Thésaurus
> AGROALIMENTAIRE > QUALITE DU PRODUIT > SIGNE DE QUALITE > LABEL > LABEL ROUGE
LABEL ROUGESynonyme(s)LR |
Documents disponibles dans cette catégorie (68)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Démarches et signes de qualité Partie 2 : Perception par les consommateurs
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2023En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, de nouvelles démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (HVE, nutri-score, mentions, labels...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension et l'intérêt des consommateurs pour de nouvelles démarches, en comparaison avec les références connues (AB, Label Rouge...), alors que ces nouvelles démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document, qui fait la synthèse de la seconde phase de cette étude, met en évidence l'intérêt limité des consommateurs pour de nouveaux signes ou labels et apporte notamment des éclairages sur les attentes des consommateurs français en matière de traçabilité et sur leur confiance dans les fruits et légumes français.
Label Rouge, bio et IGP au Gaec du Caïre
Justine BONNERY, AuteurLe Gaec du Caïre est situé à 1 500 mètres daltitude, dans les Hautes-Alpes. Cet élevage est géré par Florence et Jean-Michel Martin. Ils produisent, depuis de nombreuses années, des agneaux Label Rouge et IGP de Sisteron. Ces derniers ont aussi souhaité passer en bio, en 2019. Les agneaux sont donc tous élevés dans le respect du cahier des charges bio, et lalimentation (bio) est également conforme aux exigences du Label Rouge. Concernant la commercialisation, les éleveurs jonglent, ainsi, entre la filière bio et la filière Label Rouge, favorisant celle de ces deux filières qui est la plus rémunératrice (lannée passée, ils ont exclusivement vendu en Label Rouge). Ils réalisent aussi un peu de vente directe, via un système de casiers. Florence et Jean-Michel Martin produisent entre 500 et 600 agneaux par an, issus du croisement brebis mérinos dArles et bélier Île-de-France. Ils achètent une centaine dagnelles de renouvellement, chaque année. Leur système de production repose sur quatre périodes dagnelages : mars-avril, juin, septembre et décembre.
Thym et herbes de Provence en GMS
Julien ZANATTA, AuteurCet article présente les données Circana (ex-IRI) relatives à l'évolution des ventes (volume et valeur) de thym et d'herbes de Provence en conventionnel, bio, IGP et Label Rouge) en grandes et moyennes surfaces, en France, de 2018 à 2022.
Démarches et signes de qualité : Quelle en est la perception par les consommateurs ?
Catherine BAROS, Auteur ; Catherine GLEMOT, Auteur ; Cathy ECKERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (97 Boulevard Pereire, 75 017, FRANCE) : CTIFL (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes) | 2022En 2021/2022, une étude du CTIFL a été consacrée à la perception, par les consommateurs français, des démarches qualité et certification de loffre en fruits et légumes frais (SIQO, Equitable, HVE, sans pesticides...). Cette étude avait pour objectif dévaluer le degré de compréhension des consommateurs, alors que ces démarches sont encore peu, voire pas, valorisées auprès du public. Ce document constitue la synthèse de la première phase. Il se compose dun bref descriptif de loffre existante et dun résumé des informations disponibles sur la demande.
Dossier du mois : Commerce alimentaire : Des chemins tortueux jusquà notre assiette
Elsa CASALEGNO, Auteur ; Elisa OUDIN, AuteurLa guerre en Ukraine a mis en évidence la forte prédominance de quelques grands groupes sur le commerce alimentaire mondial et les faiblesses de ce système. Limpact de cette guerre tient au fait que les belligérants sont des fournisseurs majeurs de blé, d'orge, de tournesol et de maïs. Sajoutent à cela les conséquences de ce conflit sur le coût des énergies. Ceci amène à une flambée des prix et à des risques de pénuries, dautant plus que le commerce alimentaire est devenu mondial. Dans ce système, les denrées, devenues sources de spéculation, font des kilomètres à travers la planète avant darriver par cargos géants dans nos ports, puis dans nos assiettes. Connaître lorigine des produits que lon consomme devient souvent quasi impossible, surtout avec un étiquetage aux mentions obligatoires très parcellaires. Le but ? Tirer les prix vers le bas et répondre aux demandes de lagroalimentaire et de la grande distribution qui veulent des produits standardisés et peu chers. Ce système, opaque, est aussi plus à risques en termes de fraudes. En plus de présenter les coulisses du marché mondial des denrées alimentaires, ce dossier fait des focus sur certains produits de base comme le blé ; les huiles de tournesol, de colza, de palme ; le poulet ; le sucre ; la viande de buf ; le lait ; les tomates fraîches ; le cacao et le café : origine, traçabilité, qualité selon lexistence de signes de qualité ou non, part de production et de consommation en France, risque de pénurie ou dinflation suite à la guerre ou au changement climatique . Pour faire face à ces risques de chocs, la souveraineté alimentaire devient un enjeu majeur. Certains présentent alors le productivisme agricole comme la solution, quitte à faire fi des questions environnementales ou de santé. Dautres dénoncent le lobbying de lagrochimie qui cherche à « instrumentaliser la guerre » à son bénéfice. Stocker, réguler pour sadapter aux crises, réduire les importations, favoriser les filières plus modestes, mieux tracées et rémunérant mieux les producteurs sont les moteurs dune autre approche, basée sur une résilience alimentaire réfléchie à léchelle des territoires, à partir daliments locaux diversifiés.
Mieux valoriser ses ovins viande : « Le premier levier : maîtriser la consommation de concentré » ; Au Gaec Ty Mad'Bio, des agneaux toute l'année ; Ovins viande - Témoignages : Gaec du Caïre : quatre périodes d'agnelage
Frédéric RIPOCHE, AuteurComment mieux valoriser les agneaux issus de troupeaux allaitants biologiques, avec une demande, du consommateur ou des filières, qui s'étale toute lannée, avec néanmoins certaines périodes-clés, comme Pâques, alors que cest une production plutôt saisonnée, avec un pic de vente à lautomne ? Cest sur cette question que travaille le projet Casdar en cours, Revabio, avec comme clé dentrée la complémentarité, entre bassins de production ou entre types de systèmes. Ainsi, le nord de la France a plutôt tendance à commercialiser ses agneaux au cours du second semestre et le sud plutôt au cours du premier. Or, pour répondre à la demande de produits plus locaux, il existe un intérêt à développer la complémentarité entre systèmes au sein dun même bassin. Aussi, dans Revabio, sont étudiés les divers leviers mobilisés dans les fermes, comme la contre-saison (agnelage dautomne pour les races qui dessaisonnent), lavance de saison ou encore le report (des agneaux nés au printemps pour être vendus au printemps suivant). Deux éleveurs témoignent de leurs pratiques, lun en Loire-Atlantique qui a notamment recours au report, dans une logique darticuler filière longue et vente directe, et l'autre en Hautes-Alpes, qui dessaisonne avec quatre périodes dagnelage sur lannée. Dans tous les cas, produire tout au long de lannée sous-entend un surcoût. Les premiers résultats de Revabio, à confirmer, montreraient que ce surcoût serait de lordre de 5 euros par kilogramme de carcasse. Ainsi, maîtriser les coûts de production est un élément-clé avec, en premier lieu, la maîtrise de la consommation de concentrés. Optimiser la valorisation de lherbe, en particulier via le pâturage, est aussi un point majeur.
