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Une agriculture intégrant pleinement les fourrages pour reconnecter culture et élevage, améliorer la circularité et favoriser les services écosystémiques
A. FRANZLUEBBERS, Auteur ; G. MARTIN, AuteurL'agriculture a connu des changements technologiques et culturels majeurs au cours du siècle dernier. Pour certains, les derniers ont eu des effets bénéfiques avec des gains de productivité, une réduction des besoins en main-d'uvre et une diminution de l'insécurité alimentaire. Cependant, le développement d'exploitations agricoles de plus en plus spécialisées et la déconnexion induite entre culture et élevage a également eu des conséquences négatives qui se sont traduites par : 1 - le déclin de la biodiversité ; 2 - la dégradation des eaux souterraines et de surface par des polluants agrochimiques ; 3 - la dégradation de la qualité des sols ; 4 - des émissions élevées de gaz à effet de serre provenant à la fois de systèmes de culture spécialisés très dépendants d'intrants et de systèmes délevage intensifs qui concentrent les rejets deffluents ; 5 - un manque d'intégrité écologique entre les composantes de ces systèmes spécialisés. Les systèmes agricoles diversifiés utilisant des fourrages annuels et pérennes offrent la possibilité d'accroître les synergies écologiques entre les systèmes de culture et d'élevage. Les systèmes en polyculture-élevage peuvent boucler le cycle des nutriments, réguler naturellement les adventices, les insectes et les maladies, et partager les ressources selon une logique dagroécosystème circulaire. Dans les exploitations spécialisées en grandes cultures, les couverts végétaux pourraient être utilisés comme des fourrages annuels pâturés, en mettant en place des mécanismes incitatifs adaptés. Par ailleurs, les fourrages plus pérennes, en rotation avec les cultures, ont une pertinence historique et sont une pratique éprouvée pour conserver les nutriments, améliorer la santé des sols et conserver, voire renforcer, la biodiversité. La transformation de l'agriculture par lintégration culture-fourrage-élevage pourrait considérablement améliorer sa durabilité, ainsi que son intégrité écologique.
Dossier : Pourquoi produire et manger bio ?
Claude AUBERT, AuteurLauteur fait le point sur les atouts des produits bio, à partir de différentes études comparatives. Les produits bio sont plus riches en nutriments (avec notamment des teneurs en antioxydants beaucoup plus élevées quen conventionnel. Pour les produits animaux aussi (lait, viande, ufs, poulets), les différences sont très nettement en faveur du bio, en particulier pour les teneurs en acides gras oméga 3. Ceci sexplique par une alimentation plus riche en herbe. Par ailleurs, le bien-être animal est un objectif important en agriculture biologique. Toutes les études confirment que les aliments bio contiennent beaucoup moins de résidus de pesticides que les conventionnels (180 fois moins !), beaucoup moins de cadmium et de nitrates. Enfin, ils ont, en général, moins de mycotoxines et n'ont pas dOGM. Lauteur rappelle que les techniques de transformation en bio sont également plus respectueuses (additifs moins nombreux, ingrédients peu ou pas raffinés ). Différentes études montrent des liens entre les pesticides et le développement de maladies. Ainsi, des corrélations existent entre lexposition maternelle à divers pesticides et lincidence de la leucémie chez lenfant. Des liens sont suspectés pour lautisme aussi. Lagriculture biologique permet de préserver lenvironnement, notamment en réduisant lempreinte carbone et en augmentant la séquestration de carbone dans le sol, mais aussi en préservant la qualité de lair et de leau, en permettant une plus grande biodiversité Bien que des méta-analyses montrent que les rendements en bio sont inférieurs de 19 % à ceux en conventionnel, cette différence samoindrit lorsque les systèmes font de bonnes rotations.
Pesticides : Cest dans lair ! : Episode 2 : Focus sur deux zones viticoles
Après deux rapports sur les pesticides dans lair en zone agricole, publiés en novembre 2021 et en février 2022 (dans un contexte de grandes cultures pour ce dernier), Générations Futures a réalisé une nouvelle enquête sur les pesticides dans lair, cette fois dans des zones spécialisées en viticulture, dans les départements de la Gironde et du Rhône. Cette publication présente les résultats de ces analyses, conduites en 2021 et en 2022, et montre que les Zones non traitées (ZNT) actuelles ne protègent pas suffisamment les riverains. Suite à ces résultats, lassociation demande au gouvernement français linterdiction immédiate de deux substances pesticides dangereuses (folpel et spiroxamine), très présentes dans ces analyses dair. Générations Futures demande également lélargissement des ZNT en bordure des vignes et des autres cultures à hauteur de 100 mètres au minimum, afin de protéger les populations vivant à proximité des zones exposées aux pesticides.
16e Congrès dIfoam organics Europe à Bordeaux : Accélérer la transition vers la bio
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPendant deux jours, les 16 et 17 juin 2022, Bordeaux a accueilli le Congrès annuel dIfoam Organics Europe. Ce congrès a été co-organisé avec Interbio Nouvelle-Aquitaine. Cet évènement a été loccasion de réaffirmer lurgence daccélérer la transition vers lagriculture biologique. La bio fait, en effet, partie des solutions pour sattaquer aux crises du climat et de la biodiversité : elle préserve le sol, leau, lenvironnement et la santé. Il est donc nécessaire de la développer, dautant que les politiques curatives coûtent cher, notamment pour rétablir la qualité. Ainsi, malgré un contexte perturbé par une inflation galopante et un marché alimentaire au ralenti, il ne faut pas que lUnion Européenne revoit à la baisse ses objectif en matière dAB (objectif de 25 % de surfaces en bio, dici 2030, au sein de lUE). La PAC (Politique agricole commune) reste le principal outil pour développer la bio : les aides à la conversion et au maintien (aides du 1er pilier) sont, en effet, indispensables pour stimuler lagriculture bio et soutenir les services quelle rend. En 2020, les 27 pays européens comptaient, en moyenne, 9 % de leurs surfaces en bio. Pour atteindre lobjectif des 25 % dici 2030, il faudra convertir 25 millions dhectares supplémentaires. Mais, cela a un coût et nécessite un budget annuel de 9 à 15 milliards deuros pour 2023-2027. Or, cest à chaque pays dinscrire les moyens quil va flécher sur la bio dans son PSN (Plan stratégique national). Il est donc important que lÉtat français ne se désengage pas de la bio dans son PSN... En complément de cet article, un encart est réservé à « lAppel de Bordeaux » : Jacques Caplat (président dIfoam France) explique pourquoi Ifoam France et la Maison de la Bio ont profité de ce Congrès pour réclamer un nouveau plan ambitieux de soutien à la bio en France.
CAP'2ER® : Guide simplifié de la méthodologie d'évaluation environnementale d'une exploitation agricole
CAP'2ER® est un outil développé par l'Institut de l'Élevage-Idele qui permet d'évaluer les impacts environnementaux d'un atelier agricole (Niveau 1 de l'outil) ou d'une exploitation dans sa globalité (Niveau 2), et ce, pour toutes les filières d'élevage et les grandes cultures. Il peut être utilisé à des fins de conseil et pour la mise en uvre d'un plan d'actions. Ce guide simplifié, disponible également en anglais, présente les principes généraux, ainsi que les référentiels sur lesquels s'appuie cette méthodologie. Cet outil permet d'évaluer, entre autres, les émissions de gaz à effet de serre, les consommations d'énergies fossiles et la production d'énergies renouvelables, ou encore les impacts de l'activité agricole sur la qualité de l'air et de l'eau (pertes d'ammoniac...). Outre des indicateurs environnementaux, une évaluation de la performance nourricière de l'exploitation est proposée.
Livre blanc : Quelle méthanisation soutenable pour le réseau des agriculteur.rice.s bio dIlle-et-Vilaine ?
