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Ferme du Chaudron, ou la vie heureuse
Jean-Marc CONVERS, AuteurSylvain et Lisa Wangermee, du GAEC du Chaudron, sont agriculteurs bio sous mention Nature & Progrès depuis 2016. Après une première installation en élevage pastoral en Ardèche, suivie d'une aventure en collectif en Isère, le couple s'est installé en élevage et transformation laitière bio, à Anost (71), en 2022. Les Wangermee élèvent 150 brebis et 50 chèvres de races rustiques, qu'ils mènent en estive, traient à la main et dont ils transforment le lait en fromages (tommes), en lactiques et en yaourts ; ils possèdent aussi des volailles, des vaches, des porcs, des chevaux et un âne. Dans ce portrait, les éleveurs décrivent leur modèle agricole résilient et leur mode de vie semi-nomade, en famille, proche de la nature et au contact des animaux.
En Grèce, les choix à contre-courant de la ferme Moschou
Roxanne MITRALIAS, AuteurEn 2023, Thomas Moschos, éleveur d’ovins et de caprins bio en Grèce, a reçu le prix du meilleur agriculteur bio européen. Avec Christos, son frère jumeau, il a repris la ferme familiale ; ils ont choisi de créer une fromagerie et commercialisent leurs produits (fromages, yaourts, riz au lait, glaces, quelques produits carnés…) en vente directe. Dans cet article, Thomas Moschos apporte son témoignage sur la situation de l’agriculture grecque. Il aborde, notamment, le manque de structuration du secteur (absence de fédération paysanne, manque de formations en AB, administration problématique des aides à l’agriculture, défis de l’adaptation au changement climatique…) et sa récente adhésion à ECVC (Coordination européenne Via Campesina).
Nouveautés élevage
BIOFIL, AuteurCabi Group (Tarn) fabrique une gamme de volières déplaçables : Cabi’Air (prix Innov’Space au salon Space 2023). La taille de la volière est comprise entre 10 et 200 m² et elle peut être adossée à un poulailler mobile de même dimension. Tout est fabriqué chez Cabi Group, qui fournit les volières en kit. Cabi Group propose aussi des modèles de silos mobiles tractables, avec des capacités de 6 à 10 m3. Elimeca (Ain) fabrique du matériel de transformation laitière, adapté à la transformation à la ferme. Entre autres l’entreprise propose des pasteurisateurs de petite dimension (60 pots), des étuves à yaourts (de 160 à 1040 pots) ou encore un lave-vaisselle polyvalents le « lave-faisselle universel ». Synthèse Elevage (Ille-et-Vilaine) propose un désinfectant complet à base d’acide formique, le Natigen, qui est utilisable en bio, notamment pour les bâtiments d’élevage, mais seulement en absence des animaux et hors de leur portée.
Produire sur des prairies naturelles et diversifiées : Des éleveurs et éleveuses isérois.es innovent pour gagner en autonomie dans leur système d’élevage pâturant
Charlène MIGNOT, Auteur ; Olivier MOLY, Auteur ; Vincent GILBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | GRENOBLE (Marché d’Intérêt Général, 117 Rue des Alliés, 38 030, FRANCE) : ADDEAR 38 | 2024En Isère, un GIEE (Groupement d’Intérêt Économique et Environnemental) d'éleveurs et d'éleveuses, animé par l'ADDEAR 38, a réalisé un travail, de 2020 à 2023, autour de l'autonomie des systèmes d'élevage. Lors de ces 3 ans de projet, les 12 éleveurs et éleveuses, tous en bio, ont beaucoup échangé sur leurs activités et ont réfléchi à des pistes à suivre pour améliorer l'autonomie de leurs systèmes. Ce document, fruit des travaux du GIEE, présente un panel de leviers, expérimentés dans les fermes accompagnées, autour de 3 axes : Axe 1 - Valoriser toutes les végétations pour gagner en autonomie alimentaire sur la ferme : Fabriquer du report sur pied des végétations ; Intégrer des ligneux dans la ration au pâturage ; Jouer sur l'équilibre azote-cellulose entre le pâturé et le distribué ; Faire varier ses objectifs de production en fonction des ressources à chaque saison. Axe 2 - Santé animale : gagner en autonomie et réduire le parasitisme : Identifier les périodes à risque parasitaire élevé ; Développer l'immunité des animaux aux parasites d'herbage ; Accompagner, réduire ou éliminer les parasites et autres pathogènes avec l'appui des plantes ; Monter en compétences sur le diagnostic sanitaire et les premiers soins. Axe 3 - Qualité et valorisation des produits transformés : Intégrer des levains indigènes en fromagerie pour plus de typicité et d'autonomie ; Engraisser et finir à l'herbe les animaux ; Calculer son coût de revient pour définir un prix de vente rémunérateur. En plus d'expliciter ces trois axes, le document compile les retours d’expériences des fermes.