Viande bio et bien-être animal
Anne DENIS, AuteurLe respect du bien-être animal dans les élevages est une préoccupation de plus en plus importante pour les consommateurs. A travers cet article, l'auteur apporte quelques éclairages, illustrés par des comparaisons sur les conditions d'élevage des poulets, des cochons et des bovins dans les élevages conventionnels et sous les labels Agriculture Biologique ou Label Rouge avec les mentions "plein air" et "en liberté". Pour l'auteur, les productions "standards" ou "sous certification de conformité" s'apparentent à de la maltraitance (claustration, surpopulation...). En revanche, les exigences des labels permettent d'améliorer grandement la vie des animaux. Toutefois, que ce soit pour le label Agriculture Biologique ou le Label Rouge, des améliorations sont encore possibles, même si le respect du bien-être animal est déjà bien pris en compte.
Etude de démarches de durabilité dans le domaine alimentaire : Rapport d'analyse transverse
Christophe ALLIOT, Auteur ; Marion FEIGE-MULLER, Auteur ; Delphine MC ADAMS-MARIN, Auteur ; ET AL., Auteur | LE PRÉ-SAINT-GERVAIS (35/37 Rue Baudin, 93 310, FRANCE) : WWF FRANCE | 2021Depuis plusieurs années, les démarches de durabilité alimentaire se sont multipliées : labels, certifications, marques privées, démarches de progrès... Si cette multiplication a pu générer un manque de lisibilité pour les consommateurs, elle a également amené les pouvoirs publics à mettre en place des politiques de soutien favorisant certaines de ces démarches. Forts du constat qu'il nexiste pas, à lheure actuelle, détude analysant de façon systémique les impacts sociaux, économiques et environnementaux engendrés par les différentes démarches de durabilité alimentaire, les auteurs ont souhaité répondre à ce besoin, afin d'éclairer les consommateurs et les décideurs politiques. A partir d'une grille de durabilité comportant 14 problématiques (7 associées aux limites écologiques de la planète et 7 associées aux droits fondamentaux des personnes), 11 démarches françaises de durabilité alimentaire ont été étudiées : Agriculture biologique, Bio Equitable en France, Demeter, Nature & Progrès, Agri Confiance, Zéro Résidu de Pesticides, Haute Valeur Environnementale, Bleu-Blanc-Cur (filière bovine et filière porc-volaille), Appellation dOrigine Protégée (filière Comté et Cantal), Label Rouge (filière volaille de chair et filière porcine), Cest qui le Patron ? (filière lait liquide et filière jus de pomme). Pour chacune de ces démarches, les impacts environnementaux et socio-économiques sont analysés. Les auteurs énoncent ensuite des recommandations visant à attirer l'attention des politiques publiques sur des démarches dont les impacts réels ne sont pas à la hauteur des intentions affichées, au vu des résultats de l'étude. L'utilité de disposer d'une grille d'indicateurs et d'analyse de la durabilité des démarches alimentaires est soulignée, tant pour les acteurs à l'origine des démarches alimentaires, pour les acteurs économiques (opérateurs de l'industrie agroalimentaire, de la restauration collective, etc.), que pour les décideurs publics.
Fiches Aides à l'AB
La FRAB AURA, Fédération Régionale des Agriculteurs Bio en Auvergne-Rhône-Alpes, a édité, en avril 2019, 4 fiches synthétiques sur les aides à l'agriculture biologique : - Soutien à la certification en agriculture biologique ; - Crédit d'impôt en faveur de l'agriculture biologique (CI-Bio) ; - Aides "Conversion" et "Maintien" à l'agriculture biologique ; - Aide aux veaux sous la mère et aux veaux bio (VSLM). Y sont notamment abordés : Quand et comment faire sa demande ? ; Bénéficiaires ; Critères d'éligibilité ; Engagements à respecter ; Montant de l'aide.
Compétitivité hors coût des exploitations agricoles françaises (projet DIFFERENCIATION)
Philippe JEANNEAUX, Auteur ; Hélène BLASQUIET-REVOL, Auteur ; Mélisande GILLOT, Auteur | LEMPDES (89 Avenue de l'Europe, CS 82212, 63 370, FRANCE) : VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont | 2018Ce document a été réalisé dans le cadre de lappel à projets de recherche « Comprendre et renforcer les compétitivités agricoles, agroalimentaires et forestières », lancé en 2016 par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Il présente les résultats du projet de recherche DIFFERENCIATION portant sur l'intérêt, pour les exploitations agricoles, d'adhérer à des signes de qualité et d'origine pour différencier leurs produits et renforcer leur compétitivité. Quels sont les déterminants de cette meilleure compétitivité ? Sur quels leviers les efforts devraient-ils porter pour améliorer et/ou renforcer cette compétitivité ? Pour traiter ces questions, les effets propres de 3 signes de qualité sont analysés : Appellation dorigine protégée (AOP), Label Rouge (LR) et Agriculture Biologique (AB). Pour chacun de ces trois signes de qualité, ont été étudiées les productions suivantes : Pour les AOP : bovin lait, arboriculture, viticulture ; Pour le Label Rouge : aviculture et ovin viande ; Pour lAgriculture Biologique : viticulture, ovin viande, bovin lait, aviculture. Lobjectif était dévaluer lévolution de la compétitivité hors coût de certaines exploitations agricoles françaises entre 2010 et 2015 et didentifier les leviers institutionnels, organisationnels et managériaux à luvre dans cette évolution. La réussite dune politique de différenciation par la qualité est conditionnée par divers facteurs, notamment institutionnels.
Observatoire technico-économique : Poules pondeuses avec parcours
AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRE D'AGRICULTURE DEUX-SÈVRES, Auteur | RENNES CEDEX (Chambre Régionale d'Agriculture de Bretagne - Rond-point Maurice Le Lannou - ZAC Atalante-Champeaux, CS 74223, 35 042, FRANCE) : AGRICULTURES & TERRITOIRES - CHAMBRES D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2018Douze élevages de poules pondeuses en plein air, six en Label rouge et treize en AB, tous issus du Grand Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Deux-Sèvres), ont été enquêtés avec recueil dindicateurs sur des lots mis en réforme entre 2016 et mi-2017 (ex. : durée des lots, poids moyens des ufs, charges opérationnelles et fixes, solde disponible). Les principaux résultats technico-économiques obtenus sont repris dans des tableaux, accompagnés dune analyse intégrant une comparaison entre types de production (plein air, Label rouge, AB) ou avec des données recueillies antérieurement, mais à échantillon non constant. Parmi les résultats, on peut retenir une dégradation des marges en bio, dans le cadre de cet échantillon, liée à des performances techniques parfois dégradées (ex. : baisse du poids moyen des ufs de 1.2 % ou encore augmentation de 7.1% de la consommation daliment en kg/poule/lot par rapport à 2014). Les charges opérationnelles savèrent aussi plus élevées en AB, en lien avec des frais de main duvre temporaire plus importants que dans les autres productions observées. Cependant, il existe sur ce critère une très forte variabilité entre élevages biologiques, point qui sobserve aussi sur plusieurs indicateurs. En AB, les annuités sont aussi globalement plus élevées, notamment en lien avec des bâtiments construits ou rénovés de façon plus récente, et les coûts supérieurs, notamment par rapport au Label rouge. Au final, le solde disponible en AB se dégrade par rapport à 2014 (4.97 euros/poule/an versus 5.45), alors quil augmente sur la période pour les deux autres productions.
