas et des touristes à 4 000 mètres
Benito PEREZ, AuteurLa coopérative La Florida, qui a survécu au Sentier lumineux et à la chute des prix du café, fait vivre quelques 2 800 familles et sert de modèle social et économique à nombre de paysans péruviens. Sa renaissance est due au soutien d'un ancien coopérant, le suisse Jean-Luc Pittet (obtention d'un marché à l'étranger) et à l'obtention du label Max Havelaar. Depuis, elle renforce ses structures, s'appuyant sur des valeurs (participation de tous les membres de la famille à la vie de l'organisation, incitation à se former...) et sur des programmes de reforestation en sus des standards de l'agriculture biologique. En outre, sous l'impulsion de Félix Marin (ancien gérant de la Florida), l'ONG suisse Terre des hommes appuie plusieurs petites coopératives situées bien au delà de la zone caféière. Au travers de la Coopérativa Agropecuariade Servicios (CAS), des produits sont revalorisés : la maca (radis), la laine d'Alpaca ; des projets comme la culture de potagers voient le jour et des ouvriers agricoles descendant des hauts-plateaux sont sensibilisés au modèle coopérativiste. En outre, plusieurs coopératives se sont unies pour mettre sur pied un "tour" agro-tourisme.
Le commerce équitable en plein développement
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurEn 2007, selon le CTA (Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation ACP-EU), le chiffre d'affaires du commerce équitable dans le monde s'est élevé à 2,3 milliards d'euros, soit 47% de plus qu'en 2006. Les principaux produits alimentaires commercialisés sont la banane, le cacao, le thé... Pour la banane, entre 2006 et 2007, la hausse a été de 72%, pour le sucre, la hausse a été de 111%. Si les Etats-Unis restent le plus grand marché pour les produits équitables, c'est en Europe de l'Ouest que la consommation par habitant est la plus élevée. Des organisations non conventionnelles sont à l'origine de l'importation de produits équitables et de leur distribution dans des circuits spécifiques, mais on trouve des produits équitables dans les supermarchés, sous la marque Fair Trade ou sous les sous-marques de distributeurs. En 2006, le commerce équitable s'est beaucoup développé au Royaume-Uni (+ 31% pour les bananes,...).
Commerce équitable : Produire, vendre et consommer autrement
Elisabetta BUCOLO, Auteur ; Thierry BRUGVIN, Auteur ; Thomas COUTROT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (69 Rue des Rigoles, 75 020, France) : ÉDITIONS SYLLEPSE | 2009Le commerce équitable donne chaque jour la preuve qu'une autre économie est possible. Une économie où l'on tente de produire, de vendre et de consommer de façon juste et solidaire, en préservant l'environnement, en développant la démocratie. Contestant l'hégémonie des grandes firmes du commerce mondial et de la grande distribution, le commerce équitable cherche à établir des solidarités concrètes entre consommateurs et producteurs à travers des pratiques économiques solidaires. Il vise à resocialiser l'acte marchand et à mobiliser les citoyens pour peser sur les politiques publiques et enclencher de nouvelles modalités de régulation. En même temps, les acteurs du commerce équitable sont fort divers, et le mouvement est traversé depuis plusieurs années par d'intenses controverses. Ce livre veut montrer en quoi le développement rapide du commerce équitable, malgré ses contradictions qui ne sont pas passées sous silence, offre la possibilité concrète de construire des rapports économiques à la fois humains et efficaces. L'ouvrage présente les débats, les questions et les démarches du commerce équitable mises en oeuvre par des acteurs multiples qui expérimentent des voies très diverses : commerce de proximité, grandes et moyennes surfaces, vente par internet, éducation à la consommation et au développement, pressions sur les acteurs politiques et économiques... Ces démarches sont portées par des structures diverses : SARL, associations, coopératives... Le lecteur trouvera là un tableau d'ensemble des démarches, des débats et des tensions qui traversent le mouvement pour un commerce équitable, lui-même parti prenante du mouvement altermondialiste.
