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Documents disponibles dans cette catégorie (72)


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Appels à la modération et baisse des prix pour le lait bio
Costie PRUILH, AuteurAlors que la demande en produits laitiers biologiques stagne depuis 2021, créant un certain déséquilibre offre/demande, plusieurs laiteries mettent en place des dispositifs particuliers pour mieux faire face à l'afflux de lait bio au printemps, période généralement excédentaire, et ainsi limiter les déclassements. Cet article présente un tour d'horizon de ces dispositifs en 2021 et début 2022.
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Le bleuet
BIO DE PACA, Auteur ; FRAB BRETAGNE, Auteur ; GAB 29, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2022Cette fiche technique, qui traite de la culture du bleuet, a été réalisée à partir du retour d'expérience de Jean-Charles Orhan, exploitant en légumes et grandes cultures en Bretagne, qui s'est diversifié avec une PPAM, en partenariat avec l'entreprise Yves Rocher : le bleuet bio. Il cultive du bleuet, sous trèfle nain blanc, sur 1 ha, sans fertilisation ni irrigation. Cette fiche présente l'itinéraire technique de la culture.
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Conjoncture
CAB PAYS DE LA LOIRE, AuteurEn 2021, en France, la collecte de lait biologique a poursuivi sa progression (+ 10,6 % par rapport à 2020) et a atteint 1,228 milliards de litres, soit 5,2 % de la collecte de lait nationale. Du côté des prix, on observe une relative stabilité entre 2020 et 2021 (baisse de 0,1 % de la moyenne mensuelle). Le prix réel payé aux producteurs, en moyenne sur l'année, a été de 483 /1000 L, et celui pour un lait standard 38/32 de 460 /1000 L. Début 2022, une légère baisse de ces prix et la hausse des prix du lait conventionnel ont réduit l'écart entre ces deux modes de production. Les mêmes tendances sont observées en région Pays de la Loire. Du côté des consommateurs, les habitudes ont été chamboulées en 2020, année de confinement lié à la Covid-19. Cette année-là, les consommations de produits laitiers biologiques ont fortement augmenté avant de retrouver un niveau similaire, voire inférieur, à celui de 2019. In fine, en 2022, l'augmentation des volumes de lait collecté et la baisse de la consommation nécessitent une certaine vigilance de la part des acteurs de la filière. La communication auprès des consommateurs sur les bienfaits de l'agriculture biologique comparativement à d'autres labels ou marques sera un levier important.
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Conjoncture lait de vache : Note de conjoncture mensuelle Filière Lait de vache Mai 2022
La collecte de lait (toutes catégories de lait de vache confondues : conventionnel, AOP, biologique ) a reculé de 1,2 % au mois de mars 2022, par rapport à mars 2021. La collecte de lait biologique a, quant à elle, augmenté de 3,3 %. Cette progression est moins importante que celle observée en 2021, ce qui sexplique en partie par un nombre de nouveaux producteurs moins important en 2022. La filière biologique doit faire face à laugmentation des coûts de production, tout comme les autres filières laitières. Les prix élevés des aliments achetés pourraient conduire les éleveurs à faire des choix impactant la collecte (tous laits confondus). A ceci, il faut ajouter les conditions de sécheresse qui peuvent toucher les volumes collectés. En bio, la transformation laitière a été en forte baisse en mars 2022, à linverse de la tendance de la collecte, ce qui suggère un fort taux de déclassement du lait bio vers la filière conventionnelle. Le prix standard du lait biologique était de 452,70 /1000 L, soit 4,90 de moins quen mars 2021. Le différentiel de prix entre lait bio et lait conventionnel (standard) sest réduit : il est de 57,60 en mars 2022, alors quil était de 135,50 en mars 2021.
