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Biocoop : Sur tous les fronts
Cécile PRALY, AuteurBiocoop poursuit sa croissance tout en respectant ses principes fondateurs. Ces derniers guident lentreprise depuis 35 ans. Ce groupe milite pour le développement dune agriculture bio et durable. Pour cela, il propose des produits plus exigeants que le label AB : ils sont 100 % bio, de saison, sans OGM et ne sont pas transportés en avion. Biocoop uvre aussi pour la réduction des déchets en vendant plus de 400 références en vrac. Ce qui caractérise aussi Biocoop, ce sont ses relations avec ses producteurs et fournisseurs. Il faut rappeler que Biocoop est un groupe coopératif qui rassemble plusieurs familles de sociétaires : consommateurs, magasins, salariés des magasins, groupements de producteurs (100 % bio). Les partenariats quil développe avec des producteurs sont fondés sur le principe du commerce équitable Nord-Nord et sont identifiés sous la marque « Ensemble ». Biocoop développe également un autre label commerce équitable qui est voué à être utilisé dans dautres réseaux de distribution. Les magasins Biocoop se multiplient partout en France, mais, depuis deux ans, ce groupe limite volontairement le nombre douvertures à 70 pour être sûr dapprovisionner tous ses magasins en produits de qualité (lapprovisionnement devient le facteur limitant).
Le cocotier, l'arbre à tout faire
Laura DUPONCHEL, AuteurAux Philippines, au Sri Lanka, en Thaïlande ou en Inde (plus de 80 % des cocoteraies sont en Asie), le cocotier est souvent le seul patrimoine familial des producteurs. Le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) estime que 10 millions de petits planteurs cultivent 96 % des surfaces plantées en cocotiers, et l'immense majorité ne dispose en moyenne que d'un hectare. Il est utile de rappeler que le commerce équitable lié au cocotier fait sens dans ces pays producteurs, et que c'est par la bio qu'il s'est très tôt mis en place. En bio, les planteurs associent très souvent d'autres cultures dans leurs cocoteraies. D'un point de vue botanique, le cocotier, qui pousse en zone tropicale humide, n'est pas un arbre, mais une plante. Et dans cette plante, tout est bon, chacune de ses parties trouvant un usage au quotidien. Le tronc, également appelé stipe, sert à la construction de maisons et à la fabrication de meubles. La partie centrale, fibreuse, est consommée en salade (c'est le "cur de palmier"). Les palmes, qui peuvent atteindre 7 m, sont utilisées entières pour couvrir les toits, et leurs folioles peuvent aussi être tressées en paniers, chapeaux, etc. La sève du tronc, récoltée après incision des inflorescences, est un jus sucré qui peut être consommé frais ou transformé en sirop, en sucre ou encore en vin. La chair blanche du fruit se déguste telle quelle ou transformée et sert à fabriquer le lait et la crème de coco. Cependant, la noix de coco impressionne aussi par ses possibilités de transformation et d'utilisations autres qu'alimentaires (huile pour la cosmétique, isolant, charbon, carburant...).
Le commerce équitable sinstalle dans le paysage ; « Nous travaillons à livre ouvert »
Véronique BARGAIN, Auteur ; Gabriel OMNÈS, AuteurCes deux articles portent sur des filières françaises pratiquant le commerce équitable. Le premier effectue un état des lieux : les initiatives de commerce équitable origine France fleurissent depuis 2014, date à laquelle la loi a défini le terme « commerce équitable » dans le cadre de relations franco-françaises. Lobjectif étant de garantir une rémunération juste aux producteurs (actuellement, près de 8 000 producteurs sont engagés dans de telles filières). Par exemple, Franck et Grégory Bluteau, deux agriculteurs bio, vendent 50 tonnes de blé à la coopérative Cavac, avec le label Agri-Éthique qu'elle a créé. Cette filière leur garantit un prix de 500 /t pendant cinq ans. Plus de la moitié des produits vendus sur le marché commerce équitable origine France sont des céréales transformées. Les produits bio représentent plus de 50 % des produits équitables français. Pour certifier ces produits d'origine française, trois labels privés coexistent (Biopartenaire, Fair For Life et Agri-Éthique), ainsi que deux marques (« Ensemble » de Biocoop et « Paysans dici » dEthiquable). Dautres marques dassociations de consommateurs ou de distributeurs revendiquent le fait de verser des prix rémunérateurs aux producteurs, sans forcément respecter lintégralité des critères du commerce équitable. Le second article se penche plus spécifiquement sur une filière labellisée par Biopartenaire : cette dernière porte sur 800 tonnes de blé bio produites en Seine-et-Marne, transformées par les Moulins Bourgeois, puis employées par la boulangerie Belledonne.