Le commerce équitable en question
Jean-Paul DAUBARD, AuteurLe troisième colloque international sur le commerce équitable s'est tenu, en mai 2008, à Montpellier. Cet article revient sur la crise de croissance que ce type de commerce est en train de connaître, en soulignant les débats internes qui traversent ce mouvement : faut-il ouvrir ce commerce, au-delà des groupements de producteurs, aux entreprises du Sud ? Pourquoi Nestlé peut-il s'investir dans ce commerce ? Et pour les salariés du Nord de la grande distribution (de plus en plus présente dans cette filière), quelles retombées doit-on exiger ? L'article se veut rassurant, soulignant que la guerre entre Max Havelaar et Artisans du Monde n'a pas eu lieu, et que ces débats reflètent précisément la maturité du réseau. Mais l'article pointe aussi un manque : pourquoi ne pas avoir abordé, lors de ce colloque, les réseaux de commerce équitable Nord-Nord ?
Développement durable : Les enseignes musclent leur offre
Laure CAILLOCE, AuteurPression des consommateurs, obligations du Grenelle de l'environnement, enjeux économiques poussent les distributeurs à proposer des gammes de produits responsables de plus en plus étoffées. Fini le marché de niche. L'offre de produits bio et de produits verts s'emballe, tandis que les produits dits de commerce équitable continuent de creuser le sillon. L'article fait plusieurs constats : consommateur de plus en plus demandeur de produits "durables", marché porteur du développement durable, variation des performances selon le type de produits (santé, qualité des produits, protection de l'environnement, produits du commerce équitable), comportement des enseignes (qui misent sur les produits à marque propre)... L'article réfère également à un sondage exclusif (enquête TNS Media intelligence pour Ethicity qui a été réalisée en février et mars 2009 auprès d'un échantillon représentatif de 4 519 individus âgés de 15 à 70 ans) selon lequel "Les Français veulent consommer durable, mais ont du mal à identifier les produits".
Dossier Pain
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Gaëlle POYADE, AuteurLe secteur de la boulangerie et viennoiserie bio est en plein essor. La filière, qu'elle soit courte avec les paysans boulangers ou longue, représentée par les artisans ou la fabrication plus industrielle, a connu une croissance de 30% en 2008. Ce dossier débute par l'interview de deux chercheurs, H. Chiron et J. Fischer, qui présentent les caractéristiques de la filière du pain bio (mise en avant des qualités nutritionnelles du pain bio, volonté de biodiversité dans l'utilisation des différentes populations de blés et aussi de céréales variées, utilisation fréquente des méthodes traditionnelles de fabrication) et les évolutions (baguettes, machines à pain des particuliers ). Vient ensuite le témoignage des Diotel, paysans-boulangers en Ille-et-Vilaine, qui façonnent des pains certifiés bio au "pur levain naturel" grâce aux céréales produites sur leur ferme et avec comme devise "la proximité". Le dossier se termine par la présentation de l'entreprise savoyarde "Le pain de Belledone" et de son gérant, Bruno Anquetil, qui essaye de travailler avec des semences anciennes et estime que le taux protéique ne fait pas tout, la densité étant par exemple aussi un critère important. L'approvisionnement en farine se fait à travers une filière Bio Solidaire avec trois Gaec implantés dans la région et les produits sont vendus à 250 points de vente, en majorité des magasins spécialisés.
Dossier : Tour du Monde de la Bio : Une solidarité Nord-Sud
Gaëlle POYADE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurCe dossier fait une synthèse de l'état de l'agriculture biologique à travers le monde, avec notamment la présentation de divers chiffres. Ainsi, l'Australie est le pays ayant la plus grande surface en bio (12 millions d'hectares), l'Ouganda compte le plus grand nombre d'agriculteurs bio (206 803) ou encore le Lichtenstein est le pays ayant la plus grande part de sa SAU en bio, soit 30 %. Mais au-delà des chiffres, globalement en augmentation, ce dossier présente les relations entre bio et solidarité Nord-Sud ou entre bio et lutte contre la faim. L'idée principale est que le développement de la bio dans le monde, notamment dans les pays en voie de développement, doit aussi être associé à la notion de commerce équitable, à la solidarité, au respect d'un équilibre entre exportations et cultures vivrières. Même si les exportations de produits bio amènent à favoriser l'extension de ce type d'agriculture à travers le monde, elles doivent, comme c'est déjà le cas dans divers pays, amener au développement de marchés intérieurs bio. Le dossier présente aussi des exemples de ces relations entre bio et solidarité : produits bio et constructions d'écoles à Madagascar, développement de la filière coton bio entre la Bretagne et l'Afrique de l'Ouest par exemple. Mais même si un grand nombre d'agriculteurs locaux n'a pas perdu son savoir traditionnel (beaucoup appliquent les principes de l'AB de fait), il faut développer la recherche et la formation pour que l'agriculture biologique progresse, notamment au niveau des rendements, et apporte de vraies solutions, en particulier pour la lutte contre la faim.
