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IMPLANTATION |
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Implantation du colza : A deux, c'est mieux
Cécile WALIGORA, AuteurLa mise en place de cultures associées est de plus en plus répandue, surtout chez les agriculteurs pratiquant les TCS (techniques culturales simplifiées). La culture de colza sans labour peut s'avérer difficile en cas de salissement important de la parcelle. La présence d'un couvert végétal limite la levée des adventices en créant une « couche » étouffante. La culture d'une plante associée, à condition qu'elle soit gélive, permet une bonne, voire une meilleure, croissance du colza. L'association avec une légumineuse peut améliorer l'activité biologique du sol, et permettre la captation d'azote. Le choix peut également être porté sur une culture sensible aux limaces pour que le colza soit épargné. Enfin, une espèce à racine pivotante permettra d'ameublir le sol, comme le tournesol. Dans tous les cas, le semis doit être le plus précoce possible pour qu'un maximum de parties du couvert gèle à l'hiver. Une variété vigoureuse de colza au développement rapide supportera mieux la présence de l'autre plante. Certains choisissent le semis direct, d'autres sèment deux fois : mieux vaut essayer progressivement en commençant par de petites parcelles.
Introduire la luzerne : De l'azote en quantités industrielles
Cécile WALIGORA, AuteurEugène Triboi, professeur d'agronomie de l'Inra de Clermont-Ferrand, et A-M Triboi Blondel ont mené une expérience de trente ans (1969-1999) sur les effets de l'introduction de luzerne dans un système cultural. L'essai, mené en culture conventionnelle dans les sols noirs argileux du Puy-de-Dôme, comportait 16 traitements (avec ou sans luzerne de deux ans dans une rotation de six ans, avec ou sans interculture de vesce ). Les résultats ont montré que les quatre cultures successives après la luzerne ont exprimé par la biomasse aérienne un effet azote équivalent à plus de 200 kg N/ha au total.
La lavande en agriculture biologique
Le réseau des référents techniques régionaux agriculture biologique des Chambres d'Agriculture de Rhône-Alpes a réalisé un ensemble de fiches technico-économiques. Ces fiches sont des outils d'accompagnement des projets d'installation et de conversion. Cette fiche porte sur "La lavande en agriculture biologique". Elle s'intéresse aux thématiques suivantes : - Les lavandes ; - La lavande vraie ; - L'implantation ; - La fertilisation ; - Le désherbage ; - La récolte ; - La distillation. Elle donne également des références technico-économiques pour : - La lavande de population en production biologique et huile essentielle ; - La lavande clonale en production biologique et huile essentielle.
La luzerne : Une légumineuse toujours verte
Mathieu CAREIL, AuteurLa luzerne est la plante fourragère la plus répandue dans le monde. Excellente en tête de rotation, elle nettoie et décompacte le terrain et apporte de l'azote au sol et des protéines aux animaux. Afin de la favoriser, il faut l'implanter sur des sols qui se ressuient bien, et ayant un pH supérieur à 5.5. Pour assurer sa pérennité, il est important de la laisser fleurir au moins une fois par an, d'alterner la fauche et la pâture, de la récolter en fin de montaison et au stade boutons, ainsi que de ne pas la couper trop bas. Différents modes d'exploitations sont envisageables (pâturage, foin, affouragement en vert, ensilage, enrubannage), mais avec pour chacun d'eux, un prix et des contraintes différentes. Un éleveur de vaches laitières bio, situé à Saint Mesmin (85), témoigne sur l'utilisation de la luzerne sur son exploitation.
Mon jardin de poche : sur la terrasse ; sur le balcon ; à l'école ; dans le jardin
Frédéric LISAK, Auteur ; Eric PREDINE, Auteur | TOULOUSE (28 Impasse des Bons Amis, 31 200, FRANCE) : EDITIONS PLUME DE CAROTTE | 2010Ce livre-coffret, destiné aux enfants, permet de réaliser un véritable jardin dans 1 m² ! Un jardin minuscule dans lequel on peut semer, planter, arroser et récolter des fruits et légumes comme dans un "vrai" jardin. Le coffret est doté d'un livret de fabrication "Construis ton jardin de poche" (30 p.), ainsi que d'un livret pour les conseils de culture "Cultive ton jardin de poche" (31 p.). Il comprend également des fiches de jardins thématiques (jardin d'artiste, jardin musical, jardin d'oiseaux, jardin d'insectes, jardin de parfums, jardin gourmand), un poster-calendrier pour savoir quand semer ou récolter, des vignettes à coller, des sachets de graines.
Quelle place pour les plantes urbaines ?
