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Documents disponibles dans cette catégorie (662)


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Implanter des prairies sous couvert : des itinéraires techniques innovants pour sadapter aux aléas météorologiques
B. DAVEAU, Auteur ; S. FORTIN, Auteur ; D. DUCHENE, Auteur ; ET AL., AuteurLes prairies sont généralement implantées en fin dété ou en sortie dhiver. Trois types daléas météorologiques perturbent de plus en plus limplantation et/ou linstallation des prairies : i) les sécheresses estivales prolongées ; ii) lexcès deau hivernal ; iii) les sécheresses précoces de fin de printemps. Le semis sous couvert de céréales ou dassociations céréales/protéagineux semble être une solution prometteuse pour contourner ces aléas et produire une ressource alimentaire supplémentaire (fourrage ou grains). A partir dessais et dobservations sur différents sites du Grand Ouest de la France, cet article propose une synthèse sur cette question. Pour contourner les sécheresses estivales, dans des sols sains et profonds, des implantations sous couvert de céréales de printemps en sortie dhiver restent des solutions intéressantes. Dans des sols à plus forte alternance hydrique (hydromorphes et séchants), des itinéraires plus novateurs, avec une implantation simultanée à la mi-octobre de prairies pérennes sous couvert de céréales/protéagineux (en fourrage tardif ou en grains), sont désormais éprouvés. Ils permettent i) de contourner la sécheresse de fin dété ; ii) de concilier une valorisation optimale du couvert ; iii) de garantir limplantation dune prairie. Une modalité dimplantation à lautomne, mais avec une récolte plus précoce du couvert, est également en cours détude. Plusieurs stratégies prometteuses avec une clé dentrée suivant le type de sol et lobjectif de valorisation du couvert (fourrage ou grains) sont proposées en synthèse.
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La luzerne : Une fourragère riche en protéines
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLa luzerne est une légumineuse aux multiples avantages agronomiques. Dans les élevages, elle peut également permettre datteindre lautonomie protéique. Cet article fournit de nombreux conseils techniques pour mettre en place cette culture fourragère. Il décrit tout dabord ses intérêts agronomiques, principalement lenrichissement en azote du sol et lamélioration de sa structure. Il cite également les avantages et les inconvénients dune luzerne conduite en pur et dune luzerne conduite en association avec une graminée (dactyle ou brome). Il explique aussi comment choisir une variété en fonction de différents critères : la dormance, la tolérance à la verse, la répartition du rendement sur lannée, la teneur en protéines, la tolérance aux maladies, la tolérance aux nématodes et la pérennité. Des conseils techniques pour semer la luzerne sont proposés : préparation du lit de semences, profondeur de semis, dose de semis, période dimplantation. L'article décrit également sa conduite et sa récolte : fréquence de fauche, récolte en foin, en ensilage, en enrubannage, affouragement en vert, pâturage. Des données sont également fournies sur les besoins de la luzerne et les amendements à réaliser (amendement basique, apport en phosphore). Enfin, des valeurs alimentaires moyennes sont indiquées pour les différents modes de récolte (UFL, PDIN, PDIE).
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La luzerne, garantie dune sécurité fourragère et protéique
Claire MULLER, AuteurEn Suisse, la luzerne séduit les exploitations bio, car elle garantit une sécurité fourragère et protéique. Néanmoins, elle exige de véritables savoir-faire. Cet article sappuie sur les pratiques et les conseils des trois associés de la ferme Deslarzes. Cette exploitation suisse est en bio depuis 2003 et élève 600 brebis laitières, avec une production moyenne de 300 kg de lait par animal et par an. Pour nourrir les brebis, cinq hectares de luzerne sont cultivés, situés à plus de 1 000 mètres daltitude, ce qui permet dassurer un quart de la ration hivernale. Afin dobtenir un fourrager de qualité (en préservant notamment les feuilles), les associés ont opté pour le séchage en grange : la luzerne est en effet une culture qui demande peu dentretien, mais qui nécessite de la réactivité au moment de la récolte pour obtenir un fourrage intéressant, à la fois dun point de vue qualitatif et quantitatif. Les conseils de ces producteurs ovins sont complétés par ceux de Fabienne et Alain Gisiger, deux éleveurs suisses de vaches laitières.