Emploi local et solidaire ; Scop basques
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurAu Pays Basque, les initiatives pour créer de l'emploi se concrétisent grâce à la création d'associations et de scop (sociétés coopératives de production). Depuis 30 ans, Hemen, association emblématique du Pays Basque, oeuvre en faveur d'un marché de l'emploi local et solidaire et propose gratuitement ses compétences et ses réseaux aux porteurs de projets. La mission de Hemen consiste à recréer des liens entre chercheurs d'emploi et entreprises, entre porteurs de projets et organismes compétents. Dès 1980, une partie des fondateurs de Hemen ont créé Herrikoa, société de capital risque, chargée d'investir l'épargne populaire pour la création d'entreprises. Herrikoa compte plus de 4 200 actionnaires, dont près de 4 000 particuliers. Herrikoa a mis en place deux aides spécifiques aux créateurs d'entreprises : les femmes et les jeunes. 22 scop couvrent le Pays Basque. Parmi elles, Loreki, basée à Itxassou et Alterka, à Cambo-les-bains. La scop Loreki, qui a démarré en 1986, a pris de l'ampleur et développe son activité de compostage de matières organiques, avec 20 salariés-associés. L'association Alternatiba se lance, en 2003, dans la distribution du coca alternatif du Pays Basque (EHKA) puis, trois membres de l'association créent, en 2005, la scop Alterka. Celle-ci continue de s'occuper de la boisson tandis que l'association met en place un projet de verres consignés.
Evènement : Du 9 au 24 mai 2009 : Bien préparer sa quinzaine du commerce équitable
BIO-LINEAIRES, AuteurLa 9ème édition de la "Quinzaine du commerce équitable" aura lieu du 9 au 24 mai 2009. Cette année encore, tous les acteurs engagés dans ce type de commerce vont se mobiliser pour sensibiliser les consommateurs à découvrir ou à acheter ces produits. Il est important que la filière bio montre que les engagements qu'elle a vis-à-vis du commerce équitable ne sont pas nouveaux et que ce type de commerce fait partie intégrante des principes de base de l'agriculture biologique. C'est donc l'occasion pour les magasins de mettre en avant ces fondements et d'expliquer pourquoi ces produits sont estampillés d'un logo "issu du commerce équitable".
Initiatives pour un commerce plus juste
Estelle MILLOU, Auteur ; Sophie DE MALGLAIVE, AuteurLe commerce équitable ne se limite pas aux seules denrées alimentaires et il existe différentes structures qui oeuvrent pour plus d'équité dans le commerce. La SARL Equimundo a créé plusieurs jeux de société regroupés sous la marque Ludeki, mettant en place une filière avec des artisans péruviens. Minga est une association qui rassemble 85 entreprises françaises qui travaillent pour rendre les échanges commerciaux plus humains. Elle travaille avec des GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun), des musiciens, des coiffeurs... et est fondée sur une charte et un système de garantie participatif. Elle dispose également d'un centre de ressources. La SARL Mansa, qui importe des fruits du Sénégal, fabrique des jus tropicaux. Elle est engagée dans une filière équitable mais a aussi créé l'association Second souffle africain qui accompagne des projets de développement dans la région où vivent les producteurs. L'association marseillaise Tani Mena développe des filières équitables avec des artisans malgaches (elle travaille avec des couturières, un artisan du fer forgé, un vannier). Alter Eco et le groupe E. Leclerc créent un laboratoire du commerce équitable, une première en matière d'audit des filières équitables. Un entretien est mené avec le fondateur d'Alter Eco, permettant de revenir sur le choix de vendre en grande surface, l'idée du laboratoire, son fonctionnement... Par ailleurs, des communes peuvent également s'engager dans le développement de relations commerciales équitables. La municipalité de Mouans-Sartoux dans les Alpes-Maritimes, avec la création d'une Amap, l'ouverture d'une maison du commerce équitable, met en place des liens commerciaux équitables aussi bien au Nord qu'au Sud et fait partie du comité de pilotage des communes du commerce équitable.
