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Documents disponibles dans cette catégorie (32)


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Microferme : L'autonomie familiale à portée de main ! : Légumes - Fruits - Petits élevages
Sally MORGAN, Auteur ; Pierre BERTRAND, Traducteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2022
Nul besoin d'un immense terrain pour cultiver tous les fruits et les légumes nécessaires pour nourrir une famille, pour avoir quelques petits élevages et même pour produire son bois de chauffage, tout en menant de front travail et vie de famille. Cet ouvrage, traduit de l'anglais et écrit de manière simple et accessible, fournit les bases de la création d'une petite exploitation : - planification et mise en place des espaces à cultiver ; - entretien de la fertilité du sol ; - cultures de fruits et de légumes ; - élevages de volailles, de cochons, de chèvres ou de moutons, aquaponie et apiculture ; - la forêt-jardin, tout en appliquant des principes durables et biologiques. Conception du jardin, serre, lutte contre les indésirables, compost, engrais verts, rotations et associations de cultures, santé et fertilité du sol pour un jardin productif y sont abordés. L'auteure met en uvre des idées issues de la permaculture et du maraîchage bio et essaie de nouvelles pratiques provenant de travaux expérimentaux vus au cours de ses voyages dans le monde.
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PAC 2023-2027 : Une nouvelle aide pour le maraîchage
LETTRE FILIÈRES FNAB - LÉGUMES, AuteurCet article décrypte, dans la nouvelle PAC 2023-2027, l'aide couplée au maraîchage, de 1588/ha, qui sera versée aux petites exploitations, en bio et en conventionnel. Les conditions d'éligibilité, ainsi que les objectifs de cette aide sont détaillés.
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Une ferme urbaine pour l'insertion et l'installation
Marc DHENIN, AuteurOptimism est une entreprise associative bretonne de léconomie solidaire qui développe plusieurs activités : maraîchage bio, écopâturage, entretien écologique despaces verts, animation de jardins partagés Elle expérimente la création de microfermes en milieu urbain. Une première microferme a été créée à Pont-Scorff (Morbihan), dans le cadre de chantiers dinsertion. La ferme de la Croizetière, à Riantec, près de Lorient, a été installée en 2009 sur le même modèle (insertion, vente en paniers ). Parallèlement, Optimism a accompagné linstallation de deux personnes en insertion sur un terrain de lagglomération de Lorient. Dautres expérimentations de ce type sont en cours.
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La Froment du Léon, une bretonne pur beurre !
Hélène COATMELEC, AuteurSophie Begat et Jocelyn Bougerol sont installés dans les Côtes dArmor, sur une ferme maraîchère conduite en bio depuis 1998. Depuis 2017, ils se sont également lancés dans la production laitière afin de se diversifier en produisant du beurre. Ces nouveaux éleveurs ont opté pour la Froment du Léon, une race à petit effectif (Sophie Begat est maintenant la présidente du Syndicat des éleveurs de cette race). Cette vache bretonne a une faculté à fixer le carotène de lherbe, son lait est donc très coloré. Le Syndicat des éleveurs de la race Froment du Léon souhaite que cette vache soit reconnue pour ses qualités de lait et de production. Son lait a notamment des globules gras de taille supérieure à la moyenne des autres races. Ces gros globules gras remontent plus vite à la surface et rendent la crème facile à baratter. En revanche, la transformation du lait de la Froment du Léon en fromage est assez technique, en raison du rapport TB/TP élevé. Sophie Begat et Jocelyn Bougerol transforment la totalité du lait produit sur la ferme, soit 14 400 L, en beurre, crème, fromage blanc... Les vêlages des huit vaches sont groupés en mars avril, afin de fabriquer du beurre de la mi-mars à la mi-décembre. Les vaches sont traites uniquement le matin. Le soir, ce sont les veaux qui tètent.
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Décertifications : Qui arrête la bio et pourquoi ?
Nathan DERMANJIAN, AuteurLes arrêts de certification AB représentent une perte nette en matière daides publiques. Il était donc essentiel den savoir plus sur les raisons de décertifications. Pour cela, la FRAB Bretagne a réalisé une enquête, entre le 1er janvier 2019 et le 15 mai 2020. Durant cette période, 168 cas de décertification ont été enregistrés et 46 % dentre eux ont répondu au questionnaire. Parmi les répondants, 67 % des décertifications sont dues à des arrêts de lactivité agricole (la moitié de ces arrêts correspondent à des départs à la retraite et lautre moitié à des reconversions professionnelles), et 24 % sont des décertifications volontaires (poursuite de lactivité agricole sans label AB). Pour les décertifications volontaires, la première raison évoquée (par 55 % dentre eux) est un déséquilibre technico-économique nécessitant un retour au conventionnel. La deuxième raison évoquée (par 45 % dentre eux) est le coût de la certification et linutilité de la certification pour valoriser les produits. Les exploitations qui évoquent cette deuxième raison sont souvent de petites exploitations maraîchères ou fruitières (moins de 5 ha) qui commercialisent leurs productions en circuits courts. Par ailleurs, pour les décertifications dues à des cessations dactivité, la majorité des terres sont transmises (installation ou agrandissement) et restent en bio. Seuls 3 % des terres ont été décertifiées par leurs repreneurs.
