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Documents disponibles dans cette catégorie (4)


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Diversification : Mets de l'huile...
Sarah CHOUPAULT, AuteurAvec une progression importante de la consommation d'huile de cuisine biologique par les ménages, mais aussi par l'industrie agro-alimentaire, certains producteurs se sont lancés dans la fabrication d'huile à la ferme. Cet article fournit des informations sur les différentes étapes nécessaires à la production d'huile végétale : choix des graines, pressage (mécanique ou hydraulique), purification (filtration ou décantation), conditionnement... Rémy Gicquel, cultivateur bio à Saint-Gonery (56), partage son expérience d'atelier d'huile à la ferme.
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Marc et Shirine Salerno, des vignerons sans cave
Mathilde SAULNIER, AuteurAncien moniteur-éducateur, Marc Salerno a toujours gardé le contact avec la terre. En 1990, il a acheté une exploitation viticole de 4,5 ha dans le Vaucluse, constituée de cépages anciens d'Ugni blanc, d'Aramon, de Carignan, de Merlot et de Cinsault allant de 70 à 110 ans. Il a consacré ensuite 10 ans au sevrage des vignes avec pour objectif de supprimer définitivement l'utilisation de tout produit, bouillie bordelaise et engrais compris. Shirine l'a rejoint en 2009. Passionnée elle-même par le vin et la nature, elle se lance dans le projet avec Marc et, ensemble, ils créent "Cadavre Exquis" . Leur credo, "travailler avec les énergies du vivant" pour recréer les équilibres naturels. Ils n'utilisent aucun produit pour cultiver la vigne. Au moment de la récolte, le raisin est égrappé, puis pressé à lancienne dans la même journée. Cest un pressage lent qui va sortir plus de 60 % du jus. Loriginalité de la méthode consiste à recueillir ce jus, à peine filtré, dans des bonbonnes en verre, où la vinification va pouvoir démarrer de suite, comme cela se faisait dans l'Antiquité, ou se fait encore dans certains pays de l'Europe de l'Est. Marc et Shirine ont acheté 150 bonbonnes de 54 l. Ces bonbonnes resteront à lair libre tout lhiver. Les impuretés seront évacuées par le « débourbage » naturel du vin, puis se déposeront au fond du récipient. Cette décantation naturelle permettra de préserver dautant les propriétés du futur vin. Après lhiver, les bonbonnes seront enterrées jusquà la mise en bouteilles.
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Évaluation de l'efficacité fertilisante en N et P, et de l'ISB de la fraction solide de lisier de porcs conditionnée obtenue du séparateur décanteur centrifuge afin d'en déterminer la valeur économique
Entre mars 2007-2010, l'IRDA a évalué l'efficacité fertilisante en N et P, et l'indice de la stabilité biologique (ISB) de la fraction solide de lisier de porcs conditionnée (FSLPc) obtenue à partir d'un séparateur décanteur centrifuge. L'objectif était de développer les outils et les connaissances qui permettront de positionner avantageusement la FSLPc sur le marché des engrais organiques et organo-minéraux granulés. L'ISB semble sur le point de devenir un indicateur significatif pour l'industrie des fertilisants et du compostage. Il fait partie d'un système de détermination de la qualité de la FSLPc en vue de leur utilisation agronomique comme compost ou granule. Selon les résultats obtenus, la FSLPc apparaît comme un excellent engrais organique, tant pour l'azote que le phosphore. La FSLPc pourra donc être valorisée directement sur les terres des producteurs avec des économies conséquentes sur les éléments fertilisants. La valorisation de la FSLPc s'avère intéressante puisqu'elle est à la fois bien pourvue en NPK et riche en MO. À l'échelle de la ferme, pour une production porcine de 2000 porcs-emplacement (4 200 t de lisier/an), la vente de FSLPc rapporterait 44 000 $/an. Les technologies de traitement des lisiers offrent une voie avantageuse permettant à un certain nombre d'entreprises porcines de se consolider financièrement.
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Une station biologique pour éliminer les lisiers
Posée en contre bas de l'exploitation, la station biologique de Thierry Basseto est relativement impressionnante même si elle se fond dans le paysage. Les lisiers issus de l'élevage parviennent jusqu'à un bac de décantation qui permet d'extraire les parties solides et de les envoyer directement vers la lumière toute proche. Les liquides, repris par une pompe, passent ensuite par des bacs remplis de sciure avant de gagner des bassins garnis de graviers, de roseaux ou de plantes aquatiques. Après avoir séjourné huit jours dans l'un de ces bassins, ce qui commence à ressembler à de l'eau rejoint une ancienne fosse convertie en bac à jacinthes d'eau où se déroule une ultime filtration. S'échappant par percolation, le liquide parcourt ensuite un ruisseau planté de saules et de roseaux avant de se jeter dans la rivière. Simple et naturelle, cette station aura pourtant nécessité de longues mises au point.