Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (43)


Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
![]()
![]()
Changement climatique : Quelles clés pour sadapter ?
Robin EUVRARD, AuteurLes vignerons sont confrontés à des aléas climatiques de plus en plus fréquents et de plus en plus marqués. Si les études font état dune hausse de 1,4 °C de la température de lair depuis un siècle (chiffres MétéoFrance), le régime hydrique est également modifié avec de longues semaines de sécheresse et, au contraire, des périodes de précipitations plus intenses. Concernant la vigne, les dates phénologiques ont également évolué : le débourrement a lieu plus tôt, ce qui augmente lexposition des jeunes pousses au gel précoce, et avance les vendanges. Une hausse potentielle de 0.5 à 1° dalcool potentiel est aussi observée. Plusieurs pistes peuvent être creusées par les viticulteurs, bio ou non bio, pour sadapter à ces changements. Cet article fait plus particulièrement un point sur la taille de la vigne (sorienter vers une taille plus douce), sur les cépages dits « résistants » et sur le choix des porte-greffes. Il remet aussi en question certaines pratiques, telles que les densités de plantation, leffeuillage ou le rognage. Un encart questionne également laménagement des parcelles viticoles, et plus particulièrement la place de larbre au sein de ces parcelles.
![]()
![]()
Quelles espèces, variétés, astuces en production de bottes dAllium primeur ?
Caroline LE BRIS, AuteurLes légumes primeurs font partie des incontournables dans la gamme des produits proposés par des fermes maraîchères en circuits courts. La vente de bottes dAllium primeur est intéressante, puisquelle permet de diversifier les familles dans les rotations des cultures sous abri. Pour avoir des Allium le plus tôt possible sur les étals ou dans les paniers de légumes, les maraîchers font souvent le choix de la production hivernée. Quelles sont les espèces et les variétés les plus adaptées à ce créneau ? Quelles sont les astuces pour rentabiliser la phase dégoussage pour les aillets (ail) ? Ces questions ont été étudiées par deux fermes maraîchères biologiques de la région Centre-Val de Loire, en partenariat avec Bio Centre, durant les hivers 2020-2021 et 2021-2022. Les tests se sont concentrés sur trois Alliacées : loignon blanc (pour lequel il existe une large gamme de variétés, mais avec des références qui restent à acquérir, notamment sur le créneau hiverné) ; laillet (en travaillant sur sa précocité et en testant différentes techniques dépluchage et de densité) ; léchalote, pour pouvoir diversifier la période de récolte et pouvoir, éventuellement, réutiliser les bulbilles sur la ferme. Globalement, les résultats montrent que les échalotes ne sont pas adaptées à ce créneau. En revanche, ces tests ont permis dacquérir des résultats intéressants (détaillés dans cet article) vis-à-vis des oignons blancs et des aillets.
![]()
![]()
Réduire le désherbage : Semer des carottes sur un paillage en chanvre
Marion COISNE, AuteurPour réduire le temps de désherbage de la carotte bio, les maraîchers utilisent parfois un paillage de chanvre (Herbi'Chanvre) recouvert dun substrat de compost ou dun BRF très fin. Son coût (environ 1 /m²) nest cependant pas négligeable. Les agriculteurs utilisent parfois aussi lIsitop, nappe de papier dans laquelle des graines ont été incorporées. Des essais sur ces différentes solutions ont été menés à Bio Centre et à la Serail (Rhône-Alpes). À Bio Centre, les essais nont pas été concluants à cause dun manque daspersion sur Herbi'Chanvre et compost ou dun sol insuffisamment plat (Isitop). La combinaison Isitop et Herbi'Chanvre a également été testée et a donné de bons résultats en termes de diminution de main duvre pour le désherbage, mais avec des soucis de levée et un impact sur la rentabilité. À la Serail, les essais se sont montrés concluants pour Herbi'Chanvre et pour la combinaison Isitop / Herbi'Chanvre. Des producteurs dAdabio ont adopté le semis sur Herbi'Chanvre, mais lun deux a arrêté à cause de lirrigation nécessaire. Dans l'Indre, M. Leblanc et Mme Gaffet, maraîchers à Arpheuilles, en cultures plein champ et sous tunnels, utilisent Herbi'Chanvre depuis trois ans pour les séries sous tunnels semées en octobre et janvier. Ils sont satisfaits de ce dispositif qui leur permet un important gain de temps en désherbage et un gain de densité.
