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Documents disponibles dans cette catégorie (27)


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Adapter l'abreuvement à mon système de pâturage
Solène ROUSSELET, AuteurLa ressource en eau est essentielle pour les troupeaux : c'est leur premier aliment. Ainsi, dans la gestion du pâturage, l'accessibilité à une eau de qualité et en quantité suffisante est indispensable, et ce, d'autant plus en période estivale. Seront alors à prendre en compte l'emplacement des points d'eau, le débit, la capacité des abreuvoirs, leur surveillance et leur nettoyage. Les agriculteurs peuvent bénéficier de financements pour réaliser les aménagements nécessaires.
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Le toit connecté à l'abreuvoir
Julien RAPEGNO, AuteurDans le Puy-de-Dôme, sur la ferme de Sacot, la famille Champeix a profité de la construction de deux bâtiments - une stabulation et un hangar à fourrages - pour mettre en place un système de récupération d'eau de pluie : toiture connectée aux abreuvoirs, gouttières, citerne enterrée de 40 000 litres, filtres faits maison, pompe et plomberie. L'eau récupérée est utilisée pour l'abreuvement des vaches allaitantes biologiques Salers et Ferrandaises, mais aussi pour nettoyer le matériel agricole, permettant ainsi de couvrir 50 % des besoins de l'exploitation.
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Analyse des processus techniques et organisationnels qui mènent à des situations d'équilibre sanitaire dans les élevages bio
Catherine EXPERTON, Auteur ; T. MOUCHARD, Auteur ; M. BOUY, Auteur ; ET AL., AuteurLa conduite délevage en agriculture biologique privilégie la mise en uvre dune approche globale de la santé animale, où lutilisation dintrants de synthèse (antibiotiques ou antiparasitaires) doit rester une solution de dernier recours. Le cahier des charges bio recommande dailleurs daxer la gestion de la santé animale sur la prévention des maladies. Au niveau du troupeau, léquilibre sanitaire est atteint lorsque peu danimaux sont malades et quils reçoivent peu dintrants médicamenteux. La perte de cet équilibre engendre des maladies, des problèmes de reproduction, de bien-être animal... Le projet OTOVEIL (Développer des outils techniques et organisationnels de conseil pour la surveillance et la prévention sanitaire dans les élevages biologiques) avait pour objectif didentifier les déterminants de léquilibre sanitaire. Pour cela, la perception des éleveurs de cette notion et les pratiques délevage mises en uvre pour parvenir à cet équilibre ont été examinées. Ces analyses ont permis daboutir à la création dun outil daide à la décision (OAD) pour renforcer la prévention et la surveillance dans les élevages. Cet OAD se base sur des grilles « Panse-Bêtes », développées pour les différentes filières de ruminants (bovins lait, bovins viande, ovins lait, ovins viande, caprins). Ces grilles sont disponibles sous la forme de livrets papier ou dune application numérique WebAppli. Cet OAD permet de mieux intégrer une approche multi-factorielle de la santé animale, en invitant léleveur à rechercher les différentes causes dun déséquilibre sanitaire (bâtiment, abreuvement, alimentation, santé, prairie, génétique, climat et saison ). Cet outil peut également servir dappui aux conseillers et aux vétérinaires pour créer un plan dactions visant à remédier aux problèmes de santé identifiés dans certains élevages.
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Une année de pâturage en secteur séchant
Cindy SCHRADER, AuteurThomas Leclerc est éleveur laitier bio dans les Côtes dArmor, sur des terres séchantes. Il fait pâturer ses vaches sur 32,5 ha, qui sont divisés en 27 paddocks de 1 à 1,5 ha. Le pâturage est géré au fil, qui est avancé chaque jour, et chaque paddock est alimenté en eau par un réseau enterré. Pour pouvoir accéder aux paddocks le plus longtemps possible, Thomas Leclerc a également aménagé les chemins qui les entourent, ce qui a aussi diminué les blessures aux pieds des vaches. Cet éleveur explique également comment s'est déroulé le déprimage de ses parcelles durant le printemps 2021 et il effectue un bilan sur ses vêlages de printemps.
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Éviter la présence d'eau accidentelle dans le lait
Cécile JULIEN, AuteurLa présence d'eau dans le lait, mesurée par cryoscopie, est l'un des critères de qualité du lait scrutés par les laiteries. Cet article présente les différents points de vigilance auxquels les éleveurs doivent prêter attention pour éviter la présence d'eau accidentelle. Ils concernent le matériel de traite et la vidange du tank, mais aussi l'apport de sel (50g/jour/vache) et l'abreuvement des vaches, notamment au pâturage. En effet, si les vaches n'ont pas suffisamment accès à de l'eau toute la journée, elles risquent de boire beaucoup juste avant la traite. En encart, Guillaume Bigot, éleveur bio dans le Finistère, témoigne.
