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Documents disponibles dans cette catégorie (29)


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Webinaire : Best4Soil, un réseau européen pour la préservation des sols
Charlotte BERTHELOT, Auteur ; Romane JEAN, Auteur ; Marie TORRES, AuteurBest4Soil est un projet européen qui vise à diffuser des connaissances en lien avec la santé des sols. Des rencontres nationales et internationales, mélangeant des chercheurs, des instituts techniques, des techniciens et des producteurs, sont organisées chaque année. En décembre 2020, un webinaire a regroupé des intervenants français, espagnols, chypriotes, italiens et grecs. Durant deux jours, ils ont présenté leurs expériences autour de trois thématiques : « compost », « biofumigation », « rotation des cultures, maladies telluriques et nématodes ». Les outils de transfert et de communication mis en place ont également été présentés : vidéos, fiches techniques et bases de données. Ces outils sont accessibles en ligne depuis le site internet du projet.
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Je veux un jardin tout de suite ! : Aménager son espace en partant de presque rien
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, Auteur ; Serge LAPOUGE, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020
Cet ouvrage aux nombreuses illustrations s'adresse aux débutants, qui y trouveront tous les gestes techniques, mais aussi aux jardiniers aguerris, qui y puiseront de nombreuses idées. Il intéressera toutes les personnes souhaitant restaurer un jardin peu ou pas entretenu ou celles désireuses de créer rapidement (en 3 à 6 mois) un beau jardin, par exemple après un chantier. Ce livre présente en effet : La marche à suivre pour tenir compte des contraintes du sol, du climat, préparer le terrain, le soigner, l'ensemencer... ; Un large choix de plantes faciles à réussir pour un jardin vite fleuri : annuelles, bisannuelles, bulbes, grimpantes, rosiers... ; Un focus sur les arbres, haies arbustives, arbustes : comment débroussailler, tailler, que conserver, que supprimer, quelles variétés choisir ? ; Des explications pour concevoir séparations et cheminements : allées, treillages, palissades, terrasses... ; Des techniques inspirées de la permaculture : zonage pour le plan du jardin, culture en lasagnes pour un potager rapidement productif. Le livre comprend aussi un calendrier des travaux, fournit des conseils pour amener la biodiversité au jardin (insectes, oiseaux) et suggère de nombreuses associations réussies de fleurs.
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Étudier la qualité écologique de sa ferme grâce aux plantes
Elsa EBRARD, AuteurCet article retranscrit une interview de Miguel Neau. Ce botaniste est spécialisé dans les plantes indicatrices. Il forme, depuis plus de 15 ans, des agriculteurs et des conseillers à diagnostiquer les qualités et le fonctionnement dun sol via les plantes bio-indicatrices qui poussent spontanément dessus. Ces formations, qui durent entre 3 et 5 jours, sont réalisées en partenariat avec lassociation « Vieilles Racines et Jeunes Pousses », basée dans la Creuse. Chaque journée comprend une partie théorique et une partie terrain. Pour effectuer ce diagnostic, le stagiaire sappuie sur une grille danalyse et un diagramme dinterprétation. Lobjectif final est quil en déduise les pratiques quil peut améliorer.
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Occitanie : Sous les noyers, le thym
Laurence DURAND, AuteurDans lHérault, Jérôme Feracci et ses deux filles ont choisi de continuer à diversifier les productions de leur domaine en se tournant vers lagroforesterie. Le Domaine de Perdiguier produisait initialement du vin, des semences pour les grandes cultures... Sur une de ses parcelles (25 ha), il accueille maintenant des plantes aromatiques bio cultivées sous des noyers. Ce projet, en partie financé par lUnion Européenne, lÉtat et la Région, sest traduit par une plantation monospécifique de 1800 noyers hybrides en lignes espacées de 16 mètres. Entre ces lignes, 6 ha de thym bio et 6 ha dorigan bio sont cultivés. Une partie de ces plantes aromatiques est vendue en vert et lautre est distillée à la distillerie coopérative intercommunale de Murvielles-Béziers. Les impacts positifs sont nombreux sur le domaine : une plus-value paysagère (notamment profitable pour son activité oenotouristique), une amélioration de la biodiversité et de la qualité du sol avec une augmentation de la matière organique et une diminution de lérosion.
