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Panique sur l'artichaut
Jérôme JULLIEN, Auteur
Cet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de l'artichaut : les pucerons (noirs, verts, bruns et blancs) et le mildiou. D'autres problèmes, moins fréquents, sont aussi présentés : les chenilles défoliatrices, l'oïdium, la sclérotiniose et la graisse bactérienne. Des conseils de culture (implantation, associations de cultures, irrigation, amendements organiques...) sont fournis.
Panique sur la fève
Jérôme JULLIEN, AuteurCet article indique comment lutter, de manière préventive et curative, contre les principaux ennemis de la fève : le puceron noir et ses maladies à virus, les maladies des taches brunes (anthracnose, cercosporiose, mildiou...). D'autres maladies, moins fréquentes, sont aussi présentées : la rouille et l'oïdium. Des conseils de culture (rotations, associations de cultures...) sont fournis.
Les alternatives aux néonicotinoïdes en betterave sucrière
Camille LE POLAIN, Auteur
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En agriculture conventionnelle, l'usage des néonicotinoïdes, auquel s'ajoute généralement celui d'autres substances toxiques, cause de nombreux effets négatifs : intoxication des pollinisateurs, contamination des sols, des cours d'eau et des cultures suivantes... En Belgique, la coopérative Organic Sower a trouvé des alternatives à ces substances pour lutter contre les pucerons et la maladie de la jaunisse des cultures de betteraves sucrières bio. Tout d'abord, deux espèces de pucerons ont été identifiées comme responsables de la contamination des betteraves sucrières par le virus de la jaunisse : le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron noir de la fève (Aphis fabae). Pour éviter la contamination par ces insectes vecteurs de la jaunisse, des mesures préventives, telles que des rotations longues, une fertilisation raisonnée, un choix de variétés résistantes ou tolérantes à la jaunisse, sont des solutions intéressantes. La création de milieux accueillants (bandes fleuries, haies, mares, cultures de bordure) pour les prédateurs des pucerons est aussi un moyen de maîtriser le ravageur. L'association des betteraves sucrières avec d'autres cultures, telles que la féverole, ou encore l'utilisation de plantes de service semblent particulièrement efficaces pour réduire la présence de populations de pucerons. Pour finir, deux producteurs de la coopérative belge Orso (Organic Sowers) partagent les ambitions, les techniques culturales et les astuces qu'ils utilisent sur les betteraves sucrières bio.
La cerise travaille sa protection
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur
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En Auvergne-Rhône-Alpes, le projet SysABC, lancé en 2022 pour une durée de trois ans, vise à mettre en place des systèmes de conduite de cerisiers bio correspondant à des stratégies de protection contre les ravageurs de la cerise, notamment la drosophile du cerisier (Drosphila suzukii). Pour cela, des essais sont réalisés sur le verger du Lycée du Valentin et sur celui de la Sefra, afin de définir des stratégies de protection rentables, à partir de données recueillies auprès des producteurs de la région. Ces données, ainsi que les résultats des essais, serviront ensuite de références technico-économiques.
SIVAL : Stratégies de protection contre les ravageurs des cultures maraîchères en AB : les cultures associées
Florence LETAILLEUR, Auteur
Dans le Morbihan, la station expérimentale Bretagne Sud a mis en place un essai sur les associations de cultures maraîchères dans le but de trouver des méthodes de lutte alternatives contre les pucerons noirs des cucurbitacées et les acariens tétranyques. Les associations, testées de 2013 à 2015, étaient tomate/concombre et aubergine/poivron. Si certains résultats sont encourageants, des améliorations sont encore à apporter. Il reste une année d'essai, 2016, pour cela.
Contre pucerons noirs et acariens sous-abris : Les associations culturales à l'essai
Virginie JOURDAN, Auteur
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En culture de cucurbitacées, la lutte contre les ravageurs est parfois difficile. C'est notamment le cas pour le puceron noir Aphis gossypii et l'acarien Tetranychus urticae, contre lesquels il n'existe aucune spécialité commerciale autorisée en bio, et pour lesquels l'utilisation d'auxiliaires est souvent insuffisante. Une autre voie est aujourd'hui envisagée : l'association de cultures sous-abris. En 2013, la station expérimentale de Kerplouz, dans le Morbihan, a testé l'association tomates-concombres sous-abris. Si l'efficacité de cette association contre le puceron reste à prouver, l'effet sur les acariens a été très net, avec des attaques fortes en monocultures et nulles sur les associations. En 2014, les essais ont porté sur des associations aubergines-poivrons dans la lutte contre les acariens. En encarts, sont présentés d'autres résultats expérimentaux sur la lutte contre le mildiou en pommes de terre, les variétés bio de salades, le transfert de lutte bio sous abris, et la conservation d'oignons rouges en silo ventilé.
La courgette passe le relais
H. FLOURY, Auteur
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La Station d'essais en cultures légumières de Pleumeur-Gautier (22), devenue récemment Terre d'essais, teste, depuis deux ans, sur des cultures de courgettes et de concombres en bio, une méthode novatrice directement inspirée de la méthode des plantes relais, pour lutter contre les pucerons. Sur une culture de courgettes de printemps, on installe toute la lutte biologique nécessaire, en particulier celle destinée à lutter contre les pucerons, dont l'espèce principale, Aphis gossypii, est commune aux cucurbitacées. A partir de fin juin, les plants de courgette sont coupés en laissant un plant sur deux tous les 5 à 7 jours, et restent sécher le temps qu'un maximum d'auxiliaires atteignent le stade adulte. Il s'agit ainsi de concentrer petit à petit la lutte biologique sur les plants résiduels qui vont servir de "relais" pour les auxiliaires. La méthode serait plus efficace que les auxiliaires introduits au mois de juillet, dont la vitesse de propagation est nettement inférieure à celle des pucerons. Le principe et sa mise en œuvre technique sont décrits en détail dans l'article. Une lutte biologique déjà installée dans la serre, telle est le cœur de la méthode.