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Ovins viande dans le Massif Central : Optimiser ses performances à lherbe
Frédéric RIPOCHE, AuteurLa question de la valorisation de lherbe pour lengraissement des agneaux est un point-clé dans le Massif Central, important bassin de production de viande ovine, avec des contextes pédoclimatiques très variables et parfois peu productifs, et où la rentabilité des élevages ovins bio nest pas toujours facile. Dans le cadre du projet BioViandes Massif Central, sur sept départements de ce territoire, des élevages ovins biologiques ont été enquêtés. Ces élevages avaient une bonne valorisation de lherbe, étaient économes en concentrés et proposaient une production répondant aux besoins de la filière. Il ressort de l'enquête que ces systèmes mettent en place diverses solutions : un chargement adapté au potentiel du système, des vitesses de croissance différentes avec une production par lot, des agnelages parfois à diverses dates, des agneaux de report, la réalisation de divers croisements ou encore une gestion optimisée de lherbe, avec combinaison de plusieurs ressources fourragères (prairies naturelles, temporaires à flore variée, méteils, parcours ), en particulier pour faire face aux sécheresses de plus en plus nombreuses et marquées. Cette diversité de solutions est illustrée par le témoignage de trois éleveurs bio du Massif Central, issus de Haute-Loire, de lAllier et de lAveyron, et pilotant chacun des systèmes très différents, avec des troupeaux comptant de 90 à 750 brebis, mais tous avec la volonté de valoriser lherbe au mieux, selon les potentiels du système, et avec des questionnements récurrents face aux sécheresses.
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Partenariat : Dix ans seulement pour une agriculture régénératrice
VEGETABLE, AuteurMi-novembre 2020, le WWF France et le Fonds Danone pour lécosystème ont annoncé leur partenariat pour encourager et accompagner certaines filières agricoles vers des pratiques régénératrices. Depuis 2009, le Fonds Danone pour lécosystème soutient des projets qui favorisent la transition des fermes conventionnelles et biologiques vers une agriculture régénératrice. Le WWF France fait partie des instances en charge de la gouvernance du suivi de ces projets. Ces projets sarticulent autour de cinq axes : la préservation des sols et de la biodiversité, lautonomie protéique, la préservation de la ressource en eau, lamélioration des prairies et le bien-être animal.
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Des performances technico-économiques délevages de ruminants bio du Massif Central en évolution de 2014 à 2018
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation montre lévolution des performances technico-économiques des élevages de ruminants bio basés dans le Massif Central, entre 2014 et 2018. Le projet BioRéférences a, en effet, permis de suivre 58 fermes situées sur ce territoire. En cinq ans, les surfaces se sont agrandies, tout comme le nombre dUGB, ce qui montre quil ny a pas eu de décapitalisation. Cependant, les charges (+ 36 %) augmentent plus vite que les produits (+ 13 %) et le revenu a diminué durant cette période (- 25 %). Cette étude révèle également une baisse de la productivité globale du fait de laugmentation des volumes dintrants (principalement des aliments achetés en raison des sécheresses). Les prix des produits vendus (cultures et animaux) sont relativement stables, à la différence des prix en conventionnel. Les exploitations peuvent ainsi se répartir selon 3 types : 1) systèmes herbagers, 2) exploitations de petite taille avec beaucoup dintrants, 3) grandes exploitations en polyculture-élevage (autonomie alimentaire) avec une forte productivité du travail. En conclusion, pour ces cinq années, lefficacité économique reste bonne pour les fermes de cet échantillon, avec une stabilité importante de la productivité animale et des prix de vente. Un agrandissement est constaté, sans augmentation de la productivité de la main duvre mais avec une croissance des achats de fourrages, notamment du fait des sécheresses.
