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Le compost
La revue biodynamique consacre son deuxième numéro hors-série au compost. Pourquoi composte-t-on ? Qu'est-ce que le compostage ? Comment le faire ? Quels sont les critères d'évaluation ? Comment mesurer la qualité des composts ? Ceux qui cherchent des réponses à ces questions trouveront ici de quoi alimenter leur connaissance mais aussi leur pratique grâce aux nombreux témoignages d'agriculteurs experts en la matière.
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Couleurs naturelles
Nadia FARGEIX-BONDIA, AuteurA la différence de la peinture, que l'on applique sur la surface d'un support, la teinture en pénètre toutes les fibres, se fixe et résiste au lavage à l'eau chaude. Depuis 4 000 ans, des artisans du monde entier utilisent des centaines de plantes et certains animaux (insectes, mollusques) pour colorer en profondeur. Les textiles à fibres végétales ou animales peuvent être teints : soie, laine, cuir, coton, chanvre, ramie... Papiers, bois et cosmétiques (par exemple savons) s'imprègnent aussi. L'article apporte plusieurs indications : Pourquoi teindre avec des plantes ? ; Teindre quoi ? ; Quelles plantes utiliser ? ; Comment ça marche ? Par ailleurs, des encarts sont réservés à plusieurs points : Des plantes tinctoriales près de chez soi ; Teinturiers du monde à La Rochelle ; Teinture en jaune, rouge ou orange ; Du naturel pour les stylistes ; Lecture ; Fournitures.
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Dossier : Bâtiments et paysage : Harmoniser matériaux, couleurs, volumes
La qualité des abords des exploitations est un des volets clés qui contribuent à donner au grand public une bonne image de la profession. L'élevage allaitant possède un certain nombre d'atouts dans ce domaine, encore faut-il se donner les moyens de mettre toutes les cartes de son côté. Différentes possibilités sont abordées : - Attention aux couleurs : intégration paysagère des bâtiments d'élevage ; - Haies, arbres... jouent un rôle efficace et peu coûteux : végétation autour des bâtiments ; - "L'environnement du produit est aussi important que le produit" : entretien avec Pierre Bastide, président de la SA 4R.
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La magie des plantes tinctoriales
Sandra LEFRANÇOIS, Auteur ; Jean-Paul THOREZ, AuteurLes "vraies" tinctoriales se distinguent par la beauté et la solidité de la teinte obtenue, au lavage comme à la lumière. Une même plante peut offrir différentes couleurs. Pour préparer le tissu à recevoir la teinture, il faut "mordancer" les fibres avec des sels métalliques (alun, sulfate de fer ou parfois de cuivre). Les couleurs proviennent des composés chimiques d'une plante..., et changent selon l'emploi d'un sel ou d'un autre. Les flavonoïdes, responsables de teintes allant du jaune au orange, sont contenus dans des fleurs (illet et rose d'Inde, coréopsis, cosmos...), ainsi que dans des plantes potagères (artichaut et cardon). Les tanins, responsables des teintes beiges, brunes à noires, sont contenus dans le bois et les écorces d'arbres (chêne, châtaignier, bouleau ou noyer), mais aussi dans la tanaisie. Les quinones, responsables de la couleur rouge, apparaissent dans la rhubarbe (rhizome), la bourdaine (écorce) et le noyer ... L'indigo n'appartient qu'à une seule plante, le pastel des teinturiers. Les anthocyanes, qui se trouvent dans les baies violettes (cassis, myrtille ou sureau), et les fleurs pourpres à noires (rose trémière, dahlia...) donnent des couleurs allant du vert au rose, en passant par le bleu et le mauve. La "teinture à chaud", recette de base, permet de s'initier à la teinture végétale. Des encarts présentent la culture du pastel des teinturiers, et des indications pour teindre, selon un matériel donné.
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Le monde des teintures naturelles
Saviez-vous que la rose trémière était utilisée pour teindre la soie en pourpre-noir ? Que l'oseille servait à teindre en bleu pour économiser l'indigo ? Qu'il suffit d'un ou deux brelins blancs pour couvrir de violet-rouge une surface de tissu d'un centimètre carré ? Les teintures naturelles, supplantées aujourd'hui par les teintures synthétiques, étaient, jusqu'à la fin du XIXe siècle, les seules sources de couleurs employées pour les textiles, des plus prestigieux aux plus ordinaires : de la pourpre impériale teinte à partir de coquillages aux étoffes teintes aux écorces et à la boue. Véritable invitation à un tour du monde des techniques traditionnelles de teinture par les colorants naturels, de la préhistoire à aujourd'hui, de l'art et de l'artisanat à la grande industrie, cet ouvrage offre une synthèse des recherches les plus récentes sur les matières colorantes présentes dans près de trois cents plantes et une trentaine d'animaux du monde entier. Plus de 560 photos représentant, outre les plantes et les animaux tinctoriaux, les textiles et les objets anciens où ils ont été détectés, les teinturières et teinturiers au travail au fil des siècles, illustrent cet ouvrage.
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Noirs ou blancs , les filets anti-grêle ?
