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Agriculture biologique : Potagers urbains
Cuba, par nécessité, s'est reconvertie à l'agriculture biologique à partir de 1991. Dix ans après, c'est un réel succès qui fait tache d'huile dans les pays d'Amérique centrale et latine. L'agriculture biologique en ville permet aux plus pauvres de se nourrir à moindre prix.
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L'agriculture biologique à la rencontre des familles populaires
Hélène BUSTOS, Auteur ; Claire KACHKOUCH SOUSSI, AuteurCertes, l'achat de produits bio s'est démocratisé. Il demeure néanmoins essentiellement une pratique de classes moyenne et aisée. C'est en partant de ce constat que le GABLIM (dont la liquidation judiciaire vient par ailleurs d'être prononcée) s'est investi dans un projet de rapprochement entre les fermes bio et les quartiers populaires de Limoges. L'animatrice du GABLIM a commencé à visiter ces quartiers, parler du projet, puis inviter des femmes, essentiellement maghrébines, à visiter des fermes bio. Laine (pour une exploitation en brebis) et alimentation ont été des sujets très débattus. Puis, les maris sont venus choisir des moutons pour l'Aïd. Enfin, lors de la foire bio régionale, qui se tient non loin de ces quartiers, les femmes avaient un stand réservé pour la fabrication de pâtisseries orientales. Du coup, les écoles élémentaires, des animateurs de rue ont également organisé des ateliers. Ces premiers pas sont encourageants pour rapprocher ville et campagne, populations « pauvres » et fermes bio.
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Bio-portrait : Les jardins de Ladislas
Caroline LEFEBVRE, AuteurLes jardins de Ladislas sont conduits par Ladislas Gasirowski, dans le Haut Languedoc. Après une carrière d'éducateur, Ladislas décide, à 40 ans, de s'installer paysan : il s'installe maraîcher en bio et demande la mention Nature & Progrès en 2005. Présentation des jardins (qui s'étalent, sur plusieurs parcelles pour une surface totale d'environ 1 Ha, à 800 mètres d'altitude, depuis le hameau d'Euzèdes...), des productions agricoles (en adéquation avec les potentialités des milieux cultivés et les cultures légumières locales...). La production est majoritairement transformée (lactofermentations, confitures, purées, séchage...). Cependant, la pérennité de la ferme a été remise en cause (contraction d'un prêt pour achat de matériel agricole en 2010, baisse du chiffre d'affaires, refus de la banque d'un rééchelonnement en 2012, perte d'un tiers de la production de carottes dans la même année). Ladislas envisage de prendre le statut de cotisant solidaire (pour alléger ses charges). L'article conclut que, dans le système agricole actuel, les petites fermes devraient être soutenues.
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Dossier : Changement climatique : Objectif 350
LaRevueDurable, Auteur ; Alain GRANDJEAN, Auteur ; Lars KLÜVER ; ET AL.A la veille du Sommet de Copenhague sur le climat, LaRevueDurable s'intéresse au projet 350. Cette initiative vise à créer un mouvement planétaire pour demander aux dirigeants de tous les pays les plus émetteurs de prendre les mesures à même de ramener au plus vite la concentration de CO2 dans l'atmosphère à 350 parties par million (ppm) (elle atteint aujourd'hui 385 ppm et augmente de 2 ppm par an). Plusieurs articles composent ce dossier : - Copenhague, tremplin idoine pour changer le monde ; - Les indicateurs climatiques s'affolent ; - La machine climatique menace de s'emballer ; - Le climat au purgatoire ; - En 2009, le changement climatique aura tué 300 000 personnes ; - Réduire la précarité dans un monde soumis au changement climatique ; - Objectif 350 ; - Moins de 3 % du PIB pour sauver l'humanité ; - Les options pour mettre un prix au carbone ; - Le climat a besoin d'une taxe carbone ; - A Copenhague, le climat ne tiendra qu'à un fil ; - A Copenhague, les voix de citoyens ordinaires du monde entier compteront ; - Rendez-vous le 24 octobre 2009 pour faire connaître le chiffre 350 ; - Prenez un jour pour changer le monde/Guide pour monter une action 350 ; - Une économie plurielle pour stabiliser le climat.
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Initiatives solidaires : La bio pour tous n'est pas une utopie
Alexandra LANNUZEL, AuteurComment favoriser l'accès des moins aisés à une alimentation bio ? Des initiatives locales voient le jour, comme en Bretagne, où des producteurs, des magasins ou des artisans bio ont choisi de faire preuve d'inventivité. L'épicerie solidaire mobile Saint-Vincent de Paul, à Brest, par exemple, vend les marchandises à environ 10 % de leur prix et va directement au contact des personnes démunies. Grâce au Potager de Saint-Mathieu (29), qui lui permet de récupérer des retours de marché, des produits en excédent, etc., l'épicerie propose à ses bénéficiaires des légumes bio à moindre coût. Le programme UniTerre de la MSA a donné lieu à un partenariat du même type entre une autre épicerie solidaire et le GAEC Roc'h Glas (29). Des moments conviviaux sont organisés, notamment autour de la cuisine des légumes bio, pour apprendre à valoriser les produits. D'autres initiatives finistériennes illustrent ce qu'il est possible de mettre en place, sans qu'il y ait besoin de déployer trop de moyens logistiques, ni financiers : dons de pains bio aux Restos du Cur à Morlaix et au Secours Populaire à Sizun grâce aux boulangeries Canevet et Ty Forn Nevez ; instauration de cartes de fidélité dans des magasins Biocoop offrant jusqu'à 8 % de remise aux bénéficiaires du RSA, dons en nature à des associations d'aide locales...
