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Lautomédication chez les ruminants
Delphine DANIEL, AuteurNous avons longtemps cru que les bovins, les ovins et les caprins pâturaient ce quils avaient à disposition, sans faire de distinction entre les plantes. Or, si ces ruminants disposent dune grande diversité despèces à pâturer et si nous observons plus attentivement ce quils mangent, nous pouvons voir quils sélectionnent les végétaux quils pâturent. Ils peuvent même faire preuve dautomédication. Ainsi, observer les consommations atypiques dun troupeau ou dun animal peut informer sur son état de santé. Cet article explique les bénéfices de certaines plantes communes pour les ruminants : pissenlit, ortie, plantes taniques (ex : écorces ou ronces), saule, origan thym et serpolet, prunelier et lierre grimpant. Il aborde également la consommation dargile par ces animaux.
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Des médecines douces pour vos fruitiers : Phytothérapie, homéopathie, aromathérapie...
Les ennemis des fruits sont nombreux et le « zéro traitement » a ses limites, si lon veut être sûr davoir des arbres en bonne santé et obtenir de belles récoltes. Ce livre a pour objectif de donner au jardinier les clés pour traiter le plus naturellement possible les fruitiers. Différentes possibilités soffrent ainsi au jardinier pour soigner les arbres fruitiers en utilisant des médecines douces : extraits de plantes, argiles, macérats, homéopathie, gemmothérapie, isothérapie, huiles essentielles, kanné, neem, thé de compost, EM, LiFoFer, élixirs floraux Les procédés utilisés pour les fabriquer sont simples, économiques, bien expliqués, avec de nombreuses photos : séchage à température ambiante, extraction par pression, dissolution dans leau (décoctions, infusions, macérations) ou dans lalcool, distillation par la vapeur deau, etc. Les modes dadministration sont également détaillés.
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Les tisanes de plantes : Quelles préparations et pour quel usage ?
Arnaud FURET, AuteurLes préparations à base de plantes, aussi appelées tisanes, sont une ressource précieuse pour la gestion des vignes, en particulier en biodynamie. Les tisanes peuvent être regroupées en trois grands types de préparations : les infusions (les plantes sont infusées une nuit dans une eau entre 80 et 95 °C) ; les décoctions (les plantes sont trempées dans leau froide, puis sont portées à ébullition, et lensemble bout entre 20 et 30 minutes) ; les macérations aqueuses ou huileuses (macération longue, à froid, qui conduit souvent à des extraits végétaux fermentés). En zone humide, il est possible dutiliser une décoction de prêle, une plante riche en silice, qui retarde les premières attaques de mildiou et qui aide à la protection contre cette maladie et contre le black-rot tout au long de lannée. Linfusion de fleurs de pissenlit peut également avoir un effet « silice » et favoriser lassèchement du milieu. Les infusions décorce de saule ou dosier à 80°C aident aussi à développer les voies de défenses naturelles des plantes grâce à lacide salicylique quelles contiennent. En cas de sécheresse ou de canicule, il est possible d'appliquer des infusions de fleurs de camomille matricaire et dachillée millefeuille dès les premiers signes de flétrissement. La valériane, qui est un anti-stress puissant, favorise la résistance aux gels de printemps. Elle peut être appliquée sous forme de jus ou dinfusion de pétales. Les décoctions décorce de chêne permettent de renforcer la pellicule des raisins, et ainsi de limiter les attaques de mildiou et de botrytis sur les baies. Enfin, les extraits fermentés dortie peuvent venir fortifier les vignes tout au long de lannée.
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Cahier technique : Les extraits végétaux en viticulture : Utilisations et effets face aux maladies et ravageurs de la vigne - Situation en 2019
Ce document est l'aboutissement de 8 ans de synthèses bibliographiques et de travaux d'expérimentation. Il présente ce qu'il est aujourd'hui permis de réaliser en matière d'extraits végétaux naturels dans le cadre réglementaire très contraint lié aux lois phytosanitaires. Le document est organisé en 4 rubriques : - Les termes importants à définir (nomenclature règlementaire, définition des différents extraits végétaux) ; - Matériels et méthodes d'extraction (préparation des extraits végétaux, infusions, tisanes, décoctions, macérations, purins...) ; - Les plantes substances de base (ortie, prêle, saule) ; - Les plantes substances naturelles à usage biostimulant (achillée millefeuille, ail cultivé, matricaire camomille, etc.).