A. WIDMER, AuteurLa grêle provoque de graves dégâts dans les vergers. Les averses de grêle endommagent les fruits et induisent d'importantes pertes de revenu, mais peuvent aussi totalement anéantir une récolte. Pour les arboriculteurs, la question n'est plus "faut-il des filets anti-grêle ?", mais "des filets de quelle couleur ?". En dehors des filets noirs, l'emploi d'autres types, blancs, gris (noir et blanc), verts et rouges, est de plus en plus discuté ces dernières années. L'école d'agriculture du Strickhof à Lindau (ZH en Suisse) a ainsi testé, en 2004, trois couleurs de filets. Les résultats montrent que si, en conditions optimales, la couleur des filets n'a pas beaucoup d'influence sur la qualité des fruits, la coloration peut néanmoins être plus faible et la récolte retardée dans le cas de filets noirs pour des variétés influencées par une luminosité moindre. Les filets blancs réduisent la perte de lumière, mais ont une durée de vie moindre que les filets noirs. Les filets gris représentent un compromis à condition que les fils de chaîne, en longueur, soient blancs et les fils de trame, en largeur, soient noirs car soumis à de plus fortes contraintes. Toutefois, le millésime et le rendement influencent davantage la qualité des fruits que la couleur des filets.
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Peindre sa maison avec des couleurs naturelles
Décoratrice et restauratrice pour les Monuments historiques, Iris ViaGardini préconise des techniques de décor naturelles, qui nécessitent peu de matériel et sont faciles à mettre en uvre. Complément de son ouvrage précédent, Enduits et badigeons de chaux, ce livre-ci met l'accent sur la couleur. Il explique les qualités propres à chaque couleur, puis comment choisir et réaliser des harmonies colorées pour sa maison, en accordant boiseries, intérieurs et façades. Les recettes de badigeons et patines proposées, à base de chaux en pâte et de pigments naturels, sont parfaitement écologiques. La technique de la fresque y est aussi présentée, de manière très simple, pour que chacun puisse se faire plaisir.
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Sol, des pistes pour mieux le comprendre
Clémence FISSON, Auteur ; Nathalie GOUEREC, Auteur ; Jérôme LOINARD, AuteurLors d'une formation du CEDAPA (Centre d'étude pour un développement agricole plus autonome) à Trémagnat, Jean-Pierre Scherer, enseignant à l'IREO (Institut rural d'éducation et d'orientation) de Chauvigny, rappelle l'importance pour les agriculteurs d'observer leur sol, et de ne pas uniquement se baser sur les résultats de laboratoire. En effet, chaque sol est particulier, et la notion de norme est toute relative. Ainsi, par exemple, tous les sols n'expriment pas leur potentiel au même pH. Par ailleurs, la teneur en éléments n'implique pas forcément la disponibilité en éléments. Enfin, les informations topographiques (position dans la pente) et la profondeur dans le profil sont déterminantes pour analyser les informations du sol. L'article rappelle comment caractériser la structure d'un sol, quelles informations peuvent être tirées de sa couleur, comment déterminer la nécessité de chauler, et comment choisir son amendement calcaire. De cette lecture du sol, dépendent des pratiques qui permettront un développement optimal des cultures. Ainsi, André Pochon rappelle, dans un entretien, l'importance d'entretenir la fertilité des sols pour la bonne santé des prairies. Dans les sols acides, le lessivage du calcaire nécessite un chaulage régulier, afin de maintenir le pH. La fumure de fond doit également compenser les exportations en minéraux. La vigueur du trèfle blanc est, par exemple, très liée aux éléments Ca, P et K. Dans un système autonome, selon les auteurs, le compost ne suffit pas, des apports extérieurs sont inévitables.
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Vignes en bio-dynamie : le jus de raisin est-il différent ? : Expérimentation sur du jus de raisin à l'aide de trois méthodes d'étude des forces formatrices
Jürgen FRITZ, Auteur ; Miriam ATHMANN, AuteurDix échantillons de jus de raisin de 2006, issus de cultures intégrées, biologiques ou biodynamiques (avec ou sans utilisation de silice de corne), ont été analysés à l'Institut de Formation et de Recherche de Geisenheim (Allemagne) avec trois méthodes pour voir si des variations de forces formatrices pouvaient être mises en évidence selon les pratiques. Ces méthodes sont la cristallisation sensible de Pfeiffer, la méthode morphogénétique de Wala et la chromatographie circulaire de Pfeiffer. Des différences entre structures végétatives et chaotiques ont ainsi été observées selon les pratiques culturales. Les résultats montrent notamment un effet positif de l'utilisation en biodynamie de la silice de corne en 3 passages sur la qualité du jus de raisin.
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Vignes en bio-dynamie : le jus de raisins est-il différent ?
Jürgen FRITZ, Auteur ; Miriam ATHMANN, Auteur ; Aurélie TRUFFAT, TraducteurL'institut de formation et de recherche de Geisenheim (Allemagne) a initié une étude comparative de jus de raisins entre les systèmes de culture biodynamique, biologique et intégrée. Trois méthodes d'analyse des forces formatrices ont été menées en 2006 : la cristallisation sensible de Pfeiffer, la méthode morphogénétique de Wala et la chromatographie circulaire de Pfeiffer. Ces méthodes d'étude ont permis de regrouper les échantillons par deux selon le mode de culture, sans aucune erreur. Elles ont aussi permis de caractériser « l'effet substance » et la structure végétative du jus de raisins en fonction du mode de culture. « L'effet substance » reflète l'intensité de la création de formes en fonction de la quantité de substance organique utilisée. La structure végétative est un signe d'exubérance du développement du végétal. La culture intégrée montre l'effet substance le plus faible, et des structures très chaotiques et végétatives. La culture biologique montre un effet substance faible, et des structures végétatives. La culture biodynamique sans silice de corne montre l'effet substance le plus élevé, mais des structures très végétatives. Enfin, la culture biodynamique, avec 3 ou 4 passages de silice de corne, montre un effet substance moyen à élevé, et pas de structures végétatives. Trois applications de silice de corne au stade préfloral, au début du stade de maturité, et à complète maturité donnent de très bons résultats sur la qualité du jus de raisins. Il est conseillé de ne pas en appliquer au moment du débourrement.