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ABATTAGE DES ANIMAUX |
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Abattage à la ferme : vingt fois moins d'hormones de stress dans la viande
Lea SPRÜGEL, Auteur ; Jasmin PESCHKE, AuteurUne étude, réalisée sur la ferme Demeter de Rengoldshausen en Allemagne, élevage en agriculture biodynamique, visait à mesurer et à comparer le taux d'hormones de stress (cortisol) dans le sang de bovins tués. Onze animaux ont été tués dans un abattoir situé à dix minutes de route, dix ont été tués à la ferme. Le taux de cortisol était vingt fois plus élevé dans le sang des animaux tués à l'abattoir. Avant l'abattage, ces animaux avaient également présenté des signes de nervosité plus forts que leurs congénères restés à la ferme. Outre le bien-être animal, la qualité de la viande est également impactée (moins juteuse et plus dure). Encore peu développé, l'abattage à la ferme ou au pâturage est autorisé en Suisse, depuis juillet 2020, et, dans l'Union européenne, depuis mars 2021. En France, les abattages doivent encore être obligatoirement réalisés en abattoir, à quelques exceptions près (animaux destinés à l'autoconsommation, volailles, lapins et lièvres commercialisés en vente directe, ou encore dans le cadre d'expérimentations).
Les bovins Wagyu de l'Albulatal
Anna PEARSON, AuteurFlavius Laim est agriculteur biologique dans la région de l'Albula, en Suisse. Sur la ferme familiale, reprise en 1988, il a d'abord élevé des cochons, rejoints par la suite par des chèvres, des agneaux et des bovins de la race Wagyu. Originaire du Japon, cette race est plus connue sous le nom de Bœuf de Kobe, dont la viande est très prisée pour son important persillage. Soucieux du bien-être animal, Flavius Laim laisse un accès à l'extérieur toute l'année pour ses 33 bovins, pratique qui se démarque de l'élevage traditionnel au Japon, où la liberté de mouvement des animaux est limitée en hiver afin de maximiser la teneur en gras de la viande. Les bœufs sont abattus à la ferme, à plus de 36 mois, et la viande est vendue dans des restaurants, hôtels ou auprès de clients particuliers.
Construire un abattoir à la ferme, première !
Samuel RICHARD, AuteurDans le Rhône, le GAEC La ferme du Soleil levant a ouvert, en novembre 2023, le premier abattoir à la ferme de France. Pour Nicolas Fanjat, éleveur de brebis laitières en agriculture biologique, ce projet devenait une nécessité, aussi bien pour le bien-être de ses animaux que pour l'autonomie de son exploitation. Pour le mener à bien, il a bénéficié de l'accompagnement de l'Addear de la Loire et du Rhône, ainsi que de la DDPP. L'abattoir de 20 m², attenant à la bergerie, a été auto-construit et permet l'abattage de 8 à 10 agneaux de moins de 12 mois par semaine. L'éleveur a également fait une demande d'agrément pour pouvoir abattre ses brebis de plus de 12 mois.
Lignes directrices pour l’établissement de référentiels d’étiquetage du bien-être des animaux : Avis de l’Anses : Rapport d’expertise collective - Mars 2024
Les consommateurs sont de plus en plus soucieux des conditions de vie des animaux dont sont issues les denrées alimentaires. L’Anses publie des lignes directrices pour élaborer un étiquetage des produits d'origine animale spécifique au bien-être des animaux d’élevage. La mise en œuvre de cette proposition permettrait d’harmoniser les étiquetages existants et à venir. Une de ses principales caractéristiques est de fonder son évaluation sur des indicateurs scientifiques du bien-être, mesurés directement sur les animaux, et non uniquement sur leurs conditions d’élevage. Une autre de ses spécificités est de tenir compte non seulement des conditions de vie des animaux producteurs de denrées alimentaires, mais aussi de celles de leurs ascendants.
Opérateurs des viandes bio : Une carte pour les identifier tous !
Niels BIZE, AuteurLe réseau GAB-FRAB de Bretagne a créé une cartographie référençant les opérateurs des filières viandes biologiques qui travaillent en direct, souvent en prestations, pour les fermes biologiques de Bretagne. Cet outil permet d'afficher, sur une carte, les transformateurs certifiés, par type d'activité (abattage, découpe, mise sous vide, transformation chaude ou froide, surgélation) et par espèces (bovins, caprins, ovins, porcins, volailles et gibiers). Il est notamment utile dans le cadre de projets de diversification pour identifier rapidement des partenaires potentiels.
