Thésaurus
Documents disponibles dans cette catégorie (10)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
Optimisation des cultures : Pieds dans l’eau, gardez vos légumes à flot !
Maëla PEDEN, AuteurLes parcelles hydromorphes peuvent poser problème, en particulier au printemps pour la culture des légumes primeurs. A court terme, peu de solutions existent. Labourer un sol peu ressuyé pour la plantation d’oignons aura pour conséquence de former une semelle de labour qui empirera le problème l’année suivante. Un couvert végétal systématique du sol peut aider à infiltrer l’eau et limiter le cumul d’eau. A moyen terme, les solutions doivent être adaptées à l’origine de l’eau. Dans le cas d’une résurgence d’une nappe phréatique, l’eau s’accumule et s’échappe lentement ; l’aménagement et l’entretien de fossés, voire de drains, pourront désengorger la parcelle. Dans le cas d’un piège à eau, c’est-à-dire une parcelle avec un sol ou un sous-sol imperméable (filon de quartz en sous-sol, sol tassé, etc.), l’eau s’accumule et se vide en quelques jours ; un travail de décompaction en phase de ressuyage ou une conduite de culture sur buttes permanentes sont des solutions envisageables, en plus d’éventuels fossés et drains. A noter que les aménagements tels que les fossés et les drains sont soumis à réglementation : entre autres, ils sont interdits dans les zones classées humides et ne doivent ni assécher, ni inonder les parcelles voisines. En cas de questionnement, la DDTM est référente sur le sujet.
Bonnes pratiques agricoles et préservation de la biodiversité locale
Lison GRAND, Auteur ; Matthias VIGNAUD, Auteur ; Pierre VINCENT, Auteur | LEMPDES (89 Avenue de l'Europe, CS 82212, 63 370, FRANCE) : VETAGRO SUP - Campus Agronomique de Clermont | 2023Ce document a été réalisé dans le cadre d'un projet tutoré (UE11) de la Licence Professionnelle Agriculture Biologique Conseil et Développement (ABcd). En 2019, l'IPBES a publié un rapport alarmant sur l'état de la biodiversité et sur les services écosystémiques : sur 8 millions d'espèces animales et végétales connues, 1 million d'espèces sont menacées d'extinction. Ce déclin de la biodiversité est directement lié aux activités humaines (urbanisation et artificialisation des terres, expansion agricole, pollution par les pesticides, exploitation forestière, etc.), et notamment à l'agriculture qui participe à la perturbation et à la dégradation des habitats naturels. Pourtant, l'agriculture est intimement liée à la biodiversité : 75 % des cultures alimentaires mondiales sont dépendantes des insectes pollinisateurs. Dans le département du Puy-de-Dôme, l'association Bio 63 s'empare de ces enjeux et souhaite favoriser la biodiversité sur les fermes de ses adhérents. Afin de mettre en œuvre cette initiative, les étudiants ont d'abord réalisé une synthèse des enjeux, par groupes d'espèces, dans le Puy-de-Dôme. La seconde partie du travail avait pour objectif de recenser les infrastructures agro-écologiques, ainsi que leurs intérêts pour la biodiversité (services) et leurs intérêts agronomiques. Grâce à ces données, quatre fiches présentant des infrastructures agroécologiques ont été réalisées à destination des agriculteurs bio : Aménagements existants (muret, ronciers...), haies, prairies fleuries, fossés. Elle visent à fournir des solutions techniques, en tenant compte des spécificités des micro-territoires, pour faciliter l'évolution vers des pratiques agricoles favorisant l'accueil de biodiversité.
