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Dossier : Haies et arbres fourragers
Sylvie LA SPINA, AuteurEn Belgique, la Déclaration de politique régionale wallonne a fixé un objectif ambitieux : planter quatre mille kilomètres de haies dici cinq ans en Wallonie. Cet objectif intervient après plusieurs années de destruction des haies au profit du remembrement et de la mécanisation. En 2012, ce territoire ne comptait plus que 16 mètres de haies par hectare. Les intérêts des haies et des arbres fourragers sont pourtant nombreux. Ils favorisent tout d'abord la biodiversité en consolidant les réseaux écologiques et répondent aux enjeux climatiques en stockant du carbone. En élevage de ruminants, ils présentent dautres avantages : ce sont des appoints dalimentation en cas de sécheresse ; ils améliorent le bien-être animal (abri) ; ils augmentent la fertilité des sols ; leurs feuilles riches en tanins condensés améliorent la digestion et labsorption intestinale des protéines chez les ruminants (ce qui entraîne une diminution des émissions de méthane et de protoxyde dazote), ces mêmes tanins ont également des propriétés antibiotiques et antiseptiques pour les animaux Après avoir détaillé ces divers avantages pour lélevage, ce dossier apporte des conseils techniques et pratiques pour implanter des haies : réflexion autour de la maximisation de leurs bienfaits, méthodes et périodes de récolte, entretien, types darbres (arbres têtards, arbres émondés, cépées et taillis), structure dune haie type, choix des essences Ce dossier propose ensuite des pistes pour privilégier les haies dans les campagnes, en rappelant la place de larbre dans le monde paysan et les causes de son déclin : les leviers à mobiliser pour son retour, limportance de la sensibilisation des producteurs et le développement daides au débouché plutôt quà la plantation.
L'agroforesterie ? Oui mais...
Mickaël DAURIOS, AuteurL'agroforesterie fait de plus en plus d'émules. Toutefois, cette pratique n'est pas simple et elle nécessite du temps, des soins et des techniques bien spécifiques. Cet article apporte quelques éléments de réflexions sur le développement de la filière et sur les conditions de ce développement. Pour cela, l'auteur, de la structure Arbres et Paysages 33, s'appuie sur l'exemple de la Ferme du Moulinat, en Gironde. Un premier bilan rapporte les dégâts liés au gibier, l'inadaptation de certaines essences implantées ou encore les effets de l'emploi de Bois Raméal Fragmenté (BRF). Par ailleurs, des effets bénéfiques sont observés, notamment sur la croissance des arbres qui profitent d'une présence plus forte de l'agriculteur-sylviculteur et donc de soins particuliers. Question débouché, la création d'une coopérative régionale pourrait faciliter les ventes.
La croissance du pommier : Les effets du bois raméal fragmenté sur jeunes semis
Henri BREISCH, AuteurLe BRF (bois raméaux fragmentés) est de plus en plus utilisé en maraîchage, mais les expériences en arboriculture fruitière sont encore rares. Ainsi, en 2009, le Ctifl (Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) a testé séparément 16 essences de feuillus sous forme de mulch sur de jeunes semis de pommiers en pots. Cette expérimentation a été menée sans fertilisation chimique et avec une irrigation très modérée. A la fin de la saison de végétation, les mesures de hauteurs et de masses végétales de la tige ont montré la supériorité pour la croissance des BRF de trois essences : saule blanc, érable négundo et robinier pseudo-acacia. Un jaunissement du feuillage, généralement attribué à un phénomène de faim d'azote, est apparu en cours de saison sur de nombreux lots, à l'exception des trois meilleures essences, ainsi que des témoins. Enfin, les mesures de conductivité électrique des substrats en fin de saison ont montré que tous les BRF, à l'exception du saule pourpre, ont provoqué une augmentation de la teneur globale en minéraux.
