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Guide de culture : Féverole bio
C. LE GALL, Auteur ; S. BERARD, Auteur | PARIS (11 Rue de Monceau, 75 008, FRANCE) : TERRES INOVIA | 2019Terres Inovia publie, en collaboration avec lItab et les Chambres dagriculture, un guide de culture sur la féverole bio dhiver et de printemps. Ce guide aborde différents aspects techniques : place dans la rotation, choix entre féverole d'hiver ou de printemps, implantation, fertilisation, gestion des adventices, gestion des maladies et des ravageurs, récolte et conservation.
Implanter et entretenir la luzerne : Les 40 ans d'expérience de Guy Menon ; Tour de France des pratiques
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa luzerne s'est fait une place incontournable dans les champs bio. Elle est en effet régulièrement utilisée comme tête de rotation, permettant d'allonger les rotations et d'enrichir le sol en azote. C'est notamment le cas chez Guy Menon, céréalier dans le Gers, en agriculture biologique depuis 2001 et qui cultive de la luzerne chaque année depuis son installation en 1977. Il sème la luzerne en fin d'hiver, en association avec de l'avoine, de l'orge, ou encore du tournesol. La légumineuse restera alors en place pendant trois ans et demi, et permettra de réaliser 2 à 4 coupes par an selon les conditions climatiques. Le foin est revendu à des éleveurs de bovins, caprins et ovins. Le principal point faible de cette culture est la forte exportation de phosphore et de potasse qu'elle induit, nécessitant généralement des opérations de fertilisation sur les cultures précédentes et suivantes. Dans un second article, quatre conseillers ou directeurs d'usines de déshydratation apportent leurs éclairages techniques sur cette culture : Comment l'implanter ? Comment gérer le salissement ? Quels apports réaliser pour compenser les exportations de potasse et de phosphore ?
Optimiser l'implantation d'une culture maraîchère au printemps : comparaison d'itinéraires techniques en culture de potimarron
Frédéric JOUIN, Auteur ; Amélie VIAN, AuteurLa CAB Pays de la Loire a réalisé des essais, en production maraîchère bio, pour comparer différentes modalités de couverture du sol (sol nu, toile tissée, foin, autres paillages) et de travail du sol (aucun, passage à lactisol et au cultirateau, engrais vert broyé et incorporé ou couché avec un rouleau émietteur). Entre 2017 et 2019, des potimarrons précoces ont été cultivés sur des parcelles sableuses chez Patrice Lamballe, maraîcher bio, à Sainte-Gemme-sur-Loire, dans le Maine-et-Loire. Les résultats montrent un intérêt à lutilisation de toile tissée associée à un travail du sol complet (actisol, puis cultirateau) en termes de rendement. Ils confirment également le rôle déterminant de la préparation du sol, quel que soit le type de couverture ; et son impact sur la réduction du temps de travail lié au désherbage. Une autre série dessais sur potimarrons, réalisés en 2018, sur la ferme du Hanneton, à Lombron, dans la Sarthe, a comparé deux conduites : lune avec paillage et lautre, plus classique, sur sol nu biné. Globalement, les deux modalités se valent sur le plan du temps de travail, ainsi que sur celui du rendement. Cependant, sur la modalité paille, les importantes repousses de blé ont fortement augmenté le temps de travail.
Le trèfle violet : une légumineuse polyvalente
BULLETIN DE L'ALLIANCE PASTORALE, AuteurLe trèfle violet est de plus en plus présent dans les prairies des élevages français, ses multiples atouts - agronomiques et zootechniques - séduisant nombre d'agriculteurs : apports en azote et en matière organique pour le sol, structuration du sol, fourrage appétant enrichi en protéines... Cet article apporte quelques préconisations permettant de bénéficier au maximum de ces atouts, dans un contexte d'agriculture conventionnelle. Il s'agira notamment de choisir une ou des variétés bien adaptées au contexte de l'exploitation et d'être particulièrement vigilant aux conditions de semis et d'implantation, les graines de petite taille du trèfle nécessitant une préparation particulièrement minutieuse du semis. Le trèfle violet peut être utilisé en fauche ou en pâture selon les objectifs de l'éleveur, chaque mode d'exploitation nécessitant des précautions particulières. Couramment associé à une graminée, le trèfle violet trouve aussi toute sa place dans des mélanges fourragers plus complexes.