Sonia FRETAY, Auteur ; Laura TOULET, Auteur ; AGROBIO 35, Auteur | CESSON-SÉVIGNÉ CEDEX (17 Rue du Bas Village, CS 37725, 35 577, FRANCE) : AGROBIO 35 | 2022La Commission Énergie et Climat dAgrobio 35 sest entourée de plusieurs experts afin de se positionner et détablir des propositions pour que les projets de méthanisation agricole soient soutenables et quils nentrainent pas de dérives. Après plus dun an de travail, une vidéo, une note de positionnement et un livre blanc présentent les réflexions et les conclusions de cette Commission. Le livre blanc commence par apporter des éléments permettant de mieux comprendre les enjeux liés à la méthanisation : historique, grands principes de fonctionnement, bilan environnemental et social (impacts climatiques, sur la qualité de lair, agronomiques ). Il effectue également un point sur le contexte en Ille-et-Vilaine en apportant des chiffres sur le développement de la filière méthanisation sur ce territoire, ainsi que des observations et des ressentis partagés par des acteurs de terrain. Ce livre blanc réalise ensuite un bilan sur les intérêts et les limites de la méthanisation, avant de présenter un « Cahier des charges de la méthanisation vertueuse pour le groupement des agriculteurs bio dIlle-et-Vilaine ».
Des panneaux sur le toit et une bonne ambiance dessous
François D'ALTEROCHE, AuteurDe nombreuses stabulations avec des panneaux photovoltaïques se sont développées, ces dernières années. La construction de ces bâtiments doit, avant tout, répondre aux besoins fondamentaux des animaux. Il faut notamment veiller au renouvellement de lair pour éviter lhumidité stagnante et les problèmes sanitaires, mais aussi aménager des faux plafonds pour éviter les retombées dair froid liées aux grandes hauteurs de ces bâtis, ou encore faire attention à la luminosité et à la protection contre la pluie. Enfin, il faut prévoir un local spécifique pour les onduleurs, afin de réduire les risques liés aux champs électromagnétiques pour les animaux et les équipements électroniques.
Prosulfocarbe : sa suspension refusée malgré ses dangers
BIOFIL, AuteurEn mai 2021, les cultures de sarrasin et de chia de quatorze producteurs bio ont été contaminées par un herbicide très utilisé en agriculture conventionnelle : le prosulfocarbe. Ce dernier est le second herbicide le plus utilisé en France, derrière le glyphosate. Cette substance très volatile peut parcourir « plusieurs kilomètres dans les airs », selon une note scientifique de lAnses. Le prosulfocarbe est ainsi retrouvé régulièrement dans des analyses dair et deau. Les analyses effectuées par la coopérative Biocer sur les cultures bio contaminées par cet herbicide, au printemps 2021, ont entraîné la destruction de lensemble des lots pour protéger le consommateur. Soit 100 000 de pertes pour les agriculteurs bio qui ne recevront aucune indemnité. Générations Futures, la Fnab et la coopérative Biocer ont demandé la suspension, en urgence, de lautorisation de mise sur le marché de lun des 19 pesticides contenant du prosulfocarbe avant les traitements dautomne. Laffaire, qui a été portée en justice, sest soldée, le 19 juillet 2022, par un rejet de la requête faute déléments « permettant dapprécier lampleur réelle des conséquences pour les agriculteurs ».
Triage, séchage et stockage des grains : Entre minutie et pragmatisme ; Triage, séchage et stockage des grains : « Conserver la valeur ajoutée » ; Conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2 : Nox Storage veille au grain
Robin GUILHOU, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles sont dédiés au triage, au séchage et au stockage des grains en agriculture bio. Les conditions particulièrement humides de lété 2021 ont rendu ces trois étapes essentielles pour valoriser les récoltes à leur juste valeur. Pour optimiser la conservation et la qualité des grains, certains détails font la différence. Le premier article retranscrit ainsi une interview de Jean-Yves Moreau, ingénieur de recherche stockage des grains chez Arvalis Institut du végétal, qui fait un point sur les matériels recommandés et apporte des préconisations. Cette interview est accompagnée dun encart sur le matériel de tri, de séchage et de stockage utilisé par Agrobio Pinault (13 000 t/an) afin de garantir des grains de qualité. Le deuxième article présente le témoignage de Pascal Letort, un céréalier en bio depuis 2010, installé avec sa femme dans le Maine-et-Loire, sur 100 ha de limons argileux humides. Il cultive près de 15 espèces qui sont toutes vendues en direct, après nettoyage et stockage, à des agriculteurs transformateurs. Le troisième et dernier article est consacré à la conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2, et plus particulièrement au système mis en place par la société Nox Storage. Cette dernière propose un conditionnement en big-bags sous atmosphère modifiée. Cette technique peu coûteuse offre une très bonne protection contre les infestations et les contaminations post-récolte. Cet article est accompagné de trois témoignages de producteurs bio qui utilisent cette technique : le Gaec Pachamama (Maine-et-Loire), la ferme Ty Ar Gall (Finistère), et Marie Ristor et Romain Le Dret (Deux-Sèvres).
Listes bibliographiques sur : les chaînes de valeurs et lagriculture biologique ; lenvironnement et lagriculture biologique ; la souveraineté alimentaire et lagriculture biologique ; la santé et lagriculture biologique
Esméralda RIBEIRO, Auteur ; Sophie VALLEIX, Auteur ; Anna CARRAUD, Auteur ; ET AL., Auteur | LEMPDES (VetAgro Sup - Campus agronomique de Clermont, 89 Avenue de l'Europe - CS 82212, 63 370, FRANCE) : ABIODOC (Service de VetAgro-Sup) | 2021ABioDoc a réalisé quatre listes bibliographiques consacrées aux chaînes de valeurs dans les filières biologiques et aux impacts de lagriculture biologique sur : lenvironnement, la santé (humaine) et la souveraineté alimentaire. La liste dédiée aux chaînes de valeurs des filières biologiques apporte des renseignements sur lorganisation de ces chaînes de valeurs, la contractualisation, les relations producteurs-entreprises, les relations Nord-Nord Celle sur lenvironnement offre des éléments de comparaison entre lagriculture biologique et l'agriculture conventionnelle en matière dimpacts environnementaux (empreinte carbone, changement climatique, biodiversité, qualité de leau, qualité de lair ). La bibliographie sur la santé offre également des éléments de comparaison entre agriculture biologique et agriculture conventionnelle, mais en matière de santé (cancer, obésité, diabète ) et de qualité des produits (valeurs nutritionnelles, qualité sanitaire, présence de résidus de pesticides ). Enfin, celle sur la souveraineté alimentaire fournit des renseignements sur la capacité de lagriculture biologique à atteindre la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire. Les différentes références bibliographiques sélectionnées ont été publiées entre 2010 et 2021.
Diversifier la rotation : Suivi de parcelles de cameline biologique en Drôme de 2017 à 2019
Samuel L'ORPHELIN, AuteurEn France, les surfaces cultivées en cameline sont anecdotiques. Dans la Drôme, certains producteurs biologiques ont souhaité développer cette culture dans leurs systèmes céréaliers, dans le but de diversifier leurs rotations et leurs sources de revenu (un débouché leur est offert par lhuilerie Emile Noël basée dans le Gard). Ces producteurs bio ont fait appel à lassociation Agribiodrôme, afin didentifier les facteurs déterminant le rendement et la qualité des graines de cameline. Un suivi a ainsi été réalisé, de 2017 à 2019, dans une quinzaine de parcelles appartenant à une dizaine de producteurs, en se focalisant sur les points suivants : conditions pédoclimatiques, variétés, associations de cultures et fertilisation. Dans lensemble, les rendements ont été faibles (moins de 5 q/ha), en raison des accidents climatiques, mais aussi des conditions météorologiques de la Drôme (la cameline est mieux adaptée aux régions avec un climat plus doux et avec des précipitations mieux réparties). Il est également ressorti que la cameline se développe mieux sur des sols légers, drainants, voire caillouteux. Par ailleurs, Tofagne, une variété multipliée localement, sest imposée comme la variété de référence dans la Drôme. Quant à la fertilisation, elle doit être forte à la floraison et repose sur la fertilisation de fond. Enfin, la cameline offre de meilleurs rendements lorsquelle est implantée seule, plutôt quen association.