Lifting de pack, pub et nouveautés : Lobodis change de braquet
Patricia BACHELIER, AuteurNuméro trois du café équitable, Lobodis veut retrouver une dynamique au côté des MDD et de Malongo. Pour défendre sa marque, Lobodis adopte plusieurs stratégies : nouvelle charte graphique, lisibilité sur l'engagement équitable de la PME, accueil (depuis février 2008) de nouvelles origines (Mexique, Asie), campagne de communication, nouvelle force de vente.
Nature et équitable : Le salon bio tout en un !
BIO-LINEAIRES, AuteurNature & Equitable Expo est un salon qui s'est tenu pour la première fois dans le cadre de Foods & Goods à Paris les 25 et 26 mars 2009. Il a rejoint cinq autres salons (MDD Expo, Pizza & Pasta Expo...) au sein d'un ensemble de 20 000 m2 (300 exposants, 8 000 acheteurs professionnels). A travers une interview, Antoine Bonnel, directeur de Foods & Goods, organisateur de Nature & Equitable Expo, revient notamment sur la vocation d'un tel salon.
Le nouveau Règlement européen pour l'agriculture et l'alimentation biologiques (CE) n°834/2007 : Contexte, Evaluation, Interprétation
Francis BLAKE, Auteur ; Otto SCHMID, Auteur ; Eckhard REINERS, Auteur ; ET AL. | BRUXELLES (Rue du Commerce 124, 1000, BELGIQUE) : IFOAM EU GROUP | 2009Il s'agit là du dossier du Groupe IFOAM-Europe (Fédération Internationale des Mouvements d'Agriculture Biologique, Groupe Europe) sur le nouveau Règlement Européen relatif à l'alimentation et à l'agriculture biologiques (Règlement (CE) 834/2007) qui est entré en vigueur au 1er Janvier 2009. Ce document a notamment pour objet l'évaluation à l'échelle européenne de ce nouveau règlement, des changements qu'il implique et des défis qu'il lance. Il est organisé en trois parties : - Un résumé de l'historique en matière de réglementation et du processus politique nécessaire à l'élaboration du nouveau règlement ; - Une vue d'ensemble du nouveau règlement par la Commission Européenne et une évaluation globale par le secteur biologique ; - Une interprétation plus détaillée du règlement par un large panel d'auteurs mettant l'accent sur différents aspects du règlement (Aspects juridiques ; Aspects relatifs à la production ; Aspects relatifs à la transformation ; Aspects relatifs aux importations et au commerce équitable ; Nouveaux domaines concernés par le règlement sur l'agriculture biologique ; Aspects relatifs à la certification).