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Conjoncture laitière biologique Lait de vache 2ème trimestre 2022
Après un printemps 2022 des plus secs du siècle, les terres françaises connaissaient fin juin un déficit pluviométrique de plus de 40 %. La pousse de l'herbe avait fortement ralenti, particulièrement dans les régions du quart Sud-Est, dont le rendement était déjà fortement impacté. En avril 2022, la collecte de lait de vache biologique était en hausse de 4 % par rapport à avril 2021, alors que la collecte de lait de vache non-biologique était en recul de 2 %. Malgré la progression de la collecte de lait bio, la fabrication de produits laitiers biologiques, notamment le beurre, les fromages et les poudres de lait, était fortement en baisse, ce qui indique qu'une plus grande proportion de lait bio a été déclassé. Par ailleurs, si le prix mensuel du lait standard payé aux producteurs continue d'augmenter en conventionnel (+22,9 %), pour atteindre 405,9 /1000 l en avril 2022, il a fortement chuté, depuis le début de l'année 2022, pour les producteurs de lait bio, passant de 473 /1000 l en janvier, à 399,5 /1000 l en avril 2022 (mais avec un prix moyen payé aux producteurs bio au delà du lait standard, de 423,2 /1000 l). Les chiffres relatifs à la conjoncture en lait bio sont indiqués pour les différentes régions françaises, avec un comparatif avec les années 2020 et 2021. Le prix du lait de vache bio français est également comparé à celui de deux pays européens : l'Autriche et l'Allemagne.
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Les fiches filières du réseau GAB/FRAB AuRA : Légumes secs 2022
En 2020, la région Auvergne-Rhône-Alpes représentait 4 % des surfaces de légumes secs bio françaises et 0,8 % des surfaces de légumes secs totales en France. Dans cette région, 789 ha sont consacrés à la production de lentilles biologiques, surtout concentrée dans le département de Haute-Loire, et 280 ha à la culture de pois chiches bio, avec des surfaces plus importantes dans la Drôme. L'ensemble des producteurs de lentilles bio ou en conversion cumulent cette culture avec d'autres productions, la majorité étant également éleveurs bovins (40 %) ou céréaliers (38 %). Concernant les producteurs de pois chiches bio ou en conversion, 74 % sont des céréaliers. À l'échelle nationale, la lentille verte domine le marché des légumes secs : 3 713 tonnes ont été vendues en 2020, alors que les volumes de vente pour les autres légumes secs ne dépassent pas, pour chacun, les 1 000 tonnes. Cette fiche filière, réalisée par le réseau GAB/FRAB AuRA, fournit des informations sur les différents acteurs de la filière (trieurs, collecteurs, négociants, transformateurs) et leur aire d'influence. Elle présente aussi les données 2020 relatives à la commercialisation des légumes secs (circuits de commercialisation, répartition des ventes, débouchés, demande, prix d'achat...).
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Filière lait de vache biologique : Indicateurs de conjoncture
Ce diaporama, réalisé par FranceAgriMer, fournit des chiffres (graphiques) sur la filière lait de vache biologique en 2021. Il a été présenté le 18 janvier 2022 au Conseil Spécialisé Ruminants Lait & Viande. En 2021, en France, la collecte de lait bio a été en nette hausse sur les onze premiers mois (soit + 11,6 % par rapport à 2020). Le prix réel du lait bio est resté stable sur la première partie de lannée, mais a été en recul à partir de septembre. Les achats des ménages se sont, quant à eux, repliés par rapport à 2020 (année marquée par le confinement et la fermeture de la RHD) et à 2019. Cette diminution sexpliquerait en partie par la concurrence exercée par dautres labels (AOP, local ). Dans les autres pays européens (notamment lAllemagne, lAutriche et le Danemark), la collecte de lait bio a été également en hausse. En Allemagne, la forte revalorisation du prix du lait biologique a permis de soutenir cette croissance. En Autriche, laugmentation du prix a été plus modérée.
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Référentiel élevage bovin lait bio conjoncture 2021 (édition avril 2022)
Ce référentiel, réalisé dans le cadre du projet BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), présente différentes données chiffrées, en bovins lait bio, en conjoncture 2021 : prix du lait (prix de base et paiement à la qualité), prix des cultures, prix des animaux, aides et primes PAC, prix des intrants (concentrés, fourrages, fertilisants, semences ). Il indique également le niveau moyen des charges opérationnelles et structurelles des exploitations laitières biologiques du Massif Central. Un point est aussi réalisé sur les rendements fourragers (bilan des années 2014 à 2020). Tous ces chiffres sont spécifiques ou non à la filière laitière biologique du Massif Central. Ils sont issus dorganisations de producteurs, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Ils fournissent ainsi des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs, notamment pour létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
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Référentiel élevage ovin viande bio : conjoncture 2021 (édition mai 2022)
Ce référentiel est destiné aux élevages ovins viande biologiques du Massif Central. Il compile des données (conjoncture 2021) sur divers thèmes : 1 - prix des animaux ; 2 - produits des cultures ; 3 - aides et primes ; 4 - prix des approvisionnements (concentrés et fourrages, fertilisants, semences...) ; 5 - niveaux de charges opérationnelles ; 6 niveaux de charges de structure ; 7 - rendements fourragers (données pluriannuelles de 2014 à 2020). Ce référentiel est établi à partir de données collectées dans le cadre du suivi annuel des fermes du collectif BioRéférences (piloté par le Pôle Bio Massif Central), de travaux denquêtes, de données commerciales issues dorganisations de producteurs, de données statistiques et déléments à dire dexperts. Son but est de fournir des repères objectifs dans lexercice du conseil aux éleveurs et létablissement de projets de conversion à lagriculture biologique.