Dossier : Nouvelle PAC
Costie PRUILH, Auteur ; Alizée JUANCHICH, AuteurLa nouvelle Politique Agricole Commune – PAC - (2023-2027) entrera en vigueur le 1er janvier 2023. La France sera normalement dotée d’un budget de 9,1 milliards d’euros par an. Si la PAC se veut toujours plus verte, elle n’entraînera pas de forts bouleversements pour les élevages laitiers. Le paiement vert sera néanmoins substitué par l’écorégime, avec une conditionnalité renforcée. Les surfaces d’infrastructures agroécologiques au sein des exploitations seront désormais décisives. Ce dossier aborde les grandes lignes de cette nouvelle PAC et les principaux impacts pour les éleveurs laitiers (conventionnels et bio). Il explique notamment les aspects liés à la conditionnalité des aides et apporte plus d’informations sur les infrastructures agroécologiques reconnues par cette nouvelle PAC. Il fournit également des conseils pour choisir son niveau d’écorégime. Des zooms sont aussi réalisés sur les aides et les mesures liées à l’agriculture biologique dans cette nouvelle programmation, ainsi que sur la place et les mesures réservées aux prairies permanentes et à la diversification des cultures.
Espaces non cultivés et biodiversité en vergers : Vers une meilleure prise en compte
Claude TRONEL, Auteur ; Jean-Michel RICARD, AuteurLes espaces non-cultivés sont des puits de biodiversité qui interagissent avec les espaces cultivés. Ainsi, ils doivent être considérés à part entière comme des éléments de l'exploitation agricole et de son territoire et donc être pris en compte dans la gestion globale du système. En arboriculture par exemple, les interactions entre le verger et son environnement contribuent au bon fonctionnement du système de production, les espaces non-cultivés (haies, bandes enherbées, fossés…) constituant des habitats semi-naturels qui favorisent la présence d'auxiliaires. De ce fait, il est important d'y limiter et d'y raisonner les interventions humaines.
En régions céréalières de champs ouverts : gérer le risque de contamination par le conventionnel
Jean-Martial POUPEAU, AuteurD'après le règlement européen 834/2007, les agriculteurs doivent prendre toutes les précautions pour éviter les contaminations provenant de l'extérieur, notamment par la mise en place de haies, bordures ou engagement écrit du voisin. Les organismes certificateurs veillent à l'application du cahier des charges par la mise en place d'analyses de risques. La séparation des parcelles peut se faire par la mise en place d'une haie, d'une clôture ou par un fossé ; ce sera à l'organisme certificateur de faire apparaître l'existence de « zones à risque » selon les cas. Dans la pratique, les risques de contamination varient fortement d'un agriculteur à un autre et le risque est plus important dans les régions céréalières dépourvues de haies. Dans les secteurs où le parcellaire est morcelé, comme chez Joël Auger, céréalier à Marsauceux en Eure-et-Loire, la mise en place de haies est très difficile en termes de temps et économiquement. Dans ce cas notamment, les bonnes relations avec le voisinage sont indispensables pour éviter les risques de contamination par des débordements d'engrais chimiques ou la volatilisation de produits phytosanitaires. Pour contourner la lourdeur d'une plantation de haies, Eric Gobard, céréalier à Aulnoy en Seine-et-Marne, s'est inspiré des pratiques en Angleterre en mettant en place des haies mobiles, formées par la végétation d'un semis de chicorée et d'un peu de trèfle, luzerne ou graminées. Broyées en sortie hiver, elles peuvent être déplacées d'une année sur l'autre. Elles ont aussi l'avantage d'abriter la faune auxiliaire. L'utilisation de bandes enherbées est aussi largement répandue, comme en témoigne François Soulard, auditeur et chargé d'affaires chez Aclave-Certipaq.
Comment conserver les légumes l'hiver ?