Le poulet de Janzé se met au bio
Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, AuteurCoopérative bretonne de volailles Label Rouge, le groupement d'éleveurs Les Fermiers de Janzé a lancé, en 2018, une gamme bio. Pour un démarrage prudent, seuls 7 des 170 aviculteurs qui travaillent avec la coopérative participent, dans un premier temps, à ce nouveau projet. L'objectif est de produire 4000 poulets/semaine, un chiffre qui devrait doubler en 2019. Ces poulets bio seront distribués en RHD et en grande distribution (au rayon trad).
Les parcours arborés en volailles
Les parcours arborés sont obligatoires dans le cahier des charges des Fermiers de Loué, que ce soit en Label rouge ou en AB. La démarche de plantation est une pratique ancienne pour Loué et relève actuellement d'un critère de qualité. Le cahier des charges de Loué impose au minimum 30 arbres sur le parcours et des haies autour de ce dernier et autour des bâtiments. Ceci est bénéfique aux volailles, qui valorisent au mieux le parcours, doù un meilleur bien-être des animaux et, de fait, une meilleure qualité des produits. En plus dexposer la démarche des Fermiers de Loué (types de plantation, essences utilisées, accompagnement, parrainage entre éleveurs ), cet article présente diverses ressources consultables en ligne sur les parcours arborés en volailles, dont certaines issues du projet CasDar 2011-2014 « Parcours Volailles ».
Saumons fumés : Les labellisés créent la surprise
Marie-Noëlle DELABY, Auteur ; Claire GARNIER, AuteurL'UFC-Que Choisir a analysé 23 saumons fumés : 6 sauvages et 17 d'élevage. Si tous contiennent des traces de dioxine, PCB et métaux lourds, les poissons Label rouge et bio sont parmi ceux qui présentent les plus forts taux de contamination. Cela s'expliquerait par le fait que, dans ces élevages labellisés, 50 % de l'alimentation des saumons est d'origine marine, notamment des farines et huiles de poissons. Ainsi, ce régime se rapproche de l'alimentation naturelle de ces poissons carnassiers. En élevage conventionnel, les ressources d'origine végétale, moins coûteuses, sont privilégiées. Or, les poissons utilisés pour nourrir les saumons d'élevage sont des poissons gras, qui accumulent les contaminants environnementaux, et ce d'autant plus dans les farines et huiles issues de leur transformation. En encart, la question de l'importation de saumon OGM suite à la mise en place du Ceta (accord de libre-échange entre la France et le Canada) est posée. Un autre encart aborde l'élevage d'insectes pour nourrir les poissons.
Le niveau de confiance des consommateurs à l'égard des logos alimentaires
Florence HUMBERT, Auteur ; Sandrine GIROLLET, AuteurAfin de mieux comprendre les perceptions et les attentes des consommateurs concernant les labels alimentaires, une enquête a été conduite auprès d'un panel représentatif des consommateurs français. D'une façon générale, l'enquête montre un vif intérêt de la part des consommateurs pour ce sujet. Selon les auteurs, il existe un manque de lisibilité dans les garanties apportées par les AOP et les AOC. Si la plupart des logos visuels des labels sont familiers aux Français, leur signification n'est cependant pas évidente. Selon l'enquête, le Label Rouge et le label AB, ainsi que les garanties qu'ils offrent, sont les plus connus, mais seulement 58 % des répondants à l'enquête savent ce que recouvre l'AOC/AOP et 58 % font plus confiance à des produits sans appellation issus de la filière courte qu'à des produits AOC/AOP achetés en grandes surfaces ou en commerces traditionnels. Cela traduit, selon les auteurs, un manque de compréhension de ce que sont réellement ces produits. De plus, les AOC ne sont pas spontanément associés à une qualité supérieure ni au respect de l'environnement.
Poules avec parcours : le bio tire son épingle du jeu
Rozenn MAIRET, AuteurUne enquête sur les résultats 2014 de 34 lots de poules pondeuses, issus de 27 élevages de Bretagne, des Pays-de-la-Loire et des Deux-Sèvres, a été réalisée autour de trois filières : label rouge, plein air et agriculture biologique. Dans chacune de ces filières, les poules ont accès à des parcours extérieurs. Les principaux résultats technico-économiques sont présentés dans cet article. Dans un contexte où les ufs issus de ces filières sont recherchés par les consommateurs, les systèmes bio maintiennent de bons résultats, mais les filières label rouge et plein air connaissent plus de difficultés, notamment d'un point de vue économique (augmentation des charges).
Aménagements agroforestiers dans les parcours à volailles de chair
Sophie LUBAC, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Sylvie DARTOIS, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2015En élevages biologique et label rouge de volailles de chair, les parcours sont des éléments essentiels. Afin de caractériser les aménagements mis en place, le projet Casdar Parcours a réalisé une enquête auprès des éleveurs concernés dans les grands bassins de production français. Ainsi, une grande diversité de conceptions a pu être mise en évidence. Celles-ci peuvent associer des haies basses, des bosquets, des haies périphériques, des arbres alignés ou isolés Si la dimension productive, pour le bois, les fruits, etc., de ces aménagements est encore peu exploitée, les éleveurs sont très satisfaits de l'impact positif de tels parcours sur le bien-être animal et leur cadre de travail. Une typologie a permis de décrire sept types d'organisations.
Aménagements des parcours de poulets Label Rouge et Biologiques
Sophie LUBAC, Auteur ; Antoine ROINSARD, Auteur ; Sylvie DARTOIS, Auteur ; ET AL., AuteurLes parcours en production de volailles sous signe de qualité ne sont pas toujours explorés de manière optimale et sont gérés de façon très différente selon les élevages. L'amélioration de leur gestion est un enjeu agro-écologique, notamment parce qu'elle permet une meilleure répartition des déjections et procure parfois un revenu complémentaire : bois d'uvre, fruits. La Chambre d'agriculture de la Sarthe a organisé une enquête auprès de 98 éleveurs répartis dans sept régions différentes dans l'objectif de recueillir et d'analyser les pratiques de gestion des parcours. L'article présente les résultats concernant les types de poulaillers, les espèces de ligneux implantés sur les parcours, les méthodes de taille et l'organisation du couvert. Une typologie des aménagements de parcours est établie et des indications sont données pour maximiser l'exploration par les volailles, par exemple alterner les zones claires et ombragées par des arbres dans un rayon de 10 à 15 mètres autour du poulailler.