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Retour sur la présentation du repère « IL LAIT LÀ » ; Retour sur l'AG et sur la boîte à questions : Le CA répond à 3 questions
Camille LOURDIN, Auteur ; Marie-Laure MAZURIER, AuteurLes 7 et 8 avril 2022, lors de lAssemblée Générale de Biolait, le repère « IL LAIT LÀ » a été officiellement présenté aux producteurs. Ce repère, qui se veut simple et explicite, a été conçu dans lobjectif de mieux communiquer sur les atouts et les engagements des fermes Biolait et de se faire connaître auprès des consommateurs. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès de producteurs et de consommateurs ; dans le même temps, un travail sur lidentité visuelle de Biolait a été conduit et le slogan a été revu pour être encore plus clair et cohérent. Un des articles revient sur 3 questions recueillies lors de lAG, notamment la mise en place de véhicules électriques et le prix TPC (toutes primes comprises) du lait.
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Chemin faisant, rester producteur de lait dans lAude, lhistoire de la famille Maurette
Céline MEFFE, AuteurJean-Claude Maurette sest installé, en 1982, sur une ferme laitière, dans lAude. Il a été rejoint par sa femme, Dominique. Ces deux éleveurs ont augmenté la productivité de leurs vaches (lalimentation était basée sur du maïs, du ray-grass et du soja) jusquen 2009, année où ils se sont retrouvés en difficultés financières : le prix du lait était alors inférieur à leur coût de production. Comme ils ne se retrouvaient plus dans leur système de production assez intensif, ils ont fait le choix de le changer et de développer lautonomie de la ferme. Depuis, lalimentation repose sur de la luzerne, du foin et des céréales. Petit à petit, lidée de passer en bio sest imposée et ils ont commencé à convertir leur ferme en 2016. La Chambre dagriculture a réalisé une étude comparative de leurs coûts de production en 2014 (système conventionnel) et en 2019 (système bio). Le coût alimentaire est passé de 105 /1000 L à 48 /1000 L. Les frais délevage ont également été divisés par deux. La rémunération du travail est passée de 131 à 320 /1000 L. De plus, leur ferme est devenue transmissible : Jean-Raymond, leur fils, sest installé en 2020.
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Dossier de presse - Filière lait bio : Faut-il vraiment parler de crise ?
La filière lait biologique est un secteur à fort développement depuis plusieurs années. Néanmoins, elle doit actuellement faire face à dimportants enjeux déquilibrage entre les volumes produits et la demande. Le réseau des agriculteurs bio de Bretagne (réseau Gab-Frab Bretagne) a souhaité apporter des informations sur la situation de cette filière, en publiant un dossier de presse intitulé « Filière lait bio : Faut-il vraiment parler de crise ? ». Ce réseau incite, en effet, à employer le terme « crise » avec prudence et à regarder lévolution de la filière à long terme. Dans lOuest, le développement de la production laitière bio sest toujours fait par à-coups, au gré des vagues de conversions. Lannée 2021 a été marquée par deux phénomènes : larrivée des volumes des fermes converties à la fin de la vague de conversions 2016-2019, et un pic de production printanier amplifié par leffet météorologique (permettant une bonne pousse de l'herbe). La conjugaison de ces deux facteurs a conduit à une surproduction ponctuelle, avec une diminution des prix payés aux producteurs. De nombreux collecteurs ont incité à réduire les volumes au printemps, et certains ont également stoppé les conversions. Une baisse de la consommation a également été observée par rapport à 2020 (année de confinements). En comparant lannée 2021 à 2019, leffet confinement est gommé et les ventes augmentent sur tous les segments, excepté pour lultra frais.
