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Demeter, marque collective de la biodynamie vidéo explicative
Dans cette vidéo, Demeter présente sa marque collective. Celle-ci concerne des fermes et des entreprises qui fournissent des produits alimentaires, cosmétiques et textiles. Les produits Demeter respectent les principes de la biodynamie, qui prend en compte les cycles naturels pour le développement harmonieux des plantes et des animaux. Elle sappuie sur le compost et sur les préparations à base de plantes médicinales, de minéraux et de matières organiques pour revitaliser les sols et renforcer les cultures. Le cahier des charges garantit le respect du vivant et la production sur des fermes plus autonomes, utilisant peu d'intrants et favorisant la biodiversité. Concernant la transformation sous la marque Demeter, elle est réalisée avec des techniques douces qui limitent le recours aux additifs, même naturels. Les fermes et entreprises sont contrôlées chaque année. Demeter certifie plus de 1 000 fermes et les entreprises en France et plus de 7000 dans le monde, "engagées pour une agriculture qui soigne la terre".
Elibio : la marque collective des détaillants bio indépendants
BIO-LINEAIRES, AuteurLes 1 500 magasins bio indépendants que compte actuellement la France sont des acteurs majeurs du marché bio. L'idée d'une marque collective commune aux magasins bio indépendants est née de la volonté de proposer des produits bio d'entrée de gamme, permettant de lutter contre l'emprise de la grande distribution. En 2017, les membres fondateurs de l'Association Nationale des Épiciers Bio (ANEB), qui regroupe un grand nombre de magasins bio indépendants, ont déposé la marque collective Elibio, réservée exclusivement aux adhérents de l'association. Outre le respect des obligations réglementaires en matière de production et de fabrication des produits bio, la marque Elibio choisit ses fournisseurs avec certaines exigences, comme l'antériorité dans la filière, la taille de l'entreprise, la situation géographique et le savoir-faire. L'originalité de la démarche repose sur l'union entre magasins bio, grossistes et fournisseurs, ce qui permet aux distributeurs indépendants de pouvoir faire face aux grandes enseignes en proposant des prix attractifs. Fin 2020, Elibio proposait 70 références, allant de l'épicerie salée à l'épicerie sucrée, en passant par des boissons, du café, du thé, et avait pour ambition de concerner 150 références. Aujourd'hui, 475 magasins ont rejoint le collectif.
Une marque ombrelle nous invite à la ferme
Elsa EBRARD, AuteurJean-Michel Péard, ancien cadre dans une multinationale de lagroalimentaire, a repris une ferme laitière en bio avec son frère, en 2005, avec pour objectif de transformer le lait et de vendre en direct. Très vite, il constate quassumer tous les métiers, de la production à la vente, est compliqué. Il a alors lidée de mutualiser certaines compétences. En 2015, il a créé le réseau « Invitation à la ferme » avec deux autres fermes bio. Ce réseau compte aujourdhui 40 fermes bio ou en conversion, et ses produits sont présents dans plus de 1 400 points de vente. Ces fermes bénéficient ainsi de recettes, de conseils, du marketing, daide pour la commercialisation en provenance du réseau. Lobjectif est que chaque ferme garde son identité et soit reconnue au niveau local, mais que le réseau ait une visibilité au niveau national. Pour cela, les membres du réseau utilisent deux marques ombrelles (« Invitation à la ferme » pour les fermes bio et « Les ptits fermiers » pour les fermes en conversion). Pour entrer dans ce réseau, il faut que les fermes soient bio ou avec un projet de conversion, quelles respectent plusieurs conditions et quelles soient prêtes à respecter le cahier des charges spécifique à ce réseau (en plus du cahier des charges AB).
Massif Central : Alt. 1886, une marque pour la viande « herbagère »
François D'ALTEROCHE, Auteur« Alt. 1886, les viandes du Massif » est une marque collective qui a été créée pour valoriser la viande produite dans les systèmes herbagers situés dans lentité géographique du Massif Central (composé de 22 départements). Son nom fait dailleurs référence à laltitude du Puy de Sancy, qui en est le point culminant. Elle a également pour slogan « Prenez de la hauteur sur la viande ». Alt. 1886 a été déposée en septembre 2018 et présentée lors du Sommet de lÉlevage. Elle est à linitiative de lassociation Valomac qui regroupe des producteurs et des transformateurs situés sur ce territoire. Elle regroupe aussi bien des entreprises privées (Puigrenier, Bigard) que des coopératives (Sicarev, Sicaba, Covial). Son objectif est une répartition juste de la valeur ajoutée selon les coûts de production. La plus-value doit en effet se répercuter jusquaux éleveurs afin de soutenir lélevage et plus particulièrement le pâturage (le Massif Central étant la première prairie dEurope). Une enquête auprès de consommateurs est à lorigine du cahier des charges dAlt. 1886, enquête dans laquelle ces derniers ont fait ressortir leur attachement au pâturage, aux paysages et aux fermes familiales. Le créneau des steaks hachés est visé avec pour objectif davoir des produits en rayon début 2019. Dans un premier temps, cette marque concernera uniquement de la viande bovine, mais il nest pas exclu de létendre à la viande ovine par la suite.