François COUPLAN, AuteurPour François Couplan, il semble préférable, plutôt que de détruire les plantes sauvages qui poussent en ville, de mieux les approcher pour mieux les connaître... En effet, bien des plantes de l'espace urbain sont bourrées de vertus qu'il est possible d'apprécier. Il n'est pas conseillé de consommer les plantes sauvages poussant au bord des trottoirs ou en bordure d'un axe fréquenté, mais certains coins des Bois de Boulogne ou de Vincennes, ainsi que diverses friches banlieusardes sont propices à la cueillette. François Couplan fait une description de ces plantes qui, pour la plupart, font partie des espèces rudérales (c'est-à-dire qui poussent dans les décombres), des lieux où elles vivent et se reproduisent (parcs, plates-bandes...), des capacités de certaines de ces plantes à s'adapter ou à résister aux herbicides... Il fait ainsi mention de la bryone, du pourpier, du laiteron, de la mercuriale, de l'amaranthe, du plantain moyen, des porcelles, de la benoîte..., des pariétaires, chélidoines et morelles noires... La biodiversité est maximale dans les terrains vagues, les friches et les décombres. C'est là que les plantes sauvages prospèrent et prennent refuge. Il s'agit d'une végétation variée composée d'arbrisseaux, d'arbustes, d'arbres : millepertuis et millefeuille, armoise et ambroisie, tanaisie et réséda ; ronces et églantiers, buddleia ; sureau et prunellier ; tremble, bouleau ou robinier...
Réussir son jardin bio
Ce guide s'adresse à des personnes ayant des expériences très différentes du jardin : néophytes, jardiniers plus avertis. Des pratiques appropriées sont proposées pour éviter de faire certaines erreurs, ainsi que des pratiques plus pointues. En outre, sont proposées les techniques à acquérir pour la production de semences au jardin. L'ouvrage est organisé comme suit : - Chapitre 1 : Comment prendre pied dans son jardin. Les facteurs limitants ; - Chapitre 2 : La gestion de la matière organique. La fertilisation ; - Chapitre 3 : Le travail du sol. Les outils ; - Chapitre 4 : Le choix des cultures ; - Chapitre 5 : Le choix des variétés. La conduite des cultures ; - Chapitre 6 : Les cultures protégées ; - Chapitre 7 : La gestion de l'eau et l'arrosage ; - Chapitre 8 : Les problèmes sanitaires ; - Chapitre 9 : L'utilisation du calendrier lunaire ou du calendrier des semis ; - Chapitre 10 : Récolte et conservation ; - Chapitre 11 : La production de semences ; - Chapitre 12 : Une alternative au jardinage en pleine terre : le jardinage en bacs ; - Chapitre 13 : Quelques adresses.
Semis : L'implantation conditionne la réussite du couvert
Mathieu LECOURTIER, AuteurL'implantation d'un couvert végétal doit être soignée pour être réussie. Son intérêt ne doit pas seulement être de recouvrir le sol nu, mais de profiter pleinement des améliorations qu'il apporte au sol. Le travail du sol prévu pour l'implantation de la culture de printemps influe sur le semis du couvert. Le choix de l'espèce semée en couvert dépend de l'objectif de l'agriculteur. Les crucifères capteront bien l'azote du sol par exemple, les mélanges aux profils racinaires différents favorisent une bonne structure du sol... Différentes techniques d'implantation sont répertoriées dans un tableau : le semis sous la coupe, le semis à la volée, le semoir sur déchaumeur, le semis en ligne avec un outil de préparation du sol et le semis direct. Ils ont tous des atouts et des inconvénients et conviennent différemment à toutes les graines. Un passage de rouleau dans certains cas peut améliorer le contact entre la graine et la terre.
Semis de prairies : Faire les bons choix
Mathieu CAREIL, AuteurLes espèces prairiales sont très diversifiées et permettent d'adapter au mieux la prairie à son exploitation. Cet article propose un mode d'emploi allant du choix des espèces et variétés à la technique de semis. Des propositions de mélange sont également données en fonction du sol et de la production (pâture, fourrage). Deux éleveurs (un éleveur en vaches laitières bio, situé à Mervent (85) ; un éleveur de Brunes des Alpes, situé à Saint Hilaire des Loges (85)) témoignent de leurs pratiques quant aux semis de leurs prairies.
Sud-Ouest : Une filière pomme bio en création
Florence QUEVAL, AuteurVitamont et Danival sont deux entreprises du Lot-et-Garonne spécialisées respectivement dans les jus et les purées de fruits bio. Elles ont décidé de relocaliser la production des pommes bio dont elles ont besoin. Pour cela, elles ont lancé un projet de plantation de 100 hectares de pommiers dans un rayon de 100 km autour des usines, prévu d'ici à trois ans (entre Bordeaux et Toulouse). Selon Jacky Ruda, technicien en arboriculture qui a monté le projet, il s'agit de créer une filière avec des vergers productifs, très en pointe pour la production de pommes de bouche également (sont prévues 2 000 t de pommes vendues en frais et 1 000 t pour chaque industriel). Ce programme s'adresse uniquement à des arboriculteurs spécialisés en pommes du fait de la technicité requise. Il offre des contrats de 9 ans, avec un prix garanti révisé tous les 3 ans, mais dans de faibles variations. Des essais de variétés ont été faits au Lycée Agricole de Sainte-Livrade (47), afin de choisir les variétés de pommiers les plus adaptées. Trois ont été retenues pour leur bon goût et leurs gros calibres : opal, dalinette et goldrush. Une dizaine d'arboriculteurs sont déjà intéressés.