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Dossier : Tous les repères économiques pour les livreurs de lait
Nicole BOSSIS, AuteurCe dossier apporte des repères économiques sur les élevages caprins, bio et conventionnels, livreurs de lait (cest-à-dire des élevages qui ne transforment pas leur lait). Il commence par détailler la méthode de calcul des coûts de production : celle-ci permet de ramener les charges et les produits de latelier caprin aux mille litres vendus. Les représentations graphiques de ces coûts de production permettent de comparer facilement différents élevages et systèmes de production. Dans ce dossier, un graphique compare notamment les coûts de production moyens des quatre grands systèmes délevage caprins livreurs de lait : les élevages conventionnels de plaine (en distinguant ceux avec moins de 180 chèvres par UMO et ceux avec plus de 180 chèvres par UMO), les élevages de montagne et les élevages biologiques (toutes tailles et zones géographiques confondues). De plus, au sein de ce dossier, deux articles sont dédiés aux élevages biologiques. Le premier porte sur leurs résultats économiques. Les éleveurs bio se rémunèrent, en moyenne, à 1,3 smic/UMO, ce qui est moins que leurs homologues conventionnels. Ceci sexplique, en partie, par une plus faible productivité du travail, malgré une plus grande efficacité économique avec un prix du lait supérieur et un montant des aides plus élevé. Le second article aborde la question du prix du lait de chèvre bio payé par les collecteurs en estimant qu'il est insuffisant pour une juste rémunération des producteurs.
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Lait bio : Croissance décalée
La consommation en bio continue de croître. Dailleurs, 80 % des Français pensent maintenir leur consommation de ces produits. 21% disent envisager de laugmenter à lavenir. Pourtant, la filière laitière biologique reste prudente, voire envoie des signaux négatifs avec, par exemple, des reports de dates dengagement des projets de conversion. Ceci est amplifié avec le printemps, synonyme de pics de production et donc de risques de déclassement de lait bio. Mais la Commission ruminant du réseau GAB-FRAB Bretagne alerte sur le fait quil ne faut pas rester sur une vision « marché » à court terme. Si, dans lOuest, il y a un surplus de production, ce nest pas le cas, par exemple, dans le Grand-Est, pour cause dannées climatiques difficiles. Il faut avoir une vision plus globale, à léchelle de la filière. Face à une demande en croissance, fait qui devrait se maintenir, il ne faut pas casser les dynamiques de conversion pour le phénomène conjoncturel actuel, dautant plus que se convertir est un projet sur le long terme. Limplication des producteurs dans leur filière est donc nécessaire, afin de permettre une bonne collaboration amont-aval au bénéfice de chacun.
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Observatoire des coûts de production du lait de vache biologique : Spécialisés de plaine - Montagnes et piémonts du Massif Central : Conjoncture 2019
Cet observatoire présente les coûts de production, pour la campagne 2019, d'exploitations bovines laitières biologiques en zones de plaines (62 exploitations spécialisées) et en zones de montagnes et de piémonts du Massif Central (37 exploitations). Il a été réalisé par l'Institut de l'Élevage à partir de plusieurs bases de données : AFOCG 49/85, Collectif BioRéférences, Institut de l'Élevage et dispositif Inosys Réseaux d'élevage. En plaine, le coût de production moyen est de 682 /1000 L, contre 851 /1000 L en zones de montagnes et de piémonts. Un écart relativement important est donc notable entre les deux zones de production, mais une forte variabilité existe aussi au sein des élevages d'une même zone. Ces différences peuvent notamment être expliquées par des niveaux hétérogènes de charges liées au travail, à la mécanisation et aux bâtiments. Les achats d'alimentation impactent fortement les systèmes biologiques de montagne, notamment en cette année de sécheresse (cette dernière a particulièrement affecté certaines régions, dont l'Est et le Massif Central). Le prix moyen du lait sélève aux environs de 474 /1000 L, ce qui permet une rémunération moyenne en plaine de 1,9 SMIC/UMO, alors qu'elle se limite à 1,25 SMIC/UMO en montagne (malgré un niveau d'aide supérieur).