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Légumes des terroirs : Histoire, vertus & mode d'emploi
François BESANCENOT, Auteur ; Daniel VUILLON, Auteur | GAP (ADVERBUM, Place Gavotte, 05 000, FRANCE) : Éditions le Sureau | 2023Chaque légume a une histoire originale, des cultures variées, des usages culinaires ou médicaux, des préparations multiples et des saveurs. Souvent traitées séparément, toutes ces facettes des légumes se trouvent réunies dans cet ouvrage, qui donnent les clés nécessaires pour comprendre d'où viennent les légumes, leurs variétés, leurs bienfaits nutritionnels et culinaires, mais aussi pour apprendre à les choisir (saison, mode cultural, variété et aspect), afin d'en conserver toutes les vertus gustatives et nutritionnelles. Ce livre est composé de 30 chapitres, qui traitent chacun d'un légume des terroirs français, et propose 60 recettes de cuisine.
Dossier : Des variétés adaptées à larboriculture bio : Les producteurs se prennent en main
Tanguy DHELIN, AuteurCe dossier fait le point sur la recherche variétale en arboriculture bio, avec des témoignages de chercheurs, de conseillers et d'arboriculteurs (critères de sélection, évolution de la recherche, conception de vergers ). Les producteurs bio réalisent de plus en plus leur propre programme dévaluation, afin davoir des variétés adaptées aux régions, au mode de production bio et au changement climatique. Du côté des sélectionneurs, par exemple, Coxybelle et Ducasse sont 2 variétés de pommes spécialement sélectionnées pour la bio. Aujourdhui, pour répondre à la demande croissante en bio, les nouvelles variétés sont de plus en plus évaluées aussi dans des vergers bio. Par ailleurs, afin daccroître la productivité des vergers bio, différentes expérimentations ont mis en évidence lintérêt daugmenter la densité des arbres dans la parcelle.
Filières bio en transition : Marques circulaires et fermières (1/2)
Sauveur FERNANDEZ, AuteurL'attrait grandissant des consommateurs pour les produits fabriqués localement, par des entreprises à taille humaine et implantées dans leur territoire, est en train de redéfinir les notions de marques, ainsi que les relations entreprises agricoles/distributeurs. Le locavorisme évolue et s'achemine vers la prise en compte de 2 concepts-clés : des produits récoltés sur place, des produits fabriqués sur place. C'est ainsi que des crêpes bretonnes seront bretonnes à 100 %, beurre et sel compris. Les marques et les magasins circulaires et fermiers commencent à se développer et les modèles d'agriculture comme la biodynamie ou la permaculture, considérés par certains jusque-là comme alternatifs, sont de plus en plus sollicités.
Le Vin et la biodynamie : Manifeste
Les principes de la biodynamie, dont les bases ont été posées en 1924, sont souvent insuffisamment connues. Cet ouvrage fait la lumière sur ce courant fondateur de l'agriculture biologique moderne et traite du bon usage de la biodynamie en viticulture. Après avoir exposé un savoir-faire viticole qui s'est construit au fil du XXème siècle et abordé les conséquences de la viticulture conventionnelle sur notre environnement, il présente les enjeux contemporains de l'agriculture biodynamique et les nombreux bénéfices que l'on peut en tirer, plus particulièrement dans le monde du vin. En fin douvrage, un tour de France de 50 domaines incontournables convertis à la biodynamie donne la parole aux vigneronnes et vignerons qui la pratiquent et permet de découvrir 50 cuvées d'élection, réalisées dans les règles de l'art.
Le vin, la vigne et la biodynamie
Le domaine de la Coulée de Serrant (49), en biodynamie depuis 1981, est réputé pour produire des vins blancs exceptionnels. Nicolas Joly a repris le domaine acquis par ses parents dans les années 1960. Fer de lance de la biodynamie, il partage, dans cet ouvrage, son expérience et ses connaissances à qui veut découvrir et s'initier à la biodynamie en viticulture. Pour mieux saisir l'enjeu et les principes de cette méthode de culture à l'écoute de la nature, Nicolas Joly commence par retracer l'histoire des dégâts de l'agriculture moderne sur les vignes. Dans ce contexte d'industrialisation des procédés et des techniques agricoles, la biodynamie est, avant tout, un retour à une vinification naturelle, à un respect de la vigne et de l'environnement pour atteindre la meilleure expression possible du terroir. Cet ouvrage aborde tous les aspects de la biodynamie : comprendre les formes et leurs correspondances, utiliser les forces du vivant, se servir des cycles astrologiques, etc.