Agrumes pour climat frais
Alain PONTOPPIDAN, AuteurIl est possible, moyennant quelques précautions, d'étendre la zone de culture traditionnelle (Midi, Corse...) des agrumes. Il est très important de choisir une exposition chaude, à l'abri du vent, un sol bien drainé, et de pouvoir mettre en place un voile de protection pendant les périodes les plus froides. Conseils pour implanter les plus rustiques : le poncirus, appelé aussi citronnier épineux ; le bigaradier, ou oranger amer ; le kumquat et ses hybrides ; une variété de mandarinier, le "Satsuma", ainsi que l'oranger et le citronnier. La culture en pot reste également une possibilité.
Baignades et bassins naturels : 70 piscines 100 % écologiques réalisées en France par les meilleurs spécialistes : Tous les conseils techniques pour les réussir
L'engouement pour le bio touche aussi l'univers de la piscine... L'ouvrage a été l'occasion de sélectionner les bassins et baignades écologiques réalisés en France par les meilleurs spécialistes : - 70 "piscines" écologiques, photographiées dans des sites français variés, qui montrent tous les types de réalisations, tous concepts et marques confondus (Bioteich, Biotop, Bionova, Elodée, Teichmeister, Tevaï, Typhas...) ; - Les conseils techniques pour réussir : implantation, intégration au cadre naturel, problèmes d'étanchéité, systèmes de filtration, circulation de l'eau, démarches administratives, l'entretien au fil des saisons... ; - Les aménagements autour du bassin : terrasses, pontons, échelles, escaliers, plongeoir... ; - Le répertoire illustré des plantes épuratives et leurs variétés.
Une belle aventure : Implanter un verger bio
Jean-Luc PETIT, AuteurAvant de se lancer dans la création d'un verger bio, certains points clés sont à prendre en compte, comme le détaille cet article, pour le choix : - du site, de la topographie et de la région ; - du système de verger (intensif, semi-intensif, extensif) ; - du matériel végétal (variétés, porte greffes, pollinisation). De nombreuses informations sont aussi données sur : - la connaissance de son sol ; - les types de sols et les précédents culturaux appropriés ; - la préparation et l'entretien du sol ; - l'aménagement de l'environnement pour favoriser la biodiversité fonctionnelle ; - l'irrigation.
Comment diminuer les coûts d'implantation des prairies ? En sud Aveyron, trois pistes passées au peigne fin
Myriam BERTHOMIEU, AuteurLors de la journée Climfourel organisée en Sud Aveyron à l'automne 2008, les agriculteurs ont validé l'idée de mener une réflexion sur la diminution des coûts d'implantation des prairies. Le Comité de Développement Agricole du Sud Aveyron a ainsi organisé, au 1er semestre 2009, une formation de trois jours sur le sujet en abordant trois thèmes importants repris dans cet article. Un premier intervenant s'est attaché aux grands écarts et marges de manuvre possibles sur les charges de mécanisation des exploitations et sur le temps de travail en fonction des itinéraires techniques choisis. Un tableau synthétise des chiffres détaillés pour quatre itinéraires : deux traditionnels (Causse et Rougier), un en travail simplifié et un en semis direct. Le second intervenant a mis en avant l'intérêt et la faisabilité technique et réglementaire de la récolte de semences fermières pour l'implantation des prairies, un agriculteur témoignant de ses pratiques en la matière pour la luzerne de pays. Après une analyse critique des systèmes qui misent sur la sécurisation des stocks au printemps, c'est finalement autour de l'intérêt de l'évolution des systèmes vers plus de pâture que s'est clôturée cette formation. Ces trois interventions de spécialistes furent ouvertes aux échanges, questions et débats entre les participants, et illustrées par des visites d'exploitations. Cette formule a assuré le succès de ces journées auprès des agriculteurs participants qui demandent d'en renouveler le principe.
Contenir les bambous
Brigitte LAPOUGE-DEJEAN, AuteurDans le cadre d'un entretien, conseils de Michel Bonfils, propriétaire du jardin de Planbuisson, sur la commune du Buisson-de-Cadouin (24), pour cultiver le bambou sans craindre qu'il envahisse le jardin : critères et indications de choix des bambous (renseignement à prendre au moment de l'achat, choix d'une espèce adaptée à la taille du jardin...), barrières anti-rhizomes, plantation.