Vers une gestion durable de la forêt
Géraud CHABRIAT, Auteur ; Pascale MOLLIER, AuteurFace au changement climatique, la forêt offre deux grands types de « services » : sa capacité à stocker du carbone, dans le bois et dans le sol sous forme de matière organique, et celle de fournir de la biomasse qui peut être valorisée en énergie ou en bioproduit en substitution à d'autres matériaux. Le bioéthanol issu de la biomasse permettrait ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux énergies fossiles et d'atteindre ainsi les objectifs de la Commission européenne. Le massif forestier des Landes de Gascogne pourrait être reconstruit pour répondre à ces enjeux, suite aux dégâts des deux tempêtes de 1999 et 2009. La résistance à la sécheresse et les débouchés du bois sont à prendre en compte pour le choix du système sylvicole et des essences à replanter. Un deuxième article s'intéresse plus particulièrement à un projet de l'INRA de Nancy consacré aux caractéristiques du peuplier à vocation énergétique. Le projet a permis la création de cinq nouveaux cultivars de peupliers adaptés à une production optimale de bioéthanol par une production rapide de biomasse aérienne et notamment un ratio cellulose/lignine favorable. Ces cultivars pourront ainsi être mis en place sur des parcelles impropres à l'agriculture afin de limiter la concurrence avec les cultures alimentaires.
Les initiatives internationales et régionales au service des forêts du Bassin du Congo
Le partenariat pour les forêts du Bassin du Congo est une structure informelle, créée en 2002, qui a pour mission de défendre cette zone géographique et qui rassemble les pays de la région, des pays partenaires, la Commission Européenne, des représentants du secteur privé de la filière bois, des ONG et des organisations internationales. Ce dossier aborde l'organisation de la structure, la présentation du bassin forestier, l'exploitation illégale et le commerce lié, le braconnage de la viande et l'aménagement forestier.
Implanter une haie : Bien choisir les essences et son agencement
L'installation d'une haie "brise vent" est une action qui s'inscrit dans le temps et qui doit répondre aux exigences du milieu. C'est pourquoi il est important dans un premier temps, de choisir des essences autochtones. Puis, il faut choisir un lieu d'implantation en fonction du rôle que l'on veut donner à cette haie : protection du troupeau du vent et du soleil ou diminution des ruissellements et de l'érosion si la parcelle est en pente. Enfin, le choix du paillage, facteur indispensable, ne doit pas être négligé : notez qu'un paillage naturel permet à moyen terme un développement plus adapté et durable.
Essences remarquables et biodiversité
La biodiversité se mesure par la variabilité observée dans la nature au niveau des espèces animales, végétales et microbiennes. Cet équilibre fragile est sans cesse menacé par les activités humaines. Dans les espaces verts aménagés, il est fréquent que l'on ne prenne conscience de la biodiversité que lorsqu'elle s'amenuise. En effet, la monoculture participe à l'uniformisation du paysage, et génère, en outre, des risques phytosanitaires. Pourtant, la diversité arboricole des parcs et jardins constitue une ressource génétique essentielle pour les générations présentes et futures. La préservation de ce bien commun dépend de tous les acteurs de la filière : chercheurs, pépiniéristes, paysagistes, responsables de jardineries ou de libres-services agricoles, gestionnaires d'espaces verts, collectionneurs d'arbres et d'arbustes... Cet article est complété de plusieurs tableaux répertoriant les essences remarquables d'arbres et d'arbrisseaux feuillus, de conifères et d'arbustes.
Implantation de haies, le choix des essences en question
Réservoir de biodiversité, les haies sont également utiles et utilisées en viticulture dans les procédés de lutte intégrée. L'ENITA de Bordeaux travaille ainsi sur ce sujet, notamment en testant plusieurs variétés arbustives et leur capacité à constituer une plante hôte pour les auxiliaires, ou à éloigner certains insectes ravageurs. L'expérimentation débute, il reste à déterminer les conditions optimales de mise en place, et à convaincre les vignerons !
