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Agriculture : Les inégalités sont dans le pré
Ce rapport met en exergue les inégalités de genre dans le secteur agricole, en France métropolitaine, à laube de lannée 2023. Dans le monde agricole, les femmes doivent faire face à de multiples inégalités : de revenu, daccès au foncier, de possibilité dinvestissement, daccès aux aides et aux formations... Les politiques agricoles nenrayent pas, voire renforcent, ces inégalités de genre, que ce soit au niveau de la formation, de lattribution des aides publiques, lors du parcours à linstallation, ou encore dans les représentations des différentes instances agricoles. Par ailleurs, la très faible disponibilité de données genrées freine le traitement de ces inégalités. Ce rapport est constitué de trois parties. La première partie apporte des données (chiffrées) sur ces inégalités et explique en détail comment les politiques sectorielles participent à accentuer les inégalités femmes/hommes dans le secteur agricole. La deuxième partie analyse la place des femmes à travers le prisme du changement climatique : elle explique que les agricultrices souffrent dune plus grande vulnérabilité face au changement climatique (revenu plus faible, difficulté daccès aux aides et aux formations ), mais quelles sont également plus motrices dans la réponse au changement climatique (elles sont donc au cur des solutions). La troisième partie apporte des recommandations, établies par Oxfam France, pour lutter contre ces inégalités de genre au sein du secteur agricole français : orienter les statistiques pour pouvoir produire plus de données sur les femmes en agriculture, tendre vers la parité dans les instances des organisations agricoles, adapter la formation initiale pour lutter contre les stéréotypes de genre Une note méthodologique et des éléments de contexte viennent compléter ces trois parties. À noter : les femmes sont beaucoup plus présentes sur les exploitations biologiques (46 % de chefs dexploitations biologiques sont des femmes, contre 27 % toutes exploitations confondues).
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La place des femmes dans l'agriculture
Marie JACQUELINE, AuteurLes agricultrices sont restées longtemps sans droits, statuts ou reconnaissance, et ont longuement travaillé dans lombre. Selon le dernier recensement agricole, datant de 2020, il y aurait 130 000 agricultrices en France. Bien quelles bénéficient de nombreuses avancées sociales et juridiques, il existe encore de nombreuses inégalités. Dans lenseignement agricole, la moitié des étudiant.e.s sont des femmes, et elles sont majoritairement dans les secteurs du service aux personnes et aux territoires, de la transformation alimentaire, ou dans lenseignement supérieur. Pourtant, les femmes du réseau CIVAM ont récemment rédigé un plaidoyer où elles font le constat quelles nont pas le même accès aux espaces dapprentissage techniques que les hommes. Elles nont pas non plus le même rapport aux machines : il est plus difficile pour une femme dutiliser les machines agricoles, que ce soit pour des questions dergonomie, sociales, de formation ou dautocensure. À linverse, ce sont souvent les femmes qui sont à linitiative de la diversification des activités de la ferme et elles sont motrices dans la transition agro-écologique. Aujourdhui, des groupes en non mixité choisie ont été créés. Ils permettent daborder de nombreuses thématiques (ergonomie, rapport vie professionnelle et personnelle ) et davoir une parole plus libérée.
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Dossier de presse dOXFAM : Le virus de la faim se propage : Cocktail explosif : Les conflits, la Covid-19 et le changement climatique exacerbent la faim dans le monde
Dans ce rapport, Oxfam révèle que le nombre de personnes en situation de famine a été multiplié par six depuis le début de la pandémie, et que 20 millions de personnes supplémentaires sont confrontées à des niveaux dinsécurité alimentaire extrêmes, pour un nouveau total de 155 millions de personnes réparties dans 55 pays. Le rapport explore, en particulier, 3 facteurs principaux qui ont aggravé la situation de faim dans certains pays, révélant les inégalités criantes de notre monde. Premièrement, deux personnes sur trois en situation de crise alimentaire vivent dans un pays en guerre ou en conflit (notamment lAfghanistan, lÉthiopie, le Soudan du Sud, la Syrie, le Yémen, ainsi que le Sahel et en particulier le Burkina Faso). Les conséquences économiques de la Covid-19 sont le deuxième principal facteur de la crise alimentaire mondiale, aggravant la pauvreté et révélant les inégalités croissantes partout dans le monde. Le nombre de personnes en situation dextrême pauvreté devrait atteindre 745 millions fin 2021, soit une hausse de 100 millions de personnes depuis le début de la pandémie. Les femmes, les personnes déplacées et les travailleurs et travailleuses du secteur informel sont les plus durement touchés. Enfin, le troisième facteur aggravant la faim dans le monde cette année est le changement climatique. Près de 400 catastrophes météorologiques, notamment des inondations et des tempêtes record, ont continué de frapper des millions de personnes en Amérique centrale, en Asie du Sud-Est et dans la Corne de lAfrique.