Un nouvel outil au vignoble : Les cépages résistants se multiplient
Arnaud FURET, AuteurEn France, plusieurs programmes de recherche portent sur lenrichissement de loffre variétale en vignes résistantes, comme le programme ResDur (Résistant Durable), débuté dans les années 2000, à lInrae de Colmar. Les travaux se focalisent, pour le moment, sur la résistance au mildiou, à loïdium et un peu au black rot. Lobjectif est de réduire lutilisation de produits phytosanitaires. Certains membres de la filière voient ces nouveaux cépages (ex : artaban, vidoc et floreal) comme un outil supplémentaire mis à la disposition des vignerons, tandis que dautres salarment de la perte de typicité des vins. Garance Marcantoni, conseillère viticole à la Chambre dagriculture du Var, précise que ces cépages ne sont pas forcément à utiliser partout, mais qu'ils peuvent lêtre dans des zones plus sensibles, comme en ZNT riverains ou près de cours deau. Par exemple, Antoine Pignier, vigneron en biodynamie dans le Jura, a planté quelques lignes de pinotin en bordure de parcelle, pour diminuer les traitements près des habitations (même sil sagit de préparations biodynamiques). Il entretient ainsi de bonnes relations avec le voisinage. Globalement, ces nouveaux cépages font encore lobjet dessais par les instituts, mais ils commencent aussi à investir les vignes professionnelles. Cet article est complété par le témoignage de Mickaël Raynal. Ce dernier cultive plus de 30 cépages différents dans le Tarn-et-Garonne et il a observé une nette diminution des traitements sur ses vignes résistantes.
Vignerons du monde : Domaine Avondale : Johnathan Grieve : Avondale : Terra est vita
Arnaud FURET, AuteurLe vignoble bio dAvondale est situé dans le sud de lAfrique du Sud, près du Cap-Occidental, au pied de la montagne Klein Drakenstein. Johnathan Grieve et son équipe (50 personnes pour la vigne et 90 personnes à léchelle de lexploitation agricole) vivent en communauté et essaient de tirer tout le potentiel de ce terroir austral. La ferme compte 160 ha, dont 80 dédiés à lélevage (bufs Black Angus et poulets de chair) et 70 consacrés à la vigne. Des canards sont entraînés pour traquer les escargots. Pas moins de douze cépages y sont cultivés sur treize types de sols. Avec un climat proche de celui de la vallée du Rhône, Johnathan Grieve valorise ces multiples terroirs selon les principes de la biodynamie, avec une irrigation optimisée et une biodiversité originelle et fonctionnelle. Il produit léquivalent de 300 000 bouteilles par an, quil commercialise principalement à lexport (Scandinavie, France, Canada, USA, Japon, Singapour, Brésil ) et un peu en Afrique du Sud (20 %).
Paysans-Boulangers : Le guide (très) pratique - Redonner de la valeur au grain
Adrien PELLETIER, Auteur ; Yanis IRHIR, Auteur | PARIS CEDEX 10 (8 Cité Paradis, 75 493, FRANCE) : ÉDITIONS FRANCE AGRICOLE | 2019Le métier de paysan-boulanger se situe aujourd'hui à la croisée de nombreux enjeux de société. Passionnant et multiple, il s'articule autour de valeurs et de pratiques qui participent au changement de paradigme agricole. Le grain retrouve sa place de matière noble à la base d'un aliment central de notre culture gastronomique : le pain. Tel est le point de départ de la démarche du paysan-boulanger : redonner au grain de sa valeur. Sa valeur paysanne redonne du sens à la production céréalière, offrant la maîtrise complète de la filière aux agriculteurs, de la semence au pain, en leur permettant la redécouverte de céréales adaptées à des itinéraires techniques agroécologiques. Sa valeur sociétale replace le paysan au cur de nos enjeux contemporains, apportant des réponses positives comme le développement d'une alimentation locale, respectueuse de l'environnement et de grande qualité nutritionnelle. Sa valeur économique permet à ses nouveaux artisans de la terre, de la farine et du levain d'exercer pleinement un métier diversifié, exigeant et permettant de vivre dignement. Ce livre est représentatif de l'existant et c'est une véritable trousse à outils pour découvrir ou approfondir sa connaissance du métier. Que ce soit par une entrée historique, agronomique, boulangère, meunière ou comptable, les auteurs offrent, dans ce guide, une approche pragmatique, technique et économique en s'appuyant sur des témoignages d'experts.