Commerce équitable : Suivez le bon logo
UFC-QUE CHOISIR, AuteurEn France, le commerce équitable est en forte croissance : alors que les ventes de produits équitables ne représentaient que 377 millions deuros en 2010, elles dépassent le milliard deuros depuis 2017. Ce marché a dailleurs suscité des convoitises et des dérapages. Depuis 2014, le terme « commerce équitable » est protégé juridiquement, et le mot « équitable » (employé seul) lest depuis 2019. Le commerce équitable implique un prix rémunérateur et une contractualisation dau moins trois ans afin de sécuriser les débouchés des producteurs. Lacheteur doit également sacquitter dune « prime de commerce équitable », encore appelée « fond de développement », dédiée à la mise en place de projets collectifs (formation, éducation, amélioration des conditions de travail, protection de la biodiversité ). Si, historiquement, le commerce équitable portait sur des produits alimentaires importés du Sud, les échanges Nord-Nord se sont fortement développés ces dernières années. Les logos de différents labels certifiés sont présentés en fin darticle : Fairtrade, Max Havelaar, Symbole des producteurs paysans, World Fair Trade Organization, BioPartenaire, Fair for Life, Ecocert équitable, Agriéthique. Quelques marques lancées par des acteurs historiques du commerce équitable sont également citées.
Consommation responsable : Pour soutenir les agriculteurs !
VEGETABLE, AuteurMax Havelaar France a publié les résultats de la première édition de son baromètre de la transition alimentaire. Il en ressort que la première motivation des français à consommer « responsable », c'est-à-dire équitable, bio ou local, est le soutien aux producteurs (59%). De plus, la consommation régulière de produits responsables augmente. Enfin, les enquêtés semblent reconnaître le rôle primordial du consommateur dans le changement de modèle, vers plus de durabilité et déquité.
La contractualisation dans les coopératives en grandes cultures biologiques pour la structuration des filières
En 2019, les grandes cultures biologiques occupaient 570 000 ha en France. En cinq ans, les nombres dagriculteurs et dhectares engagés en bio ont doublé. Cette dynamique se répercute également sur les différents maillons de la filière, avec une augmentation progressive du nombre de coopératives, de transformateurs et de distributeurs investis dans la bio. Toutefois, larrivée de nombreux acteurs vient bousculer lorganisation existante de la filière grandes cultures biologiques. Afin de préserver et daccompagner cette filière dans son développement, la contractualisation a rapidement été identifiée comme un outil de structuration efficace. Dans le cadre du Plan Ambition bio 2022, la Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé des enquêtes auprès de coopératives engagées en grandes cultures biologiques afin de collecter des informations relatives : 1 - à lusage de la contractualisation ; 2 - aux modèles contractuels utilisés ; 3 - aux effets structurants de ces modèles sur les relations commerciales amont et aval (à léchelle des coopératives). Cinq coopératives et deux filiales de groupes coopératifs ont ainsi été enquêtées. Ce document présente les sept retours dexpériences et effectue une synthèse des usages de la contractualisation au sein des coopératives rencontrées.
