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2000 brebis pour l'an 2000
Il y a 5 ans, une poignée d'éleveurs du Sud du Massif Central lançait un cri d'alarme : trois races ovines traditionnelles, la caussenarde, la raiole et la rouge du Roussillon, adaptées de très longue date à leurs terroirs difficiles, risquaient de disparaître. Vivement encouragés par le tout jeune Parc régional naturel des Grandes Causses, ils décident alors de monter un programme de sauvegarde et se fixent pour premier objectif, ambitieux à l'époque, de remonter les effectifs à " 2000 brebis par race pour l'an 2000 ". Pari atteint : non seulement par les chiffres, mais aussi dans la qualité et l'homogénéité retrouvées des troupeaux. La diversité des souches des familles génétiques de l'inventaire d'origine a elle aussi été préservée.
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Accompagner les éleveurs de races à petits effectifs ; Races à petits effectifs : un outil de diagnostic du collectif
Marion VANDENBULCKE, Auteur ; Denis OLLIVIER, AuteurSauvegarder des races anciennes est un besoin patrimonial, mais surtout de conservation de biodiversité. On recense aujourd'hui, en France, 65 races à très petits effectifs et de plus en plus d'éleveurs s'y intéressent. Des aides existent pour conserver ces races (MAE-PRM = mesure agro-environnementales de prime aux races menacées). Par ailleurs, lorsque les éleveurs veulent vendre les produits issus de ces animaux, ceux-ci étant nécessairement en faibles volumes, ils n'intéressent guère la grande distribution, ni même les bouchers : seules les filières de vente directe sont donc concernées dans un premier temps. Un projet Casdar intitulé Varape (valorisation des races à très petits effectifs) vient de produire un guide méthodologique à cet effet, plus de réflexions que de recettes. Un second article détaille le fonctionnement de ce guide, utile pour ne pas se perdre dans le dédale des points à aborder. Un animateur extérieur est souvent requis pour décliner ce guide avec les éleveurs. Pour plus d'informations : www.varape.idele.fr
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Les adaptations génétiques locales
Si la distribution d'espèces rares ou endémiques est souvent assez bien connue, il n'en va pas de même pour beaucoup d'espèces considérées comme banales, généralement à large amplitude écologique et à vaste distribution géographique. Pourtant, chez ces espèces tout particulièrement, des pressions sélectives très importantes ou exercées localement durant de longues périodes peuvent aboutir à la formation d'entités infraspécifiques locales qui peuvent présenter des adaptations fonctionnelles très importantes en relation directe avec les caractéristiques de leur environnement. La connaissance de ces adaptations génétiques locales est cruciale pour toute décision concernant les stratégies de conservation des espèces animales ou végétales ainsi que pour leur utilisation dans des opérations de repeuplement de milieux perturbés, surtout si ceux-ci présentent des caractéristiques extrêmes vis à vis de l'écologie des espèces à introduire.
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Alsace : Dans le cochon de Bayeux, tout est bon !
Anne WANNER, AuteurCet article relate l'installation en 2006 d'Hélène Faust, paysanne charcutière près d'Haguenau, en Alsace. Cette année-là, elle reprend la ferme familiale et lance un élevage de cochons, résultats du croisement entre son verrat de Bayeux (ramené du Tarn), et des truies de race Schwaebisch Halle, amenées d'Allemagne. Le tout en bio. Toute sa DJA (dotation jeune agriculteur) a servi à monter un laboratoire de transformation charcutière aux normes, avec une salle d'accueil pour ses clients (coût : 100 000 euros). L'abattage a lieu à Haguenau, à 20 km. La ferme est totalement auto-suffisante en alimentation, grâce à 37 hectares de cultures de céréales : orge en rotation avec un mélange de triticale, pois, avoine, seigle et féverole... (pas d'achat de soja). Le compostage du fumier se fait en CUMA (Coopérative d'utilisation du matériel agricole). Les semences sont fermières et triées à la ferme.