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Le portrait du mois : Intégrité en intégration
Antoine BESNARD, AuteurAprès ses études à Paris, Élisabeth Bouget, agricultrice bretonne, a repris la ferme familiale de 50 hectares avec son époux en 1988. Aujourdhui, lexploitation compte trois ateliers sur 130 hectares de SAU : 45 vaches allaitantes, 10 000 poules pondeuses et 50 truies. Cette ferme fait vivre trois temps pleins, avec larrivée du fils qui gère latelier porcs. Tous les produits sont commercialisés en circuit long. Dans son témoignage, cette éleveuse revient sur le plaisir quelle a à travailler, notamment en bio, et sur son rôle dans lexploitation, en lien avec ses aspirations et ses valeurs. Elle revient aussi sur la filière poules pondeuses qui se développe vite, peut-être trop vite, avec une tendance à chercher la facilité et la valeur économique, en reprenant le modèle conventionnel, doù un nombre croissant de gros élevages au détriment des petits ateliers comme celui que gère cette agricultrice. Élisabeth fait aussi une comparaison entre le fonctionnement de la coopérative à laquelle elle livre ses ufs et celui des deux organisations économiques de producteurs qui écoulent les productions des autres ateliers de la ferme : dans la coopérative, lavis des éleveurs est surtout consultatif.
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Pourquoi/Comment : Bien faire vieillir ses prairies semées dassociation graminées-légumineuses
Romain DIEULOT, Auteur ; David FALAISE, Auteur ; Luc DELABY, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (18-20 Rue Claude Tillier, 75 012, FRANCE) : RÉSEAU CIVAM | 2020Ce document regroupe onze fiches qui permettent de savoir pourquoi et comment bien faire vieillir ses prairies temporaires composées de graminées et de légumineuses. Dans lOuest de la France, les systèmes herbagers des élevages économes et pâturants reposent sur ce type de prairies. Ces prairies offrent un fourrage équilibré (ce qui permet de réduire lutilisation de compléments azotés) et de multiples services écosystémiques (lutte contre lérosion, diminution du lessivage, stockage de carbone ). Elles sont souvent installées pour quelques années, mais certains agriculteurs arrivent à les faire vieillir au-delà de cinq ans tout en conservant des quantités et des qualités de fourrage satisfaisantes. Cependant, il nest pas forcément évident darriver à bien faire vieillir toutes ses prairies. Cest à partir de ce constat que le projet PERPET (2016-2020), animé par le Réseau Civam, a étudié lévolution de prairies temporaires implantées dans 87 exploitations situées en Bretagne et en Pays de la Loire. Les résultats ont été valorisés sous forme de fiches portant sur les thèmes suivants : 1 Caractéristiques de vieilles prairies : observatoire historique ; 2 Poser un diagnostic sur sa prairie : évaluer la qualité dune prairie ; 3 La fonction de la prairie dans le système fourrager ; 4 Herbvalo® : estimer facilement le rendement valorisé de sa prairie ; 5 Les caractéristiques des prairies de lobservatoire dynamique ; 6 Dynamiques floristiques des prairies semées ; 7 Les trajectoires dévolution des prairies semées ; 8 Lalternance fauche-pâture ; 9 Légrainage naturel ; 10 Le pâturage estival ; 11 Le pâturage hivernal.
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Produire des protéagineux en association pour une récolte en grains, en agriculture conventionnelle et biologique, en Bretagne et Pays de la Loire
Le projet Prograilive (Production protein grain for livestock, 2016-2020) avait pour objectif de sécuriser et daugmenter la production de protéagineux grains dans lOuest de la France, afin daccroître lautonomie protéique des élevages situés sur ce territoire. Pour cela, Prograilive sest intéressé à la production de pois, de lupin et de féverole. Pour lever certains freins à leur production (contrôle des adventices difficile et rendements aléatoires), ces protéagineux ont été cultivés en association avec une plante compagne (principalement une céréale). Ce document synthétise les résultats des différents essais qui ont été mis en place dans les régions Pays de la Loire et Bretagne. Ces essais ont à la fois été conduits en agriculture biologique (sur de la féverole dhiver, du pois dhiver, de la féverole de printemps, du pois de printemps, du lupin de printemps) et en agriculture conventionnelle (sur les mêmes cultures et sur du lupin dhiver). Après avoir détaillé les associations de cultures étudiées, les rendements obtenus, les productions de protéines générées et la facilité à contrôler les adventices pour chaque association testée, ce document présente une analyse économique de l'impact de l'association.