La distribution s'engage
Jean HARZIG, AuteurDans cet article, six enseignes de la distribution, dont Biocoop (les autres n'étant pas spécialisées en bio), répondent à plusieurs questions sur leur approvisionnement en fruits et légumes, ainsi que sur le devenir de leurs points de vente. Lune dentre elles concerne la régression des fruits et légumes français dans leurs rayons. A cette question, Biocoop répond que 80 % de son chiffre daffaires (tous produits confondus) est réalisé sur des produits français et que 30 % de ses fruits et légumes sont locaux (lapprovisionnement étant directement géré par les magasins). Une autre question concerne la répartition des risques et des bénéfices tout au long de la chaîne de valeurs : du producteur au consommateur, en passant par le commerce. Biocoop refuse que les agriculteurs soient une variable dajustement. Cest pourquoi cette enseigne développe le commerce équitable et travaille uniquement avec des groupements de producteurs, ce qui permet de mieux gérer les aléas du marché, tout en construisant une politique de prix à partir des coûts de production. Une autre question porte sur la crise Covid-19 qui a bousculé léchiquier de la distribution alimentaire. Face à ces changements, Biocoop explique vouloir développer le e-commerce.
Diversité des expériences et des méthodes relatives à la construction des prix payés aux éleveurs dans la filière bovin viande en Agriculture Biologique
La filière bovin viande biologique se développe depuis une dizaine dannées. Néanmoins, cette filière reste marginale, comparée à la filière conventionnelle. Différents facteurs limitent, en effet, la valorisation de la viande bovine biologique : un équilibre matière tourné vers la viande hachée, labsence de valorisation des animaux maigres, une filière voie mâle marginale, un manque de finition des animaux A terme, ces facteurs pourraient freiner le développement de la filière biologique et menacer la juste rémunération des éleveurs. Dans le cadre du Plan Ambition bio 2022, la Coopération Agricole Auvergne-Rhône-Alpes a réalisé un travail denquêtes auprès de cinq coopératives, d'une union déleveurs et de 3 200 éleveurs engagés dans cette filière, afin de faire un état des lieux des méthodes appliquées pour construire les prix payés aux éleveurs, ainsi que des moyens de contractualisation mis en place entre éleveurs et coopératives. Ce document présente ainsi : - la fixation des prix selon la méthode de prix du marché ; - la fixation des prix selon la méthode de la grille de prix fixe ; - une comparaison et un bilan de ces deux méthodes ; - les premiers pas du commerce équitable dans la filière bovin viande ; - des actions complémentaires pour rechercher une meilleure valorisation de la viande bovine biologique.
Dossier de presse FNAB : « Biologique, Français, Equitable », la FNAB teste avec Picard son label paysan
Depuis plusieurs années, la FNAB (Fédération Nationale dAgriculture Biologique) et son réseau poussent les entreprises de lagro-alimentaire à développer une bio française équitable. Au terme dune collaboration de 3 ans avec le groupe Picard, dans le cadre dun projet pilote autour de la relocalisation des filières de légumes pour la transformation, la FNAB a lancé le label paysan « Bio.Français.Equitable ». Ce label garantit, aux consommateurs, des légumes biologiques produits en France et, aux paysan-ne-s, un prix rémunérateur et une relation commerciale équitable. Ce label est apposé pour la première fois sur 4 légumes (courgette, maïs, haricot vert, carotte), les premiers dune gamme construite avec Picard et distribués, depuis le 2 mars 2020, dans 87 magasins Picard de Nouvelle-Aquitaine et dOccitanie. L'ensemble des opérateurs (les 3 organisations de producteurs, le transformateur Antarctic Foods Aquitaine et Picard) seront audités chaque année pour vérifier le respect du cahier des charges de ce label. Dans ce dossier de presse, Stéphanie Pageot, secrétaire nationale de la FNAB, explique l'origine et la construction du partenariat avec le groupe Picard. Deux maraîchers bio qui ont participé au projet, Antoine Profitt et Marc Faugeron, apportent leur témoignage.