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L'amélioration génétique animale
Gerald WIENER, Auteur ; Roger ROUVIER, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | Agricultures tropicales en poche | 2009
En s'appuyant sur de nombreux exemples, cet ouvrage (publié par les éditions QUAE, le CTA (Centre technique de coopération agricole et rurale des Pays-Bas) et les Presses agronomiques de Gembloux) examine en détail les diverses techniques utilisées pour l'amélioration génétique des cheptels, telles que la sélection, les croisements et l'élevage en consanguinité. Après un bref rappel des fondements de la génétique et des principaux facteurs à prendre en considération, comme les effets du milieu de l'élevage sur les animaux, les auteurs décrivent les méthodes en insistant sur leurs avantages et leurs inconvénients dans le contexte tropical et subtropical et sur la manière de les employer pour améliorer les caractères clés des animaux d'élevage. L'importance de conserver la diversité génétique des races locales d'animaux des régions chaudes est également soulignée. L'ouvrage aborde enfin les applications des progrès récents, de la génomique à l'amélioration génétique, dont certains sont interdits en bio comme le clonage... Cet ouvrage peut être utilisé par tous ceux - agriculteurs, éleveurs, techniciens et conseillers agricoles - dont les activités ou les intérêts touchent à la sélection et à l'amélioration des animaux et des productions animales dans les régions tropicales. Il servira également d'ouvrage de référence pour l'enseignement supérieur et les programmes de développement rural.
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L'Aure et Campan, rustique, maternelle et bien lainée
La race pyrénéenne Aure et Campan compte aujourd'hui 10 000 brebis. C'est une race rustique adaptée à la moyenne montagne. Apte au désaisonnement, elle possède de bonnes qualités maternelles. Elle est concurrencée par la Tarasconnaise. La plupart des troupeaux transhument, agnellent en automne et produisent des agneaux de bergerie. La sélection porte sur des critères techniques, mais aussi sur la conservation des caractéristiques de la race. Pour cela, l'UPRA s'implique techniquement et financièrement.
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Biodiversité animale : races localisées contre races globalisées ?
"Ce sont les paysans, de façon empirique, qui ont créé et amélioré toutes les espèces et toutes les races, bien avant que les marchands en aient fait une marchandise et l'objet de brevets". Forte de cette conviction, la Confédération paysanne propose un dossier en forme d'hommage à tous ces sélectionneurs. Des portraits et états des lieux de différentes races sont dressés : Brune des Alpes, Montbéliarde, Abondance et Tarine (vaches), brebis Thônes et Marthod, poule noire du Berry, porc gascon, chèvre poitevine Grâce à quelques passionnés, ces races, plus rustiques, ont encore de beaux jours à vivre
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Broiler breeding
Durant ces dernières années, l'élevage de volailles a énormément contribué à la sécurité alimentaire par les progrès génétiques réalisés au niveau des performances chez les poulets. Il y a quatre courants majeurs qui sont à l'origine de ce progrès : la réduction des coûts, l'amélioration de la qualité, la versatilité du produit et les considérations éthiques. L'équilibre de ces courants a constamment changé et pendant longtemps l'accent a été principalement mis sur deux d'entre eux. A l'avenir, les quatre devraient cependant jouer un rôle équivalent dans l'industrie des volailles. C'est sur cette hypothèse que l'auteur a pris en considération trois aspects de la sélection de volailles : la définition des objectifs de sélection, les schémas de sélection des lignées spécialisées et l'utilité de races locales en Chine.
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Les centres d'insémination artificielle et la bio
Dans cet article, l'auteur présente les alternatives à l'insémination artificielle. En effet, il ressort que les centres officiels d'insémination artificielle ne sont pas adaptés, leurs critères de sélection étant différents de ceux de l'agriculture biologique. Il reste comme alternative la saillie naturelle, ou l'éleveur peut faire appel à des centres d'insémination artificielle non-officiels. Et pour utiliser les doses de ces centres alternatifs, il faut soit avoir recours à un vétérinaire pratiquant les IA, soit passer par une autre société indépendante, ou enfin se former et réaliser soi-même l'insémination.