SICABA Bourbon l'Archambault (Allier) : Le premier Label Rouge buf en France a 40 ans
M. BALLAN, AuteurLa Sicaba est une SCIC depuis 1963. Créée à l'initiative d'éleveurs désireux d'assurer la survie de leur abattoir, elle a conservé ses valeurs de qualité et de terroir. En choisissant de travailler en Label Rouge, puis en bio depuis 1992, la Sicaba valorise les élevages traditionnels à dominante herbagère et a conquis des parts de marché. Le Label Rouge Charolais du Bourbonnais a été créé en 1974, il fête donc ses 40 ans et compte désormais 124 éleveurs. Spécialisée en buf et agneau, la capacité de production de l'entreprise va atteindre 10 000 tonnes/an. Les principaux débouchés sont les boucheries artisanales.
CasDAR Parcours de volailles : Comment valoriser les services agroécologiques des parcours ?
Camille BERAL, AuteurL'intégration de parcours en élevage de volailles offre divers services : bien-être pour les animaux, confort de l'éleveur, plus-value économique (par le bois, les fruits ou encore l'apport d'un complément alimentaire pour les animaux), intégration paysagère, bonne image de l'élevage Cependant, diverses questions se posent, comme l'accumulation des déjections, le parasitisme, les prédateurs, le type d'aménagement Un projet CasDAR est en cours, « Parcours de volailles », pour apporter des réponses et des références à ces questions. Quels arbres planter ? Comment ? Quel couvert herbacé ? Quels impacts économiques, sanitaires ou environnementaux ? Comment communiquer sur ce point ? Autant de sujets qui sont abordés dans ce projet multipartenaire associant des acteurs de la recherche, du développement et de l'enseignement.
Dossier : Aviculture biologique
ALTERNATIVES BIO, AuteurLa France est le 1er pays européen producteur d'ufs biologiques et également le 1er producteur de volailles de chair biologiques. En France, entre 2008 et 2011, le nombre de poules pondeuses biologiques a augmenté de 140 %, avec une forte progression en 2011 (1 poule sur 15 est certifiée AB), et le nombre de poulets de chair biologiques a augmenté de 60 % (1 % du cheptel certifié AB). La région Rhône-Alpes se trouve en 2ème position en nombre d'élevages de poules pondeuses bio et en 5ème position pour le nombre d'élevages de poulets de chair bio et l'effectif de ces élevages a doublé en quatre ans. Actuellement, en Rhône-Alpes, près de 822 000 volailles biologiques - poules pondeuses et volailles de chair confondues - sont élevées par 190 exploitations agricoles. Plusieurs articles composent le dossier : - Les filières organisées représentent les plus gros volumes ; - Une installation réussie avec un atelier poules pondeuses (Rémi Segond, installé depuis 2 ans à Barnave, dans la Drôme, élève 5 000 poules pondeuses bio et cultive 3 ha de vigne et 5 000 m² de sauge médicinale et thym en bio) ; - Sanders à la recherche d'éleveurs de poules pondeuses bio ; - Val d'Eurre, l'uf bio de Rhône-Alpes. Des encarts font le point : Réglementation AB et Label rouge : quelles différences ? ; Les fermiers de l'Ardèche, 1er abattoir pour la volaille bio ; Les AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne), de véritables partenaires ; Satoriz : des partenariats de confiance ; L'uf bio, un produit plébiscité.
Focus produit : Poulet de chair bio : lequel choisir ?
BIO-LINEAIRES, AuteurLa filière de poulet de chair bio est très convoitée. La réglementation a fortement influencé le secteur avicole : mise en place de la législation bio européenne en 1991 sur la partie végétale, en 2000 sur la partie animale (et introduction par la France de contraintes supplémentaires dans son règlement le CC REPAB-F), entrée en vigueur au 1er janvier 2009 de la nouvelle réglementation européenne où le droit de subsidiarité ne s'applique plus. En 2010, 586 élevages de poulets biologiques étaient comptabilisés en France, faisant place à un marché de 109 millions d'euros (contre 60 millions d'euros en 2005). Un point particulier présente l'impact de la dernière réglementation pour laquelle une flexibilité est possible sur certains points d'interprétations comme : l'âge d'abattage et les souches à croissance lente (l'origine des poussins, l'indice GMQ (Gain moyen quotidien)), le lien au sol. Les autres changements dans la réglementation de 2009 concernent : la mixité, les traitements vétérinaires, les épandages. Par ailleurs, un comparatif entre poulet industriel, Label Rouge et bio est présenté. Des points particuliers sont exposés concernant la possibilité de réduire le coût de production de 25 %, le moindre nombre de producteurs indépendants, le poulet blanc fermier.
Guide Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales
Ce guide, édité par la Chambre d'agriculture de la Drôme et destiné aux producteurs de plantes aromatiques et médicinales, est composé comme suit : - L'équipe PPAM de la Chambre d'agriculture de la Drôme ; - La production des PPAM dans la Drôme ; - Les signes officiels de qualité (le Label Rouge « Herbes de Provence ») ; - Actualités réglementaires (l'étiquetage des huiles essentielles) ; - Actualités techniques (le pôle d'expérimentation et de progrès « Arômes et Parfums » ; qualité des jeunes plants en agriculture biologique ; les techniques alternatives en PPAM ; itinéraires techniques alternatifs en lavande) ; - Produits phytosanitaires autorisés en PPAM (pas en bio) ; - Les fiches techniques (basilic, coriandre, lavande clonale, lavande population semis direct, lavande bio, lavandin, lavandin bio, menthe poivrée, origan, origan bio, plantation des PPAM, plants sains issus de semis, romarin bio, sarriette bio, sauge sclarée, sauge sclarée bio, thym, thym bio) ; - Actualités diverses ; - Les rendez-vous de l'année 2012 ; - Annuaire de contacts (constructeurs de matériel spécifique PPAM, distilleries, distributeurs d'approvisionnement, négociants transformateurs, organisations de producteurs, organismes certificateurs, partenaires de la filière, pépiniéristes Plants sains de lavande, lavandin).
T'as d'bio ufs tu sais !
CONSOM'ACTION, AuteurPour répondre à la consommation croissante d'ufs, des élevages industriels se sont développés dans la seconde moitié du XXème siècle..., puis des modèles alternatifs ont vu le jour sous la pression d'associations de protection des animaux et des consommateurs : plein air, Label Rouge et bio. Ces filières représentaient 20 % des poules pondeuses en 2009, contre 4 % en 1990. Parmi ces alternatives, l'uf bio a le vent en poupe : ses ventes en GMS ont enregistré la plus forte progression en 2009 (+ 19 %), pour atteindre 7 % du total d'ufs vendus. Le dossier revient sur les conditions d'élevage des poules et de production de l'uf, ainsi que sur les propriétés de l'uf : - En direct des poulaillers (vie biologique d'une poule, élevage industriel et biologique, élevage de poules reproductrices sur le modèle de l'intégration) ; - Coco-comparateur (ufs de poules en cages, au sol, en plein air, en plein air Label Rouge, ufs issus de l'agriculture biologique, modèles bio que Biocoop souhaite encourager) ; - Un produit emblématique pour la filière bio (plusieurs types d'élevage bio, respect d'un cahier des charges européen pour tous les élevages bio et, depuis sa réforme en 2009, inquiétudes de professionnels de la filière) ; - Petit volume mais grand cur (valeur nutritionnelle de l'uf, digestibilité, conservation possible d'un mois, blanc et jaune d'uf en cuisine ). Des encarts sont réservés à plusieurs points : modèle agricole que souhaite soutenir Biocoop ; activité de Damien Lalardy (céréalier et éleveur de pondeuses bio sur 65 ha, à Saint-Jean-de-Thurac) ; approvisionnement local des Biocoop...