Nouvelle Aquitaine : Plus de 100 Territoires Bio Engagés
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPlus de 100 collectivités de Nouvelle Aquitaine ont reçu le label Territoires Bio Engagés, qui implique de disposer dau moins 8,5% de surface agricole bio ou dune part daliments bio dans les cantines de 20% minimum. Toutes les tailles de collectivités sont représentées, des plus rurales aux plus urbaines. Un forum, organisé les 5 et 6 décembre 2017 à Agen, a réuni ces collectivités. Pour aider à approvisionner les cantines avec des produits locaux, Interbio Nouvelle Aquitaine vient de lancer un portail Internet rassemblant loffre régionale. Par ailleurs, des obligations de contractualisations devraient être ajoutées à la marque Bio Sud-Ouest, utilisable dans cette région et en Midi-Pyrénées, afin de sassurer que lemploi de cette marque conduise bien à des relations équitables sur lensemble de la filière.
Bio Cohérence : pour une bio française, collective et solidaire
BIO-LINEAIRES, AuteurBio Cohérence est une marque collective française, lancée en 2009, lors de la mise en place du nouveau règlement EU par des acteurs historiques des filières bio soucieux de réaffirmer les valeurs de l'AB comme étant le moteur d'une bio toujours plus cohérente. Présentation de cette marque, son histoire, ses grands principes et ses ambitions.
Bretagne : Be Reizh, certifiée bio et bretonne
Frédéric RIPOCHE, AuteurBe Reizh signifie « être équitable » en breton. Il sagit de la marque créée par Initiative Bio Bretagne pour mettre en valeur les productions bio régionales. Cette marque partagée a été lancée en novembre 2016 par sept transformateurs pionniers. Elle est aujourdhui applicable aux transformateurs et en cours délaboration pour les producteurs. Cet article présente lorigine de ce projet et les valeurs quil défend.
Construire collectivement la défense d'un concept : les points de vente collectifs
Marion VANDENBULCKE, AuteurEn 2016, les réseaux de points de vente collectifs Terre dEnvies en Auvergne-Rhône-Alpes et Boutiques Paysannes Occitanie ont mutualisé leur charte pour construire ensemble une stratégie de défense et de valorisation du concept. Ainsi, une marque collective commune, « Boutiques Paysannes® », a été déposée, et un système de « contrôle tierce partie » a été mis en place. Le fonctionnement de cette marque collective (comprenant un contrat de licence à léchelle de lassociation et un autre à léchelle du point de vente) est précisé. Aujourdhui, 37 points de vente collectifs sont agréés Boutiques Paysannes®.
Invitation à la ferme
LETTRE FILIÈRES FNAB - LAIT, Auteur"Invitation à la ferme" compte aujourd'hui 13 fermes qui ont pour ambition de proposer des produits laitiers fermiers bio et locaux, en s'organisant en réseau. Cette façon de fonctionner leur permet de mutualiser les achats (notamment les emballages), les process (recettes, savoir-faire, hygiène), la communication et le marketing. Les producteurs ont une commercialisation à moins de 90 km de la ferme, à travers différents circuits comme les magasins bio, les AMAP, la restauration collective ou les supermarchés. L'appui commercial apporté par le réseau et la force d'une marque collective constituent des leviers puissants pour dynamiser les ventes. L'appel est lancé à toute ferme laitière bio ou souhaitant se convertir à rejoindre le réseau.
Bio Cohérence, les adhésions sont ouvertes
Virginie JOURDAN, AuteurLancée le 12 avril 2010, à Paris, la nouvelle marque collective bio française "Bio Cohérence" lance sa campagne d'adhésion auprès des producteurs. Portée par des producteurs, des distributeurs et des transformateurs, Bio Cohérence veut faire vivre et valoriser une agriculture biologique respectueuse des équilibres environnementaux, mais aussi sociaux et économiques. Les coûts d'adhésion et l'implication des producteurs du réseau sont passés en revue. Dominique Techer, producteur et président de Bio Cohérence affirme que "Le réglement européen reste bien sûr le socle de base puisque c'est le langage commun entre tous les agriculteurs bio". Il ajoute que "Pour les producteurs, Bio Cohérence, est l'occasion d'une reprise en main du cahier des charges et de leur capacité à le faire évoluer. C'est aussi l'opportunité de fixer un cap pour la bio de demain et c'est un moyen d'emmener les producteurs vers plus d'autonomie." Ainsi, pour être certifiées Bio Cohérence, les fermes seront 100 % bio, l'alimentation des animaux sera aussi 100 % bio et majoritairement produite sur la ferme...
Le nouveau logo bio européen : Avancées ou reculs ?