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Mise en place dun système de pâturage tournant dynamique
Emmanuel CAGNIN, Auteur ; Carole MERIENNE, AuteurEmmanuel Cagnin est éleveur laitier en Haute-Garonne. En quelques années, il est passé dun système non pâturant (conventionnel) à un système bio reposant sur du pâturage tournant dynamique. Pour effectuer cette transition, il sest fait accompagner par Carole Merienne, conseillère à la Chambre dagriculture de Haute-Garonne. Ils ont ainsi découpé les deux îlots de la ferme en différents paddocks fixes de 50 ares. En pleine période de pousse de lherbe, il arrive quEmmanuel Cagnin redécoupe ces paddocks en deux, avec des piquets en fibres et un fil électrique souple quil déroule à laide de sa voiture. Il a également aménagé un système sur un vieux 4x4 qui lui permet de soulever les fils et de passer dessous avec sa voiture. Pour labreuvement des animaux, il a installé des tuyaux à laide dune sous-soleuse et a acheté des abreuvoirs néo-zélandais quil déplace en les traînant avec sa voiture. Pour simplifier la gestion du pâturage, son troupeau est divisé en deux lots : dune part, les vaches en lactation et, dautre part, les génisses et les vaches taries. En fonction de la pousse, Emmanuel Cagnin organise le pâturage. Il va préférer donner les paddocks plus riches en ray-grass aux vaches en production et les paddocks plus fournis en fétuque aux génisses. Il pratique également le topping (fauche avant pâturage) pour éviter les zones de surpâturage et les refus.
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Pistes d'adaptation des éleveurs du Massif Central face au changement climatique
Bastien USCLADE, Auteur ; Catherine DE BOISSIEU, Auteur ; Philippe DIMON, Auteur ; ET AL., Auteur | AUBIÈRE (Chambre Régionale dagriculture dAuvergne, 9 Allée Pierre de Fermat, 63 170, FRANCE) : SIDAM | 2021Cette infographie synthétise le ressenti déleveurs du Massif Central face au changement climatique, durant la période 2014-2020. Au total, 163 éleveurs, toutes filières confondues, ont répondu à un questionnaire en ligne. Ils faisaient partie des réseaux Inosys-Réseau délevage et BioRéférences. Les résultats ont, ensuite, été exploités dans le cadre des projets AP3C et LiveAdapt. La majorité des éleveurs enquêtés sont en bovins lait (62 %), dautres élèvent des bovins viande (22 %), et quelques-uns élèvent des ovins lait (11 %). Une minorité produit des ovins viande (8 %). 99 % des éleveurs déclarent avoir subi au moins un aléa climatique entre 2014 et 2020, ce qui a entraîné des dépenses supplémentaires sur lexploitation, notamment des achats daliments (ces derniers représentent les 2/3 des dépenses supplémentaires). Cette infographie synthétise également les principales répercussions sur les systèmes fourragers et les troupeaux, avant de préciser les leviers mis en place, envisagés ou exclus par ces éleveurs.
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Santé des volailles : Bien observer pour ne pas se laisser voler dans les plumes
Cécile RICHARD, AuteurA partir de conseils formulés par un vétérinaire avicole et de retours dexpériences déleveurs, cet article revient sur les points-clés, entre observation et bonnes pratiques délevage, qui permettent, notamment en bio, d'avoir des poules en bonne santé. Ainsi, des conditions délevage correctes sont essentielles : veiller à labreuvement qui doit être en quantité suffisante et de qualité, à lalimentation (de qualité, équilibrée, adaptée aux besoins, dune granulométrie adaptée) ou encore à lhabitat, avec une température, une ventilation ou encore une humidité des bâtiments à surveiller et à réguler. Autre élément-clé : lobservation régulière des animaux. Quantifier les consommations (deau et daliments) ou encore la mortalité est important. Peser les poules une fois par semaine ou suivre les courbes de ponte peut être aussi un moyen pour détecter plus tôt un problème de santé et pour réagir. Lobservation des déjections, de létat du plumage ou encore du comportement des volailles est tout aussi important. Bref, observer, prévenir plutôt que guérir.
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Méthode P.E.P.S.S. : Leau de mon élevage est-elle adaptée à mes animaux ?