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Rapport de stage : Le semis direct dans les prairies vivantes
Ce rapport de stage a été rédigé par Firmin Chambon, étudiant en Licence Professionnelle Expertise agro-environnementale et conduite de projet (année universitaire 2019-2020), lors de son stage à la Chambre dagriculture du Cantal sur la thématique du semis direct dans les prairies vivantes. Le Cantal est un département tourné vers lélevage de ruminants, avec près de 95 % de la SAU en prairies. Néanmoins, ces dernières années, les éleveurs ont enregistré une diminution significative de leurs productions fourragères en raison de sécheresses répétées et des dégâts causés par les campagnols. En 2017, quelques éleveurs ont testé le semis direct dans des prairies vivantes (sur une dizaine dhectares) afin de réintroduire rapidement une flore productive. A lautomne 2019, cette méthode a été utilisée sur plus de 1 400 ha. Lobjectif du stage était dévaluer les semis directs réalisés à lautomne 2019 et de déterminer les facteurs pouvant influencer le développement de ces semis. Pour cela, Firmin Chambon a réalisé des entretiens avec des éleveurs expérimentés afin didentifier leurs itinéraires techniques et de compiler leurs retours dexpériences. En complément, il a aussi enquêté des agriculteurs novices, cest-à-dire des agriculteurs qui ont réalisé leurs premiers semis directs en 2019. Ces différents travaux ont permis de définir plusieurs facteurs de réussite : il faut réaliser ce type de semis dans une prairie peu dense, intervenir assez tôt en automne, sélectionner des semences au développement rapide pour quelles puissent concurrencer et prendre le dessus sur le couvert, semer assez dense, utiliser un semoir adapté et apporter une fertilisation azotée minimale au printemps.
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Des rations pour produire du lait bio en hiver
Véronique BARGAIN, AuteurLa station expérimentale de Trévarez (Finistère) a testé trois rations hivernales enrichies en protéines sur son troupeau de 75 vaches laitières conduit en AB. Une ration de base (composée de 5 kg de MS densilage de maïs, densilage dherbe à volonté et dun kilo de céréales) a successivement été enrichie par du tourteau de soja, de l'ensilage dherbe précoce (mélange RGH-TV), puis par de la luzerne. Limpact sur la production laitière a été mesuré pour chacune de ces rations corrigées, et la marge sur coût alimentaire a été calculée. La ration corrigée par le soja est la plus rentable. Toutefois, cet aliment est importé de loin (certaines laiteries interdisent dailleurs lutilisation daliments importés) et son emploi va à lencontre dun développement de lautonomie alimentaire de lexploitation. La ration corrigée avec de lensilage de RGH-TV récolté précocement améliore également la marge sur coût alimentaire (mais moins que le soja) tout en préservant lautonomie alimentaire de la ferme. Toutefois, il faut pouvoir récolter suffisamment de stock. Enfin, lintérêt économique de la ration corrigée par de la luzerne déshydratée dépend du prix du lait bio et de la luzerne bio (dans le cas où les bouchons de luzerne sont achetés). En revanche, faire déshydrater de la luzerne bio produite sur son exploitation savère intéressante dans tous les cas.
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Références technico-économiques: Agriculture Biologique : Région Lorraine : Bovin lait Bio Année de suivi 2018
Ce document présente des références technico-économiques de fermes laitières biologiques basées en Lorraine. Ces références ont été élaborées grâce à un suivi réalisé, en 2018, par le réseau ECOBIO Lait (réseau dacquisition de références technico-économiques bio des Chambres dagriculture de Lorraine) et par les réseaux dElevage INOSYS. Au total, 21 fermes ont été enquêtées. Ces dernières ont, en moyenne, une SAU de 180 ha, dont les 3/4 sont occupés par des fourrages, et possèdent 81 vaches (de 41 à 171) pour une production moyenne de 5 534 L/VL (de 2 570 à 6 750 L/VL). Le lait est vendu en moyenne 475 /1 000 L (de 453 à 509 /1 000 L). LEBE moyen de ces fermes (hors salaires et produits divers) est de 1 016 /ha (de 643 à 1 528 /ha). Globalement, le suivi de ces fermes montre que la maîtrise des charges reste une sécurité face à la variabilité des prix. Par ailleurs, les exploitations essayent dêtre un maximum autonomes en matière dalimentation. Ce document effectue également des focus sur les quatre fermes laitières bio robotisées, ainsi que sur les deux fermes en monotraite.