Céline ROLLAND, AuteurLa conservation des légumes est un point crucial pour tout maraîcher qui souhaite offrir à ses clients une grande diversité de produits de qualité pendant la période hivernale. Le stockage est d'autant plus important pour des maraîchers bretons situés "dans les terres" qui ne bénéficient pas des marchés d'été pour réaliser une partie de leur chiffre d'affaires. La "bonne" conservation des légumes dépend d'un certain nombre de critères qu'il faut connaître : technique de culture et de récolte, aptitude propre à chaque espèce, conditions de stockage... c'était l'objet d'une formation du GAB 56 organisée en décembre dernier. L'article indique les différents points à respecter : questions à se poser quant aux légumes à stocker, les facteurs qui influencent la conservation (itinéraire cultural, choix variétal...), le niveau d'échanges entre l'absorption d'oxygène et le rejet de gaz carbonique, conditions optimales de température et d'hygrométrie, adaptation des différents lieux de stockage, précautions à prendre dès le champ. Concernant le stockage, il existe différentes façons de conserver les légumes : au champ, en fosses extérieures ou silos, en chambre froide. Par ailleurs, quelques données sur la conservation des principaux légumes d'hiver sont présentées. Elles concernent les pommes de terre, les courges, le cèleri rave...
Dossier : Trois systèmes pour traiter les effluents
Damien HARDY, AuteurLes rejets d'eaux blanches et de lactosérum par les éleveurs de chèvres ne sont pas bons pour l'environnement. Aujourd'hui, près de 40 % des éleveurs ne sont pas aux normes. A force de rejeter ces effluents liquides dans le fossé, les rivières et nappes phréatiques sont polluées. Les effluents à traiter sont différents selon le nombre de chèvres et l'activité, c'est pourquoi plusieurs traitements sont possibles. Une carte de la France indique des zones vulnérables qui couvrent 44 % du territoire. Certains utilisent des filtres à compost végétal avec lombrics, l'épandage sur saule... Il est possible de donner le lactosérum aux cochons ou aux chèvres (mais est-ce souhaitable dans ce dernier cas ?). Avec une consommation adéquate, le lactosérum peut prendre place dans une ration pour les porcs à hauteur de 25 %. L'installation d'un filtre à pouzzolane est une solution qui permet de retenir les matières grossières en suspension et de transformer les composés organiques en matières minérales non polluantes. Le filtre fonctionne sur le principe de l'alternance, l'éleveur doit donc venir tourner une vanne toutes les semaines et entretenir le filtre avec un ratissage toutes les trois semaines. Concernant le filtre à roseaux, peu coûteux, auto-constructible, il doit être bien entretenu. Il faut construire une cuve tampon d'homogénéisation (fosse toutes eaux) et deux filtres plantés de roseaux en contrebas. L'entretien des roseaux est assez facile, mais doit être régulier. Une autre solution consiste à construire un bassin tampon de sédimentation en béton couvert. Une grille, accessible par un regard, enlève les grosses impuretés avant de se déverser dans une première fosse en béton. Une deuxième fosse tampon de 10m3 est enterrée à 60 cm sous le niveau du sol. L'épandage sur prairie doit être réalisé au minimum tous les sept jours. L'éleveur n'a plus qu'à s'assurer que les conditions climatiques permettent l'épandage avant d'enclencher la pompe qui s'arrête automatiquement quand la fosse est vide.
Traiter les effluents de salle de traite avec les filtres plantés de roseaux
INSTITUT DE L'ELEVAGE, AuteurLes filtres plantés de roseaux sont une alternative intéressante pour le traitement des eaux blanches et vertes issues des salles de traite. Un document « Le traitement des effluents de salle de traite : Guide pour la conception des ouvrages » a été réalisé par l'Institut de l'Elevage. Il donne des informations pour l'auto-construction des filtres plantés de roseaux. Le dispositif de traitement est composé de trois éléments : une cuve tampon d'homogénéisation, et deux étages de filtres plantés de roseaux. La cuve tampon est identique aux fosses toutes eaux utilisées en assainissement individuel. L'alternance des filtres, pour éviter le colmatage, doit être réalisée une fois par semaine. Les deux étages de filtres plantés de roseaux sont constitués de massifs filtrants à écoulement vertical. Les racines des roseaux créent un milieu favorable aux bactéries épuratrices. La dénivellation minimale entre la sortie de la fosse toutes eaux et la sortie du 2ème filtre doit être de 2m. Il faut éviter les zones d'affleurement rocheux, sableux et à proximité d'une nappe. La vidange de la cuve tampon se fait 1 à 2 fois par an. Les matières vidangées pourront être directement épandues. Le désherbage et le faucardage doivent être réalisés une fois par an. Les travaux d'entretien représentent environ 30 heures par an.