Autonomie des élevages : Expérimentation sur l'évaluation de mélanges de prairies à flore variée en élevages biologiques
Depuis fin 2016, dans le Lot, Bio 46 accompagne un groupe déleveurs dans la mise en place dessais de mélanges prairiaux à flore variée : 7 parcelles ont été implantées chez 5 éleveurs et suivies en 2017, en partenariat avec lINRA de Toulouse. Ce projet participe à lélaboration de loutil en ligne libre daccès Capflor®, outil daide à la décision qui visera à préconiser des mélanges prairiaux selon plusieurs critères. En 2018, une dizaine de nouvelles parcelles seront semées. Les mélanges sont définis en fonction des conditions pédoclimatiques, des caractéristiques physiques et chimiques de la parcelle (texture, pH, réserve en eau, fertilisation), et des besoins de léleveur. Ces mélanges associent en général une dizaine despèces (graminées, légumineuses, mais aussi plantain et chicorée) dont la place au sein de la prairie va évoluer au cours du temps : espèces dimplantation rapide, espèces de production (2 à 5 ans), espèces de fond prairial. L'évolution de la composition botanique, la souplesse d'utilisation pour l'éleveur et la production (quantité et qualité) sont évaluées par des suivis de parcelles.
Le colza, source de diversité et de rentabilité dans les systèmes céréaliers bio
David STEPHANY, AuteurDepuis peu, le colza connaît un développement important chez les producteurs biologiques. Cest dailleurs la culture qui présente la marge la plus importante sur lEARL XL dans lAin (200 ha). Le colza a trouvé sa place dans ce système maïs-soja-blé-orge, avec des rendements de 30 q/ha et un prix de vente élevé à 850 /t. Pierre Champliaud (éleveur laitier également basé dans lAin) a mis en place des essais de colza semé avec des plantes compagnes gélives. Il conseille de semer le tout le plus tôt possible (15-20 août) pour favoriser un développement rapide et de bannir la vesce pourpre qui pose de gros soucis de concurrence si elle ne gèle pas. Pour lui, il vaut mieux implanter de la vesce commune, du trèfle dAlexandrie, de la lentille ou du pois. Il faut compter environ 80 /ha de semences pour le colza et 40 à 50 /ha pour les plantes accompagnatrices. En AB, il est également indispensable dincorporer 5 à 10 % de colza plus précoce afin quil attire les méligèthes pour que ces derniers ne piquent pas les boutons de la variété dintérêt. A lEARL XL, le colza et les plantes daccompagnement sont semés sur la même ligne à 25 cm décartement. Guillaume Plantier, également céréalier dans lAin, effectue un semis monograine du colza à un écartement de 75 cm afin de se laisser la possibilité de biner les inter-rangs en cas de mauvaise levée des plantes compagnes. Cette culture présente toutefois quelques points négatifs avec des besoins en fumure assez importants et des rendements hétérogènes.
Comment réussir son semis de prairie autonome ?
Christophe LEFÈVRE, AuteurLe coût d'implantation d'une prairie est important, il est donc nécessaire de prendre certaines précautions pour mettre toutes les chances de réussite de son côté. Tout d'abord, ne pas planter trop en profondeur, car, au-delà d'1 cm, les jeunes plantules risquent de ne pas atteindre la surface. Mais faut-il semer en ligne ou à la volée, quelles doses de semis respecter, quel travail du sol et quelles rotations ? Comment choisir ses espèces et ses variétés ? C'est à cet ensemble de question que l'article s'emploie à répondre.