Plus d'éthique sur l'étiquette : L'exemple suisse
Jacques BERTIN, AuteurEn Suisse, bio, commerce équitable et bien-être animal n'ont rien d'un épiphénomène. D'ailleurs, chaque Suisse consacre environ 100 par an à l'achat de produits biologiques, ce qui place le pays à la première place mondiale, selon Christian Waffenschmidt, responsable des marques à valeur ajoutée écologique ou sociale chez Coop. C'est dans ce contexte que les magasins spécialisés Migros et les supermarchés Coop revendiquent un engagement fort pour le développement durable, menant une rude compétition. L'enseigne Coop propose plus de 1 500 références bio (sous les labels Naturaplan ou Bourgeon). Migros, qui s'attache surtout à son image prix, n'en a pas fait une priorité, mais propose une gamme bio conséquente. La Suisse a également été le plus grand marché au monde pour le commerce équitable. Coop fait du commerce équitable local avec son label Pro Montagna. Migros référence autour de 70 produits sous la signature Max Havelaar et a adopté le nouveau label UTZ Certified, spécifique au café. Par ailleurs, les Suisses sont extrêmement sensibles au bien-être animal. Les distributeurs ont chacun mis en place un label spécifique et ont pris des mesures drastiques. Les animaux doivent être détenues conformément à leurs besoins, pouvoir sortir à l'air libre, manger des aliments naturels... Quasiment toute la viande proposée en GMS est produite dans le pays. Les exploitations sont régulièrement contrôlées par des organismes indépendants. Chez Migros, 60% des viandes portent le label TerraSuisse. Chez Coop, le label Naturafarm est apposé sur 78% du porc, 67% du boeuf et 30% des charcuteries. Concernant les oeufs, l'élevage de volailles en batterie est interdit, et les enseignes exigent le même engagement de leurs fournisseurs étrangers. Concernant la marée, les deux grandes enseignes ne vendent plus de poissons d'espèces menacées et font des efforts pour le faire savoir.
Pyrénées-Orientales : "Si t'es bio", la marque des bio-coopérateurs
Yann KERVENO, AuteurTrois coopératives des Pyrénées-orientales ont créé la marque "Si t'es bio", qui pourrait concerner 2000 tonnes de fruits et légumes d'ici trois ans. L'un des engagements du dispositif porte sur les marges commerciales plafonnées à 3%. Une demande de labellisation Biosolidaire et un cahier des charges de commerce équitable Nord-Nord ont été réalisés cette année sur les pêches et nectarines, premiers produits concernés par la démarche dans laquelle sont déjà engagés 25 producteurs.
Quel commerce équitable pour demain ? : Pour une nouvelle gouvernance des échanges
Corinne GENDRON, Auteur ; Arturo PALMA TORRES, Auteur ; Véronique BISAILLON, Auteur ; ET AL. | PARIS (38 Rue Saint-Sabin, 75 011, FRANCE) : ÉDITIONS CHARLES LÉOPOLD MAYER | 2009Qu'est-ce que le commerce équitable aujourd'hui ? Qui en sont les principaux acteurs ? Quel est son avenir ? Autant de questions auxquelles ce livre se propose de répondre à travers sept expériences sur le terrain dans différentes régions du monde. Au gré de ce voyage, le lecteur partira notamment au Chiapas au coeur d'une petite organisation de producteurs de café, en Bolivie au sein d'une exploitation de quinoa, en Inde pour explorer des formes moins traditionnelles de commerce équitable... Cet ouvrage invite à découvrir les multiples visages d'un mouvement en pleine expansion qui cherche à retrouver l'humain derrière le consommateur, la communauté derrière le producteur et à redéfinir le lien social et politique. Les auteurs offrent de réfléchir aux enjeux que le commerce équitable soulève en regard des appels à un commerce international plus juste et des possibilités d'un marché alternatif fondé sur d'autres valeurs.
La recomposition de l'offre équitable est en cours
Vincent RIBEROLLES, AuteurLes MDD (marques de distributeurs) représentent plus du quart des 114 millions d'euros de chiffre d'affaires de l'épicerie en 2008, selon Iri (Information Resources, Inc.) qui est un des leaders mondiaux des études de marché. Les ventes de produits équitables ont atteint près de 230 millions d'euros en 2008, contre 210 millions en 2007 et 166 millions en 2006 (source : FLO). Face au développement des MDD et aux marchés de niche que constituent les secteurs de l'équitable, des acteurs du commerce équitable et de la grande distribution s'expriment : Ethiquable ; Jean-Philippe Cavroy, directeur marketing et commercial de Max Havelaar France ; Catherine Gomy, directrice du développement durable de l'enseigne E. Leclerc ; Delphine Stroh, responsable du développement durable de Carrefour ; Tristan Lecomte, PDG d'Alter Eco... Les opérateurs historiques du commerce équitable se structurent (marketing, développement d'innovations...) à l'image d'autres opérateurs alimentaires. D'autres secteurs sont concernés (coton équitable de Cora...) et, hors GMS, les collectivités locales ou les entreprises, comme la Poste ou Air France..., constituent des relais de croissance pour faire réellement décoller les ventes en France. En Grande Bretagne, les majors de l'industrie alimentaire, comme Tate and Lyle ou Cadbury, et certains distributeurs sont radicaux. Sainsbury's, par exemple, annonce vendre 700 millions de bananes par an... Toutes issues du commerce équitable.