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5 tests simples pour évaluer son sol : slip - slake - thé - bêche - pot de barber
Le sol est la base de la production agricole. Dans cette vidéo, Sandie MASSON (Agridea) présente cinq outils de diagnostic du sol qui sont à la fois simples et rapides pour l'agriculteur : La méthode du slip ; le slake-test ; la méthode des thés verts et rooibos ; le pot barber ; le test à la bêche. Toutes ces méthodes sont réalisables par tous et permettent d'observer et de comprendre le fonctionnement de son sol et son fonctionnement. Chaque méthode apporte des réponses dans un domaine précis. Certains tests démontreront la présence des auxiliaires de culture alors que d'autres estimeront plutôt la qualité de la dégradation de la matière organique et la vie du sol. In fine, l'ensemble de ces tests permettent de signaler une anomalie dans le fonctionnement de son sol ou encore de pouvoir se comparer entre voisins ou dans un groupe d'échanges afin d'améliorer ses connaissances et de favoriser la vie du sol.
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Comprendre son sol pour raisonner la fertilisation
Véronique BARGAIN, AuteurIl est essentiel de connaître le fonctionnement de son sol et son état structural pour raisonner sa fertilisation. Cest pour cette raison que Jean-Pierre Scherer, pédologue et formateur, est intervenu lors d'une journée technique dans le cadre du groupe Dephy pomme de Poitou-Charentes. Selon lui, une analyse de sol est intéressante mais insuffisante pour raisonner la fertilisation : il faut connaître la structure de son sol pour pouvoir réfléchir aux apports. Après avoir décrit le processus de pédogénèse (formation dun sol), Jean-Pierre Scherer détaille comment le sol peut évoluer sur le long terme en fonction du climat et des pratiques. Il explique également lactivité des micro-organismes à léchelle dune année (minéralisation au printemps et humification à lautomne) et les répercussions que cela peut avoir sur les caractéristiques dun sol. Il décrit ensuite comment raisonner les apports suivant la capacité de fixation dun sol et les troubles que peuvent engendrer certaines carences dans son fonctionnement.
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Des couverts végétaux pour fertiliser les noyers
Isabelle BRENGUIER, AuteurPierre Berger et Olivier Gamet sont deux nuciculteurs conventionnels basés en Isère. Ils font partie des pionniers à avoir implanté des couverts végétaux pour fertiliser leurs noyers et améliorer la structure du sol. Afin daméliorer leffet du couvert, ils réalisent des expérimentations à léchelle de leurs exploitations et veillent à ne pas tirer de conclusions trop hâtives en effectuant leurs tests sur des parcelles aux conditions pédoclimatiques différentes. Ils ont tous deux commencé à implanter des couverts pour la même raison : le tassement de leur sol. Pour Karim Riman, agro-écologue, cest aussi un bon moyen de lutter contre lérosion et le lessivage des sols. Les deux nuciculteurs sèment en semis-direct après la récolte des noix (les feuilles tombées à terre sont préalablement broyées). En 2017, le mélange testé par Pierre Berger était composé de trois variétés de féverole, deux de pois, de vesce, de seigle, davoine, de colza, de radis chinois et de radis fourrager. Avoir plusieurs variétés dune même espèce lui permet didentifier les plus adaptées. Le couvert reste jusquà mi-mai, puis il est broyé et laissé sur place. Pierre Berger effectue un apport complémentaire de 20 à 30 unités dazote. Pour lui, le plus dur est de choisir le bon moment pour implanter le couvert.
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J3C-Agri, spécialiste en macérations de plantes : Renforcer le végétal ; Permaculture et purins de plantes : "Des récoltes boostées sur des sols vivants"
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCréée en 1999, la société J3C-Agri propose aux agriculteurs, biologiques et conventionnels, des purins de plantes - ortie, prêle, consoude, fougère - pour la protection de leurs cultures. Jean-Claude Chevalard, fondateur de J3C-Agri et expert de ces macérations, présente, dans cet article, quelques exemples d'utilisations, en grandes cultures, maraîchage, petits fruits, et aussi en application sur des semences. Dans une deuxième partie, Irène et David Gasnier, maraîchers-permaculteurs en Loire-Atlantique, présentent leur système. En bio depuis 1985, leurs sols ne cessaient pourtant de s'appauvrir. Ils ont donc fait le choix de la permaculture en 2012 et augmentent depuis leur utilisation de purins de plantes.