![]()
![]()
La tomate : bien la connaître pour mieux la comprendre
Amandine GATINEAU, AuteurLa tomate est lune des cultures phares des maraîchers bio diversifiés. Cependant, il faut bien connaître ses besoins et son équilibre fruits/feuilles pour obtenir de bons rendements. Cet article apporte des éléments sur ses besoins, en matière de température, dhygrométrie, de luminosité et de fertilisation (notamment en azote et en potasse). Il apporte aussi des conseils sur la densité de plantation et sur lentretien, pour obtenir des plants productifs, qui ne soient ni trop végétatifs (trop de feuilles, de tiges et de racines par rapport aux fruits), ni trop génératifs (pour éviter trop de stress pour la plante et des fruits sans calibre).
![]()
![]()
Densité, cépages, repos du sol : Les vignobles se réinventent
Arnaud FURET, AuteurLa configuration dun vignoble peut être un handicap ou, au contraire, un facilitateur de réussite, notamment en agriculture biologique. Plusieurs motivations peuvent pousser les vignerons à restructurer leur vignoble : renouvellement, efficience technique/mécanisation, modification de lencépagement La restructuration est parfois primordiale pour les grands domaines (15 20 ha), avec peu de personnel, qui souhaitent se convertir en bio ; la mécanisation devient alors nécessaire avec une réflexion globale en lien avec les modifications de pratiques. La configuration du vignoble peut aussi permettre de faciliter la protection phytosanitaire, comme dans le Beaujolais, où léloignement des grappes du sol a permis de diminuer le botrytis, et également de réduire la sensibilité au mildiou et au black-rot. Néanmoins, avant de replanter des vignes, il faut penser au repos du sol : la culture vigne sur vigne diminue la fertilité des sols. Cette période de repos permet également de mieux gérer certaines maladies, comme le court-noué : le programme Jasympt Utilisation des jachères et de la symptomatologie pour améliorer la lutte contre le court-noué, coordonné par lIFV, va se pencher sur ce sujet jusquen 2023.
![]()
![]()
Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
![]()
![]()
Microfermes et intensification des cultures en maraîchage
Maëla PEDEN, AuteurDe plus en plus de porteurs de projet souhaitent sinstaller sur un modèle de microfermes maraîchères. Ces dernières se définissent par une petite surface cultivée par rapport aux unités de travail humain : environ 0,5 ha/UTH pour les microfermes, contre 1 ha/UTH pour les fermes maraîchères classiques. Elles se caractérisent aussi par un souhait de travailler avec lécosystème, afin de maximiser lautonomie de la ferme vis-à-vis des intrants extérieurs, et par une intensification des cultures, avec une densité de légumes supérieure au maraîchage classique. Cette intensification a fait lobjet dune formation organisée par le réseau GAB-FRAB Bretagne. Cette intensification nest pas possible sur tous les types de sols et peut avoir différentes conséquences indésirables : augmentation des risques de maladies fongiques chez les espèces sensibles ; allongement de la durée de croissance des légumes à cause de la concurrence ou, en cas dassociations de cultures, une fertilisation difficile à raisonner à cause de besoins différents selon les légumes. Les cultures denses peuvent globalement être classées en trois grandes catégories : les légumes primeurs, les associations de légumes et les associations de couverts végétaux - légumes. Cet article apporte des conseils techniques et des exemples pour réussir ces trois types de cultures denses.
![]()
![]()
Variétés, densité de plantation, paillage... : Pour une patate douce en pleine forme
Marion COISNE, AuteurLe marché de la patate douce est en croissance en France mais, à ce jour, ce sont surtout les volumes importés qui augmentent, aussi bien en bio qu'en conventionnel, et ce, malgré la faisabilité de cette culture en France. En bio, elle se valorise bien, avec un prix supérieur de 0,90 /kg à celui du conventionnel. Pour enrichir l'offre locale, les maraîchers français manquent de références. Les stations expérimentales de Bretagne Sud et de Terre d'Essais, toutes les deux en Bretagne, ont mis en place différents essais pour combler ce manque. Les principaux résultats obtenus sont présentés dans cet article. Ils concernent : - l'implantation, avec notamment l'étude de la différence de coûts entre l'achat à des professionnels et la production de plants à la ferme ; - les rendements de différentes variétés à chair orange, blanche ou violette ; - les densités de plantation, à réfléchir en fonction du prix de valorisation de la récolte ; - les paillages (plastique, bioplastiques et à base de chanvre) ; - les dates de récolte.