Du houblon suisse et bio pour un marché en devenir
Claire MULLER, AuteurA Grandcour-VD, en Suisse, Gérard Pillionnel en est à sa quatrième récolte de houblon bio. Depuis 2016, cet agriculteur et sa femme consacrent 1,7 ha au houblon, sur leur domaine de 12 ha. Ils ont opté pour cette culture lorsquils cherchaient un atelier de diversification compatible avec leur conversion bio. Ils ont implanté 1 200 pieds/ha (densité plus faible quen conventionnel) et ont orienté les rangs dans le sens du vent dominant, lobjectif étant doptimiser la ventilation pour limiter le développement du mildiou et de loïdium. Les lianes de houblon sont accrochées à 6 m de hauteur grâce à un maillage de poteaux et de câbles métalliques. Concernant la gestion des adventices, les rangs sont buttés et recouverts de paillage, tandis que linterrang est enherbé avec du trèfle et fauché. A la fin de lété, pour la récolte, les lianes sont décrochées manuellement et sont amenées à une batteuse. Le houblon est commercialisé sous forme de cônes entiers (frais ou secs) ou sous forme de pellets. Après quatre ans, la houblonnière de Gérard Pillionnel ne lui procure pas encore un revenu correct. Linvestissement dans les infrastructures est en effet conséquent (50 000 francs suisses par hectare) et la main duvre constitue un autre grand poste de dépenses. Gérard Pillionnel souhaite se diversifier en créant et en multipliant des variétés de houblon.
Des pesticides perturbateurs endocriniens, cancérigènes mutagènes et reprotoxiques dans lair en France
Nicolas MALVAL, Auteur ; François VEILLERETTE, Auteur ; Nadine LAUVERJAT, Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2020En décembre 2019, ATMO France a publié un document regroupant des mesures de pesticides contenus dans lair, effectuées en France, entre 2002 et 2017. Ces mesures ont été réalisées par différentes Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de lAir de France (AASQA). Générations Futures a analysé ces données pour évaluer la proportion de résidus de perturbateurs endocriniens, de produits cancérigènes, de produits mutagènes et de produits reprotoxiques dans les résidus de pesticides contenus dans lair. Face à lhétérogénéité des données (les molécules recherchées sont différentes suivant les régions, les limites de détection ne sont pas les mêmes entres les laboratoires et ont évolué entre 2002 et 2017 ), deux analyses ont été effectuées : une spécifique à lannée 2017 (données les plus récentes), et une autre sur lintégralité des données. Dans les deux cas, les proportions de perturbateurs endocriniens et de substances reprotoxiques ont été quantifiées. Ces analyses montrent clairement que les perturbateurs endocriniens sont très largement présents dans lair (plus de 56 % des quantifications de pesticides dans lair en 2017 étaient des perturbateurs endocriniens). Les résidus de pesticides reprotoxiques sont également fréquents (plus de 27 % des quantifications). Lair peut ainsi être considéré comme une réelle voie dexposition de la population à ces molécules néfastes pour la santé humaine.
Pratiques d'élevage et environnement : Mesurer, évaluer, agir
Sandrine ESPAGNOL, Auteur ; Coline BRAME, Auteur ; Jean-Yves DOURMAD, Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2019Cet ouvrage traite des défis et solutions pour concilier lélevage et la protection de lenvironnement. Avec une approche multicritère, il apporte des bases scientifiques, techniques et méthodologiques pour appréhender les systèmes délevage et leurs évolutions. Il est construit autour de trois étapes essentielles : - « mesurer » les flux environnementaux liés aux élevages ; - « évaluer » les dommages et les bénéfices environnementaux ; - « agir » pour améliorer le bilan environnemental des élevages. Les chapitres sorganisent de manière complémentaire. Certains à visée introductive soulignent les enjeux, dautres synthétisent les connaissances actuelles en présentant les outils opérationnels mobilisables, et enfin des focus sont réalisés sur des questions méthodologiques ou des sujets émergents. Lobjectif de louvrage est de mieux comprendre les enjeux environnementaux des élevages et de proposer des voies damélioration. Il sadresse aux enseignants, agents de développement, conseillers, instances publiques, décideurs et professionnels qui sintéressent aux systèmes de production animale et à leurs performances environnementales.
Le séchage en grange en élevage caprin
Jérémie JOST, Auteur ; Coline BOSSIS, Auteur ; Jean-Yves BLANCHIN, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 12 (Maison Nationale des Éleveurs, 149 Rue de Bercy, 75 595, FRANCE) : INSTITUT DE L'ÉLEVAGE | 2019Le séchage en grange permet de produire du foin de qualité et appétant. Il est fortement probable que cette technique va se développer dans les élevages caprins (le foin est le fourrage le plus distribué dans ces élevages) en raison de ses multiples avantages, notamment une meilleure souplesse pour aller faucher au bon stade et la possibilité détaler les chantiers de récolte. Néanmoins, construire un séchoir représente un investissement important qui doit donc être réfléchi et anticipé plusieurs années en amont. Après avoir expliqué le principe du séchage en grange, ainsi que ses avantages et ses inconvénients, ce guide technique apporte des pistes de réflexion pour mettre en place un tel projet ou améliorer une structure déjà existante. Il fournit également des conseils techniques sur la conception des bâtiments et sur la mise en uvre de cette technique (espèces fourragères à privilégier, récolte, engrangement, ventilation, distribution du fourrage aux animaux). Ces données technico-économiques sont accompagnées de témoignages et dastuces déleveurs. Ce guide a été rédigé dans le cadre du projet Casdar CAPHerb « Faciliter les transitions des systèmes dalimentation caprins vers des systèmes plus herbagers et plus conformes aux principes de lagroécologie », piloté par lInstitut de lÉlevage. Il a bénéficié de lexpertise collective du réseau REDCap, dun groupe déleveurs caprins valorisant du foin ventilé et de leurs structures de conseil, de lassociation daccompagnement des éleveurs en séchage en grange (Segrafo) et des acteurs de la recherche.
Conserver ses céréales à la ferme : pas toujours simple !
Pierre MASSOT, Auteur ; Marie-Claire PAILLEUXAnthony Paulet, du GAEC Paulet-Moranne (63), témoigne sur le stockage de ses céréales sur la ferme. Il insiste tout particulièrement sur les précautions à prendre pour éviter les charançons et les moisissures : nettoyage et désinfection du matériel, vérification du taux d'humidité des grains avant stockage, tri minutieux des graines. Dès la récolte, Anthony ventile jour et nuit pendant quelques jours et recommence en hiver dès que la température passe en dessous de 0°C. En complément de ce témoignage, un encart donne des informations sur la terre de diatomée, aux propriétés insecticides.
Élevage de volailles bio : Les points de vigilance
Gérard KERAVAL, AuteurDans les élevages avicoles bio, la détection précoce dun problème peut éviter le dérapage sanitaire dun lot. Un inventaire des points à observer qui peuvent constituer des signaux dalerte préventifs est effectué. Le premier concerne lambiance du bâtiment (odeur dammoniac, sensation de froid ou de chaleur trop importante) qui traduit des problèmes de ventilation (problèmes respiratoires) et/ou de température (problèmes digestifs au démarrage et surconsommation daliments). Le deuxième point à observer est la répartition des volailles, elle traduit également les inégalités de la température dans le bâtiment. Létat de la litière est également un bon indicateur ; elle doit être sèche mais ne doit pas partir en poussière. Les fientes reflètent létat sanitaire des animaux (problèmes infectieux ou parasitaires). Enfin, la consommation deau est un bon critère de surveillance, même si cela nécessite déquiper le bâtiment en compteurs d'eau individuels (le rapport entre la consommation d'eau et celle d'aliments est de 1,8, avec une fourchette de 1,5 à 2,5). Un suivi avec des pesées hebdomadaires peut également alerter sur des problèmes sanitaires.