Gingembre : concentré de santé
Bettina BALMER, AuteurLe gingembre (Zingiber officinalis), originaire essentiellement d'Inde et de Chine, est connu depuis 5 000 ans. La moitié des volumes produits aujourd'hui provient de ces 2 pays. Le gingembre est également produit en Amérique et dans certains pays d'Afrique. Prisé pour ses qualités culinaires autant que pour ses atouts santé, sa consommation a fortement augmenté dans les pays occidentaux, ces dernières décennies. Les importations de gingembre bio en Europe sont issues de Chine et du Pérou. Côté certification, des sociétés françaises sont à l'origine de plusieurs initiatives : à Madagascar, une filière certifiée Biopartenaire® a été mise en place (huile essentielle de gingembre bio) ; une filière gingembre séché malgache a été certifiée bio et SPP (Symbole des Petits Producteurs) et, en Chine, une filière gingembre confit bio et Flocert a été construite. Une norme existe pour définir la qualité du gingembre (en conventionnel et en bio), en particulier en vue de sa commercialisation en rhizome frais. C'est sous cette forme en effet que ses bienfaits sur la santé sont réputés. Son principal principe actif, le gingérol, possède, entre autres, des propriétés antioxydantes et antibactériennes. Une grande diversité de produits transformés ont vu le jour, comme en a témoigné l'exposition des 80 produits à base de gingembre exposés au salon professionnel Biofach 2020.
L'interview du mois : Michel Reynaud : Recréer des liens entre citoyens et agriculteurs
Cécile PRALY, AuteurMichel Reynaud est cofondateur et vice-président dEcocert. Interviewé, il donne son analyse vis-à-vis de la crise agricole française actuelle, quil associe notamment à un problème de liens à recréer entre les citoyens et les agriculteurs. Pour en sortir, Michel Reynaud définit un ensemble de leviers possibles, allant de la définition dobjectifs ambitieux pour répondre aux enjeux contemporains, avec un fort engagement des opérateurs privés et des filières à la reconnaissance politique de lacte dachat du consommateur, en passant par un partage des coûts liés au changement de système. Michel Reynaud insiste sur les labels de commerce équitable, qui proposent déjà une méthode permettant de réunir les parties prenantes et de fixer des prix justes.
Natexpo à Lyon : Objectif : relocaliser !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLédition 2020 de Natexpo (salon national bio réservé au commerce inter-entreprises BtoB) a pu se tenir en présentiel, les 21 et 22 septembre à Lyon, avec des restrictions concernant le nombre de visiteurs présents en même temps sur le site. Ce rendez-vous annuel, dédié aux magasins bio, a accueilli 8 000 visiteurs et 700 exposants, dont la majorité proviennent du secteur alimentaire. Cet évènement a permis de constater que ce secteur est dynamique et boosté par la demande (ex : + 48 % pour les farines). Toutefois, selon les différents syndicats des filières aval de la bio, il ne suffit plus dêtre AB, il faut aller plus loin : authenticité, qualités nutritionnelles, liens avec les territoires et les producteurs, préservation de la biodiversité, bien-être animal Par ailleurs, même si le premier confinement a augmenté la croissance du marché bio, lenvol des ventes sest atténué au second semestre. En un an, les magasins spécialisés ont connu une hausse de 6 % de leur CA, ce qui se traduit par un ralentissement de leur croissance, tandis que les GMS progressent de 15 %, avec, comme devise, rendre la bio plus accessible. Cet article est complété par deux encarts : lun apporte le témoignage de Cyrille Moulin, un producteur engagé dans le label Bio Équitable en France, et lautre est dédié à lhuilier biologique Émile Noël, dont les ventes connaissent une forte croissance.
Nouveau label issu de Biocoop et dEthiquable : Bio Équitable en France, cest parti !