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Dossier : Et maintenant, laprès !
Véronique MARCHESSEAU, AuteurLa Confédération paysanne alerte, depuis plusieurs années, sur la nécessité de réorienter les modèles agricoles vers des systèmes plus viables. La pandémie de Covid-19 a mis en exergue des secteurs dactivités jusqualors relégués dans lombre (santé, agriculture, alimentation ) et a remis en avant quelques enjeux liés à notre système alimentaire. Ce dossier commence par dénoncer le manque de résilience de notre système alimentaire. Il dépeint ensuite les nuisances provoquées par lindustrialisation de lélevage sur notre environnement (perte de biodiversité, réchauffement climatique ) et celles provoquées par la malbouffe sur notre santé. A la suite, il propose plusieurs solutions pour tendre vers des systèmes agricoles et alimentaires plus durables (chacune dentre elles fait lobjet dun article) : arrêter les accords de libre-échange ; annuler les dettes des pays pauvres ; changer de politique agricole en mettant la priorité sur le commerce local et régional pour assurer la sécurité alimentaire ; relocaliser les productions ; développer les PAT (projets alimentaires territoriaux) ; remettre en place des outils de régulation pour les filières longues afin de mieux adapter loffre au marché ; favoriser les installations et les petites exploitations pour ne pas dépendre des travailleurs détachés
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Une ferme très à cheval en agriculture paysanne
Patrice VIDIEU, AuteurAprès avoir vécu diverses expériences en lien avec lagriculture paysanne et le développement de la filière cheval dans plusieurs régions françaises et à létranger, Agathe Bodo et Jean-Baptiste Hannebicque ont décidé de voyager plus de six mois en autonomie avec trois chevaux, entre France et Slovaquie, pour aller à la rencontre des paysans européens. Au sud de lAllemagne, ils ont fait la connaissance déleveurs de chevaux Haflingers qui vendent le lait de leurs juments. Agathe et Jean-Baptiste retourneront les voir deux ans de suite en Woofing, le temps d'identifier des terres pour sinstaller en France. Avec laide de la Confédération paysanne, ils trouvent des terrains dans le Lot, en 2014. Jean-Baptiste sinstalle et Agathe continue de travailler à côté pour le développement de lagriculture paysanne. En 2019, Jean-Baptiste a une vingtaine de juments et sa ferme est certifiée bio (Nature et Progrès). Son chiffre daffaires sélève à 32 000 : 25 % liés à la vente de lait, 25 % liés à la vente de savons, 20 % aux prestations en traction animale, 15 % à la vente danimaux, 15 % à laccueil à la ferme (Accueil Paysan). Agathe devrait bientôt sinstaller en apportant quelques vaches Salers pour mieux valoriser lherbe.
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Olivier Durand livre des chefs étoilés
Véronique BARGAIN, AuteurOlivier Durand est un maraîcher biologique diversifié. Il cultive 4 000 m2 près de Nantes. La technicité de son système et ses choix de commercialisation lui permettent de faire vivre 2,5 ETP à lannée et 3,5 en pleine saison. Cet ingénieur agronome, formé en Suisse, avait au préalable beaucoup voyagé (Canada, Japon, Bolivie, Thaïlande et Côte dIvoire), ce qui lui a permis dacquérir des connaissances sur une grande diversité de techniques culturales. Il a aussi été technicien maraîcher en Suisse. Il sest installé en France, en 2010, sur 2 500 m2 de serre et 2 500 m2 de terrain en extérieur (réduit par la suite à 500 m2 en extérieur). Olivier Durand produit ainsi une grande diversité de légumes quil vend à des chefs cuisiniers de Nantes, à un grossiste parisien qui livre des restaurateurs, à ses propres magasins et à une épicerie en vrac située à côté de lexploitation. Pour maximiser lespace, ses planches maraîchères accueillent deux, voire trois cultures associées. Il a également fait en sorte que son système de production soit le plus possible autonome et économe en intrants. En 2015, il se lance dans lagriculture urbaine en créant, au centre de Nantes, Le Potager de la Cantine. Lobjectif étant dapprovisionner un restaurant voisin en légumes (ce potager, installé sur un parking, fait plus de 1 000 m2). Les cultures du Potager de la Cantine étant hors-sol, elles ne sont pas certifiées en bio.