Roussillon : Une dynamique Bio locale
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, AuteurSaveur des Clos, groupe créé en 1997 et basé à Ille-sur-Tet en Roussillon, s'engage dans l'agriculture biologique. Il dispose aujourd'hui de 600 tonnes de fruits et légumes bio (32 000 tonnes de fruits et légumes commercialisées au total en France et en Europe) issues de 10 coopérateurs. Afin de structurer cette filière, un pôle bio est créé, segmenté en 3 sections (section reconversion et administration, section techniques biologiques, section commercialisation). Saveurs des Clos a aussi décidé d'introduire des notions de "commerce équitable Nord-Nord" afin de prendre en compte les problématiques de rentabilité de la filière dans son ensemble et d'augmenter significativement les surfaces biologiques locales.
To bio or not to bio ? : Pour garder la planète en vie, cessons de vivre au-dessus de nos moyens
Les matières premières sont à la base de tout ce que l'on consomme. Elles conditionnent non seulement l'existence, mais également toutes les manifestations de la vie sur Terre. Or, l'homme vit largement au-dessus de ses moyens. L'ensemble des ressources de la planète, déjà mises à mal par les aléas du changement climatique et de l'essor démographique, subissent de plein fouet les effets d'une consommation humaine boulimique. L'environnement dans son ensemble en pâtit, les tensions géostratégiques pour le contrôle des ressources s'exacerbent, le fossé entre pauvres et riches se creuse, les crises se succèdent. Dans son ouvrage, Jacques-Pascal Cusin propose de passer du constat à l'action. Il incite notamment à alléger l'empreinte écologique, à reconsidérer la mondialisation des échanges et à encourager une agriculture propre, respectueuse du principe de souveraineté alimentaire. Ces "réformes" nécessitent une profonde modification des habitudes de consommation, étayée par une nouvelle définition des notions de progrès, de croissance, de développement et de bien-être.
Vers une mondialisation équitable et la relocalisation des économies
Emmanuel ANTOINE, AuteurMinga est une association qui soutient le commerce équitable et le développement local. Un des enjeux est de permettre la souveraineté alimentaire dans les pays du sud notamment et de maintenir la biodiversité. Il serait possible de développer des filières d'importation qui permettent aux populations de valoriser une production sans pour autant perturber leur équilibre au niveau local. Dans les pays développés également, il serait intéressant de relocaliser l'économie.
L'achat durable au coeur de la restauration collective
Depuis l'entrée en vigueur, le 1er septembre 2006, du nouveau Code des marchés publics, les collectivités locales ont la possibilité de s'engager dans une politique d'achat public durable. Ainsi, par l'intermédiaire de leurs achats alimentaires, les collectivités locales peuvent défendre une restauration citoyenne, à condition de maîtriser les aspects juridiques. Quelques-uns des articles du Code sont commentés. Allonnes, dans la Sarthe, est citée comme exemple d'une ville engagée pour une restauration durable. La parole est également donnée à Marie-Laure Motreuil, conseillère régionale des Pays de la Loire où la charte de qualité des services, signée en septembre 2007 pour quatre ans, a vu le jour.