Vocation paysan : Une histoire de persévérance
Stéphane COZON, Auteur ; Marion HAAS, AuteurIl y a deux ans, Rémi et Mathilde Colin, frère et sœur, non issus du milieu agricole, se sont installés, en biodynamie, à la ferme de Piedfroid, dans le Puy-de-Dôme (63). Ils élèvent, à l'herbe uniquement, une vingtaine de vaches allaitantes (race Aubrac) et vingt-cinq vaches laitières (races Abondance et Montbéliarde) dont ils transforment une partie du lait sur place (le surplus est collecté par une laiterie locale). Mathilde, qui s'est formée dans une école fromagère, s'occupe majoritairement de la transformation ; yaourts, faisselles et fromages blancs battus sont commercialisés en circuits courts (magasin à la ferme, AMAP, marché, point de vente de produits fermiers, tournées). Cet article retrace le parcours de ces deux éleveurs (formation, installation, aménagement du hameau, projets...).
2 installations, des vaches et des glaces à Lanvellec !
Morgane COULOMBEL, AuteurÀ la sortie de l’école, Adeline Auffret et Tudual Salliou savaient qu’ils voulaient devenir agriculteurs, mais ils ne savaient pas encore dans quelle production. Après s’être penchés sur l’élevage de lapins en plein air, ils se sont tournés vers l’élevage laitier et ont commencé par être salariés agricoles. Dans leur secteur (en Bretagne), beaucoup de fermes vendaient des produits laitiers, mais aucune ne vendait des glaces. Ces jeunes porteurs de projet voyaient également d’autres avantages à ce produit : ils appréciaient notamment la souplesse de fabrication et de stockage permise par la congélation des glaces. Ils ont participé, en 2017, à une formation « De l’idée au projet », puis, en 2018, à un stage avec la CIAP (Coopérative d’Installation en Agriculture Paysanne). Après de nombreuses visites de fermes, ils ont trouvé, en 2019, une ferme à l’abandon depuis 2 ans, à Lanvellec. Ils ont acheté le corps de ferme, les bâtiments, les deux maisons en ruines et 4 ha. Ils ont commencé par traire à la main en mars 2020, puis dans une salle de traite en septembre 2020 et ont vendu leurs premières glaces en mars 2021. Leur ferme repose sur un système herbager conduit en agriculture biologique. Leurs 20 vaches laitières pâturent sur 35 ha. Ces jeunes agriculteurs élèvent l’ensemble de leurs animaux : les veaux mâles sont engraissés et vendus en caissettes, tandis que les femelles sont gardées pour le renouvellement. Sur les 37 000 L de lait produits, 20 000 L sont vendus à Biolait, 6 000 L sont réservés aux veaux et 11 000 L sont transformés en glaces.
L'aventure du Fédou, de la bergerie à la fromagerie
Bérenger MOREL, AuteurLa fromagerie Le Fédou a vu le jour sur le Causse Méjean, en Lozère, dans les années 80. Aujourd'hui, elle collecte les laits de huit éleveurs ovins, dont quatre en agriculture biologique, et transforme les 800 000 litres collectés tous les ans en différents fromages : la gamme compte plus de vingt références. La collecte bio a été lancée il y a peu. En parallèle, l'entreprise investit pour limiter son impact environnemental : récupération d'eau de pluie, installation de panneaux photovoltaïques... Présente sur le marché local, mais aussi national et international, la fromagerie tient à préserver son côté artisanal.
Bio portrait : Une installation givrée « Obiofix » dans le 22
Elise GADESSAUD, AuteurAziliz Le Gall est gérante de la crèmerie « Anik crèmerie paysanne », fondée en 2023. En un an, elle a transformé 10 000 L de lait bio issu du GAEC Obiofix, qu'elle gère avec son conjoint Vincent Philippe. La ferme est située dans les Côtes d’Armor, avec 50 vaches Prim’Holstein. Aziliz produit des glaces, des sorbets, du skyr, du riz au lait et du beurre, qu’elle vend à la ferme ou sur des marchés.
Des brebis et des fromages au GAEC TY MOUT’
Inès JOFFET, AuteurNoëlle et Millian se sont installés sur une partie de la ferme familiale (40 ha), à Scrignac, dans le Finistère, en brebis laitières bio avec transformation à la ferme, et ils ont créé le GAEC Ty Mout’. Les parents ont quelques bœufs et des cultures de vente, tandis que la sœur, Kristel, s’est installée en céréales et meunerie. Les systèmes du GAEC et de la famille sont liés. Les agnelages ont lieu à la mi-janvier et la fromagerie ouvre en février. La production de lait se poursuit jusqu’en septembre. La moitié du lait est transformée en frais (yaourts, fromage blanc…) et le reste en tommes. La vente s’effectue sur les marchés. Les brebis pâturent 10 mois par an et sont rentrées pendant les mises-bas et le tarissement.