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Les paysan.nes du monde face au coronavirus
Chantal JACOVETTI, Auteur ; Fanny MÉTRAT, Auteur ; Marceline PEGLION, Auteur ; ET AL., AuteurCet article décrit les conséquences de la pandémie de Covid-19 pour les paysans situés dans trois régions du monde : lAfrique de lOuest, lAfrique du Sud et lInde. Afin de mieux comprendre les impacts liés aux confinements qui ont eu lieu dans ces différentes zones, cet article détaille lorganisation des filières et des marchés agricoles sur lesquels se positionnent les petits producteurs.
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Des performances technico-économiques délevages de ruminants bio du Massif Central en évolution de 2014 à 2018
Ce diaporama a été présenté à loccasion de lédition 2020 des BioThémas, un cycle de conférences organisé chaque année par lITAB et le Pôle Bio Massif Central dans le cadre du Sommet de lÉlevage. Cette présentation montre lévolution des performances technico-économiques des élevages de ruminants bio basés dans le Massif Central, entre 2014 et 2018. Le projet BioRéférences a, en effet, permis de suivre 58 fermes situées sur ce territoire. En cinq ans, les surfaces se sont agrandies, tout comme le nombre dUGB, ce qui montre quil ny a pas eu de décapitalisation. Cependant, les charges (+ 36 %) augmentent plus vite que les produits (+ 13 %) et le revenu a diminué durant cette période (- 25 %). Cette étude révèle également une baisse de la productivité globale du fait de laugmentation des volumes dintrants (principalement des aliments achetés en raison des sécheresses). Les prix des produits vendus (cultures et animaux) sont relativement stables, à la différence des prix en conventionnel. Les exploitations peuvent ainsi se répartir selon 3 types : 1) systèmes herbagers, 2) exploitations de petite taille avec beaucoup dintrants, 3) grandes exploitations en polyculture-élevage (autonomie alimentaire) avec une forte productivité du travail. En conclusion, pour ces cinq années, lefficacité économique reste bonne pour les fermes de cet échantillon, avec une stabilité importante de la productivité animale et des prix de vente. Un agrandissement est constaté, sans augmentation de la productivité de la main duvre mais avec une croissance des achats de fourrages, notamment du fait des sécheresses.
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Des plantes sauvages pour enrichir son alimentation ou diversifier sa ferme
Amandine GATIEN-TOURNAT, Auteur ; Frédéric JOUIN, AuteurTous les ans, au mois de mai, le GAB 72 organise une formation intitulée « Reconnaître, cueillir et commercialiser des plantes sauvages ». Marie Rué, ethnobotaniste, fait alors découvrir une quarantaine de plantes aux participants. Ces plantes sauvages peuvent être récoltées à des fins personnelles (pour enrichir et varier son alimentation) ou pour diversifier les productions de sa ferme. Il est en effet possible de faire certifier en AB une zone de cueillette sauvage, avec une liste des plantes inscrites à son certificat. Cest notamment ce qua fait la ferme des Millefeuilles, dont 25 % du chiffre daffaires provient de la cueillette de plantes sauvages. Cette ferme est basée à 20 km au sud du Mont-Saint-Michel. Elle allie production maraîchère (Carol Johnson y cultive des légumes sur 1000 m2 de plein champ et 200 m2 de serres), agrotourisme et cueillette de plantes sauvages halophytes sur des prés salés (gérée par Christophe Legal). Ces plantes sont commercialisées sous différentes formes (mescluns, tisanes, chutneys, sirops, confitures, pestos ) et sont vendues à la ferme ou à des restaurants gastronomiques.
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Vosges : La toute nouvelle ferme « Au bon vieux temps »
Nadia JACQUOT, AuteurSarah Chahid, 31 ans, a abandonné le milieu de la restauration pour devenir paysanne dans les Vosges. Elle a fait ce choix en 2015 avec, pour projet, de se lancer en permaculture. Elle sinscrit alors au BPREA du CFPPA de Mirecourt et prend les options maraîchage et volaille bio. Entre temps, elle achète, avec son compagnon, une maison avec un terrain de 1,8 ha (dont 9 000 m2 en forêt et verger). Elle obtient son diplôme en 2016 et démarre son parcours à linstallation avec la Chambre dagriculture départementale. En attendant de recevoir les aides à linstallation, elle met en place plusieurs dispositifs pour soutenir financièrement le début de son activité (prêts familiaux et financement participatif). En 2017, son projet est ficelé, mais son installation est repoussée, faute de terrain suffisant : la surface minimale dassujettissement est passée de 0,9 ha à 1,5 ha pour le maraîchage de plein champ. En 2018, la commune de Vioménil lui vient en aide, en lui mettant à disposition un terrain dun hectare. Sarah Chahid sinstalle donc officiellement le 1er mars 2019 en maraîchage bio diversifié (sur 1,5 ha, dont 800 m2 de serres) et avec 110 poules pondeuses.