Le dactyle adapté à la fauche comme à la pâture
GNIS, AuteurLe dactyle est une graminée fourragère pérenne (plus de cinq ans), adaptée à la fauche comme à la pâture, et relativement tolérante à la sécheresse. A travers cet article, les avantages et inconvénients de cette espèce prairiale sont présentés et des points techniques sur le choix des variétés et l'itinéraire cultural sont abordés (semis et implantation, conduite et exploitation). Son utilisation dans le cadre d'associations (avec la luzerne ou le trèfle violet) ou de prairies multi-espèces est possible selon le contexte pédoclimatique et les objectifs de l'éleveur. Concernant les valeurs alimentaires, c'est la graminée qui produit le plus de protéines à l'hectare. A noter que cet article a été écrit dans un contexte d'agriculture conventionnelle mais présente des éléments intéressants pour l'agriculture biologique (attention aux parties sur le désherbage chimique, interdit en bio, et la fertilisation NPK, plus complexe à positionner en AB).
La dose de semis ne fait pas tout pour une prairie réussie
Cyrielle DELISLE, AuteurUn essai mené sur la ferme expérimentale de Mauron, dans le Morbihan, a comparé différentes densités de semis d'une prairie Ray-grass anglais-trèfle blanc. L'objectif était d'évaluer l'intérêt ou non d'une augmentation de la dose de semis par rapport à une dose pivot de 23 kg/ha (20 kg de ray-grass et 3 kg de trèfle blanc). Les résultats montrent qu'une densité de semis supérieure de 30 % à la dose pivot entraîne un plus fort peuplement mais aussi plus de concurrence entre les plantes, et donc un rendement moindre (3,65 tMS/ha contre 3,94 tMS/ha pour une dose de semis inférieure de 30 % à la dose pivot, sur trois cycles de fauche). Par ailleurs, un semis à la volée est favorable au rendement par rapport à un semis en ligne. Une autre partie de cette étude sur les plantes prairiales s'est penchée sur la germination et la levée de quatre graminées et de trois légumineuses fourragères. Des comptages de plantes ont été réalisés un mois et demi après le semis et lors du troisième cycle de fauche. Cela a mis en avant différents comportements de levée : certaines plantes ont des levées échelonnées et d'autres ont des levées groupées.
Les engrais verts au service de la viticulture
Laetitia CAILLAUD, AuteurEn viticulture aussi, les engrais verts présentent un bon nombre d'intérêts. Leur implantation doit se décider suffisamment à l'avance pour de bons résultats : choix des espèces, calendrier de culture, préparation du sol, technique de destruction... Les techniciens des Chambres d'Agriculture de Nouvelle-Aquitaine ont élaboré un outil facile d'utilisation pour calculer la restitution en éléments minéraux nutritifs des couverts végétaux.
Favoriser l'installation de luzerne avec des associations
Cyrielle DELISLE, AuteurAfin de favoriser linstallation de la luzerne, plusieurs associations végétales, ainsi que deux dates dimplantation ont été testées dans le cadre du projet 4AgeProd. Stéphanie Guibert, conseillère, explique que les Chambres dAgriculture de Mayenne et de Bretagne ainsi quArvalis ont conduit deux séries dessais (2014-2016 et 2015-2017) sur quatre sites différents. Des associations ont été testées pour essayer de contrôler le salissement tout en augmentant la productivité fourragère : luzerne et trèfles annuels, luzerne et trèfles pérennes, luzerne et céréales de printemps, luzerne pure (témoin). Ces modalités ont été semées au printemps et en été (hormis celle contenant des céréales de printemps). Les semis effectués en fin dété présentent les rendements les plus importants. A cette période, il vaut mieux privilégier une association avec des trèfles pérennes : elle permet un bon contrôle du salissement et le rendement supérieur compense la MAT plus faible. Les résultats obtenus avec les trèfles annuels sont eux plus mitigés. Les semis de printemps sont en général moins productifs. Toutefois, lun des sites a compensé cet écart par la mise en place et la récolte dune interculture fourragère. Les associations pratiquées au printemps savèrent encore plus intéressantes car la luzerne sinstalle plus rapidement et supporte mieux la concurrence. Une bonne maîtrise du salissement est observée pour les luzernières associées à une céréale. Il faut toutefois éviter les sols battants et très sensibles à la sécheresse.