![]()
Arrêté du 20 août 2020 portant homologation de l'avenant n° 5 au cahier des charges concernant le mode de production biologique d'animaux d'élevage et portant application des règlements (CE) n° 834/2007 modifié du Conseil et (CE) n° 889/2008 modifié de la Commission et les complétant
L'arrêté du 20 août 2020 portant homologation de l'avenant n° 5 au cahier des charges concernant le mode de production biologique d'animaux d'élevage et portant application des règlements (CE) n° 834/2007 modifié du Conseil et (CE) n° 889/2008 modifié de la Commission et les complétant est paru au Journal Officiel de la République Française le 27 août 2020.
![]()
![]()
Lapins bio : La nouvelle réglementation suscite des inquiétudes
Françoise FOUCHER, AuteurLes éleveurs de lapins biologiques français sinterrogent sur les impacts du nouveau cahier des charges bio européen sur leur filière. Parmi les principales évolutions par rapport au cahier des charges français (CCF) jusqualors en vigueur : i) la taille de lélevage nest plus limitée ; ii) quelques changements minimes en matière de densité des animaux en intérieur, mais réduction importante en extérieur (ex. : au moins 2.5 m² pour une lapine avec lapereaux, contre 5 m² dans le CCF) ; iii) un minimum de 70 % d'aliments bio et en conversion provenant de la ferme ou à défaut de la région (soit le territoire national), contre 50 % jusqualors ; iv) pour le logement, les abris mobiles sur prairies à pâturer et les bâtiments fixes avec parcours extérieur végétal sont les seuls autorisés (le semi-plein air nest donc plus possible) ; v) en systèmes dabris mobiles, lobligation de déplacer les abris chaque jour pour renouveler loffre de pâturage disparaît ; vi) tous les logements devront rendre possible la position debout du lapin, oreilles dressées. Nombre de ces mesures, semblant contradictoires parfois, posent question : comment, en réduisant la surface par animal en extérieur, assurer un pâturage suffisant, compatible avec lobjectif exigé de 60 % daliments grossiers, et limiter le parasitisme ? Lévolution des conditions de logement comme laugmentation de la hauteur semble peu conforme avec léthologie de lanimal qui recherche plutôt des abris pour se tapir. De plus, la mise aux normes de ces mêmes logements, qui vont devenir plus lourds à déplacer, va demander des frais importants, à la charge des éleveurs, sans parler du fait que maintenir ces abris à bonne température et hors courant dair sera plus difficile. Autant déléments qui poussent les éleveurs biologiques français à sinterroger sur lavenir de leur filière émergente. Une enquête le montre : le nouveau règlement amène nombre dentre eux ou en passe de le devenir à sinterroger sur leur volonté de travailler sous lagrément bio.
![]()
![]()
La patate douce à l'essai
Véronique BARGAIN, AuteurDepuis quelques années, la demande en patate douce augmente en France, ce qui a poussé plusieurs stations expérimentales à créer des références techniques et économiques sur cette culture. Ainsi, la station expérimentale de Bretagne Sud (SEHBS), qui est gérée par la Chambre régionale dagriculture de Bretagne, a réalisé des essais sur la conduite de la patate douce en agriculture biologique. Ces essais ont porté sur plusieurs axes : 1 - les variétés : évaluation variétale de patates douces à chair orange ou blanche ; 2 - la densité de plantation : comparaison de différents écartements entre les plants, sur un ou deux rangs par planche ; 3 - le paillage : comparaison entre un paillage plastique, 2 bioplastiques et un paillage à base de chanvre ; 4 - la date de récolte : trouver la bonne date pour que les tubercules ne soient pas trop soumis au froid et à lhumidité durant lautomne. En plus de présenter les principaux résultats de ces essais, cet article apporte des références économiques. Il présente également un essai mené dans le Roussillon, par le Civam bio, sur la gestion du taupin pour cette culture : travail du sol, rotation, irrigation, évaluation de la pression avant plantation (par piégeage).