Dossier : Labels alimentation, cosmétiques, maison : que valent vraiment les produits bio ?
Carine MAYO, Auteur ; Virginie PLAUT, Auteur ; ÇA M'INTERESSE, Auteur ; ET AL., AuteurCe dossier fait un point sur les labels bio relatifs à l'alimentation humaine, aux cosmétiques, à la maison, avec la volonté de répondre aux interrogations des consommateurs : Quelle garantie offrent les produits biologiques ? ; Quelles sont les bénéfices pour la santé ? ; Parmi les labels de qualité, les poulets labels Rouge sont-ils meilleurs ? ; Faut-il privilégier les produits sans huile de palme ? ; A quoi sert l'écolabel européen ? ; Les produits ménagers verts sont-ils assez efficaces ?... Le dossier est conçu comme suit : - Le bio ; - Les labels de qualité ; - Les produits verts.
Les labels de qualité
Jean-Paul FRETILLET, Auteur ; ÇA M'INTERESSE, Auteur ; Isabelle VERBAERE, Auteur | GENNEVILLIERS (Rédaction, 13 Rue Henri Barbusse, 92 230, FRANCE) : ÇA M'INTERESSE | 2011Cette rubrique faisant partie du dossier "Labels alimentation, cosmétiques, maison : que valent vraiment les produits bio ?" de Ça m'intéresse (Hors-Série n° 1) et consacrée aux labels de qualité, revient sur plusieurs aspects : - Les poulets label Rouge sont-ils meilleurs ? (plusieurs aspects du label Rouge sont abordés, de l'origine du label Rouge à la comparaison entre le poulet standard et le poulet label Rouge) ; - 7 étapes et 14 ans pour obtenir la précieuse Appellation d'origine contrôlée (exemple de l'AOC de la pomme du Limousin, produite à partir de la variété "Golden Delicious") : 1. Se préparer à un long effort ; 2. Choisir le label ; 3. Caractériser le fruit ; 4. Définir les conditions de production ; 5. Délimiter l'aire ; 6. Mener une enquête publique ; 7. Publier le décret ; - Faut-il privilégier les produits sans huile de palme ? : dans quel aliment trouve-t-on l'huile de palme ? ; est-elle l'huile la plus consommée au monde ? ; l'huile de palme est-elle mauvaise pour la santé ? ; comment évaluer sa consommation quotidienne ? ; les Français mangent-ils trop d'huile de palme ?... ; - Tableau : les labels alimentaires : Appellation d'origine contrôlée, indication géographique protégée, spécialité traditionnelle garantie... Un focus est fait sur la signification réelle de logos appliqués (sans sucre, sans matière grasse, sans sel, sans OGM, sans sucre ajouté, sans additif).
Nouvelle légitimité des races anciennes et locales
Yann KERVENO, AuteurDans les années cinquante, l'ingénieur Quittet, chargé de la conception du programme de rationalisation de l'élevage, proposa de ramener à trois le nombre des races bovines allaitantes en France. La sélection génétique a entraîné la sélection de races plus productives que les races locales. Les conservatoires régionaux et l'Institut de l'élevage ont alors réalisé un premier travail de recensement des espèces en danger pour les ovins, bovins, caprins et porcins. A présent, les races anciennes et locales permettent de répondre à d'autres problématiques et retrouvent un intérêt autre que productif. Des chèvres et moutons sont en effet utilisés pour débroussailler les montagnes inflammables dans le sud de la France ou des bovins sont utilisés pour défricher des marais. D'un point de vue démarche qualité, ces races, comme la race bovine bazadaise en Gironde, peuvent être inscrites dans des démarches de qualité officielles, comme le Label Rouge ou des AOP, la chèvre du Rove permettant de produire la brousse du Rove. L'acquisition d'un label de qualité peut permettre alors d'augmenter le nombre d'élevages et d'animaux de la race.
Le poulet bio se sent pousser des ailes
ORGANIC PRO, AuteurLes ventes de volailles bio sont en croissance, notamment dans la grande distribution. Cette augmentation s'explique, d'une part, par une valorisation de l'ensemble de l'animal plus facile à gérer (par rapport au buf, par exemple) et, d'autre part, car les consommateurs font une distinction claire entre les qualités gustatives d'une volaille bio et celles d'une volaille standard. La qualité de la viande de volaille est dépendante de l'alimentation et notamment du choix des céréales, mais aussi de l'âge d'abattage. Le poulet bio est abattu entre 56 et 88 jours, selon les pays, alors que le poulet standard est abattu à 40 jours. Autre différence entre les poulets standards et les poulets bio, le bien-être animal : les animaux disposent en effet en élevage bio de plus de place, d'un parcours extérieur et de bâtiments plus sains. Concernant la labellisation, il existe une seule AOP volaille (poulet de Bresse) mais le cahier des charges de celui-ci est incompatible avec la labellisation bio (finition des animaux à l'intérieur). Pour les poulets Label Rouge, le cumul avec la certification bio est possible mais n'est pas effectif car les consommateurs sont différents et la superposition des deux labels pourrait dérouter le consommateur. Si, en standard, la part vendue en poulet entier est de 30%, elle passe à 80% en label. En bio, c'est en découpe que les ventes sont les plus importantes du fait de l'importance de la restauration collective.
Quels modèles derrière les labels ? (Dossier : Du steak à l'animal, quel lien entre discours et réalités de l'élevage ?)
Christophe TREHET, AuteurLe titre de cet article est sans doute trompeur, car il s'agit ici plus d'un historique du Label Rouge et de l'AOC que de définir des modèles agricoles liés aux labels. Mais l'historique en lui-même est intéressant car il décrit la philosophie des tous premiers Labels Rouges (poulets des Landes en 1965, suivi par les poulets de Loué en 1966) : il s'agissait à l'époque de se différencier d'une agriculture intensive, en garantissant un mode d'élevage et une qualité finale. Pourtant, ce Label Rouge a été progressivement galvaudé, et on en arrive aujourd'hui à labelliser des produits tels que pizza surgelée, viande hachée réfrigérée ou encore salade prête à l'emploi. Les AOC quant à eux (1935), d'abord réservés aux vins, se sont étendus en 1990 à tous les produits agricoles, dont encore majoritairement les vins (95%) et les fromages et autres produits laitiers.