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurEn mai 2020, Biocoop et la Scop Ethiquable ont annoncé le lancement dun nouveau label : Bio Équitable en France. Ces deux acteurs étaient déjà impliqués dans le commerce équitable : Biocoop est à linitiative de la démarche « Ensemble » lancée en 2001 et Ethiquable est à la base de la charte « Paysans dici » créée en 2011. Durant lannée 2019, les coopérateurs et partenaires des deux entreprises se sont concertés pour co-construire le cahier des charges de Bio Equitable en France. Au total, ce label fédère 27 groupements agricoles (qui représentent 4 000 producteurs bio), 26 entreprises, la Scop Ethiquable et Biocoop (637 magasins). Il est destiné aux fermes bio certifiées et de taille limitée afin de favoriser lagriculture paysanne et familiale. Les prix sont garantis sur trois ans et définis par les groupements de producteurs. Il sadresse à tous les circuits de commercialisation (GMS, réseaux spécialisés ). En parallèle de cet article, un encart est dédié à la profusion de labels Commerce Équitable France. Il effectue un point sur les différentes marques et labels privés qui existent et alerte sur limportance de clarifier et dunifier les messages pour le consommateur.
Partenariat Fnab et Picard : Nouveau label : Bio Français Équitable est né
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurUn nouveau label, nommé « Bio Français Équitable », a vu le jour en 2020. Il est porté par la Fnab et est le fruit de trois ans de réflexions et de travail. Depuis plusieurs années, la Fnab avait la volonté de pousser lagriculture et les industries agroalimentaires à développer une bio française et équitable. Comme aucun label ne regroupait toutes les valeurs défendues par la Fnab, elle a souhaité développer son propre label. Ce dernier devait prendre en compte certains critères essentiels : certification bio, origine française des ingrédients, transformation effectuée en France, application de la loi sur léconomie sociale et solidaire de 2014, reconnexion de lalimentation avec les territoires (en privilégiant notamment la proximité). La Fnab a alors profité dune demande de Picard (qui souhaitait développer une gamme bio et locale) pour mettre en place ce label. Un premier test est en cours dans le Sud-Ouest : il porte sur la production de carottes, courgettes, haricots verts et maïs bio et surgelés pour Picard. Un contrat tripartite (producteur, transformateur-surgélateur et distributeur) dune durée de trois ans a été signé pour établir les volumes et les prix dachat (qui reposent sur les coûts de production réels de la ferme). Le témoignage dAntoine Proffit, lun des producteurs de carottes bio impliqués dans cette démarche, est retranscrit dans un encart. Un deuxième encart est réservé à une autre démarche, celle de la marque régionale équitable « Bio Sud Ouest France », qui a été créée en 2013.
Philippe Henry, président de lAgence Bio : « Plus de diversité, plus de résilience »
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCet article retranscrit linterview de Philippe Henry, président de lAgence Bio depuis un an et polyculteur-éleveur bio depuis 23 ans en Meurthe-et-Moselle. Dans cette interview, il est tout dabord interrogé sur limpact de la Covid-19 sur la filière bio. Il explique que le confinement a globalement donné un coup daccélérateur à la bio, avant de présenter les impacts plus négatifs que cette crise a engendré sur les filières tournées vers la restauration collective. Les questions suivantes concernent le rôle de lAgence Bio : il détaille comment l'observatoire de lAgence Bio peut aider au développement de la bio en donnant des informations quantitatives et qualitatives sur la situation française, puis présente Cartobio, un nouvel outil numérique qui permet didentifier les parcelles cultivées en bio. Il se focalise ensuite sur les enjeux liés à leau et explique les liens que lAgence Bio aimerait développer avec les Agences de leau. Au cours de l'interview, Philippe Henry est également invité à donner son point de vue sur le fonds de structuration des filières, lévolution des prix de la bio, la multiplication des labels bio équitables français et sur les moyens déviter la conventionnalisation de la bio.