Circuits courts : Du paysan à l'artisan : Du lait de la ferme transformé et valorisé en circuit court
Alexandra LANNUZEL, AuteurDans le Finistère, deux élevages laitiers biologiques ont développé des partenariats avec des artisans locaux pour transformer et valoriser leur lait localement. En effet, la transformation est un métier à part entière, dans lequel tous les éleveurs ne sont pas prêts à s'investir. A Saint-Urbain, les associés du GAEC de Trévarn, certifié biologique depuis 2019, ont participé à la création d'emplois locaux via l'installation, sur leur ferme, d'une maraîchère, d'un brasseur, mais aussi d'un fromager qui transforme une partie de leur lait. Les fromages sont vendus en circuits courts (magasin à la ferme, magasins spécialisés, AMAP, restaurants...). A Guerlesquin, Céline Quéniat gère la SARL Du foin dans les sabots. Elle y transforme une partie du lait produit sur la ferme familiale de son conjoint. La création de cette SARL, indépendante du GAEC, a permis de ne pas déstabiliser l'équilibre logistique et économique de la ferme. La SARL embauche, aujourd'hui, 4 salariés et transforme le lait en yaourts, fromages blancs, crème fraîche, desserts... Dans ces deux exemples, le partenariat entre paysans et artisans vise, en particulier, le bon équilibre économique des structures (accord sur le prix du lait) et sanitaire (bonne hygiène de la traite, produit adapté aux exigences de la transformation...).
Coûts de production 2021 des ateliers caprins livreurs et fromagers en agriculture biologique
Claire-Lise FAGGION, Auteur ; Christine GUINAMARD, Auteur ; Nicole BOSSIS, Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2023Cette synthèse annuelle présente les coûts de production (en passant par les charges, les produits et la rémunération permise) et les principaux résultats technico-économiques (structure des exploitations, productivité laitière, prix du lait, consommation de concentrés et autonomie) d'élevages caprins bio suivis dans le cadre du dispositif national Inosys-Réseaux d'élevage, de socles régionaux et de la base COUPROD. Ce sont les données de 65 exploitations bio qui ont pu être mobilisées pour produire ces références, distinguées en quatre groupes : - 17 élevages de la zone Sud Méditerranée faisant de la transformation fromagère à la ferme ; - 18 élevages faisant de la transformation fromagère à la ferme dans d'autres régions ; - 23 élevages en livraison dans l'Ouest ; - et 7 élevages en livraison dans les autres régions françaises. Pour chacun de ces groupes, des comparaisons avec un échantillon d'élevages conventionnels sont proposées pour la productivité laitière (généralement moindre en AB), la valorisation du lait (généralement meilleure en AB), les coûts de production (plus élevés en AB) et la rémunération permise par le produit de l'exploitation.
Dossier : Aptitudes à la transformation fromagère des laits de foin biologiques : perspectives du projet BIOSYLF
E. BEUVIER, Auteur ; O. ROLET-RÉPÉCAUD, Auteur ; P. BARBET, Auteur ; ET AL., AuteurLa transformation fromagère peut être une source intéressante de plus-values économiques, pouvant apporter une réponse aux producteurs de lait de vache bio face à la morosité du marché. Or, si ces élevages sont très pâturants, relativement économes et autonomes, ils sont fortement dépendants des conditions de milieu et se pose alors la question de l’aptitude à la transformation fromagère des laits qu’ils produisent tout au long de l'année. Ainsi, le projet BIOSYLF (2021-2022), financé dans le cadre du programme de recherche Métabio d’INRAE, a étudié la qualité fromagère de laits de foin issus de cinq fermes bio vosgiennes, situées en plaine, ainsi que les technologies et pratiques fromagères adaptées à ces laits. Trois périodes d’intérêts pour la production ont été étudiées : le printemps (mai 2021), la fin d’été (début septembre 2021) et le plein hiver (fin janvier 2022). À chaque période, les laits ont été prélevés dans chaque ferme, à 3 reprises, à quelques jours d’intervalle, et mélangés en vue d’étudier leurs aptitudes fromagères, selon 2 technologies de fabrication : fromage à pâte pressée cuite ou non cuite et, pour chaque option, transformation avec et sans ajout d’un levain lactique réducteur. Les résultats mettent en évidence, notamment, la fabrication de fromages différents selon les saisons, un effet intéressant du levain pour accélérer l‘acidification des laits ou encore que la technique de la pâte pressée cuite permet une meilleure valorisation des laits au fil de l’année.