Dossier : Agricultures plurielles
ALTERNATIVES BIO, AuteurCe dossier présente différents types d'agriculture (biologique, paysanne, durable, raisonnée) dits « alternatifs » à l'agriculture intensive. L'agriculture biologique est la seule à bénéficier d'un signe officiel de qualité. L'agriculture paysanne, représentée par la fédération pour le développement de l'emploi agricole et rural (FADEAR) qui, avec le Réseau Agriculture Durable issu des CIVAM, constitue l'agriculture dite durable. L'agriculture raisonnée, issue du FARRE (Forum de l'Agriculture Raisonnée Respectueuse de l'Environnement), est le modèle qui s'éloigne le moins du modèle productiviste. Un tableau synthétise les objectifs et les pratiques de ces agricultures. Une présentation des différents signes officiels de qualité et d'origine permet de mieux les différencier et quelques exemples d'agriculteurs devenus bio à partir d'un SOQO ou d'un autre type d'agriculture alternatif sont présentés. Une nouvelle certification des exploitations agricoles a été introduite par la loi Grenelle 2 votée en mai 2010 : la haute valeur environnementale ou HVE.
Dossier : Labels
Jean-Sébastien MOIZAN, Auteur ; Anne-Marie PAULAIS, Auteur ; Loïc DOUMALIN, Auteur ; ET AL.Ce dossier regroupe divers articles sur les labels en production aviaire. Certains présentent un bilan pour 2008 de divers syndicats ou groupements de producteurs : le Syndicat Malvoisine, les Fermiers de Loué, les éleveurs de Challans, les éleveurs du GEVABA, la filière des volailles du Charolais, Périgord Aviculture et Volailles d'Albret. Un article porte sur le rapprochement entre bio et Label Rouge. Ainsi, une table ronde "Bio et Label Rouge : des filières complémentaires" a été organisée par le Synalaf le 4 juin 2009. Ces deux filières sont complémentaires avec leurs différences. Le Label Rouge est un produit de qualité à prix raisonné, ouvert sur les filières longues et bien présent sur la restauration collective. Le bio, avec une filière plus atomisée, est dominé par le circuit court, séduisant une clientèle plutôt urbaine et aisée, et est encore peu présent en restauration collective. Mais le mouvement des conversions est très marqué en 2008 avec une augmentation (surtout due à des cheptels plus importants) de 17 % des poulets bio et de 5.2 % pour les poules pondeuses. La structuration de la filière bio pourra s'appuyer sur l'expérience Label Rouge. Notons le cas du label "Fermiers de Loué" qui a développé un volet bio, avec en 2008 une progression de 11% en poulets bio et 15 % en ufs bio. Ce label s'engage fortement dans le développement durable, avec notamment un programme en faveur de la production locale de céréales et de protéagineux en bio.
Dossier porc : Standard, Label Rouge, bio : Quelles différences ?
Frédéric CARLUER-LOSSOUARN, AuteurSi le porc conventionnel ou certifié représente 90% de la production française, les productions Label Rouge et bio se développent. Le point est fait sur les éléments clefs de chacun de ces modes d'élevage : le porc conventionnel et le porc certifié ; - Le porc Label Rouge ; - le porc bio. Dans un entretien, Jacques Mourot, directeur de recherche à l'INRA (35), spécialiste de la qualité de la viande, décode les facteurs clefs influant sur la qualité de la viande de porc.
Les filières label et bio en pleine discussion...
E. VIENOT, AuteurCet article présente les principaux thèmes abordés le 31 mars 2009 au cours de la journée nationale des volailles sous signes de qualité organisée par l'Itavi. Le premier point porte sur la récente modification de la législation qui fait que le poulet bio peut être abattu à 70 jours (à condition d'utiliser des souches à croissance lente). La filière Label Rouge s'interroge sur les conséquences à son niveau de cette nouvelle disposition. Il est aussi noté que le goût d'un tel poulet bio pourrait décevoir le consommateur et qu'il ne pourra pas porter la mention "poulet fermier". Autre point discuté : les divergences de stratégies au sein de la filière Label Rouge. Certains de ses acteurs veulent la tirer vers le "haut", notamment par l'abandon des OGM ou des anti-coccidiens. Au final, le soin est laissé aux ODG (Organisme de Défense et de Gestion), de prendre leurs responsabilités sur les OGM. Le dernier point abordé, sans prise de décision finale, porte sur la possible évolution de la notice technique Label Rouge afin de baisser les coûts de production. Cet article présente aussi un tableau sur les chiffres de la production de volailles de qualité : la filière bio a présenté de nettes augmentations de production en 2007, au contraire de la filière Label Rouge.
Poules pondeuses avec parcours : Observatoire technico-économique 2008
CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DE BRETAGNE, Auteur ; CHAMBRE RÉGIONALE D'AGRICULTURE DES PAYS DE LA LOIRE, Auteur ; CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE POITOU-CHARENTE, Auteur | RENNES CEDEX (Maison de l'agriculture - ZAC Atalante Champeaux - Rond-point Maurice Le Lannou, CS 74223, 35042, FRANCE) : CHAMBRE REGIONALE D'AGRICULTURE DE BRETAGNE | 2009L'article présente une enquête technico-économique réalisée par les Chambres d'agriculture du Grand-Ouest auprès des producteurs d'ufs en système alternatif (plein air, label rouge et biologique). Après avoir présenté l'échantillon et comparé la SAU ainsi que le parc bâtiment des exploitations de Bretagne et des Pays de la Loire, les résultats techniques et économiques sont abordés. Les performances techniques (durée de présence des poules, pourcentage de pertes, indice de consommation ) sont assez proches entre les systèmes de production. Quant aux résultats économiques, la marge poule-aliment est plus importante en production bio et notamment pour les contrats de reprise par rapport à l'intégration. Le solde disponible est également supérieur en élevage bio (3,98 par poule et par an) par rapport au système plein air (2,34 ) et au label rouge (1,99 ).
Produits alimentaires de terroir : Signes de qualité & réglementation
Depuis une quinzaine d'années, la qualité des produits alimentaires est devenue une préoccupation croissante des consommateurs et des pouvoirs publics. Les "signes d'identification de la qualité et de l'origine" répondent à ces nouvelles attentes du public tout en permettant aux producteurs de différencier leurs produits. Les producteurs peuvent, grâce aux signes de qualité et mentions évoquant une origine "terroir", faire connaître la spécificité de leur produit et ainsi bénéficier d'avantages concurrentiels, notamment dans les zones rurales défavorisées. Ce cédérom offre une vision complète et synthétique des aspects économiques et réglementaires relatifs à l'ensemble des produits alimentaires dits "de terroir", au regard de la nouvelle Loi d'orientation agricole de 2006, marquée notamment par la création de l'INAO. Il permet ainsi de découvrir et de comprendre les signes de qualité français (AOC, Label Rouge, CCP, agriculture biologique), les protections européennes (AOP, IGP, STG, agriculture biologique), les mentions valorisantes (produits fermiers...), la démarche de certification et l'environnement institutionnel. L'utilisateur peut naviguer entre les treize dossiers thématiques et les quatorze exemples détaillés de filières, jalonnés de QCM destinés à évaluer ses connaissances. Un glossaire complet, des documents format pdf ou des liens vers des pages internet enrichissent le parcours. Cet outil s'adresse à un large public : élèves de l'enseignement agricole, enseignants, formateurs, mais aussi professionnels des industries agroalimentaires et de la distribution... et consommateurs.