Peu d'influence des pratiques sur les micro-organismes du chai
Justine GRAVÉ, AuteurLa diversité et la spécificité des populations microbiennes du chai ont fait lobjet dune présentation, lors des 2èmes journées techniques Vigne et vin bio de Libourne, en février 2019. Le projet Casdar Levain bio et le projet européen Wildwine (2012-2015) avaient permis détudier la diversité des micro-organismes dans les moûts et les vins pendant la fermentation. Les résultats obtenus lors de ces projets ont, depuis, été complétés par des analyses supplémentaires. Stéphane Becquet, animateur conseil au syndicat des vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine, explique que la biodiversité des levures et bactéries sur une parcelle est plus faible en bio quen conventionnel. Selon lui, cette sélection des souches est principalement due aux traitements à base de cuivre et, dans une moindre mesure, au soufre. Par ailleurs, Patrick Lucas, chercheur à lIFV, défend le fait que la diversité des micro-organismes sexplique plus par la nature du vin (acidité et pH) que par les pratiques. Les travaux du projet Wildwine ont en effet révélé que ce ne sont pas forcément les mêmes souches qui réalisent les fermentations dune année sur lautre au sein dun même domaine
Les prairies naturelles du Massif central : lexpression dun terroir au service de produits de qualité
S. HULIN, Auteur ; J-N. GALLIOT, Auteur ; E. BONSACQUET, Auteur ; ET AL., AuteurDans FOURRAGES (N° 239 - Les bénéfices variés de l'élevage à l'herbe (II) Septembre 2019) / p. 223-229 (7)Dans le Massif central, les prairies, dans leur diversité, représentent 80 % de la SAU et forment donc un élément paysager majeur et identitaire. Souvent naturelles, elles représentent un formidable pool despèces spontanément présentes et constituent un support de différenciation de qualité des filières délevage de ce massif. Depuis une dizaine d'années, des partenariats fructueux entre Recherche et Développement sur le Massif central ont conduit au développement de plusieurs outils pour caractériser la ressource herbagère avec une approche multifonctionnelle, en lien avec la qualité des produits. Ainsi, une typologie créée décrit, pour 70 types de prairies, leurs potentiels agricoles, environnementaux et de qualité des produits. L'outil de diagnostic Diam permet par ailleurs de proposer un accompagnement individuel adapté à la stratégie de chaque exploitant en fonction des types de prairies présents sur son parcellaire. Ces deux outils permettent de relier les multiples enjeux qui reposent sur ces milieux et de montrer le réel potentiel que représentent les prairies naturelles pour la qualité des produits.
Pruneau : La France n°1 pour le bio
BIO-LINEAIRES, AuteurEn France, en 2018, on comptait 123 pruniculteurs bio pour une superficie couvrant 1370 ha, dont 71 % en production (y compris les surfaces en conversion), soit 10 % du verger français. 96 % de la production bio se fait sous IGP Pruneau d'Agen. La production bio a dépassé 2 857 tonnes en 2018, soit 6 % du volume total de pruneaux. Le pruneau bio attire de plus en plus de producteurs qui souhaitent notamment se soustraire à la crise récente du conventionnel. Le marché du pruneau bio est en croissance constante depuis quelques années, et l'offre peine à couvrir la demande. Si les plus gros pruneaux sont valorisés en consommation de bouche, le pruneau bio est transformé à 49 % en spécialités (jus, crème). Le pruneau d'Agen, produit à partir de la prune d'Ente particulièrement adaptée aux terroirs du Sud-Ouest, subit un processus de transformation en 5 étapes : séchage, tri, stockage, réhydratation et conditionnement. Le pruneau contient de nombreux minéraux, vitamines et antioxydants. Le pruneau mi-cuit, dont le séchage est arrêté à 35 % d'humidité résiduelle, est directement conditionné dans son emballage final, pasteurisé, puis commercialisé. Il n'a donc pas subi la phase de réhydratation. Considéré comme plus goûteux que son homologue standard et contenant plus de vitamines, il ne représente qu'une faible part du marché car il ne peut se conserver longtemps en vrac.
De la biodynamie grand cru à Château Palmer
Laurent DREYFUS, AuteurChâteau Palmer est classé troisième grand cru du Bordelais en appellation Margaux. Il est la propriété de deux familles qui ont fait le choix de la biodynamie. Le domaine compte 66 ha de vignes et 33 ha de prairies situés dans le Médoc, et emploie plus de 60 personnes. Guidés par une vision à long terme, les gérants insistent sur la nécessité de préserver la vie du sol pour continuer à faire de grands vins de terroir. Éviter d'avoir des résidus de pesticides dans des grands vins est également devenu un enjeu nouveau et important pour les viticulteurs, un argument de poids pour les gérants du domaine. Les salariés sont aussi satisfaits de ne plus avoir à manipuler de produits toxiques. Si l'objectif a pu se réaliser, c'est avant tout grâce à la volonté des porteurs du projet, directeur et responsables du travail agricole. La biodynamie a été testée en 2009 au Château Palmer, sur 1 ha. Les tests ont été très prometteurs. Il fallait encore convaincre le conseil d'administration et les actionnaires, mais la conviction et la volonté du directeur et de la directrice adjointe ont eu raison de leurs craintes...