Les cochons aiment le chaud et le sec
Rudolf WIEDMANN, AuteurLes porcs sont sensibles à la température et aux courants dair, c'est pourquoi il est nécessaire de les maîtriser dans la porcherie pour prévenir déventuelles pathologies, et pour favoriser le bien-être des animaux. En effet, des températures trop basses et/ou des courants dair trop importants peuvent engendrer, par exemple, de la toux, responsable d'une diminution de la croissance, et augmenter le mal-être. Cet article présente un critère simple pour savoir si la température est adaptée, en observant les porcs au repos. Ceux-ci doivent être couchés, étendus sur le côté, et non sur le ventre. Les impacts dune température trop faible sur la santé et le bien-être des animaux sont détaillés. Ensuite, larticle aborde la question de laération, qui permet de réguler la qualité de lair (poussière, gaz toxiques). Cependant, elle ne doit pas refroidir le bâtiment. Il est donc conseillé de réaliser des aérations intermittentes plutôt que de créer des courants dair permanents. Des conseils pour réduire au maximum les courants dair sont donnés. Enfin, laspect hygrométrie est abordé.
Stocker et trier ses céréales à la ferme
Se poser la question du stockage de ses céréales à la ferme lorsque lon passe en bio est judicieux. En conventionnel, on a lhabitude de récolter et davoir un silo à proximité, ce qui nest pas toujours le cas en AB. Le maillage en agriculteurs bio est peu dense, il est donc encore difficile de faire du stockage en commun. Une bonne gestion du stockage, de la ventilation et du triage permet de gagner en autonomie semences/aliments, mais aussi daider sa filière. Le raisonnement du stockage doit se faire en fonction du type de stockage envisagé (court, long ou de report), des produits à stocker, de la destination des céréales et des objectifs de lexploitant. Ce document passe en revue les principaux points techniques pour concevoir et mettre en uvre le tri et le stockage des céréales sur la ferme, ainsi que les installations possibles. Les témoignages de Rémi Robinet, passé en AB en 2015, dans la Meuse, et de Marc Lavaux, en AB depuis 2010, en Meurthe-et-Moselle, illustrent différents contextes de stockage.
Une ventilation sans problème dans 34 mètres de large
François D'ALTEROCHE, AuteurLa particularité de la stabulation de Thierry Champeix, éleveur bio de vaches allaitantes dans le Puy de Dôme ? Sa grande surface avec ses 1600 m² et 34 m de large. Malgré de nombreuses personnes qui lui prédisaient des problèmes de manque de ventilation, l'éleveur a fait ce choix pour, en particulier, faciliter le travail, avec un couloir central de distribution de 6 mètres de large, 100 places pour les vaches suitées et deux rangées de cases. Après 10 ans, cette stabulation construite en deux temps donne entière satisfaction et, côté ventilation, un diagnostic dambiance a montré que ce bâtiment était presque trop ventilé. Côté travail, le pari a été gagnant et, aujourdhui, ce producteur parle dune « stabulation pour fainéant ».
Opinions et pratiques environnementales des Français en 2015
Eric PAUTARD, AuteurLes données ont pour sources : CGDD/SOeS, plateforme Environnement de l'enquête "Camme" réalisée par l'Insee en novembre 2015 ; et CGDD/SOeS, baromètre Environnement de l'enquête "Conditions de vie et aspirations" réalisée par le Credoc en janvier 2015. En 2015, les Français expriment de manière accrue une préoccupation à l'égard de la pollution atmosphérique, tant sur le plan global que local. A l'instar de la lutte contre le changement climatique, l'amélioration de la qualité de l'air est devenue l'un des principaux enjeux environnementaux pour l'opinion publique. Du point de vue des ménages, ce n'est toutefois pas à eux d'agir en priorité pour protéger l'environnement, mais aux pouvoirs publics. Avant d'envisager de renoncer à l'usage quotidien de leur voiture, les enquêtés attendent au préalable que l'offre de transports en commun s'améliore. En matière de consommation, près de la moitié des enquêtés déclarent avoir récemment acheté des produits issus de l'agriculture biologique ou porteurs d'un label écologique. Soucieux de privilégier la production locale, les Français se montrent également disposés à acheter davantage de produits respectueux de l'environnement si cela ne leur coûte pas plus cher.
Transformation : Engranger avec soin ou comment bien stocker et préparer ses céréales bio à la mouture
Béatrice GUIHO, AuteurCet article présente les différentes étapes à réaliser pour bien stocker et préparer ses céréales à la mouture : réception des matières premières (en fosse ou à plat), transport vertical avec un élévateur plutôt qu'une vis élévatrice, pré-nettoyage avec un nettoyeur séparateur plan ou rotatif, stockage en boisseau, cellule, trémie ou à plat et qui doit assurer une protection contre les intempéries, ventilation par temps froid et sec et éventuellement chauffage pour faire descendre le taux d'humidité mais cette opération est délicate. Les différentes machines de nettoyage, tri et aspiration des poussières sont ensuite présentées : nettoyeur séparateur, nettoyeur rotatif, dépoussiéreur, épurateur, épierreur, table densimétrique et à rebonds, trieur alvéolaire et à disques, brosse, épointeuse, combiné, décortiqueuse, colonne densimétrique, aspiration des poussières.
Environnement : Un air pur pour l'Europe
Amélie CHAUVELLE, AuteurLa Commission européenne souhaite réviser sa stratégie sur la pollution atmosphérique. L'agriculture, qui a déjà fait évoluer ses pratiques, devra encore réduire ses émissions, notamment en ammoniac (gestion de l'azote et des effluents, alimentation du bétail ).
Nos régions ont de l'avenir
Sarah PETIARD, Auteur ; Victor SIMEON, Auteur ; CHAMBRES D'AGRICULTURE, AuteurD'où viennent les gaz principalement émis par le secteur agricole, quel est le rôle de l'Ademe par rapport à la qualité de l'air en agriculture, quels sont les enjeux et les leviers d'actions pour l'agriculture, quelles stratégies de réduction des gaz à effet de serre en élevages bovin, porcin et volaille de chair, et en productions végétales, telles sont les questions auxquelles cet article apporte des réponses.
Organic Agriculture Towards Sustainability - Chapter 11 : Environmental Aspects Of Organic Farming
Jan MOUDRÝ jr., Auteur ; Jan MOUDRÝ, Auteur | RIJEKA (JANEZA TRDINE 9, 51 000, CROATIE) : INTECH EUROPE | 2014Ce chapitre de l'ouvrage "Organic Agriculture Towards Sustainability" utilise l'approche écosystémique pour comparer les productions agricoles conventionnelles et biologiques. Les avantages procurés par ces derniers sont décrits en termes de : régime hydrique, dynamique de la matière organique, structuration du sol, biodiversité. L'analyse de l'impact du mode de production sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) fait l'objet d'une attention particulière. Une analyse de cycle de vie montre que les systèmes biologiques émettent moins de GES, notamment de protoxyde d'azote. Les émissions de GES sont détaillées pour quelques cultures, ce qui permet de conclure que la réduction des émissions est due à un moindre impact carbone des fertilisants utilisés, en dépit d'une plus forte motorisation.
Stockage des céréales à la ferme
Marlène AUCANTE, AuteurCette fiche technique de la Chambre d'agriculture du Puy de Dôme décrit les bonnes pratiques de stockage de grain en fonction de l'humidité et de la température. Les principaux insectes ravageurs des grains en stockage sont décrits, ainsi que les températures permettant leur développement.
Ten Do's & Don'ts for Low-Cost' and Retrofit' Milking Parlors : 10 recommandations pour des salles de traite à faible coût
Quand les éleveurs laitiers en stabulation entravée veulent agrandir leur troupeau, ils considèrent parfois de convertir leur bâtiment existant en salon de traite. Une planification minutieuse est importante pour optimiser la performance et la consistance de la routine de traite. Le Dr Doug Reinemann, de l'Université de Wisconsin-Madison, donne 10 conseils pratiques pour la construction d'un salon de traite à faible coût. 1: Une bonne analyse financière du projet doit tenir compte du budget maximal et du temps que l'investissement permettra d'économiser. 2: Laisser un installateur compétent concevoir le système, car c'est une tâche complexe. 3: Ne pas surestimer la valeur des équipements usagés. Après 10 ou 20 ans de vie de l'équipement, les pièces de rechange peuvent être indisponibles et/ou très onéreuses. 4. Mettre l'emphase sur un bon bâtiment. L'équipement est remplaçable, mais les modifications à la bâtisse peuvent être impossibles ou très dispendieuses. Planifiez la salle de traite parfaite, puis réduisez-en l'échelle pour rendre son coût acceptable. 5 : prévoir les déplacements des animaux pour qu'ils soient fluides, réduire les virages et les intersections le plus possible. 6. Refaire le câblage électrique. 7. Installer un éclairage efficace énergétiquement. 8. Profiter des technologies d'efficacité énergétiques, par exemple les pompes à vitesse variable, le pré-refroidissement à l'eau de puits et les systèmes de réfrigération à récupération de chaleur. 9. S'assurer que les planchers drainent bien. Favoriser un plancher à une seule pente d'au moins 2 % qui draine vers une gouttière, plutôt que des pentes multiples vers un drain unique. 10. Prévoir un bon système de ventilation est essentiel pour contrôler les moisissures, les gaz et les polluants. Avec une bonne planification, une analyse objective et une attention aux détails, un salon de traite sain, productif et sécuritaire peut être créé pour les vaches et pour ceux qui les traient.