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Allier : Une installation bien préparée
Camille CADET, AuteurVicky Rohaut, auparavant comédienne, et Maxime Agrebbe, à l'origine infographiste, se sont installés, en 2018, sur la ferme de Priroda, dans l'Allier. Un financement participatif de 28 300 euros les a aidés à s'installer. Vicky a passé un Bac agricole par correspondance. Ils ont été accompagnés par l'Adear (Association pour le développement de l'emploi agricole et rural) de la Loire et ont suivi des formations grâce à des fonds Vivea. Ils n'ont pas bénéficié de la DJA car leur projet ne correspondait pas aux critères d'obtention. Au final, leur projet d'agriculture paysanne, bien préparé depuis 7 ans, s'est concrétisé en quelques mois. Ils élèvent des races anciennes de brebis, de chèvres et de poules et proposent un service de pensions pour chevaux. Cependant, c'est le maraîchage qui est leur activité principale. Ils cultivent des légumes en plein champ sur 1300 m2 et sous une serre de 200 m2. En parallèle, ils proposent des activités daccueil pédagogique sur un jardin, avec un potager spécialement destiné aux familles et aux scolaires.
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Les éléments influençant les futurs cédants dans la perception de la transmissibilité de leur ferme laitière
Aujourdhui, la moitié des chefs dexploitation agricole ont plus de 50 ans et près de 60 % dentre eux ne savent pas encore qui leur succèdera. Lhypothèse peut être faite que nombre de futurs retraités pensent leur ferme non transmissible. Pour mieux comprendre pourquoi et comment agir, une étude a été menée, en 2018, sur la question des éléments influençant les futurs cédants dans leur perception de la transmissibilité de leur ferme, dans le cadre du projet « Encourager linstallation/transmission en production laitière en agriculture durable en Bretagne ». Basée sur des entretiens auprès de 12 éleveurs en bovins lait (dont 4 en AB), installés en Ille-et-Vilaine, futurs retraités et à la tête dune petite ou moyenne ferme (surface inférieure à 58 ha), cette étude a permis dapporter des éléments sur la vision du cédant sur la transmissibilité de sa ferme. Quatre grands facteurs interviennent dans la construction de cette vision : la perception qua le cédant de sa ferme, sa perception de son territoire et de ses dynamiques dinstallation-transmission, sa vision du métier et sa représentation des repreneurs et du lien de responsabilité qu'il peut avoir envers eux. Des acteurs extérieurs influencent aussi le cédant : la famille, les professionnels para-agricoles, les groupes de pairs et les réseaux, les repreneurs, les propriétaires terriens, les voisins ou encore le contexte macro véhiculé par les médias. Mieux connaître linfluence de ces éléments peut permettre dagir, par exemple en aidant le cédant à changer de vision pour sa ferme, ou en jouant sur lenvironnement, pour faire évoluer les représentations de tous, en valorisant notamment les transmissions réussies pour « inverser le discours sur les petites fermes ».
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Le portrait du mois : Micro-ferme maxi fierté
Antoine BESNARD, AuteurRosélène Pierrefixe et Nicolas Pigaux sont installés sur une micro-ferme en maraîchage biologique diversifié, dans le Morbihan. Ils cultivent 6 000 m2 à deux. En 2011-2012, Rosélène a suivi un BPREA dont elle sort « dégoûtée » du maraîchage : forte mécanisation, charge de travail importante, utilisation de bâches plastiques À ce moment_là, la ferme du Bec Hellouin (micro-ferme en permaculture) commence à faire parler delle. Rosélène va alors rencontrer ces producteurs et leur manière de penser est une révélation pour elle. Elle participe ensuite à de nombreuses formations avec le GAB et rencontre beaucoup de maraîchers. Avec Nicolas, ils effectuent beaucoup de tests et mettent en place un système de production en sinspirant de leurs réussites et de leurs erreurs. Rosélène a dailleurs des classeurs entiers remplis de notes. Cette jeune agricultrice sest également formée pour pouvoir utiliser la traction animale, et son père lui a fabriqué des outils adaptés à ses besoins et à ses pratiques. Avec deux enfants en bas âge, le couple est en train de réduire sa charge de travail. Rosélène a notamment commencé à sintéresser à la notion de prix de revient : elle comptabilise ce qui sort du champ ainsi que les heures passées par production. Ces analyses les ont aidés à prendre la décision darrêter certaines cultures.