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Rencontre avec Justin Cocqueron, jeune éleveur installé sur la ferme familiale en porc bio
Julia SICARD, AuteurAprès une licence en conception mécanique assistée par ordinateur, Justin Cocqueron a fait le choix de revenir sur la ferme familiale en vaches laitières bio (54) et de s'y installer. Il y a créé un atelier de porcs bio en dimensionnant la taille de lélevage en fonction des céréales produites sur la ferme. Lobjectif est de tendre, pour les truies, vers le 100 % dautonomie avec les céréales de la ferme, pour l'aliment et pour la paille. 30 ha lui suffisent pour 48 truies si les récoltes sont correctes. Il a choisi d'être naisseur. La vente de ses porcelets se fait quasi exclusivement aujourdhui à un engraisseur bio en Haute-Marne. Justin regrette le manque d'élevages naisseurs en porcs bio, ce qui conduit les engraisseurs à acheter des cochettes conventionnelles quil faut convertir en bio. Ce sont souvent, explique-t-il, des races et des animaux peu adaptés au bio, "trop poussés", avec de nombreux porcelets nés par portée et des animaux issus de bâtiments chauffés. Il souhaite, à lavenir, renouveler son troupeau avec des animaux adaptés à ses conditions délevage et à ses objectifs de production. Il partage quelques conseils pour s'installer en porcs bio.
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En route pour l'autonomie alimentaire : Guide pratique à l'usage des familles, villes et territoires
François ROUILLAY, Auteur ; Sabine BECKER, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020
Ce livre propose une feuille de route pour aller vers l'autonomie alimentaire à partir de 21 actions réparties en 4 volets - participatif, éducatif, coopératif, régénératif. Ce sont des actions faciles à mettre en uvre, moyennant de la bonne volonté, de l'enthousiasme et de la motivation. Végétaliser la ville, animer un jardin partagé, créer une marelle nourricière, produire ses propres plants et graines, cogérer un poulailler, mieux utiliser l'eau, travailler à reconstituer un sol vivant, participer à des ateliers de cuisine ou de conservation des aliments, réduire ses déchets... Cette approche, très concrète et étayée par de nombreux témoignages d'expériences réussies, donnera l'envie à chacun de se réapproprier son alimentation et de devenir acteur de son territoire.
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Sénat : Rapport d'information n°476 : "Vers une alimentation durable : Un enjeu sanitaire, social, territorial et environnemental majeur pour la France"
Françoise CARTRON, Auteur ; Jean-Luc FICHET, Auteur | PARIS CEDEX 06 (15 Rue de Vaugirard, 75 291, FRANCE) : SÉNAT | 2020L'alimentation et, plus largement, les systèmes alimentaires (c'est-à-dire l'ensemble des acteurs et des activités qui concourent à nourrir les êtres humains du « champ à l'assiette »), se situent aujourd'hui à la croisée d'enjeux sanitaires, écologiques et économiques majeurs et fortement interdépendants, qu'il faut aborder de manière systémique. La première partie de ce rapport du Sénat dresse un état des lieux du système alimentaire français. Cette approche n'est pas normative, mais descriptive et analytique. Elle cherche à caractériser notre système alimentaire, à en identifier les tendances structurelles et les transformations émergentes, les éléments de permanence comme les possibilités d'inflexion. La deuxième partie du rapport se place dans la perspective des pouvoirs publics qui, sans prétendre régenter l'alimentation de chacun, doivent néanmoins veiller à ce que les comportements alimentaires individuels, globalement et sur le long terme, soient compatibles avec les objectifs des politiques publiques. Ainsi, 2 axes de transformation à suivre pour aller vers une alimentation plus durable sont identifiés : la sobriété et la végétalisation. Le rapport examine ensuite ce que les pouvoirs publics peuvent faire pour favoriser la transition vers cette alimentation durable, plus sobre et plus végétale : soutenir les dynamiques sociétales émergentes afin qu'elles s'inscrivent dans la durée, lutter contre les inégalités alimentaires (en particulier par l'éducation) et favoriser la filière légumes secs.