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Cahier technique Viticulture : Utilisation des extraits végétaux en viticulture biologique, notamment contre le mildiou
Garance MARCANTONI, AuteurCe cahier technique, réalisé par des techniciens de Chambres d'agriculture, est dédié aux méthodes de lutte alternatives contre le mildiou en viticulture biologique, et plus particulièrement à lutilisation dextraits végétaux. Le recours à ces extraits peut permettre de diversifier les moyens de lutte et ainsi de contribuer à diminuer les doses de cuivre utilisées pour protéger la vigne. Ce cahier technique commence par effectuer un point sur la réglementation qui encadre lutilisation dextraits végétaux (réglementation européenne et française). Il définit plusieurs termes de la nomenclature réglementaire : produits phytopharmaceutiques, substances actives (substances actives à faible risque, substances actives « classiques », substances de base), substances naturelles à usage biostimulant (SNUB), et préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP). Ce cahier technique sattache ensuite à détailler les différents types de préparations réalisées à partir dextraits végétaux : tisanes/infusions, décoctions, macérations, purins. Pour chacune dentre elles, il fournit des conseils pour les différentes étapes de préparation. Il décrit également les caractéristiques et le mode de préparation optimal des principales plantes utilisées en viticulture pour lutter contre le mildiou (ortie, prêle des champs et saule/osier).
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Eure : Des préparations naturelles appliquées en grandes cultures
Paul BERTIAUX, AuteurInstallé depuis 1988 dans le sud de lEure, Thierry Lainé est céréalier sur 320 ha avec son fils. Il sest petit à petit tourné vers le sans-labour, le semis direct et les couverts végétaux. Actuellement, son objectif est le « zéro intrant chimique ». Il souhaite notamment ne pas être dépendant du glyphosate tout en travaillant en agriculture de conservation. Pour limiter les adventices, il utilise un système de récupération des menues pailles et des couverts végétaux spécifiques. Une réflexion autour de lenrichissement et de la préservation de ses sols la également poussé à sintéresser aux PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes). Il y a six ans, suite à une formation sur lutilisation de ces préparations, Thierry a décidé dutiliser un mélange à base de prêle, de mélasse et de ferments de céréales pour enrober ses semences plutôt que davoir recours à des traitements classiques. A lautomne et au printemps, il utilise un mélange dortie, de prêle, décorce de saule, de lait et de mélasse sur ses céréales afin de les renforcer et de limiter le développement de maladies cryptogamiques telles que loïdium et la septoriose. Il emploie aussi une préparation à base dail qui semble montrer de bons résultats contre les méligèthes sur les colzas.
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Planter des arbres pour les abeilles : L'api-foresterie de demain
Nos paysages changent, les plantes souffrent et dessaisonnent, les abeilles disparaissent et leur alimentation devient problématique Face au changement climatique, chacun de nous peut agir en plantant des arbres : ils permettront aux insectes pollinisateurs de survivre et à nos jardins de s'adapter. Ce livre dresse quelque cinquante portraits d'arbres, d'arbustes et de lianes indigènes et exotiques (savonniers, tilleuls, lotus, buddleias, kalopanax, tetradiums, cyprès, saules ) capables d'attirer et de nourrir les pollinisateurs. Cette nouvelle diversité végétale apportera des solutions écologiques face au changement climatique, enrichira la palette des amoureux des abeilles et permettra l'émergence d'une api-agroforesterie adaptée tant à nos jardins qu'aux espaces agricoles et urbains. Ces plantes, déjà expérimentées, sont choisies, en complément de la flore usuelle, pour leurs floraisons tardives ou au contraire très précoces, pour des solutions paysagères et écologiques adaptées aux canicules et aux hivers doux à venir, et pour assurer aux abeilles une alimentation saine avec des apports réguliers de nectar, de pollen et de résines à propolis
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Bandes lignocellulosiques : Lutter contre l'érosion en produisant de la biomasse
Marion VANDENBULCKE, AuteurLes bandes lignocellulosiques (BLC) sont des cultures pérennes de saule ou de miscanthus à très fort rendement. Elles luttent contre l'érosion et diminuent les ruissellements, protègent la ressource en eau et favorisent la biodiversité. Ces productions sont dites énergétiques car elles produisent une biomasse valorisable en combustible. La Chambre d'agriculture de Seine-Maritime et un groupe d'agriculteurs développent cette pratique et souhaitent structurer une filière locale. Après une phase expérimentale (2011-2013) ayant donné de bons résultats techniques, la Chambre se lance dans une extension du projet (2015-2018) pour atteindre 35 ha de BLC avec une quarantaine d'agriculteurs. Reste encore à déterminer les données économiques car les filières sont à construire (approvisionnement de chaudières, agrocarburant...).