La fétuque élevée
GNIS, Auteur ; PASCALE PELLETIER PRAIRIE CONSEIL, AuteurCette fiche technique sur la fétuque élevée présente ses avantages (bonne adaptation aux sols humides et séchants, résistance au piétinement, productivité élevée, grande tolérance aux maladies ) et ses limites (implantation lente, digestibilité et appétence moyennes). Des conseils sont dispensés afin de bien choisir les variétés et réussir le semis et limplantation de la fétuque élevée (travail du sol particulièrement soigné, semis à 1 cm de profondeur maximum, deux roulages avant et après semis ). Des éléments sur sa conduite et son exploitation sont également fournis (utilisation fréquente en association ou en mélange avec la luzerne ou le trèfle violet pour la fauche et avec le trèfle blanc et le ray-grass anglais pour le pâturage, influence négative du dactyle sur sa présence ), ainsi que sur l'aspect alimentaire (digestibilité améliorée par le travail de sélection, exploitation à mener avant début épiaison au premier cycle, pas de difficulté pour le séchage en foin ).
Guide technique : Agrobiodiversité fonctionnelle : Bandes fleuries vivaces - un outil pour améliorer le contrôle des ravageurs en vergers
Lukas PFIFFNER, Auteur ; Laurent JAMAR, Auteur ; Fabian CAHENZLI, Auteur ; ET AL., Auteur | FRICK (Ackerstrasse 113, Case Postale 219, CH-5070, SUISSE) : FIBL (Institut de recherche de l'agriculture biologique) | 2018Les résultats du projet EcoOrchard (2015-2017) sont vulgarisés dans ce guide. L'effet des bandes fleuries vivaces sur les insectes bénéfiques et sur les infestations par les ravageurs dans les vergers de pommiers a été étudié en détail dans sept pays. Les bandes fleuries vivaces améliorent considérablement la fourniture de nectar et de pollen pour les auxiliaires, ce qui augmente l'efficacité de la lutte biologique contre les ravageurs. Jusquà 38 % de prédateurs de pucerons en plus ont été trouvés sur les bouquets floraux (avant la floraison), sur les grappes de fruits (après la floraison) ou sur les pousses de lannée (après la deuxième chute de fruits) des pommiers avec bandes fleuries adjacentes par rapport aux pommiers sans bandes fleuries. Une réduction de 15 % de pommes endommagées a été observée dans les rangs de pommiers à proximité des bandes fleuries par rapport aux parcelles témoins. Cependant, des informations fiables sur l'entretien optimal des rangs et des inter-rangs et sur la coordination du régime de protection des plantes avec la production d'insectes bénéfiques et avec les pollinisateurs, notamment dans un contexte d'agriculture conventionnelle, manquent encore.
Implanter des prairies sous couvert : Pourquoi et Comment
Alexis BILLIEN, AuteurLa phase d'implantation d'une prairie est essentielle pour la pérennité de celle-ci. Cependant, les conditions de plus en plus sèches en fin d'été demandent une technicité accrue de la part des agriculteurs. Le semis sous couvert apparaît comme l'une des solutions pour assurer la bonne installation de la prairie : le salissement et l'érosion sont limités, la production d'herbe est plus précoce, et la récolte du couvert fournit un fourrage supplémentaire. Deux éleveurs bretons ont testé, à l'automne 2017, l'implantation de prairies à flore variée sous couvert de méteils à ensiler. Jean-Marie Gaigeot, éleveur bio en Ille-et-Vilaine, a récolté entre 6 et 7 t/ha d'ensilage de méteil mi-mai 2018, et a pu commencer l'exploitation de sa prairie par une fauche en juin et un pâturage léger en juillet. Christophe et Charlotte Mellier, en Ille-et-Vilaine également, ont récolté 7 t/ha de méteil en ensilage juste après le 15 mai. Après cela, la prairie est très bien partie et a été fauchée début juillet. Pour eux, la priorité est donnée au bon développement de la prairie. La récolte du couvert reste un bonus.
Et pourquoi pas l'amandier ?
Dominique COURTIAL, AuteurLa demande en amandes bio est forte, notamment pour la transformation en confiserie, artisanale, ou pour de petits industriels. Cette fiche propose les principaux éléments de réflexion pour l'étude préliminaire d'un projet de plantation d'amandiers, arbres dont l'aire géographique correspond au climat méditerranéen : situation du marché, éléments économiques, conditions pédoclimatiques, implantation d'un verger, variétés, porte-greffes...