Achat équitable : Une perception complexe du consommateur
Selon l'étude Ipsos-Pfce-Maee-Gret sur le commerce équitable, les motivations pour l'achat de ce type de biens se sont diversifiées. La majorité des Français associe le commerce équitable à la qualité des produits, ainsi qu'au respect des petits producteurs des pays émergents. 36% des Français déclarent en avoir acheté au cours du mois écoulé, pour un budget globalement compris entre 5 et 20 mensuels. Toutefois, la consommation de ce type de produits dépend grandement de deux facteurs : le niveau d'éducation et le niveau des revenus. 61% des bac+3 et 58% des revenus supérieurs connaissant l'expression achètent régulièrement ces produits (contre 36% de l'ensemble des Français). Les produits les plus achetés sont le café, le riz/les céréales et le thé. Cependant, ces achats s'effectuent à une grande majorité dans les grandes et moyennes surfaces.
Baromètre du commerce équitable : 2ème édition
Deux ans après une première édition du Baromètre du Commerce équitable, qui reposait sur une enquête auprès des Français, Malongo réédite l'expérience conduite avec TNS Sofres. Dans le cadre de la 8ème quinzaine du Commerce équitable, (du 25 avril au 11 mai 2008), Malongo a présenté les résultats du deuxième Baromètre (Etude réalisée en face à face les 6 et 7 mars 2008, sur un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population française) qui permet de répondre à quelques interrogations : Comment a évolué la perception des Français vis-à-vis du Commerce équitable ? Se sentent-ils de plus en plus proches de ce type de commerce ? La traçabilité des produits est-elle déterminante ? Achètent-ils de plus en plus de produits équitables ?...
Bio Etik : La centrale d'achat du commerce équitable
Louis COADIC, AuteurEddy Bertin est le créateur d'une des cinq premières centrales d'achat de produits du commerce équitable : Bio Etik. Il commence, en 2004, par vendre des produits bio et locaux dans le secteur de Dinan. Observant, entre 2004 et 2006, une inadéquation entre la hausse du prix du café et la chute de son cours officiel, il devient, en 2005, le distributeur officiel d'Oxfam Fairtraide. En mars 2007, Bio Etik s'installe dans un local de 600 m2 à Plancoët et décroche des contrats avec des collectivités du grand ouest, des magasins bio et des cafés-restaurants. Certaines entreprises s'adressent aussi à la centrale pour des opérations de communication... Depuis fin 2006, Bio Etik ouvre ses propres magasins sous le label "Terre Etik".
Biocoop, ensemble pour plus de sens : Du commerce équitable Nord-Nord
En 2000, le réseau Biocoop a innové dans la manière de présenter ses produits. Ceux-ci sont estampillés "ensemble pour plus de sens". Cette démarche est née de la volonté d'assurer la transparence sur les produits et de renforcer les partenariats entre les producteurs, les transformateurs et Biocoop. Jusque-là, les entreprises partenaires étaient soumises à un agrément, mais ce principe a montré ses limites, car le distributeur Biocoop a besoin d'avoir en plus des engagements sur la matière première. Biocoop a d'abord commencé avec les produits laitiers, puis le système a été développé pour la viande, les céréales et les fruits et légumes. Patrick Colin, responsable du pôle produit, commente l'intérêt de cette action.
La Bretagne construit une filière de coton bio équitable
Sylvie LUNEAU, AuteurLa Région de Bretagne et l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) se sont engagées dans un programme de codéveloppement dont le premier résultat est la construction d'une filière de coton bio équitable en provenance du Mali et du Burkina-Faso. Il approvisionnera la filière textile bretonne, dont plusieurs entreprises sont partenaires du projet. La forte demande en coton biologique devrait permettre de développer une production plus respectueuse de l'environnement et de la santé des producteurs en améliorant leurs revenus et conditions de vie. En 2010, environ 2 900 t de coton sont prévues avec l'objectif à terme de transformer le maximum de coton sur place. Un encart présente l'entreprise TDV Industries qui constitue le maillon entre l'Afrique et les entreprises textiles bretonnes.