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Le saule ou osier, un SDN antifongique
Patrice MARCHAND, AuteurLa tisane de saule ou d'osier (Salix alba), et plus précisément de son écorce ou de ses tiges, présente un intérêt en protection des plantes. Elle agirait comme un stimulateur des défenses naturelles des plantes, notamment sur vignes et vergers. Elle aurait par ailleurs des propriétés fongicides. Une demande d'approbation pour l'extrait d'écorce de saule ou d'osier comme substance de base au sens du règlement européen de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques (CE n°1107/2009) est actuellement en cours, elle est envisagée pour 2015.
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Bande végétatives de saule et de graminées en baissières pour réduire les charges polluantes diffuses et produire la biomasse dédiée
L'aménagement d'une bande végétative filtrante en baissière vise à maximiser l'infiltration de l'eau et à favoriser l'absorption des éléments nutritifs par la végétation. De telles baissières peuvent être aménagées avec une risberme et une légère dépression pour intercepter, accumuler et filtrer les eaux contaminées en aval d'enclos d'hivernage pour bovins de boucherie. Un essai a été réalisé à la ferme expérimentale de l'IRDA à Saint-Lambert-de-Lauzon de 2010 à 2013 pour comparer la capacité d'épuration d'une espèce arbustive à croissance rapide, le saule (Salix miyabeana) à celle d'une graminée pérenne, l'alpiste roseau (Phalaris arundinacea L.) dans des bandes végétatives filtrantes et dans diverses conditions de baissières. Les baissières ont été relativement efficaces pour réduire le ruissellement et les charges ruisselées. La baissière d'alpiste roseau a réduit de 37 % le ruissellement, comparativement à la bande d'alpiste sans baissière. De même, le saule sur cinq baissières a réduit le ruissellement de 46 % par rapport au saule sans baissière. Les réductions de ruissellement ont eu un impact important sur la qualité de l'eau en réduisant les charges cumulées à la sortie des baissières, mais certains éléments comme le phosphore excédaient encore les critères de qualité de l'eau en termes de concentrations pondérées.
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Mildiou et pucerons de la salade : Une protection grâce aux extraits de plantes ?
Myriam GOULETTE, AuteurLe projet Casdar 4P (« Protéger les plantes par les plantes ») avait pour but de tester l'efficacité de plusieurs préparations à base de plantes (absinthe, armoise, saule et prêle) en productions maraîchère, arboricole et viticole. Dans la lutte contre le mildiou et les pucerons de la salade notamment, plusieurs stations expérimentales dans différentes régions françaises ont été mises à contribution. Certains potentiels ont pu être démontrés sur cultures de salades, mais ils restent insuffisants, soit par manque d'efficacité pour assurer la protection de la culture (cas de l'armoise vulgaire contre les pucerons), soit par manque de reproductibilité d'une année à l'autre (cas de la prêle contre le mildiou). Ainsi, ce projet a apporté des réponses, mais aussi beaucoup de questions quant à l'utilisation de plantes pour la protection des cultures. Le travail des chercheurs doit se poursuivre sur les formulations et sur leur intégration dans la stratégie globale de protection des cultures.