Communiqué de presse : Observatoire des viandes bio 2022
Selon les chiffres de l’Agence BIO, le marché bio a été marqué, en 2022, par une baisse de la consommation de produits biologiques (environ - 9 % en volume). Le secteur de la viande bio s'inscrit dans cette tendance. Il se caractérise par une baisse de 6 % des volumes d'abattage (c’est la première diminution observée depuis la mise en place de l'Observatoire des viandes bio) et par une augmentation des produits ne trouvant pas de valorisation sur le marché bio. Du côté des circuits de distribution, la vente de viande bio (toutes espèces confondues) est en diminution : l’Agence BIO a observé une baisse générale de 21 % des volumes. De fortes baisses ont, en effet, été observées en magasins spécialisés (- 27 %), en boucheries artisanales (- 29 %) et en GMS (- 21 %). En revanche, la vente directe se maintient (+ 1 %), et la RHD connaît une croissance importante (+ 24 %). Globalement, les filières ont dû redoubler d'efforts pour valoriser la production, en trouvant de nouveaux débouchés et en amplifiant les leviers de régulation, mis en place dès 2021, pour gérer l'équilibre entre production et débouchés (export, déclassement, stockage, mise en place de quotas de production…). Ce communiqué de presse propose ainsi une analyse globale de la filière viande bio en 2022 et effectue des zooms sur différentes productions (viande bovine, viande ovine et viande porcine). Il apporte également des repères sur la production et la consommation de viande bio en France, ainsi que les chiffres-clés de l’étude Opinionway, menée au printemps 2023, qui portait sur la perception des viandes bio par les consommateurs. Il rappelle aussi que des actions de communication, à destination du grand public, ont été menées pour rappeler les raisons de consommer de la viande bio (dans le cadre de la campagne Bioréflexe).
Dossier : Poules, oies, dindons... Diversifier sa basse-cour
Aino ADRIAENS, Auteur ; Anne DENIS, AuteurDans ce dossier consacré aux animaux de la basse-cour, le premier article fait le récit de l'histoire de Georges, un paon lunatique, qui a rejoint, il y a huit ans, la basse-cour du Jardin sauvage, en Suisse, pour vivre en compagnie de poules, de canards, d'un lapin et d'une paonne. Le deuxième article passe en revue les points qui conditionnent la qualité sanitaire et le bien-être d'un élevage bio avec plusieurs sortes de volailles (oies, canards, pintades, dindons, pigeons et poules). Le dernier volet de ce dossier est consacré à la gestion de la fin de vie des volailles (préparation de l'abattage, matériel, législation...).
Dossiers de la biodynamie : Élevage 3 : Animal, éleveur et société
Marion LEBRUN, Auteur ; Martin QUANTIN, Auteur | COLMAR (5 Place de la Gare, 68 000, FRANCE) : MOUVEMENT DE L'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE | 2023Dans ce troisième dossier consacré à l'élevage en biodynamie, Biodynamie Recherche et le Mouvement de l'agriculture biodynamique explorent les questions liées à la mort des animaux d’élevage. La première partie de ce dossier traite de l'insatisfaction des éleveurs concernant les conditions de mise à mort des animaux (interdiction d'abattage des animaux à la ferme...), au travers des questions du respect de l'animal et de son bien-être (stress lors du transport...), et de la responsabilité de l'éleveur. Avec la remise en cause de l'existence de l'élevage par, notamment, le mouvement végane, les éleveurs et les éleveuses en biodynamie se sont interrogés sur la place que l'élevage paysan pouvait occuper, entre les deux extrêmes que sont l'élevage industriel et l'abolition de l'élevage, et ont formulé, dans une deuxième partie, 6 propositions, en réponse à ces préoccupations (relation réciproquement bénéfique entre l'animal et l'homme ; être reconnaissant de ce que l'animal nous donne ; ne pas (se) cacher la mort ; etc.). La troisième partie s'intéresse à différents aspects du bien-être de l'éleveur, en lien étroit avec la présence animale, mais également en lien avec ses pairs et avec le monde extérieur.
Elever des porcs mâles entiers sur ma ferme : Quelles pratiques adopter ?
Sarah LOMBARD, Auteur ; Alexandre TORTEREAU, Auteur ; Laurent ALIBERT, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : ITAB (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologiques) | 2023Afin de garantir un meilleur niveau de bien-être aux porcs biologiques et dans l’optique de supprimer la castration, plusieurs partenaires se sont réunis dans le projet Casdar Farinelli, afin d’étudier la production de porcs mâles non castrés. Ce diaporama, présenté dans le cadre du salon Tech&Bio 2023, expose 21 questions que doivent se poser les éleveurs qui souhaitent élever des porcs biologiques mâles non castrés. Ces questions concernent : le bâtiment et l’allotement, le départ à l’abattoir, la conduite d’élevage, la génétique, l’alimentation.
Éleveur en équilibre
Elise COMERFORD-POUDEVIGNE, AuteurSylvain Mervoyer, ingénieur agronome de formation, a repris la ferme familiale, dans l'Aude, en agriculture biologique depuis les années 90. Alors que ses parents produisaient initialement des pêches et des asperges, Sylvain y élève, aujourd'hui, avec sa femme Daphné, un troupeau de bovins allaitants de race Aubrac, dont les animaux sont tués à l'abattoir de Quillan, tout proche, et valorisés en vente directe (colis). Il cultive aussi des variétés anciennes de céréales, qui sont ensuite transformées en farine. Ce système, basé sur l'autonomie, a atteint un équilibre qui satisfait l'agriculteur.