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Le portrait du mois : L'agriculture inclusive
Antoine BESNARD, AuteurSonia Fretay est installée, depuis 2001, en bovins lait bio, à Saint-Georges de Reintembault (35). En 2018, très interpellée par les questions d'égalité hommes/femmes en agriculture, elle rentre au CA d'Agrobio 35 et prend la tête de la commission dédiée à cette thématique. "C'est aussi notre rôle d'investir ces sujets sociaux et sociétaux", explique Sonia. Elle a suivi une formation qui lui a également ouvert les yeux sur les discriminations et les violences sexistes ou sexuelles, au-delà du monde agricole. Elle estime que, si elle ne peut pas lutter contre toutes les formes d'inégalités, il lui incombe de prendre sa part dans ce combat. "Faire bouger les lignes à notre niveau", formule-t-elle. Et elle s'y emploie à Agrobio 35, par exemple en visant la parité au Conseil d'Administration, en valorisant mieux le travail des femmes dans les publications du réseau, en agissant sur les représentations... A titre individuel, Sonia prévoit d'apprendre à mieux se débrouiller avec le tracteur (attelage, dételage, déplacement des engins...). Elle estime nécessaire que l'on adapte les outils aux femmes, comme aux hommes, et que, plus généralement, on se dirige vers un plus grand bien-être pour tous sur la ferme. Cela pourrait également contribuer à rendre la transmission de certaines exploitations plus facile à l'avenir, ce qui est toujours un enjeu majeur.
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Système participatif de garantie dans les labels du mouvement de lagriculture biologique. Une réappropriation des communs intellectuels
Sylvaine LEMEILLEUR, Auteur ; Gilles ALLAIRE, AuteurLes auteurs considèrent le contenu des labels relevant de lagriculture biologique comme une ressource commune intellectuelle. La certification tierce partie privée et payante sest imposée comme seul outil légal pour contrôler ces dispositifs et accéder à lutilisation des labels devenus publics. Cette certification coûteuse est à même dexclure une partie des communautés à lorigine de la ressource et menace son renouvellement. Dans cet article, les auteurs décrivent un mécanisme alternatif, celui des systèmes participatifs de garantie. En sappuyant sur lapproche des communs dOstrom, les auteurs analysent les conditions defficacité et de durabilité de ces systèmes, dont le développement participe à un mouvement de reconquête des communs.
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Richesse et démesure : Le grand business des plantes
Cet ouvrage observe la mondialisation au travers du prisme des plantes. Marchés à terme, systèmes de subventions, sécurisation des approvisionnements, quotas, multinationales, commerce illégal, lobbying... Comprendre ces mécanismes et leurs excès est essentiel à l'heure où l'agriculture est en pleine transformation, où la question se pose de l'appropriation du vivant, et alors que nos choix de consommation font de nous, plus que jamais, des acteurs citoyens. Ce livre, richement illustré, met sous la loupe de nombreuses plantes, en particulier celles qui sont produites à lautre bout du monde, et éclaire quelques-uns des mécanismes économiques qui se cachent derrière : coton, fleurs, café, huile de palme, bananes, maïs, riz, thé
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Les coulisses du commerce équitable : Mensonges et vérités sur un petit business qui monte
Le concept du commerce équitable repose sur un triple engagement, celui des producteurs et des consommateurs arbitré par de nouveaux intermédiaires, les "acteurs" de l'équitable : les consommateurs paient "un peu plus cher" un produit acheté à un prix supérieur aux cours mondiaux pour assurer un revenu décent aux petits producteurs du Sud. Les acteurs veillent au respect des normes sociales et environnementales. Qu'en est-il de la promesse que les uns et les autres se font ? Les organisations relais et entreprises qui font de l'équitable tiennent-elles leurs engagements ? Qui est vraiment gagnant ? Christian Jacquiau a mené l'enquête pendant deux ans. Il invite le lecteur dans l'arrière-boutique d'un secteur méconnu, dévoilant les dérives et abus commis au nom de l'équitable.
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Vivre c'est possible : 207 propositions pour une nouvelle société : Deuxième édition augmentée
Jean-Marc Governatori, qui a un riche parcours universitaire, associatif et entrepreneurial, uvre depuis plus de quinze ans pour l'environnement. Son but est de contribuer à la réalisation d'une société de vie qui dépassera la société de consommation, et de cultiver la coopération... Dans cet ouvrage, il présente le fonctionnement de la société et fait des propositions, en tenant compte des atouts techniques, organisationnels et humains, en faveur d'une vie harmonieuse. Selon Jean-Marc Governatori, la société créée alimente 9 bombes à retardement : asiatique, croissantielle, démographique, écologique, inégalitaire, informatique, massive, médicamenteuse, terroriste, alors qu'est ignorée la bombe de vie.
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Dossier : Ecovillages
"A partir des années 90, autour du concept des écovillages et des oasis en tout lieu, un vaste débat s'est mis en place sur la nécessité, pour avancer dans le domaine de l'écologie, de passer à la pratique avec des lieux collectifs à la campagne, solidaires des plus démunis. Les obstacles à la vie collective sont de plusieurs ordres : un individualisme exacerbé par la société de consommation, la nécessité d'un capital pour faire face à des réglementations sur les permis de construire et l'achat de terres agricoles complexes, la difficulté de passer d'une histoire personnelle à un projet collectif, une déresponsabilisation croissante des individus avec un esprit d'assistanat parfois impossible à surmonter, l'impossibilité de trouver un nombre suffisant de personnes motivées par les mêmes valeurs, la difficulté de passer de la théorie à la pratique, et enfin le poids de la société conventionnelle qui exclut de fait les tentatives alternatives. Le dossier est donc composé de cinq articles qui présentent les freins au développement d'écovillages, et les solutions à apporter. Ces articles sont intitulés : - Apprendre à se connaître, - Incohérences et REVeurs, - Difficultés de réalisation, - Echec ou expérience de vie en commun, - Confronter son rêve à ""sa"" réalité."