La qualité de leau distribuée dans un élevage joue un rôle majeur sur la santé du troupeau. Premier point-clé : faire une analyse physicochimique et bactériologique de leau qui « arrive » dans lélevage. L'eau doit être de bonne qualité bactériologique, sans éléments pathogènes, mais attention à la recherche du « sans germe », qui peut être préjudiciable à la santé et à lenvironnement, notamment à cause de certaines méthodes de traitement pouvant produire des dérivés chlorés restant présents dans leau. Cette dernière doit avoir idéalement un pH autour de 6.5 et, si besoin, des mesures correctives peuvent être mises en place (ex. ajout de vinaigre pour une eau au pH > à 7,5). Une eau trop minéralisée peut aussi poser problème ; de même si elle contient trop déléments ferreux ou ferriques, de nitrites ou de nitrates. Pour améliorer la qualité de leau, différentes mesures peuvent être mises en place, en privilégiant celles qui « soustraient » des éléments (ex. filtration) à celles qui peuvent en ajouter. Ainsi, ce dossier revient sur les techniques de filtration, ou encore lutilisation des UV pour débactériser leau, en soulignant limportance de mettre en place des solutions efficaces, adaptées et bien dimensionnées aux besoins, durables dans le temps, et en prenant en compte la question de l'entretien du matériel. Par ailleurs, il faut réfléchir à la distribution de leau, pour maintenir la qualité de cette dernière, ainsi que sa bonne température, avec un bon réseau de canalisation et des abreuvoirs en nombre suffisant et régulièrement entretenus.
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Dossier : Quelle quantité et qualité deau dabreuvement distribuer aux vaches laitières au pâturage ? ; Se passer de la tonne à eau pour gagner en confort de travail
Cindy SCHRADER, AuteurCe dossier, consacré à leau dabreuvement, est constitué de deux articles. Le premier concerne la qualité et la quantité deau des animaux au pâturage qui sont toutes les deux des facteurs limitants en matière de performance et de santé animale. Anne Boudon, spécialiste en nutrition minérale et en besoin en eau des bovins laitiers, explique tout dabord les différents paramètres influençant la consommation deau dun troupeau : teneur en MS, sodium, potassium et azote de la ration, température ambiante, niveau de production laitière, accès à leau, etc Loïc Fulbert, conseiller spécialisé « eau et qualité du lait », détaille les risques sanitaires liés à leau (un tableau permet dévaluer limportance de plusieurs risques sanitaires en fonction de la provenance de leau : mare, ruisseau, puits, réseau public) et les pratiques sanitaires à respecter. Le second article est composé de témoignages déleveurs qui ont fait le choix daménager un réseau deau au pâturage afin de se passer de la tonne à eau et de limiter le temps de travail. Un éleveur explique également quil fait réparer ses bacs à eau en PVC (30 ), plutôt que den racheter, et que des grilles anti-noyades peuvent être installées pour préserver la faune sauvage.
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Recueil de pratiques : Témoignages, les paysans sadressent aux paysans Sadapter aux changements et aléas climatiques
Valérian LEBON, Auteur ; Niels BIZE, Auteur | CESSON-SEVIGNÉ (FRAB, 12 Avenue des Peupliers, 35 510, FRANCE) : RÉSEAU GAB-FRAB BRETAGNE | 2019Face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents, les agriculteurs sont dans lobligation dadapter leur système et leurs pratiques. Ce recueil a été réalisé dans le cadre du projet Cap Climat (Comment sAdaptent les Producteurs au Climat), initié en 2018 sous limpulsion du réseau GAB-FRAB Bretagne, en partenariat avec le Groupe Rocher. Les producteurs enquêtés dans le cadre de ce projet, bio et non bio, sont des éleveurs de bovins, en système allaitant ou laitier, répartis sur la zone géographique de létude CAP Climat (cest-à-dire les territoires de Redon Agglomération ou de lOust à Brocéliande Communauté). Ce document commence par présenter les évolutions du climat et citer les différents risques que ces changements peuvent provoquer selon les éleveurs. Il synthétise également le travail réalisé par ces éleveurs lors de travaux de groupe : ils ont évalué la faisabilité dune dizaine de pratiques pour sadapter au changement climatique (haies fourragères, pâturage tournant, chargement adapté ) à laide de différents indicateurs. Ce document rappelle également les différents outils de diagnostic disponibles, ainsi que les différents programmes de recherche en lien avec cette problématique. Enfin, il rapporte les témoignages des huit éleveurs bio : Pascal Capihan et Nathalie Chamaillard ont implanté des haies pour limiter le ruissellement, faire de lombre pour les vaches et leur donner du fourrage ; Benoît Colleaux et Maxime Quesnel ont revu leur manière de gérer les stocks fourragers en fonction de la qualité de ces derniers ; Sébastien Baron a adapté ses cultures à son terroir en implantant du maïs population ; Jean-Marc Braud a installé un système dabreuvement en salle de traite ; Cyrille Tatard a opté pour des animaux rustiques (vaches Nantaises) ; Jean-Yves Davalo, qui est en système tout herbe, a, quant à lui, optimisé sa gestion du pâturage.