Qualité sensorielle de la viande de porc : Incidence de l'âge à l'abattage et de l'utilisation de Duroc pour la production Label Rouge ou porcs lourds - Intérêt de d'une maturation de la longe
Patrick CHEVILLON, Auteur ; Antoine VAUTIER, Auteur ; Aude DUBOISCette étude, initiée par la filière Porc Label Rouge, évalue l'influence combinée d'une augmentation de l'âge à l'abattage et d'une modification de type génétique, sur la qualité technologique et sensorielle, sur la composition chimique et la tendreté de la viande fraîche, ainsi que sur l'aptitude à la transformation en jambons cuits label rouge et secs de qualité. Les résultats montrent que, par rapport à l'amélioration de la qualité sensorielle de la viande fraîche, les porcs issus d'un verrat Duroc sont intéressants pour un produit démarqué et un public averti. Il faut néanmoins veiller à commercialiser l'ensemble des pièces (poitrines, jambons avec couenne plus gras, etc.). Pour l'élevage, le Piétrain x Duroc est plus intéressant pour son efficacité alimentaire et la rémunération des carcasses.
Signes de qualité et d'origine : Regard sur l'AB
Gaëlle POYADE, AuteurLe colloque, qui s'est tenu le 4 décembre 2008, dans le Finistère, sur la réforme des Signes d'Identification de Qualité et d'Origine (Siqo), a réuni près d'une quarantaine de professionnels de l'agroalimentaire. A l'exception des produits biologiques, on trouve autant de cahiers des charges que de produits, un ensemble peu homogène dont se plaignent de nombreux professionnels. La réforme doit, pour le 30 juin 2009, simplifier les Siqo et harmoniser les modalités de contrôle afin d'accroître leur visibilité et d'augmenter leur efficacité. Lors de l'après-midi consacrée à la bio, les questions soulevées et les thèmes abordés ont été variés : - la question des équivalences avec les cahiers des charges hors Europe ; - l'intérêt réel de l'AB à procurer des produits de bonne qualité organoleptique et sains ; - le manque d'obligation de résultats sur la qualité des produits bio comme c'est le cas pour le Label Rouge ; - la nécessité d'intégrer une démarche sociétale et énergétique au référentiel bio pour assurer l'avenir de la bio, selon un certificateur. Un tableau compare les cahiers des charges Label Rouge et Bio pour les volailles de chair en ce qui concerne : - la sélection des animaux ; - l'espace de vie ; - les parcours ; - le transport ; - l'abattage ; - l'alimentation ; - les traitements vétérinaires ; - le produit final ; - le vide sanitaire ; - les produits d'entretien.
Analyse des coûts induits sur les filières agricoles par la mise en culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) : Etude sur le maïs, le soja et le poulet Label Rouge
Cette étude a été commandée par Greenpeace France au CREG et répond à une forte demande politique et sociale concernant les dimensions économiques des cultures d'OGM. Elle cherche à évaluer les conséquences et les effets économiques "externes" sur les filières de production agricole non génétiquement modifiée (GM) d'une autorisation de mise en culture de maïs GM en France. Les filières végétales étudiées sont celles du maïs conventionnel, du maïs biologique, du maïs doux et du soja. La filière animale étudiée est celle du poulet Label Rouge. Les investigations ont été conduites auprès de nombreux acteurs et experts du monde agricole. Les informations récoltées à l'aide d'entretiens individuels ou de questionnaires ont été complétées par des recherches bibliographiques, sur internet, auprès d'organismes du secteur ou dans les revues scientifiques. Les principaux résultats révèlent que : - le développement de cultures de maïs GM sur le sol français mettrait en danger l'existence même de filières de maïs (maïs biologique, maïs doux, maïs waxy) ayant un cahier des charges fixant au zéro technique (0,1% ou 0,01%) la présence d'OGM dans leurs produits ; - l'existence de filières de maïs produisant en dessous du seuil d'étiquetage de 0,9% n'est possible que si ses efforts peuvent être valorisés en bout de filière par le biais de l'étiquetage des produits animaliers ; - en cas de changement de la loi française sur l'étiquetage des produits animaliers, la coexistence se traduirait par une augmentation des prix au consommateur pour manger "sans OGM" (de l'ordre de 5 à 15 cts par kilo pour le poulet "Label Rouge".
La crevette malgache sort du lot
Madagascar produit 8 000 tonnes de crevettes (qui s'ajoutent aux quelques 5 000 tonnes de crevettes de pêche), alors que la production mondiale est estimée à 3 millions de tonnes. Pour maintenir l'image d'un produit haut de gamme, le gouvernement et les différents acteurs réunis au sein du GAPCM (Groupement des Aquaculteurs et Pêcheurs de Crevettes de Madagascar) ont instauré des codes de bonnes pratiques et travaillé sur le développement de critères pour l'élevage de crevettes penaeus monodon, conformes à l'esprit de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture) ou du GAA (Global Aquaculture Alliance). Ainsi, des fermes aquacoles installées au milieu de la mangrove respectent certaines conditions d'élevage (éloignement des fermes entre elles et évitement de contaminations en cas de maladies, suivis d'impact sur l'environnement, faible densité dans les bassins...). Deux opérateurs, Unima et Oso, ont choisi d'aller plus loin et de s'engager dans des démarches qualité certifiées. Unima bénéficie du Label Rouge et la ferme de la compagnie Oso est la première au monde à avoir obtenu le label Agriculture biologique (AB).
OGM : Le prix à payer : Les conséquences économiques des cultures OGM sur les filières sans OGM
Au delà des risques environnementaux, sanitaires ou des considérations éthiques, l'existence de produits agricoles OGM sur le marché français, à l'importation ou à la culture, a un coût sur les filières agricoles sans OGM : coûts de séparation des filières, de contrôle, d'approvisionnement... En cas de généralisation des cultures d'OGM en France, jusqu'à quand pourra-t-on consommer sans OGM et à quel prix ? Le Centre de Recherche et d'Etude en Gestion (CREG) de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) a étudié ces coûts induits et leurs conséquences. L'étude, réalisée par Julien Milanesi, économiste et chercheur au CREG, a été financée par Greenpeace. La note présentée en est un résumé et une interprétation par Greenpeace (l'étude complète est téléchargeable sur : http://blog-s.greenpeace.fr/documents/ogm/Rapport-CREG-OGM.pdf). Les investigations ont été conduites entre janvier et août 2008 auprès de nombreux acteurs et experts du monde agricole. L'évaluation s'est faite à partir de filières animales et végétales représentatives : - Maïs OGM en France : des risques lourds de conséquences ; - Des filières menacées ou condamnées ; - L'expérience du soja : surcoûts liés à des filières tracées ; - Conséquences sur une filière animale : le poulet Label rouge.