Le filao
Originaire de l'Asie du Sud-Est, le filao était autrefois utilisé au Bénin comme arbre d'ornement des avenues, des devantures et intérieurs de maisons à cause de son bel aspect, taillé en forme voulue. Mais à partir de 1985, le projet "Plantations Bois de Feu au Sud-Bénin" l'a définitivement introduit parmi les essences retenues pour corriger le déficit en bois de feu. Ainsi on retrouve aujourd'hui cette essence en plantation pure ou en association sur les côtes maritimes du Bénin.
Gestion durable et industries pharmaceutiques, le cas du prunier africain
Le bassin du Congo est considéré comme le second foyer tropical après le bassin amazonien, pour la richesse de ses ressources naturelles. En particulier, la forêt dense camerounaise offre une grande diversité de produits ligneux et non ligneux. Le Ministère de l'Environnement et des Forêts (MINEF) du Cameroun a révisé les principes d'une gestion conservatoire de l'ensemble des ressources forestières et adopté une politique forestière. Ainsi, la gestion durable des produits non ligneux est devenue une des préoccupations majeures du MINEF. Le prunier africain occupe une place de choix parmi les produits non ligneux du Cameroun. Une industrie pharmaceutique européenne l'a exploité, durant 27 ans sur le Mont Cameroun. Cette récolte est finalement devenue un modèle de gestion durable et de partage des avantages avec la population.
Intérêt de la multiplication végétative pour la conservation des ressources génétiques des ormes
Suite à la seconde épidémie de graphiose qui a balayé l'Europe de l'Ouest dans les années 1970, les ormes sont devenus symboles d'une espèce menacée dont les spécimens de taille adulte sont devenus rares. En parallèle des actions initiées par la Direction Régionale à l'Architecture et l'Environnement de Basse-Normandie et l'association CREPAN (Comité Régional d'Etude pour la Protection et l'Aménagement de la Nature), le CEMAGREF s'est vu confié, en 1987, un programme national de conservation ex situ des ormes champêtres, afin d'assurer d'une manière plus globale, la conservation des ressources génétiques de trois espèces d'ormes indigènes en France : Ulmus minor, Ulmus glabra et Ulmus laevis. Cet article présente le contexte, les objectifs et les méthodes de multiplication végétative utilisées avec succès pour la conservation ex situ de ces trois espèces. Le bouturage est particulièrement intéressant pour dupliquer et tester le matériel végétal susceptible de présenter une certaine tolérance à la graphiose.
Woodchips, shavings and sawdust as bulking agents in compost
Une comparaison a été effectuée sur l'utilisation d'éclats, de copeaux ou de sciure de bois pour la fabrication de compost. Les éclats ont l'avantage de favoriser la circulation de l'air mais leur décomposition est plus lente que la sciure, ils fournissent donc moins de carbone. Les copeaux d'une taille en général intermédiaire entre les éclats et la sciure apparaissent de ce fait plus facilement utilisables comme activateur de compost.
L'arbre aux fruits noirs : l'aiélé
L'aiélé, Cabarium shweinfurthii, est un arbre dont les fruits noirs sont très prisés dans les régions de savane humide du Cameroun et dont le bois est utilisé en menuiserie et dans l'artisanat local. L'auteur nous présente l'écologie de cet arbre, sa biologie et ses usages.
Dossier Forêts
Véritable joyaux de la nature, les forêts primaires se font de plus en plus rares. Elles sont largement menacées, surtout par l'activité des grandes compagnies d'exploitation forestière. Après leur passage, il ne reste souvent que très peu de ces forêts précieuses. Leur action est ravageuse et entraîne l'extinction d'une multitude d'espèces végétales et animales.
Les haies vives
Les haies ont de multiples fonctions : aménagement spatial, régulation climatique, équilibre écologique, protection, production et amélioration du cadre de vie. Pour créer des haies vives et les entretenir, voici une fiche technique qui vous permettra en plus de connaître les espèces les plus appropriées au Sénégal. 23 espèces sont proposées qui peuvent être associées pour constituer des brise-vent avec le Neem, le Leucaena, les Cassia, le Filao ou l'Eucalyptus.