Agriculture et biodiversité : Comment améliorer la biodiversité sur votre exploitation ? : Guide technique et recueil d'expériences
Ce dossier s'inscrit dans le programme expérimental "Agriculture & Biodiversité : Comment les agriculteurs peuvent-ils améliorer la biodiversité sur leur exploitation ?", initié par la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), en 2004, qui s'est associée avec les réseaux d'agriculteurs de : l'agriculture raisonnée avec le Forum de l'agriculture raisonnée respectueuse de l'environnement (FARRE), l'agriculture biologique avec la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB), l'agriculture durable avec la Fédération nationale des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture en milieu rural (FNCIVAM). Le programme, engagé sur cinq ans (2004-2009), vise à améliorer la biodiversité sur environ 130 exploitations, réparties sur 18 départements. L'objectif est autant l'adaptation de bonnes pratiques que leur diffusion à large échelle. Le dossier comporte un livret de témoignages (Marc Caillé, agriculteur à Haims, dans la Vienne ; Gaby Gely, agriculteur retraité à Saint-André-de-Vézines, en Aveyron ; Catherine Godin, agricultrice à Avenay-Val-d'Or, dans la Marne, dont l'exploitation d'environ 270 ha est consacrée, pour l'essentiel, à la polyculture et sur laquelle l'agriculture biologique couvre environ 60 ha) ; Bernard Mallent, viticulteur à Saint-Laurent de la Cabrerisse, dans l'Aude ; Isabelle Néron et Laurent Fraisse, agriculteurs à Voingt, dans le Puy-de-Dôme, dont l'exploitation est orientée vers la production laitière en bio et sur laquelle l'essentiel de leurs 90 ha de SAU est constitué de prairies) ; Sophie et Jean-Paul Pichaud, agriculteurs à Saint Clément de la Place, dans le Maine-et-Loire). Le dossier comprend également 14 fiches : - Où se trouve la biodiversité sur une exploitation ? (4 p.) ; - Le plan de gestion (2 p.) ; - Le diagnostic des éléments naturels et paysagers (5 p.) ; - Le suivi des peuplements d'oiseaux (4 p.) ; - Les grandes cultures (6 p.) ; - Les bandes enherbées (4 p.) ; - Les jachères (5 p.) ; - Les vignes et vergers (5 p.) ; - Les prairies fauchées et pâturées (6 p.) ; - Les pelouses sèches calcicoles (6 p.) ; - Les haies (6 p.) ; - Les fossés et cours d'eau (4 p.) ; - Les mares (5 p.) ; - Le patrimoine bâti (5 p.).
Plantation et entretien du bocage
Pourquoi creuser des fossés, édifier des talus et planter des haies ? Depuis le remembrement, les conséquences de l'arasement, parfois sauvage du bocage sont bien connues : reprise de l'érosion, baisse du rendement laitier d'animaux exposés au vent ou privés d'ombre, moindre précocité des cultures soumises aux vents froids et séchants... Des mesures visent aujourd'hui à réinstaurer et à entretenir le bocage, démarche tout aussi importante pour l'écosystème que la plantation. Après une présentation des cinq grandes fonctions écologiques et productives du bocage, cet article explique le rôle des haies, talus et fossés, et l'intérêt de leur entretien. La dernière partie de l'article est consacrée aux différents outils adaptés à l'entretien du paysage, dont le bras hydraulique.