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3ème édition Rencontres viticoles d'Aquitaine : Des débats interactifs au Cur de lactualité vitivinicole
Maxime CHRISTEN, Auteur ; Elodie MARDINE, Auteur ; Nicolas AVELINE, Auteur ; ET AL., Auteur | BORDEAUX CEDEX (17 Cours Xavier Arnozan, CS 71 305, 33 082, FRANCE) : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE LA GIRONDE | 2014Le Vinopôle Bordeaux-Aquitaine est un pôle menant des expérimentations afin d'améliorer la compétitivité de la filière viticole grâce à l'innovation. Ce dossier présente les travaux des trois tables rondes s'étant déroulées lors des rencontres viticoles d'Aquitaine. La première cherche à concilier compétitivité et respect de l'environnement grâce à une gestion durable du sol et de la biodiversité, l'acquisition de références en viticulture biologique et la réduction des intrants. La seconde table ronde porte sur les maladies de la vigne et du bois. La troisième concerne les pratiques nologiques, en particulier la réduction de l'usage des sulfites.
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Choisir entre rendement et qualité
Hugues DOCHE, AuteurHugues Doche est agriculteur en biodynamie en Dordogne. Il explique comment sa réflexion a évolué, grâce à la pratique, et grâce aux idées nouvelles impulsées par Alex Podolinsky, Australien. La formulation de la « loi de l'humus » par Pfeiffer, par exemple, a complètement modifié sa compréhension concernant le mode de nutrition de la plante : c'est dans l'humus seul, et plus particulièrement dans ce que Pfeiffer appelle "humus neutre colloïdal", que la plante peut épanouir sa "nature propre". Ce type d'humus ne peut se créer que si les conditions de vie du sol sont réunies : eau sans excès (drainage), air, chaleur. L'auteur apporte un certain nombre d'éclairages : loi de l'humus, solution colloïdale, transpiration et photosynthèse, systèmes racinaires, dégradation/organisation Clé de voûte d'un ensemble de pratiques permettant la constitution rapide d'humus en abondance et jusqu'en profondeur, la biodynamie offre aussi, pour l'auteur, la possibilité de construire, pour tous les types de production, une "nouvelle sagesse paysanne".
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Dossier : La vie des sols
Jean-Marie POILVET, Auteur ; Jean-François VIAN, Auteur ; Joséphine PEIGNÉ, Auteur ; ET AL., Auteur- DOrmance, RÉmanence, MIcro-organisme, FAçonner, quelle clé de SOL ? : l'article, introductif, rappelle, à partir de trois exemples concrets, qu'il n'est malheureusement pas rare de voir à quel point on peut sous-estimer la valeur d'un sol et son potentiel agronomique, et entraîner ainsi une perte majeure que les générations futures mettront des années à reconstituer et qu'il est urgent de changer les pratiques pour un équilibre durable du sol ; - La biodiversité des sols : le sol est un écosystème complexe où règne une immense diversité d'organismes qui interagissent et qu'il est nécessaire d'entretenir par des pratiques agricoles favorables ; - La méthode Hérody : une approche du sol qui tient compte de trois domaines influençant directement le fonctionnement des sols, à savoir la géologie, la pédologie et l'agronomie, avec pour objectifs de pérenniser des exploitations non-polluantes et de fournir à l'agriculteur la plus grande autonomie possible dans ses décisions et dans ses pratiques ; - Lorsque les plantes nous racontent une histoire : le principe de la dormance des graines, les conditions de levée de dormance d'une espèce en particulier sont à la base de la théorie des plantes bio-indicatrices, laquelle offre, entre autres, un ensemble de repères pour réaliser un diagnostic de sol ; - Un peu de théorie ! : le sol est un milieu triphasique, avec une partie liquide, une partie solide et une partie gazeuse, chacune pouvant, si les conditions sont réunies, jouer son rôle dans l'activité microbienne ; - Les bactériosols : Rémy Gicquel (Morbihan) découvre en 2004 le concept SOBAC, basé sur un ensemencement en bactéries d'un compost végétal dans le but d'améliorer la constitution de l'humus stable dans le sol, puis il se convertit en bio deux ans plus tard ; - L'amendement calcique : témoignage de Paul-Gildas Dreno (Morbihan).
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Gérer sainement la matière organique (Première partie)
Vincent GOBBE, AuteurSi nous continuons à cultiver comme durant les 50 dernières années, rappelle l'auteur, la désertification des terres est inexorable. Pour changer cela, il estime qu'il est urgent de prendre de bonnes habitudes vis-à-vis de la gestion de la matière organique. Ainsi l'auteur explique la nature de l'humus, sa formation, en incluant des préconisations pour recycler chez soi les matières organiques. Un important développement est consacré à la question de la gestion des pelouses : comment créer une "pelouse écologique", quels en sont les principes de base, comment préparer le sol, choisir les plantes, procéder à l'entretien... La maîtrise d'un sol sain passera par une bonne connaissance des différents types de sols, ainsi que des composantes qui contribuent à en former l'équilibre.