Les services environnementaux pour construire une économie agricole durable
Cette publication expose le point de vue des agriculteurs bio du Nord-Pas-de-Calais sur les services environnementaux qu'ils fournissent. Leur volonté est de les voir reconnus et inscrits dans la construction d'une économie agricole durable au sein du territoire. Le Gabnor a fait de cette thématique le point central de sa dernière Journée d'Automne organisée le 29 novembre 2011. A travers les témoignages recueillis lors de cet évènement, se dessinent les opportunités que représente cette démarche préventive pour les territoires. Cette publication aborde les principaux services environnementaux rendus par l'agriculture biologique (diversité biologique, qualité de l'air et réchauffement climatique, qualité des sols, qualité de l'eau), explique pourquoi reconnaître ces services environnementaux et apporte des pistes de réflexion.
Trier et stocker ses céréales à la ferme pour mieux les valoriser
Céline ROLLAND, AuteurLe stockage et le nettoyage des céréales représentent une étape à maîtriser pour avoir un grain de qualité. Une formation sur ce thème a été organisée par le GAB 56, qui a fait intervenir l'association DINOS, spécialisée dans la meunerie à la ferme. Le tri est facilité par de bonnes conditions de moisson. Il permet de limiter l'échauffement du tas, les risques de contamination et l'humidité. Le nettoyeur-séparateur élimine une grosse partie des déchets, le trieur alvéolaire trie en fonction de la forme du grain et la table densimétrique finalise le tri. Ventilation et séchage sont deux opérations distinctes visant à contrôler respectivement la température et l'humidité. Le stockage peut se faire en silo, en big-bag ou à plat, mais les cellules ventilées restent la meilleure option. Le blé carié ne doit pas passer dans le matériel de tri ou de stockage pour éviter les contaminations. Les locaux et équipements doivent être soigneusement nettoyés tous les ans pour se prémunir contre les insectes. L'optimisation du stockage et du nettoyage à la ferme sont nécessaires au développement de filières gérées par les producteurs.
Dossier - Nouvelles pollutions : Quelles solutions ?
ECOLOGISTE (L'), Auteur ; Thierry JACCAUD, Auteur ; Mae-Wan HO, Auteur ; ET AL., AuteurSuite au récent rapport du Programme des Nations-Unies pour l'environnement, qui prévoit une explosion mondiale de l'utilisation de produits chimiques, et à l'état des lieux de la santé environnementale des États-Unis réalisé par un collectif de 500 associations, L'Écologiste consacre son dossier aux pollutions et aux solutions pour les limiter. En complément de ces deux études, sont présentés : - une étude sur l'impact de la consommation de produits biologiques ou conventionnels sur la santé ; - des réponses aux critiques envers l'étude de Gilles-Eric Séralini sur la toxicité des OGM ; - une étude sur l'effet des écrans (télévision, ordinateur ) sur la santé physique et mentale des enfants ; - une interview d'Andrée Buchmann, présidente de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, créé en 2001 ; - les impacts des antennes relais et la lettre ouverte de 2500 médecins adressée aux parlementaires à ce sujet ; - un point sur les cosmétiques bio et conventionnels.
Habitat passif et basse consommation : Principes fondamentaux - Etudes de cas - En neuf et en rénovation
Philippe LEQUENNE, Auteur ; Vincent RIGASSI, Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2011Le concept de maison passive désigne un bâtiment très économe en énergie, voire autonome. Le confort thermique y dépend en majorité des apports gratuits (internes et solaires), le reste fonctionnant par circulation d'un flux d'air, plutôt que par des réseaux destinés à la production de chaleur (avec un appoint éventuel). Le label BBC (bâtiment basse consommation), apparu plus récemment en France, impose des normes plus souples, mais néanmoins exigeantes. L'efficacité énergétique dépend de nombreux points : isolation, étanchéité à l'air, ventilation, vitrages, recours aux énergies renouvelables... et il est préférable de l'atteindre avec des matériaux sains, à faible énergie grise et porteurs de savoir-faire ou, encore, en se posant la question de l'habitat collectif ou de la réhabilitation. Cet ouvrage décrit les principes généraux de la construction passive et basse consommation, puis compare différents projets, individuels ou collectifs, exemplaires dans les différents choix de conception et de réalisation.
Les plantes bénéfiques et dépolluantes
Tout comme la qualité de l'air extérieur, celle de l'air intérieur est aujourd'hui reconnue comme un facteur préoccupant pour notre santé et notre qualité de vie. Le mode de vie contemporain nous amène à demeurer la plus grande partie de notre temps dans des espaces clos : chez nous, au bureau, dans les magasins, à l'école, dans les transports... Les sources de polluants sont multiples : tabagisme, appareils de chauffage et de combustion, matériaux de construction, d'ameublement et de décoration (colles, peintures, vernis, isolants, laques...), produits d'entretien et de nettoyage, produits cosmétiques et d'hygiène (désodorisants composés de produits de synthèse, bougies, vernis à ongles...). Sans oublier les contaminants biologiques (bactéries, virus, allergènes, moisissures...) et physicochimiques (monoxyde de carbone, composés organiques volatils - COV - ou semi-volatils comme les biocides ou les phtalates...). Nous y sommes tous sensibles, mais les enfants bien davantage. Pourtant, il existe une solution à la fois simple, vivante et décorative : faire appel aux plantes dépolluantes pour épurer l'air que nous respirons. L'objectif de cet ouvrage est d'aider le lecteur à bien les choisir en fonction des besoins : comment les identifier, les entretenir, connaître leur utilité exacte et savoir où les placer pour la meilleure efficacité possible. Un cahier photo permet de les reconnaître d'un simple coup d'oeil. Mais attention, si bien des plantes sont bénéfiques pour notre environnement, l'auteur met aussi en garde contre d'autres qui peuvent être allergisantes ou irritantes.
Portable Poly Pipe High Tunnel Hoop House Construction Plans
Le projet développé par The Noble Foundation aux États-Unis consistait à concevoir une serre de type grand tunnel à faible coût et déplaçable. Les plans présentés dans ce document sont le résultat de trois années de recherche. Les grands tunnels permettent aux producteurs maraîchers commerciaux ou amateurs de prolonger la saison de croissance des légumes. Le type d'infrastructure présenté est accessible et facilement réalisable. La structure est construite à l'aide de tuyau de plastique noir (SDR-11) qui constitue une option moins coûteuse que l'acier galvanisé et plus solide que des tuyaux en PVC. Ce document, très illustré, présente la construction par étape et couvre les sujets suivants : les considérations taille et coûts, la préparation du site, l'installation des bases pour les poteaux de coin, l'installation de la structure, la fermeture du tunnel, l'application de la toile et l'installation d'un système de cordage. Les auteurs présentent également divers problèmes rencontrés lors la conception et les solutions apportées au système. Ils ont également réalisé un système de ventilation à ouverture latérale. Le coût des matériaux estimé pour la réalisation de cette infrastructure s'élève à 570 $ US.