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Integrated systems : the experiences from CIPAV in Colombia
En Colombie, 90 % des surfaces agricoles sont détenues par seulement 10 % des agriculteurs, ce qui représente 40 millions d'hectares. Les 90 % d'agriculteurs pauvres restant n'ont ainsi accès qu'à 10 % de la surface agricole, et doivent produire de manière intensive pour subsister. Les exploitations de moins de 20 ha couvrent 13 % de la surface agricole. Ces dernières représentent toutefois 74 % des fermes. Les cultures permanentes telles que le café, la canne à sucre... occupent 3 millions d'hectares et les cultures tournantes, principalement les céréales, 2 millions. Depuis 1986, le Centre de Recherche sur les Systèmes d'Exploitations Durables (CIPAV) a travaillé dans le Sud-Ouest de la Colombie. Les projets de recherche qu'il y a développé impliquaient l'agriculture paysanne de la région et des producteurs-entrepreneurs en tenant compte des différents aspects des systèmes intégrés. En reconnaissance de ce travail mené dans les zones rurales humides de Colombie, le CIPAV s'est vu attribué le prix écologique "Award Planète Bleue" en 1995. Dans cet article, l'auteur donne les éléments de base de tels systèmes.
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La lutte contre la précarité alimentaire : 60 initiatives locales pour une alimentation solidaire
Henri ROUILLE D'ORFEUIL, Auteur ; Mathilde DOUILLET, Auteur ; Dominique PATUREL, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (4 Rue de la Sorbonne, 75 005, FRANCE) : RESOLIS | 2018Les États Généraux de lAlimentation se sont déroulés de juillet à décembre 2017. RESOLIS a notamment participé aux travaux de latelier 12 « Lutter contre linsécurité alimentaire, sassurer que chacun puisse avoir accès à une alimentation suffisante et de qualité en France et dans le monde ». L'insécurité alimentaire touche, en France, 8 millions de personnes, dont 4,8 millions sont soutenues par différents dispositifs daide alimentaire. Ce numéro du Journal RESOLIS rend compte de la dynamique de cet atelier et de la rencontre entre le travail sur des initiatives locales pionnières concernant ce domaine de lalimentation solidaire ou de la lutte contre la précarité alimentaire et le débat national qui a eu lieu au cours de latelier 12. Il rassemble les paroles d'acteurs ayant uvré à l'animation de ce débat et celles d'acteurs du système alimentaire et agricole, engagés dans la lutte contre la précarité alimentaire. 60 initiatives locales de lutte contre la précarité alimentaire en France et en Europe ont été répertoriées. Elles ont été caractérisées selon les éléments suivants : localisation, périmètre géographique, famille dacteurs à lorigine de linitiative et place dans la chaîne alimentaire, finalité spécifique de linitiative au sein de la chaîne de production et de consommation des aliments, externalités ou performances non marchandes recherchées
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Monitoring the social impact of organic farming in developing countries
L'édition n° 30 d'Ecology and Farming (mai-août 2002) proposait un dossier spécial sur la responsabilité sociale et sa place dans le mouvement biologique. Plusieurs points y avaient été soulevés et discutés. Toutefois, un point n'avait pas été abordé et est traité dans cet article : comment l'impact social de l'agriculture biologique peut-il être mesuré et qui devrait s'en charger ? L'auteur décrit donc les progrès constatés à ce sujet.
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Un projet bio-dynamique à Saint-Petersbourg
Cet article présente les réalisations et projets d'Irina Beljakowa, électrotechnicienne et écologiste de Saint-Petersbourg. Cette dernière s'est enthousiasmée pour l'agriculture biodynamique, et a entrepris, depuis plusieurs années, de communiquer ses connaissances afin d'aider les villageois qu'elle côtoie. En effet, à côté des anciens kolkhoses ou sovkhoses, l'agriculture russe se compose d'une grande quantité de jardins ou de petits domaines, que presque chaque famille possède. Le plus souvent, faute d'argent, ces parcelles sont cultivées sans engrais ni traitements chimiques, ce qui constitue de bonnes bases pour démarrer l'agriculture biologique ou biodynamique.
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Rendre les produits bio plus accessibles
Sandrine THÉREAUX, AuteurDepuis 2002, la coopérative de producteurs Norabio, dans le Nord, livre des « bio-cabas », paniers de fruits et légumes bio qui ne parcourent, en moyenne, pas plus de 100 km. Ces paniers sont préparés par des jeunes en insertion. 77 points bénévoles reçoivent les paniers pour 900 abonnés. En 2005, Norabio, le Gabnor et le département du Nord ont lancé les « biocabas accessibles », pour toucher les ménages aux faibles revenus. Le Conseil général du Nord finance 50% du prix du panier, plus des actions de sensibilisation auprès de différents partenaires, notamment des maisons de quartiers. Le succès est au rendez-vous puisque de 100 en 2006, le nombre des biocabas accessibles est passé aujourd'hui à 2000, avec de nombreuses formations, notamment culinaires. Prochaine étape : l'extension de ce projet aux AMAP.