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Le charbon végétal au secours des sols
Claudine GALBRUN, AuteurL'apport de charbon végétal pour améliorer la qualité des sols présenterait certains avantages et il est aujourd'hui testé dans quinze vignobles européens. C'est Hans-Peter Schmidt, de l'institut suisse Delinat, qui a refait parler de cette pratique vieille de 3000 ans. Outre sa capacité de restructuration du sol, il permettrait également de limiter l'irrigation (fort pouvoir de rétention d'eau) et de retenir les éléments nutritifs du sol. Son efficacité est accrue si il est utilisé après avoir été activé biologiquement, en le mélangeant à du compost, du fumier ou du lisier dont il retiendra les éléments, évitant ainsi leur lessivage. La dose apportée et la fréquence des apports dépendront de l'objectif visé : régénérer le sol (dose importante mais unique pour plusieurs années) ou jouer sur la nutrition et donc la qualité de la vigne (dose faible à renouveler tous les ans). La mise en place d'un enherbement entre les vignes en complément de l'apport de charbon permet d'augmenter d'autant plus la teneur en humus du sol. Depuis cinq ans, l'institut Delinat teste, sur son domaine expérimental, les propriétés du charbon végétal, et observe des teneurs en azote foliaire et en polyphénols plus importantes sur les vignes ayant reçu du charbon végétal.
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Organic viticulture and soil quality : A long-term study in Southern France
Patrice COLL, Auteur ; Edith LE CADRE, Auteur ; Eric BLANCHART, Auteur ; ET AL., AuteurParmi les viticulteurs français, les conversions à l'agriculture biologique sont nombreuses. Celles-ci entraînent des modifications importantes dans les pratiques de cultures : fertilisation organique, augmentation du travail du sol, abandon des pesticides chimiques. Dans cette étude, menée dans le Languedoc-Roussillon, les auteurs ont cherché à évaluer les effets à long terme du mode de production biologique sur la qualité du sol. Pour cela, les paramètres physiques, chimiques et biologiques des sols de parcelles conventionnelles et de parcelles converties à l'AB depuis 7, 11 ou 17 ans ont été mesurés. Les résultats montrent que d'une part les pratiques de l'agriculture biologique conduisent à une augmentation de la teneur en matière organique, de la teneur en potassium, de la biomasse microbienne du sol, et des nématodes phytophages et fongivores. D'autre part, elles entraînent une plus forte compaction des sols, une diminution de la densité des vers de terre endogés, et elles n'engendrent pas d'évolution de la chaîne trophique des sols. Cette étude a également mis en avant la difficulté de montrer les effets de l'agriculture biologique sur la qualité des sols dans le contexte pédoclimatique étudié et avec une grande diversité de pratiques.
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La traction animale dans les vignes
Valérie THERRIEN, Auteur ; Claude SANDILLON, AuteurLe tassement du sol est un problème majeur de la viticulture contemporaine (réduction de la capacité d'absorption de l'eau et des nutriments, diminution des échanges gazeux). Il a pour conséquence la fragilisation des plantes et parfois aussi l'érosion des sols. Certaines techniques pratiquées en agriculture biologique permettent d'améliorer les propriétés physiques du sol (aération, enfouissement de matières organiques, enherbement ). L'association PROMMATA (PROmotion d'un Machinisme Moderne Agricole à Traction Animale) a pour objet de réhabiliter les animaux de trait dans les activités de l'espace rural, et de proposer un matériel moderne adapté. La traction animale permet de réduire le compactage : l'attelage est moins lourd que les engins motorisés et ne produit pas de vibrations. Par ailleurs, le cheval produit de la matière organique qui peut être apportée au sol sous forme de fumier composté. PROMMATA a mis au point le porte-outils Matavigne, conçu pour les rangs de plus de 1,3 mètres. Un autre porte-outils, utilisé en maraîchage, est en cours de test sur vigne. La palette d'outils disponibles permet de répondre à tous types de configuration de terrain (présence de cailloux, pente, espacement des rangs, âge des ceps ). Le porte-outils est également équipé d'un buttoir pour travailler près du cep. Ce travail de précision nécessite néanmoins une bonne maîtrise du meneur et un animal à pas lent et régulier ! Malgré les bons résultats, il faut compter plusieurs années pour observer une amélioration de la structure des sols qui ont été compactés.