Dossier : Elevage caprin : Garder le cap
Frédéric RIPOCHE, AuteurDans un contexte de crise, plus que jamais, la recherche d’autonomie alimentaire, en particulier protéïque, est un point-clé en élevage caprin biologique. Le programme Cap Protéines montre, pour les systèmes caprins en AB étudiés, que ceux-ci ont, en moyenne, une meilleure autonomie protéique (80 % versus 73 % en conventionnel). Les fourrages et le pâturage doivent couvrir au maximum les besoins, comme le souligne Philippe Desmaison, conseiller à Bio Nouvelle-Aquitaine : « une prairie avec les bonnes espèces à 6 t MS/ha fournit plus d’énergie et de protéines qu’un méteil grain à 30 quintaux/hectare ». A chaque éleveur de trouver les solutions à développer, selon son environnement et ses besoins, qu’il soit livreur ou/et qu’il transforme à la ferme. Les stratégies de trois éleveurs, suivis dans Cap Protéines, sont présentées dans ce dossier. Tous maximisent le pâturage, produisent de la luzerne (pour la pâture et/ou la fauche) et du méteil grain, mais avec des pratiques adaptées à leur contexte : implantation de sainfoin, intégration croissante de la féverole dans les méteils pour Stéphanie Kaminski, éleveuse Dordogne ; mélanges prairiaux multi-espèces, orge et maïs et, en cas de besoin, irrigation possible chez Lionel Mossière, dans la Drôme ; séchage en grange, maïs et betteraves pour Christophe Favard, dans la Vienne.
Dossier : Recherche en bio : Metabio prépare le changement d’échelle
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurMetabio est un métaprogramme d’INRAE, lancé en 2020, pour 5 à 8 ans, pour explorer l’hypothèse d’une agriculture bio majoritaire en France. Il englobe plusieurs actions et projets, sur 4 grands thèmes : les conditions pour le changement d’échelle de l’AB, les ressources à mobiliser pour produire suffisamment et durablement, les produits et leurs qualités, et la coexistence systèmes bio et non bio. Un premier bilan a été fait en mars 2023 : plus d’une trentaine d’actions ont été soutenues sur des sujets très divers (potentiel des espèces de légumineuses en matière de fixation de l’azote, création d’outils numériques en maraîchage pour la reconception des systèmes, qualité des fromages en lien avec la variabilité des conditions de milieu en systèmes herbagers bovins…). Ce dossier revient plus particulièrement sur certains de ces projets, comme le projet Lapoesie sur l’évaluation des bénéfices/contraintes de la présence de lapins d’élevage au sein de vergers de pommiers bio, dont les résultats montrent : des lapins en bonne santé, des pommiers nettoyés, mais aussi des points de surveillance à avoir. Le dossier présente aussi le projet européen Ppillow pour plus de bien-être en élevages de porcs et de volailles plein air bio et bas-intrants. Piloté par INRAE, ce projet travaille sur plusieurs questions-clés pour ce type d’élevage : la génétique, les parcours, la santé, l’élevage de porcs entiers, l’ovosexage, l’éclosion à la ferme, la production de souches de volailles double fin (chair et oeufs)...
L'éco-attitude
Amandine LEDREUX, AuteurPatricia Pays et Thierry Boulic, de l'EARL du Guern, sont éleveurs de bovins lait, à Crozon (29), depuis 1996. La ferme s'étend sur 122 ha et a été convertie en bio en 2018. Thierry s'occupe du troupeau de 95 vaches, produisant 300 000 litres de lait (240 000 litres sont vendus à Agrial) et, depuis 2013, Patricia gère la transformation (60 000 litres de lait sont transformés en yaourts, fromages blancs, lait cru, lait pasteurisé et crème) et la commercialisation (GMS, restauration collective, gîtes, centres de vacances, magasin de vente à la ferme, marché hebdomadaire). Dans le but de réduire leur impact environnemental et de faire des économies, les éleveurs ont mis en place diverses solutions : rapprochement parcellaire, mise en place d'un réseau d'eau pour acheminer directement l'eau au champ, cultures permettant l'autonomie protéique et favorisant la fixation de l'azote au sol, croisement de races 3 voies, monotraite, installation d'un pré-refroidisseur de lait... Depuis 10 ans, ces ajustements et ces investissements ont porté leurs fruits : la ferme stocke aujourd'hui davantage de carbone qu'elle n'en déstocke, le temps de travail a été réduit, les vaches sont en meilleure santé et produisent un lait de meilleure qualité...