Ovins : Midi-Pyrénées : Les races utilisées dans le sud de la France
La filière ovine de la région Midi-Pyrénées représente le quart du cheptel français. Elle est caractérisée par une forte structuration (plus de la moitié des éleveurs sont adhérents d'une organisation de producteurs), garante de la mise en oeuvre d'orientations collectives fortes (programmes génétiques, étalement de la production, organisation de la traçabilité...). Pour souligner le dynamisme de la filière, plusieurs points sont traités : - Une filière engagée dans les démarches de qualité (engagement des professionnels dans la valorisation de leurs produits, renforcement d'un partenariat entre les producteurs, les abatteurs et les distributeurs) ; - Une recherche vers des produits nouveaux (face à la baisse de consommation de viande, les entreprises envisagent de nouvelles voies relatives à la distribution, au conditionnement des produits... et la filière est inscrite dans un projet de pôle de compétitivité) ; - Les races utilisées dans le sud de la France (les races à aptitudes bouchères, les races rustiques, les races laitières, les races menacées).
Le rayon des oeufs porté par l'offre "alternative"
Même si les prix sont plus élevés, les consommateurs adhèrent à l'offre, sur le marché de la grande distribution, d'oeufs "alternatifs". Sous l'effet des segments Label Rouge, plein air et bio, le chiffre d'affaires du marché (+2,9% pour près de 630 millions d'euros, à comparer à la progression de 7% du trio précité), mais aussi les volumes (+2,7% pour quelques 4 milliards d'oeufs vendus, vrac préemballé inclus) sont repartis de l'avant. Ces segments à valeur ajoutée, où le prix unitaire moyen peut atteindre deux fois et demie celui d'un oeuf frais standard, enregistrent les meilleures performances : +39% en valeur pour Cocorette et +89% pour Loué sur le bio (source : Nielsen, CAM au 7 octobre 2007) ; +25,8% pour le bloc MDD sur le Label Rouge ; +10,5% pour Loué et +12,9% pour les MDD sur l'oeuf plein air. De telles progressions renvoient à l'attitude des consommateurs avec, d'un côté, ceux qui achètent en fonction du prix, et de l'autre, ceux qui misent sur la qualité. Une analyse du marché est faite et permet de visualiser, par marque, les stratégies adoptées pour satisfaire la demande.
Guide par Pays des produits sans OGM en Bretagne : 1ère édition
Ce guide fait suite à la mise en place de filières de productions animales avec une alimentation non OGM. Il propose la localisation de distributeurs et de producteurs bretons attachés à cette proposition.
Poules pondeuses avec parcours : Observatoire technico-économique 2005
Ces quatre pages communiquent les résultats technico-économiques en poules pondeuses avec parcours (plein air, label rouge et biologique). Les marges poule-aliment sont sensiblement identiques à 2004. Par contre, les charges opérationnelles augmentent sensiblement, sur les postes dépenses vétérinaires et désinfection. Certains éleveurs emploient un salarié permanent. Le coût de ce dernier est d'environ 0.52 euros par poule et par an.
Le bien être animal et les signes de qualité
La PMAF (Protection mondiale des animaux de ferme) est une association internationale dont l'objectif est d'oeuvrer en faveur du bien être des animaux d'élevage. Désireuse d'apporter des réponses claires aux consommateurs recherchant des produits issus d'élevages prenant en compte le bien être animal, l'association a entrepris une analyse critique des normes techniques préconisées dans les cahiers des charges Label Rouge et Agriculture Biologique. Présentée sous forme de fiches propres à chaque type d'élevage analysé, cette étude conclut que ces deux appellations offrent davantage de garanties en matière de bien être animal même si certaines lacunes subsistent. Ce travail sera mis à jour au fil des années.
En matière de qualité, l'AOC persiste et signe
Dans le numéro d'Agreste de septembre 2005, le service statistiques du Ministère de l'Agriculture fait le point sur la place des signes officiels de qualité et d'origine : AOC (Appellation d'origine contrôlée), label rouge, CCP (certification de conformité produit) et AB (agriculture biologique). En 2003, 116 000 exploitations professionnelles, soit une sur trois, produisaient sous l'un de ces signes, l'AOC arrivant en tête avec 65 000 unités. Bien sûr, les exploitations viticoles sont, dans leur grande majorité, concernées avec 467 appellations. Elles sont suivies par les ovins-caprins (49%) et le tandem porcins-volailles avec 45%.
La qualité et l'origine se signent
L'année 2005 est marquée par un certain nombre d'anniversaires dans le domaine des signes de qualité et d'origine : 100 ans des appellations d'origine contrôlée (AOC), 70 ans des AOC viticoles, 45 ans du label agricole, dont 40 ans pour la première homologation du label rouge et 25 ans de la reconnaissance officielle de l'agriculture biologique. Aujourd'hui, ce sont plus d'un tiers des agriculteurs qui sont engagés dans des démarches de qualité et d'origine, plusieurs centaines d'entreprises et un très grand nombre de commerçants, notamment de détail. Tous ces signes donnent confiance aux consommateurs, mais la promotion de production de qualité doit se faire tant dans l'intérêt du consommateur que dans celui du producteur.
Charles Perraud, un ambassadeur des hommes du sel guérandais
Dans les années 70, s'annonçait la fin des marais salants de la presqu'île de Guérande. Eviter les marinas pouvait permettre de conserver les marais. En 1991, le Label Rouge officialise la qualité supérieure de ce sel, naturellement riche et assimilable par l'organisme. Il s'agit de protéger les acquis, de protéger le produit. Le classement du site fait apparaître la spéculation, le Label Rouge la convoitise. Alors, Charles Perraud fédère à nouveau les petits producteurs de la côte Atlantique (France, Espagne, Portugal) mais aussi d'Afrique.
Agneau Label Rouge de Vendée : A la recherche d'éleveurs
Quand d'autres filières peinent à écouler leurs surplus, la filière Agneau Label Rouge de Vendée recherche des éleveurs. Ce Label Rouge Agneau de boucherie a été créé en 1994, en partenariat avec l'entreprise Vendée Loire Viandes, déjà engagée dans des démarches qualité en viande bovine. Cette démarche a été confortée par la crise de la vache folle, et en 2002, ce sont 40 éleveurs de Vendée, du Sud de la Loire-Atlantique, de l'Ouest des Deux-Sèvres, et des cantons limitrophes, qui ont produit 9 600 agneaux selon le cahier des charges du label, avec un taux de labellisation de 72 %. Basée sur une démarche de partenariat, cette filière offre à ses éleveurs la garantie de débouchés et prix rémunérateurs. Cet article est complété par la présentation de l'exploitation de Christophe Bobineau, éleveur, et président de la section Label Rouge du Mouton Vendéen.
L'avenir du label passerait par l'élaboré
Pour assurer son développement, la filière avicole Label Rouge se demande si elle doit miser sur les produits élaborés, et comment s'y prendre. C'est ce qui est ressorti de l'assemblée générale du syndicat des labels avicoles (Synalaf), qui s'est penché sur la question des produits élaborés. En effet, les temps changent, les moeurs et les modes de consommation aussi. Et même les produits de terroir de qualité supérieure n'y échappent pas. D'ici à 2006, si le rythme reste le même, le segment des élaborés (rôtis fumés, panés, snackings et jambons...) constituera un quart de l'offre de volaille.