Qualité de l'air : L'agriculture également concernée
Sophie AGASSE, AuteurUne qualité de l'air dégradée affecte directement les populations et, d'après une étude de 2005 du programme Clean Air for Europe, les maladies liées à la pollution atmosphérique provoqueraient près de 42 000 morts anticipées par an en France. Parmi les polluants atmosphériques, l'activité agricole est responsable de 98% des émissions de NH3, de 25% des PM10, de 9% des PM2.5 et de 5% des NOx, auxquels s'ajoutent d'autres sources agricoles. Il convient toutefois de rester prudent par rapport à ces chiffres, car ces émissions font l'objet d'incertitudes. Pour répondre à ces enjeux, des politiques publiques et des réglementations ont été mises en place au niveau mondial, européen et français. Ces différents textes sont cités dans l'article. Dans le secteur agricole, différentes actions permettent la prise en compte de l'enjeu air dans les choix d'investissements. Cette prise de conscience passe par l'amélioration et la diffusion des connaissances, l'évolution des pratiques et des investissements matériels. Il convient toutefois de rester vigilant par rapport aux antagonismes entre les avantages d'une pratique respectueuse de la qualité de l'air et son impact négatif sur un autre milieu comme la qualité de l'eau ou sur une autre action environnementale comme la consommation d'énergie ou les émissions de gaz à effet de serre.
21 rénovations écologiques en France
Source d'inspiration pour ceux qui souhaitent rénover ou agrandir leur maison ou leur appartement, avec des exemples pertinents à suivre ou à adapter, ce livre présente 21 rénovations écologiques sélectionnées aux quatre coins de France pour leur exemplarité : techniques constructives et matériaux écologiques, respect des principes bioclimatiques, utilisation d'énergies renouvelables, isolation et étanchéité performantes... En montagne, en ville, en bord de mer ou en plaine, ces rénovations présentent un faible impact sur l'environnement en termes d'énergie grise, consomment peu d'énergie au quotidien (maison basse consommation ou passive) et privilégient l'utilisation de matériaux sains. Les propriétaires ont ouvert leurs portes à Sylvain Moréteau (journaliste photographe spécialisé en construction écologique) pour lui confier l'histoire de leur rénovation, leurs objectifs, leurs hésitations, le budget consenti, la durée du chantier... Il les restitue en images.
Construire une maison à énergie positive
Alain RICAUD, Auteur ; Ismaël LOKHAT, Auteur | MALAKOFF CEDEX (11 Rue Paul Bert, CS 30024, 92 247, FRANCE) : DUNOD ÉDITEUR | 2010Le principe d'une maison à énergie positive repose sur la réalisation d'une habitation produisant davantage d'énergie qu'elle en consomme. La maison à énergie positive est l'habitat écologique par excellence : peu consommateur, respectueux de l'environnement et agréable à vivre. Sa construction nécessite d'associer des techniques aussi diverses que : - la construction en bois et le respect des règles d'une architecture bioclimatique (isolation, matériaux écologiques) ; - la gestion des apports énergétiques et des énergies renouvelables (pompe à chaleur, photovoltaïque) ; - l'élaboration du bilan carbone et du bilan économique de l'habitat. Véritable outil d'aide à la décision, cet ouvrage traite chacun de ces thèmes de manière simple et pédagogique et propose un large panel de solutions qui aideront à mener à bien un projet de construction écologique.
Dossier : Rénover le bâti existant !
Hamadou KANDE, Auteur ; Bénédicte DOSSIN, Auteur ; Dominique PARIZEL, Auteur ; ET AL., AuteurPlusieurs raisons incitent aujourd'hui Nature & Progrès Belgique à attirer l'attention sur l'indispensable rénovation de bâti existant en Wallonie et à Bruxelles. Les premières sont certainement d'ordre économique et social. D'autres raisons sont d'ordre culturel et patrimonial. Reste que, pour Nature & Progrès Belgique, les vraies raisons de rénover le bâti existant sont, avant tout, d'ordre environnemental : afin de produire moins de gaz à effet de serre, il est nécessaire d'opter pour des logements plus compacts et moins énergivores... ; il faut pour cela recourir à des matériaux locaux, produits avec une faible dépense d'énergie et surtout aisément recyclables en fin de vie... Il faut surtout de bons artisans... Le dossier est traité en plusieurs parties : - Le nouveau dispositif des primes à l'énergie de la Région Wallonne : intégrer la préoccupation environnementale, les deux types de démarches d'économie d'énergie, trois mesures qui semblent essentielles, un aperçu de la grille des montants des primes à l'isolation ; - Principes de base du point de vue de l'architecte : isolation, ventilation, un petit exemple chiffré ; - L'exemple d'une rénovation en Ardennes : des chantiers qui peuvent durer longtemps..., imaginer un logis qui corresponde aux besoins présents et à venir ; - Isoler toits, murs et sols existants ; - Bien mettre en uvre l'isolation : l'importance d'une bonne ventilation...
Murs et toits végétalisés : Un jardin sur la maison
Philippe GUIBERT, AuteurEsthétiques et écologiques, les murs et toitures végétalisés ne manquent pas d'atouts (biodiversité, intégration paysagère, isolation thermique et phonique...). Pour les toitures végétalisées, il existe deux grands procédés : le système intensif, utilisé en toiture-terrasse (espace végétal paysagé ordinaire avec le même entretien qu'un jardin au sol) ; le système extensif (tapis végétal ras reposant sur un complexe de culture de faible épaisseur à dominante minérale tel que tourbe, compost, argile...). Plus léger et de faible entretien, il offre de multiples applications. Sa durée de vie est estimée entre 30 et 50 ans... Les contraintes d'installation des toitures végétalisées sont liées à la valeur de la pente, à la solidité de la charpente et à l'étanchéité du toit. Sur ce dernier point, il importe de considérer les recommandations du Document Technique Unifié (DTU) 43 qui s'appliquent aux travaux d'étanchéité des toitures végétalisées, les nouvelles règles professionnelles établies par l'Adivet, la CSFE, le SNPPA et l'UNEP en 2007, le rôle de l'architecte ou du maître d'uvre. Les contraintes financières portent sur le développement des toitures végétalisées (50 à 100 TTC / m² pour un système extensif et 200 TTC / m² pour un modèle intensif). Concernant les murs végétalisés, la solution la plus simple consiste à laisser pousser des plantes grimpantes au pied du mur. D'autres techniques de végétalisation, généralement brevetées, ont été mises au point avec des plantes pouvant se contenter d'un minimum de substrat : sedums, fougères, plantes grasses... Le coût du mur végétalisé, surtout lié à la main d'uvre, est de 600 le m².
Rénovation écologique : L'ancien a de l'avenir
Philippe GUIBERT, AuteurOutre le caractère des maisons de pierre, les maisons anciennes ont quelques avantages comme de rester fraîches en été. Mais les logements construits avant les années 1990 sont généralement mal isolés et difficiles à chauffer. La rénovation est l'occasion d'envisager une transformation exigeante en terme notamment de consommation d'énergie. A l'échelle nationale, le secteur du bâtiment représente à lui seul 40 % de la consommation d'énergie. Chaque maison consomme, en moyenne, 330 kWh/m²/an. Pour atteindre les objectifs de réduction par 4 des émissions de dioxyde de carbone (CO2) fixés par le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) à l'horizon 2050, il faudrait parvenir à une consommation moyenne de 70 kWh/m² dans le neuf comme dans l'ancien. Améliorer l'efficacité énergétique et le confort du bâtiment existant est une priorité. La santé des occupants et l'environnement doivent également être pris en compte. L'article revient sur plusieurs points à considérer dans le cadre d'une rénovation : poser un diagnostic ; choix d'isolants sains ; chauffage performant ; une ventilation efficace ; étude des solutions au cas par cas.
Le stockage à la ferme
Lors du passage à l'agriculture biologique, l'exploitant doit mener une réflexion sur le stockage de ses céréales et oléo-protéagineux. En effet, la structuration actuelle de la filière céréalière, au regard de la dispersion géographique des producteurs, de la diversité des cultures et des faibles quantités mises en marché, ne permet pas à la coopérative de faire rapidement un enlèvement de la moisson comme en conventionnel. Quelques règles sont à observer pour assurer une bonne conservation des grains et maintenir une qualité nécessaire à leur commercialisation. Ce document, édité par le CGA de Lorraine, indique les points à respecter : - Le raisonnement doit se faire en fonction : des produits à stocker, des objectifs et des besoins de l'exploitant, du type de stockage ; - Les principaux postes d'équipement pour le stockage sont : la réception, le nettoyage et le tri, l'acheminement... ; - Les prix du matériel (cellules, vis à grains, élévateurs...). Des points précis sont explicités : schéma simplifié d'installation à grain ; ventilation ; stockage court.