Caroline BONGIRAUD, AuteurUn nouveau logo bio européen existe depuis le 1er juillet 2010. Quel sera son impact sur la bio "historique" ? Juliette Leroux, chargée de mission Réglementation bio à la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique des régions de France), revient, dans un entretien, sur différents points : historique des règlementations bio ; raison d'être du logo AB ; plus et moins de ce nouveau règlement bio (fin de la possibilité de suivre des cahiers des charges nationaux, points concernant l'élevage avec la fin du CC-REPAB-F sur les traitements vétérinaires, le lien au sol alimentaire..., nouveautés positives concernant la production végétale, l'interdiction de l'hydroponie (culture hors-sol)...) ; les OGM qui restent interdits en bio ; conséquence du nouveau règlement (volonté d'une fluidification du marché de la bio afin d'assurer son développement mais risque, selon la Fnab, d'une version très intensive de l'agriculture biologique...) ; vision extensive de la bio et situation des petits producteurs ; présentation de la marque bio collective Bio Cohérence ; logos et rôle des marques privées...
AG Auvergne biologique : Vers une bio d'Auvergne ?
C. JAHNICH, AuteurEn réponse au règlement européen sur l'agriculture biologique, la Fnab (Fédération nationale des agriculteurs biologiques) a décidé de créer un identifiant bio français, distinct du cahier des charges européen. La mise en oeuvre de cette démarche a été confiée à l'association Alternative Bio, créée en mars 2009. Au niveau du contenu du nouvel identifiant, le socle de base serait constitué du règlement européen, suivi de règles certifiables - zéro OGM notamment -, et d'une charte d'engagement avec des exigences environnementales, sociales... Le débat, organisé par l'interprofession Auvergne Biologique, à l'occasion de son assemblée générale, le 9 avril 2009, a permis de mettre à jour quelques questions pratiques (problème, pour les consommateurs, de la lisibilité de la démarche de la Fnab ; interrogation des transformateurs quant aux moyens de communication débloqués, notamment en filières longues...) et d'ouvrir la discussion sur une autre piste : celle de créer un identifiant bio "Auvergne".
Dossier : Quel avenir pour l'agriculture bio après 2009 ?
Au 1er janvier 2009, la nouvelle réglementation européenne sur l'agriculture biologique entrera en vigueur et s'accompagnera de la disparition, en France, des obligations liées à l'actuelle réglementation nationale et à son cahier des charges. Ce dossier apporte des éclairages sur ce nouveau règlement. Certaines avancés claires ont donc été effectuées avec : - la clarification et une transcription positive des grands principes de la bio dans les articles ; - l'élargissement du champs d'application à de nouvelles productions ; - la reconnaissance de la restauration collective ; - de nouvelles exigences pour l'autorisation des intrants avec la définition de critères spécifiques ; - des exigences plus strictes pour l'importation de produits non européens. De fortes déceptions portent cependant sur les revendications sociales et écologiques non prises en comptes. Les points noirs sont la tolérance de contamination accidentelle des produits bio jusqu'à 0,9% d'OGM et la fin de la subsidiarité, avec en conséquence l'assouplissement des règles techniques d'élevage par rapport au REPAB F. S'y ajoutent la baisse de fréquence des contrôles inopinés, l'autorisation de collecte bio/non bio sans conditions de précaution ni de contrôle. Un éleveur laitier, le président de la FNAB, un membre du Comité national d'agriculture biologique à l'INAO et le responsable de la certification à Ecocert s'expriment sur ces points. Deux pages traitent ensuite des marques collectives privées existantes dans la grande majorité des pays européens, où il n'existe pas de réglementation nationale. Ces marques y sont reconnues car elles se sont développées avec l'ensemble des acteurs de l'agriculture biologique, dont les consommateurs. Elles possèdent de plus des cahiers des charges beaucoup aboutis que celui de l'Europe. C'est ce que cherche à réaliser la FNAB avec le projet d'identifiant national qui rencontre un écho plutôt positif chez les organisations de producteurs. Un article fait ainsi le point sur le logo AB que la FNAB a tenté de récupérer mais qui restera finalement propriété de l'Etat français. Un point est finalement fait sur les nouvelles normes d'étiquetage sur certains éléments importants du règlement qui restent à voter.
Massif Central Bio Viande : Une nouvelle marque chez les artisans bouchers
En juin 2000, les quatre principales structures de mise en marché de viande bio du Massif Central décidaient de se regrouper en association afin de pouvoir échanger des informations et développer le commerce chacune de son côté, mais de manière concertée et cohérente à l'échelle du Massif Central : Viande Bio Massif Central naissait. Cet article présente donc cette association, ses actions, ses outils de communication, ses objectifs et son développement.
Dossier : Les céréales à l'heure du marketing
Les démarches visant à certifier un produit ou une méthode de production se sont multipliées ces dernières années. Qualiterre, agriculture raisonnée... le nombre de contrat augmente, les cahiers des charges se multiplient avec de nouvelles contraintes, des marques et des logos apparaissent... Etat des lieux et expérience sur un nouveau contexte de commercialisation. Au sommaire de ce dossier : l'agriculture raisonnée dans la course à la différenciation, le point de vue des coopératives de collecte quant à l'élaboration des cahiers des charges, le marketing appliqué au blé avec l'exemple de deux marques Qualigrain et Epipain, la traçabilité dans deux coopératives.