Tomate et concombre font face aux pucerons
RÉUSSIR FRUITS ET LÉGUMES, Auteur
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La Station expérimentale horticole de Bretagne Sud a travaillé, en 2013, sur les associations culturales sous abri en agriculture biologique. Elle a testé, en particulier, la cohabitation de plants de concombres et de plants de tomates sous tunnel, afin de mesurer l'intérêt dans la lutte contre le puceron noir Aphis gossypii, et l'acarien Tetranychus urticae. La conduite culturale simultanée de concombre et de tomate s'avère possible, avec des résultats agronomiques corrects, et l'association semble pertinente du point de vue de la protection contre les ravageurs.
Le cerisier en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "Le cerisier en agriculture biologique" et traite notamment des points suivants : - Les principaux aspects techniques (Mouche de la cerise ; Drosophila suzukii ; Puceron noir ; Monilia sur fleurs ; Coryneum, Gnomonia ; Bactériose ; Phytoptes ; Anthracnose (Cylindrosporiose)) ; - Guide des interventions en verger ; - Coût moyen d'un programme de traitement ; - Références technico-économiques / ha ; - Coût de plantation.
L'argile Kaolinite pour protéger les vergers bio
Pierre-Louis BERGER, Auteur
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La protection sanitaire des vergers biologiques se fait essentiellement par l'application de méthodes préventives. Il existe très peu de produits phytosanitaires d'origine naturelle et d'une efficacité suffisante. Dans les années 1990, un nouveau concept de protection des cultures basé sur l'utilisation de l'argile kaolinite est apparu aux États-Unis. Depuis, plusieurs expérimentations montrent des efficacités différentes selon les arbres traités, mais aussi selon les insectes visés et surtout selon les périodes d'utilisation. Les résultats restent cependant très intéressants et dans certains cas plus efficaces que les traitements chimiques.
Puceron noir du cerisier : Un contrôle efficace avec la kaolinite en automne
L'ARBORICULTURE FRUITIERE, Auteur
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Dans le cadre d'une protection en agriculture biologique, le domaine expérimental de la Tapy, dans le Vaucluse, a testé l'action de l'argile kaolinite en protection des cerisiers contre le puceron noir Mysus cerasi. Déposée sur les arbres, l'argile crée une barrière minérale de couleur blanche censée empêcher la ponte du puceron qui ne reconnaît plus sa plante hôte. Les résultats sont très encourageants puisque les applications de kaolinite ont permis de contrôler de façon efficace les populations de pucerons.
Intérêt des bandes florales pour favoriser les aphidiphages
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La mise en place d'éléments naturels comme des haies, des plans d'eau ou des bandes florales à proximité des vergers favorise l'installation de nombreux auxiliaires. Généralement, plus la diversité des espèces végétales est grande et plus la faune auxiliaire est diversifiée. Au CTIFL de Balandran, un essai a permis de mesurer l'impact sur les populations de pucerons de la mise en place de bandes florales entre les rangs dans un verger de pêchers conduits en AB. L'étude concerne trois espèces de pucerons : le puceron vert, le puceron noir et le puceron farineux. Deux modalités ont été comparées : - enherbement classique avec des graminées semées l'année de plantation (1993), une flore spontanée s'est développée depuis, - bande florale semée en 2001 (4 espèces : brome cathartique, trèfle blanc, moutarde blanche et sarrasin). La faune auxiliaire et les attaques de pucerons ont été observées et quantifiées. D'après les résultats obtenus, on peut dire que le nombre total d'auxiliaires est supérieur et l'équilibre global entre eux est plus équitable lorsque le couvre-sol est diversifié, notamment au niveau des hauteurs d'enherbement et de la diversité des floraisons. Par contre, l'effet direct des aphidiphages sur les populations des différentes espèces de pucerons est moins évident dans les conditions d'essai. Enfin, l'entretien des bandes florales à l'intérieur des vergers est une contrainte dont il faut tenir compte.
Lutter contre le puceron noir du pêcher avec des plantes
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Le puceron noir du pêcher, Brachycaudus persicae, arrive très tôt en saison. Afin de lutter contre ce ravageur, les méthodes de préparation et d'utilisation variant entre chaque utilisateur et les références techniques en phytothérapie faisant cruellement défaut, le GRAB a testé cette année différentes modalités de préparation de plantes. Les insecticides végétaux comme la roténone ou le pyrèthre, ayant des effets secondaires sur les auxiliaires, ont été écartés. Compte-rendu.
Le choix des variétés de cerise adaptées à l'agriculture biologique
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Dans cet article est abordée l'importance du bon choix du matériel végétal (porte greffes, variétés) pour faciliter la conduite du verger de cerisiers en AB. En effet, si la production de cerises n'est pas des plus malaisées, elle reste confrontée à quelques parasites (mouche, puceron noir, cossus, monilia et cylindrosporiose ou anthracnose). Plusieurs variables entrent ainsi en ligne de compte ; Arbo Bio Info les expose, et conseille le lecteur quant aux choix qu'il est amené à faire.