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L'eau des troupeaux en alpages et sur parcours
Cette édition représente un numéro hors-série de la revue Pastum, de l'Association Française de Pastoralisme (AFP). Elle rassemble les interventions du séminaire du 26 novembre 2014 organisé par l'AFP et qui s'est tenu à Montpellier SupAgro. Cet ouvrage collectif a été coordonné par Thomas Romagny (AFP) ; Jacques Lepart en assume la responsabilité scientifique. La ressource en eau est une préoccupation majeure de notre temps. Souci quotidien des éleveurs et bergers pour l'abreuvement de leurs troupeaux en alpages et sur parcours, elle l'est aussi pour ses gestionnaires confrontés aux exigences de son partage avec nombre d'autres usages, écologiques, industriels, urbains, domestiques... L'ouvrage donne une vision élargie de la manière dont est aujourd'hui abordée la question de l'eau à des échelles qui dépassent largement le cadre de nos territoires pastoraux, celles des hydrosystèmes. C'est l'occasion, dans un premier chapitre, de mieux saisir les problématiques traitées en ce domaine par le monde de la recherche, avec les méthodes et les outils qu'il développe. A l'échelle des systèmes pastoraux, s'éclaire, dans un second chapitre, l'importance et le rôle de la ressource en eau pour la conduite des troupeaux. On rappelle ici les fondamentaux zootechniques concernant les besoins des animaux, et l'on souligne les fonctions des aménagements pastoraux d'abreuvement dans une utilisation équilibrée des unités pastorales. Une dernière partie dresse les grandes lignes d'une gestion concertée de la ressource en eau qui dépasse les seules préoccupations pastorales. De vastes champs de questionnements s'ouvrent inévitablement dès que l'on aborde l'enjeu de l'eau pour les parcours et les alpages, dans un contexte d'aléas climatiques qui tendent à s'accentuer.
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L'abreuvement au pâturage : Limiter les astreintes !
Mathieu CAREIL, AuteurLa mise en place d'un pâturage tournant dans de bonnes conditions de travail exige la présence d'une alimentation fixe en eau potable. Les recommandations de potabilité sont indiquées : paramètres physico-chimiques de l'eau et seuils de contamination par les bactéries potentiellement entéropathogènes. Afin de dimensionner les investissements, les consommations journalières des bovins sont indiquées. Deux éleveurs de bovins témoignent de leur choix d'utiliser des tuyaux aériens qu'ils déplacent dans leurs 50 paddocks de 1 ha. Ils disposent de 6 abreuvoirs de 60 litres qu'il faut déplacer régulièrement, ce qui entraîne une usure prématurée des tuyaux et raccords. Un autre éleveur, dont le parcellaire est dispersé, utilise l'eau des mares avec des pompes à nez pour les génisses et une motopompe pour les laitières.
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La maîtrise des facteurs de risques ou comment maintenir un état d'équilibre
En agriculture biologique, la santé des animaux d'élevage est basée sur des mesures préventives, en lien avec le choix des races, l'alimentation, les conditions du milieu (bâtiments, chargement ). Un système équilibré et cohérent doit ainsi permettre de prévenir au mieux les maladies. A l'inverse, un déséquilibre peut vite avoir un impact sur le bien-être et/ou la santé du troupeau. Lorsqu'une maladie survient, il convient de s'interroger sur les changements récents ayant pu jouer un rôle dans le développement de l'agent causal (virus, bactérie ). Six facteurs peuvent être étudiés : le bâtiment, l'abreuvement, l'alimentation, la santé, la prairie, et la génétique. Si la gestion des prairies est moins prise en compte par les vétérinaires, elle n'en est pas moins un élément essentiel de la santé des animaux, à travers l'équilibre sol/troupeau.
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Prévenir le parasitisme par une bonne gestion de l'herbe
Delphine DANIEL, AuteurLes parasites présents dans les prairies (strongles, grandes douves ) peuvent avoir des conséquences importantes sur un élevage. En agriculture conventionnelle, les éleveurs font souvent appel à la prévention chimique, mais une bonne gestion pastorale peut limiter les risques d'infestation. Il est, par exemple, conseillé d'éviter le surpâturage pour limiter les infestations par certains parasites dont les ufs et larves restent assez bas dans l'herbe. Pâturer une herbe plutôt haute sera d'autant plus important en conditions chaudes et humides, favorables à certains parasites comme le strongle tropical Haemonchus. Le contrôle de l'eau d'abreuvement, qu'elle vienne d'un point d'eau naturel ou artificiel, est également important. Dans certains cas, les troupeaux mixtes ovins/bovins seront favorisés. Attention toutefois à leurs parasites communs.