Dossier : Bien chez soi
Georges MEAR, Auteur ; Yvan SAINT-JOURS, Auteur ; Christine CHIAVELLI-MIEGE, Auteur ; ET AL.Le dossier étudie les possibilités de vivre sainement dans sa maison : - Une pollution sournoise : celle de l'air dans ma maison ; - La déco écolo ; - La sobriété énergétique ; - Le feng shui de la maison : une philosophie de l'espace ; - L'eau dans l'habitat : gestion économe et qualité ; - Des rayonnements électromagnétiques à la maison ; - Fini les produits toxiques, faites place au grand ménage ! ; - Objectif zéro déchets.
Dossier : Réhabilitons nos vieilles pierres
Julie BARBEILLON, Auteur ; Yanich LASICA, Auteur ; Nolwenn WEILER20 % des émissions de gaz à effet de serre sont dus à l'habitat... Aussi, se lancer dans la réhabilitation d'une maison en pierre est une véritable aventure, un retour obligé dans le passé pour comprendre la construction, mais également une projection dans l'avenir pour concevoir des travaux cohérents avec les objectifs fixés : sauvegarde du patrimoine, efficacité énergétique, matériaux sains... Le dossier évoque différents paramètres à considérer pour la réhabilitation d'une bâtisse ancienne : connaître et comprendre le bâti ; le diagnostic performance énergétique ; une solution de référence pour l'isolation au cas par cas (solution technique universelle (STU) ou solution technique de référence qui consiste à proposer des objectifs de qualité d'isolation additionnelle en utilisant des valeurs connues des professionnels, les résistances thermiques (R en m².K/W) des matériaux) ; bien gérer l'humidité ; parlons de toit (performance thermique de la toiture) ; l'isolation des sols ; isoler les murs à l'intérieur ou à l'extérieur ? ; le bon choix pour les fenêtres ; et la ventilation dans les maisons de pierre ? Des encarts sont réservés à plusieurs points : l'hygroscopie ; les aides publiques à la rénovation ; l'expérience allemande de la réhabilitation thermique ; carnet d'adresses.
Fini le chauffage ? : Optez pour une maison passive
Philippe GUIBERT, AuteurLa seule énergie qui ne pollue pas est celle que l'on ne consomme pas ! L'adage, connu de tous, trouve son application dans le concept de la maison passive. Celle-ci nécessite moins de 15 kWh par mètre carré et par an pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire. C'est 10 fois moins qu'une maison classique, et moins de 120 kWh/m²/an d'énergie primaire, tous postes confondus. En 2020, ce sera la norme pour toute nouvelle construction. Pour y parvenir, les constructeurs s'appuient sur des matériaux de qualité, une bonne orientation de la maison... L'article identifie les principaux éléments de construction à prendre en compte : - Questions de bon sens (orientation plein sud, choix de formes compactes) ; - Isolation au top (isolation par l'extérieur, maisons à ossature bois, monomurs) ; - Cher triple vitrage ; - Une bonne ventilation (ventilation double flux, ventilation simple flux hydroréglable de type B) ; - Etanchéité à l'air ; - Bandes adhésives et joints compressibles.
Installer un puits canadien
Frédéric LOYAU, AuteurEn exploitant l'inertie du sol, le puits canadien apporte de l'air neuf, tout en réduisant la consommation de chauffage l'hiver et en améliorant le confort l'été. Il concilie ainsi renouvellement d'air et performance thermique ! La réalisation est accessible à tout bon bricoleur : il s'agit d'enterrer dans son jardin, à environ 2 m. de profondeur, une gaine de diamètre et longueur suffisants. Une des extrémités de la tubulure débouche dans la maison, l'autre à l'air libre, à l'extérieur. Lors de son passage dans le puits, l'air va se réchauffer et atteindre la température du sol. Trois solutions de ventilation vont déterminer son dimensionnement : le puits canadien comme prise d'air d'une VMC double flux, le puits canadien couplé à une VMC simple flux ou à une extraction ponctuelle, le puits canadien comme solution de rafraîchissement (pour les régions du Sud). Illustré de photographies, l'article décrit les étapes d'installation d'un puits canadien (tracé des collecteurs, fond de fouille, conduit...).
Plantes d'intérieur, nos plus belles alliées
Sylvie HAMPIKIAN, AuteurLes plantes d'intérieur ne sont pas seulement esthétiques. Leur action dépolluante sur l'air respiré est essentielle. Explications quant à leur pouvoir de purifier l'air, portraits des principales plantes dépolluantes : le chlorophytum, le spathiphyllum... et mention de quelques gestes préventifs pour le maintien d'une bonne qualité de l'air.
Puits canadien et ventilation basse énergie : Principe et réalisations
S'il existe de nombreuses solutions écologiques pour produire de la chaleur, les solutions alternatives à la climatisation sont peu nombreuses. Le puits canadien est l'une d'elle, la plus facilement transposable à l'habitat individuel. Devant le développement de ce système, l'ouvrage (rédigé par le responsable du bureau d'étude Fiabitat concept, spécialisé dans la simulation thermique et dans l'accompagnement à la conception de bâtiments écologiques à basse consommation) aborde le puits canadien à la loupe. Sont détaillées toutes les logiques qui président à la réalisation d'une installation de ventilation performante, de la conception, au dimensionnement et à la pose. Sont aussi abordées des mises en garde sur les mauvaises installations. En effet, si la mise en place d'un puits se traduit par des économies d'énergie, celles-ci ne doivent pas se faire au détriment de la qualité de l'air ambiant. Cet ouvrage est destiné à la fois au particulier qui souhaite faire réaliser une installation de ventilation par puits canadien, ou au professionnel qui souhaite s'engager sur des projets d'installation.
Votre éco-maison : équipez et rénovez écologique
Une maison saine dans un environnement sain ! Un guide essentiel pour réduire son empreinte écologique et transformer son logis en un espace de bien-être régi par les lois de la nature... Flavia Mecelis, architecte formée au Brésil et spécialisée dans la réhabilitation du bâti ancien et la préservation du patrimoine, s'intéresse à la rénovation écologique et à la construction traditionnelle. C'est son savoir-faire qu'elle livre, dans cet ouvrage, avec esprit pratique, illustré par les dessins de l'architecte et illustratrice Alexandra Arango. Au sommaire : Préface de Yolaine de La Bigne ; - Comment fonctionne ma maison ? (Les gains et les pertes de chaleur ; L'eau : d'où elle vient et où elle va) ; - Quels travaux ? Mes priorités et mes choix (L'air : l'isolation et la ventilation ; Le feu, le soleil : le chauffage écologique et les énergies durables ; L'eau : les toilettes sèches et les eaux de pluie ; Les aides financières : le crédit d'impôt) ; - La déco bio : un intérieur non toxique (La terre, la chaux, le bois et d'autres matériaux pour les murs et pour le sol) ; - Index ; - Bibliographie / Pour en savoir plus.
De l'énergie à revendre !
Depuis juin 2007, Marcus et Elsa louent un appartement de 84 m2 dans l'une des maisons colorées de la Cité solaire de Fribourg, en Allemagne. Passif et couvert de photovoltaïque, leur logement produit plus qu'il ne consomme. L'auteur fait une description de son cadre de vie et des 59 maisons à énergie positive. Celles-ci sont conçues avec une ventilation double flux et les toits sont entièrement constitués de modules photovoltaïques. Par ailleurs, les maisons possèdent d'immenses baies vitrées au sud. L'hiver, elles permettent de baigner dans une chaleur dorée. L'été, alors que le soleil ne vient plus frapper directement les vitres, la surventilation assure le confort thermique.