![]()
Rapport de stage : Le semis direct dans les prairies vivantes
Ce rapport de stage a été rédigé par Firmin Chambon, étudiant en Licence Professionnelle Expertise agro-environnementale et conduite de projet (année universitaire 2019-2020), lors de son stage à la Chambre dagriculture du Cantal sur la thématique du semis direct dans les prairies vivantes. Le Cantal est un département tourné vers lélevage de ruminants, avec près de 95 % de la SAU en prairies. Néanmoins, ces dernières années, les éleveurs ont enregistré une diminution significative de leurs productions fourragères en raison de sécheresses répétées et des dégâts causés par les campagnols. En 2017, quelques éleveurs ont testé le semis direct dans des prairies vivantes (sur une dizaine dhectares) afin de réintroduire rapidement une flore productive. A lautomne 2019, cette méthode a été utilisée sur plus de 1 400 ha. Lobjectif du stage était dévaluer les semis directs réalisés à lautomne 2019 et de déterminer les facteurs pouvant influencer le développement de ces semis. Pour cela, Firmin Chambon a réalisé des entretiens avec des éleveurs expérimentés afin didentifier leurs itinéraires techniques et de compiler leurs retours dexpériences. En complément, il a aussi enquêté des agriculteurs novices, cest-à-dire des agriculteurs qui ont réalisé leurs premiers semis directs en 2019. Ces différents travaux ont permis de définir plusieurs facteurs de réussite : il faut réaliser ce type de semis dans une prairie peu dense, intervenir assez tôt en automne, sélectionner des semences au développement rapide pour quelles puissent concurrencer et prendre le dessus sur le couvert, semer assez dense, utiliser un semoir adapté et apporter une fertilisation azotée minimale au printemps.
![]()
Règlement d'exécution (UE) 2020/464 de la Commission du 26 mars 2020 portant certaines modalités dapplication du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les documents nécessaires à la reconnaissance rétroactive des périodes de conversion, la production de produits biologiques et les informations communiquées par les États membres (Texte présentant de lintérêt pour lEEE)
Le Règlement d'exécution (UE) 2020/464 de la Commission du 26 mars 2020 portant certaines modalités dapplication du règlement (UE) 2018/848 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les documents nécessaires à la reconnaissance rétroactive des périodes de conversion, la production de produits biologiques et les informations communiquées par les États membres (Texte présentant de lintérêt pour lEEE) est paru au Journal Officiel de l'Union Européenne du 31 mars 2020.
![]()
![]()
Produire du soja Bio en Limagne : à la recherche des facteurs de réussite !
Romain COULON, AuteurLe soja est une culture intéressante en bio. Il présente notamment de nombreux avantages dans la rotation des cultures : son cycle estival permet de casser le cycle des ravageurs et celui des adventices, et cette légumineuse est autonome en azote. Le soja présente également lavantage dêtre très recherché pour lalimentation humaine et animale. Toutefois, sa faible couverture du sol, ses besoins en eau et sa difficulté de récolte limitent son développement. En Auvergne, un GIEE 30 000, nommé les « Bio Motivés de Limagne » et animé par Bio 63, a mis en place un essai variétal chez deux agriculteurs durant lannée 2019. Lobjectif était de comparer les différentes variétés disponibles sur le marché et de mettre en avant des pistes pour améliorer la conduite du soja en bio. Le fort déficit hydrique et les fortes températures de 2019 ont engendré des levées lentes et hétérogènes, avec beaucoup de pertes de pieds. Néanmoins, ce manque de pieds a été compensé par une ramification plus importante des plants, mais na pas permis de couvrir le sol au début de lété avec pour conséquence un développement des adventices moins contenu. La densité reste donc un levier à améliorer.
![]()
Révision du réglement bio européen - décryptage par la FNAB
Le futur règlement européen pour lagriculture biologique a été adopté en mai 2018 par lUnion européenne. Après un nombre record de sessions de négociations, le Parlement européen (le 19 avril), puis le Conseil des ministres (le 22 mai) ont adopté le nouveau cadre règlementaire que les producteurs bio devront appliquer à partir du 1er janvier 2021. Dici là, des règles détaillées doivent encore être rédigées par la Commission européenne (densité de chargement, caractéristiques des bâtiments, modalités de contrôle, etc.). Cette révision du règlement représentait, pour la FNAB, loccasion de renforcer les exigences réglementaires, afin de tirer lensemble de la filière bio vers le haut. Cependant, les nouvelles règles restent proches du règlement actuel, même si certains changements importants sont prévus. La FNAB décrypte en vidéo les enjeux et les avancées que contient ce nouveau règlement.