Farinelli : Améliorer le bien-être des porcs bio : Les porcs mâles non castrés : Fiches
Sarah LOMBARD, Auteur ; Florence MAUPERTUIS, Auteur ; Armelle PRUNIER, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS (40 Rue de Malte, 75 011, FRANCE) : FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) | 2023Le projet Casdar Farinelli (2020-2024), coordonné par l’Itab, la Fnab et Forebio, vise à améliorer le bien-être des porcs mâles bio, en proposant des alternatives à la castration pratiquée actuellement. Parmi les livrables de ce projet, 5 fiches techniques présentent les spécificités et des recommandations pour l’élevage de porcs bio non castrés : 1. Les porcs non castrés ont un comportement plus actif, voire agressif, qui peut être contrôlé par des aménagements limitant les risques de conflit. 2. L’alimentation des porcs non castrés doit être libre, voire à volonté, plus riche en acides aminés que celle des porcs castrés, et enrichie en fibres (fourrages grossiers) pour améliorer la qualité de la viande. 3. Le logement doit permettre le sexage, à cause du comportement sexuel marqué des mâles non castrés ; les cases doivent être particulièrement propres les deux dernières semaines avant abattage pour obtenir un taux de scatol faible dans la viande. 4. La phase de transfert à l’abattoir nécessite une mise à jeun de 24 h et des conditions d’embarquement spécifiques pour limiter les bagarres. 5. Les performances des porcs non castrés sont variables entre les fermes suivies, avec, en général, une tendance à l’amélioration du taux de muscle par pièce.
Numéro spécial : Salon agricole international Tech&Bio
Sabrina BOURREL, Auteur ; Vincent VIGIER, Auteur ; Claire GORAL, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro spécial fait un retour sur quatre thématiques abordées lors du salon agricole Tech&Bio 2023 : agronomie, fourrages, arboriculture, bovins viande. Les pôles fertilité et matières organiques ont mis en avant différents outils et méthodes d’amélioration de la qualité des sols. La problématique de l’adaptation des fourrages au changement climatique a été centrale, avec des projets d’adaptation des prairies, de développement de dérobées estivales, ou encore du non labour. Le robot tondeur Vitirover a démontré son efficacité en gestion de l’enherbement en arboriculture. Plusieurs projets liés à la filière bovins viande ont également été mis en avant, sur les sujets du pâturage tournant, de l’abattage à la ferme ou encore de la double période de vêlage.
Quand les "éleveurs tâcherons" se réapproprient l’abattoir
Stéphane THEPOT, AuteurJacques Alvernhe, consultant, défend le concept d’abattoir paysan, estimant que les abattoirs peuvent être gérés autrement, collectivement. Plutôt que les abattoirs mobiles, il préfère mettre l’accent sur l’implication des éleveurs dans le fonctionnement et la gestion de micro-abattoirs fixes. Il met en avant deux établissements où le travail est réalisé par des « éleveurs tâcherons », éleveurs volontaires rémunérés à la tâche pour le compte de leurs collègues. Ces systèmes évitent les cadences imposées et sont rentables, même pour des petites quantités d’animaux abattus.
Qui veut la peau des vaches ?
NATURE & PROGRES, AuteurLes vaches sont accusées d'être en partie responsables du réchauffement climatique parce qu'elles rejettent du méthane, un puissant gaz à effet de serre. Toutefois, le problème relève principalement de l'élevage intensif et pas de l'élevage à l'herbe bien mené. En effet, les émissions (naturelles) de méthane peuvent être totalement compensées par le pâturage, une prairie bien gérée pouvant séquestrer, dans le sol, jusqu'à 1 t/ha/an de CO2, autre gaz à effet de serre et principal responsable du réchauffement climatique. Dans cet entretien, Claude Aubert, agronome et auteur du livre "Qui veut la peau des vaches ?" (éditions Terre vivante), balaie les idées reçues autour des vaches et, plus largement, autour de notre rapport à la viande, à l'abattage et à l'élevage.
Synergie dans les collines : Témoignage de Sébastien Félix
Stéphane COZON, AuteurDepuis 2009, Gabrielle et Sébastien Félix élèvent, en biodynamie, des chèvres en pastoralisme avec transformation fromagère, sur leur ferme localisée à Lauris (84), dans le massif du Luberon. La ferme est autonome en aliments : elle produit des fourrages et des céréales pour compléter le pâturage. Sébastien pratique, depuis plusieurs années, un croisement d'absorption de ses chèvres Alpines avec des boucs de race Commune provençale : en effet, si ses Alpines étaient très rustiques, la Commune provençale, encore plus rustique et plus adaptée aux collines sèches, est préférée pour sa capacité à manger de tout, tout le long du parcours (à la montée et au retour inclus). En 2018, Gabrielle et Sébastien ont acheté des brebis laitières de race Brigasque, pour de la transformation en yaourts. Ces brebis, qui ont des comportements similaires à ceux des chèvres pour s'alimenter, sont également métissées, avec un bélier Lacaune. Sébastien souhaite garder un troupeau supportant bien les parcours, avec un effectif adapté à la place disponible en bergerie, y compris pour les chevreaux qui ne sont jamais séparés de leurs mères. Sébastien s'investit, avec un groupe d'une quinzaine d'éleveurs, dans un projet d'abattoir local et mobile.