Conférence au Sitevi : L'appel de la biodynamie
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLa biodynamie attire de plus en plus de vignerons : fin 2017, plus de 5 500 hectares et 430 viticulteurs étaient certifiés Demeter (soit 8 % des fermes viticoles bio). Lors de la conférence organisée par Biofil, durant le Sitevi, en novembre, à Montpellier, de nombreux questionnements et débats ont eu lieu. Pour Jacques Fourès, conseiller-formateur en biodynamie et nologue, c'est la qualité et le goût des vins qui l'ont d'abord convaincu. Aujourd'hui, président de l'association Aquitaine Biodynamie, il rappelle les fondamentaux de la pensée biodynamique, ainsi que quelques particularités (préparations à partir de corne, qualité du compost, emplois de tisanes et de cendres). Malgré un cahier des charges plus contraignant que la bio, ce système de production séduit des structures aux profils très variés. Quatre vignerons rapportent leur expérience : Christophe Piat, du Château Couronneau, à Ligueux, en Gironde (40 ha) ; Gilles de Baudus, à Narbonne (responsable culture de 550 ha pour les domaines Gérard Bertrand) ; Hélène Thibon, du Mas de Libian, à Saint-Marcel-d'Ardèche (24 ha), et Sylvère Coquereau, du Domaine du Chastelet, à Quinsac, en Gironde (7 ha). Pour eux, la biodynamie, c'est, avant tout, l'expression du terroir et le retour de l'agronomie.
De l'oignon de Tarassac, semence paysanne
Cet ouvrage raconte la renaissance d'une variété paysanne, l'oignon de Tarassac. L'auteur, Yves Giraud, maraîcher en agriculture biologique, vit dans la Haute Vallée de l'Orb. Avec Marie, sa femme, ils sont membres du Collectif des Semeurs du Lodévois-Larzac. Tarassac est le nom du hameau qui abritait, il y a encore 50 ans, ce petit oignon doux méditerranéen. Entretenu depuis des générations par une communauté de paysans languedociens pour ses qualités gustatives et de conservation, il faisait vivre économiquement tout un territoire... En voie de disparition, cette variété a attiré l'attention d'Yves Giraud. Il s'est rendu à Tarassac, où il ne reste plus grand monde, mais où il a rencontré les trois derniers jardiniers à avoir conservé la mémoire de la graine. Yves a alors entrepris, avec Marie, duvrer pour la renaissance de l'oignon de Tarassac. C'est une véritable aventure qui a alors commencé, et qu'il raconte dans ce livre. Tout d'abord, le travail sur la plante elle-même. Yves et Marie ont écouté, exploré, expérimenté... Ils ont du même coup accumulé une somme de connaissances non seulement sur le Tarassac, mais aussi sur un ensemble de cèbes occitanes (cèbe de Lézignan, oignon du Citou, de Cassagnoles, de Trébons...). Ce livre témoigne aussi de la force de conviction qu'il a fallu pour que d'autres paysans se lancent dans l'aventure collective, du travail sur la confiance à retrouver dans la capacité à redevenir autonome dans la production des semences. Cet ouvrage est donc aussi le témoignage d'une prise de conscience et du cheminement d'un agriculteur bio vers l'auto-production des semences et un plaidoyer sur l'importance cruciale des semences paysannes pour l'agroécologie et pour notre alimentation.
Des outils pour fiabiliser les fermentations des vins et cidres biologiques en utilisant les levures et bactéries indigènes
Patrick LUCAS, Auteur ; Isabelle MASNEUF, Auteur ; Jean-Luc LEGRAS, Auteur ; ET AL., AuteurLe recours aux fermentations spontanées sest largement amplifié avec lessor des vins et cidres biologiques. Cette technique repose sur le développement des levures et bactéries indigènes. Ces microorganismes sont très souvent associés à une notion de terroir et de typicité du produit, mais jusqu'ici aucune étude scientifique na pu affirmer cette spécificité. De plus, la non maîtrise de ces microorganismes peut entraîner des difficultés de fermentation. Le projet Casdar Levains Bio a pour objectif, dune part, danalyser la diversité des souches indigènes afin de déterminer sil existe des souches spécifiques à un terroir et, dautre part, de trouver des solutions techniques et pratiques pour réaliser des fermentations indigènes avec un bon niveau de maîtrise. Les résultats ont montré quil existe une grande diversité de souches de la levure Saccharomyces cerevisiae et de la bactérie lactique Oenococcis oeni. Cependant, cette diversité est liée à une adaptation génétique à un type de produit et non à une région ou à un site de production. Des protocoles ont également pu être établis pour sélectionner des souches issues directement des exploitations ou pour réaliser des pieds de cuve de microorganismes indigènes. Certaines des solutions ont été transférées avec succès auprès des producteurs.