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La chèvre Provençale sauvée grâce à la passion de ses éleveurs
De 200 têtes en 1990 à plus de 800 aujourd'hui, la chèvre Provençale n'a pu se maintenir que grâce à la ténacité d'une poignée d'éleveurs.
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La chèvre des Savoie
"Une action de sauvegarde des variétés traditionnelles de chèvres savoyardes a été lancée par un groupe d'éleveurs qui ont récemment constitué l'association ""Chèvre des Savoie"". Cette association s'est donné pour objectif de rassembler des éleveurs motivés par la sauvegarde des variété alpines, autre que la chamoisée, dont le nombre est estimé à quelques centaines de têtes. Outre le recensement des troupeaux existants, un premier travail a consisté à définir quelques types de variétés. Ces variétés identifiées sont aujourd'hui au nombre de trois, toutes étant à poil ras : la ""noire"", la ""pie"", la ""cou-clair""."
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Des chèvres des fossés pour se démarquer
Coralie DANCHIN, AuteurEn Bretagne, à côté de Rennes, Guillaume Larcher s'est installé hors cadre familial en 2008. Comment se démarquer en production caprine biologique ? L'éleveur a choisi une race locale à faible effectif : la Chèvre des fossés. Les 46 ha de sa SAU sont composés d'une majorité de prairies naturelles à faible potentiel, mais abondamment bordées de haies. Elles sont bien valorisées par le troupeau de 85 chèvres qui produisent 36 000 litres de lait qui est intégralement transformé à la ferme et dont le fromage est vendu en direct.
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Dans les Pyrénées : La Montagne Noire obtient son statut de race reconnue
Témoin de la biodiversité domestique vivace dans les Pyrénées, la brebis Montagne Noire a accédé au statut de race le 19/01/2006 sur décision de la CNAG. On a recensé 1610 brebis et 33 béliers. Cette race est très appréciée localement par les bouchers. Elle est utilisée pour améliorer la conformation d'autres races locales. La Montagne Noire a une ossature fine qui lui permet d'agneler facilement, et présente de bonnes qualités maternelles. La lutte peut avoir lieu naturellement toute l'année. Une caractéristique : elle craint les intempéries mais elle supporte la chaleur. Un plan de sauvegarde est mis en place.
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Dossier : Economie collaborative : Du collaboratif pour tous
INFORMATION AGRICOLE (L'), Auteur ; Eddy FOUGIER, Auteur ; Claire NIONCEL, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier consacré à l'économie collaborative, au niveau du secteur agricole, comporte les articles suivants : - Tendances : Plusieurs "nouvelles" pratiques ; - Florian Breton, Fondateur de MiiMOSA : Notre plateforme est en pleine explosion ; - Ulule : Derrière chaque projet, une histoire ; - Fondation Terre de Liens : Préserver le patrimoine foncier agricole ; - WeFarmUp : Le Blablacar du tracteur ? ; - Initiative : Une dynamique locale récompensée ; - Plateforme : Réconcilier économie et écologie (présentation de Lendosphère) ; - Vin et net-économie : La filière viticole entrée dans l'univers du financement participatif (présentation de Fundovino) ; - Paysans d'avenir : Un voyage photographique pour découvrir la diversité agricole.
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Dossier : Nantaise, Ferrandaise, Casta, Villard de Lans... : Les rescapées des sixties ont leurs fans
Une quinzaine de races bovines à très petit effectif font l'objet d'actions pour leur conservation. Le dossier traite les problématiques suivantes : - De l'Armoricaine à la Casta en passant par la Ferrandaise... : Tour de France des races en conservation ; - Laurent Avon, Institut de l'Elevage : "Nous avons maintenu tant la quantité que la diversité" ; - Dans l'estuaire de la Loire : La Nantaise travaille pour son avenir ; - La Ferrandaise : Sauvegardée, mais pas encore sauvée.