Entretiens de Millançay : L'air, l'eau, la terre et la santé
Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurPlus d'une trentaine de personnalités scientifiques ont alimenté les débats de cette 17ème édition des Entretiens de Millançay qui ont eu lieu pendant trois jours début octobre 2008, dans le Loir-et-Cher et qui avaient pour thème « Santé & modes de vie : les médecines et l'alimentation du futur ». Ils sont tous convaincus que la santé est intimement liée à la qualité de l'environnement, des aliments et des relations humaines, dont la dégradation entraînerait une large part des cancers, la « maladie du progrès ». Les liens entre cancer et environnement sont d'ailleurs enfin officiellement reconnus dans un récent rapport de l'Inserm. Cette prise de position importante conforte le message des scientifiques présents, estime le Pr Belpomme. L'auteur du film « Nos enfants nous accuseront » témoigne et met en avant la nécessité d'informer largement sur ce sujet.
Environnement et gouvernance des territoires : Enjeux, expériences, et perspectives en région Nord-Pas-de-Calais
Cet ouvrage se propose de contribuer au débat d'idées engendré par un certain nombre d'actions qui cherchent à concilier l'environnement et le développement des territoires. En effet, dans la région Nord-Pas-de-Calais, les grandes questions environnementales s'inscrivent dans le contexte particulier de la reconversion, entamée il y a maintenant quarante ans, d'une région longtemps dominée par des activités économiques qui ont laissé un lourd héritage. Cet ouvrage est l'un des premiers en France à offrir une vision, certes partielle et nécessairement hétérogène dans ses composantes et ses approches, de plusieurs des champs majeurs de l'environnement, air, eau, sols à l'échelle régionale. Son intérêt à ce point de vue est double. D'une part de décrire de façon extensive la situation, les dynamiques, le jeu des acteurs autour de ces thématiques dans la région Nord-Pas-de-Calais, et de permettre ainsi de saisir dans le détail les multiples aspects, la difficulté et la complexité des enjeux qu'il recouvre. Mais il illustre également de façon très nette la pertinence du niveau régional pour appréhender les mises en oeuvre environnementales d'un point de vue opératoire, en tant que réalité collective, tout en esquissant un chemin vers une approche environnementale à ses différentes échelles, nationale, régionale, urbaine ou locale, voire plus fines. Il présente l'apport spécifique de la géographie dans l'environnement par rapport aux approches de caractère sociologique, économique ou politique.
Les plantes dépolluantes
Corinne SMITH, AuteurL'air intérieur des logements et des bureaux est souvent plus pollué que l'air extérieur. Lorsque des solutions de dépollution à la source ne sont pas possibles, certaines plantes peuvent contribuer à la purification de l'air. A ce sujet, Damien Cuny (qui mène notamment des recherches dans le cadre du programme Phyt'air sur les capacités dépolluantes de plantes) répond à différentes questions relatives aux principaux polluants de l'air intérieur et à leurs sources ; aux plantes, elles-mêmes victimes de la pollution de l'air intérieur ; aux voies possibles pour qu'une plante purifie l'air ; aux plantes les plus performantes...
Pollution intérieure, les plantes contre-attaquent
Hélène BINET, AuteurL'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, missionné par les pouvoirs publics depuis 2001 pour évaluer la qualité de l'air dans les maisons d'habitation, a trouvé de nombreux polluants : composés organiques volatils (COV), monoxyde de carbone, oxyde d'azote... soit une centaine de substances plus ou moins toxiques. Ce mauvais air a des effets sur la santé, allant de la simple gêne au développement de pathologies. La parade consiste à aérer et à mettre des plantes vertes dans toutes les pièces car les végétaux ont le pouvoir d'éliminer les polluants nocifs contenus dans l'air. Plusieurs travaux en attestent dont ceux de Bill Wolverton, de la NASA, dans les années soixante dix. En France, Plant'Air pur est une association qui reprend les thèses développées et qui étudie le fonctionnement des plantes dépolluantes. Grâce à l'effet de la photosynthèse, les polluants en suspension dans l'air sont captés soit par la surface des feuilles, soit par les racines. Par une série de processus chimiques les polluants cheminant à l'intérieur de la plante sont transformés en nutriments. Parmi les dix plantes reines de la dépollution, présentées sous forme de tableaux, se trouvent le chlorophytum (plante araignée) ; le pothos (arum grimpant) ; le dracéna marginé qui éliminent notamment le monoxyde de carbone, le formaldéhide, le toluène... ; le spathiphyllum (lis de la paix) qui est la plante championne de l'absorption des composés organiques volatils... ; le cactus colonnaire qui absorbe les ondes émises par les appareils électroniques...
Le puits canadien
Le principe du puits canadien est en voie de se généraliser pour toutes les constructions. Très bon complément aux systèmes de chauffage et d'aération des maisons, il utilise de manière passive les principes de la géothermie. Ainsi, il préchauffe le logement l'hiver ou le rafraîchit l'été (on parle alors de puits provençal), en faisant réaliser de véritables économies et en permettant au logement une très bonne aération. Toutes les informations relatives à la conception d'un puits, aux principes en action, aux matériaux utilisés sont disponibles dans ce guide, ainsi que les meilleurs conseils pour l'installation.
Quatre mois pour une maison
Charpentier de formation et doté d'une solide expérience dans le travail du bois, Mathieu Gervais, suivi de sa compagne Christine, réalise son rêve : bâtir une maison écologique. Située près de Montjean-sur-Loire (Maine-et-Loire), elle est sortie de terre à l'automne 2005 et a été réalisée en à peine quatre mois. Sont évoqués dans le texte : l'objectif de la construction (tirer profit du rayonnement du soleil, éviter l'arrivée directe des pluies, isoler avec de la laine de bois et des panneaux de fibres de bois...), le déroulement de sa conception (définir les besoins, lire, concevoir et dessiner), l'avancée du chantier (porté par dix personnes en tout) les modes de chauffage et de ventilation retenus, ainsi que la qualité de vie offerte au quotidien.
Ces polluants qui ne manquent pas d'air
Le premier état national de la qualité de l'air intérieur a été rendu public le 21 novembre 2006. Cette étude a été menée dans 567 logements par l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI) entre octobre 2003 et décembre 2005. L'opération comprenait un descriptif des ménages (temps passé et activités associées) et des logements (situation, ameublement, décoration, humidité...), ainsi qu'une phase de mesure de l'état de la pollution. La synthèse qui en est faite reprend les principaux éléments de toxicité présents dans les habitations, puis est suivie d'un entretien avec Andrée Buschmann, présidente de l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur.
Chaud-froid en Alsace
Bruno Herzog est propriétaire d'un puits canadien et auteur d'un ouvrage à paraître en juillet 2007 aux éditions Eyrolles sur ce même thème. Dans cet article, il témoigne et relate comment choisir une VMC (ventilation mécanique contrôlée qui gère l'entrée et la sortie de l'air dans le logement) et construire un puits canadien.
Bien concevoir une serre bioclimatique
Présentation de l'utilité d'une serre bioclimatique pour chauffer une maison : principe de fonctionnement, conception et typologie la plus répandue selon votre zone géographique d'appartenance.
Dossier : Energie : Sauvons les watts
Le dossier traite les points suivants : - Echange thermique air-air en gaine latérale ; - Echangeur air-air en boucle ; - Echangeur air-eau-air "inventer l'eau chaude" ; - Une pompe à chaleur tous liquides ; - Le bonheur du bon air ; - La méthanisation à la ferme parée pour mettre les gaz.
Moins d'ammoniac et une facture énergétique allégée de 60%
Nouveau procédé, installé dans une exploitation avicole des Pays-Bas, pour réduire les émissions d'ammoniac. C'est un système de climatisation de l'air avec récupération de chaleur. L'installation associe la géothermie (pour refroidir ou réchauffer l'air), une pompe à chaleur, un plancher chauffant et refroidissant et un laveur d'air.
Une rampe mobile pour assécher la litière
Pour être en conformité avec la réglementation néerlandaise concernant les émissions de gaz et notamment l'ammoniac, un agriculteur vient d'installer un système d'alimentation par balayage (ligne de mangeoires qui se déplacent), associé à un souffleur d'air et à un échangeur de chaleur. Ce système permet de réduire l'humidité dans le bâtiment, la litière est plus sèche et les émissions d'ammoniac sont réduites. Parallèlement, le confort des animaux est amélioré.