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Nutrinor: Saule, granules et gigajoules
Étienne GOSSELIN, AuteurUn projet de culture du saule et d'alpiste roseau à des fins de production de biomasse est en cours dans des terres improductives, en friches ou dans des bandes riveraines de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean au Québec. Nutrinor, une coopérative agroalimentaire de cette même région, la Coop fédérée ainsi que cinq autres coopératives régionales sont derrière ce projet de culture de biomasse. L'objectif est de valoriser cette biomasse comme combustible pour des systèmes de chauffage résidentiels et commerciaux. Nutrior a testé, à l'automne 2010, un système de livraison à domicile de réservoir de granules de bois chez des clients résidentiels. Ces réservoirs, réutilisables et recyclables, facilitent la manutention et réduisent l'emballage inutile des granules de biomasse. Celles-ci ont une très bonne valeur calorifique et sont produites à partir de résidus forestiers près des lieux de récolte et de transformation du bois. Pour la coopérative Nutrinor, le développement durable est non seulement important, mais il est au cur même des décisions de l'entreprise.
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L'ail comme moteur de croissance
Josianne HASPECK, AuteurNicolas Fontana est producteur d'ail biologique dans la région de Mirabel au Québec. En cinq ans, il a augmenté sa production de près de 900 % en passant de 13 000 à 110 000 bulbes. Il a également diversifié sa production en cultivant des tomates, des échalotes grises, des radis et des saules arbustifs à croissance rapide. Il écoule la majorité de son ail par le distributeur de fruits et légumes certifiés biologiques, le Jardin des anges. Il approvisionne également en échalotes grises quelques restaurants gastronomiques de Montréal. Cependant, il ne réussit pas encore à vendre son ail à ces mêmes chefs cuisiniers et souligne qu'il est très difficile de pénétrer le marché des épiceries commerciales.
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Recherche : Voyage d'étude en Angleterre à la ferme expérimantale de Wakelyns, Centre de recherche en Agriculture Biologique
Violaine CANEVET, Auteur ; Stanislas LUBAC, Auteur ; Mathieu CONSEIL, AuteurInter Bio Bretagne, via la CIRAB (Coordination Interprofessionnelle des travaux de Recherche et d'expérimentations en Agriculture Biologique de la région Bretagne), a organisé, du 4 au 6 juillet 2011, un voyage d'étude en Angleterre, au Centre de Recherche en Agriculture Biologique (Organic Research Center), sur le site de Wakelyns Agroforestery. Il s'agit d'une exploitation située dans le Suffolk, à l'Est de l'Angleterre, entièrement dédiée à l'agriculture biologique depuis 1992. Les systèmes agroforestiers de Wakelyns sont basés sur des rotations de cultures de 6 ans. Les productions implantées permettent de commercialiser des céréales, des légumes... Les parcelles "éco-agroforestières" se présentent sous forme d'une succession d'allées cultivées et de haies bocagères. La ferme dispose de 3 types de systèmes "sylvo-arables". L'article présente ces systèmes (associations noisetiers/cultures annuelles, saules/cultures annuelles ; ligneux diversifiés/cultures annuelles) et les rotations. La prochaine étape consiste à étendre le champ de la recherche aux effets de l'agriculture biologique sur les fonctions de l'écosystème, sur les services rendus par cet écosystème et de développer l'idée de la biodiversité fonctionnelle comme partie intégrante des systèmes biologiques.
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Le Saule : source d'osier et d'aspirine !
Mélissa DUMAS, AuteurLe saule blanc, de la famille des Salicacées, est une plante des régions tempérées et froides de l'hémisphère Nord. Cet article présente ses caractéristiques botaniques, ainsi que ses différentes utilisations par l'homme. Utilisé pendant longtemps pour la production d'osier à partir de ses jeunes rameaux souples, le saule présente aussi des propriétés médicinales connues depuis plusieurs milliers d'années : antidouleur, anti-inflammatoire, fébrifuge, antiseptique. Son principe actif, la salicine, serait d'ailleurs à l'origine de la synthèse d'aspirine.