Choc Ethic, la route responsable du chocolat
La boutique Puerto Cacao est située dans le côté chic du 17ème arrondissement de Paris. Elle est gérée par la SARL Choc Ethic, fondée par Guillaume Hermitte, en octobre 2006. Elle est aux normes de Haute Qualité Environnementale et le chocolat vendu est transformé par la Table de Cana, association d'insertion, ou la Chocolaterie du Pecq. Le chocolat destiné à la France provient de la société Aromas de Barvolento S.A. où trois producteurs cultivent la fève de cacao, la transforment et exportent la masse de cacao créée. Le principe est de maintenir le maximum d'activités de transformation du cacao sur place. Les relations commerciales se font selon les principes du commerce équitable. La boutique propose aussi des soirées thématiques. A l'avenir, Guillaume Hermitte aimerait développer son activité vers les comités d'entreprise et partager les responsabilités avec un bras droit.
Le commerce équitable
Sylvain ALLEMAND, Auteur ; Isabel SOUBELET, Auteur | PARIS (28 Rue Meslay, 75 003, FRANCE) : LE CAVALIER BLEU EDITIONS | Idées Reçues | 2008"Les produits du commerce équitable sont plus chers" ; "Les produits équitables sont bio" ; "Le commerce équitable profite peu aux producteurs du Sud" ; "Le commerce équitable contribue au développement durable" ; "Le commerce équitable est une alternative au capitalisme libéral",... Issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes. Les auteurs les prennent pour point de départ et apportent ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir. Sylvain Allemand est journaliste et l'auteur de nombreux ouvrages (dont "La mondialisation" ; "Les paradoxes du développement durable", aux éditions Le Cavalier Bleu). Isabel Soubelet est journaliste, spécialiste des tendances de consommation. Tous deux détaillent les différents aspects du commerce équitable.
Commerce équitable : Les fruits du partage
F. DENET, AuteurDepuis quelques années, le réseau Fermes du Monde, mis en place par l'Ardear (Association pour le développement de l'emploi agricole et rural) de Rhône-Alpes, a lancé une filière équitable : des producteurs achètent les fruits de paysans africains pour les intégrer à leurs propres productions. La FRCivam Auvergne mène un projet pour permettre aux paysans de la région de rejoindre cette filière.
Cosmétiques éthiques : "Je vous trouve très bio !"
Les produits cosmétiques éthiques, pour bénéficier de la certification bio, doivent respecter les prescriptions d'un cahier des charges très précis. Les entreprises labellisées sont par ailleurs contrôlées par des organismes indépendants comme Ecocert, Nature et Progrès ou encore Qualité France. Les critères à respecter sont notamment : l'exclusion de produits pétrochimiques, d'OGM, l'utilisation d'ingrédients naturels et issus de l'agriculture biologique... Mais, certains produits commercialisés vont encore plus loin en intégrant aux critères bio ceux du commerce équitable (exemple de la marque Themis). Quelques recettes de soins du corps, des cheveux, du visage, des adresses d'instituts bio, ainsi qu'un blog sont proposés, suivis d'une interview de Gil Grillo, co-créateur de la marque Daynà de cosmétique éthique pour les cheveux et gérant de la société Color of India, qui chapeaute l'élaboration d'une "éco-charte" des coiffeurs.
Découvrir... BIO SOLIDAIRE : Principes et critères du commerce équitable "Nord/Nord"...
Le commerce équitable ne dispose pas d'une règlementation publique. En revanche, un dispositif officiel de sa reconnaissance a été présenté en mai 2006. Le décret, élaboré après consultation des principaux acteurs et qui devait fixer les conditions à remplir pour être reconnu par la Commission Nationale du Commerce Equitable, n'a pas été publié, car cette commission n'a pas encore vu le jour. Seuls les grands principes du commerce équitable (loi du 2 août 2005 en faveur des PME, article 60) ont été posés par la loi française. Ces principes reposent surtout sur des partenariats étroits et stables avec des producteurs des pays dits du "Sud". Peu ou pas de démarches "Nord/Nord" ou "locales" ne reprennent ces aspects : respect de l'environnement, conditions sociales, garantie économie durable... C'est pourquoi, l'association BIO EQUITABLE a mis en place BIO SOLIDAIRE pour que les opérateurs (producteurs, transformateurs) au Nord comme au Sud puissent bénéficier de ces mêmes critères équitables... Présentation de la démarche, des garanties, de la charte BIO SOLIDAIRE, de l'historique du projet BIO SOLIDAIRE et des filières concernées.